Ficj emag février 2014

Richard Anconina, un acteur timide...

N° 47 - Février 2014

VoyageVisa

pour les USA

PortraitJ.-M. Weston

TendancesHorlogère

2014

SantéUn café?

Non merci!

PortraitMichael Azoulay

DécouverteLe tombeaud’Humayun

Cinéma2014, annéede la SF

ModeJérôme Dreyfuss

Zoom sur... 4

Richard Anconina, un acteur timide

Portrait 12

Michael Azoulay

Technologie 16

Ordinateur du futur

Mode 18

Jérôme Dreyfuss

Découverte 24

Le tombeau d’Humayun

Cinéma 28

2014, Année de la Science-Fiction

SOMMAIRE | N°47

2 ALORS? LE E-MAGAZINE DES COMMUNAUTÉS JUIVES

ALORS? est édité par laFédération Internationale des Communautés Juives20 Avenue de la Gare1000 - Lausanne Tél : +41 (0) 21 566 72 04

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Mise en pageet régie Publicitaire : I.G.W.TAv. Th. Flournoy

1207 Genève

Tél: +41 (0) 22 566 70 76

Fax : +41 (0) 22 735 59 85

Crédit photos: SB Agency / Daniel Cohen

Février 2014

Richard Anconina, un acteur timide...

N° 47 - Février 2014

VoyageVisa

pour les USA

PortraitJ.-M. Weston

TendancesHorlogère

2014

SantéUn café?

Non merci!

PortraitMichael Azoulay

DécouverteLe tombeaud’Humayun

Cinéma2014, annéede la SF

ModeJérôme Dreyfuss

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Voyage 34

Visa pour les USA, le rêve à un prix.

Portrait 40

Jean-Marie Weston

Tendances 42

Les tendances horlogère 2014

Méditation 48

Bertrand Flour

Santé 46

Un cafè? Non merci!!!

Science 52

A la ruée vers... l’antarctique.

Bien-être 54

La luminothérapie

3ALORS? LE E-MAGAZINE DES COMMUNAUTÉS JUIVES

image et texte de Bertrand Flour ; mise en page de Ryc’ho Swierad.

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ZOOM SUR...

Richard Anconina,un acteur timide...

Richard Anconina est né à Paris le 28 janvier 1953 de parents restaurateurs juifs d’origine espagnole. Son père décide de le baptiser Richard en hom-mage à l’un de ses collègues de tra-vail, dont il est vraiment très proche. Rapidement, ses parents l’inscrivent au club de foot de son quartier, le FC

12. Il joue ailier gauche. Puis, à 13 ans, il s’essaie au hockey sur glace. Catas-trophe ! Un match tourne au drame. Le sportif en herbe est envoyé dans le décor et s’écrase le nez contre une des vitres en Plexiglas qui bordent la pati-noire. Il revient en sang, le nez cassé. Son père met définitivement fin à la carrière de son fils. Le nez de Richard garde encore des séquelles de cet ac-cident. Richard Anconina quitte l’école tôt avec un CAP d’électrotechnicien ; il trouve un emploi comme animateur d’un centre de vacances du troisième âge sur la Côte d’Azur à Menton. Mais il rêve de devenir acteur...

Richard Anconina débarque pour la première fois sur les écrans en 1977 dans Comment se faire réformer ?, un film qui ne restera sans doute pas dans les annales.

En 1978, Robert Hossein l’engage pour «Notre-Dame de Paris», une pièce qui restera à l’affiche jusqu’en 1979. C’est l’année suivante que Ri-


Richard Anconina,un acteur timide...

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ALORS? LE E-MAGAZINE DES COMMUNAUTÉS JUIVES 7

chard exécute sa véritable entrée dans les salles obscures, avec quatre films à l’affiche. Parmi ceux-ci, on trouve «Inspecteur la bavure» (de Claude Zidi et avec Coluche), mais aussi «Le bar du téléphone», qui voit également les débuts d’un autre jeune acteur français, Christophe Lambert. Cette année-là sera décidément chargée, puisque Anconina tourne deux autres films, destinés à la télévision, «Le petit pommier» (de Liliane de Kermadec) et «L’arme bleue», sous la direction de Maurice Friedland. 1981 marque-ra sa dernière apparition en date au théâtre, dans «L’étrangleur s’excite», mis en scène par Jean Rochefort.La consécration au cinéma viendra en

1983, avec, pour son rôle dans «Tchao pantin», les César du jeune espoir masculin et du meilleur second rôle masculin. Il vit alors une période de gloire et d’intense activité cinématographique, partageant les premiers rôles avec de nombreuses vedettes, notamment dans «Paroles et musique» en 1984 avec Christophe Lambert, «David et Goliath» en 1987 avec Michel Bouje-nah, «Envoyez les violons» en 1988 avec Anémone...

Son rôle dans «Itinéraire d’un enfant gâté», réalisé par Claude Lelouch, lui vaudra d’ailleurs une nomination pour le César du meilleur acteur en

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1990, ainsi que le Prix d’interprétation masculine au Festival de Chicago et le Prix Grégory Chmara. «Le petit cri-minel», de Jacques Doillon lui vaudra quant à lui la Mention spéciale du jury au Festival de Berlin 1991, ainsi que le Prix Louis Delluc.

Richard Anconina connaît ensuite une période d’inactivité jusqu’à son inter-prétation dans la comédie «La vérité si je mens» en 1997, rôle qu’il reprend trois ans plus tard dans la version II. Il tente les films policiers : ‘»Six Packs»en 2000 et «Gangsters» en 2002.

En 2004, un nouveau défi s’offre à lui: incarner un metteur en scène de co-

médie musicale pour les besoins du film «Alive», qui nécessite de sa part une préparation physique intensive.En 2007, Richard nous revient dans le rôle d’un entraineur d’un club de Boxe Française où il s’occupe de sa fille et sa nièce dans le film «Dans les cordes».En 2009, il prête sa voix au héros du nouveau dessin animé des studios Disney, «Volt star malgré lui» , la star canine d’une série télévisée, un chien qui se croit doté de super pouvoirs...En 2010, il rejoint le casting de «Cam-ping 2» et s’engage officiellement sur le projet de «La vérité si je mens 3» qui est sorti en février 2012.

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PORTRAIT

C’est l’Histoire d’une success-story à la française. En quelques années à peine, American Vintage est deve-nu l’une des marques qui comptent dans le paysage du prêt à porter.

La trentaine éclatante, Michael Azou-lay est aujourd’hui un jeune entre-preneur heureux. Pourtant, le tout frais chef d’entreprise n’était pas pro-grammé pour embrasser une carrière d’hommes d’affaires puisqu’il n’est seulement titulaire que d’un bacca-lauréat professionnel. Sa belle aven-ture a commencé en 2001 lorsque « vendeur dans une boutique de prêt à porter, je me suis découvert deux qualités : une passion pour ce métier et une certaine fibre commerciale.»

Au contact des spécialistes, cet auto-didacte se décide à se lancer dans le grand bain de. Il crée en 2004 sa propre marque, Ana Paola, une ligne de pulls pour femme. Petit revenu, petit bénéfice mais grosse expérience

du terrain. Il avoue tout de même « avoir eu certaines difficultés à bou-cler plusieurs fins de mois. »

La lumière viendra lors d’un voyage aux Etats-Unis. Lors de son séjour au pays de l’Oncle Sam, Michael a eu «le déclic » dit-il « C’était lors d’un salon organisé outre-Atlantique. J’étais venu chercher un produit mode, “ca-sual” et féminin. » Ses emplettes ef-fectués, Michael repart avec une idée en tête : vendre des basiques intem-porels, tels que des tee-shirt, des dé-bardeurs ou des tuniques de toutes les couleurs, un peu à la manière de la marque Van’s. C’est ainsi qu’est né American Vintage dans les dédales d’un salon américain.

Les premières cibles de Michael sont les enseignes multimarques. Cette première étape lui permet de se faire connaître dans le marché. Son talent est alors reconnue de tous. Une noto-riété fulgurante dont il profite en ou-

Michael Azoulay, American Vintage, ma petite entreprise deviendra grande


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vrant plusieurs points de vente à Mar-seille, Paris et Montpellier. De fil en aiguille, la petite entreprise s’interna-tionaliste pour franchir les frontières de l’Hexagone. Les enseignes Ameri-can Vintage s’affichent, désormais, à Madrid, ou à Tel-Aviv. Michael Azou-lay vient, par ailleurs, de faire entrer sa marque, dans les prestigieux rayons des grands magasins parisiens.

La recette de son succès réside dans sa stratégie. Michael mêle, ainsi, ses propres boutiques, qui génèrent un quart des ventes totales et les livrai-sons aux magasins multimarques. Son réassort rapide en font un client prioritaire pour toutes ces enseignes

qui exigent de voir les produits Ame-ricain Vintage en bonne place dans leurs étalages. «Nous produisons en masse et nous conservons la mar-chandise dans nos entrepôts » affirme le jeune patron.

« Grâce à notre savoir-faire et notre sé-rieux, les magasins qui travaillent avec nous n’ont pas à craindre de ruptures de stocks» déclare Michael Azoulay. L’avenir d’American Vintage s’inscrit, selon lui, hors de France. Les ventes à l’étranger représentent, aujourd’hui 30% du chiffre d’affaires annuel de sa boite. Et si Michael partait désormais à la conquête de l’Amérique.

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TECHNOLOGIE


Tous les scientifiques et autres in-génieurs de la planète travaillent d’arrache-pied pour mettre au point l’ordinateur de demain. Au fil des dé-cennies, les armoires de stockage de données ont fermé définitivement leurs portes au profit des petites ta-blettes portatives aux ressources in-soupçonnées. Mais dans l’ombre des laboratoires de recherches, certaines équipes d’experts auraient déjà trou-vé le moyen d’améliorer les perfor-mances de nos machines.

Et pour découvrir l’ordinateur de de-main, il faut se rendre en Angleterre dans les locaux de la prestigieuse université de Cambridge. Là-bas, une équipe de chercheurs sont parvenus à démontrer « qu’il était possible, selon eux, d’utiliser des supracon-ducteurs pour alimenter un système dont le fonctionnement repose sur le spin des électrons ou le spintro-nique».

Vous n’avez rien compris ? Moi non plus, mais comme on aimerait en sa-voir plus alors on va tenter de com-prendre pourquoi cette découverte pourrait révolutionner l’intelligence artificielle des ordinateurs de la pro-chaine décennie.

Tout d’abord, supraconducteurs, qu’est-ce que cela signifie ? Selon sa définition scientifique, « c’est un ma-tériau capable de conduire un cou-rant électrique sans perte d’énergie lorsqu’il est refroidi à une certaine température. En d’autres termes, le supraconducteur permet une meil-leure sauvegarde des batteries de l’appareil tout en préservant son bon fonctionnement électrique.

En outre qu’est-ce que le spin-tronque ? Spin se traduit en français par rota-tion. Tronique est tiré du terme élec-tron, particule élémentaire de signe

Ordinateur du futur : A la vitesse de l’éclair


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négatif et qui constitue une partie de l’atome avec les neutrons et les pro-tons. Vous voici revenu en classe de 5è, mais lorsque vous comprendrez que l’avenir de l’informatique passe par la conjugaison des supraconduc-teurs et de la spintronique alors vous serez projetés quelques dizaines de décennies dans le futur.

Sans l’ajout des supraconducteurs, le spin d’un électron produit une cha-leur excessive qui réduit les capacités d’autonomie des machines. Or, si vous ajoutez ce supraconducteur, vous pal-liez à ce soucis de perte d’énergie, et ce, en maintenant, le mouvement an-gulaire du spin.

Un dernier obstacle pourrait, tou-tefois, contrarier, les travaux des équipes de recherches. Les supracon-ducteurs tels que le fer ou le cobalt sont, aujourd’hui, incompatibles avec un système spintronique. Mais rien n’est impossible, dans le monde de la science, puisque les chercheurs de l’Université britannique ont trouvé la parade en ajoutant « une couche magnétique intermédiaire en hol-mium » qui permet de maintenir la supraconductivité. Une petite astuce qui constitue un pas important dans l’union entre les supraconducteurs et le spintronique.

ALORS? LE E-MAGAZINE DES COMMUNAUTÉS JUIVES18

MODE

Assistant chez Galliano, comparé à Jean Paul Gaultier, Jérôme Dreyfuss s’est imposé depuis 1998 comme le nouveau créateur en vogue dans le monde exigeant de la mode. Portrait d’un talent aux multiples facettes.

« L’enfant chéri de la mode » a vu le jour à Nancy, il y a près de 40 ans maintenant en 1974. Le virus du chif-fon et de la couture l’a atteint dès son plus jeune âge. Sa carrière débute comme assistant chez le controversé John Galliano. Son talent saute aux yeux et il est nommé dans la foulée consultant chez Elite. Ses passages dans les hautes sphères de ces deux références du monde de la mode lui ont ouvert l’appétit. Son désir le plus fou est de créer, d’être au contact des femmes et de les parer des plus beaux habits.

Jérôme se jette à l’eau et lance sa pre-mière collection. Le succès est là. La

critique l’encense et tombe sous le charme et l’affublent déjà d’un sur-nom « le nouveau Gaultier ». L’ascen-sion est fulgurante, le Lorrain reçoit le prix du « Futur Grand Créateur » qui lui permet d’obtenir la bourse de l’Andam accordée par le ministère français de la Culture aux jeunes ta-lents prometteurs. En à peine 6 mois, ses œuvres vestimentaires s’affichent sur tous les podiums de France et de Navarre. L’une de ses pièces reçoit l’honneur suprême d’être exposée au Musée de la Mode à Paris.

La fusée est lancée et elle poursuit son envol vers la galaxie des géants de la haute couture. Ses modèles ve-loutés à la Jessica Rabbit revisité à la sauce Dreyfuss continue d’enchanter et de satisfaire la vue des curieux et les paires d’yeux du métier. Son style unique et exceptionnel le propulse en 1999 créateur de la prestigieuse maison Hervé Léger. Jérôme Dreyfuss

Jérôme Dreyfuss,le petit prince de la mode


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gratifie la collection de costume ins-piré cette fois de Star Wars. Le fou gé-nial obtient à 24 ans le titre d’homme de l’année. Le passionné vit un conte de fée.

La profession loue le travail d’orfèvre du créateur. Toutes les femmes du monde rêverait de se glisser dans ses squaws en fourrure ou ces tenus gé-nialement déjantées. Jérôme Dreyfuss n’est pas un homme de son temps, il vit dans une autre galaxie, décalé de la réalité. Son style farfelu en fait l’un des plus grands créateurs de mode de son époque.

Après avoir conquis l’Hexagone, Dreyfuss part à la conquête de l’Amé-rique. A son palmarès, Michael Jack-son, Britney Spears et d’autres, exige-ront d’être habillé par le Frenchy. Son escapade américaine l’aurait, selon lui, convaincu, de quitter le monde du prêt-à-porter pour lance sa propre marque.

Jérôme se spécialise alors dans l’ac-cessoire. Il crée sa ligne « Jérôme Dreyfuss Accessoires ». Ses doigts de fées le propulsent vers sa place natu-relle, à savoir, tout en haut. Le créa-teur monte sur la première marche du

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podium du salon « Sommet du luxe et de la création ». Sa notoriété trans-continental le fait apparaitre dans le livre des célébrités, le « Who’s Who ». Dreyfuss transforme les accessoires en œuvre d’art et gravure de mode.

Touche à tout, autodidacte, Jérôme Dreyfuss est aussi un homme inquiet de son environnement. Ainsi, en 2006, il lance « Agricouture ». Il assure que toutes ses créations respectent les canons de la nature. Il est le pre-

mier créateur de mode « bio ». L’idée s’exporte sur les devantures des bou-tiques Neiman Marcus à New York, Harvey Nichols à Londres ou le Bon Marché à Paris.

Jérôme Dreyfuss est copié de par le monde. Mais son talent, lui, ne sera jamais égalé.


DÉCOUVERTE

Eclipsé par l’imposante architecture du Taj Mahal, le tombeau d’Humayn est pourtant le premier bijou archi-tectural de type moghol.

L’Inde rime souvent avec Taj Mahal. Le grand mausolée de marbre blanc date du XVIIe siècle et se situe dans la ville d’Agra dans le Nord du pays. Il reste

l’étape touristique incontournable pour tous les amateurs de ce pays aux mille facettes. Or, à 200km de là, niché au cœur de la grande mégalo-pole de New Dehli, les touristes pour-ront admirer le tombeau d’Humayun. Un siècle sépare les deux plus édifices religieux hindous.

La tombe de Humayun, le deu-xième empereur moghol de l’Inde, fut construite par son épouse Biga Begum (Hajji Begum), en 1569-1570, quatorze ans après sa mort, pour un coût de 1,5 million de roupies. Son architecte était Mirak Mirza Ghiyath. Elle fut ensuite utilisée pour enter-rer différents membres de la famille au pouvoir, et contient quelque 150 tombes, ce qui lui valut, à juste titre, son appellation de nécropole de la dynastie moghole.

Vous pénétrerez au centre d’un vaste jardin de style chaar baar (quatre élé-ments) tous reliés à des plans d’eaux par des canaux. Au sud, vous trou-

Le Tombeau d’Humayun, trésor caché de l’Inde


Le Tombeau d’Humayun, trésor caché de l’Inde

verez l’entrée principale, un pavillon et un édifice balnéaire se situent au Nord de l’édifice. Une double coupole de marbre bariolée et d’une hauteur de 42,50 mètres enjolive le tombeau. On aperçoit au milieu une série d’al-côves avec son cœur des dédales de couloirs enchevêtrée, ainsi que des galeries et autres corridors. Le rouge, le blanc, et le noir offre un caractère majestueux à ce trésor de l’Histoire indienne.

Il faut savoir que la tombe de Hu-mayun présente une importance

considérable dans l’évolution de l’architecture moghole. C’est la pre-mière d’une longue série de tombes dynastiques notamment parce qu’elle a introduit la tombe en jardin en Asie. Humayun était un grand voyageur. Il s’est rendu en visite dans le monde islamique, notamment en Perse et en Asie centrale. Un séjour fructueux puisqu’il revint avec des idées mis à profit pour la construction de sa propre tombe. Des travaux dirigées par sa veuve. La tombe a toujours fait l’objet d’un profond respect de la part des indiens au point de demeu-

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rer encore aujourd’hui dans son état d’origine. Les récents ravalements n’ont fait que préserver son caractère unique. Le tombeau est inscrit de-puis 1993 au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Et si vous vous trouvez dans les dé-dales des jardins du tombeau, ne manquez pas de visiter l’excitante ville de New Dehli. Couleurs, éclats, bruits, odeurs, New Dehli est en effer-vescence 24h/24.

Histoire antique se mêle à la moder-nité des architectures des nouveaux

immeubles bâtis ces dernières an-nées. Ancien et nouveau quartier s’entremêlent dans les nombreuses ruelles qui façonnent le paysage de cette ville qui ne ressemble à aucune autre dans le monde. Vous voyage-rez sur les larges artères à bord d’un auto-rickshaw, véhicule traditionnel indien. Un conseil, négociez avant de monter. La ville regorge de secrets et de trésors qui réveillera votre âme de globe-trotter.

Iris Davinsky


CINEMA


Si 2013 a offert son lot de superpro-ductions et d’autres thrillers cap-tivants, 2014 devrait marquer un nouveau record dans les revenus générés par le cinéma. A l’affiche, les quatre productions estampillés Mar-vel, ‘Hunger Games’ mais aussi le tout nouvel opus de Spiderman. 2014 sera à coup sur l’année du Cinéma.

‘Guardians of the Galaxy’ La première partie de ‘Guardians of the Galaxy’ – Superhéros, combats, extraterrestres, tous les ingrédients réunis pour faire de ce prochain film de Marvel un nouveau carton au box-office. Chris Patt et Vin Die-sel emmène, un groupe d’anciens prisonniers extraterrestres aidé par un pilote américain. Ensemble, ils ont pour mission de sauver l’univers contre la bande maléfique de Thanos (c’est le gars violet qui apparait à la fin de ‘The Avengers’). On salive déjà de voir Benecio Del Toro campé le rôlé de The Collector. Sortie prévue pour le 13 août 2014.

‘Captain America: Le Soldat de l’Hiver’ Là aussi Marvel met les petits plats dans les gras pour livrer la suite de Captain America. La sublissime Scar-lett Johansson est rejoint par Chris Evans. Le couple doit livrer bataille à une nuée d’ennemis déjà auteur




d’une attaque sur l’un des membres du S.H.I.E.L.D. Derrière ces offensives se cachent le mystérieux Soldat de l’Hiver. Sortie prévue le 26 mars 2014.

‘Divergent’Shailene Woodley alias Tris joue pense que le monde est divisé en cinq clans. Elle, pourtant n’appartient à aucun d’entre eux, et elle est considérée comme Divergente. Son statut margi-nale l’a rend dangereuse aux yeux des autorités et Tris se retrouve traquée par le gouvernement. Elle parvient à dissimuler son secret pour au final intégrer le clan des Audacieux. Sortie prévue le 9 avril 2014.

‘Transformers: l’âge de l’extinction’ Mark Wahlberg remplace Shia LaBeouf pour ce troisième volet des Transformers. Michael Bay tente de renouveler le genre en y intégrant Nicola Peltz, Jack Reynor et Kelsey Grammar. Peu d’infos ont filtré sur le scénario. On attend d’en savoir plus lors de sa sortie prévue le 16 juillet 2014.

‘The Amazing Spider-Man 2’ L’Homme araignée revient pour de nouvelles aventures. Spiderman est cette fois au déjanté Electro interpré-té par Jamie Foxx. Andrew Garfield devra se défaire de ses nombreux ad-


versaires et franchir tous les obstacles pour vaincre ses ennemis. Sortie pré-vue le 30 avril 2014.

‘The Maze Runner’ Inspiré du Roman du même nom, Thomas, 16 ans, se réveille dans un as-censeur. Le jeune adolescent a, alors, perdu, tous ses reperès. Il ne sait plus d’où il vient et se souvient à peine de son prénom. L’ascenseur s’ouvre et une horde d’enfants est là pour l’ac-cueillir dans une mystérieuse clairière. Sortie prévue le 15 octobre 2014.

‘Interstellar’ Le réalisateur Christopher Nolan plonge le spectateur dans un monde parallèle. Son objectif est de repous-

ser les limites de nos connaissances scientifiques actuelles. Sortie prévue le 5 novembre 2014.

‘X-Men: Days of Future Past’ Nouveau chapitre de célèbre série de bande-dessiné. L’Histoire raconte la lutte entre humains et mutants. Sor-tie prévue le 21 mai 2014.

‘Maléfique’ Angelina Jolie en guest star dans cette superproduction 3D réalisé par Robert Stromberg. Le réalisateur met en lumière la sorcière du conte de « La Belle au Bois Dormant. Sortie prévue le 28 mai 2014.

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VOYAGE

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis a renforcé ses contrôles aux frontières. Les murs du centre pénitencier de Fort Knox se sont étendus jusqu’aux limites du gigantesque territoire américain. Au-jourd’hui, si un étranger souhaite se rendre au pays de l’Oncle Sam, il lui faudra s’armer de patience et d’une bonne dose de volonté. Pour les candidats à l’immigration, le chemin s’apparente à un véritable parcours du combattant. Plongez dans les méandres de l’administration améri-caine, au travers de ce petit guide ex-plicatif des nombreux visas accordés par les autorités US.

Pour réaliser un investissement fi-nancier, demandez le VISA E :LE VISA E1Le précieux sésame vous servira à mon-ter une affaire commerciale (achat/vente de produits, services, tourisme, transport, assurance…). Il faudra obli-gatoirement que votre affaire réalise

plus de 50% de son activité commer-ciale se dispache entre les Etats-Unis et votre pays d’origine qui doit être signataire d’un traité de navigation avec les USA. La France est concernée par cette mesure.

Le visa E-2Le visa E2 vous autorisera à créer et investir un montant substantiel dans une entreprise américaine. Il vous faudra prouver que vous détenez au moins 50% des parts de l’entreprise ou que vous disposiez d’un poste de direction au sein de cette activité. Le visa s’étend entre 2 et 5 ans. Il est aussi renouvelable indéfiniment selon les conformités de l’entreprise avec les régles fiscales des Etats-Unis

Le maelström des visas touristiques et des visites d’affairesLes visas de travail temporaire: un casse-tête chinoisPour tenter de s’y retrouver dans les différents visas accordés aux touristes

Visa pour les Etats-Unis : le rêve a un prix


Visa pour les Etats-Unis : le rêve a un prix

ou aux hommes, d’affaires, il vous faudra des études de stratégie mili-taire. Plus sérieusement, les noms des laissé-passé accordés aux visiteurs saisonniers ressemblent à la bataille navale. Il y a le H-1A, H-1B, H-2A, H-2B, H-3, H-4, L, L-2 et Q. Ainsi, les visas H-1B sont les visas de travail les plus prisés. Un quota est, en outre, im-posé par la division de l’immigration américaine. (pas plus de 65 000 par an pour les détenteurs d’un Master et 20 000 supplémentaires pour certaines exceptions).

Les visas H-1BVous êtes détenteur d’un diplôme de niveau universitaire, c’est le visa

que vous devez demander ; le H-1B2 concerne les personnes spécialisées dans le domaine de la recherche et de la production ; les mannequins qui disposent de qualités et talents remar-quables auront droit au visa H-1B3.

Pour espérer obtenir tous ces pré-cieux sésames, il vous faut prouver vos compétences et vos dons dans les do-maines de l’architecture, l’ingénierie, les mathématiques, les sciences ou la médecine ou être titulaire d’un « College or advanced Degree » (di-plôme d’études supérieures).

Conseil : Sans diplôme ? ne perdez pas espoir ! Les services d’immigra-


tion américains prennent en compte une expérience professionnelle de 3 années ou plus dans un domaine par-ticulier ce qui équivalent à 1 année d’étude. Le visa vaut pour 3 ans, renouvelable une fois ; il peut ensuite déboucher sur l’obtention d’une carte verte.

Le visa LIl concerne les managers ou membres de l’exécutif d’une société multina-tionale implantée à la fois aux Etats-Unis et à l’étranger. Vous l’obtiendrez en occupant un poste de direction, de cadre, ou si vous disposez de connaissances particulières dans une branche, une filiale, ou l’entreprise mère d’une entreprise implantée aux Etats-Unis. Il sera valable entre 5 et 7 ans, selon votre poste.Le visa O-1Réservé pour les individus ayant des capacités extraordinaires en sciences, éducation, monde des affaires ou en sport, pour les artistes de cinéma, vous obtiendrez le visa O-1B. Si vous avez obtenu un prix international tel qu’un Cesar, ou un Prix Nobel, ressor-tez le pour prouver votre bonne foi et obtenir le visa. Valable 3 ans.

Classification TN pour les CanadiensLes ressortissants canadiens bénéfi-cient d’une classification spécifique. Un employé du pays voisin a le droit de venir travailler aux États Unis pour un employeur américain sous classi-

fication TN pour une période de trois ans dans certaines professions com-prenant: expert-comptable, avocats, ingénieurs, infirmière, architectes, professeurs à l’université, assistant dans la recherche dans une univer-sité, hôtel manager, bibliothécaire, analyste des systèmes et consultants dans la gestion.

La demande pour la classification TN se fait à la frontière (border crossing), à l’aéroport (Montréal ou Quebec) avant le voyage aux Etats-Unis ou avec les services Immigration (USCIS).Rappelons que les Français qui sou-haitent visiter la Floride pour une du-rée inférieure à 90 jours (3 mois) n’ont pas besoin de visa, selon le V.W.P.P (Programme d’Exemption de Visa). Les visas suivants, dits « touristiques et d’affaires », sont donc délivrés après avoir prouvé que le temps accordé par le V.W.P.P n’est pas suffisant.

Le visa B-1Vous êtes un homme d’affaires ? Ce visa est fait pour vous. Il sera valable 3 mois. Pour l’obtenir, prouvez vos « liens forts » avec votre pays d’origine (attention: les visas sont refusés si les preuves ne sont pas assez convain-cantes). Cette preuve de fidélité natio-nale est censé attester de votre refus de vous installer définitivement sur le sol américain. Vous serez uniquement autorisé à signer des contrats, rencon-trer des clients potentiels, participer à

VOYAGE


des séminaires… mais en aucun cas accepter des offres de travail.

Le visa B-2Le visa B-2 concerne les visites tou-ristiques ou médicales. Motif de la visite ; tourisme, rencontre avec des membres de votre famille, des amis. Valable 6 mois renouvelables une fois avant l’expiration du premier visa.

Les visas étudiants et de stagesLe visa F-1Vous avez toujours rêvé d’étudier dans une université américaine. Votre songe passe par l’obtention du visa F-1. Avant de réaliser votre fantasme, vous devez posséder une surface

financière suffisante pour payer vos études. Vous devrez aussi clairement stipulé que vous retournerez vers votre pays d’origine une fois votre scolarité terminée. Vous recevez alors un I-20 (Certificate of eligibility), ce document qui atteste que vous avez le droit d’étudier aux Etats-Unis. La durée totale des études, aussi long-temps que vous êtes considéré un étudiant à temps plein, plus 60 jours après la fin du visa, afin d’organiser votre départ ou préparer votre trans-fert dans une autre école.

Le visa J-1Le visa J-1 s’adresse aux stagiaires ac-cueillis en « sponsorship ». Il existe 2

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sortes de visas J-1, le J-1 « Trainee » et le J-1 « Intern ». Le visa J-1 « Intern » est accordé aux jeunes diplômés ou étudiants de moins d’un an, et le J-1 « Trainee » aux jeunes profession-nels ayant un diplôme de l’enseigne-ment supérieur et un an d’expérience hors des Etats-Unis ou 5 ans sans di-plôme de l’enseignement supérieur. Il vous faudra choisir un stage qui cor-respond à votre domaine d’études ou de compétences professionnelles. Valable 12 mois pour l’Intern, 18 mois pour le Trainee.

Journalistes logés à la même en-seigneVisa IPour les représentants d’un mé-dia d’information étranger, les re-

présentants d’un office de tourisme étranger ou l’équipe de tournage de journalistes professionnels qui sou-haite travailler sur un événement de l’actualité ou sur un documentaire à but non-commercial.

Cet article est présenté par Glenn Cooper, avocat/associé francophone d’immigra-tion et des affaires avec Gray Robinson, un cabinet qui propose tous les services juri-diques dans 11 bureaux en Floride y com-pris Miami, Fort Lauderdale, Boca Raton, Naples, Orlando, Tampa, Jacksonville…

Le French District vous informe que toutes les informations contenues dans cet article sont données à titre indicatif et ne sau-raient constituer des conseils juridiques. Ces informations sont également suscep-tibles de modifications et le French District vous invite à consulter un avocat d’immi-gration pour les valider.

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PORTRAIT

Luxe, classe, standing, tels sont les maitres du pionnier de la mocassin à la française, Jean Marie Weston. Récit d’une success-story.

Confectionner une chaussure relève du travail d’orfèvre. Il faut compter 150 étapes pour réaliser l’une des plus belles de chaussures du monde. Au fil des ans et des décennies, la maison Weston originaire de Limoges, s’est taillé une solide réputation dans le monde du luxe et de l’élégance. Quoi de plus normal au pays de la Porce-laine. La fragilité de la matière et les contours soyeux de la chaussure ont conquis les gens les plus fortunées de la planète. Plus de 150 étapes sont nécessaires pour réaliser des souliers de la maison J.M. Weston.

Un confort défiant toute concurrence.Dans la maison Weston, tout se fait sur mesure pour le plus grand plaisir des fidèles clients. Pour votre plus grand confort et au détail près, la maison vieille de 1891 réalise alors la chaus-

sure de votre rêve.

La confection de vos précieux souliers repose sur un atout majeur celui de posséder deux tanneries, l’une pour les cuirs des semelles et l’autre pour les tiges. Les usines sont donc basées à Limoges au cœur du Limousin.

Le succès de la marque Weston repose depuis plus d’un siècle sur quatre ou cinq modèles qui font figure d’éten-dard, à savoir, les derbys ville, demi-ville, chasse et golf, les mocassins 180. Weston a réussi le tour de force de savoir adapter tous ces modèles avec leur époque. Exemple : le modèle Graphic dont le design a été confié au styliste Michel Perry en 2001 dont on pourrait l’aérodynamique à une For-mule 1.

J.M Weston est la preuve que le sa-voir-faire à la française demeure une valeur sure.

Philippe Azria

Jean-Marie Weston : La classe tout simplement.


Jean-Marie Weston : La classe tout simplement.


TENDANCES

Les tendances horlogères 2014

FESTINA : La classe à petit prix.180 Euros. C’est ce qui vous faudra dé-bourser pour acquérir cette montre. Avouez qu’à ce prix, vous vous lais-serez facilement tenter par son allure oscillant entre classique et luxe. Son

caractère sport sied à l’homme que vous êtes. Son étanchéité de plus de 100 mètres en fait l’un des bijoux les plus prisés de cette nouvelle collec-tion 2014.


Les tendances horlogères 2014

FRANCK MULLER : Poignet d’amourLuxe, classe, clinquant, le nouveau bi-jou de la Collection « Sunrise » présen-té par la maison Franck Muller laissent rêveur tous les amateurs de montre. Vous succomberez aux charmes de ses formes galbées. 165 diamants en-tourent la Reine Soleil dessinée sur le cadran, sertie, elle, de 144 joyaux. Sa couleur nacre velouté lui confère un caractère inégalé.

BREVA : Tonnerre MécaniqueLa Maison Breva a, pour, cette année, 2014, réalisé, une merveille de tech-nologie. Cette nouvelle Génie 02 Terre atteint des sommets de précision. Et pour cause, la montre sert à mesurer l’altitude en fonction de la pression de l’air. Vous prendrez plaisir à auscul-ter le ventre de la bête avec ses deux

cadrans dont l’un d’eux est doté d’un altimètre. Sa texture en titane rajoute à caractère moderne et luxueux. Breva est comme le vent chaud du sud qui souffle sur le Lac de Côme en Italie.

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CHANEL : Etoile des neigesSobre, discrète, et authentique. Cha-nel est certes l’une des plus grandes maisons de haute-couture du monde, eh bien, en scrutant ce modèle, on se dit que la marque française sait, aus-si, fabriquer les plus belles montres. Chic, charmante, sa peau blanche et laiteuse sur ses chiffres aux yeux bleu-tés en fait l’une des montres les plus séduisantes de cette année 2014. Tendances 2014: Retour aux fonda-mentaux, les grandes maisons re-viennent à des modèles classiques et n’hésiteront pas cette année à nous

proposer des rééditions. Elles laissent ainsi la place de l’innovation aux pe-tits créateurs futuristes.

Défi 2014 : Réduire les écarts de prix entre les différents modèles. Une démocratisation souhaitée pour ra-mener la clientèle des plus célèbres montres des maisons suisses deve-nues aujourd’hui trop couteuses. L’objectif est aussi de trouver une pa-rade à la contrefaçon chinoise. Le défi de cette année sera de mêler créati-vité, ingéniosité tout en préservant le standing toujours prisée.

Karl Minsik


SANTÉ

Le café est l’une des boissons les plus consommés dans le monde. Au-delà du petit remontant servant à nous réveiller le matin et à commencer la journée du bon pied, la caféine se trouve aujourd’hui dans de nombreux autres breuvages de notre quotidien. Etat des lieux.

Le café s’est imposé comme le produit dopant de l’employé. Selon la diététi-cienne et nutritionniste Florence Ros-si Pacini, la boisson agit comme « un stimulant du système nerveux et du système cardio-vasculaire ». En consé-quence, le café stimule les muscles et permet de rester en éveil tout au long de la journée.

Hors, certaines personnes en abusent et en consomment sans le savoir en ingurgitant d’autres aliments comme le thé, le chocolat, le cola et toutes les boissons énergisantes de type Red Bull qui contient près de 180 mg de caféine par canette.

Aux Etats-Unis, un homme de 40 ans est mort d’une surdose de chewing-gum énergétique. Suite à ce décès, la Food and Drug Administration a décidé d’alerter le public sur les dan-gers que comporte une trop grande consommation de café.

En outre, le mélange café-sucre est « détonnant et peut entrainer déshy-dratation et accélération du rythme cardiaque » affirme la diététicienne.D’autres symptômes apparaissent, par ailleurs, comme ennuis gas-triques, stress, anxiété, ou tachycar-die. Ainsi, selon Florence Rossi Pacini, les autorités se doivent « d’alerter la population sur les dangers de ce qui constitue pour beaucoup une drogue quotidienne. » Une drogue perni-cieuse qui à doses élevées peut donc entrainer la mort.

«Prends un petit café, ça te remontera !» Qui n’a jamais entendu cette phrase à l’occasion d’un coup de fatigue ? De

Un café ? : non merci !!!


Un café ? : non merci !!!



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fait, il s’agit d’»un stimulant du sys-tème nerveux et du système cardio-vasculaire», explique Florence Rossi-Pacini, diététicienne-nutritionniste et membre de l’Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN). La caféine agit contre la sensation de fatigue en provoquant un regain d’énergie. «C’est un petit dopant, qui agit aussi sur les muscles.» À doses modérées, cette substance naturelle possède donc des propriétés plutôt bénéfiques. La «caféine masquée»Le problème, c’est que nous consom-mons de la caféine sans le savoir. Car si elle est présente dans le café et le thé (80 mg environ dans une tasse), elle l’est aussi dans de nombreux autres produits. Les médicaments agissant contre les douleurs ou le rhume (aspi-

rine, paracétamol) peuvent en conte-nir. Ainsi que certains compléments alimentaires.

La caféine se trouve dans des aliments du quotidien comme le chocolat (100 mg dans 250 g), les chewing-gums, les boissons à base de cola (entre 30 et 50 mg dans 33 cl) et les boissons énergisantes. Ce sont ces dernières qui en concentrent le plus : 180 mg par canette. Or, à une certaine dose, cette substance a des effets indési-rables. Attention à la surdoseLa F.D.A (Food and Drug Administra-tion) a fait état du décès d’un homme de 40 ans. Elle l’a attribué à une sur-consommation de chewing-gums énergisants. Un cas extrême, sans doute. Il n’empêche qu’à partir de



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1,2 g par jour l’organisme s’expose à certains dangers. Et si l’on consomme café, cola, boissons énergisantes et chocolat en grande quantité, on peut atteindre ce taux.

En grande quantité ? «Si, depuis jan-vier 2013, les industriels sont tenus d’indiquer la présence de caféine dans leurs produits, ils ne sont pas obligés d’en mentionner la quantité !» dé-plore Florence Rossi-Pacini. Pour elle, le danger réside principalement dans la consommation de boissons éner-gisantes, appréciées par les jeunes, qui les associent souvent à l’alcool. Une combinaison réellement néfaste. «Caféine et alcool ont des effets diu-rétiques. Les consommer ensemble comporte un risque de déshydrata-tion», explique la spécialiste. «Et ces boissons étant très sucrées, elles se consomment avec une facilité décon-certante, d’où le danger !»

Troubles cardiaquesLa caféine a en fait les défauts de ses qualités. À petite dose, elle est sti-mulante et augmente la vigilance et la capacité de concentration. En trop grande quantité, elle peut provo-quer troubles du sommeil, irritations gastriques, augmentation de la pres-sion artérielle, tachycardie ou encore stress et anxiété. «Chez des personnes ayant des facteurs de risque (diabé-tiques, personnes fragiles du coeur), elle peut entraîner des troubles car-

diaques», prévient en outre Florence Rossi-Pacini.

La caféine n’est pas un produit ano-din. Si le décès de cet Américain reste un cas exceptionnel, il doit alerter sur les risques de cette «drogue» large-ment consommée dans le monde. Et il montre que nous ne sommes pas tous égaux devant ses effets.

Isabelle Cohen.


A la ruée vers…l’Antarctique ?

La planète bleue recèle de trésors insoupçonnés. Aux quatre coins de la Terre et depuis la Nuit des Temps, les hommes se sont lancés à la re-cherche des métaux les plus précieux et des pierres les plus rares. Cette fois, l’homme a repoussé ses limites pour se rendre jusqu’aux confins de son gi-gantesque espace vital : l’Antarctique. Il a défié la violence du relief et du cli-mat polaire pour découvrir une pierre unique : la kimberlite.

Si le diamant avait une mère ce serait le Blue Ground plus connue sous le nom de kimberlite. Cette roche ba-saltique constitue en réalité l’écorce protectrice des milliers de carats de diamants déversés lors des multiples éruptions volcaniques traditionnels dans cette région hostile.

L’apparition naturelle de cette pierre est obtenue lorsque la lave monte vers la surface de la Terre, au travers

SCIENCE


A la ruée vers…l’Antarctique ?

des pipes volcaniques, la tempéra-ture avoisine alors les 1.000 à 1.200 C. Or, au contact de l’air, l’oxygène fait accroitre la température de plus de 8.000 C. A ce niveau de chaleur tor-ride, les cristaux de diamant non pro-tégés se subliment.

Un phénomène géologique qui confirme que la seule et unique source terrestre de diamants naturels est liée à cette roche de couleur bleuté à gris tacheté de noir virant au jaune ocre quand elle est oxydée. Dans cer-tains cas on parle de « green ground » lorsque celle-ci est fossilisée.De plus, la kimberlite représente une source formidable d’information sur l’intimité de notre planète. Le géo-logue G.C Kennedy affirmait, à ce pro-pos, en 1968 « que ces pipes diaman-tifères nous sert comme une fenêtre dans les entrailles de la terre ».

La roche bleue est issue du magma si-tué à plus de 100 km de profondeur à l’intérieur de la Terre. Elle contient du fer, du titane, du magnésium, de l’alu-mine, du souffre et du phosphore.

Ces origines remontent selon leur lo-calisation à de 2.300 à 1.100 millions d’années. Au-delà de sa présence au Pôle Sud, on retrouve la kimberlite au Venezuela, Brésil en Angola, en Nami-bie, et en Afrique du Sud. Elles doivent d’ailleurs leur nom à la ville sud-afri-

caine de Kimberley. C’est à cet endroit précis qu’en 1871, elle a été observé et découverte pour la première fois.

Riche, rare et majestueuse, la kimber-lite devrait attiser la convoitise des grands chasseurs de diamants. Or, se-lon un étude, seulement un gisement sur dix présenterait un intérêt com-mercial. En outre, un traité internatio-nal interdit toute exploitation minière au Pôle Sud. Il date de 1991 et a été par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis et la Chine. L’accord court sur 50 ans ce qui repousse une éven-tuelle exploitation à l’an 2041. D’ici là, les scientifiques pourront poursuivre leurs recherches sur l’un des trésors les plus secrets et protégées de notre magnifique Terre.

Yossi Meguideche


Fatigue, dépression saisonnière, troubles du sommeil… Le manque de lumière n’est pas sans effet sur notre organisme. A cette époque de l’année où les nuits sont courtes, la luminothérapie peut avoir un effet salvateur. Que valent vraiment ces centres vendeurs de lumière ? La luminothérapie est un traitement thérapeutique désormais connu per-mettant de lutter contre la dépression hivernale tout en reboostant notre moral. Les bains de lumière réguliers ont un rôle curatif contre les troubles de l’humeur et du sommeil.

Cet engouement pour la luminothé-rapie a vu naître de nombreux centres de soins spécialisés à travers la France. Mais en quoi consiste les séances de luminothérapie ? Quels sont les résul-tats escomptés ?

Centres de luminothérapie : la lumière au service de la santéLa lumière naturelle est la grande ab-sente de la saison hivernale. Or, elle contribue activement à notre bien-être : chaque année, en France, 5%

de la population est touchée par la dépression saisonnière.

Que fait-on dans un centre de lumi-nothérapie ?Se lancer dans une cure de luminothé-rapie, c’est bien joli, mais comment ça marche ? Eh bien tout d’abord, avant de vous exposer à la lumière, le théra-peute doit vous poser quelques ques-tions sur vos antécédents médicaux, et notamment pour savoir si vous avez des problèmes oculaires.

Une séance de luminothérapie dans un centre consiste à se placer dans une cabine et de s’asseoir à une dis-tance de 30 à 70 cm d’une source lumineuse puissante pendant 30 minutes à 1h. Vous laissez ainsi votre corps absorber la lumière tout en vous occupant avec de la lecture, par exemple.

La lumière diffusée est très proche de la lumière naturelle du soleil mais sans les inconvénients.Toutefois, notez que la distance entre le patient et la source de lumière ainsi que le temps d’exposition varie en

La Luminothérapie

BIEN-ÊTRE


La Luminothérapie


fonction de l’intensité de la lumière mais aussi selon la puissance de l’ap-pareil de luminothérapie mis à dispo-sition.

La séance doit s’effectuer de préfé-rence le matin, à la même heure si possible. En effet, l’exposition à cer-taines lampes de luminothérapie le soir pourrait troubler votre sommeil. Ainsi, pendant 30 minutes en moyenne par séance et sur une durée de 15 jours environ (soit entre 4 et 5 séances par semaine), vous serez ex-posé à une intensité lumineuse com-prise entre 2 500 lux et 10 000 lux (le soleil émet une intensité lumineuse de 50 000 à 100 000 lux).

La luminothérapie est sans danger pour la santé des personnes non

sensibles à la lumière, les ultravio-lets étant filtrés par les lampes. Ainsi, les effets secondaires sont rares. En revanche, les lampes halogènes sont interdites dans le cadre d’une séance de luminothérapie.*

Luminothérapie, les consignes à respecter :Les yeux doivent être bien ouverts durant la séance de luminothérapie, mais nul besoin de regarder directe-ment la source de lumière.• pour un résultat optimal, il est né-cessaire de retirer ses lunettes ou ses lentilles de contact afin que la lumière soit bien absorbée,• parallèlement à la cure de lumino-thérapie, il faut éviter d’avaler des compléments en vitamines D qui pourraient entraîner un risque d’in-toxication.

BIEN-ÊTRE


Séances de luminothérapie : que disent les spécialistes ?La lumière exercée lors de la cure de luminothérapie procure un effet antidépresseur certain, en stimulant la sérotonine, l’hormone qui nous donne du tonus.

Toutefois, pour un résultat très concluant, des règles sont à res-

pecter. Une cure de luminothérapie nécessite de la discipline, c’est pour-quoi les séances doivent être prises régulièrement. Une interruption trop longue de plusieurs semaines pour-rait anéantir vos efforts.

Sandra Minet

PROFESSIONNELS SELECTIONNÉS PAR LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE

DES COMMUNAUTÉS JUIVES

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Design

Ficj emag février 2014