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Revue de Presse Marta THONGSAVARN Page 1 AMBUSH http://www.ambush.fr/%C2%AB-nkm-%C2%BB-nathalie-kosciusko-morizet-bientot-teleconseillere.html 31 mai, 2010 > « NKM » (Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET) bientôt téléconseillère !!! Nathalie-KOSCIUSKO-MORIZET Ministre ou Secrétaire d’Etat, c’est un vrai travail mais souvent… en CDD, tandis que téléconseiller, qu’on se le dise, c’est souvent un CDI. C’est cette réflexion qu’a dû se faire, le 18 mai la jeune et brillante Secrétaire d’Etat Chargée de l’Ecologie qui s’est emparée d’un casque lors de sa visite au Mans, sur le site de b2s, le prestataire de centre d’appels retenu depuis plus d’un an par France Télé Numérique pour faciliter le passage du grand public à la télévision numérique. Questions difficiles, clients demandeurs d’informations très précises, requêtes complexes de la base de connaissance, pendant le quart d’heure où elle a testé son futur nouveau métier, NKM a tout géré, et plutôt bien! Maxime DIDIER, le Président de b2s, s’incline devant le talent : il tient sa future nouvelle recrue. Marta THONGSAVARN Responsable du Marketing de France Télé Numérique peut avoir le sourire : le service client de tousaunumerique.fr est en de bonnes mains.

« NKM » (Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET) bientôt ... · « NKM » (Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET) bientôt téléconseillère !!! ... donné le coup d'envoi, le 17 novembre, de son plan

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AMBUSH

http://www.ambush.fr/%C2%AB-nkm-%C2%BB-nathalie-kosciusko-morizet-bientot-teleconseillere.html 31 mai, 2010 >

« NKM » (Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET) bientôt téléconseillère !!!

Nathalie-KOSCIUSKO-MORIZET

Ministre ou Secrétaire d’Etat, c’est un vrai travail mais souvent… en CDD, tandis que téléconseiller, qu’on se le dise, c’est souvent un CDI. C’est cette réflexion qu’a dû se faire, le 18 mai la jeune et brillante Secrétaire d’Etat Chargée de l’Ecologie qui s’est emparée d’un casque lors de sa visite au Mans, sur le site de b2s, le prestataire de centre d’appels retenu depuis plus d’un an par France Télé Numérique pour faciliter le passage du grand public à la télévision numérique. Questions difficiles, clients demandeurs d’informations très précises, requêtes complexes de la base de connaissance, pendant le quart d’heure où elle a testé son futur nouveau métier, NKM a tout géré, et plutôt bien! Maxime DIDIER, le Président de b2s, s’incline devant le talent : il tient sa future nouvelle recrue. Marta THONGSAVARN Responsable du Marketing de France Télé Numérique peut avoir le sourire : le service client de tousaunumerique.fr est en de bonnes mains.

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Martha Thongsavarn

Maxime Didier, Jean-François Astier, Pascal Terraube - b2s

Maxime Didier (au centre) - b2s

Nathalie Kosciusko-Morizet et une responsable de plateau b2s

UNE REPONSE POUR “« NKM » (Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET) bientôt téléconseillère !!!”

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http://www.mobileeurope.co.uk/news/news-anaylsis/6048-901

Video makes the radio star

16 February 2004 Posted in News Analysis

French content licensing and management company Wonderphone says it is currently talking to 50 operators about providing mobile video packages.

Spokesperson Marta Thongsavarn said that T-Mobile had stolen a march on the market by launching its TV for mobile service on GPRS, and that Wonderphone had been approached by a multitude of operator looking to implement similar services. "Everything is going very fast," Thongsavarn said, "There is huge demand because video is right in the middle of operators' strategy right now." Former French television executive Philip Plaisance, founder of the company, has secured the rights to a million short video clips, as well as exclusive rights to Vivendi Universal Games' licences Wonderphone says it has signed up SFR for its services, but cannot name other operators as yet. The package includes an architecture to help deliver video clips and games to mobiles, including a multi-format, bandwidth and handset transcoding capability. "The content provider delivers all data, MPEGs and so on to us and we transcode everything and carry out post production to manage the technical requirements," Thongsavarn said. "For example in Sweden an operator wanted eight minute clips but in France the requirement was for two minute clips. Then we also provide all content animation and deal with all the marketing to refresh and improve content. It's like a TV channel on your mobile," she added. Operators can fit the platform within their existing brands, such as Vodafone Live!, Thongsavarn claimed. In the case of SFR, the operator has outsourced all sourcing, licensing and billing for video content to Wonderphone in an exclusive deal. Thongsavarn predicted there would be a rash of announcements in March as operators played catch up on T-Mobile and its GPRS TV for mobile announcement.

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http://www.123people.fr/ext/frm?ti=person%20finder&search_term=marta%20thongsavarn&search_country=FR&st=person%20finder&target_url=http%3A%2F%2Fwww.qualisteam.fr%2Factualites%2Ffev01%2F13-02-2001-1.html&section=weblink&wrt_id=292

Mardi 13 Février 2001

VIVENDI UNIVERSAL PUBLISHING LANCE SIMULTANéMENT DANS 4 PAYS EDUCATION.COM, UN PORTAIL éDUCATIF SOUTENU PAR UN BUDGET

DE 25 M$

Le géant Vivendi Universal Publishing met un pied dans le monde de l'éducation en ligne.

Le groupe média a en effet procédé hier au lancement d'un nouveau portail dédié aux enfants, parents et enseignants, mis en ligne simultanément sur les Toiles française, américaine, allemande et britannique. Le projet, qui a coûté la rondelette

somme de 25 M$ (27 ME), reposera notamment sur les partenariats passés entre les entités du groupe Vivendi positionnées sur la thématique de l'éducation, qu'elles soient Françaises (Nathan, Bordas, Larousse, Retz, Cocktel), Américaines (Knowledge Adventure) ou encore Espagnoles (Anaya). " Nous avons la vocation de créer une communauté protégée, réservée à des Internautes s'étant au préalable inscrits. Education.com fédérera trois portails verticaux, chacun étant consacré à nos communautés cibles : enfants, parents et enseignants. Il existera cependant des passerelles intracommunautaires permettant aux Internautes de consulter les services consacrés aux autres communautés ", explique Marta Thongsavarn, directrice marketing et responsable du développement européen d'Education.com.

Education.com, détenu à parité par Vivendi Universal Publishing (ex-Havas) et par VivendiNet (sa branche dédiée aux activités Internet), offrira aussi bien des services gratuits que payants et s'appuiera sur de nombreux partenariats noués dans les mondes de l'édition et du multimédia. Les enfants pourront ainsi accéder librement à leur communauté (" Moskitown "), où ils pourront trouver jeux, quizz et contenu encyclopédique. En revanche, ils devront souscrire à plusieurs forfaits, dont la durée oscillera entre un mois et un an, pour consulter ADI Internet, un service de soutien scolaire en ligne couvrant les enseignements du primaire et des collèges. Les lycéens devront eux s'acquitter d'un abonnement annuel de 249 F afin d'accéder à Abcbac.com, site consacré à l'épreuve du Bac. Pour les parents, une partie des services (rubriques consacrées à l'actualité de l'éducation, petites annonces, etc.) sera également en consultation libre. Pour accéder à un espace familial privé, il faudra en revanche souscrire à un abonnement annuel de 149 F.

Enfin, les enseignants pourront également consulter librement les contenus de base de leur communauté

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(petites annonces, encyclopédie, actualité du monde de l'éducation, etc.), mais se verront facturer l'accès à une salle des profs virtuelle (149 F par an), ainsi qu'aux ressources pédagogiques et aux fonds des éditeurs scolaires partenaires. Ce bouquet de services communautaires sera complété d'une boutique en ligne, qui proposera à la vente quelques dizaines de références de CD-Rom éducatifs. Ayant vu leur création confiée à deux équipes, basées aux Etats-Unis (20 collaborateurs) et à Vélizy (21 salariés), les différentes déclinaisons nationales d'Education.com ne seront pas dans de simples traductions. Les différentes versions seront spécifiques à chaque pays, avec des contenus adaptés. Courant 2001, une version espagnole du portail devrait également voir le jour.Education.com devrait franchir le cap de la rentabilité en 2002.

Ses dirigeants, qui ne communiquent pas aujourd'hui sur les objectifs de CA du service, estiment cependant que 46 % de ses revenus seront dégagés par la vente directe, le solde se répartissant entre abonnements (44 %) et publicité (10 %).

Source : Digital Business

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http://archives.lesechos.fr/archives/1998/LesEchos/17564-151-ECH.htm Archives Les industriels du multimédia s'infiltrent dans l'école ENQUETE • DOUZE MILLIONS D'ENFANTS CONSOMMATEURS (2) Le plan de développement de l'informatique dans l'enseignement, lancé par Claude Allègre, mobilise fortement les professionnels. Pour l'équipement en ordinateurs, les règles du jeu semblent claires. En revanche, la situation est encore très floue dans le domaine des logiciels. Certains éditeurs de logiciels ont devancé l'appel du ministère, mais leurs initiatives sont souvent tenues à distance. Les opérateurs intéressés par ce marché misent avant tout sur le rôle prescripteur de l'enseignant. Aux Etats-Unis, où l'informatisation de l'école est avancée, des doutes s'expriment sur les vertus pédagogiques du « tout-informatique ».

Les industriels du multimédia s'infiltrent dans l'école Les Echos n° 17564 du 15 Janvier 1998 • page 46

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Depuis l'appel de Lionel Jospin pour « gagner la bataille de l'intelligence », et plus encore depuis que le ministre de l'Education nationale, Claude Allègre, a donné le coup d'envoi, le 17 novembre, de son plan de développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement, toute l'industrie du secteur est sur les dents. Depuis les constructeurs de matériel jusqu'aux éditeurs de logiciels, depuis les géants IBM, Compaq ou Microsoft jusqu'aux multiples PME du multimédia. L'équipement

des quelque 71.800 écoles, collèges et lycées et de leurs 12,5 millions d'élèves constitue certes une belle opportunité, d'autant que l'utilisation de l'informatique dans l'enseignement reste marginale. Un récent rapport du sénateur Gérard recensait en France, en 1996, 10 micro-ordinateurs en moyenne par établissement contre 21 en Allemagne et 31 au Royaume-Uni.

Une analyse pessimiste que balaie Claude Allègre : pour lui, la difficulté ne réside pas tant dans la fourniture de PC ou de Mac que dans l'intégration de ces nouvelles technologies à toute démarche pédagogique ; comme l'a prouvé l'échec toujours cuisant du plan Informatique pour tous, en 1984. « Contrairement aux idées reçues, aucun pays n'a, à ce jour, réussi cette difficile harmonisation entre les exigences de la pédagogie et les possibilités offertes par le multimédia », affirme-t-il, évoquant la dernière tentative, en 1996, de la ville de New York d'installer dans tous ses établissements du matériel performant. « Les branchements ont été faits mais, pédagogiquement, ça ne marche pas, conclut-il, faute d'une réflexion et d'une offre satisfaisante en termes de contenu. »

Un chantier de 15 milliards Retard ou pas, tout reste à faire et les entreprises font, depuis quelques mois, assaut de propositions auprès de l'Education nationale. Un empressement logique tant l'ouverture du « mammouth » aux nouvelles technologies, dont le coût total est évalué à 15 milliards de francs sur trois ans, paraît un chantier important. Des décisions sont encourageantes, telles la mise en place d'un plan d'urgence de formation des enseignants _ préalable jugé indispensable par tous _ ou la négociation d'abonnements à bas prix avec les opérateurs des télécommunications. De plus, le gouvernement joue cette fois à plein la carte de la décentralisation et de la concurrence. Dans chaque établissement, une « personne ressource », enseignant ou documentaliste, sera chargée, dès mars prochain, de la diffusion de ces technologies.

Pour la fourniture de micro-ordinateurs, la règle du jeu semble claire. Les collectivités locales _ la commune pour l'école primaire, le département pour les collèges, la région pour les lycées _ financeront l'équipement des établissements, aidées par l'Etat, qui va créer un fonds de soutien (doté de 1 milliard de francs par an) et encourage la location de matériel. Quant à la production de contenu pédagogique adapté, la démarche est plus complexe. Le ministère va mettre en place un guichet unique pour centraliser les investissements de produits multimédias éducatifs. Il compte aussi encourager les enseignants eux-mêmes à innover dans cette voie en créant des sociétés privées spécialisées, qui seront financées par un capital-risque piloté par l'Anvar.

Chacun peut donc espérer avoir sa part du gâteau. Cependant, au-delà de l'apparition de ce nouveau client, certes important, qu'est l'Education nationale, les industriels voient dans l'ouverture de l'école à leurs techniques, même s'ils ne le disent qu'à mots couverts, une occasion en or pour capter leur clientèle de demain en façonnant son comportement vis-à-vis du multimédia, voire en orientant ses choix futurs. C'est aussi la raison pour laquelle plusieurs opérateurs n'ont pas attendu le feu vert donné par Claude Allègre pour se lancer dans des initiatives _ certes éclatées et marginales _ avec des établissements scolaires. Chez Microsoft France, une équipe spécialisée travaille depuis six ans sur ce marché, et a lancé en 1996 l'opération « Graine de multimédia ». Mené sur trois ans en partenariat avec Hewlett-Packard, qui a équipé gratuitement chaque classe de 8 ordinateurs, ce programme concerne 11 classes de CM1 et CM2 réparties dans toute la France. Chaque classe disposait d'une cinquantaine de CD-ROM, d'une banque de fiches pédagogiques et d'un accès illimité à Internet, permettant aux maîtres d'envoyer les travaux de leur classe sur le site « Graine de multimédia ». Ce programme _ 3 millions d'investissements par an _ « constitue un laboratoire pour étudier les blocages structurels qui freinent l'équipement des

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écoles », explique Alain Falck, directeur de la division entreprises, éducation et recherche de Microsoft France.

Rôle stratégique de l'enseignant Le bilan de la première année d'expérience met en lumière la difficulté des enseignants _ dont beaucoup sont encore réticents _ à maîtriser ce nouvel outil et, surtout, à introduire un réel changement dans les relations maître-élève. « Le maître n'est plus omniscient et doit partager le savoir avec les enfants. » Pourquoi ces efforts, pour le moment à fonds perdus ? « Pour nous, l'école offre une double perspective, poursuit Alain Falck. C'est, d'une part, un marché en tant que tel, comme celui de l'entreprise ; d'autre part, nous pensons qu'il aura un effet d'entraînement sur le développement des nouvelles technologies en France. Notre objectif étant d'imposer le plus largement possible notre plate-forme Windows. » Pour ce faire le groupe de Bill Gates cultive la cible des enseignants avec une efficacité tout américaine, en leur offrant les mêmes rabais que ceux qu'il proposait déjà aux étudiants. Ainsi, la licence très complète Microsoft Office, vendue 4.000 francs dans le public, peut être acquise pour 890 francs par un professeur. Prometteur, lorsqu'on sait que 13 % seulement des 830.000 enseignants sont équipés d'un micro-ordinateur.

Chez Apple aussi, on est mobilisé : « En France, on s'intéresse depuis plus de huit ans à l'éducation », explique Frédéric Morel, du département enseignement et recherche. Le fabricant des Macintosh, qui revendique outre-Atlantique 53 % de ce marché, y a lancé, il y a douze ans, le programme de recherche Acot (Apple Class of Tomorrow), et devrait l'implanter bientôt en France. Le groupe multiplie les tentatives dans l'Hexagone, notamment via un partenariat avec l'enseignement catholique qui veut équiper ses 10.000 établissements. Malgré la déferlante des PC et du logiciel Windows, de Microsoft, Frédéric Morel estime que le Mac conserve des atouts, surtout en primaire en raison de sa simplicité d'utilisation.

Chez les éditeurs de logiciels et notamment de CD-ROM, on commence aussi à se pencher sur la cible scolaire de façon, certes, encore confidentielle. « En France, le créneau éducatif, au sens large, est beaucoup plus dynamique qu'ailleurs », se réjouit un conseiller de Claude Allègre. Il est estimé à plus de 10 % des 905 millions de francs de chiffre d'affaires réalisés en France en 1996 par l'industrie du CD-ROM de loisirs et à environ 15 % de la production (en volume) en 1997. Mais les industriels impliqués dans le système scolaire proprement dit ne sont encore qu'une poignée. Ils viennent souvent du jeu informatique comme CUC Software ou Ubi Soft qui, forts de leur savoir-faire technique en matière d'animation ludique, se sont tournés vers les CD-ROM d'accompagnement scolaire, créneau modeste maisen pleine explosion dans le grand public. Récemment, ils ont commencé à décliner des versions de ces logiciels adaptés à l'utilisation en classe. Et n'hésitent pas à déployer des efforts significatifs autour de ces produits, dont le développement peut prendre de un à deux ans pour les plus sophistiqués et qui doivent s'intégrer le plus possible aux programmes.

Pourquoi s'intéresser à un créneau qui n'est, manifestement, pas près d'être rentable à l'école ? Objectif avoué de ces sociétés : la diffusion de leurs logiciels en milieu scolaire doit aussi servir à développer les ventes en grand public, leur permettant de miser sur un coup double commercial. Conseillers _ car une équipe enseignante participe presque toujours à l'élaboration du contenu pédagogique _, mais aussi utilisateurs et, surtout, prescripteurs, les enseignants sont appelés à jouer un rôle stratégique pour ces sociétés. Elles n'hésitent d'ailleurs pas à distribuer gratuitement leurs produits aux professeurs et aux instituteurs _ qu'ils démarchent quasi individuellement _ mais aussi dans les centres de documentation ou dans les IUFM. « L'utilisation des logiciels d'accompagnement scolaire est l'une des premières causes d'achat d'un micro-ordinateur par les familles françaises, estime Florence Alibert, responsable de cette gamme à l'échelon international chez Ubi Soft. Les parents sont très demandeurs de conseils et l'enseignant peut nous aider à faire connaître nos produits. »

C'est le français Cocktail Vision, aujourd'hui dans le giron de l'américain CUC Software, l'un des grands du logiciel de loisir, qui a créé le segment en 1990 avec ses CD-ROM d'accompagnement scolaire Adibou pour les 4-7 ans et Adi pour les 8-15 ans, déclinés dans les matières principales : français, maths, langues

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ou géographie. Depuis, Adi a vu apparaître des concurrents comme TLC-Edusoft, Atout-Clic d'Hachette, Tim 7 d'Ubi Soft, ou Génération 5 (une PME de Chambéry), tous lancés en 1996. Mais CUC Software revendique encore plus de 50 % de ce créneau, devant Hachette qui, avec déjà de 12 à 15 % de parts de marché, capitalise, lui, sur son expertise des programmes scolaires.

Tout en ciblant avant tout le marché des parents, Adi s'intéresse depuis quatre ans, via une vingtaine de classes pilotes, à l'enseignement. Selon Marta Thongsavarn, qui dirige ce département, « 3.000 écoles utilisent nos logiciels, que nous leur vendons avec 50 % de réduction ». L'intention est la même chez l'outsider Ubi Soft, créé il y a dix ans par les frères Guillemot, et dont 70 % des 345 millions de francs de chiffre d'affaires viennent encore de la production, l'édition et la diffusion de logiciels de jeux. Il a lancé, fin 1996, dans le commerce sa gamme de CD-ROM d'accompagnement scolaire, Tim 7 pour le primaire et le secondaire (conçu avec Hatier) et Rayman Eveil pour les maternelles, du nom d'un personnage d'un de ses jeux. Et il tente de les diffuser depuis six mois dans les écoles.

Internet focalise les espoirs Reste que, au ministère de l'Education nationale, on calme ces ardeurs sans ménagement. « Les initiatives déjà réalisées par des entreprises privées ne nous intéressent pas, lance sans ambages un conseiller en nouvelles technologies de la Rue de Grenelle. Seuls les enseignants ont la compétence nécessaire pour créer un contenu qui puisse réellement s'intégrer aux programmes. » « Nous soumettons nos logiciels à la direction des nouvelles technologies du ministère, qui peut délivrer un agrément. Et c'est vrai qu'elle élimine 99 % des produits nouveaux », reconnaissent les fabricants, dont la plupart se passaient donc jusqu'à présent de ce label, privilégiant les actions locales.

En fait, beaucoup estiment que le support le plus adapté sera, à terme, le service en ligne. Claude Allègre veut rendre largement accessible l'utilisation du réseau des réseaux _ où existent déjà de nombreux sites éducatifs _ avec initiation au Web dès le cours élémentaire et obtention d'un e-mail au niveau bac. Pour Jacques Richard, spécialiste multimédia du rectorat de Versailles, « Internet convient particulièrement bien à la démarche intellectuelle d'un enseignant ». Quelques entreprises, en fait toujours les mêmes, font déjà le même pari, tel Ubi Soft (et son site Tim 7), tel aussi Grolier Interactive, filiale multimédia du groupe Lagardère, qui mise sur l'avenir en milieu scolaire de son récent service en ligne ludo-éducatif ID-Clic. Même si, explique Fabrice Sergent, directeur général de Grolier, « la vocation d'ID-Clic est plutôt parascolaire ». Ce service payant pour enfants et adolescents, auxquels ne peuvent se connecter que les abonnés à Club- Internet (le service d'accès à Internet de Grolier), est animé par l'équipe éditoriale du groupe et par 16 partenaires « largement reconnus dans le milieu enseignant », tels Bayard Presse, « Le Monde » ou, bien sûr, Hachette Livre ; « Tennis Magazine » ou « Première » venant enrichir la partie ludique. Son accès à Internet est dûment filtré pour éliminer les sites indésirables. Testé en 1996 dans les établissements de Saint-Germain-en-Laye, commercialisé auprès du grand public depuis un an, ID-Clic a reçu en novembre le feu vert du ministère pour un test national dans les centres de documentation de 250 établissements. « Nous voulons juste confronter ce pilote à la réalité pédagogique ». A terme, l'objectif, c'est aussi, bien sûr, de décliner, sur un service en ligne, l'édition scolaire traditionnelle d'Hachette.

Autre exemple, Bayard Presse, déjà familiarisé avec les CD-ROM, travaille activement avec France Télécom sur un projet de service en ligne, baptisé « Après l'école ». Car Internet est sans doute le vecteur qui permettra à l'école de s'ouvrir vraiment sur l'extérieur. La diversité de ses potentialités, l'autonomie qu'il laisse à ses utilisateurs peut permettre à chaque enseignant de l'intégrer librement à ses cours. Même si, pour l'apprivoiser, le corps enseignant devra sans doute fournir de sérieux efforts d'adaptation.

ANNE DENIS

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http://sauv.free.fr/archives2/0,5614,2858--223320-0,00.html

Le nouvel eldorado de la Netéconomie

Internet renforce le processus de privatisation et de marchandisation de l'offre éducative

Edition du mercredi 26 septembre 2001

Chez keepschool.com, une start-up française qui propose des aides aux devoirs en ligne et revendique près de 37 000" membres ", on apprend ses leçons comme on fait ses courses : le plan détaillé d'un commentaire composé est à 20euros et la résolution d'un exercice de mathématiques à 10euros. Chez u3k.com, les cours de droit sont en " promos " pour les rattrapages de septembre. Bienvenue dans le supermarché virtuel de l'éducation du troisième millénaire!

Fondée par deux anciens élèves de HEC et présentée comme la " première université en ligne ", U3K se targue de posséder " un standard pédagogique unique " : des professeurs de droit " éminents " présentent en 3 à 6heures des cours qu'ils exposent habituellement en 30 à 60heures en amphithéâtre. " Nous avons reçu plusieurs milliers de visiteurs et avons déjà enregistré plusieurs centaines d'achats (un cours coûte entre 100F et 195F), se félicite Olivier Tournu, l'un des deux fondateurs de la start-up. Pour l'instant, nous ne proposons que des cours en droit, car c'est le marché le plus important en sciences humaines, mais nous prévoyons d'aller sur d'autres marchés. "

L'" e-learning " serait-il devenu le nouvel eldorado de la Net- économie ? Avec un marché estimé par la banque d'affaires Meryll Lynch à 90milliards de dollars pour 2002, l'enseignement en ligne aiguise en tout cas les appétits des industriels. Et pas seulement celui des jeunes pousses. Pour John Chambers, le président de Cisco, l'" e-éducation " est la prochaine " killer application ". Jean-Marie Messier, le patron de Vivendi, n'en est certainement pas moins convaincu. Il a en effet investi quelque 25millions de dollars et a recruté deux équipes d'une trentaine de personnes de part et d'autre de l'Atlantique pour le lancement de son portail education.com à l'échelle de la planète.

" L'énorme marché de l'e-learning est en enjeu majeur pour le groupe, reconnaît Marta Thongsavarn, directrice marketing et développement Europe du portail. Education.com est un projet phare et répond à une stratégie d'internationalisation et d'économie d'échelle, dans la mesure où on pourra décliner cette plate-forme technologique sur différents âges et en l'adaptant aux programmes scolaires des pays. " Une fois l'in vestissement initial consenti, la " captation " d'un nouveau " client " ne représente en effet qu'un coût très faible pour l'entreprise. Ainsi, pour 150francs par an et par matière, les élèves de CE1 à la 3e, le " cœur de cible " d'education.com, peuvent accéder à des services de soutien scolaire, et les terminales se préparer au baccalauréat.

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Pour Daniel Rallet, secrétaire national du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESup), ce type de portail participe à la " marchan disation d'un bien public " dans la mesure où il " vise à ren dre payants des services comme le soutien scolaire qui devraient être gratuits". Mais le syndicaliste estime qu'il ne fonctionnera pas " si les enseignants ne collaborent pas pour l'alimenter ".

Reste que si le numéro deux mondial de l'édition scolaire -qui possède, outre Nathan, Bordas et La rousse- refuse pour l'instant de communiquer les chiffres d'audience de son portail, il s'est fixé 1,8million de visiteurs par mois et 280 000inscrits d'ici à 2002 ! Un enthousiasme tempéré par la prudence de son concurrent Lagardère en matière d'e-learning.

Pour Riccardo Petrella, professeur à l'Université catholique de Louvain et conseiller auprès de la Commission européenne, Vivendi Universal, au même titre qu'AOL Time Warner ou Microsoft, fait partie de " l'Olympe des dieux qui vont dominer le marché mondial de l'éducation dans les prochaines années. Soutenues par les pouvoirs publics nationaux, les entreprises mèneront la danse ". Ainsi, les 10 et 11mai 2001, c'est avec un consortium regroupant quelques mastodontes de la nouvelle économie (Microsoft, Cisco, IBM, Intel) que la Commission européenne organisait le premier sommet européen e-learning.

Rien d'étonnant, dès lors, à ce que Viviane Reding, commissaire en charge de l'éducation et de la culture, y recommande de " créer les conditions pour soutenir un marché commercial capable de développer des contenus d'e-learning ". Et de lancer au parterre d'industriels qui lui faisait face : " Votre rôle et votre responsabilité "éducatives", en partenariat avec les acteurs de l'éducation, deviennent de plus en plus importants, car, à travers les logiciels ou les modules de formation que vous concevez, des modèles d'éducation sont très souvent implicitement définis. Aux outils techniques de l'e-learning sont de plus en plus souvent associés des "approches éducatives" des modèles implicites de ce que l'on entend enseigner ou faire apprendre. "

On comprend mieux la position de la Commission quand on sait que le plan d'action " e-learning : penser l'éducation de demain ", adopté en mars dernier, a pour objectif de permettre à l'Union européenne de devenir " l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ". Pour y parvenir, la Commission a décidé d'investir 160millions d'euros dans l'e-learning d'ici à 2006. " Sous la pression de groupes comme l'ERT table ronde des industriels européens, l'école est en train de changer de rôle, analyse Nico Hirtt, professeur belge et fondateur de l'Appel pour une école démocratique (APED).Sa mission de transmission des savoirs est en train de se transformer en délivrance de "compétences" dans un environnement économique dominé par le changement constant des technologies. " Dès lors, et c'est également l'une des priorités du plan e-learning, le mot d'ordre est de favoriser, grâce à Internet, la " formation tout au long de la vie ". Pour l'auteur de L'Ecole prostituée, l'offensive des entreprises sur l'enseignement, qui sort le 26 septembre en librairie, " le plaidoyer pour l'apprentissage tout au long de la vie répond à une ambition de rentabilité économique : que les travailleurs mettent à jour leurs connaissances en se formant eux-mêmes, à leurs propres frais et sur leur temps de loisirs ". L'école de Jules Ferry avait pour mission d'éduquer des citoyens, celle de Bill Gates aurait donc celle de former des travailleurs en se mettant au passage le plus d'argent de côté. Reste qu'il ne faut pas exagérer le rôle d'Internet dans le processus de privatisation et de marchandisation de l'offre éducative. " Internet n'est que le cheval de Troie d'un mouvement de privatisation en cours ", nuance Nico Hirrt. Les éditeurs scolaires et les écoles de commerce, pour ne citer qu'eux, n'ont pas attendu Internet pour faire de l'éducation leur poule aux œufs d'or. www.europa.eu.int/comm/education/elearning

Stéphane Mandard [email protected]

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http://www.e-marketing.fr/Marketing-Magazine/Article/La-deuxieme-vie-d-Adibou-10417-1.htm

La deuxième vie d'Adibou

Marketing Magazine N°74 - 01/11/2002 - Rita Mazzoli

Héros emblématique du monde virtuel, Adibou s'invite dans la vie réelle des 4-7 ans via un programme de licences et le lancement, dans dix-huit mois, d'une série télé.

À lire aussi

• Adibou s'affiche en télévision dès la fin de l'année

Depuis dix ans, il accompagne les enfants de 4 à 7 ans sur les chemins du savoir et de la connaissance. Créé en 1992 par le studio français Coktel, Adibou, le petit extraterreste à la casquette rouge, est devenu une star planétaire. Après l'Europe et l'Amérique du Nord, il part en effet la conquête de l'Asie du Sud-Est et du Brésil. Fort de son expérience sur le segment des logiciels ludo-éducatifs, où chaque année ses nombreux titres sont vendus à quelque 250 000 exemplaires, Adibou se lance, aujourd'hui, sur le marché des produits dérivés. Une première pour un personnage issu de l'univers du ludo-éducatif. « Depuis le début, Adibou a créé son propre marché. Lorsque le studio Coktel a lancé les premiers CD-Rom à l'intention du grand public, ce marché n'existait pas. Aujourd'hui, Adibou est à la fois présent dans les foyers et dans les écoles. En lançant ce programme de licences, nous suivons cette même logique d'autant qu'en termes de business, le marché du multimédia et des loisirs pèse plus lourd que le cinéma », indique Marta Thongsavarn, responsable du programme de licences chez VUP. Pour mener à bien cette politique

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de licences, sous le contrôle graphique et éditorial du studio Coktel, garant de l'orthodoxie du monde d'Adibou, son éditeur a développé de nombreuses opérations de synergies avec le groupe Vivendi Universal. Ainsi Nathan a-t-il donné naissance à une collection de livres de fiction et des livrets d'activités, tandis qu'Universal Music édite un CD audio composé de chansons inédites d'Adibou. Parallèlement des contrats de licence ont été signés avec la société Hemma, qui propose une gamme de cahiers d'éveil, avec Carta Mundi, qui développe des jeux de cartes, avec les papeteries Sill pour une gamme de papeterie et de bagagerie scolaire ou encore avec Lexibook pour la conception d'un jouet électronique éducatif. « De fait, la première initiative sur le marché des licences a été réalisée en 2001 lorsque Sony Computer Entertainment a édité le premier jeu d'aventure Adibou pour la PS One », indique Marta Thongsavarn. Avant d'ajouter : « Compte tenu du marché sur lequel nous évoluons et de l'attente du double public parents et enfants, il n'est pas question de faire n'importe quoi, de se précipiter. Ainsi la série télé qui doit voir le jour sera prête dans dix-huit mois et pas avant. La licence est un monde que nous découvrons et nous le faisons avec humilité. » Reste à savoir sous quelle bannière s'écrira l'avenir d'Adibou. Si mi-septembre, Agnès Touraine, P-dg de VUP, affirmait encore que le studio Coktel, et ses nombreuses créations, resterait français, le besoin de fonds pour renflouer le groupe Vivendi Universal pourrait conduire son président, qui vient de céder le pôle édition au groupe Lagardère, à vendre également le pôle interactif. Des considérations financières très éloignées de la planète magique d'Adibou mais beaucoup moins du quotidien des hommes et des femmes qui la font vivre.

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Mots clés : Adibou

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http://www.actionco.fr/Action-Commerciale/Article/Le-vrai-pouvoir-d-achat-de-l-enfant-32-1.htm

Le vrai pouvoir d’achat de l’enfant

Action Commerciale N°181 - 22/11/2000 - L. Deschamps

L’influence des moins de 10 ans vaut son pesant d’or. Leurs parents tiennent compte de leur avis pour presque la moitié de leurs achats. Les jeunes consommateurs sont à chouchouter : quand on sait les séduire, les portes de la famille mais aussi de leur cercle de copains s’ouvrent.

Enfants, certes, enfantins, pas tant que ça. Les plus jeunes des consommateurs, les moins de 10 ans, représentent une clientèle à ne pas négliger. Leur avis compte dans la famille, et ils se font entendre quand il s’agit d’imposer un produit dans le caddie de la maisonnée. Mûrs plus tôt, prescripteurs plus vite, les enfants influencent 43 % des achats de leurs parents (cf. encadré). Et disposent aussi d’un pouvoir d’achat. L’Institut de l’Enfant, spécialiste du marketing de l’enfant, estime à 64 F l’argent de poche donné par mois, une somme à multiplier parfois par cinq en comptant les cadeaux lors de fêtes, les primes aux notes ou encore le détournement de menue monnaie, lors de courses par exemple. Ce qui représente tout de même pour les 4/10 ans de 861 millions à 4,1 milliards de francs. Les marques s’intéressent de plus en plus à ces clients en herbe qui disposent d’un vrai pouvoir. "Dans les années 60, vendre aux enfants signifiait convaincre les parents, précise Joël-Yves Le Bigot, président de l’Institut de l’Enfant. Au début des années 70, on a pris conscience de la personnalité de l’enfant, et la publicité à destination de cette cible est apparue dans les années 80." Devant un produit, la réaction des plus jeunes est souvent tranchée : ça plaît beaucoup ou pas du tout. Pour s’assurer d’une réaction positive, il faut prévoir un programme musclé avant de s’adresser à la cible exigeante des enfants. Se démarquer Premier atout : proposer un

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produit attirant et sophistiqué. Les marques multiplient les tests avant le lancement du produit, et prévoient l’évolution de leurs gammes. "Pendant plusieurs mois, nous avons réalisé des tests avec des groupes d’enfants de 3 à 11 ans, explique Paul Peeters, directeur de la communication Europe de Samsonite, qui a lancé au printemps dernier la gamme de bagages Sammies pour les plus jeunes. Leurs réactions nous ont permis par exemple de prévoir une nouvelle couleur pour janvier prochain. Ils trouvaient que nos produits ressemblaient à une grenouille, c’est pourquoi nous lançons une nouvelle gamme en vert et jaune." Pour renforcer l’attirance en linéaire vers le produit, le cadeau, associé au packaging, fait de l’effet. CSR-Pampryl propose, pendant la période de Noël, deux cadeaux associés à un bipack de Champomy, la boisson festive des petits. "En terme d’approche, la prime directe est le mécanisme le plus pertinent, précise Anne-Christine Senderens, chef de groupe marques enfants chez Pampryl. Cette année, les enfants trouveront un rose à lèvres et un gel coiffant avec leurs bouteilles de Champomy. L’essentiel est de rester cohérent avec la définition du produit, en offrant un cadeau en rapport à la fête." De la télé à la cour d’école Design et cadeau associé renforcent le repérage du produit en linéaire. Mais pour toucher son cœur de cible, il faut savoir communiquer auprès d’elle. Dans le cas des plus jeunes, la télévision reste le média roi, soit en ciblant des plages spécifiquement enfants, soit des plages mixtes, parents et enfants. Pour le récent lancement de Spyro sur la Playstation, Sony, qui élargit ainsi sa cible vers un public plus familial, a prévu une campagne sur TF1, Canal Plus, M6 et France 2, associée à des publicités en presse spécialisée jeux et enfants. "Il faut faire passer un message très ludique, très proche des enfants, sans être simpliste ou gamin", explique Georges Forney, pdg de Sony Computer Entertainement France. Pour enclencher le bon mécanisme, il s’agit de savoir sur quel tableau on joue : soit on vend un produit dédié uniquement à l’enfant, soit on se positionne sur l’effet de mimétisme des petits par rapport au grands. Adidas préfère ainsi s’adresser d’abord aux plus âgés. "La plupart de nos actions sont destinées à convaincre les 11/17 ans, précise Isabelle Madec, directrice marketing d’Adidas. Même si nous disposons de gammes spécifiques plus colorées, nous comptons d’abord sur l’identification des enfants avec les adultes." Il n’est ainsi pas toujours nécessaire de prévoir des spots spécifiquement enfants pour garder son image de marque. Et le média TV n’est pas un passage obligé. Pour toucher les enfants, il est aussi possible d’agir au sein de leur univers quotidien. "Nous organisons des mini tournois de football en région, à partir de 6 ans", précise Isabelle Madec. La cour d’école est un lieu privilégié pour les marques. C’est en son sein que se font et se défont les modes enfantines, et que l’approbation de la tribu des tout-petits a lieu. Elle reste cependant réservée à des produits associés à l’éducation. Coktel, de Cendant Software, propose des logiciels ludo-éducatifs, d’accompagnement scolaire et de vie pratique, comme Adi ou Adibou. "Nous avons une déléguée scolaire qui tourne dans les écoles, ainsi qu’un réseau de classes pilotes qui développent des projets éducatifs avec nos produits", précise Marta Thongsavarn, directrice marketing France de Cendant Software. Cette présence à l’école renforce les présentations logicielles en magasin, la publicité en presse familiale, et les campagnes d’échantillonnages. Après avoir fait connaître et apprécier le produit, il s’agit de ne pas perdre sa clientèle. "Les enfants d’aujourd’hui sont très zappeurs, ils testent, ils essayent, remarque Cécile Velasco, directrice associée du cabinet conseil Junior City. Ils jettent aux orties ce qu’ils adoraient six mois avant." Jeux de fidélité Pour fidéliser ces clients volages, des actions de marketing direct sont à prévoir. Jeux, concours et boutiques appellent à la consommation. "Pour la première fois, à l’occasion de Noël, nous ouvrons une Champo’Boutik. En collectionnant des Champosous, l’enfant peut recevoir des articles pour faire la fête, comme un lot de flûtes, ou un nœud papillon", explique Anne-Christine Senderens, de Pampryl. Les animations pour prolonger la vente passent aussi par des cartes de fidélisation. "La politique d’animation est multiple : d’abord, pour trois produits achetés, le quatrième est offert. Ensuite, en renvoyant sa carte de garantie, l’enfant est inscrit pour recevoir un magazine d’actualité trimestriel, qui lui donne accès à diverses animations. Enfin, nous lançons en janvier une carte de parrainage", précise Marta Thongsavarn. Le bouche à oreille fonctionne particulièrement bien : la réputation d’une marque se tisse dans les réseaux d’échange des enfants. Cependant, la fidélisation doit aussi tenir compte du positionnement de la marque. Si on propose des gammes de produits destinés aussi aux adolescents, il faut savoir négocier le virage du collège. Car lors du passage à la pré-adolescence, les enfants n’ont qu’une idée en tête : se démarquer de leur statut de petits. "Nous avons remarqué que nos ventes maigrissaient sur les grandes classes, explique Marta Thongsavarn. Depuis août dernier, nous regagnons les collégiens en leur proposant un produit nouveau : des classes virtuelles sur internet,

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accessibles à partir du CD-Rom." Plus on fidélise tôt, plus on garde ses clients par la suite. "La gamme de bagages Sammies est stratégique pour notre société, témoigne Paul Peeters, de Samsonite. Il s’agit en effet de la première rencontre du consommateur avec la marque." Pour approcher et séduire la cible exigeante des enfants, il faut offrir le rêve et promettre la réalité, rester dans l’univers coloré de l’enfance tout en tenant compte du statut de petit adulte de l’enfant.

"S’adresser aux enfants, c’est toucher deux cibles : il faut en même temps attirer l’enfant et rassurer la mère. Sur la brosse à dents, on constate une faible implication des adultes : son achat n’est pas prémédité."

Arié Melka, responsable marketing des produits rasage Wilkinson et de la gamme de brosses à dents Jordan.

En septembre 1998, la marque norvégienne Jordan, distribuée en France par Warner Lambert – détenteur de la marque Wilkinson –, a lancé Amigo, une brosse à dents en forme de navette spatiale. "Nous avons sur ces produits une stratégie de push, en essayant d’abord d’accroître la visibilité des produits sur le lieu de vente. La fidélisation passe avant tout par le renouvellement des produits : l’enfant peut être fidèle à un concept, mas pas à un objet."

"Nous avons un regard d’adulte, nous sous-estimons les capacités du bébé. Coup de Pouce Jardin d’éveil s’adresse aux petits de 1 à 2 ans. Nous comptons pour le faire connaître sur le bouche à oreille et les actions presse."

Marta Thongsavarn, directrice marketing France de Cendant Software.

Le logiciel Coup de Pouce est destiné à compléter les activités de découverte du monde réel. Avec Coup de Pouce, la société élargit sa cible vers les tout-petits. Conçu pour être visionné par parents et enfants, le produit doit convaincre les mamans. "Pour Coup de Pouce, nous avons organisé en amont des biberons goûters, afin de tester le produit. Nous comptons maintenant sur le bouche à oreille et les relations presse pour lancer le produit."

"Les enfants d’aujourd’hui communient avec les marques, apprécient la complicité avec les ambassadeurs de ces marques et s’approprient la communication. Pour la kid génération des 4/10 ans, la nouveauté, le rire, la musique et le sport sont des valeurs essentielles."

Joël-Yves Le Bigot dirige l’Institut de l’Enfant (IED).

Créé au début des années 70, l’IED observe les comportements des enfants et des jeunes, de 0 à 25 ans. Son président met l’accent sur le fait que l’enfant est décideur et prescripteur dès l’âge de 3 ans. Les marchés de l’alimentaire, du vêtement, des produits son, du jouet, de la papeterie, et de l’édition sont sous l’influence des 4/6 ans. Pour la tranche des 7/10 ans s’ajoutent les marchés de la vidéo, du sport, des loisirs et des vacances, de l’équipement de la maison et de l’hygiène.

Les enfants d’aujourd’hui

- Nombre d'enfants de 4 à 10 ans en France : 5 202 700. La France est le troisième marché européen.

- Dans le secteur alimentaire, le taux de prescription est de 75 % pour les céréales, 73 % pour les produits laitiers et 64 % pour les glaces. Les jeux et les jouets battent un record : 81 %. Il est de 71 % pour les cassettes vidéo, 67 % pour les livres et 63 % pour les activités des vacances.

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- Les marques préférées des plus jeunes : Nike prend la première place devant Coca Cola, Kinder, Adidas, Danone, Nestlé, Barbie, Reebok, BN, Lu et Haribo.

- Les mères cautionnent en première marque Danone, puis Kinder, Nestlé, Nike, Kellogs, Yoplait, Adidas, Lu, Coca Cola, Lego et Barbie.

- Le caddie-type des plus petits contient du Coca Cola, du Nesquick et de la Vache Qui Rit.

- Les hypers préférés : Carrefour, puis Leclerc et Auchan.

* Chiffres du baromètre 98 de l’Ins-titut de l’Enfant sur les 4/11 ans, réalisé à partir d’entretiens en face à face.

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http://www.strategies.fr/articles/r10957W/la-famille-adi-s-agrandit.html La famille Adi s'agrandit CD-ROM 03/03/2000 - Havas Interactive lance Adiboud'chou et une nouvelle version d'Adi. Montant du budget de développement : 15 MF. Surfant sur le succès des logiciels éducatifs Adi et Adibou, toujours en tête des ventes, Havas Interactive/ Coktel lancera en juin 2000 Adiboud'chou, une nouvelle gamme de six CD-Rom d'éveil destinée aux 2-4 ans. Les deux premiers titres (Adiboud'chou à la mer et à la campagne) seront tirés chacun à 40 000 exemplaires et vendus 249 francs. Coktel, qui investit 7 millions de francs dans cette opération, n'a pas choisi de se renforcer sur le segment de la petite enfance au hasard. En 1999, selon le panel GfK cité par l'éditeur, c'est celui qui a connu la plus forte progression du marché, tant en volume qu'en valeur.« Les ventes du preschool ont augmenté de 20% entre 1998 et 1999, alors que le secteur global de l'éducatif ne gagnait que 11%,souligne Marta Thongsavarn, directrice marketing d'Havas Interactive France.Avec 740 000 naissances par an en France, le potentiel n'est pas négligeable. » Version 5 pour Adi Autre sortie attendue pour fin août : la version 5 de la gamme Adi. Sur le segment de l'accompagnement scolaire - du CE1 à la 3e -, le petit martien détient 54% de parts de marché, mais la concurrence des Atout Clic d'Hachette et Graine de Génies de Mattel Interactive, et l'arrivée des Mouzz (Emme) et de Kangy (Milan Multimédia) l'obligent à rester vigilant. Cette nouvelle version, qui a nécessité deux ans de déve- loppement pour un budget de 30 millions de francs, constitue une peti- te révolution, de l'avis même de ses concurrents : le logiciel sera capable de gérer un parcours scolaire individualisé grâce à un tuteur intelligent.« L'ère du quizz est révolue ; le logiciel prend en compte l'erreur de l'enfant et, après deux échecs, lui donne la solution et le renvoie vers un cours et un exercice de niveau inférieur »,résume Marta Thongsavarn. La partie Internet est aussi renforcée (classes virtuelles, club de correspondants europé- ens, forum, chats multi-lingues, etc.). Les huit nouvelles versions d'Adi représenteront une mise en place totale de 4 millions de pièces. Ce lancement sera soutenu par du merchandising, notamment en fournitures scolaires avec Clairefontaine, et par une campagne publicitaire qui pourrait passer par la télévision. Information traitée dans Stratégies Magazine n°1136

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http://www.lsa-conso.fr/toute-la-famille-adopte-le-cd-rom,45403

Toute la famille adopte le CD-Rom Le 04 novembre 1999 Mots clés : Microsoft

Après les pionniers, la fièvre électronique gagne le grand public. Avec des jeux familiaux, des titres ludo-éducatifs pour les enfants et des éditions pratiques pour les parents. Cette démocratisation passe par les hypers, aujourd'hui en tête des circuits de distribution.

«Papa, Maman, mon CD-Rom et moi » pourrait être la version 2000 du célèbre refrain de Robert Lamoureux, qui a rythmé les années 50. Après avoir séduit les « hardcore gamers », ces fans de jeux purs et durs, les logiciels de loisirs ont conquis le grand public et gagné droit de cité dans le cercle familial. Mieux, leur aura est telle que « les adultes culpabilisent quand ils ne manient pas aisément les CD-Rom », note Marta Thongsavarn, directrice du marketing de Havas Interactive Europe, numéro un du marché depuis le rachat de Cendant Software l'an dernier. Résultat : avec 9,3 millions de logiciels vendus en 1998, la consommation a crû de 54 % en volume par rapport à l'année précédente (34 % en valeur). Et c'est sans compter avec les « bundles » (les CD-Rom fournis lors de l'achat d'un ordinateur), qui représentent un marché captif de quelque 4 millions d'unités par an. Selon l'institut GFK, les hausses devraient atteindre de 34 à 42 % en volume et 25 % en valeur à la fin de 1999. Apogée d'une croissance éclair ? «Sans doute pas », estiment en choeur les observateurs. D'une part parce que le parc français de PC multimédia va continuer de croître, et donc, en proportion, la demande de logiciels . « Si on estime aujourd'hui que 23 % des foyers hexagonaux sont équipés, cette proportion devrait atteindre 50 % comme aux Etats-Unis, et peut-être même 60 % à l'horizon 2003-2005», confirme Pierre Raiman, PDG fondateur de Montparnasse Multimédia. D'autre part, la clientèle s'élargit considérablement. « Les vrais joueurs, ceux qui sont au top de la technologie, sont désormais tous équipés, explique Philippe Cohen, directeur commercial de Mattel Interactive France (ex TLC-Edusoft). Aujourd'hui, ce sont les familles qui achètent un ordinateur. » Avec des exigences et des besoins différents.

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Des exigences nouvelles

Ces nouveaux clients souhaitent des produits faciles à utiliser, ne nécessitant aucune connaissance particulière en informatique. Ils veulent des CD « plug and play » (branchez et jouez). Ce qui n'empêche pas une exigence très forte en matière de contenu. « Les jeunes parents, qui s'équipent aujourd'hui en ordinateur, font partie de la génération Nintendo, constate Thierry Chabrol, directeur de la division grand public de Microsoft. Ils ont grandi avec les premiers jeux vidéo, ne craignent pas les nouvelles technologies et sont très attentifs au rapport valeur ajoutée/ prix des logiciels. » Enfin, le PC est désormais considéré comme un outil au service de toute la famille, devant remplir de multiples fonctions : loisirs, découverte et éducation. Dès lors, la croissance des jeux se ralentit, même s'ils s'adjugent encore 47 % des titres achetés. Surtout, ils se scindent désormais en deux segments bien distincts : à côté des jeux très pointus, pour les « accros » et les ordinateurs au top de la technologie, se développent des jeux familiaux qui se veulent à la fois ludiques, culturels et intelligents ! Ainsi, le joueur devra faire preuve de qualités stratégiques et diplomatiques pour venir à bout de jeux tels que Age of Empires II (Microsoft) ou Le Testament de César (Montparnasse Multimédia), qui sort à la fin du mois. Quant à Pharaon, à paraître chez Sierra (Havas Interactive), il promet « une véritable immersion spatio-temporelle dans l'Egypte ancienne ». La marque va plus loin avec la gamme Family Fun, sept jeux non violents en 3D, pour toute la famille de 7 à 77ans. « Très abordables (149 F), ils associent action et réflexion et sont conçus pour des configurations modestes (Pentium 75) et des consommateurs néophytes », précise Havas Interactive.

Apprendre en jouant

Attirés par une demande en hausse de 89 % en volume l'an dernier, de nombreux éditeurs se sont rués sur le segment des titres d'accompagnement scolaire et ludo-éducatifs, dominé par Coktel (Havas Interactive) avec ses personnages Adi et Adibou. La marque passe à l'offensive sur les langues étrangères avec un premier titre, Adibou Anglais pour les 4-7ans. Pour sa part, Mattel Interactive (ex TLC-Edusoft, n° 2 du marché) intensifie sa présence sur ce secteur avec ses deux gammes phares : Lapin malin (7 titres pour les plus jeunes) et Graine de Génie, qui s'enrichit cette année de Géographie et Espace. Les licences sont un « plus » appréciable pour orienter le choix des parents. Ubi Soft s'octroie les labels Playmobil, Petit Ours brun, Papyrus et Tom-Tom et Nana, Hachette Multimédia propose les CD aux pays des Teletubbies ou de Oui-Oui, Havas Interactive distribue les produits Disney en France et Montparnasse Multimédia exploite la licence Henri Dès et les Petits Débrouillards, une gamme qui a reçu le prix Möbius France attribué par l'Unesco et le CNRS. Les éditeurs n'hésitent pas à s'adresser aux tout-petits. Knowledge Adventure (Havas Interactive) avec « Coup de Pouce : Jardin d'Eveil » s'adapte ainsi aux capacités motrices et aux centres d'intérêt des enfants de 12 à 24 mois. Akakliqué (France Télécom et Hachette Multimédia) vise les 2-3 ans.

Des collections familiales

Contrepartie de cet engouement : l'offre devient si large qu'il est difficile de s'y retrouver. Le ministère de l'Education nationale vient de créer le label « Reconnu d'intérêt pédagogique » (RIP), pour aider enseignants - et parents - à choisir. Pour l'instant, sur 655 logiciels testés par la commission multimédia, 150 ont eu droit au logo RIP. A côté des produits pour juniors, les titres destinés à faciliter et agrémenter le quotidien de chacun ont aussi la cote (+77 % en volume en 1998). Tous les domaines sont abordés, du Code de la route au Guide des châteaux de la Loire en passant par des conseils pour utiliser son ordinateur, créer son arbre généalogique ou aménager sa maison. « C'est le secteur sur lequel nous comptons intensifier nos efforts par le biais de notre marque Sierra Home », explique Martha Thongsavarn de Havas Interactive. La marque propose Artist 2000, des logiciels pour composer son album de photos, imprimer ses faire-part, ou créer son site web

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Le spécialiste de ce segment, Micro Application, lance un « Studio d'impression de tatouages » et « le guide 2000 des sites internet ». « Les candidats sur ce marché sont d'autant plus nombreux que la mise au point des logiciels demande un investissement dix à vingt fois moins élevé que celui nécessité par un jeu de la dernière technologie », explique Cécile Borzakian chez GT Interactive France. Depuis l'an dernier, la filiale française de l'éditeur s'attaque au créneau vie pratique en co-éditant avec TF1 Vidéo la collection Clip & Go, « la famille de logiciels pour toute la famille ». Avec environ cinq titres par mois, la gamme compte déjà 25 références vendues à 99 F et assorties d'un support technique téléphonique assuré 7 jours sur 7. Les thèmes abordés sont très variés : super flipper 3D, 500 faire-part et remerciements, budget facile Mattel Interactive a conçu la gamme « 100 % malin » dans le même esprit. Cette gamme d'une soixantaine de logiciels vendus 99 F et renouvelés régulièrement s'organise en trois catégories : « Apprendre, faire, jouer. » Pour sa part, Microsoft s'apprête à lancer le pack Works Suite 2000 réunissant 6 CD à cible familiale : un traitement de texte, un atlas géographique, un logiciel de montage de photos

Des gammes « budget » pour les titres en fin de vie

Si l'offre est vaste (5 660 titres vendus à au moins un exemplaire l'an dernier), l'éventail des prix ne l'est pas moins. Le prix moyen s'est établi à 196 F en 1998. « En général, on peut dire que la richesse du contenu d'un CD-Rom influe directement sur son prix », commente-t-on chez Havas Interactive. Peut-être, mais pas seulement. L'élargissement du public et la baisse du coût des ordinateurs - le prix d'appel moyen des PC est passé de 6 990 F en 1995 à 3 990 F en 1999 - tirent aussi les prix des CD-Rom vers le bas. Pour les jeux, le prix évolue aujourd'hui autour de 220 F, contre plus de 300 F l'an dernier. C'est une variable importante pour les consommateurs, les éditeurs cherchent donc à s'y adapter. Ainsi fleurissent les gammes « budget », principalement sur le segment des jeux dont les CD sont très vite dépassés, en moins d'un an pour la plupart. Ces gammes, en proposant des prix baissés parfois de la moitié et un nouveau packaging, donnent une seconde chance à des logiciels en fin de vie. Ainsi, Infogrames lance Best Of, une collection évolutive de jeux connus pour adolescents et adultes à 99 F. Pour les plus petits, le Français propose La Collection de tes héros favoris avec six premiers titres (Tintin, Astérix, les Schtoumpfs ) au même prix.

La qualité de conseil de la Fnac reste inégalée

Dans les autres secteurs, la tendance s'inscrit aussi à la baisse. Chez Mattel Interactive, Philippe Cohen, directeur commercial, reconnaît : « Depuis deux ans, notre stratégie est plutôt orientée sur l'entrée de gamme pour élargir notre clientèle. » Ainsi, les titres d'accompagnement scolaire de niveaux école primaire, Graine de Génie, valent aujourd'hui 149 F contre 249 F il y a deux ans. Les hypermarchés sont très demandeurs de ces gammes à petits prix, surtout en dehors des moments de fête, périodes où ils souhaitent présenter une offre plus valorisante. Chez eux, le prix moyen des CD-Rom atteignait 184 F l'an dernier, contre 251 F chez les spécialistes de la culture et du jouet (FNAC, Toy' R' Us ). Conséquence : en 1998, pour la première année, les hypermarchés sont arrivés en tête des circuits de distribution en s'octroyant une vente sur deux. Au premier semestre 1999, cette position de leader se confirme même en valeur : 43 % de part de marché pour les premiers, 41 % pour les seconds. « Les gammes vie pratique s'adaptent bien à la vente en grandes surfaces, car elles font souvent l'objet d'achats spontanés », remarque Isabelle Leclerc, responsable des produits culturels Edouard Leclerc. Il faut dire que leurs prix sont incitatifs : 65 % de ces CD-Rom vendus en hypermarchés valent moins de 150 F contre 45 % pour les jeux, 38 % pour les thèmes art et culture et seulement 29 % pour les titres

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éducatifs ! Sur le plan des enseignes, la FNAC arrive en tête de loin en réalisant une vente de logiciels sur trois. Une première place il est vrai justifiée : face à une offre très hétérogène encore en phase de concentration, la FNAC apporte un soutien incomparable aux consommateurs en manque d'informations. Ces dernières sont véhiculées par le biais de vendeurs-conseils, mais aussi à travers des dossiers et une sélection de produits réalisée après test du contenu, sans oublier le label maison « Flèches FNAC » attribué aux meilleurs titres. Un service inégalé par les GMS !

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http://www.strategies.fr/actualites/medias/r3415W/rentree-offensive-pour-cendant.html

Rentrée offensive pour Cendant

CD-ROM 28/08/1998 - Le spécialiste des logiciels éducatifs va multiplier les lancements dans les prochaines semaines. Objectif: imposer ses marques sur le marché français.

Le groupe Cendant, propriétaire dans le domaine éducatif des marques Coktel, Davidson, Knowledge Adventure et Syracuse Language, fait feu de tout bois en cette rentrée. Devancé en volume sur le marché français par TLC-Edusoft, il veut s'imposer avec une vingtaine de nouveautés et des prix compétitifs. Réputé pour la qualité de ses produits et leur coût - ses CD-Rom ne dépassent pas les 300F - Cendant lance, pour la première fois, une collection«à prix doux»: RécréAclic. Chaque titre (Les Maths avec les Méganautes, Dr Brain, Les Play Toons,etc.) sera vendu 129F.«Nous voulons répondre à l'agressivité de TLC, qui copie sans innover»,lance Christophe Ramboz, DG de Cendant Software Europe. Pour concurrencer lesLapin malinde TLC, le groupe élargit sa gamme maternelle desCoup de pouceavec trois nouveautés (CP, Lecture, et Langues pour les 3-6ans) à 199F l'unité.

Un vaste plan marketing

Après des ventes records, en 1997, d'Adibou je lis je calculepour les 4-7ans (53% de PDM en valeur), l'événement reste l'arrivée d'Adibou, je découvre la nature et les sciences(299F). L'enfant se déplace dans la voiture d'Adibou à la rencontre de la campagne (les animaux et les végétaux), de la vie quotidienne, du laboratoire, du château (voyager dans le temps) et de l'espace (découverte de la Terre et du cosmos). Une campagne de comarketing accompagne ce lancement. Animations en magasins avec Kellog's, jeu concours avec les jus de fruits Réa et le VPciste Vertbaudet, menu enfants avec Hippopotamus. L'objectif de Marta Thongsavarn, France Marketing Manager, est d'atteindre les 200000exemplaires vendus en 1998. Pour le collège, unAdi sciences(biologie, physique, chimie, géologie) sera en vente fin octobre à

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249F. On attend à cette date un produit similaire chez TLC... Par ailleurs, Cendant lance ces jours-ci la méthode de languesSyracuse(anglais, allemand, espagnol, italien, à 249F) déjà localisée dans quarante pays. Sur le segment vie pratique, qui a progressé de 189% en un an et sur lequel TLC est bien implanté, il sortGénérations,un album de famille interactif. Enfin, le groupe, absent du marché de la référence, y arrive avec l'Encyclopédie Atlasqui ne cherche pas à rivaliser avecEncartamais compte plutôt attaquer, à un prix de 199F, le titre de Micro Application. Le groupe Cendant, propriétaire dans le domaine éducatif des marques Coktel, Davidson, Knowledge Adventure et Syracuse Language, fait feu de tout bois en cette rentrée. Devancé en volume sur le marché français par TLC-Edusoft, il veut s'imposer avec une vingtaine de nouveautés et des prix compétitifs. Réputé pour la qualité de ses produits et leur coût - ses CD-Rom ne dépassent pas les 300F - Cendant lance, pour la première fois, une collection«à prix doux»: RécréAclic. Chaque titre (Les Maths avec les Méganautes, Dr Brain, Les Play Toons,etc.) sera vendu 129F.«Nous voulons répondre à l'agressivité de TLC, qui copie sans innover»,lance Christophe Ramboz, DG de Cendant Software Europe. Pour concurrencer lesLapin malinde TLC, le groupe élargit sa gamme maternelle desCoup de pouceavec trois nouveautés (CP, Lecture, et Langues pour les 3-6ans) à 199F l'unité.

Un vaste plan marketing

Après des ventes records, en 1997, d'Adibou je lis je calculepour les 4-7ans (53% de PDM en valeur), l'événement reste l'arrivée d'Adibou, je découvre la nature et les sciences(299F). L'enfant se déplace dans la voiture d'Adibou à la rencontre de la campagne (les animaux et les végétaux), de la vie quotidienne, du laboratoire, du château (voyager dans le temps) et de l'espace (découverte de la Terre et du cosmos). Une campagne de comarketing accompagne ce lancement. Animations en magasins avec Kellog's, jeu concours avec les jus de fruits Réa et le VPciste Vertbaudet, menu enfants avec Hippopotamus. L'objectif de Marta Thongsavarn, France Marketing Manager, est d'atteindre les 200000exemplaires vendus en 1998. Pour le collège, unAdi sciences(biologie, physique, chimie, géologie) sera en vente fin octobre à 249F. On attend à cette date un produit similaire chez TLC... Par ailleurs, Cendant lance ces jours-ci la méthode de languesSyracuse(anglais, allemand, espagnol, italien, à 249F) déjà localisée dans quarante pays. Sur le segment vie pratique, qui a progressé de 189% en un an et sur lequel TLC est bien implanté, il sortGénérations,un album de famille interactif. Enfin, le groupe, absent du marché de la référence, y arrive avec l'Encyclopédie Atlasqui ne cherche pas à rivaliser avecEncartamais compte plutôt attaquer, à un prix de 199F, le titre de Micro Application. information traitée dans Stratégies Magazine n°1066 Page 2/2

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http://www.strategies.fr/actualites/medias/r21197W/education-com-lance-l-offensive.html

Education.com lance l'offensive

SERVICES 21/09/2001 - Le site de Vivendi Universal Publishing démarre sa campagne de notoriété en multipliant les partenariats avec de grandes marques pour gagner rapidement en visibilité.

Lancé en grande pompe au dernier Milia par Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal, educa tion.com déploie sa stratégie marketing. Pour installer sa notoriété, le site, qui propose notamment des classes virtuelles et du tutorat payants, ne se contente pas d'un plan médias classique (campagne presse et bannières en cours), mais élargit son cercle de recrutement grâce à des partenariats avec de grandes marques.« Cette stratégie B to B to C nous permet de multiplier les occasions d'être vus »,explique Marta Thongsavarn, directrice marketing. Pour cette année, le site vise 20 000abonnés. Jean-Marie Messier a mis la pression en fixant la rentabilité à 2002 et le nombre d'abonnés, à l'échelle mondiale, États-Unis compris, à 280 000.« Tout se joue maintenant »,commente la directrice marketing. Outre la reprise de son URL sur tous les CD-Rom éducatifs édités par le groupe ainsi que certains ouvrages Nathan, education.com a signé des accords avec Hewlett-Packard, Novotec, Continental Edison et avec les PC de Carrefour : il offre aux acheteurs des mois d'essai gratuit de ses services payants (l'entraîneur personnel, Adi Internet, l'Intranet familial). Education.com lance, par ailleurs, un jeu-concours sur CanalSatellite et une promotion pour les voyageurs de la classe Affaires d'Air France. Avec Maaf Assurances, Vivendi Universal Publishing va plus loin en lançant un site cobrandé (maaf.education.com) pour les sociétaires de la compagnie, spécialisée dans les scolaires.

Du contenu contre de la visibilité

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Education.com anime aussi le site danoneconseils.com. Une opération présentée dans « Danoé », le consumer magazine du groupe (3,5 millions d'exemplaires).« C'est un échange gagnant-gagnant,commente Marianne Elombo responsable des partenariats.On leur apporte du contenu, ils nous apportent de la visibilité. »Même démarche avec Nestlé : le site de VUP va fournir du contenu à son site smarthalloween.com.« Ces accords nous permettent également de tester notre modèle économique qui a évolué depuis le Milia et compte désormais - outre les abonnements, la vente de CD-Rom et l'e-pub - sur la vente de contenus en syndication »,ajoute Marta Thongsavarn. Information traitée dans Stratégies Magazine n°1205

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http://www.lsa-conso.fr/le-parascolaire-devient-permanent,53061

Le parascolaire devient permanent Le 25 mai 2000

Longtemps cantonné aux seuls cahiers de vacances, le parascolaire se déploie désormais tous azimuts. Cela commence en douceur avec des livres dits d'éveil pour préparer la maternelle. Très vite, tout s'accélère : ouvrages d'accompagnement scolaire, CD-Rom, condensés de cours, sites internet. Cette diversification en âges et en genres profite à la grande distribution.

«Passe ton bac d'abord ! » Certaines petites phrases traversent les générations sans prendre une ride. La valeur réelle du baccalauréat a beau être régulièrement remise en cause, son aura n'en demeure pas moins indétrônable en France où la valorisation des succès scolaires est poussée à l'extrême. Et il n'est jamais trop tôt pour commencer à s'y préparer ! Les parents d'aujourd'hui, « biberonnés » aux discours des émules de Françoise Dolto qui les ont convaincus que « tout se joue avant 3 ans » et rompus à l'évolution quotidienne des technologies, affichent des attentes à la fois multiples et précises pour leurs enfants. Et ils sont prêts à y mettre le prix ! Le temps est loin de l'unique achat d'un cahier de vacances avant chaque été. Ces derniers sont désormais noyés au sein d'un vaste ensemble d'ouvrages parascolaires complémentaires, à utiliser tout au long de l'année. Deux tendances majeures émergent de la demande parentale : une recherche de produits pour des enfants de plus en plus jeunes et, parallèlement, une attente pour des supports variés, attractifs et modernes.

Dès l'âge de 2 ans Sur fond de reprise de la natalité (+ 8 % prévus cette année), les intervenants sont nombreux à vouloir profiter du filon des tout-petits et leur offre s'étoffe. Éditeurs de livres pour la jeunesse, d'ouvrages parascolaires, multimédias et même industriels du jouet se rencontrent à la croisée de ce segment, qui joue principalement un rôle d'éveil auprès de l'enfant. Au risque de rendre l'offre ambiguë. « Un rapprochement très net s'opère en effet entre le parascolaire, qui devient de plus en plus joyeux,

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ludique et tonique, et le livre de jeunesse, qui se " parascolarise " », explique Christophe Vital-Durand, responsable du marketing parascolaire pour Bordas, Larousse et Les Éditions de La Cité. Ainsi, Albin Michel Éducation vise les 18-36 mois avec « les Trucs », des petits livres tout en mousse pour découvrir les 5 sens, Fisher-Price (Mattel) se lance dans la partie avec 7 premiers titres pour les 6 mois-3 ans. Les éventails de questions-réponses Les P'tits Incollables (Ed. Play-Bac) « collent » les petits dès 2 ans, tandis que Bayard Jeunesse crée les carnets de jeux de Petit Ours brun « pour s'amuser et devenir très futé » à partir de 3 ans. Hatier, pour sa part, propose Animaternelle, six titres multi-activités en forme d'animaux pour apprendre les chiffres, les lettres Plus proche du parascolaire proprement dit, Bordas présente « le Cahier des 2 ans », « un premier cahier d'activités pour commencer à découvrir, observer, reconnaître avec des autocollants repositionnables et une ardoise à feutres incorporée », explique Christophe Vital-Durand. Cette approche est suivie de La Classe de , un format maximaliste avec, pour l'instant, un seul titre « Maternelle », couvrant toute l'année de la grande section. Nathan, de son côté, réagit sur le secteur des tout-petits avec la refonte totale de sa gamme Apprends-moi, segmentée en deux collections : Apprends-moi le monde, des volumes grand format à spirale qui sortiront à la rentrée scolaire prochaine avec six séquences éducatives pour accompagner chaque année de maternelle, et des petits cahiers basiques, Lire, Apprendre, Compter (3 niveaux) à paraître en janvier.

Des CD-Rom d'éveil L'éditeur mise par ailleurs beaucoup sur le succès de « Profession Parents, Guide de l'école maternelle et élémentaire », qui verra le jour en août. « Il s'agit d'une véritable " bible " d'informations pour aider les parents à accompagner le parcours scolaire de leurs enfants, n'hésite pas à affirmer Dominique Korach, directrice du département parascolaire. Deux ans et demi et une équipe de 25 personnes ont été nécessaires pour réaliser cet ouvrage complet de coéducation parents-école. » Nathan prévoit déjà la sortie d'un titre du même acabit pour les élèves du collège. Puis, peut-être, des guides thématiques. Les tout-petits ne sont pas cantonnés au seul support papier. Le multimédia les intéresse de plus en plus. Havas Interactive fait figure de pionnier en la matière. « Le segment des CD-Rom d'éveil, qui s'adresse aux enfants de 1 à 4 ans, a progressé de 28 % en valeur au cours de l'année 1999, note Marta Thongsavarn, directrice du marketing France. Et son potentiel de développement est encore particulièrement important, car les mères, principales acheteuses, ont désormais leur premier enfant à 29 ans et demi en moyenne en France, alors qu'elles sont bien installées dans leur vie professionnelle et très réceptives aux nouvelles technologies. »

Aides ponctuelles et annuelles Sous la marque Knowledge Adventure, l'éditeur a tenté une première expérience dans sa ligne La famille Coup de Pouce avec un titre de puériculture « Jardin d'Éveil », pour les 12-24 mois. Expérience convaincante puisque 30 000 exemplaires se sont vendus en six mois. Surtout, après deux ans de recherche, Havas s'apprête à lancer le mois prochain « Adiboud'chou » (cf. LSA n° 1677 du 18 mai), qui fait le point sur les connaissances préscolaires à acquérir entre 2 et 4 ans à la crèche et en première année de maternelle. L'éditeur prévoit la sortie de 2 titres par an. De son côté, Hatier, en partenariat avec Hachette Multimédia, envisage d'éditer une troisième version du CD-Rom « Akakliké », qui a rencontré un vif succès auprès des 2-4 ans. « Multiplier à tout prix l'offre pour les tout-petits ressemble à une fuite en avant, estime Emmanuel Fouquet, directeur du département parascolaire de Hachette. Nous préférons consolider nos positions sur le marché plus traditionnel des élèves de primaire, collège et lycée. » C'est le cas des cahiers de vacances, segment sur lequel Hachette revendique la première place avec quelque 54 % de part de marché en volume grâce à Passeport, sa collection phare (31 titres de la maternelle à l'entrée en première).

Un effort de démocratisation Depuis deux saisons, le marché, sous la pression des parents qui souhaitent des produits plus ludo-scolaires, fait la part belle aux cahiers « tout en un », réunissant dans un seul volume l'ensemble du programme d'une année ou, tout au moins, les matières principales. Nathan Vacances math-français se positionne sur ce concept cet été.

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Pour sa part, Hachette, qui estime, après une étude, que « 60 % des parents d'enfants de 4 à 18 ans n'achètent pas de cahier de vacances », tente sa chance avec une nouvelle gamme : Passeport Activités. Plus ludique, elle est segmentée, non pas par classes, mais par tranches d'âges (7-8 ans, 9-10 ans, 11-12 ans). Elle propose des fiches d'activités d'intérieur et d'extérieur. Cet essai sera jugé transformé si plus de 50 000 exemplaires sont vendus cet été. Autre ambition d'Hachette : « Multiplier par 3,5 les ventes de la collection Passeport sur CD-Rom grâce à un prix divisé par 3 par rapport à l'an dernier, soit 49 F (7,47 EUR) au lieu de 149 F (22,71 EUR), explique Corinne Jouanin, directrice du marketing d'Hachette Multimédia. Il s'agit d'un effort de démocratisation pour ces produits, qui viennent le plus souvent en complément et non en substitution des cahiers de vacances sur papier, en début ou au contraire en fin de saison. »

Risque de cannibalisation Substitution, le mot est lâché. En développant leur offre, les éditeurs du secteur parascolaire se trouvent confrontés à un risque de cannibalisation entre leurs propres produits. « Le succès rencontré par les ouvrages de soutien et d'accompagnement scolaires tout au long de l'année est réalisé en partie au détriment des cahiers de vacances », reconnaît Dominique Korach. Il n'empêche, impossible d'ignorer la demande de plus en plus pressante des parents pour une aide régulière et non plus seulement ponctuelle à leur enfant. L'attente est particulièrement accentuée pour les classes de primaire et celles de préparation au bac. « Le marché de l'accompagnement scolaire s'est encore développé de 25 % en 1999, renchérit Emmanuel Fouquet chez Hachette. Et ce n'est pas fini. » Ainsi, cette année, Hachette mise sur la notoriété du Bled qu'il édite depuis un demi-siècle pour proposer « Les cahiers du Bled » : 7 titres de soutien en orthographe et en grammaire, du CP à la 5e. Une autre collection de 10 ouvrages au titre prometteur arrive : Réussir à l'école, 80 fiches avec corrigés pour les 6-11 ans. À la rentrée, Hachette Multimédia procédera à la refonte complète de sa ligne de CD-Rom Atout Clic et lancera son premier site internet : atoutclic.com pour les élèves du CE 2 à la 5e. « Le prestige actuel des start-up aidant, on constate aussi, à côté des attentes très scolaires des parents, une demande accrue pour des produits permettant aux enfants de développer leur imagination et leur créativité », remarque Carolina Aréna, chez Montparnasse Multimédia. Qui propose la gamme de CD-Rom, Les Expériences des petits débrouillards. Dans le même esprit, Havas, qui prépare une version 5 de sa ligne Adi, lance ce mois-ci Katégo, « des CD-Rom avec lesquels l'enfant est acteur et apprend grâce à des manipulations et des expériences successives ». La préparation et les révisions du bac représenteraient, selon les éditeurs, près de 45 % du marché parascolaire. Très bagarré depuis longtemps, il arbore cependant chaque année quelques nouveautés comme, cette saison, Pass'Bac (Hachette), des carnets petit format à spirale de 40 fiches style antisèche (10 titres) pour 25 F (3,81 EUR). Les éditions Magnard-Vuibert, en association avec Emme, proposent la collection de CD-Rom Je passe mon bac.

Internet à la rescousse Enfin, internet vient à la rescousse des élèves. Les sites se multiplient. Nathan, avec Havas Interactive, vient d'ouvrir bacenligne.com, une aide à la révision du bac avec, pour 49 F (7,47 EUR) par mois, un programme personnalisé, des rappels de cours, des informations générales et, le jour même de l'examen, les corrigés des épreuves. En septembre, la deuxième phase du site sera mise en place, avec une proposition d'accompagnement de toute l'année de terminale. Hatier propose gratuitement, un bouquet de 4 sites pour réussir le bac dont « Annabac », un corrigé de sujets de bac blanc et « SOS Philo », un forum de philo. Sur le plan de la distribution, la hausse de la demande parascolaire, associée à une diminution régulière des librairies indépendantes, profite particulièrement aux grandes surfaces qui, chaque année, sont plus nombreuses à offrir un rayon quasi permanent. En matière de cahiers de vacances, les hypermarchés et supermarchés réalisent déjà quelque 80 % des volumes.

La présence des GMS s'accentue Dans le domaine du soutien et de l'accompagnement scolaire, leur présence s'accentue : leur part de marché est estimée à 30 % contre 10 % seulement il y a cinq ans. La distribution spécialisée surfe avec

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succès sur cette vague de fond ludoéducative. Les catalogues de Vad développent leur offre de produits dits culturels à l'image d'Éveil & Jeux, qui propose, sur plus de 40 pages, des articles pour « avoir une tête bien faite ». Idem pour la vingtaine de magasins Fnac Junior, qui sélectionnent avec succès quelque 6 000 références de jeux, livres, CD-Rom, petit matériel électronique sur des critères de « simplicité, de sécurité, de fiabilité mais aussi d'éveil et de richesse éducative toujours associés à une dimension ludique », explique Anémone Berès, directeur général. Ce choix, couplé à une communication très efficace, s'adresse aux parents et les guide pour aider leurs enfants à « bien » grandir. Un rôle que les adultes prennent de plus en plus au sérieux !

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ITR GAMES http://www.itrgames.com/articles/428/havas-interactive-benoit-boutte-dg-filiale-italienne-marta-thongsavarn-directrice-marketing-education-com.html Havas Interactive : Benoît Boutte, DG de la filiale italienne et Marta Thongsavarn, directrice Marketing d’Education.com

Après avoir été durant deux ans directeur général France de Virgin/Interplay, Benoît Boutte vient d’être nommé directeur général de la toute nouvelle filiale italienne d’Havas Interactive. Parallèlement, Marta Thongsavarn est promue directrice Marketing et Développement Europe chez Education.com, le futur portail éducatif du groupe Havas.

Publié le 26 juin 2000

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http://www.lsa-conso.fr/parascolaire-adiboud-chou-guide-les-tout-petits,52638

PARASCOLAIRE : Adiboud'chou guide les tout-petits Le 18 mai 2000

Avec Adiboud'chou, Coktel, élargit sa famille de CD-Rom d'accompagnement scolaire aux 2-4 ans.

Comme ses grands cousins Adi et Adibou, héros des gammes de CD-Rom éducatifs bien connues des 4-12 ans, Adiboud'chou ressemble à un petit extra-terrestre sympathique avec de grandes oreilles. C'est lui qui va guider l'enfant tout au long de sa découverte du logiciel. « Ce CD-Rom est centré sur les compétences que les enfants doivent acquérir au cours de leur dernière année de crèche et du premier cycle de maternelle : repérage dans l'espace, approche de l'écriture, reconnaissance des couleurs », explique Marta Thongsavarn, directrice du marketing de Havas Interactive. Adiboud'chou à la mer sera disponible le mois prochain. En septembre viendra Adiboud'chou à la campagne. Chaque CD est constitué de deux grands univers. Le premier, qui se situe dans la « Boud'chounette », la maison volante d'Adiboud'chou, permet d'accéder à un monde plutôt ludique. Le second univers, à l'extérieur de la maison, est un espace davantage réservé à l'apprentissage, avec vingt et une sortes d'activités. Adiboud'chou, qui a bénéficié de deux ans de recherche et développement et d'un investissement initial de 10 millions de francs, est actuellement testé par des crèches, des familles et des écoles maternelles. D'ici à la fin de l'année, Coktel ambitionne de vendre 80 000 CD-Rom, version mer et campagne. L'éditeur consacrera un budget de lancement de 2 MF.

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http://www.strategies.fr/articles/r1606W/la-guerre-de-l-educatif.html Page 1/2 12

La guerre de l'éducatif

Multimédia 03/04/1998 - L'éducation est devenue un enjeu politique. Les éditeurs de logiciels s'espionnent, se plagient et s'affrontent sur le terrain du marketing, du prix et de l'innovation. L'objectif: les familles, les écoles et l'Internet.

On aura la peau du lapin»,lance, guerrier, Christophe Ramboz, codirecteur de Cendant Software Europe, leader en France des éditeurs de logiciels éducatifs avecAdibouetAdi.Le lapin dont il veut la peau, c'estReader Rabbit,en françaisLapin malin,édité par TLC-Edusoft (groupe The Learning Company). Les deux groupes, qui se livrent une guerre acharnée aux États-Unis, se disputent la première place mondiale à coups de rachat de sociétés. En février, Cendant avait pris la main en rachetant Syracuse (CD-Rom d'apprentissage de langues). Mais il a été rattrapé depuis par The Learning Company, qui s'est porté acquéreur de l'éditeur Mindscape vendu par Pearson. L'ambiance est donc des plus chaude et TLC-Edusoft fait dire à son concurrent«qu'il est encore loin d'avoir la peau du lapin qui court, très vite...»La France échapperait-elle à cette sauvage compétition? Pas du tout.«Ici, c'est aussi la guerre,reconnaît Marta Thongsavarn, chef de produit éducatif Europe de Cendant Software.Dès que sort un produit, il est dépecé par les concurrents. Tout le monde s'espionne, se critique et se plagie.»L'éducation est désormais au coeur des enjeux politiques. On assiste à une ruée des éditeurs, dopés sans doute par les déclarations du gouvernement Jospin. Et le marché suit. En 1997, 900000CD-Rom éducatifs (entraînement scolaire et produits d'éveil ludo-éducatifs) ont été vendus sur un total de six millions de logiciels de loisirs. En un an, la progression de l'éducatif est de 80% environ supérieure à la culture et aux jeux. La bataille se joue à la fois sur le terrain de l'innovation, du marketing et des prix, qui ont tous baissé en 1997. Génération5, un petit éditeur de Chambéry, a même créé un précédent en lançant les premiers produits éducatifs à 99F, salués dans60millions de consommateursdu mois de mars 1998. Cette année, la concurrence s'élargira à l'Inter- net et aux écoles, fortement incitées à se brancher multimédia. Les quatre premiers du marché

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(Cendant, TLC-Edusoft, Hachette, Ubi Soft) s'y préparent d'ores et déjà, comme l'outsider Génération5 et Havas qui, absent de la compétition, se lance enfin en avril en privilégiant l'Internet. Pour Cendant,«il faut sans cesse innover et être présent sur tous les marchés, toutes les niches et à tous les prix»,explique Marta Thongsavarn. D'où l'ouverture, en septembre 1997, des premières classes virtuelles sur Internet (60F par mois pour un accès illimité) accessibles via le CD-Rom Adi 4.0. D'où, aussi, le lancement prochain des DVD-Rom et la sortie d'unAdibouet d'unAdisur les sciences à la fin de l'année. D'où, enfin, la création d'une palette de produits moins chers et différents d'Adi(349F), commeCoup de pouce maternelle(199F),Les Maths avec les méganautes(149F), un jeu d'arcade qui sort en mai, ou le coffretL'intégral Adi(français, maths, anglais, géographie), proposé en septembre prochain à 590F au lieu de 847F. Du côté des écoles, Cendant a signé un partenariat avec IBM et lancé l'opération «Vive le multimédia à l'école», une offre de services complète sur la base de location de matériel et de logiciels. Par ailleurs, Cendant fait tester ses produits par une dizaine d'écoles pilotes.

Chaque partie fourbit ses armes

Chez Hachette Multimédia Éducation, dirigé par Mireille Maurin, la priorité est de compléter la gammeAtout-Clic(249F). En septembre, on attend outre la maternelle, la sixième, la cinquième et l'anglais cinquième.«Notre ambition est de passer devantAdi»,résume Mireille Maurin, qui cherche aussi les niches et les produits à moins de 200F. En avril sortPasseport(CP, CE1, CE2), inspiré des cahiers de vacances du même nom qu'elle a créés en 1976.«C'est un CD-Rom de révision de fin d'année, plus léger en contenus et plus ludiques, vendu 149F,précise-t-elle.La période avril-septembre est difficile en termes de ventes, les distributeurs réclament des produits moins chers.»Top secret, Cendant prévoit de sortir un produit similaire en mai. Hachette et Grolier sont également très en pointe sur l'Internet et les écoles, via leur service en ligne jeunesse Id-Clic testé actuellement par 400 établissements. Son accès est offert gratuitement à toutes les écoles jusqu'en juin. Les enseignants et les élèves auront la possibilité d'avoir un e-mail directement sur le Web et pourront ainsi lire leur courrier de n'importe où.«Nous préparons une proposition de services et de contenus on line pour septembre, mais l'entraînement scolaire sur le Web, comme le lance Nathan, n'est pas notre priorité»,indique Mireille Maurin. De son côté, TLC-Edusoft a toujours joué la carte du prix avec«des tarifs inférieurs au seuil psychologique de 200F»,explique son directeur commercial, Philippe Cohen. En novembre, il a passéLes Graines de géniesde 249F à 199F, ce qui lui a donné un coup de fouet sans faire du tort ni àAdini àAtout-Clic.En janvier, avec un pack de 60 CD à 99F, il était en tête des ventes éducatives en volume, devantAdi.Réputé pour son agressivité commerciale, le groupe lance l'opération «Plein la tête, plein les poches»: 20F à 100F sont remboursés pour l'achat d'un à trois CD-Rom d'ici à juin. Concernant l'Internet, Philippe Cohen, qui a ouvert un site«pour faire comme Adi»,considère pourtant que ce marché n'intéresse personne.«Les classes virtuelles d'Adi, c'est de la pure stratégie de communication de la part de Cendant»,affirme-t-il. Ubi Soft, malgré les difficultés deTim7,a décidé de le relancer une nouvelle fois (la dernière?) en avril au prix de 179F, et sort en mai français -maths quatrième, et l'anglais pour la sixième et la cinquième.Tim7développe un concept original, celui de réussir une aventure à travers le programme scolaire. Pourtant, ses ventes ne décollent pas. Du coup, une opération de promotion est organisée à Pâques à la Cyber métropole du Palais de la découverte. Ses produitsRayman Junior,jeu d'arcade ludo-éducatif, marchent mieux. Génération5, en raison de sa taille, a opté pour une stratégie parallèle.«On laisseAdi, Atout-ClicetGraines de géniesse bagarrer sur les produits français-maths,explique Alain Laurent, directeur de l'édition.Nous préférons développer des produits périphériques (histoire, biologie, physique) et poursuivre la collectionC'est Facileà 99F que nous tenons grâce à une maîtrise de la production à la distribution.»Génération5 cherche néanmoins des investisseurs. Son catalogue de soixante-dix titres et son implantation dans le mouvement enseignant Freinet - l'adaptation multimédia de leur fonds éditorial est en cours - suscite la convoitise des grands.

Une démarche volontairement décalée

Grand absent sur le terrain du soutien scolaire, Havas se lance enfin avec une démarche volontairement décalée. Le groupe (Nathan, Bordas, Larousse) a décidé de consacrer un site web à l'éducation, du

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primaire au collège, en agrégeant les contenus de ses diverses entités et en proposant du tutorat personnalisé sur l'Internet sans passer par un CD-Rom comme Adi. La première brique de cet édifice, destiné aux classes des écoles primaires, estNathan entraînement.Nathan a pris le parti d'engager des institutrices absolument pas virtuelles, qui cor- rigeront les exercices sous quarante-huit heures pour un coût de 60F par trimestre ou de 5F par semaine. Le CE2 on line est prêt et les autres classes suivront dans l'année. Havas va lancer également des CD-Rom dont la sortie s'échelonnera sur un an. Le CE2 est atten-du pour le mois d'avril. Avec l'arrivée d'Havas sur le marché, la concurrence ne peut que s'exacerber et rendre encore plus difficile la survie des petits éditeurs qui tentent de résister.