FÊTE DES CLASSE 7 et COMMEMORATION du 11 NOVEMBRE 2017.

GUIDE : Mot d’accueil.

Aujourd’hui, nous sommes réunis pour la célébration traditionnelle des CONSCRITS ou plus communément appelés  : les CLASSES à laquelle, l’Association des Anciens Combattants a cordialement souhaité être unie pour faire démarche commune dans notre église de La Chapelle Thouarault, en ce jour, du 11 novembre, et faire souvenir du temps qui passe, quelque soit l’époque. Ecoutons le responsable des Classes 7.

ROMAIN : Tout au long de cette année 2017, nous avons tous ensemble, que ce soit les 20 ans ou d'autres personnes des classes, su trouver les ressources nécessaires afin d'organiser au mieux cette journée. Au cours de l'année écoulée, nous avons pu nous retrouver pour partager nos idées, nos visions quant au déroulement de cette journée des classes 7. Tous ce temps passé ensemble nous a permis à tous ici présent d'approfondir le lien fraternel qui existait entre nous grâce à notre amitié (qui date de l'école primaire). Mais, nous avons également pu en créer de nouveaux notamment avec les quelques personnes des classes 7 des dizaines supérieures qui nous ont apporté leurs idées et qui nous épaulé tous au long de nos réunions.

GUIDEIl en est de même, pour les Anciens Combattants qui, en ce jour, commémorent le souvenir de tous ceux qui ont donné leur vie à différents moments de l’Histoire de France et aussi, pour ceux qui se sont battus et qui sont encore là, et se remémorent ce qu’ils ont vécus quand ils étaient encore sur le terrain du combat pour défendre notre pays, la France. Que cette célébration, en cette journée de fête des retrouvailles pour les uns, de souvenances pour les anciens combattants, nous permettent d’être rassembler autour de notre Dieu, pour nous recueillir, prier, chanter, et partager en toute amitié nos joies comme nos peines. Nos prières iront à tous ceux qui nous ont quittés quelques soit l’époque, ceux qui n’ont pu se joindre à nous, ceux retenus par la maladie et pour notre communauté paroissiale.

CHANT D’ENTREE : L’ESPRIT DE FÊTE Page 673 C 1, 2, 3,

GUIDE   : Demande de pardon : Frères et sœurs, en ce jour de joie et de fête et de souvenance, accueillons l’amour de Dieu qui ne cesse de nous pardonner. KYRIE   : - O, O, SEIGNEUR TOI QUI SAIT PARDONNER. SEIGNEUR PREND PITIE (ter) - DE TES ENFANTS, ICI, RASSEMBLES. O CHRIST PREND PITIE (ter)

- O, O, SEIGNEUR, TOI LE JUSTE DES JUSTE SEIGNEUR PREND PITIE (ter) GUIDE   : prière de Conclusion : Que Dieu Tout Puissant nous purifie de tous nos péchés et nous fasse miséricorde : qu’Il nous pardonne et nous conduise à la vie éternelle. Par Jésus Christ, notre Seigneur.AMEN

GLORIA   : GLOIRE A DIEU, PAIX AUX HOMMES, JOIE DU CIEL SUR LA TERRE Page 288

GUIDE : Dieu éternel et tout puissant, fais-nous vouloir ce que tu veux et servir ta gloire toujours d’un cœur joyeux et sans partage. Par Jésus-Christ, ton Fils, Notre Seigneur qui vit et règne avec Dieu, le Père et le Saint Esprit, maintenant pour les siècles des siècles, Amen

MEDITATION   :………………………….. Propos paysans .... Sur les âges et le temps.1 er Lecteur

Dans nos souvenirs, que reste-t-il De notre 1er an? Peu de chose Ce que nous ont dit nos parents.Que nous étions mignons et charmants.Que nous avons pleuré, quand poussaient nos dents .....

On grandit, et quand on a 10 ans, on est fier d'avoir 10 ans.Comme une pomme, on croque la vie à belles dents, et on dit "Quand je serai grand ....."On grandit, on arrive à 20 ans, les aînés, souvenez-vous, les conscrits au jour de l'an.Les garçons, les filles s'embrassant (on le faisait guère avant),Dans les hameaux, on allait gaiement.A coups de grosse caisse, redisant qu'on est là, et qu'on a 20 ans.A 20 ans on a l'esprit conquérant.Et on se sent le cœur si grand. Qu'il y a de la place pour deux assurément ....A cet âge-là, cependant, de la sagesse, bien souvent, manque encore une dent.

Lecteur 2 30 ans, entrant en trentaine, beaucoup de gens, d'être parents ont la veine, et mesurent les désagréments de la poussée des dents. On est ardent, au temps de la trentaine, et ça ne presse pas, non vraiment, d’être mis en quarantaine.A 40 ans, les petits deviennent grands, ils comprennent moins leurs parents et ....réciproquement.

A 50 ans, la vie est pleine de bons moments. Dans la hiérarchie, les petits enfants font gravir un cran.

A la cinquantaine comme on est tous différents, il en est, qui prennent de la bedaine d'autres, du fortifiant....On se verrait bien en cinquantaine restant .... Mais la soixantaine nous attend.A 60 ans, on a l'impression que la vie prend le mors aux dents. On prend sa retraite, on survole les océans ...Ou bien on poursuit sa tâche en peinant. En ménage, on se supporte autrement ....Pour se donner du courage, on ne dédaigne pas un petit coup de blanc, fruit de la vigne, cep tentant.A 70 ans, croyez-moi, ça va moins bien qu'avant, on se sent poussé vers le bout du banc :Faut se cramponner pour ne pas se casser la figure au tournant.

Lecteur 3 80, disait mon grand-père,80 est un mauvais voisinA 80 ans, on s'en va répétant qu'on n'a plus 20 ans.On s'en va hoquetant, tant est lourd de digérer le poids des ans.A 90 ans, on s'en va marmonnant, ânonnant tant les pas sont pesants.Ceux qui sont assez patients pour atteindre la centaine l'abordent en pressentant la fin prochaine ....Et en pensant avoir fait leur temps.

Les 3 Lecteurs ensembles

Lecteur 4   : (Romain) ou ? Donner et recevoir  Donner c’est la plus belle des choses, donner ce qu’on a de meilleur en soi, donner son rire, sa joie de vivre, sa

gaieté, son dynamisme, sa gentillesse, sa tendresse, sa douceur, son écoute, sa compréhension. On a tant de belles couleurs en soi qu’on peut offrir à l’autre, il suffit de tendre la main, de sourire, de dire un

mot qui s’envole gracieusement vers l’autre et dépose sur son cœur un arc en ciel, une fleur, une petite lumière, un soleil, une étoile…

Recevoir…. Quelle chose délicieuse ! Notre cœur se met à chanter, à danser et on est heureux. La vie devient belle et on se met à danser !

Donner et recevoir sont des mots inséparables, de vrais amis qui ne marchent pas l’un sans l’autre. Il faut le savoir et ne pas l’oublier….

Acclamation de l'Evangile   : Alléluia de GRYMBOSKY Alléluia, Alléluia, venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi je vous procurerai le repos. AlléluiaEVANGILE   : de Jésus Christ Selon SAINT LUC 10, 29 – 37Un lévite voulant se justifier, dit à Jésus ; « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : «  Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho et il tomba sur les bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre de l’autre côté. De même, un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un samaritain, qui était en route, arriva près de lui : il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin : puis le chargea sur sa propre monture, il le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : " Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus ; je te le rendrai quand je repasserai " Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui.» Jésus lui dit : «  va, et toi aussi, fait de même. »HOMELIE : (Quelques mots courts sur la raison du choix de ce passage d’Evangile de Luc par l’Aumônerie des Armées)

GUIDE   : Maintenant, nous allons entrer dans la deuxième partie de notre célébration et nous souvenir de 1917.Lecteur 5 : (un ancien Combattant) Cette 4ième année de guerre est particulièrement terrible et cruelle. Elle est marquée par des bouleversements de tous genres dans le monde. - Bouleversements politiques : la révolution russe et les prémices du communisme, l’engagement des américains dans cette guerre. - Bouleversements militaires : il y a certes des victoires mais de redoutables enlisements, comme au Chemin des Dames. Des mutineries de grandes ampleurs, chez les Poilus, et certains seront fusillés. Permissions supprimées, injustices et désespoirs qui gagnent nos soldats.- Bouleversements des moyens de guerre : développement de l’aviation, de la guerre sous- marine et arrivée des tanks.- Bouleversements dans l’Eglise : Appels à la Paix du Pape Benoît XV et de l’empereur d’Autriche, Apparition de la Vierge à Fatima

Mes amis, où que nous en soyons, en Automne ou au Printemps,qu'il nous soit accordé encore

de vivre beaucoup de temps........

N’oublions pas que ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui ont été pris dans cette tourmente ; toutes nos communes ont été touchées. Des hommes des pays du monde entier ont traversés les mers pour venir nous soutenir et nous aider à retrouver la liberté et la Paix. N’oublions pas que cette Paix est un don de Dieu que, comme l’a dit notre

Pape François à Lourdes :" les hommes ne doivent jamais cesser de demander à Dieu Notre Père : Donas Nobis Pacem ; Père donne-nous la paix. " Aussi, écoutons avec un grand respect le témoignage de deux soldats qui ont vécu le front en 1917.

LECTURE de 2 LETTRES de soldats du Front

Aux armées, le 25 mai 1917, Je trace des lignes à la plus grande gloire de tout le Carmel, en la personne de sœur

Thérèse de l’Enfant-Jésus. Simple sergent au 70 ième d’infanterie, j’ai toujours eu pour elle, une dévotion et une confiance sans borne.Nous avons attaqué le 30 avril dernier, et l’action fut des plus rudes. Je m’étais mis sous protection de la Sainte, mais les mitrailleuses allemandes nous fauchaient sans pitié ; A ce moment critique, je di à sœur Thérèse : «Ma petite, il faut que je me tire d’ici ; à Toi de me secourir, et je publierais ton intervention.» A peine cette prière formulée, on m’envoya porter un ordre au lieutenant, et, ayant fait quelque pas, j’entendis une détonation derrière moi. Je me crus blessé et néanmoins, je continuais ma route. Le soir venu, quand nous pûmes enfin poser sac à terre j’ouvris le miens, et qu’elle ne fut pas ma surprise de mon linge en charpie, mes boîte de sardines dessoudées mes papiers et lettre pulvérisés. J’avais reçu une balle explosive dans le dos qui heureusement s’était arrêtée à temps, sans pénétrer même capote. Je devais donc la vie à ma sainte protectrice. J’ai placé mes hommes sous sa garde, et elle veille sur eux. P. Boschet, Sergent au 70ième d’infanterie, 11ième Compagnie

2 ième lettre du soldat Henry Lange   :

Mon Général, Je me suis permis de demander à passer dans l’infanterie pour motif d’ordre personnel.

Mon cas est en effet assez différent de celui de la plupart des combattants.Je fais partie d’une famille israélite, naturalisée française, il y a un siècle à peine. Mes

aïeux en acceptant l’hospitalité de la France, ont contracté envers elle une dette sévère : j’ai donc un double de voir à accomplir : celui de Français d’abord, celui de nouveau Français ensuite. C’est je considère que ma place est là où les risques sont les plus nombreux.

Lorsque je me suis engagé à 17 ans, j’ai demandé à être artilleur sur la prière de mes parents et les conseils de mes amis qui servaient dans l’artillerie. Les « appelés » de la classe &ç&_ seront sans doute envoyés prochainement aux tranchées. Je désire les y devancer.

Je veux après la guerre, si mon étoile me préserve, avoir la satisfaction d’avoir fait mon devoir, et le maximum de mon devoir. Je veux que personne ne puisse me contester le titre de Français, de vrai et bon Français. Je veux, si je meurs, que ma famille puisse se réclamer de moi et que jamais qui que ce soit ne puisse lui reprocher ses origines ou ses parentés étrangères.

J’espère être physiquement capable d’endurer les souffrances du métier de fantassin et vous prie de croire, mon Général, que toute mon âme et de tout mon cœur je suis décidé à servir la France le plus vaillamment possible.

Veuillez agréer, mon Général, l’assurance de mon profond respect et de mon entier dévouement

Henry Lange Henry Lange fut tué le 10 septembre 1918 à la tête de sa section : il avait 20 ans

QUÊTE : ORGUE

GUIDE : Tournons-nous vers la plaque commémorative des morts de notre village. Ecoutons 5 par 5 l’énumération des noms de ceux qui sont tombés pour notre Liberté. Par respect, nous nous mettons debout et rappelons-nous que ces morts, ce sont ceux de nos familles. (A été dégagé le banc, devant la plaque commémorative dans l’église et dessous une table sur laquelle sont posées les 2 gerbes des associations et les porte-drapeaux sont assis sur le banc en côté droit de la plaque.)Liste des soldats :

PRIERE UNIVERSELLE   : Dieu connaît chaque homme de toute éternité. Sûr de sa Parole, présentons-lui avec confiance, en cette journée d’amitié, de joie et du souvenir, nos prières pour nous tous, ici réunis. Avec Saint MARTIN, dont c’est la fête aujourd’hui, faisons monter vers Dieu nos prières.

GUIDE   :  

1) L1 - Seigneur Jésus, Toi le Fils de Dieu, tu t’es fait l’un de nous, naissant et vivant dans un pays soumis à l’envahisseur. Toi qui as connu la trahison des uns la violence des autres tu es resté fidèle au Père, appelant chacun à accueillir la vérité et à la servir. Nous te prions pour la France, pour le monde toujours en proie à la violence.

L2 - Nous te prions pour tous les dirigeants politiques et économiques afin qu’ils accomplissent leur responsabilités dans un esprit de services pour le bien de tous. Avec Saint Martin, nous prions.

2) L1 - Seigneur Jésus, Toi l’étranger à qui la samaritaine n’a pas refusé de donner à boire, nous te prions pour tous les peuples qui sont venus nous aider durant la Grande Guerre ; Ils se sont faits " Notre Prochain " en traversant les mers jusqu’à nous L2 - Donne –nous aujourd’hui, de savoir nous faire proches et aider à accueillir l’étranger, le migrant qui sont victimes des guerres, de la persécution, de la faim et se retrouvent dans la détresse. Avec Saint Martin, nous prions.

3) L1 - Seigneur Jésus, pour que tous les membres des classes 7 regardent les années passées, non pas avec une pointe de nostalgie, mais avec un optimisme qui soit vécu le plus sereinement possible, comme un don de Dieu, capable de combler le quotidien de nos vies. L2 - Nous sommes réunis dans cette Eglise, pour perpétuer la tradition en nous souvenant de nos familles et des générations qui nous ont précédées et aimées. Que les jeunes de notre village qui rencontrent des difficultés de scolarité, de travail, qui vivent des épreuves de deuil, de maladie ou d’accidents, trouvent réconfort et espoir dans leur entourage. Avec Saint Martin, nous prions.

4) L1 - Seigneur Jésus, Toi le Sauveur, qui librement, par amour pour chacun de nous, a donné ta vie sur la croix. Nous te prions pour ceux qui ont donné leur vie durant la Grande Guerre, ceux en Algérie et ceux, qui aujourd’hui tombent au service de notre Pays. Nous te prions aussi pour toutes les victimes des attentats. L2 Toi, qui as soutenu Marthe et Marie à la mort de ton ami Lazare, regarde les familles endeuillées et donne nous les mots et les gestes de compassion et de respect. Avec Saint Martin, nous prions.

5) L1 - Nous te prions pour tous les défunts des Classes 7, pour ceux qui n’ont pu être des nôtres aujourd’hui, qu’ils puissent s’unir à nous par la pensée et la prière, et qu’ils connaissent la joie des retrouvailles que nous connaissons aujourd’hui. L2 Que dans nos villages, nos villes, dans notre monde, se lèvent de véritables bâtisseurs de PAIX et de fraternité. Qu’ils n’aient pas peur de proclamer le message du Christ : « la PAIX soit avec vous ». Qu’ils ne se lassent pas d’œuvrer pour cette PAIX. Avec Saint Martin, nous prions.

GUIDE: Dieu, Notre Père, exauce nos prières et accorde-nous de te connaître chaque jour davantage, afin que, brûlant de charité, nous soyons les prophètes que tu veux pour le monde. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

GUIDE   : Seigneur Jésus, Prince de la Paix, comme tu nous l’a appris et selon ton commandement nous osons dire : NOTRE PERE :

ORAISON FINALE   : Dieu qui a envoyé ton Fils dans ce monde pour qu’il le réconcilie avec Toi, suscite en notre humanité divisée des artisans de Paix ouverts à ton Esprit. Que les hommes s’appuient sur Lui pour retrouver confiance entre eux, et renonce à régler par la violence les conflits qui les opposent. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur qui vit et règne avec Toi, Dieu le Père et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles, Amen

ENVOI   :

GUIDE : Que la Paix du Christ nous accompagne tous ! AMEN

CD de MIREILLE MATTHIEU : MILLE COLOMBES

et sortie avec ORGUE

Ref   : Chercher avec toi dans nos viesLes pas de Dieu, Vierge MariePar toi, accueillir aujourd’huiLe don de Dieu, Vierge Marie.

3 - Puisque tu demeures avec nousPour l'Angélus, Vierge MarieGuide nos pas dans l'inconnu,Car tu es celle qui a cru.

2 - Puisque tu souffres avec nousGethsémani, Vierge MarieSoutiens nos croix de l’aujourd’huiEntre tes mains voici ma vie

1 - Puisque tu chantes avec nous Magnificat, Vierge Marie Permets la Pâque sur nos pas Nous ferons tout ce qu’il dira.

HOMELIE Evangile LUC 10, 29- 37

Pour mieux comprendre et faire le lien, entre la parabole du Bon Samaritain et notre célébration d’aujourd’hui, il importait d’expliquer le choix de Monseigneur de Romanet, le Nouvel Evêque de l’aumônerie militaire Catholique de nos armées, et pourquoi il a choisi ce passage de Saint Luc : le bon samaritain.

A la vue de ce mort-vivant sur la route de Jéricho où un homme s’est fait agressé, dépouillé et laissé à demi-mort, on doit y voir notre prochain que la morale d’aujourd’hui nous oblige à secourir afin de n’être pas accuser de non assistance à personne en danger.

Alors, que penser du prêtre qui passe auprès du moribond et ne tente nullement de s’en occuper, par crainte de se souiller, avec ce genre d’individu, qu’il considère sans doute, en son fort intérieur comme peu fréquentable et loin des commandements de Dieu.

De même, quid, ce lévite, qui connaît bien toutes les lois de Dieu, et qui, en voyant ce corps couvert de sang ne veut pas être vu avec ce quelqu’un, qui croit peut être, brigand mêlé dans un trafic, et qu’en ce règlement de compte il n’a eu que ce qu’il mérite, et il poursuit sa route.

Heureusement, un homme plein de sensibilité et sans doute d’Amour humain, qui vient de Samarie, dont il faut savoir qu’à l’époque, cette région était ennemie des gens de Jérusalem. Malgré tout cela, le bon samaritain, sur cette route de Jéricho, va prendre en charge et soigner l’homme blessé avec de l’huile et du vin. Il va même le déposer dans une auberge, et avec ses sous demander à l’aubergiste de le soigner jusqu’à son retour, et que si les soins coûte plus que les 2 pièces d’argent qu’il lui laisse ; alors, il lui remboursera le surplus. Voici, détaillé, succinctement la parabole du bon samaritain.

Avoir écouté cette parabole,, nous amène à croire que Dieu met sur notre route des « Prochains » auquel Il désire que nous prenions le plus grand soin (en étant prêt à tout moment à répondre aux appels « de détresse » ou « d’interrogations » ou de notre «humanité.»). Nous sommes là, dans la relation de l’Amour, de la compassion et de la miséricorde. Nous pouvons croire que depuis cette parabole, bien des Samaritains se sont levés au travers les siècles depuis Jésus, pour que la souffrance et la mort ne soient pas les ogres insatiables de la destinée des soldats, amis ou ennemis sur les champs de bataille.

Ainsi, Henri DUNANT, fin 19ième siècle, en créant la Croix Rouge et le Croissant Rouge a fait triompher la valeur de l’Amour pour les hommes dans la destruction de la guerre. De même, les chirurgiens et le corps infirmier, sur les zones de combats opèrent et s’occupent de tous les blessés qu’ils soient soldats amis ou ennemis. Il est l’exemple du Bon Samaritain dans le conflit.

D’autres ont amélioré, si tant est, les lois de la guerre en les rendant plus humaines. Aussi, dans ce court mot sur l’Evangile de Saint LUC, je pense que c’est tout cela que Monseigneur de Romanet, a voulu nous faire toucher, par cette parabole, au plus près de nos cœurs, en cette journée du souvenir, afin que l’aide, le service et l’amour se vivent toujours, malgré tout, dans toutes zones de combats et de guerre. Malgré la haine que l’Amour soit toujours aide à l’Homme.

Qu’en notre communauté, en cette église de La CHAPELLE THOUARAULT, aujourd’hui réuni rassemblée, demandons au Seigneur que nous vivions toujours cet amour de DIEU à l’image de la parabole du bon samaritain, que nous soyons des classes 7 ou des anciens combattants. AMEN