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Sommaire

Editorial

Sommaire 1

Le phénomène couleur 2- Classement des couleurs

Les couleurs dans le paysage 4

Terre de brique 6- Emploi et mise en œuvre 8- Les nuances existantes 8- Exemples et particularités 9

Terre de schiste 10- Emploi et mise en œuvre 12- Les nuances existantes 12- Exemples et particularités 13

Terre de calcaire 14- Emploi et mise en œuvre 16- Les nuances existantes 16- Exemples et particularités 17

Terre de grès 18- Emploi et mise en œuvre 20- Les nuances existantes 20- Exemples et particularités 21

L’architecture traditionnelle- L’habitat dispersé 22

• l’architecture de plaineset des collines du centre 24

• l’architecture de côteaux et plateaux 26

• l’architecture de montagne 27- La typologie de l’habitat groupé 28

Mode d’emploi 30

Palette brique 32- Démarche 34- Exemples 35

Palette schiste 36- Démarche 38- Exemples 39

Palette calcaire 40- Démarche 42- Exemples 43

Palette grès 44- Démarche 46- Exemples 47

Remerciements 48Bibliographie 48Crédit photo 48

Le CAUE du Tarn 49

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Qu'est ce que la couleur ? Comment peut-on la définir ?

La couleur est tout d'abord une sensationcar elle est propre à chaque individu qui l'in-terprète en fonction de ses connaissances etde ses goûts : chacun de nous a sa proprepalette intérieure !Mais elle est aussi représentation car la cou-leur appartient à l'espace extérieur, danslequel elle nécessite un support et l'actionde la lumière pour se révéler à notre œil. Tout comme la végétation, la lumière est unélément chromatique du paysage qui chan-ge constamment. En effet, selon les heuresdu jour et les saisons, les couleurs varientsous l'intensité de la lumière.Les couleurs permanentes sont, elles, don-nées par les matériaux de construction et lesol.Bien que ce soit les matériaux employés dansla construction qui déterminent la couleurde l'architecture, celle-ci ne doit être consi-dérée que dans un paysage global dont ellefait partie intégrante. Elle est égalementétroitement liée aux volumes, rapports deproportions, rythmes et modénature, qui sont

des éléments déterminants de l'aspect chro-matique d'un site.La couleur est aussi une interaction entrel'utilisation des matériaux trouvés sur placeliés à la nature et la couleur du sol, et l'ap-plication de la couleur sur les éléments archi-tecturaux dictée par la tradition locale : por-tails, pans de bois, volets, menuiseries,enduits...

Classement des couleurs

On distingue trois classes distinctes :- les couleurs primaires : ce sont trois cou-leurs absolument pures, le ROUGE Magenta,le BLEU Cyan et le JAUNE qui permettent d’ob-tenir par mélange toutes les autres couleurs- les couleurs secondaires : il s’agit du VERT,du VIOLET et de l’ORANGE qui sont issus dumélange des couleurs primaires deux par deux- les couleurs tertiaires : elles sont obtenuespar le mélange d’une couleur primaire et d’unecouleur secondaire (jaune + orange = jauneorangé).Le classement des couleurs est représenté parle cercle chromatique dans lequel les couleursqui se font face sont dites “complémentaires”,

et dont leur mélange donne du gris (cercled’Itten).Le gris, qui peut être également obtenu par lemélange du noir et du blanc, est considérécomme une valeur neutre ou une absence decouleur.

La couleur se définit par trois éléments :- la tonalité : couleur elle-même- la valeur : clair ou foncé avec plus ou moinsde blanc ou de noir- la saturation : couleur vive (ou saturé) oucouleur terne (ou désaturé avec plus ou moinsde gris ou de couleur complémentaire).Les couleurs peuvent être classées en plusieursfamilles dont : - les couleurs “froides”- les couleurs “chaudes”- les couleurs “vives”- les couleurs “pastels”- les couleurs “profondes”

L’harmonie colorée

Les harmonies sont des combinaisons de cou-leurs, de formes et de surfaces qui créent unensemble esthétique cohérent et équilibré.

Le phénomène couleur

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Les harmonies peuvent être de plusieurstypes :- harmonie de ton sur ton ou de camaïeux quijoue sur les nuances d’un même ton de par laproximité de leur teinte.- harmonie de contraste ou d’opposition quijoue sur des teintes différentes.

Les contrastes peuvent se décliner de diffé-rentes manières, par exemple :- contrastes de qualité (couleur vive, désatu-rée), - contrastes de quantité,- contrastes de complémentaires,- contrastes de chaud-froid,- contrastes de clair-obscur.

Comme nous allons le voir dans les chapitressuivants, les matériaux utilisés dans lesconstructions traditionnelles ont des colorislimités à une certaine gamme de teinte (enl’occurrence, peu de bleus ou de verts). Et, unesurface, mur ou toit, n’est jamais uniforme,de par la variété des teintes de chaque briqueou pierre.D’où un effet, dans l’architecture, de couleurdésaturée et de matière. C’est cette “sensua-lité” de la couleur des matériaux qui est trèsdifférente des aplats peints avec des couleursvives.

Chaude

Froide

profondepastel

vive ou sat

urée

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Les couleurs dans le paysage

Le département du Tarn se trouve au croi-sement de deux grands ensembles : le

Massif Central et la Plaine Aquitaine.On passe progressivement d’un paysage demontagne, Montagne Noire et Monts deLacaune, vers un paysage de plaine, plainedu Tarn, et Lauragais, par une riche diversi-té de paysages et de sols.

Les couleurs peuvent varier au cours des sai-sons comme celles des cultures ou des massesvégétales mais, souvent, elles sont là pour plu-sieurs années, voire pour toujours, commecelles du bâti ou des forêts de résineux.Le bâti, aussi ponctuel qu’il soit, apporte tou-jours une touche de couleur très personnellemais très visible dans le paysage. Ce paysagea pour dominantes des nuances de vert aujaune pour les masses végétales, et desvariantes d’ocre au brun pour les terres. Lescouleurs des toits et des murs doivent doncs’intégrer au paysage en répondant à l’iden-tité du lieu.

Cette mosaïque de paysages, de couleurs, dematériaux, de cultures, de climats et d’orga-nisations humaines s’exprime dans l’archi-tecture traditionnelle. Nous trouvons ainsi,dans le département, presque tous les maté-riaux employés dans les constructions tradi-tionnelles : la terre, la brique, la pierre (grès,calcaire, schiste, granite, galet) et le bois.

Dans le Tarn, 4 zones géographiques princi-pales ont pu être identifiées qui correspon-dent à des matériaux spécifiques et à leurscouleurs dans le paysage :

- les plaines et les collines de l’ouest et ducentre du département affichent la couleurde l’argile dont les nuances peuvent aller durouge au jaune. Ce matériau est à l’originede toute l’architecture traditionnelle colo-rée en brique, tuile canal et terre crue,

- les zones de montagnes, à l’est et au sud,ont une forte tonalité grise donnée par leschiste et l’ardoise. De là, est née une archi-

tecture parfois sévère de pierre aux toits d’ar-doise,

- les causses et les plateaux montrent unevariété de calcaires allant du blanc au jauneen passant par le grège. Ces roches calcairesvont souvent se mêler à la brique pour créerune architecture de teintes claires et nuan-cées,

- des territoires plus modestes, coincés entreles plaines et les montagnes, forgent leuridentité par la présence du grès, qui offredes nuances d’ocres aux rosés voire violinesdans les régions voisines du plateau cordais.Cette architecture mêle également pierre etbrique.

Ainsi, l’architecture traditionnelle, en utili-sant les matériaux locaux, utilise une palettede couleurs bien spécifique qui correspondparfaitement à l’identité du lieu.

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Les zones de prédominances des matériaux de construction

les matériaux de toiture

tuile canal

ardoise

grès

Monestiès

schiste

Jouqueviel

terre crue

et galetsGiroussens

brique

Albi

calcaire

Noailles

ardoise

Labastide-

Rouairaoux

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La brique est fille de l’argile, on trouvecelle-ci dans les plaines du Tarn et de

l’Agout, dans les terrasses alluvionnaires quiles bordent et sur les coteaux molassiques etargilo-calcaire du triangle sud-ouest dudépartement. L’argile est le produit ultimede la décomposition de la roche.

A l’état naturel, crue, l’argile est jaune pâle àbeige. Cuite, l’argile verra sa couleur modifiée.Selon la cuisson, la teinte de la brique varie durosé et jaune paille au rouge, voire au brun sielle est très cuite.

Le sud ouest du département (appelé aussi leterrefort tarnais) et la plaine du Tarn jusqu’àAlbi offrent aux visiteurs ces villes roses dontla subtilité des nuances de briques et de leurappareillage donne une grande richesse archi-tecturale.En se rapprochant du pays montalbanais, labrique s’affiche plus claire et se marie très sou-vent avec celle de terre crue (les adobes) denuance plus marron clair ou jaune.Le croissant Lavaur-Gaillac-Giroussens s’affir-me par une teinte de brique beaucoup plusrosée, continuité de la zone d’influence de larégion toulousaine.A chaque extrémité de la plaine du Tarn, Albi etRabastens révèlent une teinte rougeâtre de labrique.

Dans la construction traditionnelle l’argile aété autant utilisée crue que cuite. Cuite c’est la

Terre de brique

En continuité de la plaine toulousaine, l’ouest du Tarn décline un panel de teintesdues aux différentes briques ainsi qu’à l’influence des matériaux voisins.

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tuile canal et la brique selon de multiples for-mats : foraine, violette, barrot… Crue l’argi-le est utilisée en brique, c’est l’adobe, en plei-ne masse, c’est le pisé, ou en remplissage entrecolombage, c’est le torchis.

Les bâtiments construits uniquement enbriques se concentrent essentiellement dansla plaine du Tarn. Ailleurs la grande majorité des constructionsoffrent des murs composites qui vont, par l’ap-port d’autres matériaux, influencer la couleurde base de la brique et donner une nouvelletonalité à l’ensemble du mur. Ces murs com-posites offrent une grande richesse esthé-tique.Dans le terrefort tarnais, la brique est souventemployée combinée avec d’autres matériaux :des pierres calcaires, des galets, des briquesde terre crue. Elle est également utilisée enremplissage des murs à pans de bois.

Cependant, elle est toujours présente, en sou-bassement, ou pour souligner les ouvertures(encadrements), les étages, etc... Elle restele langage commun de toute une région.

C’est l’emploi de ce matériau qui confère lapremière identité à cette région.

Grazac

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Emploi et mise en œuvre de la brique

Les murs Les nuances existantesDétailsles éléments de modénature

E 3

3-8

E 3

3-6

E 18

-87

E 2

2-8

E 4

9-4

E 5

3-1

E 91

-7

E 91

-5

E 91

-3

E 61

-8

E 61

-7

E 61

-6

E 61

-5

E 61

-4

E 61

-3

E 61

-2E

81-1

E 31

9-1

E 9

4-4

E 9

4-3

E 9

2-2

E 9

2-3

E 9

3-3

E 10

9-3

E 11

0-4

E 10

9-4

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Exemples et particularités de la brique

Les maçonneries composites Les murs à pan de bois

Ces exemples de mise en œuvre soulignent larichesse des possibilités esthétiques de ce matériau.

La brique est utilisée pour ses qualités mécaniques :solidité et rigidité du mur. Très souvent elle est employéeen soubassement du mur, en chaînage vertical, ou hori-zontal, ou entre les étages, en lits horizontaux entredes matériaux de remplissage. C’est l’élément stabili-sateur de certains murs : terre crue, galets…

Roquemaure

Couffouleux Lautrec

Saint Lieux les Lavaur

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Les schistes que l’on trouve dans le Tarnsont des roches d’origine métamor-

phique, c’est à dire transformées sous l’ef-fet de forces et de phénomènes géologiquesanciens.

Les schistes ont la particularité de pouvoir sedébiter en feuilles plus ou moins épaisses enfonction du grain de la roche

Les schistes ardoisiers sont reconnaissables àleurs grains fins et à leur surface légèrementsatinée aux tons noirs, gris et bleutés. Les schistes du Ségala tarnais au nord de lavallée du Tarn sont riches en fer et possèdentdes tons rouille et marron et un grain nette-ment plus gros.

Situés dans l’est du département, les pays demontagne, offrent une architecture sévèreissue des rigueurs climatiques et de la consti-tution des sols : schiste, ardoise, granite...révélant une palette de gris au marron spéci-fique au bâti de cette région.

L’ardoise est utilisée en bardage des façadesles plus exposées et en couverture dans lesrégions de montagne, dans ce cas elle estde forme arrondie “en écaille de poisson” ourectangulaire de petite dimension.Les grands plateaux du Ségala déclinent unearchitecture plus composite, les tuiles et lesbriques sont encore présentes dans les régionsles plus proches d’Albi, pour peu à peu laisser

Terre de schiste

Zone de prédominance du schiste, ce matériaux concourt à l'identité des plateaux du Ségalaet des montagnes tarnaises.

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place à des constructions de schiste et d’ar-doise quand on approche des Monts deLacaune.

Le schiste maçonné imprime son identité aubâti traditionnel de la région, de couleursombre (tirant vers le gris) dans les régionsde montagne, cette palette s’éclaircit et prendune nuance marron vers le nord et l’Aveyron.

Ces teintes marron sont visibles dans le Ségala,au nord de la vallée du Tarn.

Des particularismes géologiques

Des phénomènes géologiques locaux ontentraîné les deux particularismes paysagerssuivants :

• La première particularité géologique cir-conscrite dans le massif schisteux : le Sidobre. Il offre à voir grâce à l’érosion, sa géographiede granit. Très utilisé dans la construction, ila donné sa marque de “noblesse” à toute unerégion. Il est cependant à noter que ce maté-riau quoique présent partout, ne représentequ’un apport ponctuel dans l’habitat tradi-tionnel (encadrements des ouvertures, bancs,éviers, etc).La maison reste pour l’essentiel en schiste etintègre le granit de couleur grise, (clair sur lapériphérie du massif), ou bleuté (vers le centredu Massif), dans son harmonie à dominantegrise.

• A l’est de Réalmont, autour du Travet et deTerre-clapier, s’est constitué un second sec-teur particulier, composé de poches de dépôtsde marnes rouges et d’argile à gravier. Celles-ci se sont déposées au cours du tertiai-re, en bordure du Bassin Aquitain, issues del’érosion des sols qui recouvrait le sud-ouestdu Massif Central. Ce secteur est reconnais-sable à la couleur rouge de sa terre qui côtoitle schiste des plateaux du Ségala et donnel’impression d’une continuité colorée avec lesrégions de briques d’Albi et de Réalmont.

Ces phénomènes se retrouvent dans le Tarnprincipalement, et un peu dans l’Aveyron.

Lamontélarié

Rouairoux

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les feuillets d’ardoises

les ardoises

les schistes maçonnés

les schistes les nuances existantes

E 10

6-6

E 47

-7

E 10

6-5

E 47

-5

E 4

4-7

E 2

9-8

E 2

20

-9E

32

9-9

E 3

29

-8

E 47

-3E

44

-5E

29

-3

E 4

3-5

E 2

9-6

E 21

3-9

E 3

26

-2

E 3

26

-5

E 3

26

-3

E 3

30

-7

E 3

33

-2

E 3

25

-3E

32

5-2

E 3

27-2

E327

-1E3

29

-7E3

29

-6

Emploi et mise en œuvre du schiste

DétailsLes murs

Labastide Rouairoux

Murat sur Vèbre

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Exemples et particularités du schiste

Encadrement de bois et de granit le granit

Au-delà des nuances propres à la pierre qui se déclinent du grisau marron, quelques éléments caractéristiques viennent animercet architecture sévère.Les encadrements en bois vont souligner la spécificité du bâti demontagne, les encadrements en granit, ceux de la région duSidobre.

l’argile à gravier à l’est d’Albi

E 21

-8E

21-9

E 24

-9E

24-8

E 2

9-8

E 3

0-9

E 2

9-9

E 3

0-8

E13

-9

Curvalle

Mirandol

CambounèsSt Amans Valtoret

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Les roches calcaires sont des roches sédi-mentaires organiques.

Elles sont composées de carbonate de cal-cium, mélangé à d’autre matières : argile,magnésie, silice etc..., qui influent sur leurcouleur.

Leur teinte varie du blanc quand le calcaire estpur, au jaunâtre quand il renferme des sels defer. De même, il devient plus ou moins gris selonla quantité de silice qu’il contient et sa duretéen est renforcée.

La pierre calcaire est une pierre de construc-tion recherchée pour sa résistance, sa facilitéde taille et sa couleur claire d’un blanc jaunâtre.On emploie aussi les calcaires terreux et argi-leux dans la fabrication de la chaux utilisée pourl'enduit de façade.

Une des spécificités du calcaire est la forma-tion, en surface de la roche, d’une peau appe-lée calcin qui protège la pierre des intempéries.

La plus grande partie du plateau cordais offreun calcaire très blanc qui rejoint vers le nordles pierres blanches du Quercy. Les contrastessont donc forts entre la partie centrale du pla-teau cordais, très lumineuse car les pierres cal-caires sont associées à la terre blanche du sol,et les pierres de grès violine près de Salles.L’effet de blancheur du calcaire est très locali-sé, il s’atténue vers Carmaux par l’associationdes terres grises du sol, et vers le massif de la

Terre de calcaire

Zones de prédominance du calcaire, pauses colorées entre le rouge de la brique et du grès et le gris du schiste.

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Grésigne et sa terre rouge.Plus au sud, dans les collines du centre du Tarn,ou dans la plaine castraise, c’est un calcairemoins lumineux que nous rencontrons, sou-vent marié à d’autres matériaux avec lesquelsle contraste est moins fort. En effet, les grèsdu centre sont plus clairs que dans la régionde Cordes (jaune dorés). Les murs calcairesdes maisons du centre du Tarn sont souventjointoyés par des terres plus jaunes donnantà l’ensemble des tonalités ocre jaune. Cetterelative discrétion se poursuit vers leLauraguais où le calcaire, sans être le maté-riau dominant, est cependant fréquemmentemployé.

Les pierres calcaires ont souvent un appa-reillage soigné, fait pour rester apparent, surtoutes ou parties des façades. L’impact de lacouleur des joints est d’autant plus fort queles pierres sont blanches.

Cagnac les Mines

Livers Cazelles

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E 5

-9E

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E 18

-9E

6-9

E 2

9-9

E 3

2-9

E 3

3-9

E 3

4-9

E 12

5-9

Emploi et mise en œuvre du calcaire

Les murs Détails Les nuances existantes

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Exemples et particularités du calcaire

L’emploi du calcaire dans le plateau cordaisArchitecture de calcaire : aux alentours de Cordes, la blancheur des pierres calcaires est accentuée par celle dusol calcaire. La couleur des joints en est d’autant plus importante ; les joints ocres (d’une teinte plus soutenueque celle de la pierre) colorent la façade.

Les façades de calcaire secolorent souvent de rose parla présence des pierres degrès utilisées surtout pour lesencadrements.

Environs de CordesLincarque

Cestayrols

Environs de CordesLincarque

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Terre de grès

Le grès est une roche sédimentaire quirésulte de l’accumulation puis de la cimen-

tation de grains de quartz ou d’autres miné-raux. On distingue les quartzites (compacts)et les molasses (grès argileux).

Selon sa teneur en oxyde de fer, le grès affichedes nuances allant du brun rosé au presquerouge.

Le grès est une pierre relativement dure et peuporeuse qui résiste au gel.

Toute la partie centrale du département, dunord au sud se partage entre des bancs de cal-caire et de grès et forme ainsi une riche tran-sition entre le schiste de l’est et la brique d’ar-gile de l’ouest.Deux localisations principales se distinguent :la région autour de Cordes et les collines àl’ouest de Castres.

- Le plateau cordais offre d’intéressantscontrastes, en quelques kilomètres le calcairetrès blanc des constructions fait place aux tonsviolines du grès de Salles. Ce sont ces alter-nances de calcaire et de grès que traduit l’ar-chitecture traditionnelle du plateau cordais.La ville de Cordes est au croisement de plusieursmatériaux, beaucoup de ses bâtiments remar-quables sont constitués de grès et côtoient desbâtiments construits en calcaire. Elle n’estcependant pas une ville de contrastes, le grèsemployé n’est pas du rouge franc de celui deSalles. Il est beaucoup plus clair et de tendan-

Zones de prédominance du grès, les violines du nord et les ocresjaunes du sud offrent une riche transition entre les briques de l’ouestet les schistes de l’est.

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ce ocre jaune, il se marie donc de manière dis-crète au calcaire voisin.Le massif de la Grésigne , à l’ouest de Cordesprésente une particularité géologique et pay-sagère . La spécificité de la couleur violine dugrès est renforcée par la présence de terrerouge : ”les rougiers de la Grésigne”.Ceux-ci sont issus à la fois d’une formation pri-maire à partir d’argile schisteuse, de grès etd’agglomérats et d’une formation tertiaire,phénomène d’érosion similaire à la créationdes secteurs d’argile à gravier près du plateauschisteux du Ségala.Quelques constructions de terre crue, en pisé,issues de ces terres rouge orangées, offrentdes exemples anecdotiques de l’architecturetraditionnelle.Les contrastes sont donc grands avec lablancheur des calcaires voisins et des bancsde calcaire qui af fleurent parmi les grèsrouges.

- À l’ouest de la plaine castraise, nous trou-vons une large zone de grès ocre qui se perdensuite parmi les briques argileuses de la plai-ne de l’Agout et du lauragais, plus à l’ouest.Beaucoup plus marron ocre que dans le nord

du département, sa présence est plus discrè-te. Le calcaire voisin est encore présent,quelques puechs et collines érigent leurs sitescalcaires.

L’architecture des terres de grès présente unegrande diversité de matériaux utilisés, grès et

calcaire côtoient les briques et le bois, c’estle cas notamment de la ville de Lautrec.

Construite au sommet d’une côte calcaire, elleoffre de grands murs de grès, tandis que lecentre ancien a su conserver de vieilles mai-sons de pans de bois et de briques.

Tonnac

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E 5

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-9

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0-5

E 51

-3

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5-7

E 7

0-5

E 75

-6

E 10

0-5

E 11

0-4

E 7

0-7

E 75

-9

E 10

0-7

E 11

0-6

Emploi et mise en œuvre du grès

Les murs Détails Les nuances existantes

Salles

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Exemples et particularités du grès

Architecture de grès Détails-encadrement

Architecture de grès et de calcaire

La terre rouge de la région de La Grésigne

La couleur de la terre, l’argile à gravier très rouge, apporte une caractéristique auxbâtiments en pisé (terre crue banchée) qui utilisent cette terre.

Région de Salles

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La variété des paysages qui caractérise ledépartement va entrainer une grande

diversité de l'habitat rural traditionnel.

Que l'on passe d'un paysage de montagnes àcelui de plaines, collines, causses ou vallées,l'architecture change, tant au niveau de laforme, de l'organisation spatiale que desmatériaux utilisés. Elle subit notamment l'in-fluence des grandes régions limitrophes

(Toulousain, Montalbanais, Quercy, Rou-ergue).On distingue cependant deux grandes orga-nisations majeures :- l’habitat linéaire, présent dans les 3/4 du

département où les différentes fonctionssont organisées côte à côte sous le mêmetoit

- l'habitat en hauteur, où les animaux occu-pent le rez-de-chaussée tandis que le logis

est situé à l'étage. C'est celui qui prédomi-ne dans la partie est du département, enzone plutôt montagneuse.

Les formes carrées, en U ou en L, autourd'une cour ne sont pas spécifiques d'unerégion et résultent souvent d'extensions suc-cessives. On les trouve néanmoins essentiel-lement dans la vallée du Thoré, le Ségala etl’est d’Albi.

L’architecture traditionnelle

L’habitat dispersé

Habitat linéaire - Milhavet Habitat en hauteur - Vabre

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Les principales typologies architecturales du bâti traditionnel dans le Tarn

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La typologie la plus courante est l'organisa-tion en linéaire dont l'influence la plus pré-

sente est la "lauragaise" issue de la région tou-lousaine proche. Elle se caractérise par un volu-me allongé de forme rectangulaire, avec unétage et une toiture le plus souvent à deuxpans, orientée suivant les conditions climati-ques (souvent selon un axe sud-est/nord-ouest),notamment pour se protéger du vent d'autan.Les annexes et extensions, construites dans leprolongement du bâtiment principal au fur età mesure des besoins, accentuent la propor-tion linéaire de l'ensemble.Le plan traditionnel reprend généralement leschéma suivant :- face à l'entrée desservant d'un côté la cuisi-

ne (salle commune) et de l'autre la "souillar-de" (buanderie) ou l'étable, un escalier per-met d'accéder aux chambres de l'étage.

Les évolutions sociales ont peu à peu entrai-né une différenciation du logis et des locauxà usages agricoles, jusqu'à entrainer parfoisune séparation physique du bâtiment d'habi-tation dont la représentation la plus aboutieest la maison de maître (volume de forme plu-tôt carrée avec toiture à 4 pans). Sa façade,ordonnancée et rythmée est toujours enduite,ornée de bandeaux et corniches moulurés enterre cuite.Des lucarnes de formes variées (losanges, demi-lunes, rondes...) ornent le haut de la façadepour éclairer et ventiler les combles.

L'ARCHITECTURE DE PLAINES (Tarn, Agoût, Lauragais) et DES COLLINES DU CENTRE

Lempaut

Saint Lieux les LavaurBlan

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Exemples d’encadrements de baies etd’oculi à Giroussens

Couffouleux Lombers

Couffouleux Fiac

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Les régions de plateaux (Cordes) et de côteaux(côteaux de Montclar), ont développé une

autre variante de l'architecture rurale. La mai-son adopte un plan carré avec toiture à 4 pans.La façade principale accueille les pièces d'ha-bitation tandis que les pièces annexes, voirecelles liées à l'activité agricole (grange ouétable) occupent l'arrière ou le côté du bâti-

m e n t .Dans les côteaux de Montclar, l'influence de larégion Montalbanaise est omniprésente, avecune forte prédominance de la toiture. Celle-cise prolonge à l'arrière sur les annexes, touchantpresque le sol. Sur le plateau cordais, l'utilisa-tion massive du calcaire annonce le Quercy toutproche.

L'ARCHITECTURE DE COTEAUX ET PLATEAUX (Cordes, Salvagnac)

Sainte Croix

Livers Cazelles Montdurausse

Montdurausse

Exemples d’encadrements d’ouver-tures vers Castelnau de Montmiral

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Elle se caractérise par des volumes plus com-pacts dictés par la rigueur du climat, où la

proximité de la chaleur des animaux est recher-chée.On retrouve donc l'étable (chaleur) au rez-de-chaussée, le logis à l'étage et la grange (isola-tion) au dessus ou à côté, suivant la typologiedu terrain.Dans certaines zones, (Ségala et extrême estdes Monts de Lacaune) l'accés au logis, situé àl'étage, se fait par un escalier extérieur en pier-re, dont le palier est souvent abrité par unauvent.

La maçonnerie, constituée essentiellement d'unappareillage plus ou moins régulier de schiste,est souvent enduite (notamment pour le corpsdu logis, les bâtiments liés uniquement à l'ac-tivité agricole sont, eux, laissés à l'état brut).Les toitures sont en lauses ou en ardoises saufpour la Montagne Noire où la tuile prédomine.

En Ségala, l'influence du Quercy et du Rouerguese traduit par la présence de toitures à fortespentes à coyau (partie du toit en rive moinspentue).

Dans le massif de la Grésigne, on retrouve unetypologie assez proche, avec des volumes pluscompacts et parfois la présence d’escaliers exté-rieurs. Mais, ici, les matériaux utilisés diffèrentavec des maçonneries en grès et des toituresen tuiles.

Monts de Lacaune (Illustration de L. Cavaillès)

L'ARCHITECTURE DE MONTAGNE (Ségala, Sidobre, Monts de Lacaune, Montagne Noire)

Toiture à “coyau” (Illustration de P. Gironnet)

Labastide Rouairoux

Le Masnau Massuguiès

Vabre

Lamontélarié

Saint Julien de Gaulène

Pampelonne

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L’habitat groupé des bourgs et villages du Tarnprésente des caractéristiques différentes sui-

vant son type d’urbanisation.

Globalement, on en distingue trois principales :- les villages ruraux avec souvent un cœur debourg très ancien, où l’on trouve encore des mai-sons du 15ème et 16ème siècle à pans de bois.Les autres rues sont essentiellement constituéesde maisons du 19ème siècle dont la typologievarie peu d’un bout à l’autre du département, sice n’est par l’utilisation de couleurs et de maté-riaux de façades différents.

- les bastides : ces villes nouvelles du Moyen-Âge,présentes essentiellement dans l’ouest du Tarnont une organisation urbaine originale, facile-ment reconnaissable à leur tracé régulier (ortho-gonal ou suivant les courbes de niveaux), avecun centre occupé par la place du marché, souvententourée de couverts. Les maisons ont les mêmescaractéristiques que celles des autres bourgs duMoyen-Âge (façades à pans de bois, encorbelle-ments).

Typologie de l’habitat groupé

- les villages qui se sont développés à la fin du 19ème siècle, avec l’ère industrielle et qui sont essen-tiellement des villages rues (Labastide Rouairoux, Blaye les Mines...).Les maisons ouvrent leurs façades principales sur la voie “drainante”, axe des activités commercialeset industrielles. La maison composée généralement d’un étage plus combles est régulière et ordon-nancée. Des lucarnes de différentes formes agrémentent l’étage des combles.

Plan orthogonal de bastide

Une rue du XVe / XVIe siècle

Une rue du XIXe siècle

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La rue :

Au-delà de l’architecture propre à chaque faça-de, la perception que l’on peut avoir de chacuned’elles dépend également de la taille de la ruedans laquelle elles se trouvent. En effet, la per-ception des volumes et de la couleur ne sera pasla même dans une grande rue dont la largeur per-met un éloignement suffisant des maisons et oùla lumière pourra pénétrer facilement, que dansune petite rue qui, de par son étroitesse, seraforcément plus sombre et n’offrira pas la mêmevue d’ensemble des façades. De même, les rythmes verticaux et horizontauxde la rue ont une importance dans la perceptionque l’on aura de celle-ci.

Pour ce type de rue, le ryth-me horizontal est très marqué.Pour garder la lisibilité de l’en-semble, il sera nécessaire degarder la différence de traite-ment entre le rez-de-chausséeet les étages.

Dans cette rue, les rythmesverticaux prédominent par lasuperposition des ouverturesverticales et la différence detraitement de chaque façade.Préserver l’harmonie d’en-semble c’est composer avecles façades voisines.

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Les descriptions précédentes des différentesterres du Tarn n’ont d’autre vocation que de

sensibiliser et d’apporter une connaissance surl’identité colorée de nos paysages. Il ne s’agitpas de figer le passé, mais d’intégrer les évolu-tions avec une sensibilité plus grande à la quali-té chromatique de l’architecture.Les palettes et les démarches de colorations quenous vous proposons s’inscrivent dans cettevolonté. A partir des matériaux utilisés par l’ar-chitecture traditionnelle, une gamme de couleursest dégagée, la connaissance de cette palettechromatique va aider à la création d’une harmo-nie pour les nouvelles interventions.Face à la multiplicité des matériaux actuels etdes couleurs disponibles, les utilisateurs peuventse sentir perdus. Les palettes et la démarchede coloration ci-après sont un guide et un outilfacile d’emploi, à double vocation, culturelleet technique.Les couleurs de nos 4 palettes correspondent àdes enduits prêts à l’emploi pour la constructionneuve, des peintures ou des badigeons.

Attention, s’il s’agit d’une réhabilitation d’unefaçade ancienne, les enduits prêts à l’emploi, tropdosés en ciment sont à éviter, afin de préserverles maçonneries. Il conviendra alors d’utiliserdes enduits à la chaux naturelle colorés.

MODE D’EMPLOI

Localisation par entité :1 - Localiser sa maison par rapport aux diffé-rentes zones : “terre de brique”, “terre de schis-te”, “terre de grès”, “terre de calcaire”, ouzones intermédiaires d’influences diverses.

2- Affiner son repérage en se référant à la cartesuivante qui indique les zone mixtes dans les-quelles cohabitent plusieurs matériaux. Plusieurspalettes vont donc pouvoir être utilisées.

3- A partir du contexte bâti, choisir la palette quisemble la plus appropriée et qui correspond àl’ambiance chromatique dominante. La ou lespalettes complémentaires peuvent être em-ployées plus ponctuellement..

Les quatre palettes ont été déclinées à partir desdifférentes tonalités des matériaux de construc-tion traditionnellement utilisés.Pour chacun d’eux des couleurs dominantes ontété dégagées :PALETTE BRIQUE : les ocres jaunes, les orangés,les ocres rouges, les rosésPALETTE SCHISTE : les bruns, les grisPALETTE CALCAIRE : les blancs colorésPALETTE GRÉS : les beiges, les bruns, les brunsviolacés

A partir des tendances générales de chaque cou-leur, prises parmi la palette des matériaux exis-tants, les palettes des couleurs d’enduits et depeintures des façades ont été choisis dans destons camaïeux par rapport à la couleur des maté-riaux de base, afin de garder une unité et uneidentité colorée. Les contrastes de couleur pour-ront être utilisés, de façon occasionnelle et avecparcimonie, pour la zone de la brique qui se prêtedavantage à une diversité colorée.Par contre, des palettes plus larges sont propo-sées pour les volets, portes, ferronneries et diverspetits éléments où les surfaces à colorer sontgénéralement plus réduites et plus éphémères(on change plus souvent la couleur des menui-series que celle de l’enduit).On pourra donc se permettre de jouer sur des har-monies de couleurs par contrastes ou par com-plémentaires. La gamme de combinaison devienttrès vaste et donc, pour avoir une bonne harmo-nie de couleurs, il conviendra de se référer à ladémarche de coloration qui suit chaque palette.

Nous espérons que ces conseils et ces palettes vousaideront à mener à bien votre projet, qu’il s’agis-se d’une construction neuve ou d’une réhabilita-tion afin qu’il soit dans une harmonie colorée encohérence avec l’identité de votre région.

Nelly JERRIGE, Catherine PINOL

LLeess ppaalleetttteess ddeess ccoouulleeuurrss ddee ffaaççaaddeess

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E 5

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BRIQUE : les Enduits

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Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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les Volets, Portes et Ferronneries

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E 2

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E 2

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0-5

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Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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Repérer les couleurs existantes qui vont rester ; celle des maté-riaux existants tels la brique, les tuiles des toits, les bâtimentsvoisins, les annexes pour les fermes. C’est la recherche du oudes éléments de couleur constante. Qu’ils soient internes à laconstruction ou voisins, ils participeront aux harmonies à créer.

Souvent, il s’agit des surfaces à enduire, mais parfois aussi desgrandes surfaces de bois (portail, volets etc..) sur une façadeen brique ou de pierre de taille.

RECHERCHERla ou les couleurs constantes

DÉTERMINERla plus grande surface à traiter

DÉTERMINERla ou les plus petites surfaces à traiter

Rechercher une harmonie de couleurs (trois, quatre ou plus)à partir des deux étapes précédentes.

Démarche de coloration, à travers un exemple : deux façades dans une rue d’Albi.Il existe souvent un minimum de trois couleurs : celle du matériau apparent, celle de l’enduit et celle de la peinture des volets et des portes.

3 couleurs préexistent :Celle des tuiles : elles ne sont guère visibles enmilieu urbain, l’impact coloré est peu important.

Celle de la brique : c’est la teinte la plus présen-te et sa nuance va influencer les harmonies desfaçades : ici les briques affichent une tonalitéocre rosé.

Celle du bois, très présente dans les façades àpan de bois, elle assombrit l’ensemble.

Les différentes tonalités animentla façade urbaine. Le rythme ver-tical est accentué par un traite-ment coloré différencié.

Le vert choisi offre un contraste avec la teinte del’enduit. Les valeurs par contre se rapprochent.

Il s’agit d’une petite façade, les bois sont très pré-sents, et assombrissent la brique. Ce choix depeintures apportera une touche plus claire.

Le bleu choisi, autre teinte en constraste, crée uneharmonie à trois couleurs : l’ocre rosé de la brique,le marron du bois et leur complémentaire le bleu.

1ère étape 2ème étape 3ème étape

Les couleurs existantes

Couleurs en camaieux

Couleurs par contraste

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E92

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A

A

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A B A B C

B

C

Enduit Corniche

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Les enduits sont ton sur ton, de valeur plusclaire ou plus foncée.La peinture des volets du premier cas est tonsur ton, mais ce sont des valeurs qui jouentavec le contraste “clair-obscur”Dans les 2 exemples suivants, les peinturesdes volets sont en constraste.

Exemples de coloration : les teintes sont issues des palettes proposées.

les briques de teinte jaune

les briques de teinte ocre rouge

les briques de teinte orange les briques de teinte ocre rosé

Les enduits sont ton sur ton.Les peintures des volets sont en constraste.

Les enduits sont ton sur ton , de valeur plusclaire ou plus foncée.Les peintures des volets sont en constraste.

volet et porte

enduitbrique

Les enduits sont ton sur ton, de valeur clai-re.La peinture des volets du premier cas estton sur ton, mais ce sont des valeurs quijouent avec le contraste “clair-obscur”Celle du deuxième cas est en contraste.Dans les deux cas, les peintures ont desteintes soutenues contrastant avec les tonsclairs des enduits.

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SCHISTE : les Enduits

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Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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les Volets, Portes et Ferronneries

Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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Démarche de coloration, à travers un exemple : une maison dans les monts de LacauneIl existe souvent un minimum de trois couleurs : celle du matériau apparent, celle de l’enduit et celle de la peinture des volets et des portes.

3 couleurs préexistent :Celle des ardoises du toit : du fait de la pentesouvent importante, l’impact de la toiture n’estpas négligeable. De plus les régions de mon-tagne offrent un relief qui permet souvent unevue plongeante sur les toits, ils participent defait aux couleurs du paysage. Celle du schiste : c’est le matériau le plus fré-quemment employé pour les constructions. Lesmurs en schiste sont souvent enduits pour lesmaisons d’habitation, mais voisinent avec desdépendances dont les murs sont restés en maté-riaux apparents.Celle du granit : il est souvent employé pour lesencadrements des ouvertures. De ce fait quel-que soit le traitement du mur, il reste visible.

Ici, le schiste décline des tons de gris, la pré-sence de l’ardoise du toit et du granit desouvertures accentue ce camaieu de gris colo-rés. Le choix de l’enduit conforte cet ensemble.

Le bleu choisi offre un contraste avec la tein-te de l’enduit. Au gris coloré s’oppose une cou-leur plus soutenue, qui va égayer et animer lafaçade.

Repérer les couleurs existantes qui vont rester ; celle des maté-riaux existants tels la pierre, les ardoises des toits, ceuxdes bâtiments voisins, des annexes pour les fermes. C’est larecherche du ou des éléments de couleur constante. Qu’ils soientinternes à la construction ou voisins, ils participeront auxharmonies à créer.

Souvent, il s’agit des surfaces à enduire, mais pas systémati-quement, comme des grandes surfaces de bois (portail, voletsetc.) sur une façade en pierre apparente.

RECHERCHERla ou les couleurs constantes

DÉTERMINERla plus grande surface à traiter

DÉTERMINERla ou les plus petites surfaces à traiter

Rechercher une harmonie de couleurs (trois, quatre ou plus)à partir des deux étapes précédentes.

Les couleurs existantes

Couleurs en camaieux Couleurs par contraste

1ère étape 2ème étape 3ème étape

E327

-2E3

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La déclinaison des colorations est discrète en ce qui concerneles enduits, ils sont clairs car les matériaux présents sont rela-tivement foncés. La peinture des volets ou des portes peut sepermettre plus de fantaisie. Une gamme plus étendue de teintespermettra de raviver les façades.

Au nord, les schistes sont moins austères, leur teinte rous-se permet une plus grande diversité d’enduits. Ceux-ci,même s’ils recouvrent la totalité de l’habitation doiventsouvent tenir compte des nombreux murs de bâtiments voi-sins qui sont restés en schiste apparent.

Exemples de coloration :les teintes sont issues des palettes proposées.

volet et porte

enduitschiste

Les schistes gris

Les schistes marron

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22

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34

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CALCAIRE : les Enduits

Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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7-9

E 27

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E 2

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-7

E 2

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E 5

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E 12

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E 11

6-9

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6-7

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E 12

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cou

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es

cam

aie

ux

les Volets, Portes et Ferronneries

Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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Repérer les couleurs existantes qui vont rester ; celle des maté-riaux existants tels la pierre, les tuiles des toits,ceux des bâti-ments voisins, des annexes pour les fermes. C’est la recherchedu ou des éléments de couleur constante. Qu’ils soient internesà la construction ou voisins, ils participeront aux harmonies àcréer.

Souvent, il s’agit des surfaces à enduire, mais pas systémati-quement, comme des grandes surfaces de bois (portail, voletsetc..) sur une façade en brique ou de pierre de taille.

RECHERCHERla ou les couleurs constantes

DÉTERMINERla plus grande surface à traiter

DÉTERMINERla ou les plus petites surfaces à traiter

Rechercher une harmonie de couleurs (trois, quatre ou plus)à partir des deux étapes précédentes.

Les couleurs existantes Couleurs en camaieux Couleurs par contraste

1ère étape 2ème étape 3ème étape

Démarche de coloration, à travers un exemple : une maison dans la région de CordesIl existe souvent un minimum de trois couleurs : celle du matériau apparent, celle de l’enduit et celle de la peinture des volets et des portes.

2 couleurs préexistent :

Celle des tuiles du toit : elles ne sont guèrevisibles en milieu urbain, l’impact coloré est peuimportant. Pour les maisons rurales plus iso-lées, l’impact peut être plus important si le reliefest plus accentué.

Celle de la pierre calcaire : elle est présentedans les encadrements des maisons enduitesmais aussi très fréquemment en tant que maté-riau apparent du mur. L’impact coloré est trèsfaible, car sa gamme de teinte est très claire.

Les enduits, façade et soubassement sont pluscolorés que la pierre, mais ils restent en har-monie de ton clair, spécificité des régions cal-caires.

Le vert choisi offre un contraste avec la teintede l’enduit. La clarté des pierres et des enduitspermet une teinte de volets plus colorée.E6

1-2

E22

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E18

-9E6

-9

E277

-6E2

77-9

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Trois teintes d’enduit sont proposées :deux dans les tons de jaune, et un plutôt ocre orange. Ce sont des teintes très claires qui s’associent avec la “blancheur” du calcaire.De ce fait, les peintures des volets et des portes offrent une gamme très ouverte.

Exemples de coloration : les teintes sont issues des palettes proposées.

volet et porte

enduitcalcaire

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0-6

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E 10

0-9

E 5

0-6

E 51

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70

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-7

E 51

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E 75

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GRÈS : les EnduitsL

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rès

Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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cou

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E 19

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E 10

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E 2

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62

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E 10

0-1

les Volets, Portes et Ferronneries

Nota : les références des teintes correspondent au nuancier PANTONE Process Coated Euro et sont données à titre indicatif pour faciliter la recherche.

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Démarche de coloration, à travers un exemple : une maison au Ségur.Il existe souvent un minimum de trois couleurs : celle du matériau apparent, celle de l’enduit et celle de la peinture des volets et des portes.

2 couleurs préexistent :Celle des ardoises du toit : elles peuvent êtretrès visibles, l’impact coloré peut être impor-tant selon l’architecture du bâtiment, mais aussiselon le relief qui oriente la perception.

Celle du grès : les teintes de cette pierre, dubeige au brun violacé vont influencer les har-monies des façades : ici les grès affichent unetonalité brun-violacé.

L’enduit proposé offre un parfait ton sur ton,avec une tonalité et une intensité presquesimilaires.

Une teinte complémentaire a été choisie.L’enduit étant très soutenu, une teinte clai-re a été préférée afin d’éclaircir la façade.

Repérer les couleurs existantes qui vont rester ; celle des maté-riaux existants tels le grès, les ardoises des toits,ceux des bâti-ments voisins, des annexes pour les fermes. C’est la recherchedu ou des éléments de couleur constante. Qu’ils soient internesà la construction ou voisins, ils participeront aux harmonies àcréer.

Souvent, il s’agit des surfaces à enduire, mais pas systémati-quement, comme des grandes surfaces de bois (portail, voletsetc..) sur une façade en brique ou de pierre de taille.

RECHERCHERla ou les couleurs constantes

DÉTERMINERla plus grande surface à traiter

DÉTERMINERla ou les plus petites surfaces à traiter

Rechercher une harmonie de couleurs (trois, quatre ou plus)à partir des deux étapes précédentes.

Les couleurs existantes Couleurs en camaieux Couleurs par contraste

1ère étape 2ème étape 3ème étape

E32

5-3

E10

0-5

E10

0-7

E23

8-7

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Les grès violacés

Exemples de coloration : les teintes sont issues des palettes proposées

volet et porte

enduitgrès

Les grès beiges

ard

ois

e

Les deux exemples de coloration ci-dessus proposent des enduits en camaïeux par rapport àla teinte violacée du grès (plus clair ou plus soutenu).Les peintures des volets sont soit, complémentaires (teinte verte de même valeur), soit encamaïeux teinte violacée foncée (contraste de “clair-obscur”).Le troisième exemple (en haut à droite) propose une harmonie d’enduit par rapport à la tein-te des ardoises, qui sont dans le cas présent aussi visibles que le grès.Ce sont les teintes desvolets qui s’harmoniseront (ton sur ton) au grès, la porte affichera une couleur complémen-taire aux teintes violacées.

le quatrième exemple illustre une coloration à partir d’un grès de teinte beige.L’enduit est ton sur ton par rapport à la pierre.Les peintures des volets et des portes animent par une couleur vive (complémentaire) l’har-monie de la façade.

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Ce document a été réalisé par le Conseild’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnementdu Tarn et en particulier par :

Nelly JERRIGE, architecte, chargée d’étudesCatherine PINOL, architecte, chargée d’étudesPatrick PUECH, infographisteSur la base d’un travail sur les couleurs réalisépar Lucrèce TRESSOLS, coloriste.

Ce guide a pu voir le jour également grâce à l’ai-de précieuse des personnes qui dans le comité depilotage, nous ont guidées par leur avis éclairés.Il s’agit de :

- M. Patrick GIRONNET, Architecte des Bâtimentsde France du Tarn,- Mme Marie-Christine VALAX, Association desmaires et des élus du Tarn,- M. Jérôme PLAINCHAMP, architecte, présidentde la Fédération des Architectes du Tarn,- M. Bertrand DE VIVIES, conservateur des muséesde Gaillac.

Et tout particulièrement : - M. Didier BENOIT, artisan peintre à Carmaux,- Mme Laurence CAPGRAS, professeur d’arts appli-qués au Lycée du Bâtiment “le Sidobre” à Castres,qui ont également participé au groupe de travail“couleur”.

Le guide “COULEURS ET MATERIAUX DU TARN” abénéficié du soutien financier de la DirectionRégionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées dans le cadre du Programme de Mise enValeur du Patrimoine Architectural, de laCommission Européenne dans le cadre duProgramme Opérationnel LEADER II, et du ConseilGénéral du Tarn.

BIBLIOGRAPHIE

ITTEN (Johannes), Art de la couleur, éditionsDessain et Tobra, 1986

LENCLOS (Jean-Philippe et Dominique), Les cou-leurs de la France, éditions du Moniteur, 1982

Tarn, aux couleurs de l’occitanie, encyclopédieBonneton, 1998

Tarn, guides Gallimard, 2001

Crédit photos : CAUE du Tarn et AssociationProvince et Patrimoine

Graphisme Christophe SaezImprimerie Escourbiac/Graulhet© Mars 2002ISBN 2-914120-01-x