1
113 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS ORALES UVÉITES POSTÉRIEURES S168 062 SA-13.00 Rétinochoroïdite toxoplasmique. Profil clinique, diagnostique et thérapeutique. Toxoplasmic retinochoroiditis. Clinical, diagnostic and therapeutic profiles. KALOGEROPOULOS C*, ASPROUDIS I, FLINDRI V, LEVIDIOTOU S (Ioannina, Grèce) Objectif : Le but du travail est l’analyse du profil clinique, diagnostique et thérapeu- tique par rapport à une série de patients immunocompétents présentant une inflam- mation active, d’origine toxoplasmique, du segment postérieur de l’œil. Matériels et Méthodes : Une étude prospective a porté sur une série de patients recensés entre 1991 et 2006. Le protocole s’agissait de l’analyse des formes clini- ques d’inflammation uvéo-rétinienne toxoplasmique, de l’approche diagnostique, des récurrences et des complications de l’inflammation et du traitement. Résultats : Cette étude portait sur 92 patients atteints d’une inflammation toxoplas- mique concernant le segment postérieur de l’œil avec un suivi allant de 12 à 75 mois. La forme clinique principale (94 % des cas) était celle de la rétinochoroïdite focale, avec ou sans lésions satellites, accompagnée surtout d’une hyalite et moins fréquem- ment d’une vascularite rétinienne. Les cas présentant une rétinochoroïdite extensive étaient rares. Dans 3 cas de rétinochoroïdite acquise une uvéite hypertensive était présente. Selon l’analyse des données de l’examen clinique et paraclinique, un nom- bre considérable (32 % des cas) concernait une toxoplasmose oculaire acquise. Le traitement par pyriméthamine, sulfaméthoxazole/triméthoprime ou sulfadiazine et cor- ticothérapie était en général efficace pour la régression de l’inflammation mais moins efficace pour la prévention des récurrences (18 % des cas). Dans 10 % des cas, clin- damycine ou azithromycine ont remplacé ou complété le traitement standardisé. Discussion : Le diagnostic de l’inflammation toxoplasmique de l’œil repose sur l’aspect clinique et l’évolution des lésions choriorétiniennes et surtout la recherche et les titres des anticorps anti-toxoplasmiques. L’amplification génique (PCR) sur prélèvement d’humeur aqueuse ou de vitré peut aider le diagnostic dans les cas douteux. En général la trithérapie (sulfamides, pyriméthamine et corticoïdes) donne les meilleurs résultats. Conclusion : La rétinochoroïdite (focale dans la majorité des cas) est la lésion prin- cipale de la toxoplasmose oculaire chez les immunocompétents. Les infections acquises chez les adultes immunocompétents sont assez fréquentes, quelquefois avec des manifestations particulières. Les récurrences constituent un problème, mais le traitement est en général efficace. 063 SA-13.10 Étude de la fonction visuelle au cours de la toxoplasmose oculaire. Visual function in ocular toxoplasmosis. KODJIKIAN L* (Lyon), SCHERRER J, ILIEV M, HALBERSTADT M (Berne, Suisse), GARWEG J (Wabern, Suisse) Objectif : Étudier l’impact des cicatrices toxoplasmiques sur la fonction visuelle, en termes de réduction de l’acuité visuelle et de déficits du champ visuel. Matériels et Méthodes : 61 patients porteurs de cicatrices quiescentes de toxoplas- mose oculaire ont été inclus dans cette étude prospective et transversale. Un examen ophtalmologique complet avec rétinophotographies et un champ visuel automatisé (périmètre Octopus, programme G2) ont été réalisés. Les acuités visuelles ont été classées selon l’OMS : normale (8/10), baisse d’acuité visuelle légère (8/10 à 3/10), baisse d’acuité visuelle modérée (3/10 à 1/20) et baisse d’acuité visuelle sévère (<1/20). Les atteintes du champ visuel ont été classées selon la déviation moyenne (MD) : légères (MD < 4dB), modérées (MD 4 – 12dB) et sévères (MD > 12dB). Résultats : 69 yeux ont été analysés. Le champ visuel était perturbé dans 65 yeux (94 %), alors que seulement 28 yeux (41 %) présentaient une baisse d’acuité visuelle (p < 0,001). La concordance de la localisation anatomique des cicatrices rétinocho- roïdiennes était meilleure avec le champ visuel (présente dans 70 % des cas) par rapport à l’acuité visuelle (33 %). Conclusion : La périmétrie automatisée semble bien mieux refléter les atteintes de la fonction visuelle liées à la toxoplasmose oculaire que la mesure de l’acuité visuelle. 064 SA-13.20 Co-infections virales et uvéites postérieures dues à Toxoplasma Gondii. Posterior Toxoplasma uveitis and viral co-infections. OLLE DELAHAYE P*, QUINTIN JC, MAHIEU L, MATHIS A, PAGOT-MATHIS V (Toulouse) But : Étude rétrospective sur 7 cas de réactivation de choriorétinite toxoplasmique congénitales dues à une co-infection virale chez des immunocompétents. Matériels et Méthodes : L’histoire de 6 patients âgés de 14 à 30 ans immunocom- pétents de 2000 à 2006 hospitalisés pour un ARN Syndrome unilatéral est revue. Le trouble vitréen majeur de départ fait errer le diagnostic. Tous les patients ont eu dans les 48 heures une PCA à la recherche des virus de type herpès et une recherche de Toxoplasma Gondii — selon que l’œil controlatéral présentait ou non des cicatrices choriorétiniennes, détermination du coefficient de Witmer, sérologies sanguines. Un traitement antiviral intraveineux et intravitréen a été administré dès le départ. Le sep- tième est hospitalisé pour réactivation de foyers para maculaires uni et controlaté- raux résistant aux antiparasitaires depuis 8 mois. Résultats : Six patients ont eu une co-infection virale (HSV 2) et toxoplasmique mise en évidence soit par PCR, par ImmunoBlot ou par coefficient de Witmer. Le dernier patient présentait une rubéole active. Les traitements anti-viraux et antiparasitaires ont été efficaces dans 70 % des cas. 30 % ont été résistants à L’Adiazine-Malocid. Le diagnostic a erré en moyenne six semaines. Le trouble vitréen a persisté en moyenne 12 mois (6-24 mois) laissant apercevoir vers la 8 e semaine des plages éten- dues de nécrose rétinienne blanches. Conclusion : Une des causes de réactivation de toxoplasmose congénitale chez l’immunocompétent peut être une co-infection virale. 065 SA-13.30 Toxoplasmose oculaire sévère. Severe ocular toxoplasmosis. GIRAUDET S*, LAMIREL C, MAZIT C, EBRAN JM, JALLET G, COCHEREAU I (Angers) But : Étudier les particularités cliniques, thérapeutiques et pronostiques des toxo- plasmoses oculaires référées. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective des toxoplasmoses oculaires prises en charge dans un centre hospitalier de 2001 à 2006. Résultats : Quarante patients ont été inclus. Le sexe ratio était de 1. La moyenne d’âge était de 35 ans (12-73). Le suivi moyen était de 21 mois. Parmi 40 patients, 12 avaient déjà fait au moins une poussée antérieure de toxoplasmose oculaire. Le tableau clinique associait une baisse d’acuité visuelle moyenne à 3/10, au moins un foyer (100 %), situé au pôle postérieur dans 23 cas (57 %), une hyalite (65 %), un tyndall en chambre antérieure (37 %), une hypertonie oculaire (15 %). Une ponction de chambre antérieure a été réalisée dans 7 cas (contributive dans seulement 2 cas). Parmi les 40 patients, 36 ont reçu un traitement antiparasitaire, poursuivi jusqu’à cicatrisation complète. La durée moyenne du traitement était de 10 semaines pour la pyriméthamine et de 3,8 semaines pour la sulfadiazine. Seize patients ont présenté une intolérance, ayant entraîné l’arrêt du traitement chez 7 patients, dont 6 ont dû être traités par un autre antiparasitaire. Une corticothérapie de 20 jours en moyenne a été associée dans 70 % des cas, initiée par des bolus intraveineux dans 2/3 des cas. Au stade cicatriciel, l’acuité visuelle finale moyenne était de 6/10 (vlmb-10/10 et 7 champs visuels sur 14 réa- lisés étaient anormaux. Neuf récidives sont survenues dans un délai moyen de 18 mois. Discussion : Dans cette population référée de sujets jeunes, l’altération de la fonction visuelle finale malgré un traitement adapté, est liée à la sévérité de l’atteinte, en particulier à la localisation du foyer au pôle postérieur. Le délai de cicatrisation complète est long (10 semaines). L’intolérance est surtout liée aux antiparasitaires, alors que la corticothérapie forte et courte est bien tolérée. Conclusion : La toxoplasmose oculaire peut être une menace pour la fonction visuelle. Les toxoplasmoses oculaires à risque nécessitent un traitement antiparasi- taire prolongé ainsi qu’une courte corticothérapie à action rapide, au mieux débutée par bolus intraveineux. 066 SA-13.40 Intérêt respectif des dosages des anticorps spécifiques et de la PCR en cas de choriorétinite toxoplasmique. Interest of antibody measurements and PCR in case of toxoplasmic chorioretinitis. CHAROKI D*, BRUGNIART C, FERRON A, SAMET TRAN I, BONNAY G, WILLAIN E, PINON JM, DUCASSE A (Reims) Introduction : Le diagnostic de toxoplasmose fortement évoqué par la clinique en cas de choriorétinite doit être confirmé par des méthodes biologiques. La ponction de chambre antérieure avec dosage des anticorps spécifiques anti-toxoplasmi- ques peut être couplée à la PCR et le but de ce travail est de comparer ces deux dosages. Matériels et Méthodes : Entre 1994 et 2001, 117 ponctions de chambre antérieure ont été réalisées chez des patients présentant une choriorétinite supposée toxoplas- mique. 87 cas ont été inclus dans l’étude : 45 femmes, 42 hommes. Dans les prélè-

065 Toxoplasmose oculaire sévère

  • Upload
    i

  • View
    224

  • Download
    7

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 065 Toxoplasmose oculaire sévère

113e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS ORALESUVÉITES POSTÉRIEURES

S168

062 SA-13.00Rétinochoroïdite toxoplasmique. Profil clinique, diagnostique et thérapeutique.Toxoplasmic retinochoroiditis. Clinical, diagnostic and therapeutic profiles.KALOGEROPOULOS C*, ASPROUDIS I, FLINDRI V, LEVIDIOTOU S (Ioannina, Grèce)

Objectif : Le but du travail est l’analyse du profil clinique, diagnostique et thérapeu-tique par rapport à une série de patients immunocompétents présentant une inflam-mation active, d’origine toxoplasmique, du segment postérieur de l’œil.Matériels et Méthodes : Une étude prospective a porté sur une série de patientsrecensés entre 1991 et 2006. Le protocole s’agissait de l’analyse des formes clini-ques d’inflammation uvéo-rétinienne toxoplasmique, de l’approche diagnostique,des récurrences et des complications de l’inflammation et du traitement.Résultats : Cette étude portait sur 92 patients atteints d’une inflammation toxoplas-mique concernant le segment postérieur de l’œil avec un suivi allant de 12 à 75 mois.La forme clinique principale (94 % des cas) était celle de la rétinochoroïdite focale,avec ou sans lésions satellites, accompagnée surtout d’une hyalite et moins fréquem-ment d’une vascularite rétinienne. Les cas présentant une rétinochoroïdite extensiveétaient rares. Dans 3 cas de rétinochoroïdite acquise une uvéite hypertensive étaitprésente. Selon l’analyse des données de l’examen clinique et paraclinique, un nom-bre considérable (32 % des cas) concernait une toxoplasmose oculaire acquise. Letraitement par pyriméthamine, sulfaméthoxazole/triméthoprime ou sulfadiazine et cor-ticothérapie était en général efficace pour la régression de l’inflammation mais moinsefficace pour la prévention des récurrences (18 % des cas). Dans 10 % des cas, clin-damycine ou azithromycine ont remplacé ou complété le traitement standardisé.Discussion : Le diagnostic de l’inflammation toxoplasmique de l’œil repose sur l’aspectclinique et l’évolution des lésions choriorétiniennes et surtout la recherche et les titresdes anticorps anti-toxoplasmiques. L’amplification génique (PCR) sur prélèvementd’humeur aqueuse ou de vitré peut aider le diagnostic dans les cas douteux. En généralla trithérapie (sulfamides, pyriméthamine et corticoïdes) donne les meilleurs résultats.Conclusion : La rétinochoroïdite (focale dans la majorité des cas) est la lésion prin-cipale de la toxoplasmose oculaire chez les immunocompétents. Les infectionsacquises chez les adultes immunocompétents sont assez fréquentes, quelquefoisavec des manifestations particulières. Les récurrences constituent un problème,mais le traitement est en général efficace.

063 SA-13.10Étude de la fonction visuelle au cours de la toxoplasmose oculaire.Visual function in ocular toxoplasmosis.KODJIKIAN L* (Lyon), SCHERRER J, ILIEV M, HALBERSTADT M (Berne, Suisse), GARWEG J (Wabern, Suisse)

Objectif : Étudier l’impact des cicatrices toxoplasmiques sur la fonction visuelle, entermes de réduction de l’acuité visuelle et de déficits du champ visuel.Matériels et Méthodes : 61 patients porteurs de cicatrices quiescentes de toxoplas-mose oculaire ont été inclus dans cette étude prospective et transversale. Un examenophtalmologique complet avec rétinophotographies et un champ visuel automatisé(périmètre Octopus, programme G2) ont été réalisés. Les acuités visuelles ont étéclassées selon l’OMS : normale (≥ 8/10), baisse d’acuité visuelle légère (8/10 à 3/10),baisse d’acuité visuelle modérée (3/10 à 1/20) et baisse d’acuité visuelle sévère (<1/20).Les atteintes du champ visuel ont été classées selon la déviation moyenne (MD) :légères (MD < 4dB), modérées (MD 4 – 12dB) et sévères (MD > 12dB).Résultats : 69 yeux ont été analysés. Le champ visuel était perturbé dans 65 yeux(94 %), alors que seulement 28 yeux (41 %) présentaient une baisse d’acuité visuelle(p < 0,001). La concordance de la localisation anatomique des cicatrices rétinocho-roïdiennes était meilleure avec le champ visuel (présente dans 70 % des cas) parrapport à l’acuité visuelle (33 %).Conclusion : La périmétrie automatisée semble bien mieux refléter les atteintes dela fonction visuelle liées à la toxoplasmose oculaire que la mesure de l’acuité visuelle.

064 SA-13.20Co-infections virales et uvéites postérieures dues à Toxoplasma Gondii.Posterior Toxoplasma uveitis and viral co-infections.OLLE DELAHAYE P*, QUINTIN JC, MAHIEU L, MATHIS A, PAGOT-MATHIS V (Toulouse)

But : Étude rétrospective sur 7 cas de réactivation de choriorétinite toxoplasmiquecongénitales dues à une co-infection virale chez des immunocompétents.Matériels et Méthodes : L’histoire de 6 patients âgés de 14 à 30 ans immunocom-pétents de 2000 à 2006 hospitalisés pour un ARN Syndrome unilatéral est revue. Le

trouble vitréen majeur de départ fait errer le diagnostic. Tous les patients ont eu dansles 48 heures une PCA à la recherche des virus de type herpès et une recherche deToxoplasma Gondii — selon que l’œil controlatéral présentait ou non des cicatriceschoriorétiniennes, détermination du coefficient de Witmer, sérologies sanguines. Untraitement antiviral intraveineux et intravitréen a été administré dès le départ. Le sep-tième est hospitalisé pour réactivation de foyers para maculaires uni et controlaté-raux résistant aux antiparasitaires depuis 8 mois.Résultats : Six patients ont eu une co-infection virale (HSV 2) et toxoplasmique miseen évidence soit par PCR, par ImmunoBlot ou par coefficient de Witmer. Le dernierpatient présentait une rubéole active. Les traitements anti-viraux et antiparasitairesont été efficaces dans 70 % des cas. 30 % ont été résistants à L’Adiazine-Malocid.Le diagnostic a erré en moyenne six semaines. Le trouble vitréen a persisté enmoyenne 12 mois (6-24 mois) laissant apercevoir vers la 8e semaine des plages éten-dues de nécrose rétinienne blanches.Conclusion : Une des causes de réactivation de toxoplasmose congénitale chezl’immunocompétent peut être une co-infection virale.

065 SA-13.30Toxoplasmose oculaire sévère.Severe ocular toxoplasmosis.GIRAUDET S*, LAMIREL C, MAZIT C, EBRAN JM, JALLET G, COCHEREAU I (Angers)

But : Étudier les particularités cliniques, thérapeutiques et pronostiques des toxo-plasmoses oculaires référées.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective des toxoplasmoses oculaires prisesen charge dans un centre hospitalier de 2001 à 2006.Résultats : Quarante patients ont été inclus. Le sexe ratio était de 1. La moyenned’âge était de 35 ans (12-73). Le suivi moyen était de 21 mois. Parmi 40 patients,12 avaient déjà fait au moins une poussée antérieure de toxoplasmose oculaire.Le tableau clinique associait une baisse d’acuité visuelle moyenne à 3/10, aumoins un foyer (100 %), situé au pôle postérieur dans 23 cas (57 %), une hyalite(65 %), un tyndall en chambre antérieure (37 %), une hypertonie oculaire (15 %).Une ponction de chambre antérieure a été réalisée dans 7 cas (contributive dansseulement 2 cas). Parmi les 40 patients, 36 ont reçu un traitement antiparasitaire,poursuivi jusqu’à cicatrisation complète. La durée moyenne du traitement étaitde 10 semaines pour la pyriméthamine et de 3,8 semaines pour la sulfadiazine.Seize patients ont présenté une intolérance, ayant entraîné l’arrêt dutraitement chez 7 patients, dont 6 ont dû être traités par un autre antiparasitaire.Une corticothérapie de 20 jours en moyenne a été associée dans 70 % des cas,initiée par des bolus intraveineux dans 2/3 des cas. Au stade cicatriciel, l’acuitévisuelle finale moyenne était de 6/10 (vlmb-10/10 et 7 champs visuels sur 14 réa-lisés étaient anormaux. Neuf récidives sont survenues dans un délai moyen de18 mois.Discussion : Dans cette population référée de sujets jeunes, l’altération de lafonction visuelle finale malgré un traitement adapté, est liée à la sévérité de l’atteinte,en particulier à la localisation du foyer au pôle postérieur. Le délai de cicatrisationcomplète est long (10 semaines). L’intolérance est surtout liée aux antiparasitaires,alors que la corticothérapie forte et courte est bien tolérée.Conclusion : La toxoplasmose oculaire peut être une menace pour la fonctionvisuelle. Les toxoplasmoses oculaires à risque nécessitent un traitement antiparasi-taire prolongé ainsi qu’une courte corticothérapie à action rapide, au mieuxdébutée par bolus intraveineux.

066 SA-13.40Intérêt respectif des dosages des anticorps spécifiques et de la PCR en cas de choriorétinite toxoplasmique.Interest of antibody measurements and PCR in case of toxoplasmic chorioretinitis.CHAROKI D*, BRUGNIART C, FERRON A, SAMET TRAN I, BONNAY G, WILLAIN E, PINON JM, DUCASSE A (Reims)

Introduction : Le diagnostic de toxoplasmose fortement évoqué par la clinique encas de choriorétinite doit être confirmé par des méthodes biologiques. La ponctionde chambre antérieure avec dosage des anticorps spécifiques anti-toxoplasmi-ques peut être couplée à la PCR et le but de ce travail est de comparer ces deuxdosages.Matériels et Méthodes : Entre 1994 et 2001, 117 ponctions de chambre antérieureont été réalisées chez des patients présentant une choriorétinite supposée toxoplas-mique. 87 cas ont été inclus dans l’étude : 45 femmes, 42 hommes. Dans les prélè-