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151Devenir des infections respiratoires chez les enfants
de deux à quinze ans
B. Rouatbi1, A. Garrouche1, S. Bouraoui1, S. Rouatbi21Polycliniques CNSS, Sousse, 2Service de Physiologie et Explorations Fonctionnelles,Sousse, Tunisie.
Objectif : Déterminer l’évolution à court et à long terme des infectionsrespiratoires chez l’enfant.Matériel et méthodes : Une étude prospective a été réalisée sur unepériode de 10 ans, du 15 janvier 1991 au 15 janvier 2003. Deux centmalades, âgés de 2 à 15 ans, ont été recensés durant le premier trimestre1991 et suivis pendant 12 ans. Pour chaque patient des informations ontété recueillies par un questionnaire direct : âge, sexe, tabagisme paternel,antécédents d’atopie, infections respiratoires avant l’âge de 2 ans et hospi-talisation pour problème respiratoire.Résultats : Trente-trois asthmatiques ont été étiquetés, dont l’âge variede 3 à 8 ans. Il s’agit d’un asthme intermittent chez 21 cas, léger chez 9, etpersistant modéré chez 3 cas. Le reste des manifestations respiratoiresrécidivantes sont représentées par 116 bronchites, 26 pharyngites, 4 sinu-sites, 11 bronchiolites et 10 dilatation des bronches. Au cours de leursévolutions, 9 malades ont été perdus de vue dont 4 asthmatiques. Sur les29 asthmatiques suivis 11 ne présentent plus de crises d’asthme et 12gardent toujours un asthme intermittent. Nous déplorons un décès pourasthme aigu grave, c’est un enfant de 9 ans. Les infections respiratoiresrécidivantes de l’enfant sont très fréquentes, se compliquant souvent demaladies chroniques, tel que l’asthme, nécessitant une prise en chargelongue et rigoureuse afin d’éviter des accidents graves tel que l’asthmeaigu grave.
152Répartition des exacerbations aiguës de bronchite
chronique, prises en charge en pratique libérale
par les pneumologues français
D. Benhamou1, S. Anteur2, M.O. Barbaza3
1CHU Rouen, 2Laboratoire Aventis, Paris, 3Auxesia, Paris, France.
Les recommandations de l’AFSSAPS sur la prise en charge des exacerba-tions aiguës (EA) de bronchite chronique (BC) reposent sur la sévérité dusyndrome obstructif [BC simple, stade 1 ; obstructive, stade 2 et avecinsuffisance respiratoire chronique, stade 3]. L’objectif de l’étude était dedécrire la répartition des EABC et les caractéristiques des patients selon lestade de la BC. Cette étude observationnelle prospective a été réalisée chez283 pneumologues entre mars 2002 et février 2003. Parmi les 20 412consultants, 2 171 présentaient une EABC (10,6 %). Les 1 543 patientsanalysés (hommes 69 %, âge 64 ± 13 ans) étaient répartis entre 35 %d’EABC stade 1, 44 % stade 2 et 21 % stade 3. 60 % de ces patientsprésentaient au moins une dyspnée d’effort (51 % stade 1, 87 % stade 2 et98 % stade 3). Un minimum de 4 EABC dans l’année précédente concer-nait respectivement 12, 18 et 37 % des patients en stades 1, 2 et 3.L’EABC se manifestait par une fièvre (26 %), une dyspnée (77 %), uneaugmentation du volume (76 %) ou de la purulence (59 %) de l’expecto-ration. Une antibiothérapie a été prescrite dans 73 % des cas (pas dedifférence entre les 3 stades) et dans 46 % en l’absence de purulence del’expectoration. Ces résultats peuvent permettre d’évaluer le bien fondédes prescriptions d’antibiotiques dans les EABC selon les recommanda-tions actuelles, en tenant compte du biais lié au recrutement pneumologi-que de cette population.
153Facteurs de décès précoce par Pneumopathie Aiguë
Communautaire (PAC) en milieu africain
K. Horo, A. Boko Kouassi, B. N’goran Koffi, A. Severin N’gom,F. Kamdem Kenmogne, E. Aka-DanguyService de Pneumologie, Centre Hospitalier Universitaire, Cocody.
Cette étude rétrospective portant sur l’analyse des dossiers médicaux despatients décédés par pneumopathies aiguës communautaires (PAC), avaitpour but d’identifier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques,paracliniques et les facteurs de décès précoce. Du 01.01.1999 au31.12.2002, 141 dossiers de patients décédés ont été retenus. La moyenned’âge était de 42,05 ans. Le sexe masculin représentait 58,9 % des décès.Les patients à revenu précaire représentent 68,8 % des cas. Les signescliniques de gravité ont été retrouvés chez 76,6 % des patients, biologi-ques dans 48,9 % des cas et radiologiques chez 100 % des décès. Laprévalence du VIH était estimée à 33,3 % des décès. Les germes identifiésétaient dominés par S. pneumoniae. La mortalité a été évaluée à 27,21 %. Ledélai de décès a été estimé à 8,2 jours avec 43,9 % de décès les 3 premiersjours. Les facteurs influençant le délai de décès étaient, la prescriptiond’antibiotiques avant l’hospitalisation, le délai de mise en route du traite-ment symptomatique et étiologique et la régularité du traitement étiolo-gique. La prise en charge précoce et l’accessibilité aux soins de qualitédevraient améliorer le pronostic des PAC.
154Efficacité et tolérance de la télithromycine
dans le traitement de l’exacerbation aiguë de bronchite
chronique obstructive
D. Benhamou1, P. Zuck2, D. Piperno3, F. Tremolieres4et le GroupeInvestigateur1CHU Rouen, 2CH Metz, 3Lyon, 4CH Mantes La Jolie, France.
Le but de cette étude multicentrique, prospective, non comparative, enouvert, menée d’avril 2002 à mars 2003, était d’évaluer l’efficacité clini-que (EC) de 5 j de Télithromycine 800 mg/j en 1 prise chez des patients (p)présentant une exacerbation aiguë de bronchite chronique obstructive(EABCO) avec au moins 2 critères d’Anthonisen dont l’augmentation dela purulence. L’EC a été évaluée à J12-J19 (critère principal) par le taux desuccès clinique (SC) défini par la guérison ou l’amélioration clinique.L’analyse en intention de traiter modifiée (mITT) a été réalisée sur 352 p(âge moyen 65,5 ± 10,9 ans, ancienneté moyenne de la BPCO 13,4 ± 9,2ans, dont 76,7 % tabagiques). Le taux de SC était de 88,4 % en mITT etde 88,0 % (206/234) dans la population per protocole, avec 87,9 % dansle groupe £3 (198 p) et 88,6 % dans le groupe £4 épisodes (35 p) dansl’année précédente. Parmi les 359 p traités, la tolérance globale étaitsatisfaisante avec, principalement, des troubles digestifs liés au traitementchez 3,9 % des patients et aucun effet indésirable grave lié au traitement.Cette étude, réalisée en France en pratique de ville selon les critères desrecommandations françaises de bon usage, confirme les résultats obtenusdans les études internationales. Elle conforte la place de la télithromycinedans la prise en charge des patients atteints d’EABCO.
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