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Vol. 30, Hors Série 2, 2007 113e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie
COMMUNICATIONS AFFICHÉESTUMEURS
2S347
697Association d’un glaucome secondaire à une augmentation de la pression veineuse épisclérale à un méningiome de la fosse postérieure.Glaucoma with high episcleral venous pressure and posterior fossa meningioma.BHOURI L*, MALEK I, ALLAGUI I, ABID M, BOUGUILA H, NACEF L, AYED S (Tunis, Tunisie)
Introduction : La pression veineuse épisclérale joue un rôle important dans la régu-lation de la pression intra-oculaire. Son augmentation peut entraîner un glaucomesecondaire à angle ouvert.Objectifs et Méthodes : Les auteurs rapportent l’observation clinique d’unepatiente âgée de 47 ans qui présente un glaucome de l’œil droit secondaire à uneaugmentation de la pression veineuse épisclérale probablement idiopathique associéà un méningiome de la fosse postérieure. Ils discutent le mécanisme physiopatholo-gique, la démarche diagnostique et la conduite thérapeutique.Observation : Une patiente âgée de 47 ans, consulte pour une rougeur de l’œil droitnon douloureuse évoluant depuis un an. L’examen de l’œil droit retrouve une acuitévisuelle à 10/10 P2, une oculomotricité normale, une dilatation des vaisseaux épis-cléraux sur 360°, un tonus oculaire à 44mmHg, un angle irido-cornéen ouvert avecprésence de sang dans le canal de schlemm et une excavation glaucomateuse à 8/10. Le champ visuel droit confirme l’atteinte glaucomateuse. Le bilan étiologique estnormal. L’angio IRM orbito-cérébrale n’a pas montré de thrombose du sinus caver-neux ni de fistule carotido-caverneuse ou durale, mais elle a décelé un méningiomede la fosse postérieure. La patiente a été mise sous traitement médical maximumtoléré. L’évolution a été marquée par la stabilisation de la pression intra-oculaire à20 mmHg durant les contrôles suivants.Discussion : Le mécanisme du glaucome secondaire à une augmentation de lapression veineuse épisclérale est un obstacle sur le drainage aqueux – veineux del’humeur aqueuse. L’orbitopathie dysthyroïdienne, la thrombose du sinus caverneuxet les fistules carotido-caverneuses peuvent être à l’origine de l’augmentation de lapression veineuse épisclérale. L’augmentation de la pression veineuse épiscléraleidiopathique est possible mais rare. C’est le cas de notre patiente qui présente enplus un méningiome de la fosse postérieure découvert de façon fortuite à l’occasiondu bilan étiologique de son glaucome. Le traitement doit comporter le traitement dela cause et le traitement de l’hypertonie oculaire.Conclusion : Le glaucome secondaire à une augmentation de la pression veineuseépisclérale est une entité rare. Il doit être évoqué devant toute dilatation des vais-seaux épiscléraux associée à une hypertonie oculaire. La forme idiopathique ne peutêtre retenue que si une exploration neuro- radiologique adéquate est revenue nor-male. Le traitement reste difficile, habituellement chirurgical comportant des risques.
698Place de la radiothérapie dans le traitement des carcinomes conjonctivo-palpébraux localement avancés. Etude prospective sur 36 cas.Place of the radiotherapy in the treatment of locally advanced eyelid and conjunctival carcinomas. A prospective study on 36 cases.MCHACHI A*, BENHMIDOUNE L, HARES N, EL BELHADJI M, CHAKIB A, RACHID R, AMRAOUI A (Casablanca, Maroc)
Introduction : Le carcinome conjonctivo-palpébral est relativement fréquent auMaroc, mais souvent diagnostiqué à un stade localement avancé. Le traitement chi-rurgical est alors souvent laborieux et mutilant. Le but de notre travail est d’évaluerl’apport de l’association de la radiothérapie à la chirurgie dans la prise en charge descarcinomes conjonctivo-palpébraux localement avancés.Matériels et Méthodes : Étude prospective sur 4 années (juin 2002-Juin 2006), réa-lisée au service d’ophtalmologie en collaboration avec le centre d’oncologie deCasablanca.Cette étude comporte trois bras : 1) le premier bras inclut 12 patients ayant bénéficiéd’une chirurgie suivie d’une radiothérapie post-opératoire (RTH). 2) le deuxième brasinclut 12 patients ayant reçu une radiothérapie première suivie de la chirurgie. 3) letroisième bras inclut 12 patients ayant reçu une chirurgie seule. Nous avons analysépour les trois groupes, l’impact de la radiothérapie sur la survie et le taux de récidive,et, pour le second groupe, l’impact sur la résécabilité tumorale.Résultats :Discussion : Les auteurs discutent à travers ce travail l’apport de l’association radio-chirurgicale dans la prise en charge thérapeutique des carcinomes conjonctivo-palpébraux localement évolués.Conclusion : Nous insistons sur la nécessité du diagnostic et de la prise en chargeprécoce en collaboration avec les oncologues.
699Traitement laser d’un kyste irien épithelial périphérique.Laser treatment of peripheral cyst of the iris pigment epithelium.LEFRANCOIS A*, PUECH M, EL MAFTOUHI A (Paris)
Introduction : Rapporter l’usage pour la kystotomie d’un kyste épithélial irien péri-phérique d’un traitement laser combinant une photo coagulation directe au laserArgon et d’un laser Nd : Yag.Matériels et Méthodes : Un homme âgé de 81 ans, opéré sans incident deux ansauparavant de cataracte droite selon la technique classique en phacoémulsificationavec implant de chambre postérieur dans le sac, vient consulter pour un œil rougedepuis quelques jours. Il n’y a pas de notion traumatique récente. L’acuité visuellemesurée 9 mois plus tôt est stable et il n’y a pas d’hypertonie oculaire. L’examenbiomicroscopique révèle l’existence d’un volumineux kyste à paroi translucide occu-pant une partie importante de la chambre antérieure en temporal inférieur. Le feuilletantérieur irien est distendu par la paroi antérieure du kyste et désinséré dans l’angle.Le feuillet irien postérieur pigmenté est intact, ce qui explique l’absence d’éblouis-sement ou de diplopie monoculaire. Une imagerie en UBM et OCT Visante® confirmequ’il s’agit bien d’un kyste irien et non d’une masse tumorale. L’haptique inférieurede l’implant est refoulée vers l’arrière. La taille du kyste augmente encore et la pupillese déforme de jour en jour. Un traitement laser utilisant un verre de Polack combi-nant un laser Argon pour dévitaliser la paroi du kyste et éviter une récidive, et unlaser Nd : Yag pour perforer et drainer le kyste en chambre antérieure est pratiqué.L’affaissement instantané du kyste est suivi en quelques jours d’une re-expansionvers la périphérie du feuillet antérieur de l’iris, sans aucune manifestation inflamma-toire ou hypertonique.Discussion : L’origine épithéliale du kyste et sa nature congénitale ou acquise sontdiscutées dans une analyse de la littérature.Conclusion : Cette observation souligne l’intérêt des nouvelles imageries du seg-ment antérieur (UBM et OCT Visante®) pour préciser la nature des anomalies de l’iriset de l’angle irido-cornéen et l’intérêt d’un traitement laser non invasif dans le traite-ment de ces anomalies de mieux en mieux connues. Le traitement laser constitueen effet une alternative moins traumatisante que le traitement chirurgical jusqu’alorsproposé.
700Métastase de l’iris d’un carcinome bronchique : à propos d’un cas.Iris metastasis of bronchial carcinoma: a case report.SUBIGER L*, BRETON JL, POULIN G, DELEMAZURE B, BENJELLOUN F, RIBSTEIN G, SALAMA B (Belfort)
Introduction : Les métastases iriennes, beaucoup plus rares que les métastasesuvéales, sont fréquemment secondaires à un carcinome mammaire ou pulmo-naire.
Groupe I (N =12) Chirurgie puis RTH
Groupe II (N =12) RTH puis chirurgie
Groupe III (N =12) Chirurgie seule
Âge moyen (ans) 58 57 58,5
Sexe ratio 4 5 4
Siège /tumeur 7 7 7
paupière 5 5 5
conjonctive
Type histologique 6 6 6
C. basocellulaire 3 4 4
C. épidermoïde 3 2 2
Autre
Taux récidive (%) 17 8 25
Résécabilité – améliorée –