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115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. 1S220 Uvéites 739 Lymphome T intra-oculaire métastatique : À propos d’un cas et revue de la littérature. Intraocular metastatic T-cell lymphoma: report of a case and review of the literature. AKNIN C*, TERRADA C, CASSOUX N, BODAGHI B, LE HOANG P (Paris) Introduction : Nous reportons le cas d’un cas de lymphome intra oculaire à cellule T avec une revue de la littérature. Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient de 64 ans aux ATCD de lymphome de type T tissulaire naso-sinusien traité deux ans auparavant par chimiothérapie et allogreffe de moelle et mise en rémission complète tant sur le plan biologique que radiologique. Le tableau était celui d’une panuvéite bilatérale de type granulomateuse avec forte réaction inflammatoire vitréenne et absence de manifestations rétiniennes. Le diagnostique de lymphome T à été effectué à l’aide d’une vitrectomie diagnos- tique qui a retrouvé une monoclonalité T et une importante charge virale EBV. Discussion : La description de lymphome T, dans notre cas comme dans les quelques cas décrits dans la littérature, est celle d’une pan uvéite bilatérale de type granulomateuse avec forte réaction vitréenne et absence d’atteinte rétinienne. Conclusion : La localisation intra oculaire de lymphome à cellule T est une cause rare de « masquerade syndrome » qui nécessite le recours à la vitrectomie dia- gnostique. 740 Nécrose rétinienne aiguë secondaire à une toxoplasmose oculaire : à propos d’un cas. Acute retinal necrosis secondary to ocular toxoplasmosis: about a case. JENZERI S*, TALEB H, HMIDI K, KAIBI I, ZOUID S, FATTOUM T, BEN YAHIA S, KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie) Introduction : La nécrose rétinienne aiguë est une affection rare qui est souvent due à une infection virale. Cette pathologie pourrait être secondaire à l’atteinte oculaire par Toxoplasma gondii. On rapporte dans ce travail un cas de nécrose rétinienne aiguë secondaire à une toxoplasmose oculaire en précisant les moyens diagnostiques et thérapeutiques utilisés. Matériels et Méthodes : Cas clinique. Observation : Patiente âgée de 54 ans, diabétique et suivie en dermatologie pour pemphigus vulgaire. La patiente présentait une baisse de la vision et une rougeur de l’œil gauche évoluant depuis 1 mois. L’examen montrait une nécrose rétinienne périphérique rappelant l’ARN. La patiente avait reçu un traitement antiviral mais devant la non amélioration, l’origine toxoplasmique était suspectée et une ponction de chambre antérieure avec étude en PCR était pratiquée confirmant cette hypothèse et éliminant l’ori- gine virale. Le traitement antiparasitaire était instauré avec une bonne évolution clinique. Discussion : La nécrose rétinienne aiguë secondaire à une toxoplasmose oculaire est rare. Elle constitue le principal diagnostic différentiel des nécroses rétiniennes virales. Son diagnostic est essentiellement para-clinique. Le traitement doit être précoce, adapté et prolongé. Le pronostic visuel reste mauvais malgré une prise en charge adaptée. Conclusion : La nécrose rétinienne aiguë compliquant une toxoplasmose oculaire doit être différenciée de celle d’origine virale. Un traitement antiparasitaire précoce et prolongé vise à améliorer son pronostic. 741 Rétinite nécrosante post-streptococcique : à propos d’un cas. Necrotizing post streptococcal retinitis: a case report. ATTIA S*, MEGARRECH M, JELLTI B, SLIM M, GARGOURI S, CHAABANI L, JENZRI S, KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie) Introduction : Le syndrome post-streptococcique est un désordre auto-immun secondaire à l’infection par le streptocoque hémolytique du groupe A. L’uvéite est une manifestation rare de ce syndrome. Matériels et Méthodes : Nous rapportons un cas de rétinite nécrosante post streptococcique. Observation : Enfant âgée de 9 ans, aux antécédents de méningite streptococci- que, qui consultait pour baisse de l’acuité visuelle bilatérale associée à une poly- arthralgie. L’examen ophtalmologique mettait en évidence une panuvéite bilatérale non granulomateuse, avec vasculite et nécrose rétinienne périphérique. La patiente a été mise sous pénicilline A per os associée à une corticothérapie topique et per os. L’évolution était favorable avec disparition des signes inflammatoires. Discussion : L’uvéite post streptococcique est le plus souvent bilatérale et se pré- sente sous forme d’une uvéite antérieure non granulomateuse avec parfois un hypopion. L’atteinte du segment postérieur est rare à type de hyalite, foyers de rétinite, hémorragies rétinienne, nodules cotonneux, choroïdite multifocale, œdème papillaire, taches de Roth et rarement une nécrose rétinienne. Notre patiente pré- sentait le même profil épidémiologique et clinique. Conclusion : L’origine post streptococcique d’une rétinite nécrosante périphéri- que doit être évoquée surtout chez l’enfant et l’adulte jeune ayant des antécédents d’infection streptoccocique. 742 Foyers choriorétiniens multiples et maladie de Behçet : à propos d’un cas. Multiple chorioretinitis spots and Behçet disease: about a case. RACHED SS*, MESRI S, NEHILI FZ (Oran, Algérie) Introduction : La maladie de Behçet est une vascularite multi systémique d’ori- gine indéterminée dont le diagnostic repose sur des critères cliniques. Nous rapportons le cas d’une patiente porteuse de la maladie de Behçet qui pré- sente des foyers choriorétiniens multiples évoquant fortement une toxoplasmose oculaire, posant un problème de diagnostic différentiel avec une forme atypique de Behçet oculaire. Matériels et Méthodes : il s’agit d’une patiente âgée de 37 ans aux antécédents d’angio-Behçet, atteinte d’une uvéopapillite de l’œil gauche avec multiples foyers choriorétiniens actifs dont un maculaire, satellite d’un foyer cicatriciel et une vas- cularite occlusive contiguë. L’angiographie rétinienne confirme l’œdème papillaire, les foyers choriorétiniens actifs et cicatriciels et la vascularite occlusive. Le bilan inflammatoire est positif avec une VS accélérée, une anémie inflammatoire. La sérologie toxoplasmique est positive (IgG positive et IgM négative), l’intradermo- réaction à la tuberculine négative, le téléthorax normal. L’évolution a été favorable sous corticothérapie par bolus de 500 mg (IV) pendant 3 jours suivi d’une corticothérapie orale débutée par 1 mg/kg/j, puis dégressive sous couverture d’un traitement antiparasitaire. À la dose de 20 mg/j, la patiente a rechuté avec réactivation des foyers préexistants et hyalite plus dense. Discussion : Le diagnostic reste posé entre une forme atypique de maladie de Behçet et une toxoplasmose oculaire, d’où l’intérêt de pousser les investigations. Conclusion : La maladie de Behçet reste une affection fréquente dans notre pays, une association fortuite avec une toxoplasmose oculaire est possible d’où l’intérêt considérable des examens complémentaires, dont la PCR, pour poser le diagnos- tic de certitude. Hachulla E Médecine interne CHU de Lille 743 Vascularites rétiniennes au cours de la maladie de Crohn : à propos d’une observation. Retinal vasculitis in Crohn’s disease: a case report. TROJET BOUGUERRA S*, MAZLOUT H, BOULIMA K, TOUMI A, ELAFRIT MA, CHEOUR M, KAMOUN H, KRAIEM A (Tunis, Tunisie) Introduction : La maladie de Crohn est une maladie chronique inflammatoire de l’intestin. De multiples manifestations extra-digestives (articulaires, oculaires…) peuvent être observées. L’atteinte ophtalmologique postérieure est rare, la vascu- larite rétinienne est exceptionnelle. Objectifs et Méthodes : le but de cette observation est de montrer le caractère exceptionnel mais malheureusement sévère de la vascularite rétinienne au cours de la maladie de Crohn Observation : Nous présentons le cas d’un patient âgé de 55 ans suivi en gastro- entérologie depuis 6 ans pour maladie de Crohn sévère traitée par corticothérapie puis mise sous immunosuppresseurs. Monophtalme de l’œil gauche (œil droit perdu à cause d’un glaucome cortico-induit). Il a présenté une baisse brutale de l’acuité visuelle de cet œil unique. L’examen ophtalmologique a trouvé une acuité visuelle réduite à des perceptions lumineuses avec absence d’atteinte inflammatoire du seg- ment antérieur. L’examen du fond d’œil a objectivé de multiples vascularites segmen- taires, une papillite et un œdème maculaire cystoïde qui ont été confirmés par l’angiographie rétinienne à la fluorescéine et à l’OCT. Un traitement corticoïde à la dose de 1 mg/kg/j a été instauré avec les précautions d’usage ainsi qu’une sur- veillance ophtalmologique rigoureuse avec une évolution favorable au bout de 8 mois. Discussion : La vascularite rétinienne est exceptionnelle au cours de la mala- die de Crohn. Son apparition chez un malade monophtalme et mis sous immunosuppresseurs rend sa prise en charge difficile et son pronostic réservé. Les auteurs discutent le mécanisme de cette vascularite rétinienne ainsi que les diffi- cultés de sa prise en charge. Conclusion : La vascularite rétinienne est rare au cours de la maladie de Crohn. Elle peut cependant y constituer une atteinte ophtalmologique grave et poser des problèmes thérapeutiques et pronostiques.

740 Nécrose rétinienne aiguë secondaire à une toxoplasmose oculaire : à propos d’un cas

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Page 1: 740 Nécrose rétinienne aiguë secondaire à une toxoplasmose oculaire : à propos d’un cas

115e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.1S220

Uvéites

739Lymphome T intra-oculaire métastatique : À propos d’un cas et revue de la littérature.Intraocular metastatic T-cell lymphoma: report of a case and review of the literature.AKNIN C*, TERRADA C, CASSOUX N, BODAGHI B, LE HOANG P (Paris)

Introduction : Nous reportons le cas d’un cas de lymphome intra oculaire àcellule T avec une revue de la littérature.Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient de 64 ans aux ATCDde lymphome de type T tissulaire naso-sinusien traité deux ans auparavant parchimiothérapie et allogreffe de moelle et mise en rémission complète tant sur leplan biologique que radiologique.Le tableau était celui d’une panuvéite bilatérale de type granulomateuse avec forteréaction inflammatoire vitréenne et absence de manifestations rétiniennes.Le diagnostique de lymphome T à été effectué à l’aide d’une vitrectomie diagnos-tique qui a retrouvé une monoclonalité T et une importante charge virale EBV.Discussion : La description de lymphome T, dans notre cas comme dans lesquelques cas décrits dans la littérature, est celle d’une pan uvéite bilatérale de typegranulomateuse avec forte réaction vitréenne et absence d’atteinte rétinienne.Conclusion : La localisation intra oculaire de lymphome à cellule T est une causerare de « masquerade syndrome » qui nécessite le recours à la vitrectomie dia-gnostique.

740Nécrose rétinienne aiguë secondaire à une toxoplasmose oculaire : à propos d’un cas.Acute retinal necrosis secondary to ocular toxoplasmosis: about a case.JENZERI S*, TALEB H, HMIDI K, KAIBI I, ZOUID S, FATTOUM T, BEN YAHIA S, KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie)

Introduction : La nécrose rétinienne aiguë est une affection rare qui est souventdue à une infection virale. Cette pathologie pourrait être secondaire à l’atteinteoculaire par Toxoplasma gondii.On rapporte dans ce travail un cas de nécrose rétinienne aiguë secondaire à unetoxoplasmose oculaire en précisant les moyens diagnostiques et thérapeutiquesutilisés.Matériels et Méthodes : Cas clinique.Observation : Patiente âgée de 54 ans, diabétique et suivie en dermatologie pourpemphigus vulgaire. La patiente présentait une baisse de la vision et une rougeurde l’œil gauche évoluant depuis 1 mois. L’examen montrait une nécrose rétiniennepériphérique rappelant l’ARN.La patiente avait reçu un traitement antiviral mais devant la non amélioration,l’origine toxoplasmique était suspectée et une ponction de chambre antérieureavec étude en PCR était pratiquée confirmant cette hypothèse et éliminant l’ori-gine virale. Le traitement antiparasitaire était instauré avec une bonne évolutionclinique.Discussion : La nécrose rétinienne aiguë secondaire à une toxoplasmose oculaireest rare. Elle constitue le principal diagnostic différentiel des nécroses rétiniennesvirales. Son diagnostic est essentiellement para-clinique. Le traitement doit êtreprécoce, adapté et prolongé. Le pronostic visuel reste mauvais malgré une priseen charge adaptée.Conclusion : La nécrose rétinienne aiguë compliquant une toxoplasmose oculairedoit être différenciée de celle d’origine virale. Un traitement antiparasitaire précoceet prolongé vise à améliorer son pronostic.

741Rétinite nécrosante post-streptococcique :à propos d’un cas.Necrotizing post streptococcal retinitis: a case report.ATTIA S*, MEGARRECH M, JELLTI B, SLIM M, GARGOURI S, CHAABANI L, JENZRI S, KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie)

Introduction : Le syndrome post-streptococcique est un désordre auto-immunsecondaire à l’infection par le streptocoque hémolytique du groupe A. L’uvéite estune manifestation rare de ce syndrome.Matériels et Méthodes : Nous rapportons un cas de rétinite nécrosante poststreptococcique.Observation : Enfant âgée de 9 ans, aux antécédents de méningite streptococci-que, qui consultait pour baisse de l’acuité visuelle bilatérale associée à une poly-arthralgie. L’examen ophtalmologique mettait en évidence une panuvéite bilatéralenon granulomateuse, avec vasculite et nécrose rétinienne périphérique. La patientea été mise sous pénicilline A per os associée à une corticothérapie topique et peros. L’évolution était favorable avec disparition des signes inflammatoires.

Discussion : L’uvéite post streptococcique est le plus souvent bilatérale et se pré-sente sous forme d’une uvéite antérieure non granulomateuse avec parfois unhypopion. L’atteinte du segment postérieur est rare à type de hyalite, foyers derétinite, hémorragies rétinienne, nodules cotonneux, choroïdite multifocale, œdèmepapillaire, taches de Roth et rarement une nécrose rétinienne. Notre patiente pré-sentait le même profil épidémiologique et clinique.Conclusion : L’origine post streptococcique d’une rétinite nécrosante périphéri-que doit être évoquée surtout chez l’enfant et l’adulte jeune ayant des antécédentsd’infection streptoccocique.

742Foyers choriorétiniens multiples et maladie de Behçet : à propos d’un cas.Multiple chorioretinitis spots and Behçet disease: about a case.RACHED SS*, MESRI S, NEHILI FZ (Oran, Algérie)

Introduction : La maladie de Behçet est une vascularite multi systémique d’ori-gine indéterminée dont le diagnostic repose sur des critères cliniques.Nous rapportons le cas d’une patiente porteuse de la maladie de Behçet qui pré-sente des foyers choriorétiniens multiples évoquant fortement une toxoplasmoseoculaire, posant un problème de diagnostic différentiel avec une forme atypiquede Behçet oculaire.Matériels et Méthodes : il s’agit d’une patiente âgée de 37 ans aux antécédentsd’angio-Behçet, atteinte d’une uvéopapillite de l’œil gauche avec multiples foyerschoriorétiniens actifs dont un maculaire, satellite d’un foyer cicatriciel et une vas-cularite occlusive contiguë. L’angiographie rétinienne confirme l’œdème papillaire,les foyers choriorétiniens actifs et cicatriciels et la vascularite occlusive. Le bilaninflammatoire est positif avec une VS accélérée, une anémie inflammatoire. Lasérologie toxoplasmique est positive (IgG positive et IgM négative), l’intradermo-réaction à la tuberculine négative, le téléthorax normal.L’évolution a été favorable sous corticothérapie par bolus de 500 mg (IV) pendant3 jours suivi d’une corticothérapie orale débutée par 1 mg/kg/j, puis dégressivesous couverture d’un traitement antiparasitaire. À la dose de 20 mg/j, la patiente arechuté avec réactivation des foyers préexistants et hyalite plus dense.Discussion : Le diagnostic reste posé entre une forme atypique de maladie deBehçet et une toxoplasmose oculaire, d’où l’intérêt de pousser les investigations.Conclusion : La maladie de Behçet reste une affection fréquente dans notre pays,une association fortuite avec une toxoplasmose oculaire est possible d’où l’intérêtconsidérable des examens complémentaires, dont la PCR, pour poser le diagnos-tic de certitude.Hachulla E Médecine interne CHU de Lille

743Vascularites rétiniennes au cours de la maladie de Crohn :à propos d’une observation.Retinal vasculitis in Crohn’s disease: a case report.TROJET BOUGUERRA S*, MAZLOUT H, BOULIMA K, TOUMI A, ELAFRIT MA, CHEOUR M, KAMOUN H, KRAIEM A (Tunis, Tunisie)

Introduction : La maladie de Crohn est une maladie chronique inflammatoire del’intestin. De multiples manifestations extra-digestives (articulaires, oculaires…)peuvent être observées. L’atteinte ophtalmologique postérieure est rare, la vascu-larite rétinienne est exceptionnelle.Objectifs et Méthodes : le but de cette observation est de montrer le caractèreexceptionnel mais malheureusement sévère de la vascularite rétinienne au coursde la maladie de CrohnObservation : Nous présentons le cas d’un patient âgé de 55 ans suivi en gastro-entérologie depuis 6 ans pour maladie de Crohn sévère traitée par corticothérapie puismise sous immunosuppresseurs. Monophtalme de l’œil gauche (œil droit perdu àcause d’un glaucome cortico-induit). Il a présenté une baisse brutale de l’acuitévisuelle de cet œil unique. L’examen ophtalmologique a trouvé une acuité visuelleréduite à des perceptions lumineuses avec absence d’atteinte inflammatoire du seg-ment antérieur. L’examen du fond d’œil a objectivé de multiples vascularites segmen-taires, une papillite et un œdème maculaire cystoïde qui ont été confirmés parl’angiographie rétinienne à la fluorescéine et à l’OCT. Un traitement corticoïde à ladose de 1 mg/kg/j a été instauré avec les précautions d’usage ainsi qu’une sur-veillance ophtalmologique rigoureuse avec une évolution favorable au bout de 8 mois.Discussion : La vascularite rétinienne est exceptionnelle au cours de la mala-die de Crohn. Son apparition chez un malade monophtalme et mis sousimmunosuppresseurs rend sa prise en charge difficile et son pronostic réservé. Lesauteurs discutent le mécanisme de cette vascularite rétinienne ainsi que les diffi-cultés de sa prise en charge.Conclusion : La vascularite rétinienne est rare au cours de la maladie de Crohn.Elle peut cependant y constituer une atteinte ophtalmologique grave etposer des problèmes thérapeutiques et pronostiques.