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Posters / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 19-28 25 Matériels et méthodes : Une étude rétrospective, sur une base de données déclarée, a été menée parmi 279 patients co-infectés par le VIH et l’histoplas- mose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum admis dans un des trois centres hospitaliers de Guyane entre le 1 er janvier 1991 et le 31 juillet 2011. L’identification d’Histoplasma sur un prélèvement de l’œsophage à l’anus (critères EORTC/MSG) définissait une forme digestive. Ainsi, 43 patients du groupe « forme digestive » et 236 patients du groupe « forme non digestive » ont été comparés à l’aide de modèles de régression logistique. Résultats : Le modèle multivarié final retrouvait les douleurs abdominales ORa = 8,15 [3,46-19,17] et les diarrhées ORa = 5,62 [2,44-12,92] associées aux formes digestives. La présence d’une fièvre ORa = 0,22 [0,07-0,71], de plaquettes d 150 000/mm³ ORa = 0,27 [0,10-0,72] et de TGO t 2N ORa = 0,28 [0,10-0,77] étaient associées aux formes non digestives. Conclusion : Cette étude rassemble la plus grande série de formes diges- tives. La mortalité précoce observée y est 4 fois moindre en comparaison aux données de la littérature (5 % versus 23 %). Après ajustement, elles sont asso- ciées à un tableau digestif franc et une moindre sévérité par rapport aux formes non digestives. Toutefois, au stade Sida, la symptomatologie digestive est polymorphe et non spécifique. Elle doit faire l’objet d’une attention accrue et d’investigations myco- logiques de la part des cliniciens en zone d’endémie pour l’histoplasmose. A-24 Modification de la thérapie antirétrovirale en alternative au traite- ment par statines pour les patients séropositifs pour le VIH présentant un risque cardiovasculaire bas ou intermédiaire : l’essai prospectif ETRALL T. Doco-Lecompte (1), L. Ciaffi (1), M. Cavassini (2), D. Genné (3), C. Delhumeau-Cartier (1), R. Spycher Elbes (1), A. Calmy (1) (1) Hôpital universitaire de Genève, Genève, Suisse, (2) Centre hospitalier universitaire de Lausanne, Lausanne, Suisse, (3) Hôpital de La Chaux de Fonds, La Chaux de Fonds, Suisse. Introduction – objectifs : Évaluer si le remplacement d’un inhibiteur de protéase boosté par du ritonavir (IP/r) ou de l’éfavirenz (EFV), par de l’étra- virine (ETR) dispense d’un traitement par statines les patients infectés par le VIH et dyslipidémiques. Matériels et méthodes : Étude pilote en ouvert, multicentrique, conduite durant 12 semaines. Ont été inclus les patients sous traitement antirétroviral (ARV), ayant une charge virale < 50 copies/ml et sous statine. La statine était d’abord interrompue pendant 4 semaines. À S4, seuls les patients ayant un LDL cholestérol (LDLc) t 3 mmol/L recevaient ETR à la place de EFV ou de l’IP/r. Le critère de jugement primaire était la proportion de patients n’ayant plus d’indica- tion aux statines après 8 semaines de traitement par ETR (S12 de l’étude). Le cri- tère de jugement secondaire était les modifications du profil lipidique à S12. Résultats : Nous avons inclus 31 patients (81 % d’hommes, âge médian 52 ans). À S4, 29 (94 %) présentaient un LDL-c t 3 mmol/L les qualifiant pour la modification des ARV, 27 ont débuté l’ETR. Chez ces derniers, a été observée une baisse significative du cholestérol total (-0,88 mmol/L, IQ – 1,38 – – 0,31), du LDL-c (-0,49 mmol/L IQ -1,16-0,17) et des triglycérides (– 0,51 mmol/L IQ - 1,16- – 0,06) entre S4 et S12. Quinze (56 %) de ces patients n’avaient plus d’indi- cation à une statine (p = 0,0001). Conclusion : La modification du traitement ARV a permis d’éviter l’adjonction d’une statine chez plus de la moitié des patients VIH présentant un risque cardiovasculaire bas ou interméd. A-25 La tubulopathie proximale rénale est-elle un facteur de déminéralisa- tion osseuse au cours de l’infection par le VIH traitée depuis plus de 10 ans ? Cohorte ANRS CO-08 Aproco Copilote M. Flamant (1), S. Kolta (2), J.-P. Haymann (3), J. Cabane (4), G. Chene (5), X. Duval (1), F. Raffi (6) (1) Hôpital Bichat, Paris, France, (2) Hôpital Cochin, Paris, France, (3) Hôpital Tenon, Paris, France, (4) Hôpital Saint-Antoine, Paris, France, (5) CIC-EC 7 ISPED, Bordeaux, France, (6) CHU de Nantes, France. Introduction – objectifs : La perte minérale osseuse et l’hypophosphatémie par perte rénale de phosphate sont des évènements fréquents chez les patients infectés par le VIH. Les mécanismes de déminéralisation osseuse liés spécifi- quement à l’infection par le VIH sont imparfaitement connus. Un lien entre perte minérale osseuse et hypophosphatémie d’origine rénale est physiologi- quement possible mais non démontré à ce jour. Matériels et méthodes : Chez 162 patients infectés par le VIH traités par anti-rétroviraux depuis 1997, une étude prospective transversale des fonctions tubulaires proximales rénales et de la densité minérale osseuse par DXA lom- baire et fémorale a été effectuée. Une fuite rénale de phosphate (FRP) était définie par l’association d’une hypophosphatémie (Pi < 0,8 mm) et d’un TmPi/DFG < 0,84, l’ostéopénie et l’ostéoporose par un TScore inférieur à – 1 et – 2,5DS. La densité minérale osseuse ajustée à l’âge (Z-Score) a été retenue pour l’étude de l’association entre FRP et perte minérale osseuse. Résultats : Parmi 131 hommes et 31 femmes (âge moyen 51,1 ans), une FRP était retrouvée chez 34,4 et 7,6 % (H), 32,3 et 3,2 % (F), l’ostéopénie, l’ostéoporose et un ZScore <– 2DS chez 52,7, 17,6 et 18,3 % (H) ; 38,7 et 16,1 % et 6,5 % (F). La FRP n’a pas été trouvée associée à un Z-Score <–2DS (Chi² test, p = 0,55 et 0,33 dans la population masculine ; p = 0,9 dans la population féminine). L’analyse en régression logistique (incluant l’âge, le sexe, l’ethnie, le taux de CD4, les statuts VHB et VHC, la fonction rénale, les taux de PTH et de vitamine D), ne retrouve comme seul facteur associé à un Z-Score bas la co-infection par le VHC). Conclusion : La fuite rénale de phosphate ne semble pas constituer un facteur de risque de perte minérale osseuse dans la population infectée par le VIH. A-26 Association Foscarnet (PFA)/ Dolutegravir (DTG), dans le traitement des infections VIH avancées : une série de 5 cas T. Delory (1), E. Papot (1), C. Rioux (1), C. Auge-Courtois (1), G. Peyta- vin (1), C. Charpentier (1), S. Matheron (1) (1) CHU Bichat, Paris, France. Introduction – objectifs : Décrire l’efficacité et la tolérance d’une association PFA/Zidovudine (AZT) DTG, (PFA – DTG), avec un traitement de fond optimisé (OBR) chez des patients infectés par le VIH, en échappement thérapeutique. Matériels et méthodes : Nous avons identifié à partir d’une cohorte de 4 500 patients infectés par le VIH, ceux qui : (i) avaient une charge virale (CV) > 50c/ml (>100/ml si VIH-2) sous combinaison d’anti-rétroviraux (cART) ; (ii) avaient au moins une mutation majeure de résistance à 1 IP/r, 1 NRTI, 1 NNRTI (si VIH-1) et 1 mutation de résistance au Raltegravir ; (iii) étaient naïfs et sensibles au DTG ; (iv) et traités par PFA – DTG avec 24 semaines de suivi (S24). L’évo- lution des CV, des concentrations plasmatiques de DTG (C12h), du taux de CD4 et les effets indésirables ont été recueillis. Résultats : 5 patients ont été inclus entre avril 2012 et janvier 2013, 3 infectés par le VIH-1, 2 par le VIH-2. Quatre étaient des hommes d’un âge médian de 48 ans [46-51], avec en médiane : 12 lignes de cART préalables [8-15] et un GSS a 1,5 [1-2]. A l’initiation, le taux de CD4 était de 64, 40, 10/mm³ chez les VIH- 1 et 37, 199/mm³ chez les VIH-2. Les CV étaient respectivement de 4,8, 5,1, 4,4 log 10 c/ml et de 3,6, 4,2 log 10 c/ml. Tous ont reçu un traitement par DTG (50 mg bid), PFA (80 mg/kg qd ou bid IV en induction, puis 1 à 3 fois/semaine en entre- tien), AZT (300 mg bid), et un OBR incluant des IP/r et/ou des NRTIs, NNRTIs (si VIH-1), anti-CCR5s (si tropisme R5), et/ou de l’Enfuvirtide (si VIH-1). Les temps médians d’induction et d’entretien du PFA étaient de 14 [13-16] et 83 jours [49,5-94]. Un patient a développé une insuffisance rénale aigue, conduisant à un arrêt du PFA. A S24, 1 des 3 patients VIH-1 avait une CV < 50 c/ml et 2 < 200 c/ ml ; 1 des 2 patients VIH-2 avait une CV < 100 c/ml. Conclusion : L’association PFA – DTG pourrait être efficace chez des patients infectés par des souches multi-résistantes de VIH, en échappement immuno-virologique sous cART et sans autres options thérapeutiques. La tolé- rance rénale doit être surveillée. A-27 L’association diabète et infection à VIH, quelle stratégie de prise en charge ? N. Mouffok (1), F. Bensadoun (1) (1) CHU, Oran, Algérie. Introduction – objectifs : La HAART a fait augmenter le diabète chez les PVVIH.

A-25: La tubulopathie proximale rénale est-elle un facteur de déminéralisation osseuse au cours de l’infection par le VIH traitée depuis plus de 10 ans ? Cohorte ANRS CO-08 Aproco

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Page 1: A-25: La tubulopathie proximale rénale est-elle un facteur de déminéralisation osseuse au cours de l’infection par le VIH traitée depuis plus de 10 ans ? Cohorte ANRS CO-08 Aproco

Posters / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 19-28 25

Matériels et méthodes : Une étude rétrospective, sur une base de donnéesdéclarée, a été menée parmi 279 patients co-infectés par le VIH et l’histoplas-mose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum admis dans un des troiscentres hospitaliers de Guyane entre le 1er janvier 1991 et le 31 juillet 2011.L’identification d’Histoplasma sur un prélèvement de l’œsophage à l’anus(critères EORTC/MSG) définissait une forme digestive. Ainsi, 43 patients dugroupe « forme digestive » et 236 patients du groupe « forme non digestive »ont été comparés à l’aide de modèles de régression logistique.

Résultats : Le modèle multivarié final retrouvait les douleurs abdominalesORa = 8,15 [3,46-19,17] et les diarrhées ORa = 5,62 [2,44-12,92] associéesaux formes digestives. La présence d’une fièvre ORa = 0,22 [0,07-0,71],de plaquettes 150 000/mm³ ORa = 0,27 [0,10-0,72] et de TGO 2NORa = 0,28 [0,10-0,77] étaient associées aux formes non digestives.

Conclusion : Cette étude rassemble la plus grande série de formes diges-tives. La mortalité précoce observée y est 4 fois moindre en comparaison auxdonnées de la littérature (5 % versus 23 %). Après ajustement, elles sont asso-ciées à un tableau digestif franc et une moindre sévérité par rapport auxformes non digestives.

Toutefois, au stade Sida, la symptomatologie digestive est polymorphe et nonspécifique. Elle doit faire l’objet d’une attention accrue et d’investigations myco-logiques de la part des cliniciens en zone d’endémie pour l’histoplasmose.

A-24Modification de la thérapie antirétrovirale en alternative au traite-ment par statines pour les patients séropositifs pour le VIH présentantun risque cardiovasculaire bas ou intermédiaire : l’essai prospectifETRALL

T. Doco-Lecompte (1), L. Ciaffi (1), M. Cavassini (2), D. Genné (3),C. Delhumeau-Cartier (1), R. Spycher Elbes (1), A. Calmy (1)(1) Hôpital universitaire de Genève, Genève, Suisse, (2) Centre hospitalieruniversitaire de Lausanne, Lausanne, Suisse, (3) Hôpital de La Chaux deFonds, La Chaux de Fonds, Suisse.

Introduction – objectifs : Évaluer si le remplacement d’un inhibiteur deprotéase boosté par du ritonavir (IP/r) ou de l’éfavirenz (EFV), par de l’étra-virine (ETR) dispense d’un traitement par statines les patients infectés par leVIH et dyslipidémiques.

Matériels et méthodes : Étude pilote en ouvert, multicentrique, conduitedurant 12 semaines. Ont été inclus les patients sous traitement antirétroviral(ARV), ayant une charge virale < 50 copies/ml et sous statine. La statine étaitd’abord interrompue pendant 4 semaines. À S4, seuls les patients ayant un LDLcholestérol (LDLc) 3 mmol/L recevaient ETR à la place de EFV ou de l’IP/r. Lecritère de jugement primaire était la proportion de patients n’ayant plus d’indica-tion aux statines après 8 semaines de traitement par ETR (S12 de l’étude). Le cri-tère de jugement secondaire était les modifications du profil lipidique à S12.

Résultats : Nous avons inclus 31 patients (81 % d’hommes, âge médian52 ans). À S4, 29 (94 %) présentaient un LDL-c 3 mmol/L les qualifiant pour lamodification des ARV, 27 ont débuté l’ETR. Chez ces derniers, a été observéeune baisse significative du cholestérol total (-0,88 mmol/L, IQ – 1,38 – – 0,31), duLDL-c (-0,49 mmol/L IQ -1,16-0,17) et des triglycérides (– 0,51 mmol/L IQ -1,16- – 0,06) entre S4 et S12. Quinze (56 %) de ces patients n’avaient plus d’indi-cation à une statine (p = 0,0001).

Conclusion : La modification du traitement ARV a permis d’éviterl’adjonction d’une statine chez plus de la moitié des patients VIH présentantun risque cardiovasculaire bas ou interméd.

A-25La tubulopathie proximale rénale est-elle un facteur de déminéralisa-tion osseuse au cours de l’infection par le VIH traitée depuis plus de10 ans ? Cohorte ANRS CO-08 Aproco Copilote

M. Flamant (1), S. Kolta (2), J.-P. Haymann (3), J. Cabane (4), G. Chene(5), X. Duval (1), F. Raffi (6)(1) Hôpital Bichat, Paris, France, (2) Hôpital Cochin, Paris, France, (3)Hôpital Tenon, Paris, France, (4) Hôpital Saint-Antoine, Paris, France,(5) CIC-EC 7 ISPED, Bordeaux, France, (6) CHU de Nantes, France.

Introduction – objectifs : La perte minérale osseuse et l’hypophosphatémiepar perte rénale de phosphate sont des évènements fréquents chez les patients

infectés par le VIH. Les mécanismes de déminéralisation osseuse liés spécifi-quement à l’infection par le VIH sont imparfaitement connus. Un lien entreperte minérale osseuse et hypophosphatémie d’origine rénale est physiologi-quement possible mais non démontré à ce jour.

Matériels et méthodes : Chez 162 patients infectés par le VIH traités paranti-rétroviraux depuis 1997, une étude prospective transversale des fonctionstubulaires proximales rénales et de la densité minérale osseuse par DXA lom-baire et fémorale a été effectuée. Une fuite rénale de phosphate (FRP) étaitdéfinie par l’association d’une hypophosphatémie (Pi < 0,8 mm) et d’unTmPi/DFG < 0,84, l’ostéopénie et l’ostéoporose par un TScore inférieur à – 1et – 2,5DS. La densité minérale osseuse ajustée à l’âge (Z-Score) a été retenuepour l’étude de l’association entre FRP et perte minérale osseuse.

Résultats : Parmi 131 hommes et 31 femmes (âge moyen 51,1 ans), uneFRP était retrouvée chez 34,4 et 7,6 % (H), 32,3 et 3,2 % (F), l’ostéopénie,l’ostéoporose et un ZScore <– 2DS chez 52,7, 17,6 et 18,3 % (H) ; 38,7 et16,1 % et 6,5 % (F). La FRP n’a pas été trouvée associée à un Z-Score <–2DS(Chi² test, p = 0,55 et 0,33 dans la population masculine ; p = 0,9 dans lapopulation féminine). L’analyse en régression logistique (incluant l’âge, lesexe, l’ethnie, le taux de CD4, les statuts VHB et VHC, la fonction rénale, lestaux de PTH et de vitamine D), ne retrouve comme seul facteur associé à unZ-Score bas la co-infection par le VHC).

Conclusion : La fuite rénale de phosphate ne semble pas constituer un facteurde risque de perte minérale osseuse dans la population infectée par le VIH.

A-26Association Foscarnet (PFA)/ Dolutegravir (DTG), dans le traitementdes infections VIH avancées : une série de 5 cas

T. Delory (1), E. Papot (1), C. Rioux (1), C. Auge-Courtois (1), G. Peyta-vin (1), C. Charpentier (1), S. Matheron (1)(1) CHU Bichat, Paris, France.

Introduction – objectifs : Décrire l’efficacité et la tolérance d’une associationPFA/Zidovudine (AZT) DTG, (PFA – DTG), avec un traitement de fond optimisé(OBR) chez des patients infectés par le VIH, en échappement thérapeutique.

Matériels et méthodes : Nous avons identifié à partir d’une cohorte de4 500 patients infectés par le VIH, ceux qui : (i) avaient une charge virale (CV)> 50c/ml (>100/ml si VIH-2) sous combinaison d’anti-rétroviraux (cART) ; (ii)avaient au moins une mutation majeure de résistance à 1 IP/r, 1 NRTI, 1 NNRTI(si VIH-1) et 1 mutation de résistance au Raltegravir ; (iii) étaient naïfs et sensiblesau DTG ; (iv) et traités par PFA – DTG avec 24 semaines de suivi (S24). L’évo-lution des CV, des concentrations plasmatiques de DTG (C12h), du taux de CD4et les effets indésirables ont été recueillis.

Résultats : 5 patients ont été inclus entre avril 2012 et janvier 2013, 3 infectéspar le VIH-1, 2 par le VIH-2. Quatre étaient des hommes d’un âge médian de48 ans [46-51], avec en médiane : 12 lignes de cART préalables [8-15] et un GSSa 1,5 [1-2]. A l’initiation, le taux de CD4 était de 64, 40, 10/mm³ chez les VIH-1 et 37, 199/mm³ chez les VIH-2. Les CV étaient respectivement de 4,8, 5,1,4,4 log10c/ml et de 3,6, 4,2 log10c/ml. Tous ont reçu un traitement par DTG (50 mgbid), PFA (80 mg/kg qd ou bid IV en induction, puis 1 à 3 fois/semaine en entre-tien), AZT (300 mg bid), et un OBR incluant des IP/r et/ou des NRTIs, NNRTIs(si VIH-1), anti-CCR5s (si tropisme R5), et/ou de l’Enfuvirtide (si VIH-1). Lestemps médians d’induction et d’entretien du PFA étaient de 14 [13-16] et 83 jours[49,5-94]. Un patient a développé une insuffisance rénale aigue, conduisant à unarrêt du PFA. A S24, 1 des 3 patients VIH-1 avait une CV < 50 c/ml et 2 < 200 c/ml ; 1 des 2 patients VIH-2 avait une CV < 100 c/ml.

Conclusion : L’association PFA – DTG pourrait être efficace chez despatients infectés par des souches multi-résistantes de VIH, en échappementimmuno-virologique sous cART et sans autres options thérapeutiques. La tolé-rance rénale doit être surveillée.

A-27L’association diabète et infection à VIH, quelle stratégie de prise encharge ?

N. Mouffok (1), F. Bensadoun (1)(1) CHU, Oran, Algérie.

Introduction – objectifs : La HAART a fait augmenter le diabète chez lesPVVIH.