S o m m a i r e

Édito

N°46 - Novembre 2008 • page 1

à l’@f f i c h e

www.cetiat.fr

Page 1 • edito

Page 2 • A l’Affiche• Enceintes climatiques et thermos-tatiques : les nouvelles normes

Page 3 • Applications• Maîtrise des écoulements d’air

Page 4 • Informations• Carbon Dioxide Interest Group• rencontres de la métrologie• Efficacité énergétique dans l’Industrie : Pollutec 2008• journée nationale Mécafuture• Les pôles de compétitivité

Page 5 • Formation

Page 6 • Entre Nousréservée aux ressortissants• Congrès CEtIat 2008 : bilan• Les Présidents de Commissions• Programme 2009

En tant que Centre technique des industries du chauffage, de la ventilation et du conditionnement d’air, le CEtIat a tout naturellement développé des compétences en mesures de température, d’humidité et de vitesse d’air pour la qualification des ambiances générées par les équipements du génie climatique. Les applications concernent le bâtiment, par exemple la quantification du confort dans une pièce, mais aussi les procédés industriels comme la conservation de produits et les équipements pour les essais en conditions limites (vieillissement, fatigue, etc.).Sous l’animation du CEtIat, une norme française dédiée à la caractérisation et la vérification des enceintes climatiques et thermostatiques, a été publiée en 1998. accrédité par le COFraC, le CETIAT effectue annuellement plus de 600 vérifications sur site industriel selon cette norme : étuves, incubateurs, réfrigérateurs, congélateurs, brouillards salins, chambres climatiques, chambres froides, halls de stockage, etc. Cependant, dix ans après, les normes internationales élaborées par le CEI sur le même sujet vont progressivement remplacer ce texte français. Vous découvrirez les conséquences de cette évolution en page 2.La compétence du CEtIat relative à la maîtrise d’un climat donné, ne se cantonne pas à la seule mesure des paramètres d’ambiance. Elle bénéficie des savoir-faire et des outils numériques développés en écoulement d’air et en échanges thermiques. Elle s’étend ainsi à l’aide au développement de machines climatiques adaptées au process. Cette facette du CEtIat est démontrée à travers la page « applications ».nous vous souhaitons une bonne lecture.

Pierre ClaudelDirecteur Division Métrologie

Ont participé à ce numéro : François battistoni, bernard Crétinon, agus ridwan

pollutec 2008Le CEtIat sera présent au salon Pollutec du 2 au 5 décembre 2008 à Lyon.

Plus d’information sur www.cetiat.fr.

à l’affiche

a l’@ffiche • N°46 - Novembre 2008 • page 2

Les enceintes ther-mostatiques et cli-matiques sont très utilisées en milieu in-dustriel (pharmacie, analyse médicale et vétérinaire, électroni-que, électricité, agroa-

limentaire, papier, carton, textile, aéro-nautique, automobile, etc.) pour tester ou valider des produits avant leur mise sur le marché ou lors de contrôles périodiques. Les exigences relatives aux conditions d’environnement à appliquer sur les produits dépendent du domaine industriel concerné et sont issues des normes, recommandations et bonnes pratiques sectorielles, des directives européennes ou plus sim-plement de cahiers des charges entre client et fournisseur.

Les normes en vigueurPour permettre de caractériser les environnements climatiques lors d’essais spécifiques sur des produits, une Commission de normalisation aFnOr, présidée par bernard Crétinon du CEtIat, a élaboré la norme NF X 15-140 «Caractérisation e t vér i f i ca t ion des ence in tes thermostatiques et climatiques», publiée à titre expérimental en 1998 et révisée en 2002.

Parallèlement aux travaux français, un groupe d’experts internationaux travaillant dans le domaine électrique a mis en place une série de normes CEI publiée en 2002, concernant également la caractérisation des enceintes thermostatiques et climati-ques, les normes ceI 60068-3-5, ceI 60068-3-6 et ceI-60068-3-7. Contrairement à la norme française nF X 15-140, ces trois textes ne pren-nent pas en compte les incertitudes de mesures de la température et de l’hu-

eNceINtes thermostatIques et clImatIques :de la NF X 15-140 à la Norme INterNatIoNale ceI 60068-3

midité relative. De ce fait, de nombreux organismes internationaux ont préféré utiliser la norme française comme document de référence. L’ampleur des besoins de nombreux industriels et laboratoires d’analyse a conduit 25 laboratoires à se faire accréditer par le COFraC en utilisant la norme française nF X 15-140. Depuis, la dernière partie de la série de normes CEI traitant des incertitudes de mesure a été publiée en août 2007 sous la référence ceI 60068-3-11 : «Calcul de l’ incertitude des conditions en chambres d’essais climatiques». Ces quatre normes sont dorénavant publiées en France comme normes nF En et sont applicables au même titre que la nF X 15-140. Les nombreuses similitudes entre cette série de normes CEI et la norme française vont entraî-ner à moyen terme la suppression de la norme nF X 15-140, conformément aux règles en vigueur entre normes européennes et nationales.

Points de convergence et différencesLes trois premiers fascicules CEI conservent l’approche de la norme nFX 15-140, en particulier : • la disposition des capteurs de tem-pérature dans l’espace de travail est identique et le nombre de capteurs à implanter selon le volume de la ma-chine est le même (9 capteurs pour un volume inférieur à 2 m3, 15 capteurs pour des volumes de 2 à 20 m3),• la série des normes ceI 60068-3 décrit en trois fascicules (partie 5 pour les enceintes thermostatiques, partie 6 pour les enceintes climatiques et partie 7 pour les enceintes avec spécimen) ce que la norme française nF X 15-140 intègre en un seul document.

Les principales différences provien-nent de la partie 11 et de l’analyse des incertitudes de mesure associées à

la détermination de la température et de l’humidité relative de l’espace de travail caractérisé :

• pour la détermination de la valeur moyenne de la température et de l’humidité relative, la norme CEI n’ex-ploite que les huit sondes placées à la périphérie de l’espace de travail alors que neuf sondes sont prises en compte dans le calcul de la norme nF (8 périphériques + sonde centrale),• l’incertitude type spatiale est calculée à partir de la valeur moyenne à cha-que emplacement de mesure dans la norme nF alors que la norme CEI prend en compte la ligne des relevés des différentes mesures ayant l’écart type le plus défavorable,• la norme CEI ajoute une composante d’incertitude forfaitaire sur la tempéra-ture de rosée de 0,1 °C.Quelles sont les conséquences de cette évolution pour les utilisateurs de la norme française ?• Si la machine vérifiée a une régula-tion sinusoïdale propre, sans parasi-tes, les résultats de l’exploitation des différentes caractéristiques à analyser (stabilité, incertitudes associées à la détermination de la température et de l’humidité relative de l’air de l’espace de travail) sont semblables d’une norme à l’autre.• Dans le cas contraire, la norme inter-nationale CEI conduit à une probabilité de non-conformité de l’équipement plus importante. L’importance des écarts entre les deux normes dépend du type de machine caractérisée : réfrigérateur ou étuve ventilés ou non ventilés, congélateur, etc.

applicatioNS

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la maîtrIse des écoulemeNts d’aIr daNs les eNceINtes thermIques

La société EratIS (bouloc - 31) est spécialisée dans la fabrication d’enceintes climatiques (standards et modulaires) pour essais de stabilité, d’incubateurs ré-frigérés, d’étuves de laboratoire et d’équipements hors standard.

Ses produits doivent satisfaire à des exigences de stabi-lité et d’homogénéité en température et hygrométrie qui sont spécifiques à chaque application et décrites dans les cahiers des charges. Ces contraintes conduisent généralement à mener des validations expérimentales sur des prototypes et obligent parfois à faire des mises au point à un stade tardif du projet. Afin de réduire ces risques, EratIS s’est appuyé sur les moyens de conception du CEtIat dans le cadre d’un projet récent. Il s’agissait de maîtriser les écoulements d’air qui ont une une influence directe sur les performances climatiques finales.

déroulement de l’étudeL’étude menée de manière collaborative par le CEtIat et EratIS s’est déclinée en 3 étapes :

• Phase 1 : prédimensionnement du système de distri-bution d’air. Il s’agissait, après analyse des contraintes

constructives et des objectifs de performance, de pro-poser un principe général de diffusion d’air,

• Phase 2 : mise au point de la distribution d’air au moyen de simulations numériques. Les modélisations 3D ont porté sur la conception de plénums de soufflage qui distribuent l’air dans tout le volume de l’enceinte et la répartition des écoulements et températures au sein des produits qui seront conservés dans le volume. Il s’agit d’une étude paramétrique dans laquelle les performan-ces de dispositifs de répartition d’air sont évaluées, en faisant varier leurs caractéristiques de perte de charge et leur forme.

• Phase 3 : validation expérimentale de la distribution d’air sur un prototype. Plusieurs modes de diffusion d’air issus des simulations ont été comparés expérimenta-lement, grâce à des mesures fines de vitesses et des visualisations d’écoulements.

ConclusionsLe mode le plus performant a été retenu pour la confi-guration finale et mis en œuvre industriellement.

Intérieur de la maquette d’essaiSimulation de la distribution d’air

Illustrations de l’étude de conception

iNformatioNS

Directeur de la publication : Robert TeTRel • Comité de rédaction : Bernard BRANDON - Pierre ClAUDel - François DURIeR - Alain GeVAUDAN • Rédacteur en chef : Sandrine leGeR • www.cetiat.fr ou commercial@cetiat.fr +33 (0)4 72 44 49 00 BP 52042 69603 Villeurbanne Cedex

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ageNda

carBoN dIoXIde INterest groupLe CEtHIL (Centre de thermique de Lyon) et le CEtIat ont accueilli les 3 et 4 novembre 2008 à Lyon, une réunion de C-DIG (Carbon Dioxide Interest Group). Elle a rassemblé une quarantaine d’experts du monde entier et donné lieu à une douzaine de présentations par des experts mondiaux, ainsi qu’à la visite du CEtIat (moyens d’études et d’essais, centre de formation) et du CEtHIL (moyens de recherche sur les systèmes frigorifiques et les fluides frigorigènes, laboratoire commun avec EDF sur les bâtiments à haute performance).C-DIG est une association internationale de promotion du CO2 comme fluide frigorigène pour des applications de réfrigération, conditionnement d’air et chauffage. Elle compte près de 140 membres issus de la recherche et de l’industrie.Plus d’informations : http://www.r744.com/articles/2008-11-07-c-dig-event-discusses-co2-progress.php

reNcoNtres de la métrologIeCes derniers mois, le CEtIat a organisé deux rencontres de la Métrologie, des réunions thématiques (de 17h à 19h) destinées aux industriels placées.La première s’est déroulée dans la région de Strasbourg sur le thème « Estimation des incertitudes de mesure, outil d’aide à la décision ». Elle faisait suite à des rencontres sur ce thème déjà réalisées à Lyon, Orléans, toulouse et Grenoble. Ce fut un succès indéniable avec plus de vingt personnes, des échanges nombreux et instructifs, une appréciation unanimement positive de l’intérêt de cette démarche par les industriels présents.La seconde s’est tenue dans le locaux du CEtIat sur le thème « La métrologie dans l’agroalimentaire, outil de maîtrise et d’amélioration des procédés ». anne-Gaëlle Mellouet du CtCPa a présenté les référentiels existants dans ce secteur et les exigences qui en découlent pour les instruments de mesure. L’assistance peu fournie (moins de 10 sociétés représentées) démontre que ce secteur industriel se sent encore peu concerné par les enjeux de maîtrise des mesures. Les exigences des référentiels brC, IFS, IS 22000 et HaCCP devraient cependant les y conduire à plus ou moins brève échéance.Le CEtIat organisera à nouveau de telles rencontres au cours de l’année 2009, notamment sur les incertitudes de mesure, dans de nouvelles régions telles que le nord et l’Ouest. nous vous tiendrons informé de ces évènements !

le cetIat et les pôles de compétItIvItéLe CEtIat est actif dans 4 pôles de compétitivité :•aXELEra, pôle de compétitivité spécialisé dans la Chimie et l’Environnement, est basé à Lyon en région rhône-alpes.•LYOn Urban trUCK anD bUS est spécialisé dans les transports collectifs urbains de personnes et de mar-chandises.•tEnErrDIS a pour ambition de développer les nou-velles technologies de l’énergie. Il est implanté en région rhône-alpes.•Capénergies, axé sur le développement des énergies

eFFIcacIté éNergétIque daNs l’INdustrIe le cetIat préseNt à pollutec

L’efficacité énergétique dans les unités de pro-duction a été un thème d’activité particulièrement porteur pour le CEtIat en 2007 et 2008, qui est intervenu pour de nombreuses entreprises de différents secteurs industriels. En complément de ces interventions, le CEtIat participe activement à CaP EnErGIE, opération collective régionale réalisée par 8 Centres techniques Industriels sous l’égide du réseau CtI, pour aider 35 entreprises de la région rhône alpes à conduire et améliorer leurs performances énergétiques. Ce programme bénéficie d’un financement de l’ADEME, la DRIRE et la région rhône-alpes.Le CEtIat sera présent à Pollutec sur le stand du réseau CtI, essentiellement autour du thème «Efficacité énergétique dans les process de fabri-cation » et participera aux conférences de présen-tation de CaP EnErGIE organisées les mardi 2 et vendredi 5 décembre.Le salon Pollutec 2008 aura lieu du 2 au 5 décembre à Eurexpo (Lyon). Stand CEtIat Hall 5 n° aP 201

jourNée NatIoNale mécaFuture(1)

Le 10 décembre, à Saint-Étienne, se déroulera la journée de courtage des projets, au cours de la-quelle les porteurs de projets de recherche euro-péens rencontrent des partenaires potentiels. C’est une première depuis la création de ces conféren-ces annuelles. Objectif : favoriser le montage des projets européens par la communauté Manufutu-re(2) et ouvrir cette opportunité aux industriels fran-çais. www.cetim.fr(1) Il s’agit de la plateforme technologique européenne lancée dans le cadre du 7e PCRD qui vise à maintenir une industrie ma-nufacturière forte en europe, en privilégiant le développement de la valeur ajoutée et de l’innovation par la Recherche. elle mobi-lise de nombreux industriels et centres de compétences dédiés de tous les pays de l’Union européenne. www.manufuture.org(2) Mecafuture constitue la plateforme française de Manufuture. Créée en juillet 2007, sous l’impulsion de la FIM et du Cetim elle fédére 6 pôles de compétitivité et un cluster de recherche (Gospi).

non génératrices de gaz à effet de serre, est implanté en région Provence-alpes-Côte-d’azur Enfin, le CETIAT est en contact avec le pôle DERBI dans le cadre de l’implantation à nîmes du laboratoire solaire en partenariat avec le LnE. Le pôle DErbI, en région Languedoc-roussillon, est acteur dans le développe-ment des énergies renouvelables appliquées au bâti-ment et à l’industrie.Cette présence dans des pôles de compétitivités variés illustre le caractère transversal des compétences du CEtIat.

formatioN

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TI T R E pR O C H A I N E S dAT E S D E sTA G E S

Métrologie, maîtrise des mesures, filtration, acoustique, chauffage, climatisation

Le référentiel NF EN ISO/CEI 17025 - Prescriptions générales 1 au 3 décembre

Consommation électrique des chaudières 2 décembre

Mesures de pression 4 au 5 décembre

TI T R E pR O C H A I N E S DAT E S D E S TA G E S

Installation et maintenanceConnaissances du chauffage et de la climatisation 1er au 5 décembre

Équipements frigorifi ques de climatisation - Mise en service - Maintenance 1er au 5 décembre

Dépannage électrique appliqué au génie climatique 8 au 11 décembre

Chauffe-eau solaire individuel (CESI) - Formation Qualisol 16 au 18 décembre

Dimensionnement des réseaux aérauliques 16 au 18 décembre

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