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SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 387–419 409
ratio 0,84 ; p < 0,05). La durée du diabète (5,1 ans [2,6–8,0]), la dose d’insuline(0,94 U/kg [0,78–1,11]), le schéma de traitement (pompe 41,5 %, multi-injections 42,3 %, autres 16,2 %), l’HbA1c (8,1 % [7,4–8,9]) et le z score deIMC (0,73 ± 1,07) étaient similaires dans les 2 groupes. Les adolescents ainsique leurs parents étaient très satisfaits de la pratique de l’IF.Discussion.– Cet état des lieux pourrait servir de base à l’élaboration d’un pro-gramme standardisé de formation à l’IF, chez l’enfant et l’adolescent ayant unDT1.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.600
P2-452
Acidose lactique à la metformine : unecomplication rareM. Karmani , A. Rezgui , S. Daada , O. Ben Abdallah ,F. Ben Fredj , C. LaouaniService de médecine interne, Sahloul, Sousse, Tunisie
Introduction.– La metformine est le traitement de référence du diabète de type2. L’acidose lactique (AL) est une complication métabolique sévère (mortalité50 %) survenant le plus souvent chez des sujets dont l’hémodynamique rénaleest compromise. L’incidence de l’AL est mal connue et variable selon les études(1 à 15 cas/100 000 patients par année).Observation.– Nous rapportons un cas d’AL à la metformine. Il s’agit d’unpatient de 73 ans prenant de la metformine à la dose de (2,5 g/j) dans un contexted’hypovolémie (AINS, diurétique) et d’insuffisance rénale chronique sévère(clairance < à 30 mL/min).Le tableau clinique à l’admission associe des signes digestifs (douleurs abdomi-nales, vomissements), respiratoires (tachypnée) et neurologiques (confusion).La biologie montrait une acidose métabolique sévère (pH < 6,9, réserve alca-line < 6) avec un trou anionique (entre 40 et 50 mmol/L). Les lactates sériquesétaient entre 8 et 28 mmol/L avec une insuffisance rénale aiguë sévère.Le patient a bénéficié d’un remplissage vasculaire et d’une alcalinisation intra-veineuse en attendant l’épuration extrarénale par hémodialyse conventionnelle.Après une seule séance, une nette amélioration clinique a été constatée aveccorrection complète de l’acidose et nette diminution de la lactatémie. Il est sortide l’hôpital à j20 avec une restitution ad integrum de sa fonction rénale.Discussion.– Nous suggérons de rester particulièrement attentif au risqued’acidose lactique, en particulier en cas d’insuffisance rénale et de ne pas hésiterà interrompre le traitement dès qu’une hypoxie tissulaire pourrait apparaître,même de facon transitoire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.601
P2-453
Nos diabétiques âgés sont-ils obèses ?Y. Hasni ∗, M. Jemel , S. Graja , H. Marmouch , H. Sayadi ,I. KhochtaliDépartement d’endocrinologie et de médecine interne, CHU FattoumaBourguiba, Monastir, Tunisie∗Auteur correspondant.
Introduction.– L’obésité androïde est un facteur de risque bien établi de sur-mortalité cardiovasculaire. Chez le sujet âgé, l’obésité est plus grave vu lescomorbidités telles que l’HTA, le diabète et la dyslipidémie. L’objectif de cetravail est de déterminer la prévalence de l’excès pondérale dans une populationâgée et de préciser ces différentes caractéristiques clinicobiologiques.Matériels et méthodes.– Étude rétrospective, concernant 301 patients diabétiquesde type 2, âgés de plus de 65 ans pendant 2 ans.Résultats.– L’âge moyen des patients est de 73,5 ± 3,5 ans, le sex-ratio(H/F) est de 0,6. L’évolution moyenne du diabète était de 14,8 ± 7 ans.Soixante-douze pour cent sont hypertendus avec une ancienneté moyennede 12,4 ± 8,6 ans et 45,3 % des cas avaient une dyslipidémie. L’IMC moyenest de 29,22 ± 6,39 kg/m2. Un excès pondéral est noté dans 90,8 % des cas.L’obésité androïde est observée dans 89,8 % avec une tour de taille moyen de106,4 ± 111,57 cm. Le diabète est déséquilibré chez 80,5 % des patients avecune HbA1c moyenne de 11,02 ± 1,3 %. La macroangiopathie est observée chez34,5 % des patients. La microangiopathie est présente dans 78,3 %. La relation
entre la survenue de complications dégénérative et l’excès pondéral n’est passtatistiquement significative (p > 0,05).Conclusion.– L’obésité devient une préoccupation chez le sujet âgé diabétique.De plus, le vieillissement augmente le risque de complications chez le sujetobèse. Ainsi, une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée sontà conseiller au même plan que la prise en charge médicamenteuse.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.602
P2-454
Évolution de la neuropathie sensitive etautonome 5 ans après greffe d’îlots chez lespatients diabétiques de type 1(ClinicalTrial.gov : NCT00446264/01123187)D. Quintin a,∗, C. Leroy a, V. Raverdi b, R. Caiazzo c,C. Noël d, J. Kerr-Conte b, F. Pattou c, M.C. Vantyghem a
a Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHRU de Lille,Lille, Franceb Inserm, U859 thérapie cellulaire diabète, université de Lille, Lille, Francec Chirurgie endocrinienne, CHRU de Lille, Lille, Franced Néphrologie, CHRU de Lille, Lille, France∗Auteur correspondant.
Le rapport bénéfice–risque à long terme de la greffe d’îlots reste encore indéter-miné. Cette étude décrit l’évolution de la neuropathie autonome et périphérique5 ans après greffe d’îlots avec le protocole d’Edmonton chez des patients dia-bétiques de type 1. Vingt et un patients greffés consécutivement (13 îlots seuls,8 îlots-après-rein) ont bénéficié d’évaluations biologiques, mesure continue dela pression artérielle et glycémique (CGM), électromyogramme des membresinférieurs et testing neurovégétatif cardiovasculaire avant greffe et annuellementpendant 5 ans.Résultats.– Dix/21 patients étaient insulino-indépendants 5 ans après greffe avecune HbA1c (médiane [IQR]) à 6,0 % (5,8–6,7) vs. 7,8 % (6,9–8,3) dans legroupe insulinodépendant (p < 0,001). Trois analysés en intention-de-traiter ontperdu leur greffon. Les médianes des potentiels d’action sensitifs (p < 0,05), desvitesses de conduction motrices et sensitives (p < 0,01) se sont améliorées entre0 et 5 ans. Les 4 paramètres étaient corrélés négativement avec la moyenne gly-cémique du CGM et tous, excepté la vitesse de conduction sensitive, avec lestriglycérides (p < 0,01). Les vitesses de conduction nerveuses sensitives étaientégalement corrélées négativement avec la variabilité glycémique (SD) sur leCGM (p < 0,01). Les taux de tacrolimus étaient corrélés négativement avec lesparamètres de conduction motrice (p < 0,02). Les 4 paramètres étaient corréléspositivement avec le � score et les taux de C-peptide post-prandiaux (p < 0,05). Iln’y avait pas de modification des paramètres neurovégétatifs, au cours des 5 ans.Conclusion.– La greffe d’îlots améliore significativement les paramètres sen-sitifs de conduction nerveuse. Comme démontré précédemment, la glycémiemoyenne est le principal facteur influencant cette amélioration.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.603
P2-455
Apport de l’hyperglycémie provoquée parvoie orale dans l’identification de ladysglycémie dans une population algéroiseM. Azzouz a,∗, L. Yergui b, M.K. Guerchani c,R. Hannachi a, A. Boudiba a
a Service de diabétologie, CHU Alger centre, Alger, Algérieb Service de biochimie, CHU Alger centre, Alger, Algériec Service d’épidémiologie, CHU Alger centre, Alger, Algérie∗Auteur correspondant.
Objectif de l’étude.– Le diabète de type 2 est souvent diagnostiqué tardivementparfois au stade de complications dégénératives.L’objectif de l’étude est d’évaluer l’apport de l’hyperglycémie provoquée parvoie orale (HGPO) dans le diagnostic de la dysglycémie.Patients et méthodes.– Mille patients non connus diabétiques consultant enmédecine générale ont bénéficié d’une HGPO.