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EDITO de Laurent Grégoire Le lien plutôt que le bien Polluer pour s'approprier: je roule en 4x4, je pollue et j'emmerde le monde, nombre d'exemples nous entourent, (ogms, dégazages en pleine mer, pesticides dans les rivières, restes de pique-nique...) Les ressources en pétrole sont comptées, les terres cultivables sont délocalisées, et pour nourrir la population croissante, le manque d'eau potable sera le prochain fléau des années à venir. Tirer le plus vite et au meilleur prix les ressources de la planète, sans souci du lendemain, sans souci pour les autres, en laissant derrière soi misère et pourrissement. « Laissez cet endroit aussi propre que vous auriez souhaité le trouvé » voila encore une phrase qui paraît bien désuète de nos jours... Sachant que nous sommes de passage sur cette Terre, la transmission à son prochain doit être la priorité de toutes les priorités, ne pas produire si l'on ne peut détruire naturellement, faire du lien un bien

partagé, ne sommes nous pas les locataires du ciel et de la terre de nos enfants? « HOME » fut sur tous les écrans. La planète est en danger, et l'homme, l'animal, et son environnement sont gravement menacés. La maison planète survivra, mais c'est l'homme et son lien qui disparaîtront si... On ne se rend pas compte que mon bien c'est aussi le tien. Un petit rayon de soleil dans ce monde de brutes, les Bios qui par leurs manières entretiennent le lien, avec du social, de la traçabilité, du respect pour eux même, pour ceux qui sont là et pour ceux qui suivront. Ça paraît facile. Solidairement-vôtre. Bonne lecture

Dans ce numéroVie de l’association et du réseau p.2-3

Communication-Promotion p.3-5 Printemps Bio Montmartre Foires et marchés Bio

L’Aquitaine cultive la biodiversité p.5-7

Adriano Canci sélectionneur Brésilien Tom Wagner : sélectionneur Américain en Périgord Fête des cueilleurs volontaires

Echanges céréaliers éleveurs p.7-8

Un point sur les aides p.8

Actualités p.9-10

Formations p.11

Agenda – Annonces p.11-12

AAggrrooBBiioo PPéérriiggoorrdd IInnffoo Le Bulletin de liaison des adhérents

Mai - Juin 2009

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Vie de l’association et du réseau Elodie GRAS est arrivée !

C’est au cours de la dernière fête des cueilleurs de biodiversité que nous avons apprécié ses qualités de travail en équipe et sa

disponibilité. Ces éléments ajoutés à sa motivation nous ont poussés à lui proposer de reprendre les missions que Jennifer a suivi l’an passé. Après avoir découvert l’arrêt du dispositif volontariat associatif, nous avons obtenus auprès de la préfecture, le pôle emploi et la DDTE(1) La possibilité de mettre en œuvre un Contrat d’Aide à l’Embauche (CAE). Ce type de contrat permet une aide substantielle de l’état de l’ordre de 90% des charges salariales. Ce CAE est établi pour une durée de 8 mois, il nous permet d’accueillir Elodie dans de bonnes conditions, à la fois pour elle et pour notre structure. Elodie reprend donc les missions de Jennifer sur la Maison de La Semence, et l’animation/organisation de la Fête des Cueilleurs de Biodiversité. A cela s’ajoute le suivi technique de l’étude de flux de pollen mise en place en partenariat avec l’INRA de Grignon depuis 2007. La partie financière de son poste est équilibrée par divers financements : les Fondations : Nicolas Hulot et LEA Nature ainsi que le partenariat avec l’INRA. Elodie est titulaire d’un BTS GPN(2) et d’une licence professionnelle GREMR(3). Ces deux dernière années, elle a travaillé au CPIE du parc Régional Périgord Limousin(4) sur de l’animation, de l’organisation de la coordination, de la promotion d’événements… Tous les membres d’AgroBio Périgord et l’équipe de salariés, lui souhaite la bienvenue. (1)Direction Départementale du Travail et de l’Emploi (2)Gestion et Protection de la Nature (3)Gestion des Ressources Environnementales en Milieu Rural. Métiers du Développement Durable. (4) Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement

ERRATUM Une erreur s’est produite dans le trombinoscope qui présentait le nouveau Conseil d’Administration d’AgroBio Périgord. Delphine GILLES est également membre du nouveau CA. Toutes nos excuses.

GILLES Delphine 24190 ST VINCENT DE CONNEZAC

Nouveau Conseil d’Administration de Bio d’Aquitaine

DPT Nom Prénom Mission Productions

24 JOULAIN Gérard Vice Président Volailles

24 LASSAIGNE Bertrand

Noix, chevaux, gdes cultures

24 LECONTE Dominique Président Gdes cultures

33 TECHER Dominique Vice Président Viticulture

33 TITE Laurent Bovin lait

40 FLORENTIN Daniel Gdes cultures

40 HERNANDEZ Marie Paule Gdes cultures

40 MOSER Eva Gdes cultures

47 CARRASCO Irène

47 GUIBERT Yves Arboriculture

47 FAVRE Claude Trésorier adjoint Prunes/bovins

BLE ISAAC Christian Trésorier Eleveur / gîtes

BLE CASTILLON Maritxu Bovin et ovin viande

BLE HARLOUCHET Jon Vice Président Bovin lait

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FNAB La FNAB commente les chiffres 2008 de la bio. Pour notre fédération, les chiffres de la bio 2008, révélés le 29 mai par l’Agence bio, montrent un réel redémarrage des conversions à l’agriculture biologique, en 2008 et probablement en 2009. Avec une consommation toujours en hausse, la production biologique attire des agriculteurs toujours plus nombreux : c’est le signe de son installation définitive dans les terroirs et les étals, et la réponse des paysans français conventionnels aux attentes de la société. Les pouvoirs publics et les organisations économiques et professionnelles doivent désormais entendre ces signaux de changement et se préparer à suivre et accompagner massivement ces évolutions. Il faudra concentrer les efforts sur les filières où la demande est la plus fortement exprimée: fruits et légumes, céréales, mais aussi jus de fruits et autres produits transformés. (en savoir plus, participer : www.fnab.org)

Alternative Bio 2009 s'agrandit. Créée le 25 février dernier afin de travailler à la construction d'un nouvel "identifiant" des produits issus de l'agriculture biologique, Alternative Bio 2009 regroupe la FNAB, Bioconsom’acteurs, Biocoop, Biomonde, le Syndicat d’Agriculture Bio-dynamique (SABD), la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l’Agriculture Biologique (FNIVAB), Val Bio Centre, BioBourgogne Association, Déméter France, Biogalline GIE. Ces membres fondateurs ont été rejoints depuis peu par Pro-Natura et les Eleveurs Bio de France (EBF). Une première version du cahier des charges portant sur les productions végétales et animales est désormais avalisée. Dans les semaines qui viennent, le travail sur les procédures de contrôle, de certification, et d’obtention de la marque commencera, en parallèle de la réflexion sur la communication. Les membres d’Alternative Bio 2009 profiteront de l’avis et de l’expérience de divers partenaires eux-mêmes gestionnaires de marques, comme Nature et Progrès en France, ou Biogarantie en Belgique. Des initiatives similaires naissent d’ailleurs actuellement Outre Atlantique, et plus particulièrement au Québec au sein de l’Union Paysanne, qu’Alternative Bio 2009 a rencontré le 21 avril. Pour plus d’information : contact@alternativebio2009.fr

Communication / Promotion

PPrriinntteemmppss BBiioo

Des repas bio dans les cantines pour fêter le Printemps bio Jeudi 11 juin : la cantine de Saint Pierre d’Eyraud et les 4 cantines du RPI de Saussignac, Razac de Saussignac, Monestier et Gageac Rouillac, soit un peu plus de 300 enfants ont mangé un repas bio et local. De la documentation sur l’AB a été mise à disposition des parents d’élèves et des écoles et certains producteurs étaient présents lors des repas ou dans les classes pour rencontrer les enfants et expliquer leur métier. Le Printemps Bio, vu de l’école de Saussignac : Il s’agit d’une petite école comprenant 2 classes, du CP au CE2. Depuis la rentrée dernière, les enfants, avec l’aide des 2 institutrices, s’occupent d’un potager cultivé en bio. Les 1ères récoltes ont été faites il y a peu et

les enfants ont eu le plaisir de manger à la cantine « leurs radis ».

Les salades, pois, citrouilles et autres suivront… Cet atelier permet d’initier les enfants au jardinage « naturel ». Le jeudi 11 juin, Monia Baltz, une agricultrice bio récemment installée à Monestier est venue dans les classes pour rencontrer les enfants et leur expliquer l’agriculture bio. Ce thème a suscité beaucoup d’intérêt et aussi des questions très pertinentes telles que « Pourquoi les agriculteurs ont-ils commencé à mettre des produits chimiques sur leurs plantes ? ». A midi, les enfants ont pu mettre en pratique la bio avec un repas qui fut très apprécié, « le meilleur repas de leur vie » pour certains !

Mardi 26 juin : Les 8 cantines de la Communauté de Communes de Vergt, soit 450 enfants ont mangé le même repas (tout bio), c’est-à-dire : - carottes râpées et œuf - steak haché et coquillettes - fromage blanc et fraises - pain

Ces différentes cantines souhaitent elles aussi mettre en place des repas bio dans leurs cantines plus régulièrement.

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LLee PPéérriiggoorrdd àà MMoonnttmmaarrttrree –– 33èèmmee

ééddiittiioonn

Du 5 au 7 juin s’est tenu la 3ème édition de l’opération « le Périgord à Montmartre ». Quelques 40 stands périgourdins proposaient, entre la place du Tertre et le sacré Cœur, leurs produits et savoir faire. Une belle promotion du Périgord ! La bio était elle aussi présente sur un stand collectif tenu par 5 producteurs d’AgroBio Périgord : Hervé Poirier (miel), le Gaec du Gros Chêne (porc, oie, canard), les Douceurs Périgourdines (pâtisseries),

le Clos des Terrasses (vin) et le Domaine Monbouché (vin). Malgré quelques rayons de soleil, le temps n’a pas forcément était notre meilleur allié. Malgré cela, nous avons rencontré des touristes du monde entier et également des parisiens. Le stand bio a interpellé beaucoup de monde et nous avons eu pas mal de questions sur les pratiques, l’évolution de la consommation…sur les 3 jours, un peu plus de 4 000€ de chiffre d’affaires a été réalisé : c’est moins que l’édition 2008 mais cette baisse est générale. Cette manifestation permet de belles rencontres dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Avis aux amateurs pour la prochaine édition…

RReessttaauurraattiioonn ccoolllleeccttiivvee :: ttoouujjoouurrss pplluuss ddee ddeemmaannddeess !!

Demandes de plus en plus nombreuses (écoles, parents d’élèves, gestionnaires des cantines…) Lié notamment au Grenelle de l’Environnement et ses 20 % de produits bio dans la restauration collective d’ici 2012 Le CG24 propose une aide financière pour mettre en place un repas bio une fois par mois dans chaque collège du département (+ 1 € par repas bio) Or, le problème actuel : la production locale ne peut pas répondre à cette demande massive (sauf pour la viande avec le labo de découpe et de transformation de Laurent Mazière à Biras, récemment inauguré). L’idée : - installer de nouvelles exploitations en bio ou convertir des exploitations - travailler en amont pour anticiper et prévoir la production et contractualiser entre producteurs et collectivités - tout reste à faire Pour bien expliquer cela, une conférence de presse va être organisée d’ici début juillet. FFooiirree BBiioo ddee BBeerrggeerraacc Programme :

• vendredi 27 novembre à 14h : ouverture de la foire et fermeture à 19h45. Le soir, projection d’un docu-film suivie d’un débat à la salle louis Delluc.

• samedi 28 : 10h – 20h (pas de nocturne). Conférence à 15h.

• dimanche 29 novembre : 10h-18h. Conférence à 15h.

Rappel Foire: Clôture des inscriptions le

mardi 16 juin Si vous avez oublié, pensez-y vite ou demandez-nous le

dossier !

FFeerrmmee ééccoollee dduu cceennttrree ddee ddéétteennttiioonn ddee

MMaauuzzaacc L’exploitation agricole comprend plusieurs types de productions dont certaines sont déjà certifiées en bio depuis 2008. La surface totale est de 59ha dont 7ha en bio sont cultivés en maraîchage, plantes aromatiques et luzerne. En 2009, 28ha de céréales entament leur conversion bio. 2 centres en France forment à l’agriculture (Mauzac et la Corse) 2 structures : AFAC 24 pour la formation et APES 24 pour la commercialisation (depuis avril 09) Parcours diplômant au bout de la formation (en moyenne 1 an) La bio, un choix d’avenir : demande en produits bio ne cesse d’augmenter

de nouvelles installations vont avoir lieu

la demande en main d’œuvre formée à la bio va augmenter

les ex-détenus vont avoir une chance de plus de se réinsérer 40 détenus travaillent sur l’exploitation et 8 opérateurs (salariés post-prison) Une quarantaine d’hectares : céréales, PAM, légumes, maraîchage Débouchés : Biocoop, collectivités

FFooiirreess eett mmaarrcchhééss bbiioo Terrasson : dimanches 21 juin, 26 juillet, 23 août

Contact : Phytovézère 05.53.50.85.45

Sagelat (Belvès) : vendredi 3 juillet Contact : Sylvie Braud (Association Protection Environnement Belvès)

05.53.31.18.58

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Ribérac: samedi 11 juillet Contact : mairie 05 53 92 41 51

magasin bio croq’ santé 05 53 91 42 49

Le Bugue : samedi 18 juillet

Contact : Mme Bellanger (association des commerçants)

09.71.33.41.03 Molières : mardis 21 juillet et 11 août Contact : Sylvie Guerrin (Comité

des Fêtes) - 05.53.61.10.72 GAEC du Gros Chêne – St Antoine d’Auberoche : jeudi 6 août à partir de 17h

Contact : 05.53.04.41.46 Bourrou : samedi 8 août

Contact : Stéphane Wagner 05.53.80.60.37

Saint Raphael (Excideuil) : fête de l’âne dimanche 9 août

Contact : Alain Larrieu 06.80.35.76.17

Foire exposition de Périgueux – Parc des expositions de Marsac : du 11 au 20 septembre 3 000 m² pour l’agriculture du département Des animations autour de l’AB (à définir) Proposition boutique bio tenue par des agriculteurs (pour le moment pas de retour)

Contact : Stéphanie Bomme Roussarie Salon Viv’expo – Parc des expositions de Bordeaux : 25, 26 et 27 septembre Salon de la vie écologique, 2ème édition, présence d’un espace « marché des producteurs bio » en partenariat avec Bio d’Aquitaine.

Stand nu avec alimentation électrique Tarifs : 144 € HT les 4 m², 201 € HT les 6 m², 256 € HT les 8 m² Valable pour les producteurs, maraîchers, transformateurs artisanaux sauf viticulteurs, brasseurs et autres producteurs de boissons alcoolisées.

Contact : Magali Audigeos - 05.57.54.38.74 – www.vivexpo.com

Foire bio de Bergerac : vendredi 27 (après-midi), samedi 28 et dimanche 29 novembre

Contact : Stéphanie Bomme Roussarie

L’Aquitaine cultive la Biodiversite

AAddrriiaannoo CCaannccii,, ssppéécciiaalliissttee ddee llaa sséélleeccttiioonn ppaarrttiicciippaattiivvee aauu BBrrééssiill,, eenn AAqquuiittaaiinnee ppoouurr uunnee ttoouurrnnééee dd’’eexxcceeppttiioonn !!

Du 18 au 20 juin, Adriano Canci sera présent en Aquitaine, pour des rencontres d’échanges et de partages d’expériences autours des pratiques de la sélection participative, des Maisons de la Semence et du « Kit

semences », selon les modèles brésiliens. Adriano Canci est une référence incontournable dans le domaine de la sélection participative au Brésil. Il est organisateur de foires de la Biodiversité qui rassemblent pas moins de 30 000 paysans chaque année – c’est dire l’importance majeure

accordée par les paysans du Brésil à ce sujet. Egalement à l’initiative de la création des Maisons de la Semence, il s’est consacré en particulier aux semences potagères et plus spécialement à celles de maïs. Il est aussi à l’origine du « Kit semences » qui permet aux petits agriculteurs de se procurer des semences locales et le savoir-faire ancestral. Ainsi, ceux-ci retrouvent la possibilité de mettre à nouveau en place des cultures vivrières perdues au profit des cultures exportées, ce qui leur permet de substantielles réductions de coût.

La recherche participative est la clef de voûte de l’expérimentation conduite par Bio d’Aquitaine et AGP dans le cadre de leur programme d’expérimentation de populations de maïs de pays. Elle est basée sur la mise en place de parcelles d’essais dans les fermes, en condition de culture… C’est le paysan, motivé par l’obtention d’une « variété » adaptée à son terroir et ses conditions pédoclimatiques, qui conduit l’expérimentation. En peu d’années, il obtient ainsi par exemple un maïs de rendement intéressant, plus riche en protéines, se passant d’irrigation, résistant à la sécheresse etc. Cette visite est une occasion unique d’enrichir les connaissances sur les moyens existants et efficaces de maintien et de développement de la biodiversité cultivée dans les fermes.

Programme de « Rencontres pour échanges et partage d’expériences sur les pratiques

de la sélection participative »

Jeudi 18 juin, à 14h, au Conseil Régional (Bordeaux, 14, rue F.Sourdis, Bâtiment : La croix des fontaines (jouxte le CR), au rez-de-chaussée, Salle RJ5) : Adriano Canci nous présentera : - Un historique de la recherche participative au Brésil, sa place dans le pays et au sein de différents états ;

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- Les différentes méthodes, résultats et création en sélection participative dans l’état de Santa Catarina et au Brésil, sa reconnaissance au sein de la recherche agronomique Brésilienne ; - Le concept et le fonctionnement technique et juridique du « kit semences locales » reconnu et soutenu par l’état de Santa Catarina, un exemple unique ; - Des exemples d’accès aux semences par les agriculteurs Brésiliens ; - Un modèle de foire à la biodiversité qui réuni plusieurs milliers d’agriculteurs qui échangent leurs savoirs et leurs semences locales tous les deux ans à Anchièta dans l’état de Santa Catarina. Vendredi 19 juin en Lot-et-Garonne : - 9h00 : Visite du GIE le BIAU GERME, production et multiplication de semences maraichères. Fauret 47360 MONTPEZAT. - 14h00 : Visite de la plate forme de sélection de variétés paysannes de blé du CETAB, avec fabrication et commercialisation de pain en direct. Chez Jean François Berthellot, le Roc 47130 PORT SAINTE MARIE. Samedi 20 juin en Dordogne : - 9h30 : visite de la Plate Forme régionale de sélection et de création de variétés paysannes de maïs tournesol et de la Maison de la Semence. Beaumont 24640 LE CHANGE. - 14h00 : visite d’une ferme autonome en semences avec transformation des céréales issues de semences fermières chez B. Lassaigne 24640 LE CHANGE.

En espérant vivement vous voir nombreux pour ces journées incontournables !

Contacts: P. Gaudin, J. Kendall, B. Lassaigne. AgroBio Périgord au 05.53.35.88.18 ou par mail :

biodiversite@agrobioperigord.fr

TToomm WWaaggnneerr,, ggéénniiaall sséélleeccttiioonnnneeuurr aamméérriiccaaiinn,, eenn PPéérriiggoorrdd eenn sseepptteemmbbrree

Source : http://www.kokopelli.asso.fr

Tom Wagner est un célèbre sélectionneur américain, créateur des nombreuses variétés de tomates (Green Zebra, Banane jaune, Raisin vert, Vintage Vine, Green Sausage, Lime Green, Schimmeig Creg) et de pommes de terre (Viva el Sol, Adirondacksen, Azul Larga, Awol Dude, Nordic October, Baby Banana, Skagit Valley Gold). De plus, Tom Wagner est un "free-breeder", ce qui veut dire que toutes ses créations sont dans le domaine public, libres de brevets.

Il sera accueilli par AgroBio Périgord en septembre 2009. A cette occasion 2 temps fort sont organisés : - Lundi 28 septembre : Journée technique « Créer et maintenir ses propre variétés à la ferme » : Présentation, explications des méthodes de sélection réalisable à la ferme sur variétés non hybrides. 9h – 12h30 : A St Martial d’Artenset, chez Dominique Leconte, sur une parcelle de maïs et/ou tournesol : Exemples pratiques de création et sélection variétale présentés et commentés par Tom Wagner. 14h – 17h30 : A Eygurande et Gardedeuil, chez Olivier Devaux, dans un jardin potager : Exemples pratiques de maintien et conservation variétale présentés et commentés par Tom Wagner. - Mardi 29 septembre : 8ème visite de la plateforme d’expérimentation sur semences biologiques de populations et conférence de Tom Wagner. Le Change (24640).

N’hésitez pas à noter dès aujourd’hui ces deux journées dans vos agendas

et vous inscrire auprès d’AgroBio Périgord ! Contacts : Patrice Gaudin et Jennifer Kendall,

AgroBio Périgord.

NNoouuvveellllee FFêêttee ddeess CCuueeiilllleeuurrss VVoolloonnttaaiirreess

llee 2244 ooccttoobbrree eenn DDoorrddooggnnee

Lancée en 2006 au pays Basque, la Fête des Cueilleurs Volontaires de Biodiversité a pour objectifs de sensibiliser à la biodiversité cultivée et à l’intérêt de sa préservation, de valoriser la démarche d’autoproduction de semences et de communiquer sur les

actions du programme « l’Aquitaine cultive la biodiversité », le tout de façon conviviale et festive ! L’année dernière, le Périgord a accueilli la 3ème édition de la Fête des Cueilleurs à Saint Martial d’Artenset avec succès. En effet plus de 600 visiteurs sont venus participer avec enthousiasme aux nombreuses activités de cette journée. Cette année la 4ème édition sera à nouveau Périgourdine. Suite à la première réunion d’organisation du 19 mai 2009, la date et le lieu ont été fixé ainsi que les objectifs et le pré-programme. La fête aura lieu le 24 octobre à Saint Martial d’Artenset au Moulin du Duellas dans la continuité du partenariat avec la Communauté de Commune Isle et Double.

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Plus d’agriculteurs au champ. Un des objectifs principaux est de réussir à mobiliser plus d’agriculteurs pour communiquer sur les aspects techniques des variétés de population et sensibiliser à l’importance du maintien de la biodiversité cultivée et des savoir-faire. Ainsi cette année, le programme de la journée proposera plus de temps au champ autour des thèmes de la sélection et de la production des semences. Avec en parallèle d’autres activités et la cueillette festive en fin d’après-midi. Le pré-programme, à finaliser, s’articule ainsi :

- Démarrage de la fête à 10h ; - Présentation de la vitrine avec quatre maïs de

population et initiation à la sélection massale en continu sur la journée ;

- Marché de producteurs jusqu’à 17h avec restauration à l’assiette le midi ;

- Stands d’associations en lien avec la biodiversité ; - Témoignages d’agriculteurs au champ (le matin

et l’après-midi) ; - Forums et animations toute l’après-midi ; - Cueillette festive vers 16h ; - Apéritif protocolaire ; - Repas bio et soirée musicale pour clôturer la

journée !

Le marché réunira une vingtaine de producteurs. La fiche d’inscription jointe au bulletin vous permettra de vous inscrire et vous donnera de plus amples informations. Le défi est d’adapter le message cette année, pour intéresser des agriculteurs de tous les horizons ainsi qu’un public plus large. Le titre de la fête va donc être modifié en mettant un accent sur la biodiversité cultivée et l’agriculture et en allégeant l’aspect militant. N’hésitez pas à nous communiquer des propositions d’intitulé, nous sommes toujours en quête d’idées ! Participer… Nous recherchons des volontaires pour donner un coup de main ! Vous êtes les bienvenus pour nous rejoindre en amont et participer au comité d’organisation.

Contact : Elodie Gras – AgroBio Périgord – biodiversite@agrobioperigord.fr

N’oubliez pas de noter dans vos agendas : le 24 octobre 2009, pour venir nombreux célébrer la Biodiversité Cultivée à Saint Martial d’Artenset !

Echanges céréaliers – éleveurs ÉTUDE SUR LES ÉCHANGES CEREALIERS – ÉLEVEURS (ECE) REALISE PAR DOMIANE BAILLON L’étude réalisée lors de mon stage à deux objectifs :

→ Avoir une meilleure connaissance des quantités de céréales, fourrages et oléo-protéagineux produits et des prix pratiqués

→ Faire l’évaluation du fonctionnement du programme ECE, en recueillant les expériences et les attentes.

Pour la première phase de mon étude, j’ai réalisé 21 entretiens auprès de céréaliers et d’éleveurs aquitains. Ces entretiens devaient me permettre de mieux appréhender l’organisation du réseau, de faire ressortir les points de blocage et les pistes de réflexion. Tous les producteurs interrogés effectuent des transactions directes hors du cadre du réseau, le listing leur permet alors d’étoffer leur réseau personnel. Ainsi 62% des agriculteurs rencontrés ont été en relation avec d’autres producteurs par le biais du réseau et 52% ont effectivement conclu des échanges grâce au programme, le plus souvent avec des habitants du département ou des départements limitrophes (le transport est une restriction importante). Les agriculteurs nouvellement entrés (en 2008) dans le programme ont eu peu de contacts. Pour les agriculteurs rencontrés, la relation directe entre un vendeur et un acheteur permet par la connaissance des personnes, des fermes et des manières de produire d’instaurer une confiance, nécessaire à la réussite et la pérennité des échanges directs. De même la traçabilité et la qualité des produits semblent plus assurées en direct.

Le frein principal au développement du programme ECE est le stockage. 76% des agriculteurs rencontrés possèdent du matériel de stockage, toutefois ce matériel n’est pas toujours adapté aux besoins de la ferme et parfois la mauvaise organisation du lieu de stockage ne permet pas une bonne qualité de conservation. Si certains agriculteurs souhaitent investir dans du matériel de stockage, d’autres se demandent « de l’éleveur ou du céréalier, qui doit stocker ? » et donc « qui doit financer le stockage ? ». La création de points de stockage collectifs soulève aussi beaucoup de questions (d’organisation, de traçabilité, de certification...). Deux autres freins identifiés sont la capacité de production (qui sera étudiée dans la seconde partie de l’étude) et les prix pratiqués. Un autre travail est conduit qui devrait déboucher sur une réactualisation des fiches de cultures pour les méteils et les protéagineux bio ; elle est une étape dans la réflexion sur la construction des prix qui est menée conjointement par les producteurs et les associations d’agriculteurs. En effet si aujourd’hui les prix sont établis en fonction des cours des marchés, l’ensemble des agriculteurs rencontrés estime qu’un prix juste devrait « prendre en compte les coûts de production » et être « satisfaisant pour le céréalier et l’éleveur ». Pour déterminer un prix de vente, la grille de prix indicatifs est reconnue comme un bon outil. Une piste étudiée est la signature de « conventions de vente sur pied », qui permettrait un partenariat plus formalisé entre un vendeur et un acheteur. Les agriculteurs rencontrés estiment que ces contrats peuvent

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constituer une assurance de vente pour le céréalier et la garantie pour l’éleveur de couvrir les besoins d’élevage, pour l’un d’eux « c’est une façon moderne d’évoluer dans une logique d’échange pour l’arracher à une logique de marché ». Cependant certains contestent le côté « institutionnel » d’un contrat et sont freinés par les incertitudes liées à la production (aléas climatiques...). Au cours de la seconde partie de mon étude et afin de réaliser une étude statistique j’ai envoyé un questionnaire écrit à 340 producteurs bio d’Aquitaine. Cette phase de

travail permettra une meilleure connaissance des volumes produits, des prix pratiqués et de tester le fonctionnement du programme ECE. A l’heure actuelle, je n’ai eu que 80 retours... Je remercie chaleureusement les interviewés qui m’ont reçu et qui ont patiemment répondu à mes questions, les agriculteurs qui ont renvoyé le questionnaire courrier, ainsi que ceux qui s’apprêtent à le faire ! Une petite fiche synthétisant les résultats de mon étude sera envoyée aux agriculteurs ayant participé.

RAPPEL Vous avez reçu par mail ou par courrier le questionnaire pour recenser l’offre et la demande en céréales, protéagineux et fourrages. A ce jour les retours sont peu nombreux. Pour nous permettre de continuer à vous proposer le listing de l’offre sur l’ensemble de l’Aquitaine, nous vous remercions d’adresser votre réponse à Séverine ALFIERI par mail s.alfieri@agrobioperigord.fr ou par fax au 05.53.03.75.68. L’objectif de cette année est de formaliser ces échanges par la contractualisation permettant ainsi un engagement des deux parties. Au niveau régional, nous avons pour objectif de réaliser 30 contrats. Nous comptons sur vous pour continuer à faire vivre ce réseau.

Séverine ALFIERI

Un point sur les aides

Révision des dispositifs d’aide de la Région Aquitaine pour les exploitations bio ou en conversion • Aide à a certification A partir de 2009, l’aide à la certification sera accordé pour une durée de 5 ans (lez critères d’éligibilité restent les inchangés). Pour les agriculteurs ayant déposé un dossier en 2007 et 2008 et pour les quels une aide leur a déjà été accordée pour une durée de 3 ans, un courrier leur sera envoyé par la Région Aquitaine au cours du second semestre 2009. • Aide à la transformation à la ferme Les investissements liés au stockage des matières premières et des produits transformés sont éligibles dans la mesure où le stockage participe au projet de transformation. Le taux maximal d’aide est de 40% avec un plafond de 20 000€ d’aide. Un seul dossier pourra être déposé sur une durée de 3 ans. Le stockage strict sans transformation et le conditionnement des fruits et des légumes à la ferme devient éligible. Pour le moment, le stockage strict, le tri et le séchage des céréales restent inéligibles. • Chèque conseil Le plafond d’aide sur 3 ans passe de 1500€ à 3000€.

Rappel sur les critères d’éligibilités pour les aides directes aux agriculteurs bio (chèque conseil, aide à la certification, transformation à la ferme) : Sont éligibles :

Les exploitations dont le revenu n’excède pas 30 000€ (montant pouvant être multiplié par le nombre d’associés exploitants dans la limite de 3 dans le cas de formes sociétaires) cette condition de revenu n’est pas exigée pour les exploitations relevant du régime du forfait.

Les agriculteurs à titre principal (ou les formes sociétaires dont au moins 50% des parts sont détenues par des agriculteurs à titre principal) Rq : pour l’aide à la certification, il suffit que le représentant de la société soit agriculteur à titre principal.

Les agriculteurs à titre secondaire dans le cas où l’exploitation comporte au moins un nouvel installé (depuis moins de 5 ans)

Les cotisants solidaires

Actualités FCO et vaccination. La date à laquelle les animaux doivent être vaccinés contre la FCO a finalement été repoussée au 30 juin. D'autre part, des bruits persistants évoquent la fin de la vaccination obligatoire pour la prochaine campagne. La FNAB, de son coté, continue a demander que les éleveurs ayant choisi de ne pas vacciner cette année ne soit pas inquiétés et dénonce l'envoi par les DSV de courriers ciblés aux éleveurs membres des collectifs.

Voici quelques liens pour avoir plus d’informations : -site des collectifs contre la vaccination obligatoire : http://www.collectif.org/ - Groupement de Défence des Refuseurs aux Obligations liées à la FCO : http://gdrofco.free.fr

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Lancement de la campagne d’Agir pour l’environnement en faveur des abeilles.

Seize associations de défense de l'environnement et d'apiculteurs ont lancé le 18 mai une campagne pour réclamer l'interdiction de pesticides

neurotoxiques comme le Cruiser qu'elles jugent "mortels" pour les abeilles. Cette campagne, baptisée "les abeilles piquées au vif", est soutenue en particulier par la FNAB, Les Amis de la terre, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf). Le Cruiser, produit par le groupe Syngenta, avait été autorisé pour un an en France à partir de janvier 2008 en enrobage de semences de maïs. La décision prise en décembre 2008 de reconduire cette homologation pour cinq mois de plus avait provoqué la colère des associations, qui craignent qu'une décision similaire ne soit prise en 2010. Soulignant que le taux de surmortalité de 30 à 35 % des abeilles, du à une multiplicité de causes, n'était "plus contestable", un rapport parlementaire avait préconisé fin 2008 le renforcement urgent de la filière apicole avec notamment la création d'un Institut technique et scientifique de l'abeille. Intervenant pour la FNAB, Vincent Perrot a rappelé que l’agriculture pouvait se passer de la chimie de synthèse et préserver la biodiversité sauvage dont elle a besoin. En savoir plus : http://www.agirpourlenvironnement.org.

Abeilles : la dernière danse ? L’abeille contribue à la reproduction de 80 % des espèces de plantes à fleurs : c’est donc une alliée de taille dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes et de notre agriculture. Or, 30 à 40 % des colonies ont été décimées en

moins de 10 ans en Europe. Scientifiques et apidologues s’accordent à dire que les 5 000 pesticides commercialisés ont une part de responsabilité importante dans ces disparitions. De plus, à cause d’une baisse considérable de la biodiversité dans les cultures qui attirent en temps normal les abeilles, celles-ci se sont mises progressivement à visiter d’autres cultures, comme les céréales et les vignes, très gourmandes en pesticides. Mais d’autres facteurs représentent également des menaces. Les colonies sont affectées par des parasites comme le varroa, un acarien maîtrisé par les apiculteurs mais pour lequel les médicaments disponibles sont réduits, ou par des bactéries et des virus. Pire, butinant jusqu’à plusieurs kilomètres de leurs ruches, les abeilles pourraient être malgré elles responsables de la propagation des OGM, tout en étant intoxiquées par des plantes génétiquement modifiées qui produisent leur propre insecticide. Plus généralement, c’est l’ensemble de la biodiversité des insectes pollinisateurs qui est menacé. C’est un cercle vicieux : moins de plantes à fleurs réduit la diversité de pollinisateurs, ce qui accentue encore la diminution des espèces végétales. La monoculture intensive sur des centaines d’hectares, la raréfaction des fleurs des champs et l’entretien chimique des bords de route concourent à l’escalade menant à une extinction de masse du vivant.

Enfin, un changement climatique entraînant des périodes de sécheresse et des hivers plus doux affaiblirait les abeilles. Développer des moyens alternatifs aux pesticides, revenir à une agriculture en lien avec les territoires, s’éloigner des pratiques de remembrement et de monoculture, qui attirent davantage les subventions que les abeilles, etc. : les responsables publics doivent prendre la vraie mesure de l’enjeu et respecter les engagements du Grenelle de l’environnement, qui se cantonnent pour l’instant à de grands discours. En Chine, dans la province du Sichuan, des producteurs en sont réduits depuis quelques années à fertiliser les fleurs de poirier à la main, les pollinisateurs et les plantes à pollen de la région ayant été détruits par une utilisation incontrôlée de produits chimiques. Devrons-nous en arriver là ? Frelon asiatique : la grande invasion ?

Outre les pesticides, les abeilles sont confrontées depuis quelques années à un nouveau prédateur venu d’Asie, qui colonise peu à peu le territoire. Le frelon asiatique, importé accidentellement de Chine, se

dissémine rapidement en France. Dix frelons suffisent à anéantir une ruche en l’espace de quelques jours, en capturant les abeilles ou en restant présents près du rucher, stressant la colonie et en perturbant le fonctionnement. Ainsi en Gironde, 150 à 200 ruches ont probablement été détruites par l'action du frelon en 2006. Cet insecte menace également d’autres espèces de butineurs et met en danger l’Homme par ses piqûres et son comportement agressif. L’ampleur de l’invasion est telle qu’il semble difficile de l’éradiquer, malgré le développement de techniques de piégeage et de destruction des nids. Il est aujourd’hui urgent que le frelon asiatique soit classé dans la liste des espèces nuisibles, afin que les départements bénéficient de réels moyens d’action et qu’un réseau de vigilance soit mis en place via une campagne nationale d’information.

L’abeille a le bourdon… En plus des pesticides utilisés en agriculture, les abeilles sont empoisonnées depuis deux ans par le traitement de la fièvre catarrhale ovine dans les élevages. Pour lutter contre cette maladie et son vecteur (un petit moucheron), les préfectures ont préconisé une désinsectisation en plus du vaccin obligatoire, impliquant un arrosage intensif et inefficace des animaux, bâtiments d’élevage, etc. En Ariège, de nombreux ruchers des zones d’élevage sont déjà détruits à 50, 80 voire 100 % par ces pesticides délétères : on dénombre déjà plus de 2000 colonies mortes chez les apiculteurs professionnels. En savoir plus : http://www.agripourlenvironnement.org

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OGM …… Le blé OGM, c’est toujours NON! Mondialisation.ca, Le 18 juin 2009 Greenpeace Québec Le 14 mai dernier, plusieurs firmes agrochimiques, parmi lesquelles le géant Monsanto, ont fait part dans un communiqué de leur volonté d’obtenir une autorisation de commercialisation pour un blé génétiquement modifié (OGM). Actuellement, aucun blé OGM n’est commercialisé dans le monde. Monsanto revient donc à la charge, bien qu’en 2004, une demande similaire avait été largement rejetée par les consommateurs et les producteurs. Face à cet entêtement, Greenpeace s’est jointe à des organisations d’agriculteurs et de la société civile issues du Québec, du Canada, des États-Unis et d’Australie en signant une déclaration commune dans laquelle elles réitèrent leur opposition au blé génétiquement modifié (OGM) et leur engagement à empêcher sa commercialisation partout dans le monde. Pour en savoirplus http://www.greenpeace.org/canada/fr/

Succès pour « Semons la biodiversité » à Toulouse, les 18 et 19 avril. Pour produire et consommer sans OGM, stoppons les OGM, semons la biodiversité et les résistances ! Ce fut le slogan de ces deux journées de rencontres, d’échanges, de travaux en ateliers ou en plénières dont les organisations paysannes (dont la FNAB), environnementales, altermondialistes, et les collectifs anti-OGM, avaient besoin, avec deux objectifs : ne pas baisser la garde sur la lutte contre les OGM, et mieux s’approprier les enjeux multiples autour des semences et de leur usage. En savoir plus : www.semonslabiodiversite.org. Monsanto proteste contre le jardin bio de Michelle Obama. L’association américaine qui représente les grands noms de l’agrochimie a récemment écrit à Michelle Obama pour protester contre son jardin bio. La crainte de ces entreprises : que l’exemple de la « First Lady » en matière de jardin bio à la Maison Blanche ne donne aux consommateurs une mauvaise image de l’agriculture "conventionnelle".

Source Brève bio FNAB

En bref…

Arnaque à l’annuaire bio.

Une productrice du réseau nous indique avoir reçu un appel dernièrement d'une personne se présentant au nom d'Agence bio. Cette personne (Melle Garnier) souhaitait mettre à jour les coordonnées du GIE et me demandait de signer le document qu'elle allait me faxer. Sur le document, pas de logo de l’Agence bio. Ce fax s'intitulait www.annuaire-bio.com et était en fait un ordre d'insertion vendu 790€...Quand cette personne a rappelé, je lui ai fait part de mes doutes et elle m'a affirmé qu'elle faisait partie d'agence bio et que l'insertion serait gratuite. Au cas où, notre correspondante a contacté l’Agence Bio qui a démenti tout lien avec annuaire-bio.com..., qui d’ailleurs qui n'existe pas... Une telle arnaque s’est déjà produite il y a quelques temps : n’hésitez pas à nous faire part de telles tentatives d’extorsion de fonds, et ne payez rien sans demander soit à la FNAB, soit à l’Agence bio.

Concours du nouveau logo biologique européen. Les produits biologiques à la recherche d’un nouveau logo: la Direction Générale de l’Agriculture et du Développement rural de la Commission européenne invite les étudiants en art et en design des 27 Etats membres à participer au concours européen du logo biologique de l’UE. Le concours offrira un prix sans pareil : le logo gagnant deviendra le nouveau symbole officiel des produits biologiques dans toute l’Union européenne dès Juillet 2010. À la veille du lancement du concours du logo biologique, Mariann Fischer Boel, commissaire européenne chargée de l'Agriculture et du Développement rural a déclaré : "Le nouveau logo bio renforcera l'identité de la filière biologique dans l'UE. Il contribuera à créer un marché unique, et c'est une bonne nouvelle pour les producteurs et les consommateurs." Site Internet dédié au concours : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/logo/index_fr.htm

Aquaculture bio : Le vote du projet de règlement européen sur l'aquaculture bio qui devait avoir lieu le 13 mai a été repoussé au 29 juin, sur demande de plusieurs pays dont la France. Cette dernière reprochait au texte ses graves insuffisances (pas de distances minimales entre élevages bio et conventionnels, pas de pourcentage minimum d'alimentation bio pour les poissons omnivores, pas de seuils maximum de polluants, etc.), mais aussi des densités trop faibles pour les modèles d'élevages français (petites unités, essentiellement en rivière). La FNAB, qui avait demandé ce report au Ministre par courrier la semaine dernière, compte mettre à profit le délai obtenu pour rapprocher ce projet d'un véritable règlement bio. PAC après 2013: de gros efforts restent à faire selon IFOAM UE. Suite à la réunion du Conseil de ministres de l’agriculture, le 2 juin à Brno, IFOAM UE, dont la FNAB est membre, a estimé que, si le les ministres des 27 avaient bien identifié les défis à relever en

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matière de politiques agricoles – garantir un accès à l’alimentation pour tous, tout en stoppant la perte de biodiversité, le changement

climatique, la dilapidation des ressources en eau, les besoins en énergie et la volatilité des prix -, de gros efforts sont nécessaires pour

mettre en œuvre une PAC de l’après 2013 réellement susceptible d’un succès. (en savoir plus : www.ifoam-eu.org )

Formations Maraichage

Première semaine de juillet, journée de démonstration de matériel de désherbage mécanique et thermique ainsi que la fabrication de purins avec Jean François Lyphout. Le programme de cette journée vous sera communiqué rapidement.

Jeudi 20 août 2009 « Produire ses semences potagères en agriculture biologique » à Eygurande et Gardedeuil avec François Delmond : artisan semencier bio, Germinance. En 2008, vous avez été très nombreux à participer à la formation « Produire ses semences potagères en AB ». Forts de ce succès et suites à de multiples demandes nous vous proposons de nouveau cette année une journée de formation sur le même thème et toujours en présence de François Delmond (Artisan semencier, Germinance) : le jeudi 20 août 2009 à Eygyrande et Gardedeuil. Cette formation a pour objectif de permettre aux maraîchers comme aux jardiniers amateurs d’acquérir ou de compléter leurs compétences afin de pouvoir produire et valoriser leurs propres semences potagères. En effet, les variétés potagères proposées par les firmes semencières sont sélectionnées selon des caractéristiques techniques adaptées aux besoins de l’agriculture conventionnelle et de la grande distribution. Elles ne sont donc souvent adaptées ni aux modes de productions biologiques, ni à la demande des consommateurs en circuits courts ou des jardiniers amateurs (diversité, goût,...). La matinée débutera à 9h30 au foyer municipal d’Eygurande et Gardedeuil. Le cadre réglementaire, des rappels de biologie végétale ainsi que les aspects techniques de production seront abordés jusqu’à 12h30. L’après-midi aura lieu chez Olivier Devaux, maraîcher en conversion vers l’AB produisant la plupart de ses semences. C’est directement dans le jardin que les participants pourront découvrir et échanger sur les grands principes de la production de semences chez les principales familles de légumes représentées. Vous trouverez joint avec ce bulletin, le programme détaillé ainsi que le bulletin d’inscription.

Inscription avant le 7 août 2009 en retournant le bulletin d’inscription accompagné de votre règlement à AgroBio Périgord. Grandes cultures

Les 9 juillet et 8 octobre : Formation « Produire ses semences grandes cultures en agriculture biologique » 2 ½ journées sur une parcelle de maïs et/ou tournesol de population - Intervenant : Patrice Gaudin, AgroBio Périgord, Lieux : 9 juillet de 14h à 17h30 St Martial d’Artenset chez Dominique Leconte (maïs et tournesol de population) 8 octobre de 14h à 17h30 à Beauregard et Bassac Chez Jean Luc Boisvert (Maïs de population sélection massale) Objectifs : Donner la capacité aux producteurs de comprendre le cadre général de la production de semences et leur apporter les capacités techniques pour produire et valoriser leurs propres semences en grandes cultures (maïs, soja, tournesol…) Permettre de maintenir et de créer des variétés de maïs, soja, tournesol non hybrides et adaptées à leur terroir et leurs débouchés (commercialisation ou auto consommation).

Si vous n’avez pas participé à la 1ère journée de formation (le 19 mars), vous pouvez toujours vous inscrire pour les 2 demi-journées techniques suivantes (9 juillet et 8 octobre). Elevages

A plusieurs reprises, des éleveurs ont émis le souhait de mettre en place une formation sur la méthode OBSALIM. Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour l’organisation de ces formations : - Sur une même cession, nous ne pouvons pas regrouper les élevages bovins et les petits ruminants - Il doit y avoir un nombre minimum de participant (8). Cette formation s’adresse autant aux éleveurs bio que conventionnels. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter Séverine ALFIERI.

Agenda Du 18 au 20 juin : Rencontres

et échanges avec Adriano Canci en Aquitaine « Sélection participative, Maisons de la Semence et Kit semences selon les modèles Brésiliens » (cf. Article p.5).

Du 23 au 26 juin : Rencontres paysannes RENABIOS « Renaissance de la biodiversité céréalière et savoir- faire paysans ».

Port Ste Marie (47). Plus d’infos sur www.semencespaysannes.org

Jeudi 20 août : Formation « Produire ses semences potagères en Agriculture Biologique » à Eygurande et Gardedeuil (24700) avec François Delmond de Germinance (cf. Article p.6). Objectifs : Permettre aux producteurs et aux jardiniers amateurs de comprendre

le cadre général de la production de semences, d’acquérir les capacités techniques de produire leurs propres semences potagères et de créer et maintenir des variétés potagères adaptées à leurs terroirs.

Lundi 28 septembre : Journée technique en présence du sélectionneur américain Tom Wagner (voir article p.6). ½ journée :

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sélection sur maïs. ½ journée : sélection plantes potagères.

Sur inscription auprès d’AgroBio Périgord places limitées

Mardi 29 septembre : 8ème visite de la plateforme d’expérimentation sur semences biologiques de populations.

Conférence de Tom Wagner (sélectionneur américain). Le Change (24640).

Annonces

VEGETAUX

SOUTIEN AUX MARAICHERS SUITE A L’ORAGE DE GRELE DU 8 MAI Le lundi 8 mai un violant orage a ravagé toutes les cultures de plusieurs maraîchers, sur les communes de St Astier, Neuvic et St Léon sur L’Isle. Si il vous reste des plants de courgettes, melon, aubergine, poivrons et salade, mais également du plastique pour rebâcher les serres, contacter AgroBio Périgord au 05.53.35.88.18

MATERIEL

A VENDRE

Etiqueteuse à bouteille de 1989 CIRICO & Cie, Canelli Italie, modèle Jolli, 380 volts prix 600€ TTC

Contact Verger de Grafeuille au 05.53.62.84.54

Chambre froide à demonter 1500€ Contact La maison d’Elodie au 05.53.56.96.81 ou

06.84.67.45.75

PROPRIETES A VENDRE

5 ha (en prairie permanente) à St Germain et Mons comprenant 1 hangar, 1bergerie, 1 petit logement, possibilité d’irriguer (1 puits et 1 ruisseau)

Contact Guy MONTEIL au 06.70.16.54.55

Conception, mise en page et coordination de ce numéro : Séverine ALFIERI Rédaction : Domiane BAILLON, Jennifer KENDALL, Patrice GAUDIN, Elodie GRAS, Stéphanie BOMME-ROUSSARIE, Séverine ALFIERI Tirage : 300 exemplaires Prochain numéro mi août

Pour proposer un article, un thème, annoncer une manifestation (foire ou marché), passer une annonce dans le prochain AgroBio Périgord Info, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone, fax ou e-mail.

Contact : Séverine ALFIERI au 05.53.35.88.18 s.alfieri@agrobioperigord.fr

Les actions d’AgroBio Périgord sont soutenues par :

AgroBio Périgord - 20 rue du Vélodrome - 24000 PERIGUEUX Tél. : 05 53 35 88 18 Fax : 05 53 03 75 68 email : adap.bio@wandoo.fr

Site : www.agrobioperigord.fr