Upload
xargath
View
6
Download
1
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Un projet de recherche offre de multiples possibilités en matière d’éducation relative àl’environnement, en particulier lorsque les sujets sont proposés par les élèves, qui sontsensibilisés à ces problèmes. Cet article montre comment ces questions sont traitées dans uneactivité d’intégration en sciences, réalisée au collégial mais adaptable au secondaire. Y sontprésentés des exemples de projets scientifiques réalisés avec une démarche expérimentale ous’inspirant d’une recherche développement en éducation. Un accent particulier est mis sur lafaçon dont cette dernière a été adaptée pour guider les élèves dans la réalisation de projetsconcrets, innovateurs dans leur milieu.
Citation preview
Marcotte, Alice, oct-nov 2008. «Comment introduire des préoccupations environnementales dans
un cours?» Spectre : L’intégration des préoccupations environnementales en Science et
technologie. APSQ, Vol. 38, no 1, p.42-46.
Résumé de l’article
Un projet de recherche offre de multiples possibilités en matière d’éducation relative à
l’environnement, en particulier lorsque les sujets sont proposés par les élèves, qui sont
sensibilisés à ces problèmes. Cet article montre comment ces questions sont traitées dans une
activité d’intégration en sciences, réalisée au collégial mais adaptable au secondaire. Y sont
présentés des exemples de projets scientifiques réalisés avec une démarche expérimentale ou
s’inspirant d’une recherche développement en éducation. Un accent particulier est mis sur la
façon dont cette dernière a été adaptée pour guider les élèves dans la réalisation de projets
concrets, innovateurs dans leur milieu.
Comment introduire des préoccupations environnementales dans un cours ? Par Alice Marcotte, Ph.D. Didactique, professeure de biologie au Collège Ahuntsic.
Cet article montre comment des questions environnementales peuvent être traitées en biologie au
Collège Ahuntsic dans le cours Projet de fin d’études en Sciences de la nature. Cette activité
d’intégration (en approche par compétences) a été élaborée lors d’une recherche doctorale qui a
porté sur la conception et la mise en oeuvre d’un environnement d’apprentissage en laboratoire
incluant l’expérimentation assistée par ordinateur (ExAO) et la pédagogie par projet (Marcotte,
2004).
Un environnement d’apprentissage coopératif en ExAO qui n’évite pas la résistance du réel
Dans le cadre d’un projet de recherche réalisé en équipe de trois ou quatre, les élèves s’engagent
dans la résolution de problèmes scientifiques ouverts et progressent grâce aux rétroactions
obtenues (Marcotte et Sabourin, 2002). Divers outils didactiques visent à soutenir leur démarche
et à évaluer leur progression dans une pédagogie différenciée. Notamment, un cahier d’équipe
permet de conserver les traces de la période de tâtonnement, des expériences pour voir qui
servent à cerner la question de recherche. Les difficultés pratiques rencontrées dans la conception
et la réalisation des protocoles, la cueillette et l’analyse des données sont riches d’enseignements
(Coquidé, Bourgeois-Victor et Desbeaux-Salviat, 1999, p. 60). C’est pourquoi lorsque l’élève fait
face à la résistance du réel, les personnes ressources (professeur et technicien) l’aident à
approfondir sa compréhension par de nouvelles questions au lieu de simplement lui donner la
solution.
Dans les projets, l’ExAO (consistant en l’acquisition de mesures à l’aide d’une interface et de
capteurs) s’intègre naturellement aux autres tâches qui sont aussi, à divers degrés, assistées par
ordinateur : recherche de documentation, traitement de données, présentation orale et rédaction.
Un logiciel conçu dans un but pédagogique (Nonnon, 1999) permet une représentation graphique
des données en temps réel, ainsi l’élève peut observer et interpréter le phénomène simultanément.
L’ExAO permet d’augmenter la part d’induction dans la démarche, tant dans le cadre d’un projet
que dans une séance de laboratoire, et la diversité de capteurs disponibles élargit les champs
d'expérimentation (ex : qualité de l’eau, effet de serre).
2
Plusieurs des moyens proposés par Sauvé (2006) pour associer plus étroitement l'éducation
relative à l'environnement au programme de science et technologie au secondaire se retrouvent
dans cette activité d’intégration, d'autant plus qu’on y invite les élèves à formuler la question de
recherche et qu’ils sont sensibilisés aux problèmes environnementaux. Malgré la complexité de
ces sujets, la réalisation d’un projet de recherche basé sur une démarche scientifique aide les
élèves à dégager les facteurs en jeu. Ils sont guidés par un questionnaire approprié selon qu’ils
font une recherche expérimentale, une recherche exploratoire ou une recherche développement.
Cette dernière offre une alternative intéressante pour des innovations, alors qu’une recherche
exploratoire permet d’obtenir une meilleure connaissance d’un phénomène et d’augmenter
l’expertise lorsqu’une question est moins documentée ou que ses aspects pratiques sont peu
contrôlés.
Des projets en environnement réalisés avec une démarche expérimentale
Voici trois exemples de projets traitant d’environnement qui sont réalisés avec une démarche
expérimentale, envisagée « comme un système où une question, une hypothèse et une
argumentation fonctionnent avec des interactions multiples » (Giordan, 1999, p. 52). Le premier
projet témoigne d’une démarche inductive où l’ExAO (oxymètre, capteur de température et sonde
pH) est combinée à des moyens traditionnels (tests colorimétriques et microbiologiques).
Dans le but de comparer la qualité d’eaux naturelles, des élèves1 ont pris des échantillons en
amont et en aval de trois rivières de la région montréalaise, totalisant six points
d’échantillonnage. Ils ont mesuré plusieurs variables (température, pH, teneur en sulfates, opacité
de l’eau, etc.) pour enfin décider de se concentrer sur les plus pertinentes : le nombre de
coliformes fécaux (indice de pollution par des excréments), la teneur en phosphates (responsable
de l’eutrophisation) et la demande biochimique en oxygène ou DBO (présence de matières
organiques). Ils ont interprété leurs résultats en relation avec le sens du courant, la proximité de
terres agricoles et l’absence de collecteurs d’égout.
Le deuxième exemple montre qu’on peut étudier l’environnement à partir de milieux facilement
accessibles, tels que des bacs de vermicompostage entretenus depuis quelques années dans le
local des projets au Collège Ahuntsic. Tout en valorisant des résidus alimentaires, ces bacs
offrent divers sujets d’expérimentation : maturation d’un compost, diversité des décomposeurs,
reproduction des vers, écotoxicologie, etc. Dans ce projet, des élèves2 ont vérifié si un produit
ménager, dit biodégradable, est dangereux pour l’environnement en testant son effet sur les vers à
compost. Leurs résultats ont montré que le produit nettoyant restant dans la bouteille apportée de
sa résidence par l’un d’entre eux était moins nocif pour les vers que celui d’une bouteille neuve
achetée par la suite. Cela leur a fait comprendre d’une manière inattendue que le produit est
effectivement biodégradable, mais non sans danger.
Dans ce troisième exemple, des élèves3 ont examiné les poubelles des corridors du collège.
Notant l’emplacement (étages et pavillons) et la journée de la semaine, ils ont trié leur contenu
(papier, carton, plastique, verre, métal, matières organiques et déchets). Ayant mesuré la masse et
le volume de chaque catégorie, ils ont trouvé que 77 % du contenu des poubelles pourrait être
récupéré, en accord avec leur hypothèse basée sur les données de Recyc-Québec. Éventuellement,
ce bilan environnemental des matières résiduelles a été utilisé par le collège pour cibler les
endroits les plus appropriés pour installer des bacs de récupération.
3
Des projets d’innovation en environnement réalisés avec une recherche développement
Préoccupés d’améliorer leur environnement, plusieurs élèves veulent s’impliquer activement, de
façon concrète. Comment éviter le militantisme aveugle, «l’effet Brigitte Bardot»? En s’inspirant
de la recherche développement en éducation.
Reconnaissant que la documentation sur ce type de recherche n’est pas abondante, Loiselle
(2001, p. 91) la distingue du simple développement de produit, car elle «vise non pas simplement
la réalisation d’un produit, mais surtout la production de connaissances suite à l’expérience de
développement de ce produit». Orientée vers les décisions, les politiques et la résolution de
problèmes, cette démarche est appropriée pour des innovations et notamment lorsqu’il existe peu
de savoirs théoriques disponibles dans un domaine. Nonnon (1993) en a proposé un modèle qui a
été utilisé dans plusieurs thèses menées au Laboratoire de robotique pédagogique de l’Université
de Montréal, tant pour la production d’outils technologiques (interface, logiciels et capteurs) que
didactiques, tel un guide pédagogique (Marcotte et Fournier, 2008).
Une recherche développement se caractérise notamment par le fait que l’idée de recherche
apparaît avant les considérations théoriques et non, comme dans une recherche expérimentale, à
partir d’un cadre théorique d’où émergent des questions puis des hypothèses. Elle consiste
essentiellement, à partir d’une idée d’innovation ou d’un problème à résoudre, à concevoir un
modèle d’action puis à le mettre à l’essai afin d’obtenir des rétroactions pour l’améliorer ; la
conception et la révision du modèle représentent le coeur de la recherche. L’activité d’intégration
présentée dans cet article est le fruit d’une telle démarche, illustrée en Figure 1. On peut y
visualiser une spirale d’où émerge un modèle d’action amélioré grâce aux rétroactions obtenues
lors de mises à l’essai successives.
Figure 1. Modèle pédagogique de Nonnon adapté pour la recherche de Marcotte (2004, p. 32).
Voici cinq projets réalisés dans cette activité d’intégration avec une démarche scientifique
inspirée de la recherche développement, choisie lorsque la question de recherche s’y prête mieux,
par exemple : « Comment implanter un système de compostage simple et efficace dans une
école? » Le questionnaire présenté en Tableau 1 a été conçu pour guider les élèves.
Théories
Problème à
résoudre
Idée: ExAO
et projet
Analyse de type
déductive
Considérations
théoriques
Élaboration de
l’idée
Première mise à
l’essai empirique
Seconde mise à
l’essai empirique
Modèle
d’action
Révision
Validation
4
La résistance du réel peut produire un écart entre une idée et sa réalisation. Dans ce projet, une
équipe4 voulait sensibiliser les enfants de l’école primaire de leur quartier en les initiant au
compostage. Elle a d’abord acquis une expertise théorique et pratique au collège en vérifiant que
l’aération et l’ajout de vers Eisenia foetida accélèrent la décomposition des matières. Avec le
support du directeur, le vermicompost obtenu a été présenté en classe à l’occasion d’une activité
fort appréciée des enfants. Toutefois, l’achat d’un bac économique et conçu pour l’intérieur a été
difficile en novembre, période hors saison. Le bac installé dans la salle à dîner de l’école a dû
éventuellement être déplacé à l’extérieur à cause d’un problème de ruissellement provoquant un
assèchement du compost.
Motivée par un projet concret, une équipe5 voulait implanter un système de compostage dans leur
ancienne école secondaire pour responsabiliser des jeunes envers l’environnement. Leur
démarche est schématisée en Figure 2. Lors de travaux préalables au collège, ils ont comparé un
vermicompost à un compostage en tas. Vu la quantité de résidus organiques produits par la
cafétéria de l’école, ils ont dessiné les plans d’un bac double pouvant contenir beaucoup de
biomasse. Ce bac a été construit par une personne ressource de l’école et placé à l’extérieur. Ils
ont implanté le vermicompostage en mai après avoir offert une formation à des élèves de cette
École d’éducation internationale pour son entretien. Notamment, ils leur ont recommandé de
rentrer un échantillon de compost à l’intérieur durant l’hiver pour réensemencer le bac en vers au
printemps suivant.
Tableau 1. Questionnaire de réflexion pour une recherche développement
Quelle est la question générale à laquelle votre projet tente de répondre?
Quelle est votre idée de développement, c’est-à-dire quelles possibilités envisagez-vous et quel
produit est attendu de cette recherche?
Quelles considérations théoriques peuvent enrichir, préciser ou modifier votre idée?
Quelle est votre stratégie, c’est-à-dire quelle forme prend votre modèle d’action?
Comment mettez-vous à l’essai votre modèle dans nos locaux?
Quelles contraintes ou rétroactions sont susceptibles d’apparaître, ou sont apparues lors de la
première mise à l’essai empirique?
De quelle façon votre modèle pourra-t-il être modifié après l’avoir mis à l’essai?
Comment envisagez-vous la seconde mise à l’essai empirique ou l’insertion de ce nouveau
développement dans un autre milieu? Quelles contraintes pourront éventuellement se présenter?
5
Figure 2. Démarche pour implanter un système de compostage dans une école secondaire.
Une démarche de recherche développement permet aux équipes d’aborder des situations
complexes et de mettre en œuvre des solutions créatives. Dans ce projet, des élèves6 voulaient
élargir la récupération du papier aux autres matières dans l’ensemble du Collège Ahuntsic. Leur
démarche illustrée en Figure 3 montre qu’après avoir constaté l’ampleur de la tâche, ils ont révisé
leur modèle en se concentrant sur le Café étudiant. Ils se sont familiarisés avec des techniques de
gestion, obtenu une subvention pour l’achat des bacs, déterminé leur emplacement et rédigé des
affiches explicatives. Ils ont aussi compris que la réduction et la réutilisation sont souvent
oubliées dans la gestion des matières résiduelles. Grâce à eux, le comité environnemental du
collège a appris que la municipalité acceptait de prendre en charge les bacs remplis. Le bilan de
leurs actions a servi de projet pilote pour une implantation à plus grande échelle dans
l’institution.
Figure 3. Recherche développement pour une collecte multi-matières.
Implantation et suivi du
système de
vermicompostage
Kiosque de
sensibilisation et
séance de
formation des
jeunes
Construction
d’un bac double
pour l’extérieur Choix du
système
approprié
aux besoins
de l’école
Recherches
théoriques et essais
dans nos locaux
pour comparer
deux méthodes de
compostage
Contacter l’école
secondaire et les
jeunes
Implanter
la collecte
multi-
matières
Projet trop
complexe à
cette échelle
Perte de
matières
recyclables
Seconde mise à
l’essai au Café
étudiant
Grande
population =
plus de déchets
75% des
déchets
sont
recyclables Organiser
la collecte
au collège
Récupérer verre,
plastique et
métal
6
L’existence d’un comité environnemental composé de divers représentants de l’institution peut
aider à coordonner les projets des élèves avec les différentes instances, mais il faut se rappeler
que le projet demeure avant tout un moyen d’apprentissage, il n’est pas le but en soi. Dans
l’exemple suivant, l'équipe7 voulait créer un aménagement paysagé à l’extérieur du collège. Leurs
semis de plantes à fleurs vivaces, faits en février dans un local mal éclairé et trop chaud, ont dû
être refaits sous des néons horticoles avec les meilleurs spécimens. Ayant obtenu l’autorisation
pour déterminer l’emplacement du jardin extérieur, l’équipe y a transplanté les plantules en mai.
Même si ce jardin a été détruit durant l’été à cause de travaux de rénovation, l’emplacement
choisi, où trois bacs de compostage sont installés, sera aménagé en aire éducative paysagée.
Dans ce dernier exemple, les élèves8 ont eu l’idée d’embellir l’intérieur du collège. Leur
recherche, illustrée en Figure 4, comprend autant la collecte d’informations théoriques (sur les
plantes d’intérieur) que des démarches pratiques (sur la disponibilité du matériel). Ils ont
déterminé des critères de sélection pour des plantes de coût abordable, aux besoins modérés en
arrosage, etc. Mesurant avec ExAO la température et la luminosité, ils ont élaboré une éco-carte
des endroits les plus propices à la croissance végétale, pour arrêter leur choix sur un couloir très
éclairé avec de grandes fenêtres. Après avoir obtenu le financement et les autorisations
nécessaires, ils ont acheté trois espèces de plantes de différentes tailles ainsi que des contenants
(élégants, mais lourds pour tenir compte de problèmes possibles comme le vol). Ils ont installé le
tout et en ont fait un suivi afin d’émettre des recommandations sur l’entretien nécessaire durant
l’été après leur départ.
Figure 4. Recherche développement pour un aménagement végétal intérieur.
Conclusion
Les conditions décrites dans cette activité d’intégration pourraient favoriser les apprentissages
dans des contextes semblables à ceux qui sont proposés par la réforme actuelle de l’enseignement
de la science et de la technologie au secondaire. Retenons qu’une question ouverte à laquelle les
Idée de départ
L’ajout de plantes pourrait rendre plus vivant notre collège
Considérations théoriques
Emplacements favorables
Choix de plantes d’intérieur
Coûts d’achat et d’entretien
Considérations techniques Rencontres de personnes ressources
Inventaire des plantes existantes au collège
Autorisations à obtenir
Demande de financement possible
Agrandissement possible
du projet?
Conception
d’un modèle et
Mise à l’essai dans un endroit
ciblé
Rétroactions : facilité
d’entretien, état des
plantes, appréciation du
public, vol ou
vandalisme, etc.
Validation et/ou révision
du modèle
7
élèves tentent de répondre en situations expérimentales leur permet de s’engager dans une
véritable démarche d’investigation scientifique, qui n’évite pas la résistance du réel. De plus,
l’expérimentation assistée par ordinateur en pédagogie par projet offre des possibilités
intéressantes en sciences intégrées pour explorer des questions environnementales.
La recherche expérimentale aboutit à un constat fiable, alors que la recherche développement en
éducation permet de prendre en compte les idées, les besoins ou les problèmes nouveaux
lorsqu’ils apparaissent. Selon Nonnon (2002, p. 55), la finalité et l’intérêt de cette méthode sont
« de créer un environnement d’apprentissage riche et performant qui permet à l’apprenant de
s’investir facilement et de manière productive en science expérimentale ou en technologie ». Elle
aboutit à des réalisations concrètes et à des recommandations pour améliorer l’environnement, ce
qui est très motivant, tant pour les élèves que leur professeur.
Notes
1 Bergeron, P., Brodeur, J., Brunet, G.-A. et Camato, H. Étude comparative de la qualité d’eaux
naturelles de la région de Montréal. Collège Ahuntsic, automne 2001. 2 Alexandre, K.-T., Giguère, V. et Neault, M. Étude de l’effet d’un produit nettoyant domestique sur des
vers à compost. Collège Ahuntsic, hiver 2006. 3 Dimaria, J., Kakhadze, D., Namsavanh P. et White, J. Bilan environnemental des matières résiduelles du
Collège Ahuntsic. Collège Ahuntsic, hiver 2007. 4 Morissette, K., Paquin, M.-A., Savard Saucier, C. et Tremblay, I. Implantation d’un système de
compostage dans une école primaire. Collège Ahuntsic, automne 2005. 5 Asselin-Mercier, K., Dang, P., Pérusse, J. et Picard- Dufresne, P. Élaboration d’un programme de
compostage dans une école secondaire. Collège Ahuntsic, hiver 2006. 6 Forest-Allard, É., Orr-Albert, A. et Patoine, G. Conception et mise en place d’un système de collecte
multi matières au café étudiant du Collège Ahuntsic. Collège Ahuntsic, hiver 2006 7 Al Haddad, C., Belgacem, M., Homier, R. et Jasmin, T. Développement d’un aménagement paysager
durable au collège. Collège Ahuntsic, hiver 2007. 8 Dahak-el-Ward, E., Ly, H. K., Peev, I. et Ahmed Yahia, N., Aménagement végétal dans notre collège.
Collège Ahuntsic, hiver 2008.
Références bibliographiques
Coquidé, M., Bourgeois-Victor, P. et Desbeaux-Salviat, B. (1999). « Résistance du réel » dans les
pratiques expérimentales. Aster, 28, p. 57-79.
Giordan, A. (1999). Une didactique pour les sciences expérimentales. Paris : Éditions Belin.
Loiselle, J. (2001). La recherche développement en éducation : sa nature et ses caractéristiques.
Dans M. Anadon (Dir.) avec la collaboration de M. L’Hostie, Nouvelles dynamiques de
recherche en éducation (p. 77-97). Québec : Les Presses de l’Université Laval.
Marcotte, A. (2004). Les apports de l’expérimentation assistée par ordinateur (ExAO) en
pédagogie par projet en Sciences de la nature au collégial. Thèse de doctorat, Montréal,
Université de Montréal. [En ligne]. http://www.theses.umontreal.ca/theses/FAC4.html
8
Marcotte, A. et Fournier, F. (2008). Exemples de recherches de développement sur des
environnements d’apprentissage en ExAO. Actes du 9ème
colloque francophone de robotique
pédagogique. À paraître dans Skhôlé. IUFM Aix-Marseille.
Marcotte, A. et Sabourin, G. (2002). Des projets scientifiques comme épreuve synthèse en
Sciences de la nature. Pédagogie collégiale, 15 (4), p. 27-31.
Nonnon, P. (1993). Proposition d'un modèle de recherche développement technologique en
éducation. Dans B. Denis et G. Baron (Dir.), Regards sur la robotique pédagogique. Actes du
quatrième colloque international sur la robotique pédagogique (p. 147-154). Liège : Université
de Liège.
Nonnon, P. (1999). L'expérimentation assistée par ordinateur. Spectre, 28, p. 4-5.
Nonnon, P. (2002). Considérations sur la recherche de développement en éducation : le cas de
l’ExAO. Dans G. L. Baron et É. Bruillard (Dir.), Les technologies en éducation Perspectives de
recherche et questions vives. Actes du symposium international francophone (p. 53-59). Paris :
INRP. [En ligne]. http://mapageweb.umontreal.ca/nonnonp/rdeducart.html
Sauvé, L. (2006). Environnement et consommation : stimuler l’engagement et construire l’espoir.
Spectre, 36 (1), p. 8-11.