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A180 67e congrès de la Société nationale francaise de médecine interne – 5, 6 et 7 juin 2013, Marseille / La Revue de médecine interne 34S (2013) A85–A186
cytes T activés et la réactivation concomitante de différents virusnotamment le HHV6.La prévalence de HHV-6 est très élevée. Aprèsl’infection primaire, le virus est réactivé périodiquement. Dans nosdeux observations, la présentation clinicobiologique, histologiqueet la réactivation du HHV6 reste en faveur d’un DRESS syndrome. LeDRESS sous céphalosporines a dû contre-indiquer toute la familledes bêtalactamines due à sa réaction croisée dans le cas no 2 etcontre-indiquer la colchicine due à son effet inducteur dans le casno 1.
http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2013.03.209
CA205Toxidermie aux antipaludéens de synthèseobservée au cours du lupus systémique et desconnectivites apparentéesD. Hakem a, A. Boudjelida a, S. Médaoud a, N. Ouadahi a,F. Othmane b, A. Berrah a
a Médecine interne, hôpital Dr Mohammad-Lamine Debaghine, CHUBab El Oued, Alger, Algérieb Dermatologie, hôpital Dr Mohammad-Lamine Debaghine, CHU BabEl Oued, Alger, Algérie
Introduction.– Les antipaludéens de synthèse sont largement utili-sés dans les connectivites pour leurs effets immuno-modulateurs,anti-inflammatoires et anti-thrombotiques. Leur toxicité est essen-tiellement oculaire mais des effets secondaires cutanés sontégalement décrits (troubles de la pigmentation ; prurit ; toxider-mie).Patients et méthodes.– Étude rétrospective sur dossiers de patientshospitalisés en médecine interne pour une connectivite avérée deJanvier 2005 à décembre 2012 et ayant présenté une toxidermiesous antipaludéens de synthèse.Résultats.– Neuf patients colligés, huit femmes et un homme, d’âgemoyen de 31 ans [21–41] et d’ethnie blanche (sept). Il s’agit dehuit lupus systémique (LS) et d’un syndrome de Sharp. L’atteinteest articulaires et cutanée (cinq), hématologique (deux), rénale(deux), neurologique (deux). Il s’y associe des APL (quatre), uneHTAP modérée (un). Les accidents de toxicité dermatologiquessont immédiats à précoces (sept) et retardés (deux). Ils sont impu-tables à l’ hydroxychloroquine (sept) et à la chloroquine (deux) auxposologies usuelles (300 à 400 mg/j). On retrouve comme facteurdéclenchant une exposition solaire intense et prolongée (quatre),une notion de psoriasis (un), une interaction médicamenteuse (un),une infection herpétique (un) et une leishmaniose viscérale (LV)(deux). Les lésions sont localisées au visage et aux régions photoexposées (deux), intéresse les régions palmoplantaires (quatre) etsont diffuses (cinq). L’érythrodermie est sèche (sept) et de type bul-leuse (deux). La toxidermie s’associe à une poussée lupique (deux)à une activation macrophagique (deux), à des érosions buccales(deux), à une co-infection virale herpétique (un), ou parasitaire(2LV), à des troubles psychiatriques (un) et à un prurit (deux).Toutes les toxidermies ont justifié une hospitalisation. La biopsiea été contributive (deux) plus pour éliminé d’autres dermatosesque pour affirmer une toxidermie. L’amendement des lésions cuta-nées après arrêt de la prise est immédiate, spectaculaire et durable(quatre), lente et progressive (quatre) et sans séquelles esthétiques(neuf). L’arrêt de la thérapeutique définitif s’est imposé comptetenu de la gravité du tableau et des risques de récidives et soulèvela pertinence d’un traitement alternatif ou d’une désensibilisationdans les formes plus frustes.Conclusion.– L’exacerbation des signes cutanés au cours des connec-tivites (et du LES en particuliers) fait redouter une pousséeévolutive. La iatrogénie est plus rarement évoquée en dépitdes risques théoriques énoncés. Ces observations de toxidermieaux APS sont particulières par leur délai de survenue variable(immédiate, tardive) ; leurs diverses expressions sémiologiques(érythrodermie sèche, pustuleuse). L’absence de signes clinico-
biologiques de gravité (DRESS syndrome) et l’amendement sansséquelles à l’arrêt du traitement.
http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2013.03.210
CA206Attention : myopathie au plaquénilS. Toujani , L. Metoui , I. Gharsallah , N. Boussetta , F. Ajili ,N. Ben Abdelhafidh , B. Louzir , S. OthmaniMédecine interne, hôpital militaire, Tunis, Tunisie
Introduction.– Le plaquénil est un traitement largement prescrit aucours des maladies systémiques dont le lupus érythémateux systé-mique (LES). La principale toxicité décrite est oculaire. Mais d’autreseffets indésirables doivent être pris en compte en particulier lamyopathie au plaquenil.Résultats.– Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 35 ans dontle diagnostic de LES a été porté devant l’association d’une photo-sensibilité, lymphopénie à 800/mm3, protéinurie à 0,6 g/24heure,anticorps antinucléaires et anti-ADN natif fortement positifs. Letraitement indiqué était une corticothérapie à la dose de 1 mg/kgpar jour avec traitement adjuvant et plaquénil à 400 mg/j. Troismois après le début du traitement, le patient a présenté des myal-gies intenses au niveau des deux membres inférieurs survenantsurtout la nuit avec un dérouillage matinal de 15 minutes. L’examenclinique était sans anomalies en dehors d’une douleur intense à lapression et à la mobilisation des masses musculaires. Les enzymesmusculaires étaient normales et l’électromyogramme a montré unaspect en rapport avec une atteinte myogène. Le plaquénil a alorsété incriminé et l’évolution à l’arrêt du traitement était marquéepar la disparition quasi-totale de la symptomatologie musculaire.Conclusion.– Bien qu’elle soit rare, la myopathie au plaquénil resteune complication grave à redouter. L’arrêt du traitement entraînegénéralement une régression partielle à totale de la symptomato-logie.
http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2013.03.211
CA207Vascularite secondaire à un traitement parthalidomide chez une patiente traitée pouraphtose buccale chronique récidivanteS. Charles , L. Luca , P. Roblot , C. LandronService de médecine interne, CHU la Milétrie, Poitiers, France
Introduction.– Nous rapportons le cas d’une vascularite cutanéesecondaire au traitement par thalidomide chez une femme atteinted’aphtose buccale récidivante idiopathique.Patients et méthodes.– Mme B., 76 ans, diabétique, hypertendue,obèse, consulte pour une aphtose buccale chronique évoluantdepuis deux ans, résistant au colchimax, torental, et à l’isoprinosine.Le reste de l’examen clinique est sans particularité.Le bilan étiologique (digestif, dentaire et immunologique) est néga-tif. Le diagnostic d’aphtose buccale récidivante idiopathique estretenu. Un traitement par thalidomide 50 mg/j est introduit. Lesaphtes disparaissent en deux semaines.Cas clinique.– Deux mois après l’introduction du traitement par tha-lidomide, apparaissent des lésions purpuriques vésiculobulleusesdes membres inférieurs et du tronc. L’examen clinique ne relèvepas d’atteinte articulaire, neurologique ni oculaire. Il n’y a pas dethrombopénie, le TCA et le temps de Quick sont normaux. Le bilanimmunologique (FAN, ANCA, cryoglobuline, EPP et complément)est normal. Les sérologies virales EBV, érythrovirus B19, fièvre Q,hépatites et CMV ne sont pas en faveur d’infections aiguës. Il n’yavait pas n’anomalie du sédiment urinaire.La biopsie cutanée montre des lésions de vascularite leucocytocla-sique des petits et moyens vaisseaux, avec des dépôts d’ IgA, d’IgG,d’IgM, et C3.