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LES FORMATIONS A VENIR… CESECO 2 : 28/09/15 23/10/15 28/09/15 2/10/15, mécanique des roches et des sols (CESECO 2A). 05/10/15 09/10/15, stabilité des pentes et mouvements de versants (CESECO 2B). 12/10/15 16/10/15, notion d’hydraulique souterraine et gestion de l’eau dans les mines (CESECO 2C) 19/10/15 23/10/15, techniques de fragmentation des roches (CESECO 2D) CSFG 2: 21/09/15 16/10/15 21/09/15 02/10/15, géostatistique linéaire : modélisation (CFSG 2A). 05/10/15 16/10/15, géostatistique linéaire : estimation (CFSG 2B). CSFG 3: 26/10/15 30/10/15 26/10/15 30/10/15, géostatistique non stationnaire. Romain Soubeyran Directeur de Mines ParisTech Au revoir à nos étudiants 2014-2015 ! Le 9 Juillet 2015, c’est avec plaisir que nous avons remis les diplômes aux étudiants des trois formations spécialisées : CFSG (Géostatistique appliquée à l'industrie minière), CESECO (Analyse technique et économique des opérations minières à ciel ouvert) et CESAM (Administration publique des mines). R. Soubeyran, Directeur de MINES ParisTech, a rappelé que si « nous offrons à MINES ParisTech de nombreuses formations dans un large éventail de domaines techniques, notre attachement aux formations spécialisées pour l’industrie minière est un peu particulier. Elles représentent nos racines, celles des Mines à l’origine de la création de notre institution… Depuis plus de 35 ans avec la création du CESMAT, nous croyons que la formation professionnelle est nécessaire pour faire face aux évolutions techniques et aux nouveaux enjeux environnementaux et sociétaux. Malgré l’arrêt des financements publics il y a quelques années, nous avons décidé de poursuivre ces formations ». Collectivement avec les responsables des formations spécialisées, J-A. Fleurisson (CESECO), G. Le Loch (CFSG) et H. Accarie (CESAM) « nous tenons à remercier chaleureusement les entreprises et institutions qui ont continué à nous faire confiance. C’est pour nous la meilleure preuve que nous répondons à un réel besoin pour aider les ingénieurs à relever les défis techniques, environnementaux et sociétaux de cette industrie...Et le succès des étudiants est le meilleur encouragement pour nos professeurs ». Cette année, 15 étudiants représentant 10 pays répartis sur 4 continents (Brésil, RD du Congo, Côte d’Ivoire, France, Madagascar, Mongolie, Niger, Pérou, Royaume Uni et Rwanda) ont été diplômés. Les responsables de formation ont souligné « le travail fourni par tous avec énergie et dans la bonne humeur. Au-delà des échanges professionnels que nous avons eus avec vous, nous avons aussi beaucoup apprécié les échanges culturels et amicauxNous espérons que vous avez passé un séjour agréable en France et que nous allons maintenir une relation à long terme avec vous. Un des intérêts de ces formations est de rassembler des ingénieurs d'une grande variété de pays et de construire une communauté internationale de personnes qui se connaissent et se font mutuellement confianceNous souhaitons également remercier les sociétés et consultants miniers français qui apportent leur expertise et acceptent de partager leur expérience pratique quotidienne». Félicitations à tous les étudiants et bonne chance pour leur future carrière ! septembre 2015 lettre d’information n°2 Abonnez-vous à la lettre d’information en envoyant un e-mail à : [email protected] Centre de Géosciences - Formation professionnelle spécialisée en ingénierie minière Exceptionnellement en 2015, les cours seront en français (sauf présence d’étudiants anglophones)

Au revoir à nos étudiants 2014-2015 ! LES FORMATIONS A ... · Toutes ces données ont ensuite été importées dans le logiciel SURPAC pour onstuie un modèle de los du gisement

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LES FORMATIONS A VENIR… CESECO 2 : 28/09/15 – 23/10/15

28/09/15 – 2/10/15, mécanique des roches et des sols (CESECO 2A).

05/10/15 – 09/10/15, stabilité des pentes et mouvements de versants (CESECO 2B).

12/10/15 – 16/10/15, notion d’hydraulique souterraine et gestion de l’eau dans les mines (CESECO 2C)

19/10/15 – 23/10/15, techniques de fragmentation des roches (CESECO 2D)

CSFG 2: 21/09/15 – 16/10/15

21/09/15 – 02/10/15, géostatistique linéaire : modélisation (CFSG 2A).

05/10/15 – 16/10/15, géostatistique linéaire : estimation (CFSG 2B).

CSFG 3: 26/10/15 – 30/10/15

26/10/15 – 30/10/15, géostatistique non stationnaire.

Romain Soubeyran Directeur de Mines

ParisTech

Au revoir à nos étudiants 2014-2015 !

Le 9 Juillet 2015, c’est avec plaisir que nous avons remis les diplômes aux étudiants des trois formations spécialisées : CFSG (Géostatistique appliquée à l'industrie minière), CESECO (Analyse technique et économique des opérations minières à ciel ouvert) et CESAM (Administration publique des mines).

R. Soubeyran, Directeur de MINES ParisTech, a rappelé que si « nous offrons à MINES ParisTech de nombreuses formations dans un large éventail de domaines techniques, notre attachement aux formations spécialisées pour l’industrie minière est un peu particulier. Elles représentent nos racines, celles des Mines à l’origine de la création de notre institution… Depuis plus de 35 ans avec la création du CESMAT, nous croyons que la formation professionnelle est nécessaire pour faire face aux évolutions techniques et aux nouveaux enjeux environnementaux et sociétaux. Malgré l’arrêt des financements publics il y a quelques années, nous avons décidé de poursuivre ces formations ». Collectivement avec les responsables des formations spécialisées, J-A. Fleurisson (CESECO), G. Le Loc’h (CFSG) et H. Accarie (CESAM) « nous tenons à remercier chaleureusement les entreprises et institutions qui ont continué à nous faire confiance. C’est pour nous la meilleure preuve que nous répondons à un réel besoin pour aider les ingénieurs à relever les défis techniques, environnementaux et sociétaux de cette industrie...Et le succès des étudiants est le meilleur encouragement pour nos professeurs ».

Cette année, 15 étudiants représentant 10 pays répartis sur 4 continents (Brésil, RD du Congo, Côte d’Ivoire, France, Madagascar, Mongolie, Niger, Pérou, Royaume Uni et Rwanda) ont été diplômés.

Les responsables de formation ont souligné « le travail fourni par tous avec énergie et dans la bonne humeur. Au-delà des échanges professionnels que nous avons eus avec vous, nous avons aussi beaucoup apprécié les échanges culturels et amicaux…Nous espérons que vous avez passé un séjour agréable en France et que nous allons maintenir une relation à long terme avec vous. Un des intérêts de ces formations est de rassembler des ingénieurs d'une grande variété de pays et de construire une communauté internationale de personnes qui se connaissent et se font mutuellement confiance…Nous souhaitons également remercier les sociétés et consultants miniers français qui apportent leur expertise et acceptent de partager leur expérience pratique quotidienne». Félicitations à tous les étudiants et bonne chance pour leur future carrière !

septembre 2015 – lettre d’information n°2

Abonnez-vous à la lettre d’information en envoyant un e-mail à : [email protected]

Centre de Géosciences - Formation professionnelle spécialisée en ingénierie minière

Exceptionnellement en 2015, les cours seront en français

(sauf présence d’étudiants anglophones)

Ousseini ABDOU (CESECO) Modélisation géologique et estimation des ressources du gisement d'uranium Abelajouad Le bassin de Tim Mersoi (Niger) contient d'importants gisements d'uranium dans des formations gréseuses dont 15 cibles d'exploration ont été identifiées sur le permis Abelajouad à partir de différents critères géologiques, de forages et de données issues des études de faisabilité. A partir des données de sondages disponibles, ce travail a consisté à construire un modèle géologique du gisement et un modèle de blocs à l’aide du logiciel SURPAC pour réaliser une estimation des ressources en Uranium du gisement d’Abelajouad. Les teneurs en uranium ont été estimées par trois méthodes différentes : inverse distance, regroupement géométrique et krigeage ordinaire. Les trois méthodes ont donné des résultats très similaires en termes de tonnages, mais avec une petite différence dans les valeurs de teneur.

Amel BECHIRI (CESECO) Evaluation économique pour le projet de minerai de fer « Nimba » en République de Guinée La valorisation d'un actif minéral dépend de l'objectif recherché, de la phase de développement du projet, des aspects techniques pour les procédures de prise de décision, des investissements en capital et des incertitudes liées aux caractéristiques spécifiques des gisements. L'objectif de ce travail est d'étudier l'évaluation économique du projet de minerai de fer détritique « Nimba » et

d'analyser sa viabilité et sa sensibilité aux différents paramètres temporels. La méthode des Cash Flow actualisés est la méthodologie choisie pour l’étude de ce projet d’exploitation en mines à ciel ouvert pour une durée de vie de plus de 20 ans. L'analyse de sensibilité montre que le projet est très sensible aux changements de prix du minerai de fer.

Mamane KACHE (CESECO) Amélioration des techniques de forage et de tirs sur la mine à ciel ouvert de SONICHAR (Niger) Ce travail concerne l’amélioration des opérations de forage et de tirs sur la mine de charbon de SONICHAR en République du Niger. Les formules d’Ash et William ont été utilisées pour évaluer les données de tirs et ont conduit à une maille de tir acceptable de 5.25m x 8m. Les autres paramètres de tirs ont également été déterminés. Il a aussi été montré que le décapage au bulldozer de la partie supérieure tendre du gradin pourrait conduire à diminuer la quantité d'explosif et le nombre de mètres à forer. Les énergies spécifiques mises en œuvre ne suffisent pas à briser efficacement la roche (grès). La diminution du diamètre du trou de forage entre 120 et 125mm pourrait conduire à optimiser les tirs de production. Arsene YAO KOFFI (CESECO) Suivi et optimisation des performances du tri optique du talc sur le site d’Imerys Talc de Luzenac La Station de Traitement par Tri optique de la société Imerys Talc est utilisée pour récupérer la fraction de talc le plus blanc contenue dans le minerai gris. Le tri optique permet ainsi l’adéquation entre le niveau d’extraction du gisement (5% de talc blanc) et les besoins du marché (10% de talc blanc). Elle traite environ 180 000 tonnes de talc par an pour environ 40 000 tonnes de talc blanc produit. Un nouveau trieur a été acquis par la société pour permettre de traiter la fraction la plus fine (d<5mm) que la technologie des anciens équipements ne permettait pas de faire. Le travail a donc consisté à suivre les performances de ce nouvel équipement pour identifier les limites en taille de particule et en débit maximal de manière à optimiser les performances en termes de rendement massique et de récupération de minerai blanc. Francis KAYUMBA (CESECO) Évaluation de la modélisation et des ressources géologiques d'un gisement de cuivre à partir des résultats d'un programme d'exploration assistée par ordinateur en utilisant un logiciel SURPAC Le travail présenté a consisté en un exercice d’application d’une modélisation géologique et d’une estimation de ressources d’un gisement fictif de cuivre. Sur la base d’une carte géologique et de premier résultat de sondages, une programme d’exploration et de sondage complémentaire a été défini dans la partie nord et est de la zone du gisement déjà forée. Le système d’exploration assistée par ordinateur CLAIM a été utilisé pour obtenir les résultats des sondages en termes de géologie, minéralogie et distribution de teneur. Toutes ces données ont ensuite été importées dans le logiciel SURPAC pour construire un modèle de blocs du gisement et faire l’estimation des ressources.

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Eder LAGOS (CESECO) Options réelles dans des projets miniers Brownfield « Salt Star » est un projet d’extension d’une mine d'or située aux Etats-Unis. Son ratio stérile sur minerai est très élevé et le minerai de plus haute teneur se trouve au fond de la mine à ciel ouvert. C’est donc un projet risqué ou marginal, mais qui nécessite peu d’investissement. Le projet d'exploitation minière a été analysé par la méthode des options réelles afin de comparer différentes évaluations financières et différents modes de fonctionnement en prenant en compte la variation des coûts, des prix, de la teneur de coupure, du plan d'exploitation minière et l’utilisation de stocks. La méthode de Monte-Carlo a été utilisée pour analyser le risque financier (% de simulations donnant lieu à une NPV négative). L'utilisation de coupure différentielle variable par année, de stocks de qualités différentes réduit les probabilités de générer une NPV négative. Pour le projet minier «Salt stars" le risque financier est ainsi passé de 34% à seulement 2%.

Emma SHEARD (CFSG) Geostatistical Analysis and Simulation of the Sheini Hills Iron Ore Deposit, Ghana, Africa Sheini est un gisement de fer de fort tonnage mais de teneurs faibles à moyennes, situé en république du Ghana. Le projet présente la modélisation stochastique de ce gisement, qui combine plusieurs méthodes : remise à plat, modélisation de la géologie en utilisant la méthode des Plurigaussiennes ainsi que la méthode des champs de potentiel 3D. Les simulations conditionnelles des teneurs sont ensuite lancées, dans le cas monovariable (Fe seulement) et multivariable (Fe, SiO2, Al2O3, P et S), les calculs étant conditionnés par les simulations géologiques. Les simulations sont conduites après mise à plat, les résultats finaux ainsi que les ressources récupérables étant analysés dans l’espace réel. L’étude confirme l’importance de la prise en compte des faciès ainsi que celle des éléments pénalisants lorsqu’on évalue les teneurs en fer.

Daniel-Bailon BATALE BANGONGO (CFSG) Geostatistical Study of Megi Gold Deposit (Rangold / RD Congo) Le gisement d’or de Megi, en République Démocratique du Congo, est actuellement en phase d’exploration (études de pré-faisabilité). Cette étude géostatistique se concentre sur l’évaluation des ressources in-situ et ressources récupérables. Pour l’évaluation des ressources in-situ, deux méthodes sont comparées : le krigeage ordinaire à partir des teneurs rabattues (« capped ») et l’estimation à partir du modèle d’écrêtage (Rivoirard 2013) qui prend mieux en compte les valeurs extrêmes. Ces deux méthodes sont tout d’abord utilisées directement sur les

teneurs, puis sur les accumulations (produit teneur x densité) pour utiliser la géostatistique comme il se doit, sur des variables additives. Pour l’évaluation des ressources récupérables, deux méthodes sont utilisées : le Conditionnement uniforme qui conditionne l’évaluation des unités de sélectivité minière (SMU) à l’estimation préalable des panneaux, et les Simulations Directes de Bloc, où la prévision se fait directement sur les SMU. Tiago WEBBER (VALE) (CFSG) Joint Geostatistical Analysis of Drillhole and Geophysical Information for Lithotypes Boundaries Assessment La construction d’un modèle géologique de blocs est en général le point de départ de l’évaluation des ressources et de leur classification, suivie de la planification minière. Les données disponibles ne sont souvent pas suffisantes pour définir frontières et contacts géologiques avec la précision souhaitée. Le but de ce projet est d’utiliser le contraste de densité obtenu par mesures géophysiques aéroportées pour améliorer cette précision dans un gisement de fer brésilien. Il traite de la définition des contacts entre lithotypes et cherche à mettre au point une méthodologie géostatistique pour combiner information géophysique, données de prospection et interprétation géologique. Deux méthodes sont testées, en utilisant ou non les mesures géophysiques comme variable annexe : le krigeage d’indicatrices et l’évaluation de la probabilité conditionnelle. La qualité du résultat est meilleure pour les contacts entre lithotypes présentant un fort contraste de densité. L’évaluation de la probabilité conditionnelle fournit le plus souvent les meilleurs résultats. Centre de Géosciences - Formation professionnelle spécialisée en ingénierie minière

Heriniaina RANDRIAMAHALEO (CFSG) Estimation des teneurs en Al2O3, Fe2O3 et Alcalins pour le calcul des ressources dans la carrière d’Andalousite de Glomel L’andalousite est un minéral industriel réfractaire (silicate d’alumine) peu répandu dans le monde. La qualité du minerai dépend de la teneur en alumine, mais diminue quand les teneurs en oxydes de fer et de magnésium augmentent. Ce projet compare différentes méthodes de modélisation et estimation pour le gisement d’andalousite de Glome. Pour l’analyse structurale géostatistique et l’estimation par krigeage, divers choix sont testés: étude monovariable ou multivariable, en séparant ou non les veines de dolérite stérile… Une comparaison des résultats pour plusieurs mailles de sondages est effectuée, dans le but de passer à une maille de sondages moins fine pour l’échantillonnage de pré-exploitation

Sylvain PETITEAU (AREVA) (CFSG) Revue de la procédure de simulations plurigaussiennes utilisée sur les gisements uranifères de type roll-front, et mise à jour d’une étude existante Les modélisations stochastiques réalisées chez Areva forment la première étape d’un processus visant à prédire la production d’Uranium par lixiviation in situ (ISR). Ce projet porte sur la mise à jour d’une modélisation initialement conditionnée par les forages d’exploration, lorsqu’on dispose d’une nouvelle information provenant de puits de productions. L’étape d’homogénéisation des données permet dans un premier temps de valider leur regroupement et d’évaluer la cohérence entre les simulations initiales et les nouvelles données de production,

afin de décider de la nécessité d’une mise à jour. Les différentes étapes de la méthode de simulation des Plurigaussiennes sont ensuite revues, avec une évaluation et une critique des différents choix effectués et parfois avec proposition de choix alternatifs. Arman MELKUMYAN (CFSG) Geometric Modeling of the El Teniente pipe: A New Alternative La modélisation des frontières géométriques de la minéralisation est de première importance pour définir les limites d’un gisement et contraindre l’évaluation des ressources récupérables. Ce projet est consacré à la modélisation de la géométrie du Tube d’El Teniente. El Teniente est un gisement complexe de cuivre – molybdène où un tube faiblement minéralisé est entouré par les unités géologiques minéralisées. La surface du tube définit la limite interne de la minéralisation. La géométrie de ce tube a déjà été modélisée par Séguret et Celhay (2013). Cette étude développe trois méthodes alternatives de complexité croissante. Dans l’ordre, ces nouvelles approches utilisent la géométrie quasi symétrique du tube, puis les coordonnées polaires pour la résolution du problème (en tenant compte de la périodicité de la coordonné angulaire), et enfin identifient et utilisent la dérive visible dans le jeu de données. Béatrice FORÊT (CFSG) Estimation of the in situ and Recoverable Resources of a Gold Deposit Cette analyse géostatistique d’un gisement d’or de type sulfures massif cherche à analyser la variabilité de la teneur en or, afin d’estimer les ressources in situ pour un modèle de blocs à long terme et de prédire les ressources récupérables sur l’unité minière de sélectivité. Après identification et délimitation de deux domaines d’estimation, trois modèles sont testés avec les méthodes d’estimation correspondantes : le modèle des teneurs rabattues (« capped »), le modèle d’écrêtage et un modèle global reconstitué à partir du modèle d’écrêtage. Les trois méthodes donnent des résultats similaires. Les ressources récupérables sont ensuite calculées en utilisant le Conditionnement Uniforme, basé sur une estimation des panneaux obtenus avec le modèle des teneurs rabattues. A la teneur de coupure minière, la comparaison avec le modèle du contrôle des teneurs montre une bonne adéquation pour le tonnage minerai, mais moins bonne pour le tonnage métal.

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Alan ROJAS KARI (CFSG) Stochastic Geological Modeling and Multivariate Recoverable Resources Evaluation in a Lateritic Nickel Deposit Deux caractéristiques des gisements latéritiques de nickel sont de première importance pour la production.

La transformation météoritique des roches concentre le Nickel aux environs du contact très irrégulier entre roche saine et saprolite. La première partie de l’étude modélise et simule ce contact, en même temps que les irrégularités internes du saprolite (stérile / minerai) en utilisant la méthode des Pluri gaussiennes.

Outre le Nickel, d’autres éléments qui marquent la transformation de la roche et perturbent la purification du nickel à l’usine (Fe2O3, Al2O3, MgO et SiO2) sont importants pour évaluer la qualité du minerai. L’évaluation des ressources récupérables doit tenir compte de tous ces éléments. Elle est effectuée dans cette étude en utilisant les simulations directes de blocs.

La comparaison des résultats pour un gisement de Nickel de Nouvelle-Calédonie montre que les deux méthodes aboutissent à des résultats compatibles, mais la simulation directe des blocs fournit une évaluation plus complète et est recommandée.

MOUTARI Assanou (CESAM) Contribution pour l’amélioration du contrôle et suivi des activités des sociétés de recherches minières au Niger Le Niger, doté d’un bassin sédimentaire riche en gisements uranifère et d’une région intéressante par la présence des ceintures de roches vertes, est devenu un pôle attractif depuis quelques décennies. Au-delà des intérêts financiers (14,72% des recettes courantes de l’Etat, 85% des recettes d’exportation et 6% du PIB), le Niger doit également assurer la protection de sa population, la préservation de son environnement et de son sous-sol.

L’objectif de ce travail est de réaliser un diagnostic du système de contrôle et de suivi des activités minières Il a mis en évidence que malgré les efforts fournis, ce dernier reste et demeure insuffisant, en raison des textes qui répondent plus aux exigences du moment, du manque de moyens financiers, du manque de techniques et logistiques adéquats et un personnel insuffisant et inexpérimenté. Sur le plan purement technique, des procédures ont été élaborées pour mener à bien le contrôle et le suivi institués par le code minier. Dulmaa DASHZEVEG (CESAM) La Mongolie, nouvel eldorado minier ? Ex pays membre de l’Union Soviétique, peu médiatisé au niveau international, la Mongolie ne manque pourtant pas d’atouts. Pays riche en minerais, la Mongolie, classée parmi les 10 pays à la croissance la plus rapide, a encouragé l’investissement étranger si bien que le marché est aujourd’hui dominé par plusieurs entreprises de taille mondiale. Ces nombreux investissements étrangers ont permis d’espérer d’atteindre, sur le moyen long terme, un niveau de développement proche des standards occidentaux. Le contrat à Oyu Tolgoi, (plus grosse réserve de cuivre au monde encore inexploitée) sous les commandes de Rio Tinto représente l’un des plus grands projets miniers mondiaux. Cette étude, non exhaustive, nous a permis d’analyser les structures type d’investissements directs étrangers, particulièrement critiques pour l’économie mongole, mais aussi la couverture juridique recommandée dans un pays émergent. Une analyse dynamique du marché mondial et de ses acteurs directs a permis de comprendre in fine si d’autres entreprises étaient capables d’investir aussi massivement que Rio Tinto.

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