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Badel, Francoise

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La Formation des Composes nominaux du latin

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LA fORMATION DES COMPOSS NOMINAUX DU LATIN

FRANoisE

BADER

LA FORMATION DES COMPOSES NOMINAUX DU LATIN

ANNALES LITTERAIRES DE L'UNIVERSITE DE 8ESANtDNVol. 46

LES BELLES LETTRES95. BOULEVARD RASPAIL

PARIS-V,e1962

A mon matre, Monsieur M. Lejeune

AVANT-PROPOS

Cet ouvrage, o j'ai tent de retracer les tapes de la formation d'une vieille catgorie nominale indo-europenne, est n d'une remarque de la Laleinische Grammalik de LEUMANN-HoFMANN (p. 248) : Die Geschichte der idg. Nominalkomposition ist noch nicht geschrieben , Je n'ai pas voulu crire autre chose qu'un chapitre de cette histoire, d'o les limites de mon tude. Ayant abord les faits que je dcris surtout en comparatiste, j'ai volontairement nglig les problmes de style, ainsi que les aspects philologiques de la question, qu'on et t en droit de s'attendre voir traiter ici. J'ai essay de dgager mes conclusions partir de dpouillements aussi complets que possible - je n'ose croire qu'ils sont exhaustifs - jusqu' Isidore de Sville, avec quelques sondages au-del du VIe sicle. Mes relevs ont t faits partir d'Index divers, du Thesaurus Linguae lalinae, des lexiques de BLAISE et de SOUTER, et, pour la partie non parue du Thesaurus, des dictionnaires de FREUND-THEIL, FORCELLINI, LEWIS-SHORT. Je donne en gnral les rfrences des ditions que cite le Thesaurus (en particulier pour les grammairiens latins, cits dans l'dition KEIL, sauf mention spciale). Je me contente souvent d'indiquer le nom du premier auteur chez qui apparat le terme que je cite, sans donner la rfrence dtaille de l'uvre o il se trouve, sauf en quelques cas, not.amment quand la forme est peu sre, ou qu'il s'agit d'un terme qui n'est pas dans la partie parue du Thesaurus, et que j'ai eu du mal retrouver dans une dition moderne (spcialement quand ce terme figure dans des gloses ou des inscriptions). Je n'ai pas fait figurer dans mon tude tous les termes que j'ai relevs : malgr des scrupules, amputer des listes peu instructives par elles-mmes m'a paru plus pertinent que fatiguer le lecteur par des numrations souvent fastidieuses. Et afin que cela ne ft pas prjudiciable la doctrine que j'ai cherch tablir, j'ai sacrifi des mots appartenant des sries connues, el mis en valeur des termes qui souvent se trouvent tre peu littraires, et1-1

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AVANTPROPOS

que j'ai choisis pour leur archasme, leur raret, ou Jeur caractre insolite : aussi un grand nombre de mes exemples sont-ils pris des lexicographes. Jerne suis heurte une difficult de principe : fallait-il citer comme composs des termes dont seules des analyses modernes souvent peu sres font des composs? En fait, je me suis borne citer ces interprtations en note. Je tiens exprimer toute ma gratitude mes matres, qui m'ont donn le got des tudes linguistiques, et m'ont inculqu la mthode qui me prparait aborder celles-ci. Ce serait pour moi un grand plaisir si, malgr les imperfections qui dparent cet ouvrage, je n'avais pas trahi l'esprit de leur enseignement. Ma reconnaissance va tout particulirement ici M. Lejeune, qui depuis de nombreuses annes m'a prodigu ses conseils avec une bienveillance et une sollicitude, dont j'ai maintes fois prouv les effets; et M. A. Minard, qui a suivi chapitre par chapitre l'laboration de cette thse, si bien qu'il n'est presque aucune page qui n'ait bnfici de ses observations. Qu'il me soit permis de les remercier chaleureusement ici, ainsi que M. J. Andr, dont les remarques sur de nombreux points de dtail m'ont t prcieuses; M. E. Laroche, qui je dois la connaissance des faits hittites que j'ai utiliss; M. A. Martinet, qui m'a fait comprendre l'importance d'un classement des faits purement formel; M. E. Benveniste, dont les ouvrages et l'enseignement ont eu une influence profonde sur moi. Je serais bien ingrate si je taisais tout ce dont je suis redevable M. le Doyen Lerat, qui a facilit l'impression de ce volume, en me faisant l'honneur de l'accueillir dans les Annales littraires de l'Universit de Besanon, et au Centre National de la Recherche Scientifique, grce auquel il m'a t possible de mener ma tche son terme.

BIBLIOGRAPHIE

REMARQUES POUR L'UTILISATION DE LA BIBLIOGRAPHIE

Nous citons les ouvrages que nous avons uttliss en les classant en cinq rubriques de matires. Dans cette bibliographie ne figurenl pas les articles consacrs lei ou tel mot particulier: ceux-ci se trouvent dans les notes de bas de page, cits propos du mot auquel ils se rfrent. Dans les notes de bas de page, on trouvera, outre notre bibliographie personnelle, la bibliographie indique par le dictionnaire de WALDEHOFMANN; en ce cas, nous n'indiquons que le nom des au leurs ci ls pur WALDE-HoFMANN, et le numro de la page de ce dictionnaire o ils sont cits, sans mentionner celui de leur ouvrage auquel on se rfre : nous avons en ofTet dsir prsenter un tat des questions, en situant en gros l'poque d'o dale telle ou telle Interprtation, sans grossir dmesurment nos notes en recopiant textuellement notre source d'information. On trouvera p. XXVI la lisle des abrviations que nous avons employes : abrviations des noms de revues; el, par ailleurs, ubrvialions qui consistent donner un nom d'autour, parfois sous forme d'initiales, suivi seulement d'un numro de page: ce numro renvoie alors l'une des uvres de cet auteur, que nous n'indiquons pus explicitement dans les notes, quand nous la citons souvent.

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der

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XXVII

INTRODUCTION1. CLASSIFICATION

s caractristiques de forme et d'emploi des composs nomisont pas toujours bien dfinies, et ne peuvent tre dgages rmes de structure et d'histoire. assification des composs est d'une grande importance : t permettre d'tablir une stratigraphie, et non rpondre nt un besoin de clart obtenue de faon artificielle. classification peut s'ordonner selon des facteurs divers : tenir compte du sens? On aura des composs socenlriques, o le sens du tout est gal la somme du sens des lments ins), et exocenlriques, indirects, qui se rapportent un nom r (mullicoior I' ; de l'ordre des membres? On distinguera omposs rgressifs (dterminant-l-dtermin : aequanimus) essifs (dtermin-l-dterminant : animaequus) ; des rapports ques internes? On rpartira les composs, avec les grammail'Inde, entre composs par coordination (dans lesquels la entre les deux membres est autre que de dterminant il n), mredila ou composs itratifs (quisquis), ct dvandva poss copulatifs {dulcamrus ), et composs par subordio l'un des membres dtermine l'autre : lalpurusa, adjectifs tantifs, dont les deux membres sont unis par un lien de e verbal (composs de dpendance, lalpurusa verbaux: ) , ou nominal (composs de dtermination, lalpurusa nomiperenniseruus); bahuorhi, ou composs possessi], dans le premier membre est pithte du second, et qui Ionct globalement comme des adjectifs [mullicolor} : celte classification se fonde la fois sur le sens ct sur la syntaxe.

GMANN, IF 18, 59-76, prcise que, outre les bahuvrlhi, sont des composs ues (ou hyposlasierend, ou hyposlalischen), les composs impratifs comme e, oerqiss-mein-nicht, et les composs comme poslprlncipia, proneps, ns ar hypostase: il faudrait donc, son avis, abandonner le terme bohuurlhi en l'appliquant tous les composs exocentriques.

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INTRODUCTION

On peut de plus parler de composs par contact, et (ne... pas); de composs parasynthtiques [sans-culoili sans-culotte), etc. : en dfinitive, la classification adopte des auteurs", Aucune de ces classifications ne s'adapte aux faits lat artifice : la distinction entre composs so- et exo- ce semble avoir t motive par le caractre particulier reco bahuvrIhi, et le relief spcial accord ces derniers est li recherche doctrinale sur leur origine et leur gense, l' la fin du XIXe et au dbut du xxs sicles", et ne justifie pas cation au latin d'un classement qui ne cadre pas avec observables en cette langue. Le classement par compos gressifs et composs rgressifs ne tient pas compte des statistiques : les seconds forment la quasi-totalit des c latins. La distinction entre composs par coordination et c par subordination a le mme dfaut, puisque les compos donnants sont trs rares en latin. Quant au classement de Pnini, dont SKUTSCH a bien les dfauts en latin", il donne l'impression que certaines cl composs, que possdent d'autres langues, sont absentes moins trs mal reprsentes en latin (ainsi, les mred dvandva). Mais il est arbitraire d'affirmer au dpart que a perdu certains types de composs, alors qu'on peut i

(2) Pour toutes ces dnominations, voir J. MAROUZEAU, Lexique, 54-55. (3) Ainsi BRUGMANN qui dans l'article prcit parle de composs so- et exodistingue ailleurs (Grdr. IP, 56 sq.) entre Iteraiio-, Kopulaiiu-, oerbale Rek posita, uerbale Komposita mit au. {prp., parl.} ats Vordergtied, prpositlorue komposita, determinative Nominatkomposita; DELBRUECK, Grdr, V, 139, e lalis, dterminatifs, composs de rection verbate; WUNDT, Votkerpsychotogi sq., entre une Komposition durch assoziatiue Koniaktioirkunq , type Trin Komposition durch assoziative Femeuiirkunq , type Bluibuche ; DITTRICH Ph. 22, 324 sq., entre des Uebereinstimmunsnamen (Trinkgeld), et d chungsnamen (cerf-volanl); K. F. JOHANSSON, Nominalsammansllnirujar Nordikastudier, 455 sq., entre Beiordnunq, Unterordnung, Bahuurlhl, drivs; Zli Gy 59, 1908, 1059-1064, en unmittelbaren Benennunen , ou composs sition, qui naissent simultanment, et composs syntactiques qui comprenn les connexions nes de liaisons syntaxiques entre les mots; SCHRDER, entre le second membre perd sa nature de substantif, et immutata, o il dpend de du second membre que le compos soit substantif ou adjectif; MEUNIER, Le syntactiques, entre composs syntactiques, conformes aux lois de la syntaxe, e asyntactiques. Pour le dtail des cinq premires de ces classifications, nous POLLACK, IF 30, 58 sq. (4) Voir ch. VII, 133 et n. 1. (5) F. SKUTSCH, De nominum iatinorum composilione quaestiones selecta classement qu'offre lui-mme l'auteur en immutata [copulaiioa ; determi mutata (copulativa; meiaphorica (= bahuvrIhi); praepositionalia) n'est pas faisant parce que le dtail manque de rigueur.

PLAN

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aire, et poser, au moins titre d'hypothse de travail, qu'en de composition nominale, le latin est conservateur, l'indien eur. illeurs, chacune des classifications numres ne peut tre e de manire utile que conjointement il une ou plusieurs s'il est possible parfois de les conserver, en particulier pour modit de l'expression (ainsi surtout pour les bahuvrhi), qu' titre partiel ou accessoire. Il nous a sembl bon de pour critres de classement des critres purement formels, us borner pour autant une morphologie descriptive, utile, faite, du premier membre de compos (selon par exemple affaire des Slamm-)) ou des Kasuskomposila ))6), e vocalique, consonantique, verbal, etc., du second membre, rnire se limitant souvent l'tude de suffixes".

II. PLAN DE L'OUVRAGE

us avons tent de dater la composition nominale d'abord de de la forme des premiers membres de composs, thmes ux (ch. 1), ou particules et noms de nombre (eh. II) : un ombre des traits morphologiques qui opposent les premiers s aux simples correspondants sont autant d'archasmes, mettent de faire remonter la composition il une poque onnelle de l'indo-europen. Toute l'histoire des premiers s de composs est domine par l'influence grandissante dl' libre. n classe les composs d'aprs leur second membre, la coupure ntre deux grandes classes. Dans les uns, le second membre u terme libre par sa forme (ainsi -berbis dans imberbis Cil de barba), et sa valeur : (im)-berbis esL adjectif, barba if. Ce sont les composs drivs (ch. III il XIII inclus). es ont un second membre identique un lment donn dans la langue {omnipolns ; cf polns J. Ce sont les (;ompodrivs (ch. XIV XXI). Cette terminologie a le mrite, ux, non seulement d'tre plus explicitement Iormclle que es - bien qu'elle ne soit pas trs loigne de la division a et immuiaia de SCHROEDER (n. 3) et de SKUTSCH (n. G) encore d'viter la discussion de problmes que nous jugeons rt, tel que celui-ci : omnipoins est-il un compos dl'

exemple STOLZ-SCHMALZ, 236-244. . STOLZ, Die laleinische Nominalkomposilion in formaler Il insicht, Innsbruck

4

INTRODUCTION

dpendance, parce qu'il est de sens verbal, ou de dterm parce que son second membre existe l'tat isol? Pour est sans conteste un compos non-driv. La division en classes de composs correspond en outre une ralit his la formation des composs drivs et celle des compo drivs reprsentent deux tapes successives dans l'histo composition.

3. Les composs drivs sont les plus anciens, mais ne tuent pas un ensemble unitaire: l'poque historique, on y d deux groupes: des noms d'agent, second membre form lment de sens verbal (= composs de dpendance, ta verbaux d'autres terminologies) ; et des adjectifs sens p second membre bti sur un substantif (= composs p bahuvrhi ), Les noms d'agent se prsentent avec des divers (zro, -t-, -a- : ch. III et IV; voyelle thmatique: VI), dont l'emploi n'est pas laiss au hasard : leur arch mesure au lien qui les unit la structure de l'lmen (-t- aprs sonante-voyelle (-sti-t-); -0- aprs degr zro d termine par un lment consonantique (*-sd-o-) ; etc.). Cependant, au stade le plus ancien de la composition n rien ne permet de distinguer un nom d'agent d'un bah bmus a la mme structure que nlus : mme degr zro mme formation thmatique (* bi-him-o-]" ni-sd-o-). C les plus anciens composs nominaux datent d'avant la s du verbe et du nom (ch. VII). Si les procds de forma uns et des autres ont ensuite diverg, c'est simplement qu un substantif, dot d'un seul genre, se transformait au membre de compos en adjectif, muni de deux ou trois les ncessits du genre grammatical suscitaient des prob ou le substantif de base est conserv tel qucl (triresmo flchit selon un schme connu d'adjectif (-us, a, um); ou tiellement quand il est fminin, accessoirement quand il es il reoit un suffixe -i- (-formis); des changes entre l solutions rsultent les doublets -isl-us (ch. VIII et IX). Mais, autant que les bahuvrhi, les noms d'agent sont a comme le montre le degr zro, propre aux adjectifs, second membre ( 108). Le caractre adjectif des noms l'end aussi compte de l'extension et des limites des types parmi ces composs: d'une part, des oppositions se cren dairement entre substantifs (noms-racines) et adjectifs tiques), du type -fex-J-fcus (ch. X); d'autre part, le syntaxique qui unit les deux membres du compos ne aucun cas se confondre avec celui qui rgit les deux term

PLAN

omme amplific ; et, lorsqu'il sc relche, le second uu-mln:o pos devient suffixe (d'adjectif) (ch. XI). , il existe bien des noms d'action composs, Iortus ail de suffixes aussi archaques que ceux des noms d 'agen l. I). Toutefois, ayant en gnral pour premier membre UII e (comiiium ), les noms d'action sonL bl.is il l'image t1I'S composs, et appartiennent il une couche plus r{~("('IlLI' '1111' s d'agent: l'opposition anciennemenL reconnue (~I1LI't' I(OIl1S composs et noms d'action simples subsiste donc, Mais il fauL tre qu'elle n'est qu'un aspect parl.iculicr de l'opposition nrale entre adjectifs ct substantifs. EL, s'il sc crc.-, d{~j e de la communaut, des substantifs composs, c'psL pal' anisme qui s'oppose au mcanisme de composition dps noms (adjectifs) : noms d'action (requis ), noms d'obj(d, (oppidsignations de personnes [proneps ), ces suhsl.nnl.if's seront. s composs non-drivs. D'aprs eux na l.ro nl. d(~s atljpdifs s non-drivs, eux non plus (ch. XIII).

ors, les plus anciennes Iorrnal.ions de COIIIJ)()S(',S seront. ences par les formations non-drives. Dans 1111 g"ralld de cas, aux noms d'agent sc substituent d('s Iortru-s o nce des dverbatifs se fait sentir [arcilrnens, uilisulor] V). Des composs, rarement possessi ls dsor-mui, sc Iormcut. noms selon des procds nouveaux, hypostas(~ (stlll/I/s) , on suffixale [concorporeus sur cor/JllS d 'uprs corporcus ] V). qu'alors la valeur des ("OIllpOS(~S nouriuuux , adjl'divl', litre en raison de la concurrence 1l{~I~ du d(~veloppl'lIlI'IlL veaux procds syntaxiques, A CI' momcnl., la l'olldion que, adjective, clu compos l'st ou hlic, cl, il Il'pst pills ue comme une forme rsultant dl' la Iusion d(~ dl'IIX {'I{'Jll(~IlLs bulaire [arcilenns = arcus + lenns }, 1\ lors, 1a ('0111 posi l.iou hors du domaine nominal : deux ("(~Ill(~IILs qlll'l('Ollqlll's nt se fondre en un compos avec rr'import.c (llI'lle Iunr.l.iou , onner, non seulement des substantifs il ('lJ~ d('s adj('dil's (caprifcus) , mais aussi des prposiLiolls (di'sl/li) , des es (deinde), des conjonctions [anleqncun), dl's iIlLnj(~diolls ) , des pronoms [alleruler ], et surtout dps vl'rb\~s (p/'(w/irii). ces conditions, il sc constitue deux s('~I'i(~s dl' composs rivation. Les uns, qui gardent pou\' la forme 1111 lien ;"'(~ ens composs, en cc que leur premier 1lI(~1JI1Jl'(~ J'l'sie nomi nnl cus}, sont mis en rapport avec les gTollpes nominuux : il r-sl. e ceux-ci, rgis par des lois part.iculircs, u C(~ '1 IIi 1'(JIl('I'rnl~ ment l'ordre des mols (ch. XVI), do nncnl. dil'('I:II'IlII'nL2

6

INTRODUCTION

naissance ceux-l. Mais le latin a des composs qui qu des groupes. Qu'un de leurs membres soit dtermin par (type caprificus: ch. XVII), ou que leurs deux membres coordonns (type hircoceruus: ch. XVIII), ces formatio sont le plus souvent des substantifs, sont rcentes. En par l'expression du rapport de coordination se fait anciennem des groupes asyndtiques [sus frclus) , et non par des co coord onnants. L'autre srie comprend des composs qui, paree qu'ils o premier membre une particule, sont lis troitement aux composs: le verbe a pris de plus en plus de place dans la m logie et la syntaxe latines, et l'influence des verbes compo les composs nominaux n'est qu'un aspect particulier de c loppement gnral. Elle a t favorise par l'existence de co nominaux particules, antrieurs l'univerbation d'o s les verbes composs. Le rle spcifique en composition n d'une particule est sensible dans certains cas de prfixa (in- privatif; per- intensif; etc.) (ch. XIX et XX). Aill limite entre composs verbaux et composs nominaux n toujours nette : des dverbatifs composs naissent d'ap verbes [accommodus sur accommoda); de plus, il y a co des procds verbaux et nominaux de composition: un inap non-prparatiori est une innovation (ch. XXI).

5. A ce moment est acheve la dgnrescence de la com nominale travers plusieurs successions de systmes : le systme, antrieur toute flexion, est caractris par des co forms sur un lment radical non encore actualis en en verbe; dans le second, postrieur la sparation du v du nom, les composs s'ordonnent en composs forms lment de sens verbal (noms d'agent), et sur un substantif vrhi) ; dans le troisime enfin, qui commence aprs l'unive les composs s'opposent en composs drivs dont les uns rentent aux groupes nominaux, et les autres aux verbes co deux domaines trangers la composition ancienne.".

6. Aussi croyons-nous que l'histoire des composs nom par sa troisime tape au moins, justifie le parti que nou pris de tenir compte des noms composs premier membr

(8) Notre expos ne respecte pas cependant la succession Je ces trois s cela supposerait inverse la dmarche qui doit aller du connu l'incon prsentons le systme que connat le latin, fait de composs drivs (noms d bahuvrIhi) qui coexistent avec des composs non-drivs, en rapport avec de et des verbes composs.

ARCHASME DU LATIN

7

out autant que des autres, bien qu'en raison de leurs liens avec les verbes, le statut dc vrais composs leur soit parfois Mais il nous a sembl arbitraire de parler d'agricola, et ncola, de la mme couche chronologique, ct de no pas cherdterminer le moment et les circonstances o un nom muni particule cesse d'tre un compos pour tre un driv dver-

nt donc accord la plus grande comprhension possible au de composition nominale >l, nous avons nanmoins laiss tout ce qui, par sa fonction, n'est pas proprement nominal, ms, adverbes, etc. ; tout ce qui est compos selon un mode st pas, lui non plus, nominal: les locutions qui, soudes dans la , n'ont pas t transformes par hypostase en composs ieccer, es formes nominales de verbes mme attests sans forme nelle (type druplus sans * drump ), moins qu'elles ne soient s sur un substantif [dcaudlus ] ; les formes verbales issues proposition, comme scilicei [scire licel); enfin les emprunts, gaulois (ambaclus esclave , Enn., Ann. 605; eporaedia ers ll, Plin. 13, 123; pelorrilum, nom de chariot , Hor., 1,192), italiques (meddix, Enn., Ann. 605, nom de magistrat: eddiss), grecs pour la plupart (diamelros, Vitr. 3, 5, 6; archis chef des cuisiniers >l, Juv. 9, 109; philoloqus, Cic., Ali. 13, etc.), mme lorsqu'ils ne sont pas attests directement Cil tel tympanolrba qui use le tambour , Pl., Truc. 611 ; ct s noms d'origine trangre latiniss, comme armiluusa, arcus, etc. ndant, la littrature latine tant il beaucoup Il 'gards e de la littrature grecque, nous avons cherch mesurer nce du grec (ch. XXII) : sous son impulsion se crenl. pal' de nombreux composs latins, mais elle est negligeable du e vue de la forme, les hybrides entrant en gnral dans des de composs vivantes en latin (Chimaeri-fer, ctc.) ; qu'il s calques ou des hybrides, le latin est bien plus fidle aux de formation de ses propres composs qu' l'CS modles III. ARCHASME DU LATIN

insi, le latin a ingnieusement mis en uvre les ressources composition nominale, et offre le rare privilge d'aider iller les faits anciens relatifs ce domaine de la morphologieJAOS 75, 78; L. BSL 62. 96.

oir F.

EDGERTON,

RENOU,

8

INTRODUCTION

nominale, mieux que ne le feraient des langues plus ric composs, comme l'indo-iranien ou le grec. Le paradox qu'apparent: au fur et mesure qu'elle devient vivante, Live, une catgorie morphologique acquiert de l'indpe En contradiction avec les archasmes qui pouvaient entra dveloppement, cette autonomie contribue les liminer une catgorie morphologique est vivace dans un tat de plus l'enqute qui vise dterminer les bases d'o elle es est difficile: avec les seules prpositions du franais, on ser en peine de dfinir le rle et la nature des prpositions ind pennes. De ce point de vue, une langue comme l'indien est, en concerne les composs nominaux, aux antipodes du lati apports indo-europens y ont t recouverts par de riches e breux lments nouveaux, qui donnent la composition du s une allure plus jeune, dont tmoigne en particulier le dv ment des t.atpurusa nominaux et des dvandva : les uns et les n'ont pu natre et crotre qu' l'poque o un compos ta comme la somme de deux mots, avec une valeur stylistiqu culire, mais non plus une fonction syntaxique spcifique Plus riche en composs nominaux, un tat de langue le sanskrit classique n'est pas plus fidle l'indo-europ contraire, qu'un tat plus dpouill comme le latin : ce commun au sanskrit et au latin se trouve tre ce que possd le plus grand nombre de langues indo-europennes. Et, l la diffrence entre latin et sanskrit reprsente ce que le a perdu, le rsultat de la soustraction donne ce qui est m l'actif du sanskrit, ce qu'il a cr de manire originale sans hrit. Ds lors, le latin se rvle comme un dialecte conserva matire de composition nominale: la composition y vgte n'a pas donn le jour de nouvelles sries (le typo Conlere premier membre verbal rgissant y est peu prs inconn que les composs copulatifs). De plus, les composs se m archaques par leurs emplois aussi bien que leur forme: tou adjectival d'expression est ancien, et c'est au titre gnral d tifs que les composs sont conservs par les langages vo archasants de la posie et des techniques nobles (droit, re Il est probable que la croissance de la composition a t par des facteurs internes la langue d'une part, en particu

(10) Aussi Quintilien peut-il conclure SOII expos sur la compositi (l, '" 65-70) : res lola magis Graecos decel, nabis minus succedil, nec id [ieri na sed alienis [auemus,

CONCORDANCE TERMINOL(>GIQUE

!J

urrence victorieuse des syntagmes verbaux (au conl.mir.-. skrit, la prodigieuse expansion des composs Il 0 III ina ux une prfrence nette de la langue pour les procds nomiexpression); d'autre part, des faits de civilisation onl. houlesystme onomastique: aprs que le systme onomusl.iquo ropen a t contamin par l'trusque, les noms propl'l's s ont t abandonns ( 511). t empch la composition de s'enrichir (~11 Ial.in, (:es o1JsL;)('les tribu maintenir son originalit. EL l'in ""l'a du lnl.i n , tre mineur, comme l'indiqueraient ks appal'elll'('S, pOlIr de la composition nominale indo-europr-unn, ('si ;'1 la nu-sur hasme de ses composs.

PENDICE. Nous donnons ci-dessous une La!>II' df~ (:OJll:orerminologique, destine faciliter la lecl.ure de I'ouvruge. nne de gauche contient nos propres dnominations, accomdes numros de chapitres (en chiffres romains) 011 de phes (en chiffres arabes), o il est le plus purLiculircmcul. n des composs qui y figurent; elles sont suivies, dans la du centre, d'illustrations, et. dans celle de droil.e. des d llles plus courantes,1

ogie qui est ntre

illustrations incola ; agricola

/(,1'''/I'S

couranl

s drivs il sembre de sens verIV,V, VI, XXI).

corn pos(:s

d (: (lt"ponrlanec ; LaL(lIJ-

ru:;;a praeceps naniniiss

ycrlla1lx.

ss drivs membre de sens (VII, VIII, non-drivs XXI indus).

co III pos{:s 1)()SSI'Si I s , h u h u v rl h i , composs eXO('I'IlLriq tH'S,corn pos{~s il c il ,',Lerrninn l.io n, Lal-

s

arcilenns,

inimicus, praenunlius

purn~a

nOlJlinaux.

premier rgissant: sessifs (208) baux (154-158) positionnels(XV) s itratifs (396) s coordonnants .s

anlmaequusConierebromius exlx feriferus hircoceruus

mrcd il.a

dvanda

PREMIRE PARTIE

LE PREMIER

~IEMBRE

CHAPITRE PREMIER

FORME DES THMES NOMINAUX AU PREMIER MEMBRE DE COMPOS

s descriptions des premiers membres de com pos IlP manas, et le problme ici trait visera il dl.crmiuer la chronolative des diverses formes que peuL prendre un nom an membre de compos, et dfinir ce qu'on peul. entendre me en cette position. Nous nous contenterons de cas-

1. LMENTS VARIS AU PHEMIEH

MEMBRE DE COMPOS

es lments qui figurent au premier membre de compos malement, en dehors des particules, le substantif eL l'adjeccomposs dont le premier membre est autre (JlrOllolll, verbe, etc.) apparaissent dans des conditions telles qu'on rler d'exclusion du premier membre de tout cc qui ir'cst. ctif ou substantif. Des influences extrieures la langue, grec au premier chef, font apparatre chez des lcxicograpln-s poss il premier membre pronom (ipsipli'J~ = IX't"07t't"ux't"o ; uium = 't"IXU't"O).,0Y[IX; etc.); quidquitlcadiae, Fest. :Wlj, H, rg que pour expliquer quiequiliae. lleurs, la langue de la comdie, par un procd qui cunsiste pour faire rire des mots de structure insolite, apporte de" s premiers membres divers: verbe, sous forme de Lhrne bromiue}, ou d'adjectif verbal (rieqaniinummiue, uersiadverbe (Ioliiloqueniia sur lollim ] ; interjection [buluu>

s ce chaoitre, nous ne donnons pas les rfrences (les termes duut n autre endroit (sur lequel on consultera l'Index).

110118

2-1

14

THMES NOMINAUX AU PREMIER MEMBRE

calus) ; forme dj compose (lrisaeclisenex) (il faut qu'un c soit bien vivant dans la langue pour figurer en premier d'un surcompos: bipennifer) ; lment de phrase {ldiqnil Quodsemelarripids); formes casuelles. comme lariscolu colere, peut-tre hmirahns ( 223), si le -0- du premier est long", Ces formes sont pratiquement propres Plaute !J.cXV"t'L (nom.) tire manliscinor, au lieu de l'attendu ma qui est chez Donat, Eun. 258. Plaute garde au premie bre la forme qu'il aurait l'tat libre galement dans de nymes de fantaisie ( 498). Ailleurs, quand un premier m une forme casuelle dans un compos, c'est que celui-ci d'un groupe- : manuminiecli (manum incere ), pedepln pln ) , bonuirlus (bono uir }, etc. Le premier mem uirqindmia, Non. 187, 9, Gl. V 648, 69, a un -n- analog celui de ulndmia ( 263).

II. FORMES, GES, DFINITION DU PREMIER MEMBRE

THME

11. On sait en effet que le statut de la composition rs premier membre la forme d'un thme JJ. On s'attend celui-ci se prsente sous forme consonantique ou sous f thme en -i-, -U-, -0-, -a-, suivant la flexion du nom qui le En effet, en latin, le premier membre se trouve tre conson sinon dans des termes obscurs, comme hospes, sospes", ma nasluriium, cerux, forceps, uindex, etc., du moins dans des varis en occlusive, comme uxor; en -s-, comme mscipul ficus 6, idex et islilium, auscullre ( 313), dont le premier est le nom de 1' oreille , non encore largi par -i- ; aucun

(2) BRUGMANN; STOLZ; LII, 248. Mais il s'agirait d'un driv de WHATMOUGH : WH, 1 766. (3) C'est l'avis de LH, 248 et 252, mais non de WH, 1 633. Une form aurait des parallles dans Hala, Ezech. 32, 3 : extraham te in hamo meo Ep. 62, 9, 2 : modica in hamo esca ponitur, ut matronarum in eo sacculi pr (4) Sur les composs premier membre flchi d'autres langues, voir (ces composs sont souvent appels unechten ou uneigentlich par les gra allemands). (5) Voir 57, n. 8 et IL (6) Venesficos pour SKUTSCH, Sun. -no-, 10, avec chute du -s- et al compensatoire. Cependant STOLZ, HG 1 392, reconstruit un "uennificos a logie. L'objection de BAECKLUND, 38-39, pour qui "uen- aurait subi l'analog male, parce qu'un' uenes-dhekoe aurait donn 'uenesticus, n'est pas dirim n'empche uenfieus d'tre postrieur sacerds.

FORME DU THME

15

ide n'est bon: slercidium, Gl. II 353, "27, etc., est une dforde slercullnum d'aprs les noms en -cidium ; cordollum quel est fait corsaluium) a en ralit au premier membre me consonantique * krd ; de plus, curdolium, d slslilium quel est fait slsequium, Ps. Apul.) peuvent tre issus des s cor dolel, sol slal ( 283), et avoir au premier membre minatif, non un thme (sur corluml, cf 2(3). on a un thme en -n- par exemple dans les composs du la main , manlle, manceps, miinsus, mailuuiae ( < * man, sur lequel est fait pelluuiae (ped-) , mal interprt dans ses en compos de per- : perlauia, II 147, 23; perluuium, 53 : on est assur d'avoir ici man-, thme consonantique, man(u)- syncop", par le driv latin mancus. et l'existence me consonantique suffix en dentale en germanique (v. isl. v. a. mund, v. h. a. muni, ctc.). Un cas particulier de thme est celui des composs en -cinium, o le second membre ffixalis (type lalr-, ln-, rali-cinium, etc.) : selon un mcadont on a des parallles ailleurs (cf uoluplificus), le premier e, pour lequel on attend une forme * lairni-, perd sa syllabe et non mdiane, comme dans le cas de uolupli- pour "uolupavec elle tombe le -i- de composition. Il se peut cepenu'au lieu d'une action phontique (haplologie), il y ait Iii ion entre un compos (fidicinus) et un driv {lalrcininni ).

Le premier membre apparat sous forme de thme en -U-, re dans des mots peu clairs comme pbs ( :![):! Il. :::5), asla ( 386), et dans haruspex", ainsi que dans des thmes nement en diphtongue comme naufragus, nauslibulum, a, bsequa, bubulcus", (Digenia, CIL V 1601, n'est pas trs t, car il pourrait tre un arrangement d'aprs di de ~wy f 229); et dans des thmes en -u- comme arcubullisla, s, cupedlus (cf wxu-, aBu-), et ailleurs que devant labiale, sucerda, cudns, scdia (pour lequel peut valoir la remarque Il propos de slslilium, puisque le premier membre esl. u second, cf 71). hme en -u- du premier membre est parfois une rfection,

H,249. est un des rares composs qui n'ait pas un premier membre termin on iogie: arispex, Vel. Long., VIl 73, 10, est un hapax. bulcus, Lucil., sai. 3, 65 j 15, 19 M., ct de b- tait ditlicult (ct OSTHOFF, 20). Une explication phontique, par l'abrgement devant l'accent de buIF 26, 37), n'est gure satisfaisante. Le degr rduit 'gWu- se retrouve ailleurs, econd membre (cf 136). Aussi BRUGMANN, II' 82; 86, et WH, 1 119, voientM- une forme analogique du s- de subulcue. Sur le second membre, voir 45.

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THMES NOMINAUX AU PREMIER MEMBRE

d'aprs un simple, d'un plus ancien thme consonantique dans manubiae-c.t manu-Lha ibiae (ou *man-(h)abiae ?), du dans manu-ilium (cf mantliurni, manu-ballisia, manman-preiium (cf 380). Il arrive que le -u- final du premier membre soit la apophonique, dont c'est le timbre normal aprs labiale: ui n'est pas entirement clair, car de uilium on attendrait "u on attend *aprignus au lieu d'aprugnus. L'apophonie en trouve de manire constante dans locu pls, et en conc avec -i- dans carnufex, dont le premier membre est bti thme degr suffixal zro de caro; Priscien, II 25, 23, dit fex anliqui pro carniex o ; chez Plaute par exemple, la fo -u- est atteste, Poen. 1302, Pseudo 707, Rud. 778 (cod. A), carni-, Persa 547, Poen., 369; On a Crassups (cognomen), C 12318; 1436 (Crassips, Liv. 34, 53, 2; 35, 40, 6; 38,42, 4 Oinumama, CIL J2 566 (ciste de Prneste) (i nimamma, Ti Isid., 9, 2, 64; It.in. Alex., 41; lu!. Va!., Gest. Alex, 3, 50 slellumicns, Varr., Men. 92 (v. l. sleLli-).

13. Un thme en -i- est conserv au premier membre de

ceps, mnificus (cf mnis, immnis, ct du thme en simple usuel mnus, cris). Lorsque le premier membre es sur un nom en -i-, il est lui-mme normalement en -- : a pium (auris), uilisolor {ulis }, etc.

Mais le -i- final de premier membre de compos peut av autre origine. Soit auriex : le nom de 1' or, "aus-, est en prussien ausis, ace, ausin ; il ne serait pas impossible que attestt "ausi ct de "ousom ; dans ce cas, la voyelle de sition dans auriex serait originelle. Mais -- en fin de c pouvant aussi bien reposer sur -0-, la preuve n'est pas dci Car l'apophonie peut transformer en -i- la voyelle fin thme qui figure au premier membre de compos, l'origine ce thme tait un dissyllabe>, type agri-(cola). Lorsque le membre a plus de deux syllabes, on s'attend voir conse voyelle finale [Ahno-borbus ). Mais la frquence des p membres de composs dissyllabes termins par un -i- d morphologique (miini-) ou phontique (agri-) a tendu des termes o il ne se justifiait pas. C'est ainsi que des no ne sont pas des thmes en -i-, prsentent, par analogie, un

(10) On aurait un phnomne de samprasrana pour GUETZ, IF 41, 124. C Rom. Jb 8, l, 155 sq., pose "uiti-per, pass ensuite uiiu- devan Voir WH, II 808. (11) E. BENVENISTE, Origines, 77. (12) Voir notre article, R Ph 34, 1960,236-247.SKUTSCU,

FORME DU THME

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me syllabe [ahnips ], la quatrime (marqariiier), ou (scylalosagiltipelliger); -i- finit par tre senti comme ristique des premiers membres de composs. Et (~'I's\' lui a employ comme voyelle de liaison qUaJH\ ['adjom.Lio me consonantique un second membre de compos initiale ent consonantique faisait difficult [parl-i-ceps }. L'extension que de -i- confre donc au premier membre de compos ande uniformit, qui empche de distinguer (~e qui tait en -i- et thme en -0- (ou -a-) : doclo-, aula- duvinnnr-nt. loquus), auli- (coqua).

Ainsi, quand le simple perd son suflixc en devenant premier e de compos, il n'y a aucun moyen exterieur d(~ savoir si ier membre est bti sur un thme en -i-, ou SUI' IIIH' Iormc ique : on connat la frquence des composs premier e en -i- dans d'autres langues, o l'apoplronio 1I1~ joue pas. mier membre peut alors reprsenter, soit UII ancien adjectif qui en composition, en sanskrit et en grec, SI' suhsl.il.ue ent un adjectif simple en * -1'0- (type XaLaVE:LplJ( (~II l'el-{ard 6), soit un ancien neutre (type av. usli-aolah- Iorcc dl's Le latin n'a pas trace de la substitution du tyP(~ XaLaVE:LplJ( 1 en dehors de cipiier, o elle n'est pas s re !", mais un r membre de compos en -i- y apparat en l'('I-{al'd d '1111 d'autre forme : adjectif comme arujuslus ('II r(~l-{ard dl' lum (refait en angusliporlum d'aprs anquslus, CI. ] 1 ;j:~7, eutre en -s-, comme uulnus qui en composition .leviunt. ficus); {oedus, qui donne (oedi-(fragus), refait Cil [ocdrriuulgus, qui apparat sous forme uulqi-Luaqus } ; noul.rr: comme nmen, dont on a * nmi-cap- > * TH1I1CI'fJS, al.l.l'sli~ par ominatif nuncupw (mais sanquis qn peut l.n- fait SUI' , et non sanguen). Le masculin en -n- homt n ) est en l:OlllpOhomi-(clda). ce dernier, le premier membre ne peut trc qu'un l.hcmu-

BENVENISTE, l. c. 79. La substitution de -;- -ro- en premier membre cll' avait t remarque, mais non expliquee, par CALAi'Il, l,X 31, \W7; OMAE, IF 9, 259; \VACKERNAGEL, Verm. Iteilr, z; gr. SfJ/'IIl'lt/wI/IJe, 8 sq. ; N,

.

IF 39, 140.

ur le second membre de cipiter, cf 13H, ~ici- peut tre IIU thme eu -ilace l'adjectif en -ro- prsent dans v. sI. jnslrr", de mme sens, IlIJ "jastn> ou "kro- (MEILLET, J'vI8L Il, 185), Cependant, ici- pourrui t aussi l.re e pour cu- (cf angi- au lieu de aruju- tians anqiport umv. e premier membre n'est pas rzouem (sic DOEIIIlING, G12, 2()~-;J); WII, [1 11'1', nmo-capos thmatique, sans raison, en regard des nomtn-eux a th (,III a tiques

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THMES NOMINAUX AU PREMIER MEMBRE

tique hom-, parce qu'homo(n) est un anim, et un subs alors qu'un thme en -- au premier membre vient d'un neutre ou d'un ancien adjectif. Mais quand le premier memb prcisment un adjectif ou un neutre, on ne peut savoir s'il re une forme thmatique, ou en --. Rien dans la comparai fournit d'argument dcisif, ni pour angporlum, pour leq attendrait d'ailleurs * anquporlum, le thme en -u- tan attest (irl. cum-ung, gall, yng, cyf-yng troit , skr. amhb z-k, arm. anjuk, got. aggwus), ni pour uulnificus, ou foedi ct duquel le thme en -0- attest (fdus) figure dans un a et non dans un neutre, ni pour * nmiceps, Si, en jug mnificus en regard de mnus, la substitution d'un thme e un thme en -s- est possible, uulgus est concurrenc par un u thmatique, qui pourrait tre la forme que l'on a dans uulg Et le thme en -0- qui se substitue au thme en -n- da (x"q.t6(a"t'ov), 1X~f.lO(()IX~~C;) donne plutt penser que le p membre de homicide est thmatique.

15. Finalement, plus importante que la coexistence de formes de substitution au premier membre de compos, en -- et thme en -0-, est l'identit de leur fonctionneme cette position, ces formes remplacent des noms suffixes Suffit-il d'voquer, comme explication de ce phnomne, l'u tion d'une forme vocalique en remplacement d'une forme nantique, dont la jonction avec le second membre de co faisait difficult? Des oppositions telles que man-cepslhom [oedi-traquslmscipula semblent assurer le contraire. En to on ne peut rpondre qu'en prcisant les conditions d'emp premier membre de compos, de ces deux lments morpholo de mme fonction. L'utilisation au premier membre de compos d'un thme imniiicus, xija~&\I~plX), et celle d'un thme en -0- (* nm &:xf.l6-a"t'ov) ne reprsentent pas deux variantes conditionn la structure du nom de base, telles que -- serait le substitu thme en -s- (rnnificus ), -0- d'un thme en -n- (*nomo Mais ce sont deux tapes chronologiques successives : xa~-, ne sont proprement parler pas des thmes flexi mais conservent, la faveur de la composition nominale ciennes formations en -i-, au cas indfini antrieur toute flex le premier membre de compos y est le rsidu d'un tat prf neI. Ce qui peut paratre paradoxe dans un tat de langue f

(16) Voir E.

BENVENISTE,

Origines, US99.

CHRONOLOGIE DES FORMES DE PREMIEIl ,\IEMBIlE

Hl

utilisation d'une forme comme docli- qui ne varie pas en de la syntaxe, n'est en ralit qu'un des nombreux archasont subsist en composition. e sera pas tonn que les formes de ce type qui subsistent mier membre de compos soient prcisment les plus anciens nominaux : en *-r-, le latin n'a pas d'exemple, mais CIl a man-, en "-i-. Aucun autre exemple n'Haie t:dLt~ hypol.hs. en composition le grec a - (hw:), le sanskrif sa-(sll-/r['/-), ux remontant il *S7[1-, sim- pourrait rcprscnl.er lin uncir-n egr zro, en regard du degr plein de semper, seniel ; mais e de cette hypothse ne peut Lre Iaitc", /1 sern il. abusif parti de l'existence de &f1-iX, tlPgr zro, pour uffirmcr k ro de sim-". core, le latin a introduit au premier n)('I11I)['(~ la Iurmo du ds avant la monophtongaison des djphlon~lles (ol'lliymos, 1, 13 ; oinuorsei 8, S, C. Ball. ; oinumama, d ~ 1:!) : nnI/II icolor, etc.

u premier membre de composs, la lorme d(~ cc l.rois encore avec celle de l'adverbe : la Iorrn Ilcxionnr.llc at. lrs, skr. traya!~, gr. "p:::'i:, etc.) s'oppose au nrnnina l.if me de premier membre (qui concide avec le l.hnu: dr-s as) : *tri- (lat. lri-, gr. -rpr-, skr. lri-, ctc.). 1;adv(~rj,(~ a la orme, laquelle est ajout un -8 (cf his): laLlerlr(i)s; ; gr. "pte;. Le tri- de lriresmos est, comme le hi- d,' liienniuin,

fait venir du- de "dioi-, Le mme procs se retrouve cu ldt" d'ap,""s \VII,

rus, sirujutl ne sont pas assez clairs claus le ,J(otail pour 'l'IC 1I0llS l'Il u-nlous (voir 97; 100). n- privatif < 'q-, et imber, o, il est vrai, rl,l- (d & induslrius ; indiqena}, entuellement lision devant voyelle (indq ; indaudi ; indigles; indigilmenla; irulols ; indu ), Les potes qui es premiers rsoudre les difficults de I'hcxamtrcv l'ont des fins mtriques : Ennius cre indugrcdl, induperlor, d'ingredi, imperior, non dactyliques. De mme, al- a t par ad- (cf 411). gard de sd, s, l'tat libre (adverbe l'poque classique; sition date archaque: s fraude, XII T. ap. Gcll., 20,

r les formes de ex- en composition, cf NW, H68-!102, et sur les uttostuttons , 825. ns des cas plus nombreux, la particule devenant opaque, il n'y upas vride doublets : tels quirites (* co-uirii- J, cf pour la drivation Samnio-t SamnltMER; PISANI : cf WH, II 409), ou cria *e6-11iriaJ; co- y serait sous e qui expliquerait la diffrence de traltemeut avec volsque co-uehriu ; d-quadrans, par l'intermdiaire de *r/qu(oJdriins (Coassux ; STOr.Z : cf ). r les confusions entre ante- et anti-, cf NW, 824-825. o- signifie vers, sur", cf manum endo iacilo, irulqre, indi pisc, etc. : ET, MSL 9, 156. Sur l'change de sens enLrc in- et indu-, cf VENlJlIYES, 59, et sur les composs en in-, endo-, indu-, N'V, !J04-90!J. ir ce sujet 8EDNARA, ALL 14,317-360.

44

PARTICULES AU PREMIER MEMBRE

1,49; sd fraude, Cie., Leg. 2, 24, 60; CIL 1 583.64; 69; composition a s- (scd; scern ; spn}, qui, dans le n'apparat que dans des hypostases (scrus, sdulus); se- ( seorsum, dont la rgle uocalis ante uocalem corripitur la forme ancienne); sd- devant voyelle dans sdili, et p seduiraque, PL, Stich., 106, qu'on rapproche d'ombr. se pei seorsum ulroque 44. L'existence de so- n'est assure socors ( 135 et n. 17), ni par solu (cf ci-dessus), ni par le sbrlus (cf 135 et n. 13). V- s'emploie comme prfixe privatif en latin (ucors, u comme ailleurs (v. sI. u-boq non-riche, cf lette au-manis s ), et, par une extension propre au latin, avec valeur i ( 421). tymologiquement, il est apparent au- et af q sont exclus de la composition nominales". Sans doute, le rapport tymologique entre u- et au-, a pas plus clair pour les Latins que celui entre in- et ne, p per-; mais l'existence de doublets fonctionnels tels que au- en premier membre de composs/af, ne formes libres elle-mme importante.

47, En face de 'pr prposition o la longue est partout co sauf en grec (npo), le premier membre de composs est g 'pr- (gr. np, A ct de ces adjectifs, impes, Laev., n'est employ que comme doublet d'impf'ius, que certains cas dans les mtres dactyliques: au g'n. sg'. , aux ablatifs sg. impeie, et plur. impelibus. Impes doit tre rme artificielle de pote: cela justifierait sa forme insolite un nom d'action 1 5 Diffrent, et probablement driv l'analogie de praepes, perpes, est l'adjectif tardif impes lance , Cypr. Gall. Lucripes, Cassiod., doublet de l'ancien a, se dnonce de mme comme rcent, puisque son second e a le sens de pei (et non celui de voler , cf praepes) : echerche le gain . cox, Enn., Ann. 282 (praecox pugna), Lucil., est en latin terme attester la nuance de maturit de * pekw-, qui ent signifie seulement cuire (coqu }?". Aulicoqua, neutre cuits dans une marmite , Varr. S, 104, (&r.rit oUi-), ient sans doute la mme formation.".

Dans d'autres composs, le second membre ollrc le Lhrne ] 1] ase.

L'indpendance des deux termes est souligne pal' EIIRLICII, J(Z .(Suife de la noie 100).

oculum petit , Mais un grand nombre d'auteurs, aprs BUECHELER, s' pour lire chez Ptrone oc/opecta, dont les interprtations divergent d'ailleu mXL)('t'"Il (VENDRYES, HERAEus); oclo-+7':~)(:rf) (BAEHRENS); altration d" c::.XU7':~'t-iJ (H. LEHMANN) ou d"oclopeda (WEYRICH; LAMBERTZ), ou d"oc IIxvu (G. ALESSIO), ou d'un ital. 'ctupeta (RIBEZZO), etc. Voir WH, II 198-199 serait issu phontiquement en latin vulgaire de -pecia (THOMAS, Stud., 50). (108) Cf NIEDERMANN, Essais, 27 sq. (109) Aus- pour MULLER; auro-, cf XII't'OCUPO, pour NAZARI ; cf ocpm po ZO ; aureae pour WH, 1 85. (110) Hariuga (harlga), Don., Phorm, 710, et arulga ne sont pas des malgr les tymologies respectives' haru +aio (WALDE) et ad+' weig- (OST en ont t donnes: WH, 1 70-71. (Ill) Peut-tre 'calco-liga, selon KENT, nSL 26, 1l0-112. Voir WH, 1 138 (112) Conuluium peut tre en rapport avec conulua, conulure, et non tir mologie populaire de combibium (comme le veut KELLER, 86). (113) Nous ne tenons pas compte des termes obscurs ou trangers: andab antuih (VENllRYES, MSL 20, 279) ; angobatae, cf '&yyool:hoc~ (6!yyo) ? (KELL gallidraga (J. ANDR, Lex., s. u.); sandupila ('VH, II 474); lransenna (A. ERN 30, 91 ; WH, II 700) ; ni des dformations, comme incilega (yyu6~x'IJ ; KEL ni des noms de sens et d'origine inconnus, comme calcatrippa, nom de plante ( Lex., s. u.). luxta, malgr FAY, IF 33, 354, et JURET, MSL 16, 57 sq., n'e yugi-stha-. Subalapa, Petr. 38, serait, s'il existait, un hybride en -ocl..oc7':iX (& cf E. THOMAS, Slutl., 75 sq.

qui

SUFFIXE

t

77SUFFIXE

III.

NOMS

D'AGENT

A

-T-

e suffixe * -t- est ajout un thme en voyelle. oyelle est longue dans sacerds, Pl. ( fminin rcent a, puis sacerda: cf 217). Le second membre de ce "sakroest bti sur le degr -0- de la racine *dheJ 1- ( 13G); ce ompos a t refait en sacrificus sous l'inJ1uence de /,acitJ l1b lle longue encore, non plus dans une racine au d(~gT plein ns des bases largies en *-J-: pracqns, PL, enceinte phie praeqnns, frquente, est analogique des parl.ioipcs s; praeqniix, Fulg., My th. 2, 3, des adjectifs en -I;,T); le membre remonte *-gn-Jcl-1l6. Locupls, Pl., riche en 117, est refait en locupllus ( 3]4). Ln seul nom d'action, rs des drivs comme sacerdoiium, est ici manupllium, 76, 38. Mnsus, Ace., qui a, comme locupls, un second passif (et est galement refait en mnsutus"", peut chez Plaute, As. 145: cf 79), apparat sans le *-dh- qu'on e ailleurs (gr. ~eo, etc.). Inversement, sur repllus a L epls, Hala, Phil. 1, 11 (Bern.). sur un thme III qu'est peut-tre construit nepus non P.F, 163, 15, s'il a un -- et est apparent il skr. pil) ; en ce cas, il reprsenterait * pW-J-t- et ne serait pas ment bti sur la forme qui a donn plusv,

a bonne tymologie en a t donne par STOLZ, HG 1, 162; l'EIJ,mgEN, 5 sq; FRAENKEL, Nom. ag. I, 4; W, SCHULZE:, ](Z 28,281, ct a limin celle du mot un compos de dare (BRUGMANN, 1 218, ctc.). elon WP, 11 551, eusts serait un compos de mme structure, en '-dh6-/tre '-do-l-). Mais le mot est probablement un driv ('qudh-s-lod-, WH; DEBRUNNER, IF 1934, p. 218). WH, 1319. 'explication de praeqns par un nom radical, que nous adoptons, est proche BRAL, M8L 9, 41-2, et de BRUGMANN, IF 34, 100 rem., qui font du mot UII "praeqnri, Nous trouvons moins satisfaisantes les analyses par une hypoprae qnli (LH, 232; WH, II 354), et par un compos possessif" die Gcbir t vor sich habend (SCHWYZER, ](Z 56, 103). ontrairement l'opinion de MEISINGER et de E. VETTEn, selon laquelle ctif (locup/s titulaire d'une place entire 'l, -pls vaut ici plnus (WII). Le tient la langue des paysans (E. VETTER ; J. 13. HOFMANN ; G. BONFANTI':, 8 sq.). WH, 1817. ur les emplois du doublet mnsuslmnsulus, cf NW, HiH-!). LUMENTHAL, 19. T. 43', analyse le mot en 'nepu(r)s, ct LINDSAY, Gl, ed, V 283, ainsi que A. PARIENTE, Emerita Il,1943,84-90, Y voient une fausse Festus pour nepos. EM, s. u. nepus, admet la parent de purus et de pu/us, t en doute, s. u. puire. WH, II 163, pose nepus; "ne-pui-s (cf puius, pullire), e de purus.1-1

78

NOMS D'AGENT COMPOSS ATHMATIQUES

77" La voyelle est brve dans cornes, Pl. (com-i-t- sur le deg de *ei- aller ), o le -e- du nominatif (on attend *comi venir de l'analogie d'eques. La ligne de dmarcation en composs de * ei- et les drivs en -es comme eques (cf bm est souvent en effet impossible prciser. Pedes est probab compos-s", et on a vu 121 , tort ou raison, des composs cornes dans limes, miles, paries, eaiellesv. Trames est pe joindre ces derniers, avec un premier membre lrns-, qu'il ne soit bti sur meo123, comme l'est peut-tre smiiav Lndiqeis, dans une vieille prire (Liv. 8, 9, 6), nom des romains nationaux anciens par opposition aux Nounsids n'est pas clair (indu-+ago?125). Ni l'ombr. aeetus (simpl pl. de nom de dieu, ni le lat. indiqil invoquer les dieux qui peut tre analys en frquentatif de ai aussi bien dnominatif de indiqetsv-, n'apportent de lumire, pa qu'indigitiimenta, qui a l'air de s'y rattacher (cf Serv., G. Inierpres, PL, courtier, agent entre deux parties )l, ne pas non plus de poser rien de sr: s'il est bien apparent pre on pourrait songer un thme II * pr-ei- de la racine de parre, etc. (* -pr-a-t- ferait attendre une flexion en *-priilis) Le seul groupe productif de composs en -t- comprend le en -sles in, en face de gr. 17t-o(-1"O *-Q-t-os), o, vocalise en a, elle est suivie de -t-. Dans ces cas, le latin, qui(3)SCHWYZER,

425'.

80-82

SUFFIXE

*t

83

ne vocalise totalement, au degr zro, que -J- (* -sl-;)2-1- > -slal-), -i- (com-i-l-), et -u- (indu-lus), a d'autres formations o la sonanto n'est pas voyelle, puisque c'est le degr plein (ou apparemment tel: cf 90) qu'il emploie: -cola, -gena; -er (us). Ainsi s'explique qu'il n'y ait peu prs pas d'exemple de -1- dans des composs btis sur le degr zro d'une racine termine par une nasale (recenl-? repent- ?), ou une liquide (cf auscullre, dnominatif d'un nom suffixe -10- : 313). Il n'empche que, dans les composs du latin, *-1- apparat toujours aprs une voyelle latine qui remonte une sonantc prhistorique, -a- < *-()- (*-sla-l-), -i- (*com-i-l-), rarement -u- (inclulus: 313, peut-tre nepus: 76), ou une contraction prhistorique voyelle + sonan te. Mais, dans d'autres langues, o la sortante voyelle reste un centre syllabique, -1- suit tout aussi bien les nasales et les liquides. Le sanskrit en fait en cette position un large usage", aprs une nasale, normalement vocalise en -a- (-na-l- de NAM-; -ha-Ide HAN-), comme aprs liquide (-kr-l-; -ur-l-; -sr-l-; -bhr-l-). Cela permet de dfinir encore plus troitement les conditions d'apparition de -1- : -1- est employ aprs une ancienne sonante voyelle, quand celle-ci fonctionne comme centre de syllabe, pour permettre de joindre au thme des dsinences (commenant par une voyelle) appartenant la syllabe suivante: on a -sliilis en face de -felri. Cela est vrai de tous les suffixes en *-1-: -li- ( 276 sq.), -lor- ( 307), -10- ( 313).

81. Mais l ne se bornent pas les conditions d'emploi de *-1- : l'utilisation du morphme est en rapport troit, non seulement avec la structure de la racine, mais encore avec une certaine diathse : *-1- sert essentiellement former des noms d'agent actifs. Cette spcialisation peut d'ailleurs tre secondaire : ct de anlisles et de comes, actifs, on a mnsus et locupls, passifs. Mais une diffrenciation s'est opre entre -1-, actif, et -10-, passif ( 314). 82. Il ne semble pas que l'addition de *-1- une son ante-voyelle finale de radical soit obligatoire, comme le montre le nom du {( tmoin , leslis, Pl. (sur le premier membre duquel voir 3G). C'est une formation difficile, parce qu'il n'est pas sr que -i- y soit suffixe : la flexion en -i- peut rsulter de la normalisation d'une flexion: nom. "lri-sla-s (*-sl-J 2-) > *le(r )sles, ace. leslem, gn. leslis : ce "tri-ela- a t thmatis en osque (trstus, nom.(4) Sur l'emploi de -1- en sanskrit, voir WACKERNAGEL-DEDRUNNER lI', pp. 1,6,7, 15, 17,25,41,44-47 (avec bibliographie pp. 46 et 47).

84

RPARTITION DES FORMATIONS SUFFIXALES

8284

pl.). Le cas de poslis n'est pas forcment le mme: le mot, gnralement au pluriel, et indiqu par Ernout-Meillet comme fminin, est tantt masculin tantt fminin en latin, et a ailleurs des correspondants le plus souvent fminins: av. par-sii-, bret. post, v.h.a. pfost, nerl. vorst, fate de la maison , qui font poser un "por-sli-", avec peut-tre un -i- de nom d'action fminin (cf 275). Cependant, le gr. 7tiXO"'t'&C; ( -m- (flll dl ilS J, et celui de (,l>en (tentus), ne sont pas du mme ordre. Il se pourrait que la difTrence de leur distribution syllabique et des rpercussions morphologiques.

90

RPARTITION DES FORMATIONS SUFFIXALES

91.92III

1-

II occl.I

oc~I__s_o_n_~_-_-Iexul? -cen?

son.

.I

occ!.

I

son.-l-

_

racine *-sed(obses) base

11111111111 11111111111 11111111111 11111111111 11111111111 111111111111

(comes) *-si-J 2(-sies)

*-ceu-d-? "-gen-Jr? "-sp-ek(incs } (-gena) (-spex)1

"-pl-eJr (-pies)

1

1

*-di-k(-dic-)

Dans la discussion, nous ne ferons pas tat des cas ambigus (-gena.' 90), de formation incertaine (praesul, eul : 67) ou rcente i-cen : 66). Dans les exemples srs, si le thme II ne peut, par nature, se prsenter sans largissement radical, il est plus trange de voir d'autres cases vides : au degr plein, il n'y a, avec certitude, de racines non largies que termines par une occlusive; inversement, au degr zro, il n'y a de racines non largies que termines par une sonante. Autrement dit, sans largissement radical, il ne se prsente pas au second membre de compos de racine en sonante au degr plein ("-gen-), ni de racine en occlusive au degr zro (*-sd-). Ces faits entrent dans un ensemble qui dpasse le cadre des noms-racines-- ( 107).

92. Il Y a de cela un corollaire : c'est que, statistiquement, le degr plein (et le thme 1) sont beaucoup moins frquents que le degr zro, reprsent tantt par le thme II, tantt par le thme III (ou la racine au degr zro). Moins frquent, il est aussi moins vivant : en latin on ne le voit fonctionner qu'avec prverbe (-pes,. -ses ; praecox ; incs ), et sa productivit n'est pas assez assure pour qu'il puisse donner naissance des formations varies premier membre nominal : pour celles-ci, sauf en de rares cas comme [nisex, lucripes, possibles parce qu'ils sont mis en relation avec sec, pei, la langue prfre d'autres solutions, secondaires, d'o des oppositions du type (com)pos/(caeli)polns, etc. Au contraire, les thmes II (-spex) , et surtout III, sont bien reprsents en latin comme ailleurs : le grec a le plus souvent le thme II (-a!L'tJ't"-, -yvw't"-, etc.), sans "-i- quand la base a un largissement ou en occlusive (-7t~1;, -~w~, -xM~) ou parfois en * -J- (&.WP~'t"p~, 7to,hoc); il a le thme 1II, sans * -i- non plus quand la racine est termine par une sonante fournissant le point(21) Pour des exemples de noms radicaux en composition, voir 337-342.STREITBERG,

IF 3,

92-93Xpv~o-,

PROBLMES CONCERNANT LE DEGR RADICAL

91

d'appui vocalique ncessaire la prononciation (7t'potx-, -~~-, cru~uY-, olv6cpuy-, etc.). Les noms-racines forms sur une racine au degr plein ou sur le thme 1 d'une base sont trs rares (7t'LTe; -7t'~, -7t''YJyoc;). Si le sanskrit en a quelques-uns (-lij-, -sd-, -yaj-, etc.), parfois suffixs en -i* 'J) (-jani-, -oani-, -svani-), il a rarement le thme II, et souvent le thme III, et cela peu prs dans les mmes conditions que le grec: le thme JI apparat quand l'largissement radical contient un * -J- (-sLhti-, -nlh-}, le degr zro de la racine ou le thme II J de la base quand une sonante finale de racine ou de base peul servir de centre syllabique; si elle est finale de racine, et que l'largissement soit en occlusive, il n'y a pas de suffixe -l- (-dfs-, -yuj-, -ol-, -ij(YAJ-), -uidh- (VYADH-), etc.); si elle est finale d'une racine non largie, ou d'une base dont elle est l'largissement, le second membre de compos est suffix en -L- (-ji-t-, -bhf-L-, -IJf-L-, -ga-l-, -na-l- (NAM-) -mr-l- -ha-l- (HAN-) -mi-l-' -slu-l- -ksi-l- -sri-l-r-i-, etc.).

:

,

0

,

'

"

. ,

,

93. Quand la racine ou la base sont termines par une occlusive, les thmes II et III sont rpartis en fonction des ncessits articulatoires: en ce cas, on n'a de thme II que lorsque la racine et son largissement sont tous deux en occlusive, et qu'un thme II J serait imprononable (-spek- pour *-spk-), ou lors quele compos est rattach de faon vivante dans la langue un verbe, sur lequel il peut avoir t form (-pLs, cf plre ; skr. -slh-, av. -sir-, cf sihl), Le thme II, plus frquent en grec quc dans les autres langues, y est gnralis dans un seul cas, celui o les racines soul, largies par un * -'J- (-~'YJ-T-, -YVW-'t'-, -~IJ-'YJ-"t"-, -XIJ-'YJ-T-, -7t'TW-T-, -TP'YJ-T-, -~pW-T-, etc.). Lorsque le radical comprend, dans la racine ou son largissement, une sonante autre qu'un * -'J-, il sc prsente au degr zro, d'o la frquence des vocalismes -i- et -u- dans ces composs (7t'potx-, &h~-, Xpv~o-; cru~uy-, ljJeucrLcrTuy-, 7t'p6crcpuy-, etc.); en dehors de ~aIJ--ap-T-, o -ap- , Cie., refait en primiqnus, (;J. IV 273, 14, etc. ; bignae geminae dicuntur, quia bis una die natae sunt , P.F. 30, 22; mlriqna nouerca n, Canon. Migne G6, 891 A (cf GL L. Abba NV 26), a un sens inattendu, extrait de l'ide de premier lit de pruiqnus, Le second membre de compos se suffixalise dans aprugnus < * apro-qnos, etc. (cf 253). Manipulus, PL, a un premier membre apparent manus cl, peut-tre manal gerbe 3; son second lment, peu clair, esl sans doute -plus (cf maniplrius, CIL X 3608, etc.), avec voyelle d'appui"; il doit tre en rapport avec ple (( qui remplit }, comme peut-tre populuss ; complus, GL IV 220, 4 (CI -us mentis desiderii sui completur l), est tardif.(1) Non form sur inqenium, comme le pensait TIIURNEYSEN [Thesaurus } : cr POKROWSKIJ, IF 31, 282. Comme les autres composs en -qnus, beni qnus contient le degr zro de gen-, attest par exemple encore dans gr. ve:oyv6c;, got. niuklahs mineur , av. -zna- "naturel", celt. (nom propre) Eni qnus, etc. : voir WII, 1 59U. (2) Celui qui est n de l'un (des deux poux "), d'aprs BRf'AI., M8L 2, 48. Sur le prlulqnus des inscriptions, voir LH, 104. (3) PEDERSEN, V gl. Gr. d. k. Spr., 1 493. (