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BalaDômes
présente
avance au clic
…et le vainqueur est…
Ça ne va pas!
Parce qu’avant de parler du vainqueur, il faut savoir de quoi il s’agit (une course automobile) et où, quand,
comment elle s’est déroulée.
De plus, quel rapport avec la Chaîne des Puys, sujet principal de BalaDômes
?
.
La coupe Gordon Bennett porte le nom du riche
propriétaire du New York Herald Tribune qui propose aux automobile-clubs depuis
1900 d’organiser un prix international.
La France du début du 20ème siècle est le premier
constructeur automobile du monde, aussi l’Automobile
Club de France se charge-t-il de l’organisation de la
course.
La sixième édition de la coupe Gordon Bennett se déroule en 1905 sur le circuit
d’Auvergne proposé par Edouard et André Michelin.
La course traverse et contourne la Chaîne des Puys, territoire bien connu de
BalaDômes.
Les éliminatoires ont lieu en avril 1905…
…pour départager 24 concurrents représentant dix écuries qui s’affrontent sur le circuit.
Ces voitures de course, qui ressemblent bien peu à celles d’aujourd’hui sont
pourtant les ancêtres des Formule 1 actuelles.
Les constructeurs s’appellent Richard Brasier, Bayard Clément, Darracq,
Locomobile, Hotchkiss, Panhard Levassor, Dietrich…
… et plus connus à notre époque Daimler, Fiat, Mercédès.
Les accidents sont fréquents: ces bolides roulent à plus de 100 à l’heure sur des routes en
terre et cailloux !
Sur 24 concurrents, 18 sont retenus pour « la course » qui a lieu le 5 juillet 1905, date
historique.
Le grand jour voit le rassemblement des spectateurs massés dans les tribunes construites au pied du Puy de Dôme, dans la plaine de
Laschamps.
Cet évènement attire les foules, 80.000 spectateurs sont massés sur le parcours dont la
sécurité est assurée par 7000 hommes en provenance de régiments d’infanterie
et d’artillerie et un millier de gendarmes à pied et à cheval.
Plus de 300 journalistes internationaux sont présents pour relater la course.
On a du mal à croire aujourd’hui à un tel retentissement.
La course se déroule sur 4 tours de 137 km du circuit d’Auvergne, soit 548
km.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
Rochefort, Bourg Lastic, Herment, Pontaumur, Pontgibaud sont les principaux points de
passage.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
Chaque concurrent place sur sa voiture une couleur afin que les spectateurs reconnaissent les nationalités. La France est
en bleu.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
…en 1862, une éruption artificielle salua la venue de Napoléon III; en 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne y fut créé.
Un participant inattendu !
THERY, surnommé le chronomètre, et son mécanicien Muller, abattent les 548 km en 7h 02, à la moyenne fantastique
pour l’époque de 78 km/h. Seuls 10 coureurs
terminent le parcours et sont classés.
Le vainqueur empoche un prix de 100.000 francs remis par un membre de
l’Automobile Club de France.
Ce fut la dernière édition de la coupe Gordon Bennett auto. Eusuite, l’Automobile Club de
France organisa sa course de Grand Prix sur le circuit de la Sarthe, au Mans.
Cette coupe a marqué la naissance des grandes compétitions automobiles internationales.
Epilogue
Le succès de Léon Théry ne lui assura pas une longue carrière sportive: il
mourut de phtisie en 1919, il avait 30 ans.
Très sincères remerciements aux cartophilistes d’Orcines et de
Clermont-Ferrand qui m’ont procuré les documents.
Texte et montage: Jean Pierre Voilhes
voir d’autres diaporamas dans www.baladomes.com
