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Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques, laxatifs et antidiarrhéiques Heriberto BRUZZONI GIOVANELLI Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité Centre d’Investigations Cliniques - Hôpital Saint Louis AP-HP-INSERM9504 Cours de pharmacologie L3 – UE3 Support pédagogique de l’enseignement présentiel, 08/10/2018

Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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Page 1: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Bases pharmacologiques des traitements

antiémétiques, laxatifs et antidiarrhéiques

Heriberto BRUZZONI GIOVANELLI

Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité

Centre d’Investigations Cliniques - Hôpital Saint Louis

AP-HP-INSERM9504

Cours de pharmacologie L3 – UE3

Support pédagogique de l’enseignement présentiel, 08/10/2018

Page 2: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Bases pharmacologiques du traitement

des nausées et des vomissements

Page 3: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

STIMULATION VAGALE (X)

* Distension gastrique

* Distension intestinale

* Étirement de la capsule hépatique

* Irritation de la muqueuse intestinale (médicaments, radiothérapie)

* Pathologie médiastinale (compression du défilé du X)

STIMULATION DIRECTE

* H.T.I.C.

* Radiothérapie

* Métastases du Tronc Cérébral

STIMULATION DE LA ZONE GACHETTE DES CHEMORECEPTEURS

* Opiacés, Toxiques, Hypercalcémie, …

STIMULATION VESTIBULAIRE

* Oreille Interne

STIMULATION DU SNC

* Anxiété, peur, révulsion…

STIMULATION DU CENTRE DU VOMISSEMENT

Page 4: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Régulation du vomissement

Emotions, peurs, anticipation

Irritants locaux: CuSO4,virus

Bactéries, cytotoxiques

Cytotoxiques, sP, Bromocriptine,

L-Dopa, Digoxina

Entrées sensorielles:

Odeurs, douleurs… Estomac, intestins

grèles: 5HT3

Glossophar.

Trijumaux

Vague

Oreille interne (aminoglycosides)

Area Postrema

BHE Trigger zone

Chémoréceptrice

D2, 5HT3, M1

Centre de vomissement

Cortex

Cervelet Noyau du tractus solitaire

D2, 5HT3, M1, H1

Page 5: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Beaucoup de neuro-transmetteurs sont impliqués

dans le vomissement, notamment la dopamine, la

sérotonine, la substance P, l'acétylcholine, l'histamine,

les opiacés.

Les traitements médicamenteux ont pour objectif le

blocage des récepteurs de ces molécules.

Page 6: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Antiémétiques : Les différentes classes

I. Antagonistes de la dopamine (récepteurs area

postrema, neuroleptiques)

II. Antagonistes de la sérotonine (récepteurs 5-HT3,

sétrons)

III. Antagonistes de la substance P (récepteurs NK1)

IV. Autres : Anticholinergiques

Antihistaminiques (anti-H1)

Cannabinoïdes (dronabinol)

Corticostéroïdes

Benzodiazépines

Page 7: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

I. Antagonistes du récepteur D2 de la dopamine

Membres de la famille des Neuroleptiques (antipsychotiques)

mais ne traversant pas, ou très peu, la BHE

a) Benzamides :

Métoclopramide (Primpéran®)

Alizapride (Plitican®)

b) Butyrophénones :

Dompéridone (Motilium®)

c) Phénothiazines:

Métopimazine (Vogalène®)

Page 8: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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Action

Antiémétique puissant, antagoniste de la Dopamine

Avantages Passe peu la BHE

Effet antireflux

Pas de pptés anti-cholinergiques

PE : Si ttt prolongé chez IR, adaptation posologie

CI Dyskinésies tardives dues aux neuroleptiques

Hémorragie

Obstruction ou perforation gastro-intestinale

IM Inhibiteurs puissants du CYP3A4 Anticholinergiques

Médicaments qui allongent l'intervalle QTc

I.1 Dompéridone (Motilium®)

Page 9: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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Action

Antiémétique puissant, antagoniste de la Dopamine

Effets neuroleptiques faibles

Effet antireflux et pas de pptés anticholinergiques

PE Adaptation posologique à la fonction rénale

CI (idem Dompéridone)

EI (rares) À forte dose ou en TTT prolongé : somnolence,

troubles extrapyramidaux, troubles endocriniens

IM Anticholinergiques et dérivés morphiniques

Médicaments sérotoninergiques, inhib. +++ du CYP2D6

Lévodopa et agonistes dopaminergiques, Neuroleptiques•

I.2 Métoclopramide (Primpéran®)

Page 10: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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Action

Antiémétique puissant, antagonistes de la Dopamine

Pptés NL et Anticholinergiques faibles… bien toléré

EI (idem Métoclopramide)

Risque de glaucome

Risque de rétention urinaire par obstacle urétro-prostatique

CI (idem Dompéridone)

IM

Neuroleptiques

Lévodopa et agonistes dopaminergiques

I.3 Métopimazine (Vogalène®)

Page 11: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

II. Antagonistes des récepteurs 5-HT3 de

la sérotonine (sétrons)

• Antiémétisant puissant, vomissements liés à une

stimulation vagale

• Blocage périphérique du récepteur 5-HT3 sur les

afférences vagales intestinales

• Demi-vie longue: peuvent être administrés 1-2 fois/jour

• Très efficaces pour les nausées et vomissements induits

par la chimiothérapie

Page 12: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Spécialités

Ondansétron (Zophren®)

Dolasétron (Anzamet®)

Granisétron (Kytril®)

Tropisétron (Navoban®)

Action

AT sélectifs des récepteurs 5 HT3 de la sérotonine

N’entraînant pas de troubles extrapyramidaux

Effet antiémétique puissant ++++

Indications

Prévention et ttt des nausées et vomissements induits

par les chimiothérapies cytotoxiques ou la

radiothérapie cytotoxique émétisantes 30 min avant, IV

TTT des nausées et vomissements post-opératoires

II. SETRONS

Page 13: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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EI

Communs à tous

Céphalées modérées

Constipation

Sensation de chaleur, bouffées de chaleur

Dolasétron : allongement peu marqué des intervalles

PR, QRS et QTc

PE

Utilisation déconseillée du Dolasétron en cas de BAV,

bloc de branche ou QT long

Ondansétron: ne pas dépasser 8 mg/j chez l’IH

II. SETRONS

Page 14: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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Action

Antagoniste de la substance P (inductrice de vomisse-

ments) à travers les récepteurs NK1 (neurones de la

base du cerveau et du complexe vagal).

Assez bien toléré.Utilisé en association car moins

efficace en monothérapie qu’1 sétron (avec corticoïde +

sétron)

EI Hoquet, fatigue, élevation ALAT, céphalées, constipation

IM

Médicaments entrainant des torsades de pointe

Médicaments inducteurs enzymatiques (Rifampicine, carbamazépine, …)

III. Antagonistes de la substance P (anti-Récep NK1)

Aprepitant (Emend®)

Page 15: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

IV. Autres antiémétiques

• Anti-cholinergiques

Scopolamine percutanée(Scopoderm®)

• Antihistaminiques H1

Dimenhydrinate (Dramamine®, Nausicalm®, Mercalm®)

Diphenhydramine (Nautamine®)

1) Antinaupathiques ou médicaments du mal des

transports (cinétoses) d’action surtout préventive

2) Corticoïdes associés : accroissent l’effet antiémétique

Dexaméthasone ou Méthylprednisolone (Médrol®)

3) Benzodiazépines Prévention des nausées et vomissements

anticipés : la veille au coucher et le matin avant la chimiothérapie :

- Alprazolam (Xanax® 0.25 mg per os ou Lorazépam,Témesta® 1mg per os

Page 16: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Traitement des nausées et des vomissements

Niveau 1 :

Antihistaminiques (anti- H1)

Anticholinergiques (anti-M1)

Benzodiazépines

Niveau 2:

Antagonistes des récepteurs D2: (anti- D2) Métopimazine

Dompéridone

Corticoïdes

Niveau 3:

Antagoniste des récepteurs D2 (anti- D2) : Métoclopramide

Antagonistes de récepteurs 5-HT3 (anti 5-HT3) : Setrons

INDICATIONS SPECIFIQUES

Mal de transport: anti-H1 + anti-M1

Nausées et vomissements induits par les chimiothérapies :

anti-Récep 5-HT3, anti-Récep NK1+ corticoïdes associés.

Page 17: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

II. INTESTIN - COLON

1) Laxatifs

2) Anti-diarrhéiques

3) Modificateurs de la résorption intestinale

4) Flores de substitution

Page 18: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Diarrhée et constipation sont

des symptômes !!!

Il s’agit donc de poser un

diagnostic correct afin de recourir

à la thérapeutique visant à corriger la

cause et non seulement le symptôme.

Page 19: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

1 à 2 L bues pendant la journée, 8-10 L secrètes par intestin,

1.5 L arrive au colon et seulement 100 ml sont éliminés dans les

selles (capacité absorption intestin grêle 16 L, colon 4-5 L)

Il existe deux types de motilité: une motricité dite basale et une

motricité induite après les repas pour propulser les aliments.

Le flux de nourriture, déchets, électrolytes et eau à

travers les intestins dépend d’un équilibre entre

les capacités d’absorption et de sécrétion de

l’eau et des électrolytes par l’épithélium intestinal

et l’existence d’une motilité appropriée tout au

long du tractus digestif.

Page 20: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

• La constipation est une baisse de la fréquence des selles

(moins de 3 par semaine). Il en résulte également une

diminution de l’hydratation des selles : selles dures, peu

volumineuses.

• Elle résulte d’un ralentissement du transit intestinal et

une insensibilité rectale plus ou moins importante au

phénomène de distension.

• La constipation est une sensation d'une insuffisance

« ressentie » d'exonération fécale, c’est une gêne, mais

pas une maladie. Elle ne se complique pas et ne conduit

ni à une « intoxication », ni à une « occlusion ».

• Risque à terme : fécalome.

Constipation

Page 21: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

• Nous parlerons ici de constipation essentielle non

organique

• Cela suppose d’avoir éliminé toute pathologie organique

(sténose digestive, obstruction, affection péritonéale, etc.)

par les examens adaptés : interrogatoire, examen clinique,

(dont l'examen du périnée et le toucher rectal), coloscopie,

colo scanner, etc

• Constipation ancienne et survenue dès l'enfance : maladie de

Hirschprung (maladie de l'innervation colique) et/ou une

anomalie morphologique (atrésie, sténose, mégadolichocôlon)

Constipation

Page 22: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Facteurs favorisant l’apparition d’une constipation:

Les erreurs diététiques (manque de fibres) et les difficultés

psychologiques (refus du besoin d'aller à la selle) jouent un rôle

essentiel.

Les boissons insuffisantes et le manque d'exercice sont également

évoqués (mais leurs bénéfices restent à demontrer).

Troubles de motilité parfois liés à des maladies neurologiques (maladie

médullaire, maladie de Parkinson), psychiatriques (dépression psychoses),

endocriniennes (hypothyroïdie), métaboliques (hypercalcémie,

hypokaliémie), anomalies du plancher pelvien (prolapsus) et troubles

sphinctériens.

Anomalies du transit constitutionnelles (maladie de Hirschsprung) ou

fonctionnelles (troubles fonctionnels intestinaux).

Prise de médicaments ralentisseurs du transit (opiacés, sédatifs,

analgésiques, antitussifs, psychotropes),

Page 23: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Est définie par les critères de Rome II :

plainte au moins durant 12 semaines au cours des

12 derniers mois concernant au moins 2 des caractères

suivants :

1) Moins de 3 évacuations de selles par semaine

2) Selles dures (plus de 25 % des cas) avec sentiment

d'évacuation incomplète (plus de 25 % des cas)

3) Effort excessif (plus de 25 % des cas),

4) Nécessité de manipulation digitale pour aider l'évacuation.

La constipation chronique

Page 24: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

De nombreux médicaments peuvent

être responsables de l’apparition

soit de constipation, soit de diarrhée.

Certains peuvent stimuler ou réduire la motilité

intestinale et altérer ainsi le temps de transit des

substances tout le long de l’intestin altérant ainsi

l’absorption. D’autres peuvent altérer directement

l’absorption ou la sécrétion intestinale.

Page 25: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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1. Médicaments Inducteurs de Constipation

• anticholinergiques,

• morphiniques,

• antihistaminiques de type 1,

• corticostéroïdes,

• clonidine,

• antidiarrhéiques, laxatifs pris de façon chronique (*)

• autres

(*) Plus de 150 spécialités laxatives sont disponibles sans prescription

médicale obligatoire

De nombreux médicaments peuvent être responsables

de l’apparition soit de constipation, soit de diarrhée.

Page 26: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Constipation moyens thérapeutiques

Page 27: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Mécanisme d’action des laxatifs

• Rétention de liquide dans le côlon induisant une

augmentation du contenu colique et facilitant

le transit en raison de leur propriété

hydrophile ou osmotique

• Diminution de l’absorption d’eau et de sel

• Diminution de l’absorption de sel et d’eau

secondaire à la diminution du temps de transit

Page 28: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Le traitement de la constipation repose sur :

• Une hygiène de vie : présentation régulière et sans retard à la

selle, activité physique, régime et médication quotidienne adaptés

• L’augmentation du volume du contenu colique

• Fibres alimentaires

• Mucilages (spagulax poudre eff® - transilane®)

• PEG 4000 (forlax® - movicol®)

• et/ou la stimulation de la motricité du côlon

• glucides non absorbés dans le grêle (importal®;

lactulose®, dupahalac®)

• laxatifs irritants de la muqueuse colique (fuca®-herbesan-

etc … anthraquinones et séné)

• Lubrification de la muqueuse

• huile de paraffine

Page 29: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Constipation Moyens thérapeutiques

• Règles hygiéno-diététiques

• Fibres Alimentaires

5 familles de laxatifs selon leur mécanisme d’action

• Laxatifs de lest : Concentrés de fibres alimentaires

Mucilages

• Laxatifs osmotiques

• Laxatifs lubrifiants

• Laxatifs stimulants

• Laxatifs mécaniques

Antagonistes des récepteurs aux opioïdes périphériques

Page 30: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs de lest : 1) Fibres alimentaires

• Le moyen le plus simple et naturel pour favoriser le

transit intestinal est d’augmenter le volume fécal par des

fibres (constituants cellulosiques et ligneux), dont la

source principale est le son des céréales (enveloppe).

• Les fibres sont présentes, en plus petites quantités,

dans les légumes verts et les fruits.

• La dose quotidienne de fibres nécessaire au transit

intestinal est de 15 à 20 g.

• On pourra conseiller la consommation de pain complet

ou au son; il existe aussi divers produits spécialisés à

forte teneur en son, plus onéreux.

Page 31: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs de lest : 1) Fibres alimentaires

• Les fibres alimentaires, non digérées dans le grêle,

parviennent au côlon où elles sont plus ou moins

hydrolysées par la flore colique.

• Les fibres augmentent le volume fécal par leur effet

hydrophile propre et par celui des produits de leur

hydrolyse que sont notamment les acides gras à

chaînes courtes. Ces derniers augmentent de plus

l’activité motrice intestinale.

Mode d’action

Page 32: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

• Son de blé, son d’orge

• Spécialités : Actisson, Pectibran

• Propriétés hydrophiles : hydratation du bol fécal

(+ fixation d’acides biliaires)

• Précautions d’emploi: apport d’eau obligatoire,

dose progressive.

• Effets indésirables : ballonnements intestinaux,

accidents obstructifs, douleurs abdominales.

• Contre-indications : occlusion, fécalome,

enfant de moins de 8 ans.

Laxatifs de lest : 1) Fibres alimentaires

Page 33: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs de lest : 2) Les mucilages

Les mucilages, polysaccharides cellulopectosiques

d'origine biologique non digestibles dans le grêle, à

grand pouvoir hygroscopique. Augmentation du

volume en présence d’eau.

• Extraits de gommes végétales (sterculia ou karaya)

ou de graines (psyllium, ispaghul).

• Effet mécanique : hydratation du bol fécal qui

augmente de volume et stimule le péristaltisme

intestinal.

Page 34: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs de lest : 2) Les mucilages

• Précautions d’emploi: apport d’eau obligatoire, délai

d’action.

• Effets indésirables : ballonnements intestinaux,

accidents obstructifs (si prise de mucilage sans eau),

allergie (gomme de sterculia et psyllium)

• Contre-indications : allergie, enfants de moins de 2 ans,

sténoses du tube digestif, diverticule oesophagien, méga-

œsophage, méga-colon.

• Spécialités : Gomme de sterculia (Normacol)

Psyllium (Transilane, Psyllium)

Ispaghule (Spagulax)

Page 35: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs osmotiques

Augmentent l'hydratation des selles par appel d'eau dans la

lumière colique. Les selles sont évacuées plus facilement. Elles

sont abondantes et molles.

1) Disaccharides de synthèse diminuant l’absorption intestinale

de l’ammoniac (IH) par acidification colique et activant le

péristaltisme intestinal par effet osmotique (attraction de l’eau

dans la lumière intestinale). Non résorbés, ils sont transformés

au niveau du colon en acides et éliminés dans les selles.

• Lactulose (fructose-galactose, Duphalac®)

• Lactilol (sorbitol-galactosa, Importal®)

2) Les PEG ou macrogol sont des mélanges de polymères de

polyéthylène glycol de haut poids moléculaire. Non résorbés ni

fermentés. À charge osmotique égale, l'effet laxatif plus élevé.

Page 36: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

• En 1re intention en alternative aux laxatifs de lest

• Spécialités : Lactulose, Duphalac, Importal

• Emploi : Traitement de la constipation même

chez la femme enceinte et les nourrissons.

• Contre-indications : allergie, colopathie inflammatoire,

occlusion, fécalome…

• Effets indésirables : météorisme, douleur (fermentation) prurit

et douleur anale, diarrhée si surdosage.

• Autres laxatifs osmotiques : Sorbitol (Sorbitol Delalande)

Polyéthylène glycol (PEG) : polymères capables de fixer

les molécules d’eau (Forlax, Movicol, Transipeg)

Laxatifs osmotiques

Page 37: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs lubrifiants

• Huiles minérales de paraffine ou de vaseline : effet mécanique

par lubrification du contenu colique et ramollissement des selles.

Proposés en cas d'échec des laxatifs de lest ou osmotiques. Ils

sont particulièrement utiles en cas de douleur anale (fissure par ex)

• Effets indésirables : suintement anal.

• Précautions d’emploi : Délai d’action de 8 à 72 heures.

Association avec des mucilages pour diminuer les suintements

• CI : grossesse

• Interactions médicamenteuses : diminution de l’absorption orale

des vitamines liposolubles A, D, E, K (augmentation de l’activité

des AVK si usage prolongé).

• Spécialités : huile de paraffine (lansoyl, lubentyl, laxamalt,

transitol)

Page 38: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs stimulants

• Déclenchent l'exonération en stimulant la muqueuse recto-

sigmoïdienne. Agissent par augmentation de la motricité colique, et

augmentation des sécrétions d’eau, d’électrolytes, et de protéines.

• Traitement de la constipation occasionnelle. En 2è intention en cas

d'échec des laxatifs de lest et osmotiques. L'effet débute en 12 à

24 heures. Le traitement doit être bref de manière à éviter le danger

d'accoutumance, risque de hypo K+, de dépendance et, à long

terme, celui de maladie des laxatifs.

Page 39: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

• Effets indésirables : hypokaliémie (alcalose hypokaliémique en

cas d’usage prolongé, accentuation de la constipation : maladie

des laxatifs), douleurs abdominales, diarrhées, brûlures anales,

rectites, dépendance.

• CI : grossesse, allaitement, maladie de Crohn, RCH, enfant de

moins de 15 ans, interactions médicamenteuses, poussées

hémorroïdaires, fissures anales.

• Interactions avec d’autres hypokaliémiants : corticoïdes,

diurétiques hypoK, amphotéricine B, digitaliques.

• Ne pas associer avec des médicaments responsables de torsade

de pointe (antiarythmiques)

• Spécialités : fuca, pursennide, senokot, jamylène, contalax,

dulcolax, fructines, modane, tisane mediflor …

Laxatifs stimulants

Page 40: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs de contact ou mécaniques

• Emploi : constipation basse.Utilisés par voie rectale.

Agissent par stimulation du réflexe de défécation. Délai

d’action : 5 à 20 minutes.

• Effets indésirables : rectites si usage prolongé.

• CI : lésions locales : poussées hémorroïdaires, fissures

anales, rectites, anites. Enfant de moins de 2 ans. Maladie

de Crohn.

• Spécialités : glycérine suppos, microlax (sorbitol),

bébégel (gélatine+glycérol), éductyl, normacol

Page 41: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Laxatifs pour investigations coliques

• Utilisés pour assurer une évacuation intestinale pour

exploration endoscopique ou radiologique. Préparations

à base de PEG + électrolytes.

• Précautions d’emploi : nécessité d’ingérer une grande

quantité d’eau et de suivre un régime sans résidus.

• Effets indésirables : nausées, vomissements,

ballonnements

• CI : enfant, déshydratation sévère, occlusion intestinale,

insuffisance cardiaque grave.

• Spécialités : Xprep (anthracénique), Colopeg,

Fortrans, Klean Prep : PEG, Prépacol

Page 42: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Automédication et consommation

abusive des laxatifs

Page 43: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Constipation «récente». Sa définition ne fait pas l'objet

d'un consensus. Les troubles sont habituellement

ressentis en quelques jours.

1

2

3

4

5

Facteurs déclenchants d'une constipation récente :

immobilisation récente (traumatisme ou maladie aiguë),

réduction de l'alimentation, prise de médicaments

ralentisseurs du transit, voyages (avion, train, voiture),

changement des conditions d'exonération.

Situations favorisant une constipation chronique :

alimentation pauvre en fibres, boissons insuffisantes,

prise régulière de certains médicaments ralentissant le

transit. Une constipation ancienne et survenue dès

l'enfance peut traduire une maladie de l'innervation

colique (maladie de Hirschprung) et/ou une anomalie

morphologique (atrésie, sténose, mégadolichocôlon).

Une dépendance aux laxatifs sera toujours recherchée.

Recherche d'une affection rectocolique ou

intrapéritonéale, par la clinique (dont l'examen du périnée

et le toucher rectal), dosage de K+, CA++, TSH et

souvent une coloscopie (de mise après 45 ans, si

antécédents familiaux du 1er degré de cancer

colorectal/polypes, anémie, amaigrissement,

rectorragies, ou de modification récente des troubles.

Affections neurologiques maladie de Parkinson, sclérose

en plaques..

Conseils hygiénodiététiques sont primordiaux,

notamment l'enrichissement en fibres alimentaires.

Activité physique et l'hydratation.

Importance de percevoir le besoin d'aller à la selle,

s’organiser de manière à «avoir le temps» d'aller aux

toilette. Certaines situations rendent difficile l'exonération

(contraintes professionnelles, refus d'aller aux toilettes en

dehors de la maison, etc.) et atténuent à terme le réflexe

d'exonération, rendant l'ampoule rectale insensible à la

distension Source : Vidal

Page 44: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Diarrhée moyens thérapeutiques

Page 45: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

La diarrhée Définition : Emission de selles plus liquides, plus fréquentes

et plus abondantes (> 300 g/dia)

Quatre mécanismes : 1) variation intraluminale de l'osmolarité

(diarrhées osmotiques); 2) augmentation du débit liquidien (soit par

stimulation de la sécrétion, soit par inhibition de l'absorption);

3) troubles de la motricité intestinale; 4) altération muqueuse (allant

jusqu'à sa destruction).

Causes :

Diarrhée aigue (moins de 14 jours). L'origine est le plus souvent

infectieuse, surtout virale, bactérienne, ou parasitaire.

D'autres causes : médicamenteuses, intolérance

alimentaire, maladies inflammatoires aiguës de la muqueuse (plus

rares), allergies, désordres hormonaux, stress

Diarrhée chronique d’origine colique (maladie de Crohn, RC)

Page 46: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

La diarrhée Objectifs du traitement

En France les diarrhées aiguës sont fréquentes et la plupart

bénignes cédant spontanément en 1 à 3 j. Les formes plus sévères

(> 4 jours) justifient une prise en charge médicale et des examens.

1. Traiter la cause

2. Assurer l’état d’hydratation

3. Traiter les symptômes

• Diarrhées infectieuses

• Ingestion d'un aliment contenant une toxine (Staphylococcus aureus) la diarrhée

survient en 6 à 12 heures

• Ingestion d'un aliment contaminé par un germe pouvant se développer dans la

lumière intestinale (E.coli entérotoxinogène), la diarrhée survient en 12 à 36 hs

• Contamination par un germe se développant dans la muqueuse intestinale

(germe dit invasif : rotavirus, salmonelles ou Entamoeba histolytica), elle survient

en 2 à 3 jours.

Page 47: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

47

2. Médicaments pouvant causer des diarrhées:

• Antibiotiques : Effet direct et/ou modification de la flore

intestinale normale (sulfonamides, tétracycline…)

• Colchicine

• Antiacides

• Acides biliaires

• Agents procinétiques: cisapride, métoclopromide

• Laxatifs

• Autres

De nombreux médicaments peuvent être responsables

de l’apparition soit de constipation, soit de diarrhée.

Page 48: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Avant d’utiliser un anti-diarrhéique, il faut connaître la

cause de la diarrhée:

Inflammatoire? Infectieuse?

Diarrhée osmotique ou malabsorption? (intolérance au

lactose, maladie cœliaque…)

Diarrhée sécrétoire? (Sida, tumeur neuroendocrine …)

Dans certaines circonstances, en particulier lorsque la

diarrhée est très importante, on recourra à un traitement

de la diarrhée non spécifique visant à réduire l’inconfort

lié à celle-ci.

Traitement de la diarrhée

Page 49: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Le risque principal d’une diarrhée aiguë quelle qu’en soit la cause

est la déshydratation. Une réhydratation orale doit donc être

entamée immédiatement, quelle que soit la cause de la diarrhée.

Réhydratation Orale

Spécialités

Solution de réhydratation orale : ADIARIL®, GES 45®, VIATOL®

Propriétés et indications

Traitement essentiel de toute diarrhée aiguë quel que soit son mécanisme

Contre-Indications

Déshydratation sévère (perte de poids supérieur à 10 %) et ou

vomissements incoercibles et ou signe de gravité comme choc, hypovolémie

Posologie

Quantité à adapter en fonction de la perte de poids

Page 50: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Deux grandes classes

d’antidiarrhéiques disponibles

1. Ralentisseurs du transit intestinal :

Agonistes opioïdes utiles dans les diarrhées

chroniques avec accélération du transit et dans

certaines situations de diarrhée aiguë

2. Antisécrétoires intestinaux principalement les

inhibiteurs des enképhalinases proposés dans les

diarrhées aiguës

Page 51: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Ralentisseurs du transit intestinal

Agonistes opioïdes des récepteurs µ : Lopéramide

(Imodium®):

• Morphinique (analogue structurel) ne traversant pas la

BHE : pas d’effet antalgique ou de pharmacodépendance

• Mécanisme : diminue le péristaltisme intestinal en

particulier le temps de transit colique. Il a aussi un

modeste effet antisécrétoire. Il respecte la flore intestinale.

• Posologie: 2 cps (de 2 mg) d’emblée puis 1 cp après

chaque selle liquide (max 8cp = 16 mg/jour).

• Emploi : traitement symptomatique des diarrhées en

association à une réhydratation.

Page 52: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Lopéramide

• Effets indésirables : constipation, rash cutané,

surdosage: dépression du SNC, iléus paralytique.

• Contre-indications : enfant de moins de 2 ans, allergie, recto-colite

hémorragique, colite pseudo-membraneuse post ATB, diarrhée

bactérienne (stase intestinale, diffusion bactériémique importante),

dysenterie avec hématémèse ou fièvre importante, association laxatif

de lest, grossesse, allaitement (sauf si grande nécessité), IH : à surveiller.

• Formes galéniques : Cp : Imodium ®, Arestal ®, Imossel ® …

Gouttes buvables : Imodium ® solution

Diohénoxilate (Diarsed ®) > 8 ans

Page 53: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Antisécrétoires intestinaux

Inhibiteurs de l’enképhalinase (peptidase membranaire qui dégrade

les enképhalines (endorphines) du cerveau et de la paroi intestinale).

Par leur action au niveau des récepteurs opioïdes delta les enképhalines

favorisent la réabsorption de l'eau et des électrolytes.

Racecadotril (Tiorfan®): Inhibiteur de l’hypersécrétion intestinale

d’eau et d’électrolytes. Ne modifie pas le transit gastro-intestinal

et n’entraîne pas de constipation secondaire ou de ballonnement.

Bien toléré, Action uniquement périphérique ne passe la barrière

HE. Il s’agit d’un promédicament qui est hydrolysé en thiorphan

(métabolite actif).

Posologie : une gélule d'emblée, puis une gélule trois fois par jour

(au début des repas). Ne jamais dépasser 7 jours de traitement.

Page 54: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Flores de substitution

• Il s’agit de médicaments probiotiques

• Corrections des troubles intestinaux dus à

la destruction de la flore intestinale

normale, en particulier pas les antibiotiques

– Cultures de levures (Ultralevure®)

– Cultures de bactéries (Lacteol®)

Page 55: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Non pathogènes (Saccharomyces boulardii).

Après administration transitent sous forme vivante tout au long

du tractus digestif sans le coloniser.

Résistent aux sécrétions acides, aux ATB, sont sensibles aux

antifongiques, à la chaleur.

Inhibent la croissance de Candida albicans et d’autres germes

impliqués dans les diarrhées.

Contre-indications : allergie, cathéter veineux central.

Interactions médicamenteuses : antifongiques oraux

Levures

Page 56: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Pas effets indésirables

Emploi-précautions d’emploi :

traitement symptomatique des diarrhées aiguës,

Traitement préventif des diarrhées induites par les ATB.

Nécessité d’une réhydratation

Grossesse, allaitement : à éviter.

Forme galénique : Ultralevure ® gélule.

Levures

Bactéries

Non pathogènes (Lactobacillus acidophilus, Bacillus cereus).

Elles résistent aux ATB.

Elles agiraient par régénération de la flore colique.

Formes galéniques : Lactéol ® (gélules, sachets), Bacilor ® (gélules).

Page 57: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Modificateurs de la résorption intestinal

• Médicaments chélateurs ou échangeurs d’ions:

– Diminution de la résorption des acides biliaires

• Cholestyramine: Questran®

• Hypercholestérolémie, cholestase (prurit)

• Gene l’absorption d’autres médicaments

– Diminution de la résorption du potassium

• Polystyrène sulfonate de sodium: Kayexalate ® (voie orale ou

rectale)

• Hyperkaliémie sévère

– Diminution de la résorption du phosphate

• Sévélamer: Renagel ®

• Hyperphosphatémie

Page 58: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

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Diagnostic différentiel. Éliminer une incontinence anale et

un fécalome, l'expulsion fréquente de petites quantités de

selles liquides, le plus souvent chez un sujet âgé alité. Elle

peut aussi être le symptôme d'un «ventre chirurgical».

(Doute=Hôspi)

1

2

3

7

4

5

Déshydratation. Sensation de soif, lipothymies, réduction de

la diurèse, tachycardie, troubles de la vigilance, pli cutané

persistant, perte de poids).

Signes cliniques : solutions de réhydratation orales

Si vomissements importants ou de perte de poids > 10 %,

perfusion d'une solution saline isotonique.

Interrogatoire et orientation clinique Rechercher

modification récente de l'alimentation, prise de médicaments

(antibiotiques, chimiothérapie, anti-anticancéreuse,

colchicine, sels de magnésium, cholinergiques, voir laxatifs),

voyage récent (région tropicale notamment), ingestion

d'aliments à risque (fruits de mer) ou suspects,

immunodépression, diarrhée dans l'entourage. Une diarrhée

comportant du sang ou du pus, associée à une fièvre > 39 °C

évoque une atteinte bactérienne invasive et nécessite un

examen coprologique. Les diarrhées cholériformes, très

abondantes et hydriques, sont rares en France

Source : Vidal

Traitement symptomatique.La réhydratation est essentielle.

Le lopéramide peut être utilisé.

Examen coprologique en cas de suspiscion d'atteinte

bactérienne, parasitaire ou de persistance au 4e ou 5e jour,

d'aggravation de l'état clinique ou de survenue de nouveaux

symptômes.

Antibiothérapie réservée aux cas de découverte d'un germe

spécifique et aux diarrhées aiguës infectieuses avec signes

de gravité. Elle est adaptée à la situation.

Explorations endoscopiques nécessaires en cas d'échec du

traitement antibiotique empirique : rectoscopie, sigmoïdoscopie

ou coloscopie avec biopsies à la recherche d'une pathologie

organique inflammatoire ou autre.

6

Page 59: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

IV. VESICULE BILIAIRE

• Acides biliaires

III. PANCREAS

• Enzymes pancréatiques

Page 60: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Traitement de l’insuffisance

pancréatique exocrine

• Définition :

– Défaut de sécrétion de lipase, responsable de la digestion des aliments

– Quand la sécrétion des enzymes <10% de la normale:

• Digestion incomplète des graisses et des protéines → stéatorrhée,

malabsorption des protéines, perte de poids

• Causes :

– Mucoviscidose, pancréatite chronique ou résection pancréatique

• Suppléments d’enzymes pancréatiques: pancréatine (Créon®)

– Gélules de microgranules gastroprotégés

– À prendre au cours de chaque repas

– Posologies en unités de lipase à adapter selon: âge, poids, degré d’IP,

quantité de prise alimentaire de graisses

Page 61: Bases pharmacologiques des traitements antiémétiques

Traitement des lithiases biliaires

• Normalement la bile contient :

– 65 -90% des acides (sels) biliaires, 2-25% de cholestérol, 2-25% de

phospholipides + bilirubine, acides gras, électrolytes et H2O

• Seuls les calculs de cholestérol peuvent être dissous par des médicaments

• Ursodiol (acide ursodésoxycholique): Ursolvan®, Delursan®

– Acide biliaire naturel

– Actions

• ↘ la sécrétion de cholestérol dans la bile

• ↘ l’absorption intestinale de cholestérol

• ↗ le flux biliaire

– Indications

• Lithiase symptomatique pas accessibles à la chirurgie

• Perte de poids rapides (obeses+++) : prévention de la formation de

calculs

– Bonne tolérance