31
Belgique: diversité Belgique: diversité culturelle et culturelle et mondialisation mondialisation Fédéralisme et régionalisme dans les territoires Fédéralisme et régionalisme dans les territoires francophones non hexagonaux. francophones non hexagonaux. 3es journées scientifiques sur les « théories de la 3es journées scientifiques sur les « théories de la diversité culturelle et de la mondialisation » diversité culturelle et de la mondialisation »

Belgique: diversité culturelle et mondialisation

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Belgique: diversité culturelle et mondialisation. Fédéralisme et régionalisme dans les territoires francophones non hexagonaux. 3es journées scientifiques sur les « théories de la diversité culturelle et de la mondialisation ». L’Europe et la mondialisation. - PowerPoint PPT Presentation

Citation preview

Belgique: diversité culturelle Belgique: diversité culturelle et mondialisationet mondialisation

Fédéralisme et régionalisme dans les territoires francophones Fédéralisme et régionalisme dans les territoires francophones non hexagonaux.non hexagonaux.

3es journées scientifiques sur les « théories de la diversité 3es journées scientifiques sur les « théories de la diversité culturelle et de la mondialisation »culturelle et de la mondialisation »

L’Europe et la mondialisation

Unification du territoire occidental sous la pax romana

Glissement du pouvoir de l’Empire vers l’Eglise romaine

Décomposition du tissu politique, continuité relâchée des liens ecclésiastiques

Mondialisation dès 1492: navigation hautière et commerce au long cours

Dynamique de l’occident: découverte et domination du monde

Lotharingie 843: traité de Verdun: partage de l’Empire de

Charlemagne

Territoire convoité donné à l’aîné: lien entre la Germanie et la France

Indéfendable militairement: explosion des systèmes de pouvoir jusqu’en 1870, unifications tardives (confédération helvétique, Italie 1860, Allemagne, Luxembourg, Alsace-Lorraine, …)

Réforme et contre-réforme

Violence des guerres de religion

Estimation perte Allemagne: de 16 à 6 millions d’habitants jusqu’en 1648

Belgique: Crise iconoclaste et furie espagnole

Pays-Bas indépendants en 1579

Diversité culturelle et pouvoir

Formes d’Empires: diversité culturelle vue comme richesse étatique et renforcement autoritarisme

Formes d’Etat Nations: diversité culturelle vue comme appauvrissement étatique et effritement du pouvoir.

Elites commencent à participer au pouvoir collectivement en Angleterre à partir de 1689, aux Etats unis d’Amérique à partir de 1776, en France à partir de 1789: nécessité de communication sur base d’une langue commune

Lotharingie, toujours Angleterre: unification linguistique à partir de la

fusion des élites normandes avec les anglo-saxons

Italie: unification linguistique à partir des textes de Dante

Allemagne: unification linguistique à partir de la traduction de la bible en langue du peuple par Luther

Pays-Bas: unification linguistique à partir de la constitution de la République des provinces unies

Belgique Frontière linguistique

entre territoires germaniques au nord et à l’est

et territoires latinisés au sud

Stable depuis invasions germaniques

Deuxième unification belge

Occupation française 1794

Création de neuf départements

Codification, rationalisation, idéologie du centralisme et de la justification du pouvoir par le vote

1814: Cession des neuf départements au Roi des Pays-Bas

Insatisfaction batave Néerlandisation de l’administration

Volonté d’expansion du protestantisme

Autoritarisme

Souvenir de la Révolution brabançonne 1789 anti-autrichienne :défaite due à la désunion entre catholiques conservateurs et libéraux progressistes

(révolution liégeoise de 1789)

1830 « L’union fait la force »

Acceptation par la papauté de la pratique des liberté modernes au moment où on les condamne en principe (1832)

Opposition entre libéraux et catholiques après apaisement avec la Hollande (1839)

Suffrage censitaire: jusqu’en 1893: 2% de la population a le droit de vote

Pétitionnement flamand: 1840

Distinction linguistique et lutte

sociale Mouvement flamand et catholicisme

1884: parti catholique

1890: Boerenbond

« Fransquillons »: domination économique et mépris social

Colonisation et ethnicisation

1885: Congrès de Berlin découverte des tribus d’abord « sauvages » puis, après 1945: reconnaissance des « évolués » comme futures élites potentielles d’une indépendance repoussée à très tard (rejet du plan de 30 ans en 1957); indépendance en 1960

Belgique: prise de conscience de la puissance politique flamande dans une situation économique défavorable

Deux provinces wallonnes produisent l’essentiel de la richesse belge: émigration interne

1965: inversion des PIB wallon et flamand

Flandre, en % des électeurs Flandre, en % des électeurs inscritsinscrits

HPB 4 mai 2010

FlandreFlandre En Flandre, la moyenne des résultats du parti

catholique (puis chrétien) de 1919 à 2007 s’élève à 36 % des électeurs inscrits ; tandis que le parti ouvrier (puis socialiste) obtient 22 % et le parti libéral, 13 %. Le tableau permet de visualiser le basculement représenté par la décennie soixante. En effet, de 1958 à 1968, le parti social chrétien perd 20 % des électeurs inscrits en Flandre.

HPB 4 mai 2010

La moyenne des treize premières élections au suffrage universel pur et simple, donc, jusqu’en 1961, pour le parti catholique puis social chrétien s’élève à 43 % des électeurs inscrits,

alors qu’elle se situe à 24 % pour les socialistes et s’étale à 10 % pour les libéraux.

HPB 4 mai 2010

50 dernières années50 dernières années Mais les tendances s’inversent pour les

quatorze élections suivantes, à partir de 1965, où les chrétiens descendent à une moyenne de 30 %, les socialistes à une moyenne de 19 % et où les libéraux montent à 16 % des électeurs inscrits.

HPB 4 mai 2010

Attention aux Attention aux moyennesmoyennes

Mais ces moyennes doivent être décomposées elles-mêmes et on observe que les deux avant-dernières élections de 1999 et de 2003 voient les libéraux prendre de l’avance sur les chrétiens et être de nouveau dépassés en 2007.

HPB 4 mai 2010

Flandre, non votantFlandre, non votant À côté de ces familles traditionnelles, les

électeurs inscrits qui ne prennent pas part au vote restent très stables, autour d’une moyenne de 12 %, avec un maximum en 1919 à 17 % et un minimum en 1932 à 8 %. Les partis plus petits et souvent plus éphémères n’offrent pas une permanence suffisante pour apparaître dans une série d’aussi longue durée.

HPB 4 mai 2010

Wallonie, en % des électeurs Wallonie, en % des électeurs inscritsinscrits

HPB 4 mai 2010

Pour l’ensemble de la période, en Wallonie, le parti ouvrier (puis socialiste) arrive à 35 % des électeur inscrits en moyenne, le parti catholique (puis chrétien et enfin humaniste) obtient 22 % et le parti libéral (puis réformateur), 16 %.

HPB 4 mai 2010

Ici aussi, la césure temporelle arrive dans la décennie soixante et, tandis que les moyennes des familles traditionnelles jusque 1961 s’élèvent à 40 % pour les socialistes, 26 % pour les chrétiens et 13 % pour les libéraux,

ces moyennes de 1965 à 2007 deviennent respectivement 30 % pour les socialistes, 18 % pour les chrétiens et 19 % pour les libéraux.

HPB 4 mai 2010

Comme en Flandre donc, on voit que la famille dominante perd une part substantielle de son soutien électoral et que les libéraux remontent de niveau jusqu’à devenir le premier parti aux dernières élections.

HPB 4 mai 2010

Wallonie, non votantWallonie, non votant Le nombre d’électeurs inscrits qui ne

prennent pas part au vote ou qui y prennent part non valablement est relativement stable aussi, autour de 13,5 %, avec un maximum en 1999 à 18 % et un minimum en 1932 à 8 %.

HPB 4 mai 2010

Bruxelles, en % des électeurs Bruxelles, en % des électeurs inscrits (Att°: Fl+Fr)inscrits (Att°: Fl+Fr)

HPB 4 mai 2010

À Bruxelles, pour l’ensemble de la période, les partis chrétiens totalisent 23 %, score proche de celui des socialistes qui obtiennent 22 %. Les libéraux suivent de près, avec 18 %. Ceux-ci ont cependant été premiers dans la région de la capitale en 1965 et depuis 1981.

De 1919 à 1961, les socialistes formaient la plus grosse famille, avec, en moyenne, 28 % des électeurs inscrits ; leur score descend à 16 % après 1965.

HPB 4 mai 2010

De même, les chrétiens formaient la deuxième famille jusque 1961, avec une moyenne de 27 % des électeurs inscrits et ils descendent à une moyenne de 19 % après 1965.

Les libéraux, ici aussi, forment la seule famille traditionnelle en augmentation passant de 17 % en moyenne jusque 1961 à 19 % depuis 1965.

HPB 4 mai 2010

Le nombre d’électeurs inscrits ne participant pas valablement aux opérations électorales s’élève à 15 % en moyenne depuis 1919 avec un maximum de 20 % en 1995 et un minimum de 10 % en 1932.

HPB 4 mai 2010

Il faut souligner que les libéraux atteignent des scores électoraux supérieurs à 25 % depuis 1995. La moyenne de la période postérieure à 1965 dissimule donc une croissance rapide à la fin de la période étudiée.

HPB 4 mai 2010

Mondialisation après la bipolarisation

1994: forme de la constitution après les dernières négociations dures

Exigences flamandes votées au Parlement flamand en 1999.

« 5 minutes de courage politique » retour gagnant des chrétiens flamands en 2007 mais programme impossible à réaliser.

Double blocage