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© F. LE DIVENAH © J.P. GRATIEN © B. SERVEL © M. MAC GREGOR © ICONOTEC / S.NICOLAS Armor, Pays de la Mer Patrimoine Naturel Riche de 2730 km de côtes, la Bretagne offre des milieux très variés, succession de falaises, de dunes, d’estuaires, de vasières et de marais. Les falaises L’image la plus évocatrice de la Bretagne est celle de la haute falaise battue par les vagues, même si ce type de paysage n’est pas continu sur l’ensemble du littoral. Cependant, toutes les côtes de la péninsule sont bordées d’à- pics rocheux dont les couleurs et les formes varient du nord au sud. Les falaises les plus hautes (plus de 100 m) sont celles de la pres- qu’île de Crozon, à la pointe du Finistère. Les côtes du Goëlo et le Cap Fréhel dans les Côtes d’Armor surplombent la mer de plus de 70 m. De Douarnenez à la Pointe du Raz, c’est une barre ininterrompue qui domine la baie. Ailleurs, les falaises sont moins hautes, entre 10 et 20 m, souvent creusées de criques et de plages, comme sur la presqu’île de Quiberon ou sur la côte de Concarneau. Les falaises sont en outre un lieu de reproduction des oiseaux de mer : cormorans, fous de bassan, pétrels... Couvertes de lichens et de mousses, elles sont aussi tapissées de plantes marines résistantes, comme les arménies, les silènes, les ajoncs ou les genêts. Les plages et les dunes Une grande partie du littoral breton est occupée par les dunes et les plages de sable : dans le Finistère, c’est 20% de la longueur de la côte ; 35% dans le Morbihan. Sous l’action des courants marins, le sable fin s’est accumulé dans les zones en retrait ou plus basses du rivage, formant les plages, puis les dunes. Sous l’action conjuguée de la mer et des vents, les dunes évoluent et bougent, mena- çant parfois s’ensevelir les villages. Il est donc primordial de planter la dune et de préserver sa végétation herbeuse, seul moyen de la fixer. Les oyats (grandes herbes drues à longues racines), les chardons, les immortelles et les liserons des sables forment la flore traditionnelle de la dune, à laquelle s’ajoutent les pins maritimes. Abers et Rias La Bretagne est également caractérisée par l’abondance de ses rivières. Ruisselant sur les roches imperméables, elles creusent d’étroites vallées encaissées et se jettent à la mer dans de longs estuaires. Dans le Léon, on appelle ces vallées marines des abers. Plus au sud, on se contente de les nommer rivières ou rias, comme la ria d’Etel. Ces estuaires sont soumis aux marées dont les effets se font sentir très loin dans les terres (10 à 15 kilomètres pour de petites rivières). Ces mouvements d’eau ont par exemple sculptés les paysages sauvages de la côte nord du Finistère tels l’Aber Wrac’h, l’Aber Benoît et l’Aber Ildut. Naturellement abrités des fortes houles, les abers et rias recueillent les sédiments les plus fins et les vases. Ces vasières hébergent une faune et une flore spécifique –vers de vase, coques, couteaux- et des algues microscopiques. La partie du rivage atteint par les grandes marées et les tempêtes est recouverte d’une végétation particulière, adaptée au milieu salé (salicorne, aster..). Cette zone sert parfois de pâturage aux moutons comme les prés salés de la baie du Mont-Saint-Michel. Les marais On appelle marais littoral une zone humide qui n’est pas soumise aux marées. Le marais se forme dans une cuvette, en arrière d’un cordon littoral de sable ou de pierres ou d’une digue construite par l’homme. Le degré de salinité de l’eau varie selon les infiltrations de la mer par le sous-sol et affecte la végétation et la faune. Les marais sont le site privilégié de nidification de nombreux oiseaux. Ils abritent ainsi des nids de rousserolles, de butors, de poules d’eau, d’échassiers et d’autres canards. Ils servent également aux oiseaux migrateurs qui s’alimentent sans problèmes dans ces eaux saumâtres et peu profondes. La réserve de Falguérec à Sené, est propice à l’observa- tion de ces espèces. Certains marais ont été aménagés par l’homme dans un but précis, la récolte du sel. En Brière, on pratique des activités traditionnelles comme la pêche ou la chasse. CONTACT PRESSE [email protected] Tél. 01 53 63 11 54 / 02 99 28 44 30 Retrouvez les communiqués & dossiers sur www.tourismebretagne.com CRT_DossierPresse.indd 1 2/07/08 18:21:09

Bretagne Persdossier 2009 Frans

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Het persdossier 2009 van Bretagne in het Frans

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Armor, Pays de la MerPatrimoine Naturel

Riche de 2730 km de côtes, la Bretagne offre des milieux très variés, succession de falaises, de dunes, d’estuaires, de vasières et de marais.

Les falaisesL’image la plus évocatrice de la Bretagne est celle de la haute falaise battue par les vagues, même si ce type de paysage n’est pas continu sur l’ensemble du littoral. Cependant, toutes les côtes de la péninsule sont bordées d’à-pics rocheux dont les couleurs et les formes varient du nord au sud. Les falaises les plus hautes (plus de 100 m) sont celles de la pres-qu’île de Crozon, à la pointe du Finistère. Les côtes du Goëlo et le Cap Fréhel dans les Côtes d’Armor surplombent la mer de plus de 70 m. De Douarnenez à la Pointe du Raz, c’est une barre ininterrompue qui domine la baie. Ailleurs, les falaises sont moins hautes, entre 10 et 20 m, souvent creusées de criques et de plages, comme sur la presqu’île de Quiberon ou sur la côte de Concarneau. Les falaises sont en outre un lieu de reproduction des oiseaux de mer : cormorans, fous de bassan, pétrels... Couvertes de lichens et de mousses, elles sont aussi tapissées de plantes marines résistantes, comme les arménies, les silènes, les ajoncs ou les genêts.

Les plages et les dunesUne grande partie du littoral breton est occupée par les dunes et les plages de sable : dans le Finistère, c’est 20% de la longueur de la côte ; 35% dans le Morbihan. Sous l’action des courants marins, le sable fin s’est accumulé dans les zones en retrait ou plus basses du rivage, formant les plages, puis les dunes. Sous l’action conjuguée de la mer et des vents, les dunes évoluent et bougent, mena-çant parfois s’ensevelir les villages. Il est donc primordial de planter la dune et de préserver sa végétation herbeuse, seul moyen de la fixer. Les oyats (grandes herbes drues à longues racines), les chardons, les immortelles et les liserons des sables forment la flore traditionnelle de la dune, à laquelle s’ajoutent les pins maritimes.

Abers et RiasLa Bretagne est également caractérisée par l’abondance de ses rivières. Ruisselant sur les roches imperméables, elles creusent d’étroites vallées encaissées et se jettent à la mer dans de longs estuaires. Dans le Léon, on appelle ces vallées marines des abers. Plus au sud, on se contente de les nommer rivières ou rias, comme la ria d’Etel. Ces estuaires sont soumis aux marées dont les effets se font sentir très loin dans les terres (10 à 15 kilomètres pour de petites rivières). Ces mouvements d’eau ont par exemple sculptés les paysages sauvages de la côte nord du Finistère tels l’Aber Wrac’h, l’Aber Benoît et l’Aber Ildut. Naturellement abrités des fortes houles, les abers et rias recueillent les sédiments les plus fins et les vases. Ces vasières hébergent une faune et une flore spécifique –vers de vase, coques, couteaux- et des algues microscopiques. La partie du rivage atteint par les grandes marées et les tempêtes est recouverte d’une végétation particulière, adaptée au milieu salé (salicorne, aster..). Cette zone sert parfois de pâturage aux moutons comme les prés salés de la baie du Mont-Saint-Michel.

Les maraisOn appelle marais littoral une zone humide qui n’est pas soumise aux marées. Le marais se forme dans une cuvette, en arrière d’un cordon littoral de sable ou de pierres ou d’une digue construite par l’homme. Le degré de salinité de l’eau varie selon les infiltrations de la mer par le sous-sol et affecte la végétation et la faune. Les marais sont le site privilégié de

nidification de nombreux oiseaux. Ils abritent ainsi des nids de rousserolles, de butors, de poules d’eau, d’échassiers et d’autres canards. Ils servent également aux oiseaux migrateurs qui s’alimentent sans problèmes dans ces eaux saumâtres et peu profondes. La réserve de Falguérec à Sené, est propice à l’observa-tion de ces espèces. Certains marais ont été aménagés par l’homme dans un but précis, la récolte du sel. En Brière, on pratique des activités traditionnelles comme la pêche ou la chasse.

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Argoat, Le Pays des BoisPatrimoine Naturel

La Bretagne des boisLa Bretagne était à l’origine couverte d’une immense forêt. Le climat doux et humide et un bon ensoleillement avait favorisé l’implan-tation d’une grande variété d‘arbres : chênes, hêtres, charmes, châtaigniers, résineux. Mais peu à peu les colons romains puis les moines des abbayes dégagent l’espace pour les exploitations agricoles. Plus tard, ce sera pour construire les navires de la marine et produire du charbon de bois pour alimenter les forges de Paimpont, Quénécan, Châteaubriant et n’épargner finalement que 10% de la surface totale. Aujourd’hui les massifs forestiers, privés pour la plupart, dépassent rarement les 2 000 ha. Mais les nombreux bois, répartis le long des vallées ou sur les plateaux, et les talus abondamment plantés d’arbres, donnent une impression générale de pays boisé.

Brocéliande, la forêt légendaireBrocéliande est le nom mythique de l’ac-tuelle forêt de Paimpont, située au cœur de la Bretagne. Cette forêt, qui s’étend aujourd’hui sur 7000 hectares, recouvrait l’Armorique jusqu’au Moyen-Âge. Elle est le siège de nombreuses légendes de l’imaginaire celte : Merlin et Viviane, le roi Arthur et ses chevaliers à la recherche du saint Graal, la Dame Blanche... Les paysages de cette forêt sont très variés, car elle est entre-coupée de failles et de vallées, et semée d’étangs. Cette forêt permet de découvrir les mystères de l’Arbre d’Or, du Miroir-aux-Fées, de la fontaine de Barenton, du tombeau de Merlin...

Le bocage bretonLa Bretagne doit aux bocages son apparence boisée. Le maillage typique du paysage breton par les talus constitue le bocage breton et quadrille les terres en petits champs cultivés entourés de haies vives. L’acidité des sols a toutefois donné aux massifs une physionomie originale : il s’agit pour l’essentiel de chênaies-hêtraies où l’if,

relique des boisements primitifs, est inha-bituellement répandu. De l’humus aux plus hautes frondaisons, une foule d’animaux et de plantes participent chacun à sa mesure à la perpétuation de la forêt.

Le talus, gardien des terres Datant du Moyen-Âge, le réseau de talus est l’héritage du défrichement progressif. Doublé d’un fossé, le talus assure le drainage et régule l’irrigation. Cette dernière fonction est d’une importance capitale pour les sols imperméables. En ralentissant le ruisselle-ment, le talus facilite l’infiltration de l’eau vers les couches profondes et empêche l’éro-sion des terres le long des pentes. Les taillis qui encadrent les zones cultivées hébergent une multitude d’oiseaux et de mammifères : perdrix, lapins, lièvres... La flore y est diver-sifiée et sauvage : genêts, ajoncs, jacinthes, digitales et donne sa couleur au paysage. Dès janvier les ajoncs, au couleurs jaune d’or, sont en fleurs, suivi des genêts en avril et en mai.

Plateaux et montagnesS’étirant sur 60 km, du Menez Hom jusqu’à l’est de Gourin (en Finistère), les montagnes Noires doivent leur nom aux forêts denses qui les couvraient autre-fois. Le massif est vieux de 330 millions d’années et culmine à 326 m. A l’exception des ardoi-sières et de l’exploitation de la forêt, la région n’a que peu de ressources, ce qui a causé un exode massif de la population.

Les monts d’Arrée, culminant à 384 m, sont un ensemble de crêtes séparant le Léon, au nord du Finistère de la Cornouaille, au sud, et occupant la majeure partie du Parc naturel régional d’Armorique. Cette région sauvage et désertique, où l’on retrouve landes, tourbières est un des hauts lieux de l’imaginaire breton.

La landeCouverte d’une végétation basse et colorée composée d’ajoncs et de bruyères, la lande offre un spectacle pittoresque. Naturelle sur le littoral et les crêtes rocheuses des monts d’Arrée, la lande est ailleurs le résultat du défri-chement excessif des forêts primitives. Elle était autrefois une source de fourrage et de litière pour le bétail. Le genêt servait en outre, dans les campagnes pauvres, de couver-ture pour les toits. Dans certains endroits, la

lande présente un intérêt naturel d’exception, comme dans la presqu’île de Crozon ou sur le plateau de Lanvaux. Mais les vastes zones de landes sont rares. Le plus souvent, elle est fragmentée et intriquée dans les terres agri-coles, où les trois paysages, bois, bocage et lande, se juxtaposent.

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Des sentiers balisésGR : balisés en “blanc et rouge“, les GR sont principalement des sentiers linéaires comme le sentier côtier GR 34 qui fait le tour de la Bretagne.

GR de Pays : au fil des années, un certain nombre de boucles sont venues s’ajouter, on les appelle les GR de Pays, et pour les différencier, on les balise en “jaune et rouge“. C’est le cas par exemple pour le tour de la forêt de Brocéliande

PR : Les PR (Promenade et Randonnée) proposent des itinéraires d’une heure à 6 heures de marche et maillent tout le territoire. La palette des PR répond à tous les goûts et à tous les niveaux. Ces itinéraires sont le plus souvent balisés d’un trait jaune, comme de la Côte d’Emeraude au Mené.

RandonnéeLa

La randonnée est une activité très prati-quée en Bretagne qui compte plus de 2500 km de chemins de randonnée. Ces milliers de kilomètres de sentiers balisés permettent de découvrir la diversité des paysages bretons, sites naturels, forêts, châteaux, petites cités de caractère... En suivant le balisage au travers des sentiers des douaniers sur les côtes et par les chemins de halage et les chemins creux des terres intérieures, les randonneurs, à pied, à vélo ou à cheval pourront apprécier ces espaces préservés.

Sur les sentiers des douaniersLa Bretagne compte 1300 kilomètres de chemins du littoral longeant la côte. Ces sentiers pédestres aménagés pour la randonnée et la promenade longent presque tout le pourtour du littoral de la Baie du Mont-Saint-Michel à Saint-Nazaire. Le sentier du douanier est créé sous la Révolution par l’administration des douanes, afin de surveiller les côtes pour lutter contre la contrebande et les pilleurs d’épaves. Les côtes bretonnes, en raison de leur physionomie accidentée et de leur étendue, étaient un lieu privilégié d’accostage pour décharger en toute illé-

galité tout un panel d e m a r c h a n d i s e s . Ainsi, jusqu’au début du XXème siècle, des centaines de doua-niers arpentaient le littoral de jour comme de nuit et par tous les temps, tentant d’intercepter tout débarquement frau-duleux. Aujourd’hui, les sentiers des doua-niers sont désormais des sites protégés aménagés pour les randonneurs.

Sur les chemins de halageTraversant la Bretagne intérieure d’Est en Ouest, un chemin long de 360 km longe le canal de Nantes à Brest. Décidé par Napoléon, ce projet d’unir Nantes à Brest par l’intérieur des terres fut achevé en 1842. Le chemin de halage, créé pour permettre au batelier de tirer sa péniche à l’aide de chevaux, est aujourd’hui devenu chemin de randonnée.

A vélo ou VTTCyclotouristes ou vététiste, toutes les routes de Bretagne sont accessibles aux vélos. Plusieurs itinéraires cyclos, ou chemins VTT traver-sent forêts, bois ou bordent les étangs... De nombreuses îles bretonnes, où la circulation est inter-dite aux voitures, sont des espaces privilégiés pour les cyclistes. Ce sont des sites préservés où l’on peut observer la faune et la flore locale. Dans les villes, des pistes cyclables permettent aux randonneurs de sillonner dans les rues et ruelles et d’y appré-cier le patrimoine historique. Plusieurs villes bretonnes comme Rennes, Brest, Lorient ou Quimper cherchent à privilégier la bicyclette dans la circulation urbaine.

A chevalLa Bretagne compte 2000 km de circuits équestres, à travers des sentiers banalisés. L’itinéraire “Equibreiz“ permet de se repérer à l’aide de balises en plastique orange. On les trouve en général sur les arbres ou sur des poteaux de bois. Un dense réseau d’établis-sements équestres proposent des balades au bord de mer, dans les landes...Pour les moins sportifs, les promenades peuvent aussi se faire à bord d’une calèche ou d’une roulotte. Après avoir expérimenté comment atteler et harnacher le cheval, les promeneurs peuvent apprécier à leur rythme la diversité des paysages bretons.CONTACT PRESSE

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PharesLes

Les phares en Bretagne sont les symboles de la vie maritime. Elle possède à elle seule plus du tiers des phares et tours à feu éclairant le littoral français. Bravant courants et tempêtes, ces forteresses de granit signalent depuis le XVIIIe siècle aux lointains navigateurs les dangers de ce littoral déchiqueté, hérissé de traîtres rochers. Ceux du Finistère sont les plus mythiques, Armen, La Jument, Kéréon, La Vieille...

L’histoire des pharesDès l’Antiquité, Grecs et Phéniciens ont recours à des feux pour banaliser les passages dangereux. En France, le balisage des côtes est inexistant jusqu’au Moyen-Âge, car on préfère ne pas se signaler aux barbares et pilleurs éventuels. Par la suite, certains endroits sont signalés par de simples feux de bois. Les premiers phares sont construits au XVIIe et XVIIIe siècle, mais c’est surtout au XIXe siècle que leur construction va se géné-raliser. Le plus ancien phare breton est celui du Stiff, à Ouessant, dont la construction démarre en 1685 sur ordre de Vauban et qui est allumé en 1700.

L’éclairage des pharesLes techniques d’éclairage ont évolué au fil des ans grâce à diverses inventions. Les feux de charbon se sont éteints au profit de la lampe à huile placée devant un réflecteur sphérique, puis devant un miroir parabolique. Mais l’innovation la plus marquante en terme d’optique reste celle de l’ingénieur Augustin Fresnel, inventeur du système de lentilles à échelons encore utilisé de nos jours. Cette véritable révo-lution qui augmente considérablement la portée des phares, permet d’économiser un

carburant précieux tout en augmentant la puissance lumineuse des signaux. Puis, à l’huile de colza succèdent de nouveaux combustibles : le pétrole, le gaz, puis l’électricité. Aujourd’hui, un programme de modernisation est en cours dans le but de développer les énergies douces, éolienne et solaire.

Les défis de la constructionCertaines réalisations se sont faites dans des conditions incroyables, sur des rochers recouverts à marée haute et dans des zones de courants et de tempêtes. Le phare d’Armen, le plus légendaire de tous, est érigé sur une roche qui n’émerge que de 1,50 m à marée basse, en plein Raz de Sein. Dès que le temps le permet, les ouvriers forent un trou pour les futures barres de scellement. La première année, ils ne percent que 15 trous, 34 l’année suivante. Durant toute l’année 1870, ils ne peuvent travailler que 8 heures, 6 en 1873. La cons-truction d’Armen prendra 14 ans... La construction du phare de la Jument, près d’Ouessant, prendra 7 ans.

L’automatisation des pharesLes phares sont aujourd’hui presque tous automatisés. Les premiers furent Armen en 1990, la Jument en 1991, les Pierres Noires en 1992... Le phare isolé en mer se dit auto-matisé lorsque aucune intervention humaine directe n’est nécessaire à son fonctionne-ment. Le mythe du gardien de phare, métier autrefois très contraignant, est donc en train

de disparaître. Le gardien a désor-mais pour tâche de surveiller les systèmes automatisés et d’inter-venir en cas de défaillance. Il s’oc-cupe de l’entretien du phare et de ses abords, assure les liaisons radio et les relevés météo.

La visite des pharesAujourd’hui encore 80 phares émettent leurs signaux le long des côtes bretonnes. Même si ils ne sont plus habités,

quelques-uns se visitent encore. Les derniers gardiens de phare acceptent d’ouvrir la porte des principaux ouvrages aux visiteurs par amour de leur métier. Parmi les plus connus se visitent : Saint-Matthieu, Trézien, l’Ile Vierge, Le Stiff, Créac’h... Ce dernier, sur l’île d’Ouessant, renferme l’un des feux les plus puissants au monde dont la portée atteint 120 km par temps clair. L’ancienne salle des machines abrite aujourd’hui le musée des phares et des balises.

Balises et amersPour tous ceux qui naviguent, phares, balises et amers font partie du paysage marin. Les balises sont des marques fixes ou flottantes qui permettent au marin de déterminer sa position lorsqu’il fait route en vue de la côte et d’éviter toutes sortes de dangers. Clochers, châteaux d’eau, tourelles de phare, tous ces objets fixes et bien visibles de la mer et dont l’emplacement est porté sur les cartes marines s’appellent les amers.

La visite des phares reste sous réserve d’une autorisation préalable des divisions départementales de l’équipement

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L’histoire des canauxDans une région entourée de tous côtés par la mer, la navigation fluviale a curieusement précédé la conquête des océans. Le canal d’Ille-et-Rance, qui relie la Manche à l’Atlan-tique, et le canal de Nantes à Brest ont été lancés par Napoléon pour limiter les effets du blocus anglais le long des côtes françaises. Les travaux, longs et pénibles, ont été effec-tués par des prisonniers de guerre et des bagnards. Jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, les canaux étaient utilisés pour le transport de marchandises par des péniches et des cabo-teurs à voile tirés par des chevaux le long des chemins de halages.

Des marchandises à la plaisanceLes ports de Redon, Hennebont, Dinan, ou Port-Launay ont été animés, jusqu’à la seconde guerre mondiale, par un intense trafic fluvial. Points de jonction entre deux mondes, maritime et fluvial, ces ports ont vu transiter sur leurs quais des marchandises tel sable, pierre, bois et engrais. La navigation fluviale, de ce fait, a contribué forte-ment à l’essor maritime des grands ports de commerce bretons.Entre les deux guerres, la concurrence accen-tuée du chemin de fer et l’apparition sur les routes des premiers camions marquent le déclin de la navigation fluviale. Le tourisme fluvial a ainsi succédé au transport des marchandises, offrant un nouvel avenir aux voies d’eau bretonnes.

Le réseau fluvial bretonAujourd’hui, rivières et canaux bretons, constituent un réseau de plus de 600 km de voies navigables et sont réservés à la plaisance et la navigation. On distingue deux itinéraires principaux.Liaison Manche-Océan : l’axe nord-sud, constitué par la Rance maritime, le canal d’Ille–et-Rance, la Vilaine cana-lisée et la Vilaine maritime, traverse successivement Dinan, Rennes et Redon et la Roche-Bernard.Canal de Nantes à Brest : sur 360 km, cet axe est-ouest emprunte tour à tour les cours de l’Erdre, de l’Isac, de l’Oust, et de l’Aulne. Au départ de Lorient, la croisière sur le Blavet, le tronçon

oriental du canal de Nantes à Brest et l’Erdre font décou-vrir Josselin et Redon avant de gagner Nantes. Du fond de la rade de Brest, la remontée de l’Aulne et de la partie occidentale du canal de Nantes à Brest conduit à Châteaulin et Carhaix-Plouguer. Entre Pontivy et Hennebont, le canal du Blavet rejoint le canal de Nantes à Brest à Guerlédan. Le lac de Guerlédan s’étend sur un vaste plan d’eau de 12 km de long où l’on pratique de nombreuses

activités nautiques. Des plages et des rives aménagées longent le lac et conduisent au Canal de Nantes à Brest.

Naviguer sur les voies d’eauSept sociétés de location proposent des itinéraires au départ de Dinan, Hédé, Messac, Redon, Rohan, Pontivy, la Roche-Bernard et Sucé-sur-Erdre. Pour piloter les bateaux sillonnant les canaux bretons, aucun permis n’est exigé. En arrivant sur la base de départ, le loueur accueille et installe les plaisanciers à bord et les initie aux manœuvres. On se déplace à faible vitesse et le passage des écluses, souvent manœuvrés par des éclu-siers, est gratuit. Les chemins de halages aux abords des canaux permettent d’amarrer le bateau et d’accéder aux sites et villages envi-ronnants.

D’une rive à l’autre Sur les rives des rivières et canaux, de nombreux sites labellisés “D’une rive à l’autre“ offrent des activités et des loisirs autour de ces voies d’eau. Ces sites, classés 1, 2 ou 3 “libellules“, respectent une charte de qualité d’accueil attribuée en fonction de l’intérêt touristique, de la nature des équipements et des prestations offertes. Circuits de randonnées, activités nautiques, jeux pour enfants, aire de pique-nique, patrimoine à visiter et divers services de proximité sont proposés aux plaisanciers faisant halte sur la terre ferme.

Des itinéraires à thème peuvent être mis en place, comme par exemple, un séjour “Fluvial -Gastronomie“ ou encore “Fluvial – Cités d’Art“.

Canaux Bretons

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Bretagne des ChâteauxLa

Châteaux et enceintesLa Bretagne compte 4000 châteaux, manoirs et gentilhommières édifiés au Moyen-Âge, à la Renaissance ou au cours des siècles suivants. Longtemps en proie aux luttes féodales durant le Moyen-Âge, la Bretagne fut le siège de sanglants combats pour repousser enva-hisseurs français ou anglais. Au fil des siècles se constitua ainsi une ceinture défensive de places fortes. Ces forteresses, toutes construites en granit, sont les témoins d’une époque et se distinguent par leur diversité architecturale.

Les Marches de BretagneA partir du Moyen Âge, un réseau dense de châteaux forts est construit sur la zone frontalière entre le duché de Bretagne et le royaume de France. Ces places fortes, appelées les Marches de la Bretagne, cons-tituent une puissante ligne de défense contre les nombreuses menaces exté-rieures. Des villages s’installent et se déve-loppent à l’abri des forteresses. La route historique des Marches de la Bretagne permet de découvrir les forteresses mili-taires de Fougères, Vitré, Chateaubriant, Ancenis, Nantes et Clisson.

Les fortifications du littoralTout le long du littoral, d’anciennes forteresses maritimes sont les témoins de siècles mouve-mentés où la Bretagne devait se protéger des attaques de la marine anglaise. La plupart font partie du dispositif de défense des côtes bretonnes établi par Vauban sous le règne de Louis XIV. Du Fort National à Saint-Malo au château du Taureau à Morlaix, en passant par

Fort la Latte à Fréhel, les fortifications se relient le long de la côte pour couvrir tous les points stratégiques. Sur la côte sud, la citadelle de Port Louis protège l’entrée de la rade de Lorient et la citadelle Vauban à Belle-Île domine l’entrée du port du Palais. Cette dernière présente tous les aspects traditionnels des fortifications littorales, avec ses bastions et ses demi-lunes.

Les châteaux des grandes famillesLes demeures et châteaux des Ducs de

Bretagne sont des vestiges marqués par l’histoire ducale. A l’époque de la Renais-sance, les riches aris-tocrates bretons se faisaient construire de luxueuses demeures, comme en témoigne le château de Kerjean, dans le Finistère. A l’inté-rieur des terres, quelques autres grandes familles construisent aussi des édifices de défense, mais le plus souvent, ce sont de petits manoirs fortifiés,

fiefs de seigneurs locaux qui protégeaient de modestes terres.

Les châteaux littérairesDe nombreux châteaux bretons ont la fierté d’avoir eu comme propriétaire ou comme hôte d’illustres écrivains. L’écrivain français François-René de Chateaubriand, par exemple, séjourna pendant son enfance au château de Combourg, acheté par son père en 1761. Ce château, surnommé “le berceau du roman-tisme“, est toujours une propriété de la famille. Le château des Rochers-Sévigné à Vitré est le lieu où la Marquise de Sévigné se retira après le décès de son mari. Elle y écrivit 267 lettres à sa fille, Mme de Grigan, que l’on retrouve dans les Lettres de Madame de Sévigné.

La route des Ducs de BretagneDu Moyen-Âge, la Bretagne conserve plusieurs châteaux bâtis pendant l’histoire ducale, aujourd’hui relié par la route des Ducs de Bretagne. Cette route traversant le Morbihan permet de découvrir les châteaux de Rochefort-en-terre, La Roche-Bernard, Suscinio, Vannes, Pontivy, Josselin, Comper et Crévy.

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Les Cités D’art

Une tradition urbainePays de marins et de terriens, la Bretagne est peu connue pour sa tradition urbaine, dont l’origine remonte au XIème siècle, et pour certaines cités, au Moyen-Âge. On compte quatre générations de ville :les villes de l’époque gallo-romaine, comme Rennes et Vannes,les villes religieuses, nées autour de monas-tères fondés au Haut Moyen-Âge, les villes féodales, fondées près d’un château, où vivaient seigneurs, moines et artisans,les villes côtières, apparues avec les Grandes Découvertes outre-atlantique.Toutes ces cités renaissent sous l’Ancien Régime avec l’essor de l’industrie de la toile (fil, drap, toile à voile). Les conflits avec l’An-gleterre, l’importation du coton et la montée de la navigation à moteur entraînent la chute de nombreuses villes. Aux villes côtières du Moyen-Âge sont venues s’ajouter les stations balnéaires et ports de pêche et de conserverie au XIXème siècle, tels Port Louis ou Concarneau. Aujourd’hui ces villes repré-sentent une partie importante de la richesse du patrimoine architectural breton.

Les Cités d’ArtDeux associations bretonnes sont ambassa-drices du tourisme culturel et patrimonial qui se développe de plus en plus en Bretagne, en complémentarité avec le tourisme sportif et balnéaire. La première est l’Union des Villes d’Art et d’Histoire et des Villes histori-

ques de Bretagne, la seconde, l’Association des Petites Cités de Caractère de Bretagne. Les Cités d’Art sont regroupées par terroir : Marches de Bretagne, Vannetais, Pays Gallo, Cornouaille, Léon, Trégor. Ces villes organi-sent régulièrement des fêtes médiévales, des spectacles de sons et lumières ou éclairages spectaculaires de leur patrimoine, ou des festivals traditionnels de culture bretonne ou de création.

Les Villes d’Art et d’HistoireLes Villes d’Art et d’Histoire – agréées par le Ministère de la Culture – sont au nombre de 10 : Auray, Concarneau, Dinan, Fougères, Nantes, Quimper, Rennes, Saint-Malo, Vannes et Vitré. Rassemblées dans l’Union des Villes d’Art et d’Histoire de Bretagne, elles se sont engagées par une charte commue à préserver et enrichir leur patrimoine architectural et culturel. Pour animer ce patrimoine, des acti-vités touristiques et culturelles sont mises en place en rapport avec l’histoire et la richesse artistique des communes.

Les Villes HistoriquesL’union bretonne des Villes d’Art et d’His-toire regroupe aussi en son sein les Villes Historiques. Chateaubriant, Dol-de-Bretagne, Henne-bont, Landerneau, Lannion, Pontivy, Port-Louis, Quim-perlé, et Saint-Pol-de-Léon sont ces neuf villes dites “historiques“. Ces Cités d’Art, au même titre que les Villes d’Art et d’Histoire mais n’ayant pas encore obtenu ce label agréé, possèdent un patrimoine de type urbain bien conservé et entretenu.

Les Petites Cités de CaractèreLes Petites Cités de Caractère sont généra-lement d’anciennes villes, dont les activités commerciales, administratives ou artisanales ont disparu ou périclité avec la Révolution Industrielle. Ces Petites Cités sont aujourd’hui des communes rurales au riche patrimoine architectural, dont le bourg regroupe un

ensemble de constructions anciennes, et où existe une volonté manifeste d’entretenir, de mettre en valeur et d’animer ce patrimoine. On en recense 19 à ce jour : Bécherel, Château-giron, Châtelaudren, Combourg, Guerlesquin, Josselin, Jugon-les-lacs, La Roche Bernard, Le Faou, Lizio, Locronan, Males-troit, Moncontour, Pont-Croix, Pontrieux, Quintin, Rochefort-en-terre, Roscoff, et Tréguier.

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Arts Contemporains

Estelle SAMSON “Princesse de Bretagne“ Prix Arts et Saveurs 2007

La Bretagne, terre d’accueil et d’inspira-tion des artistes, se veut source de création pour l’art contemporain. De nombreuses actions sont mises en œuvre chaque année dans ce sens par le Comité Régional du Tourisme en collaboration avec les réseaux régionaux.

Arts dans les citésOrganisée avec l’association des “Petites Cités de Caractère de Bretagne“, cette opération permet la venue d’artistes peintres étrangers en résidence. Chaque année, ces artistes originaires d’un même pays produisent plusieurs œuvres en lien avec les Petites Cités de Caractère. Les fruits de leur travail sont présentés à l’occasion d’une exposition, d’abord en Bretagne, puis à Paris, et enfin dans le pays d’origine des invités. Cette opération reçoit le soutien des éditions Ouest-France, qui édite un livre reprenant les peintures et les croquis des artistes, ainsi que celui du Crédit Mutuel qui a mis en place un fond permettant l’achat d’une sélection d’œu-vres. D’ores et déjà, des artistes russes et chinois ont été accueillis.

Objectif Nouvelle VagueInspiré par “Arts dans les cités“, le Comité Régional du Tourisme de Bretagne et les Stations Nouvelle Vague ont lancé l’opération “Objectif Nouvelle Vague“ pour la première fois en 2006. Cette action permet à des photogra-phes étrangers de poser un regard inédit sur la

Bretagne, plus particu-lièrement dans les Stations Nouvelle Vague. Le résultat de leur séjour fait l’objet d’une exposition itinérante organisée en Bretagne, sur les lieux d’accueil, mais aussi dans leur pays d’origine. Des artistes écossais et alle-mands ont été accueillis en 2006 puis 2007.

Concours Arts et SaveursCe concours organisé avec l’association “Tables et Saveurs de Bretagne“ permet aux artistes d’exprimer leur perception artistique de la gastronomie bretonne, par le moyen créatif de leur choix. Le lauréat reçoit une dotation et voit sa création imprimée sur les cartes de vœux et dans le guide “Tables et Saveurs de Bretagne“ édités par l’associa-tion. Ainsi, le concours met en avant à la fois les saveurs variées et la force créatrice de la Bretagne.

La France vue par les jeunes talentsMaison de la France aux Etats-Unis a initié cette opération pour montrer la richesse culturelle de la France et plus particulière-ment des régions Bretagne, Provence, Alsace. Dans ce cadre le Comité Régional du Tourisme de Bretagne Bretagne reçoit 3 jeunes artistes issus des plus grandes écoles d’art améri-caines. Durant leur séjour, ils visitent la région et s’en imprègnent afin de créer deux œuvres figuratives la représentant. Ces œuvres sont ensuite exposées aux Etats-Unis. Des artistes peintres puis vidéastes ont été accueillis.

Mais aussi une dynamique créatrice......qui fait de la Bretagne une région forte de la création artistique contemporaine. Art dans les iles, art dans les campings, art dans les hôtels, art dans les chapelles,... autant d’actions menées par le Comité Régional du Tourisme de Bretagne ou des associations indépendantes œuvrant à la promotion de l’art et de la Bretagne.

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GolfLe

Cinquième région pour la pratique du golf lors de séjour touristique, la Bretagne offre, grâce à ses trente-cinq golfs, la possibilité d’une diversité de parcours de qualité tant le long de ses côtes qu’à l’inté-rieur des terres.

Des parcours variésDessinés par des professionnels reconnus, les tracés variés et équilibrés donnent à chaque golf breton son caractère unique et sa person-nalité. A la fois techniques pour les initiés, ou ludiques pour les débutants, les parcours sauront faire découvrir à chacun le plaisir d’un sport alliant réflexion, détente et dynamisme. La présence de 21 golfs 18 trous sur les trente-cinq que compte la Bretagne donne un gage supplémentaire de qualité et l’assurance d’un moment inoubliable à tous les pratiquants de ce sport.

Un environnement richeOutre le plaisir de la pratique, les golfs bretons favorisent le plaisir des yeux. Ces écrins de verdure répartis sur le tout le territoire s’intègrent parfaitement dans la variété des paysages bretons. Situés sur le bord de mer comme les golfs de Belle-Ile-en-Mer ou de Dinard, le jeu sera arrosé par les embruns, tandis que d’autres parcours feront découvrir le patrimoine historique régional, comme le château des Rochers-Sévigné ou celui de Rimaison. Sur des terrains accidentés de la lande sauvage, dans des espaces boisés ou riche en eau (rivières, étangs), chaque tracé devient ainsi le théâtre d’un jeu unique. De plus, certains golfs font des probléma-tiques actuelles un atout inscrit au cœur du parcours. Arrosage écologique des terrains, livret de découverte de la faune et de la flore, observation de la nature, ces espaces deviennent ainsi des lieux où le respect et la préservation de l’environnement prennent tout leur sens.

Un accueil de qualitéPour donner un charme supplémentaire à leur parcours, la plupart des golfs bretons ont mis en place un accueil de qualité.

Le Bretagne Golf PassLe Bretagne Golf Pass permet à tous les golfeurs de bénéficier de 20% de réduc-tion sur les green-fees bretons. Grâce à cette offre gratuite, valable en toute saison, les pratiquants pourront décou-vrir ces parcours intégrés dans des paysages variés. Renseignements sur www.formulesbretagne.com

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Gastronomie La

Nichée entre “l’Armor“, le pays de la mer et “l’Argoat“, la pays des Bois, la gastronomie bretonne s’est enrichie au fil des ans de ce que son environnement naturel lui offrait. Les Bretons, grands voyageurs, ont su faire évoluer la cuisine traditionnelle en utilisant épices et produits rapportés des quatre coins du monde.La cuisine bretonne se caractérise par sa simplicité et la qualité de ses produits.

Le beurre saléLe beurre salé est un élément essentiel de la cuisine bretonne, notamment dans la tradition pâtissière des gâteaux bretons. Le beurre breton, salé au sel de mer, bénéficie de la richesse des pâturages bretons.

Les plats typiquesLes crêpes et les galettesSpécialités typiquement bretonne, les crêpes et les galettes connaissent une grande variété de goût et de texture suivant les régions. La principale différence réside dans la compo-sition de leur pâte. La galette est préparée à base de farine de sarrasin (blé noir), c’est une préparation salée que l’on garni de jambon, de fromage, de champignons... Quand à la crêpe, la pâte se prépare avec de la farine

de froment et elle est sucrée... Les crêpes et les galettes s’accompagnent généralement de cidre ou de lait baratté (“lait Ribot“).Le far bretonet le kouign-amannLe Far breton est un flan à base d’œufs et de lait. Présentant une très grande diversité, c’est toutefois le farz forn qui est le plus connu. Du rhum ou des pruneaux peuvent par exemple être ajoutés à la pâte.

La cannelle et la vanille peuvent également donner une pointe d’exotisme à ce dessert du terroir. D’une recette originaire de Douar-nenez, le kouign-amann signifie gâteau

au beurre. Il s’agit d’une pâte levée à laquelle on incorpore du beurre fermier salé sur le mode d’une pâte feuilletée. La qualité du beurre salé et le temps de repos de la pâte sont essentiels pour la réussite de ce gâteau.

Les fruits de mer et poissonsLa Bretagne, grâce à sa longue façade maritime et sa multitude de ports de pêches, tire bon nombre de ses ressources de la mer. Ainsi, coquillages et crustacés sont les fleurons de la gastronomie bretonne. De nombreuses espèces vivent sur les grèves tels le couteau, la palourde, la praire, la coque, le bigorneau, l’ormeau, la crevette rose ou grise...On cultive aussi les moules, sur des bouchots, et les huîtres, plates ou creuses, selon les régions. Dans des eaux plus profondes, on pêche la coquille Saint-Jacques, la langoustine et le homard. Le littoral breton abrite également des crabes comme le tourteau ou “dormeur“, le crabe vert, l’étrille ou l’araignée.Les côtes bretonnes hébergent aussi des centaines d’espèces de poissons. Aux criées, sur les ports de pêche, on pourra y trouver : sardine, lieu jaune, maquereau, bar, lotte, sole, plie ou “carrelet“, julienne, merlu, raie, congre, turbot, dorade, vieille, tacaud... Les nombreuses rivières bretonnes accueillent aussi des poissons d’eau douce tels saumons, truites, ou carnassiers...

Les boissons bretonnesLe cidre : Les pommes une fois cueillies, sont stockées dans des sacs en toile, triées et grou-pées entre variétés plus ou moins sucrées. On le boit, fermier, bouché, traditionnel, brut ou sec. Le cidre de Cornouaille fut le premier produit de la région bretonne à être reconnu en “Appellation d’Origine Contrôlée“, qui prend en compte des critères tels l’ensoleille-ment, la pluviométrie, l’altitude... Les sites de Fouesnant, Hennebont, ou val de Rance D’autres régions produisent aussi un cidre de qualité.La bière bretonne : La tradition du bras-

sage de la bière en Bretagne remonte au XVIIe siècle. Grâce à la relève de jeunes bras-seurs, la production artisanale perdure. Les marques bretonnes les plus connues sont la Coreff de Morlaix, la cervoise Lancelot, la bière de blé noir Telenn Du, la bière blanche Blanche hermine...Le chouchen : C’est le nom breton de l’hy-dromel. Il est appelé “chemillard“ en pays gallo et “chouchen“ en pays breton. Alcool à base de miel et d’eau auquel on rajoute un peu de levure, il fermente très rapidement mais son goût se forme lentement.Le pommeau : Cet apéritif liquoreux est fabriqué par “mutage“, entre du cidre doux, en début de fermentation et de l’eau de vie, dans la proportion deux-tiers, un tiers. Le pommeau a toutes les qualités de sa robe d’ambre : senteur fleurie, douceur de pomme et chaleur du soleil.

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Les îles bretonnes, rocheuses et ventées, recèlent des sites d’exceptions. Celles de l’extrémité ouest sont exposées aux plus violentes tempêtes et n’ont qu’une végé-tation rare et maigre. L’ensoleillement sur les îles est supérieur que sur le continent breton, et les pluies moins abondantes. La raison est simple : les îles ne constituent pas des reliefs suffisants pour forcer l’air à s’élever. Les dépressions passent au-dessus d’elles sans décharger leur humi-dité. Ce microclimat peut se traduire sur la végétation par la présence d’espèces exotiques.

Les îles de la MancheBatz et BréhatAu nord de la Bretagne, Batz et Bréhat bénéficient d’un micro-climat très doux. L’île de Batz, longue de 4 km, large de 1 km, abrite un jardin tropical. De nombreuses cultures maraîchères y sont cultivées, et l’île compte encore une trentaine d’exploita-tions agricoles, spécialisées dans les primeurs. Bréhat, “l’île aux fleurs“, est longue de 3,5 km, large de 1,5 km. Les marées redessinent constamment cet archipel de roches rose, situé face à la pointe de l’Arcouest, près de Paimpol. Les palmiers, mimosas, eucalyptus ou figuiers témoignent de la douceur quasi méditerra-néenne du climat.

Les îles de la mer d’IroiseOuessant et MolèneComposé de sept îles et de dizaine d’îlots, l’archipel de Molène et de Ouessant, avec la mer d’Iroise, est classé par L’UNESCO réserve de la biosphère. L’île d’Ouessant est constituée d’un plateau rocheux, haut de 30 à 65 m, creusé au sud-ouest d’une baie profonde. Ses abords sont connus pour les dangers qu’ils représentent à cause des innombrables écueils et des courants

violents. Ils sont illustrés par le célèbre dicton : “Qui voit Molène voit sa peine, qui voit Ouessant voit son sang“. Ils ont aussi fait la renommée des phares qui balisent ces récifs : la Jument, le Stiff, le Créac’h... L’île de Molène, longue de seulement 1,2 km et large de 800 m, est très plate et bordée de plages de sable blanc. Cette île héberge une flotte de pêche, spécialisée dans le homard et la langouste. L’île de SeinL’île de Sein est un radeau de sable et de roches ancré à 9 km au large

de la Pointe ru Raz. Longue de 2 km, elle mesure moins de 1 km², et son point culminant n’est qu’à 6 mètres au dessus du niveau de la mer. A la pointe Ouest de l’île se dresse le phare Ar Men, indispensable aux marins au vu des diffi-cultés de navigation aux abords de l’île.

Les îles de l’AtlantiqueLe lagon des GlénanFace à Fouesnant, cet archipel se compose de huit îles principales et d’une dizaine d’îlots. Célèbre pour son école de voile et pour son narcisse unique au monde, l’archipel est déli-mité par un espace marin aux eaux claires. Ile de GroixSituée en Bretagne sud, à 14 km au large de Lorient, l’île de Groix mesure 8 km en longueur et 3 km en largeur. Cette île, qui au début du siècle possédait le premier port thonier de France, est aujourd’hui une véri-table réserve naturelle. Belle île en merSituée à 15 km au large de Quiberon, Belle-Île, baptisée Kalonessos (île belle) par les Grecs, est la plus grande des îles bretonnes. Ses 84 km² recèlent une grande variété de sites

et s’imposent comme un véritable sanctuaire de la vie sauvage. Plateau de 20 km de long, l’île présente une arête centrale d’où s’écou-lent de nombreux vallons qui aboutissent à des “ports“, petites plages encastrées au fond d’anses profondes.

Houat et HoëdicHouat, petite île de 7,5 km, vit de la pêche aux crustacés et du tourisme. Encore plus petite (2,5 km de long) que sa voisine, Hoëdic est sablonneuse et basse, ponctuée de groupes de récifs.

Les îles du PonantLes îles bretonnes sont appelées îles du Ponant car elles se situent à l’ouest, là où se couche le soleil. Baignées par la Manche ou l’Atlantique, elles font parties des quelques îles françaises non reliées au continent par un pont. On y accède en bateau en une heure et demi tout au plus, ou en avion en quelques minutes...

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Légendes Bretonnes Les

La forêt de brocéliande et Merlin l’EnchanteurBrocéliande est le nom mythique de l’ac-tuelle forêt de Paimpont, située au sud-ouest de Rennes. Vestige d’un immense ensemble forestier qui occupe au Moyen-âge le cœur de la péninsule, elle est le siège de nombreuses légendes de l’imaginaire celte. Les chevaliers de la Table Ronde ont en effet trouvé là un décor à la mesure de leur destin et de leur quête : leur roi, Arthur, les somma de trouver le Graal, dissimulé dans ces bois de Petite Bretagne. Merlin l’Enchanteur, ami et conseiller du jeune Arthur, fut l’hôte privilégié de Brocéliande. Ainsi la fontaine de Barenton marqua sa première rencontre avec la fée Viviane. Merlin aima tant Viviane qu’il édifia pour elle, sous l’étang où ondoie le reflet du château de Comper, à Concoret, une cita-delle de cristal. Celle que l’on nomme aussi la Dame du Lac y élèvera Lancelot, futur chevalier du roi Arthur. Malgré une importante différence d’âge, l’amour de Viviane pour l’Enchanteur était vaste et exclusif et bientôt, elle ne put se contenter du temporel : forte des sortilèges appris de la bouche même du magicien, Viviane envoûta Merlin à la fontaine de Jouvence, après avoir rajeuni les traits du vieux druide. Puis elle l’emprisonna pour l’éternité de neuf cercles magiques durs comme le roc.

Tristan et IseultTristan, prince de Léonois envoyé par son oncle Marc, roi de Cornouailles, ramène d’Irlande Iseult, que Marc va épouser. Sur le navire, Tristan et Iseult boivent par erreur le philtre destiné à lier d’un amour inaltérable Iseult à son époux. La passion éclate dans les deux cœurs. Les récits font varier les dénouements : tantôt Tristan est tué par Marc, ulcéré de sa trahison ; tantôt il se marie et meurt dans son château de Bretagne. A chaque fois, Iseult le suit invariablement dans la tombe. L’opéra de Wagner et le livre de Joseph Bédier ont célébré ce drame de l’amour.

La légende d’YsLa ville d’Ys est engloutie en baie de Douarnenez. Cette cité, si puissante qu’elle dominait toute la Gaule, était gouvernée par Gradlon, roi de Cornouaille. Ys était protégée de la mer par une digue et des portes, dont le roi seul avait les clés. Le vieil homme était veuf et gâtait outrageusement sa fille Dahut. Elles grandit sans contrôle et tomba dans la débauche, entraînant avec elle les habi-tants de la ville. Un jour, elle devint même la maîtresse du Diable, qui la convainquit de voler les clés de la digue. La nuit venue, il ouvrit les vannes, engloutissant la cité. Prévenu par saint Guénolé, Gradlon eut juste le temps de s’enfuir sur son cheval, emmenant sa fille avec lui. Mais le saint lui ordonna de la laisser, sous peine de périr avec elle. Gradlon finit par consentir et réussit à s’échapper. L’endroit où il abandonna sa fille est appelé Poul Dahud (Pouldavid), gouffre de Dahut. La légende dit qu’elle vit encore comme sirène, dans la ville sous les flots. Les pêcheurs l’entendent parfois chanter ou sonner la cloche.

La légende de l’AnkouLe rapport des Bretons à la mort est profon-dément influencé par l’héritage celte et entouré de nombreux rites et légendes liés à l’idée de passage. L’Ankou, représenté par une squelette tenant une faux, est souvent sculpté sur les ossuaires. La tradition veut qu’il erre la nuit sur un chariot grinçant. Si l’on en perçoit le bruit ou, pire, si on le rencontre, la mort est prochaine. La porte de l’enfer froid et brumeux où l’Ankou attend les morts se trouve quelque part au Yeun Ellez, dans les Monts d’Arrée.

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Marées Les

Le phénomène des maréesLa marée, mouvement journalier de la mer, est un phénomène universel. Nos ancêtres ont longtemps cru que cet événement était régi par les dieux ou par des forces obscures. La loi d’attraction universelle de Newton et les travaux de scientifiques comme Laplace ou Poincaré ont en effet prouvé à partir du XVIIe siècle que c’était bien une histoire de force : celle de la lune et du soleil sur la terre. La lune agit comme un aimant sur les océans. Sa force d’attraction est deux fois plus élevée que celle du soleil, de par sa proximité. Leurs actions se combinent de façons différentes selon leurs positions.

Le rythme des maréesEn Bretagne, la mer monte et descend deux fois par jour avec un décalage de 50 mn chaque jour. Lorsque la lune est au dessus de la mer, elle attire l’eau vers elle, le niveau de la mer s’élève : c’est la marée haute. Six heures plus tard, la lune n’est plus au dessus de l’eau, l’attraction n’opère plus : c’est la marée basse. La puissance de cette attraction dépend de la position rela-tive de la lune et du soleil par rapport à la terre. Lorsque tous trois sont alignés, l’attraction est maximale : c’est la marée vive eau ou grande marée. Ce phénomène, au cours duquel la mer monte et descend le plus loin, se reproduit tout les quinze jours lors de la pleine lune ou la nouvelle lune. En Bretagne, les grandes marées les plus importantes se produisent en mars et septembre, au moment des équinoxes.

Les plus grandes marées d’EuropeEn plus de l’attraction des astres, la configuration des côtes a une grande influence sur l’importance des marées. Compte tenu de leur situation géogra-phique, les côtes de la Manche sont le théâtre des plus grandes marées d’Eu-rope. Le marnage – la différence de niveau entre la haute mer et la basse mer – est un phénomène exceptionnel en Bretagne. Il est le plus fort d’Europe et atteint par exemple 5,45 m à Penmarc’h, 12 m dans la baie de Saint-Malo et plus de 16 m dans la baie du Mont-Saint-Michel, alors que la moyenne mondiale de marnage est de 2 m.

Les coefficientsGrâce au coefficient des marées, professionnels et amateurs peuvent se faire une idée de l’importance de la marée et ne pas avoir de mauvaise surprise quand la mer remonte. Cette “échelle“ est comprise entre 20 (morte eau la plus faible) et 120 (vive eau d’équinoxe). On parle de grande marée à partir d’un coef-ficient 95, mais c’est surtout au-delà de 100 que les pêcheurs à pied se rendent sur l’es-tran (la portion du rivage découverte à marée basse) pour y ramasser crabes, crevettes et

coquillages. A l’aide d’un simple râteau, couteau ou épuisette, cette pêche se pratique sans permis pour une consomma-tion personnelle. L’annuaire des marées est donc un élément indispensable pour connaître les horaires et les coefficients avant toute sortie en mer ou sur les grèves.

Les moulins à marée Précurseurs dans l’ingéniosité éner-

gétique, les paysans bretons ont construit des moulins à marée, nommés “à eau bleue“. La forte amplitude des marées et la découpe particulière des côtes ont favo-risé la prolifération de ces moulins, utilisant l’énergie naturelle des marées pour moudre le grain. Il reste une centaine de moulins à marée en Bretagne.

Sur les traces des pèlerins, la traversée de la Baie du Mont-Saint-MichelLe Mont-Saint-Michel et sa baie sont inscrits par l’UNESCO parmi les sites du Patrimoine Mondial Culturel et Naturel. Les plus fortes marées d’Europe encerclent l’Abbaye du Mont-Saint-Michel, principalement en mars et septembre. Quand la mer vient recouvrir les grèves, les gens du pays disent que “les flots remontent à la vitesse d’un cheval au galop“. la mer montante court alors sur 25 km de distance. La traversée de la baie à pied, selon la tradition des premiers pèlerins, permet de découvrir la richesse de ce site d’exception. Il est indispensable d’être accompagné d’un guide et de se vêtir d’une tenue bien adaptée.

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Mégalithes Les

Le mystère des mégalithesDès l’époque paléolithique, des hommes occupent l’Armorique. Vivant d’abord de la chasse, de la pêche et de la cueillette, ils se sédentarisent au néolithique (vers 4500 avant J.-C.) et maîtrisent peu à peu les techniques d’élevage, d’agriculture et de construction. C’est cette civilisation qui donna naissance à l’art des pierres levées. La plupart des méga-lithes (dolmens, tumulus, et menhirs) ont été érigés entre 4500 et 200 avant notre ère. Avec près de 3000 pierres dressées reparties sur plusieurs sites, Carnac est un des plus grands vestige de l’art mégalithique.

DolmensLes dolmens, “pierres longues“ en breton, servaient autrefois de sépultures collectives. Ils sont composés de dalles monumen-tales montées en simple table de pierre, en allée couverte, ou en couloir menant à une chambre mortuaire. Certains dolmens sont ornés de motifs variés –idoles, serpents, crosses, haches- et gravés de façon élaborée, comme celui de Gravinis, dans le golfe du Morbihan. Au départ, ils abritaient une quinzaine de morts, peut-être les membres d’une même famille ou des personnalités éminentes, mais à la fin du néolithique, ils accueillaient parfois les ossements de centaines de personnes. Les dolmens avaient une fonction culturelle et étaient associés à des rites funéraires célébrant le passage de la vie à la mort. Ils se situent souvent dans des endroits retirés, ce qui renforce le secret lié à ces rites.

Tumulus et cairnsUn tumulus est une accumulation de terre et de pierres qui recouvrent une chambre mortuaire. La structure inté-rieure est en bois et en petites dalles. Dans la famille des sépultures collec-tives, le plus structuré est le cairn, qui est monté avec des blocs de pierre formant une maçonnerie sèche. Cette juxtaposition de compartiments lais-sent à penser que les cairns abritaient différentes cérémonies. Les tumulus et les cairns, en général construits sur des sites et visibles de loin, servaient de symbole et de point central au territoire de la communauté. Celui d’Er-Grah, à Locmariaquer, dans le Morbihan est un des plus grands, atteignant presque 200 m de long.

MenhirsDu mot breton signifiant pierres dréssées, les menhirs sont encore plus nombreux et plus mystérieux que les dolmens. Isolés ou en groupe, ils peuvent être disposés en file, en aligne-ments ou en cercle. Ils mesu-rent de quelques centimètres à plus de vingt mètres. Les espaces entre les pierres, leur orientation, le schéma qu’ils définissent avaient certai-nement une signification rituelle ou astronomique. On évoque des rites religieux liés au culte de la fécondité, des cérémonies en l’honneur du soleil...Leur emplacement ne semble pas relever du hasard mais correspond à une réelle fonction. Les alignements de Carnac, par exemple, semblent indiquer les positions du soleil tout au long de l’année.

Des techniques avancées L’édification des mégalithes implique l’existence de moyens techniques efficaces. Certaines de ces pierres, comme le grand menhir de Locmariaquer, pèsent 350 tonnes ; les plus courantes dépassent les 50 tonnes. Elles devaient être extraites du sol et transportées sur des kilomètres pour être dressées au point voulu. Elles étaient déplacées par des

simples systèmes de rondins, de cordages, de leviers et de plans inclinés.

Le cairn de GavrinisSitué sur un îlot d’une quinzaine d’hectares dans le Golfe du Morbihan, le cairn de Gavrinis est reconnu comme le plus beau du monde pour la richesse de sa décoration. Ce cairn, long de 100 m et haut de 8 m, recouvre un grand dolmen à couloir, formant une galerie de 14 m de long et de 1,50 m de large qui mène à la chambre funéraire carrée. La beauté de ce monument, datant du quatrième millénaire av. J.-C., permet d’avancer qu’il s’agissait d’une sépulture royale.

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La voile en BretagneCompétitions, régates ou simples prome-nades sur l’eau, la Bretagne est un lieu favorable aux pratiques nautiques grâce à ses 3500 kilomètres de côtes décou-pées en criques, anses, rades, baies et ses nombreuses rivières et lacs. Il existe aujourd’hui 120 écoles de voile et 230 centres nautiques. Toute l’année, de la régate à la voile scolaire, les écoles et clubs de voile bretons proposent un très large éventail d’activités : dériveur soli-taire et double, catamaran, planche à voile, funboard, bateaux collectifs et de randonnée.

Activités nautiques et sports de glisseOutre la voile, d’autres activités nautiques connaissent un engouement croissant : Aviron de mer et de rivière : seul ou en équipe, il peut être pratiqué sur tous les plans d’eau : rivières, canaux, lacs ainsi que sur le littoral maritime. Canoë-kayak de mer et de rivière : un clas-sement des rivières prend en compte leurs difficultés techniques. En mer, la force du vent et l’état du plan d’eau sont les critères à considérer avant toute sortie.Char à voile et speed sail : sports de glisse, ils se pratiquent sur la plage, le long de la mer.Plongée et sports sous-marins : pour découvrir les fonds marins bretons, ses algues, poissons et crustacés, les centres “Plongée Label Bretagne“ proposent des baptêmes, des stages photo et bio, des visites d’épaves...Surf et bodyboard : le Cap Fréhel, le

Dossen, le Petit Minou, la Palue, la Torche, Guidel ou encore la Presqu’île de Quiberon sont des spots reconnus et fréquentés toute l’année en Bretagne pour la pratique du surf, long board, body board, skim board, body surf...Toutefois, ces disciplines techniques requièrent une bonne connaissance des plans d’eau, du type de vague “vagues de sable, de rocher, de reef“, du vent “off shore, on shore“, des courants et des baïnes.

Bretagne Stations Nautiques“Bretagne Stations Nautiques“ est le nouveau nom donné à l’association “Stations Voile“. Il en existe 7 en Bretagne : Saint-Malo, Saint-Cast Le Guildo, Pléneuf-Val André, Perros-Guirec, Crozon-Morgat, Fouesnant-Baie de la Forêt et Pays de Lorient. Infrastructures balnéaires diversi-fiées et de qualité, volonté d’accueillir tous les publics, pratique de plusieurs disci-plines, permanence des activités au cours de l’année et encadrement professionnel sont les principaux critères retenus pour obtenir ce label.

Point Passion PlageLe réseau des Point Passion Plage compte aujourd’hui 37 points de pratique répartis sur tout le littoral breton de Cancale à la presqu’île de Rhuys. Initiative bretonne désormais reprise dans d’autre régions, ces centres ont été créés en complément des Stations Nautiques, pour permettre au public de disposer d’un matériel nautique performant et sûr. Des professionnels sont présents pour guider les pratiquants soit vers la location, soit vers du cours particulier.

Les ports de plaisanceLes premières installations nautiques équi-pées de jetées, de pontons et de bassins à flots remontent aux années 1960 avec la création de Port Haligen, à Quiberon et de la Trinité-sur-Mer. La Bretagne offre aujourd’hui 52 000 postes de mouillage, représentant plus de 33 000 places de pontons et plus de 18 000 de mouillage.

Quelques grandes courses bretonnesLe Spi Ouest-France à la trinité sur Mer (week-end le Pâques)L’Obelix Trophy à Bénodet (1er Week-end de mai)La transat Québec-St Malo (tous les 4 ans)La Route Du Rhum, transatlantique en solitaire, de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre (novembre, tous les 4 ans)

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Parcs, jardins et fleurs

Les grands navigateurs des XVIIe et XVIIIe siècles ont rapportés des nouveaux mondes des plantes inconnues et fragiles qui se sont parfaitement acclimatées. Les jardins bretons bénéficient d’un climat relativement doux qui permet à des espèces peu rustiques de s’épanouir. Beau-coup de jardins contemporains abritent des plantes australiennes, chiliennes ou néo-zélandaises.

Parcs et JardinsLe patrimoine des parcs et jardins de Bretagne est aujourd’hui réhabilité pour le public. Les jardins offrent des exemples de style d’archi-tecture de jardins en vogue à une époque : Le jardin des simples regroupe les asso-ciations de fleurs et de légumes datant du Moyen-âge, tel les jardins de Brocéliande... Les jardins en écrin des imposantes demeures seigneuriales, bien conservés malgré les modelages et les restructurations, permettent de découvrir en même temps la “Bretagne des Châteaux“. Citons le château de Kergrist, le parc du château de Bienassis, les jardins du château de La Ballue, le parc floral de Haute Bretagne du château de la Foltière...

Les jardins botaniques, nouvellement créés, offrent des réalisations permettant de renouer avec la tradition d’accueil et d’accli-matation des plantes exotiques. On citera par

exemple, le jardin exotique de Roscoff, le parc botanique de Cornouaille, les jardins de Rospico...Les jardins publics, avec leur style paysager et leurs collections végétales, expriment le savoir-faire français. Le parc du Thabor à Rennes l’illustre parfai-tement.

Villes et Villages FleurisLes villes et villages fleuris bretonsDe nombreuses villes et villages bretons apportent un soin particulier pour aménager leurs jardins et espaces verts. Les moyens mis en œuvre chaque année pour maintenir le fleurissement contribuent à attirer l’intérêt touristique dans les communes fleuries. Cette mobilisation, qui rassemble les habitants autour d’un projet commun, contribue à déve-lopper un tourisme respectueux des cultures et des traditions locales. Le concours des villes et villages fleuris, initialement créé pour récompenser les efforts de fleurissement menés par les collectivités locales, a désormais pour vocation de promouvoir et encou-rager toute action en faveur du développe-ment des espaces verts et de l’amélioration du cadre de vie. L’impact du fleurissementLe fleurissement contribue à l’améliora-tion du cadre de vie par le développement des espaces paysagers privés et publics. Il s’inscrit dans une politique globale d’en-vironnement. Il participe ainsi à véhiculer l’image de la commune, dont il est un élément important, et peut être un outil de communication efficace. Il représente par ailleurs un réel outil de communication touristique, comme produit touristique à part entière et comme élément de qualité de l’accueil.

Le fleurissement a un impact : • économique, par ses retombées et les emplois générés dans les secteurs de l’horticulture et du

paysage, ainsi que dans le domaine du tourisme.• social, par son aspect fédérateur, facteur de cohésion sociale.• éducatif, par la sensibilisation des plus jeunes au respect de l’environnement et à l’effort d’amélioration du cadre de vie.

Côté Parcs et JardinsConsciencieusement sélectionnés, pour leur beauté, leur accueil et leur ouverture au public, 34 parcs et jardins offrent une palette de promenades colorées et parfumées.

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Patrimoine Religieux

Saint-Yves, le patron des bretonsYves Helory de Kermartin est né en 1253 à Tréguier. Elevé dans la foi chrétienne, il est nommé juge ecclésiastique à 27 ans. Il se fait l’avocat des humbles et des pauvres, mais la mort interrompt ses nobles œuvres à 50 ans. Yves de Kermartin est canonisé en 1347 par le pape Clément VI qui en fait un des rares saints officiels de Bretagne. En tant que patron des avocats et des gens de loi, son culte s’est étendu à l’Europe entière et jusqu’en Amérique. Après sainte Anne, saint Yves est devenu le “patron“ de la Bretagne en 1924 et on célèbre les 700 ans de sa mort en 2003.

Après les destructions des invasions normandes, le renouveau religieux entraîne, en Bretagne, dès le IXe siècle, une floraison d’abbayes et d’églises romanes. Du XIIe au XVe, le mécénat des Ducs de la nynastie de Monfort et celui de la haute noblesse favorisent la reconstruction de la plupart des cathédrales. Enfin, entre le XIVe et le XVIIIe siècle, on édifie d’in-nombrables églises et chapelles rurales. Ce patrimoine religieux est l’expression de la ferveur religieuse du peuple breton pendant des siècles.

Les enclos paroissiauxS’ouvrant sur une porte triomphale, l’enclos est le lien entre le monde des vivants et celui des défunts. Généralement situé autour d’un cimetière, l’enclos regroupe l’église, l’ossuaire et le calvaire. L’espace de l’enclos et du cime-tière étant restreint, les reliques des défunts sont régulièrement prélevées des tombes, afin de gagner de la place. On place alors les ossements dans un édifice spécifique nommé ossuaire. Le calvaire est un monu-ment de granit qui porte un Christ en croix et divers personnages de la Passion. Spécifi-quement breton, il raconte des épisodes de l’histoire sainte et ils servaient autrefois aux curés pour l’instruction religieuse. Le calvaire est en quelque sorte le développement de la croix de chemin, que l’on rencontre par milliers dans la campagne bretonne. Les

principaux enclos paroissiaux se trou-vent dans le Finis-tère à Guimiliau, Lampaul-Guimiliau, Saint-Thégonnec, La Martyre, Commana, Sizun et Pleyben.

Le pardonLe pardon est l’expression de la dévo-tion populaire à un saint particulier, à qui l’on demande grâce. Cette fête patronale célébrant les saints locaux, rassemble chaque année les fidèles d’une ou plusieurs paroisses. La messe solennelle est suivie d’une procession, au cours de laquelle bannières, reli-ques, statues et croix sont portées par un cortège chantant des cantiques. La cérémonie s’achève par une fête profane, avec danses, musiques et jeux traditionnels. Le pardon de Sainte Anne d’Auray est un des plus fréquentés en Bretagne.La cérémonie des pardons de la mer diffère un peu puisque une fois la proces-sion arrivée au port, clergé, enfants et reliquaires embarquent sur un bateau. Le prêtre procède alors à la bénédiction de tous les bateaux du port, comme au pardon de Saint-Jacques à Locquirec (Finis-tère), ou lors de la bénédiction des Courreaux à Groix (Morbihan).

Le Tro BreizLes sept saints fondateurs sont vénérés dans le plus célèbre des pèlerinages bretons, le Tro Breiz (tour de Bretagne, en breton). Le pèlerin doit, au moins une fois dans sa vie, faire le tour des tombeaux des sept saints et des sept évêchés : Samson à Dol, Malo à Saint-Malo, Briec à Saint-Brieuc, Tugdual à Tréguier, Pol-Aurélien à Saint-Pol-de-Léon, Corentin à Quimper et Patern à Vannes. Le parcours, long de plus de 500 kilomètres, se fait à pied, en trente jours, à raison de 20 kilomètres par jour. Chaque cathédrale expose ses reliques et reçoit les contributions des pèlerins. Au XVIe siècle, plus de 30 000 personnes par an partaient pour ce pèlerinage. Remis au goût du jour, cet itinéraire spirituel et culturel permet aujourd’hui de découvrir le patrimoine reli-gieux breton (à pied, à vélo, à cheval, en voiture ou en autocar)

Les SaintsComme en témoignent le grand nombre de fontaines sacrées, pèlerinages, ex-voto et chapelles, les saints tiennent une place importante dans la vie quotidienne, survi-vance du polythéisme celtique. Les saints se comptent par centaines : les plus officiels sont reconnus par le clergé, les autres par les habitants du village où ils sont considérés comme tels. Le culte de Sainte-Anne parti-cipe véritablement à la conscience bretonne. On distingue aussi les saints protecteurs : Saint Fiacre et saint Jacques veillent respec-tivement sur les jardins et les marins, Sainte Barbe est la patronne des pompiers. Les saints guérisseurs et “vétérinaires“ protègent hommes et animaux des maladies...

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Patrimoine Maritime

La pêchePratiquant la pêche côtière, la pêche hautu-rière, la grande pêche ou la pêche aux crus-tacés, les marins bretons ont su adapter leur métier et diversifier leur production au fil des années. La pêche côtière artisanale rythme la vie des petits ports bretons. Elle se pratique sur des petits navires qui partent pour la journée ou pour des marées de moins de 4 jours. Les bateaux qui pratiquent la pêche au large partent 10 à 15 jours d’affilée en haute mer. Les énormes chalutiers-usines ou les thoniers congélateurs s’en vont encore plus loin, pour des campagnes de plusieurs mois. Ces géants industriels relâchent parfois leurs prises à Concarneau ou à Lorient.

Ostréiculture et mytilicultureL’ostréiculture et la mytiliculture sont aussi des activités très répandues. L’élevage des huîtres se pratique en Bretagne Nord et

Sud. L’élevage des moules sur bouchots est surtout développé en Bretagne Nord.

Les portsL o r i e n t , B r e s t , S a i n t - M a l o e t Roscoff sont les

plus grands ports de commerce de Bretagne avec un trafic supérieur à 500 000 tonnes chacun par an. Certains petits ports de pêche

bretons sont célèbres pour leur spécia-lité : les ports du Pays Bigouden pour la langoustine, le thon à Concarneau, le port d’Erquy, dans la Baie de Saint-Brieuc, connaît une renommée pour la Coquille Saint Jacques...

La criéeLa criée a lieu sur les ports de pêche, c’est le lieu de vente du poisson fraî-chement déchargé. Le crieur, personne intermédiaire entre le pêcheur et l’ache-teur, annonce l’espèce, le poids, la taille, et la quantité des lots. Les acheteurs, des commerçants grossistes appelés mareyeurs, réagissent en fonction de la conjoncture locale, des tonnages débar-qués dans les autres ports, des quantités importées...Jadis ouvertes à tous, les criées sont de plus en plus réservées au seuls profes-sionnels. Lorsqu’elles restent ouvertes au visi-teur matinal, il convient alors d’être discret. La criée de Saint-Malo, par exemple, est ouverte au public. Héliotika, le centre de découverte de la pêche en mer au Guilvinec, organise des visites guidées de la criée.

Les goémoniersLes goémoniers sont des marins-pêcheurs spécialisés dans la récolte des algues. Ce métier très ancien est une tradition de la côte nord du Finistère, région très riche en algues. Les récoltants ramas-sent le goémon échoué sur les grèves ou partent en mer avec des bateaux équipés de “scoubidous“, moulinets moto-risés qui arrachent les algues. Le déchargement à lieu à Lanildut, premier port goémonier d’Eu-rope. Les algues sont ensuite séchées et transformées pour être utilisées dans les industries alimentaire et cosmétique.

Les vieux gréementsLes vieux gréements, à l’origine conçus pour la pêche ou le cabotage, sont désormais destinés à la plaisance. Le poids, la forme, la voilure de ces anciens bateaux en bois étaient adaptés aux conditions locales de pêche. On peut distinguer

ainsi : chaloupes sardinières, bisquines canca-laises, dundees thoniers, sloups langoustiers, goélettes paimpolaises... Aujourd’hui certains d’entre eux ont été restaurés ou reconstruits à l’identique, comme la Cancalaise, le Reder Mor, la Recouvrance. On célèbre ces vieux gréements lors de rassemblements de voiliers traditionnels, comme celui de Brest, qui rassemble, tous les 4 ans, les plus beaux vieux gréements bretons et du monde entier.

Musée de la pêche à ConcarneauSitué dans l’enceinte de la ville close de Concarneau, le musée de la pêche présente, sur 1500 m², l’histoire et les techniques de pêches maritimes du monde entier. De la préhistoire à nos jours, le Musée décrit, présente, et explique l’usage et le fonctionnement des bateaux et des matériels de pêche de toutes les mers du globe. On expose aussi la construction des

navires et les méthodes de conservation du poisson. Avec comme objectif de préserver et mettre en valeur les témoignages du passé, ce musée est devenu un vrai centre d’information et de documentation. Le Musée de la Pêche est également le premier Musée à flot de France, où les visiteurs ont la possibilité de monter à bord d’un véritable chalutier hauturier, l’Hémérica.

Les musées du patrimoine maritimeMusée du bateau et “les ateliers de l’Enfer “ à DouarnenezHaliotika, centre de découverte de la pêche en mer, Le Guilvinec Musée de la compagnie des Indes à Port LouisMusée d’Histoire et d’Ethnologie à Port-Tudy, île de GroixMusée de la mer de Paimpol Ferme marine, musée de l’huître et du coquillage à Cancale

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La Bretagne, grande inspiratrice des pein-tres depuis plus de 200 ans est une des régions les plus fréquentée. Nombreux sont les artistes, à l’orée du XXe s., qui quittent les ateliers parisiens pendant la période estivale pour pratiquer la peinture de plein-air en Bretagne. L’inépuisable variété des paysages côtiers et intérieurs mais aussi les Bretons avec leurs mœurs, leurs croyances et leurs légendes fascinent les artistes. Des colonies se forment alors à Concarneau, Pont-Aven, Douarnenez, Camaret, Rochefort-en-Terre, Pont-Croix, Cancale, au Faouët... Des peintres plus solitaires font également la renommée de sites moins fréquentés comme Plédéliac, Kerity, Clisson, ou les Monts d’Arrée.Une multitude d’itinéraires permettent de revenir sur les pas des peintres qui ont été fascinés par toutes les richesses de la Bretagne et qui ont, au travers de leurs tableaux, exprimé tout leur attachement à cette région.

Gauguin et l’Ecole de Pont-AvenDécouverte dans les années 1860 par un peintre américain, Pont-Aven devient le lieu de villégiature d’une colonie d’artistes très cosmopolite. Les Français côtoient, dans les auberges de la petite cité, des Anglais, des Danois, des Finlandais, des Irlandais...La venue de Paul Gauguin et de ses disciples à Pont-Aven puis au Pouldu marque un tournant important dans

l’histoire de la peinture. Émile Bernard, Maxime Maufra, Henry Moret, Charles Filiger, Paul Sérusier ont, sur les conseils de leur maître, présenté une nouvelle conception picturale en rupture totale avec l’essentiel des pratiques traditionnelles. En créant ce mouvement appelé le synthétisme, ils ont ainsi ouvert la voie à un courant de peinture libéré des principes académiques. L’auto-portrait au Christ Jaune, le Christ vert de Gauguin, le Talisman de Sérusier, le paysage du Pouldu de Filiger, Pont-Aven ciel rouge de Maufra ne sont que quelques-unes des très célèbres œuvres du groupe.

Les peintres de la côte d’ÉmeraudeSaint-Malo, Saint-Servan, Cancale et Dinan attirent les peintres dès les années 1860 : Eugène Isabey, Camille Corot, John Sargent et beaucoup d’autres immortalisent sur la toile ces lieux chargés d’histoire. Mais ce sont surtout les rivages de la côte, entre Dinard et le Cap Fréhel, qui donnent naissance aux œuvres les plus originales. À Saint-Briac, Paul Signac tourne le dos aux facilités de l’im-pressionnisme pour inventer le pointillisme. Maurice Denis, le peintre nabi, puise son inspiration dans la région de Ploumanac’h et de Trégastel où il s’installe avec sa famille. Quant à Picasso, il choisit le thème des femmes jouant sur la plage pour laisser libre cours à sa peinture expressionniste. Auguste Renoir, Émile Bernard, Edouard Vuillard, Henry Rivière, Bernard Buffet font également partie des 160 artistes ayant été séduits par la côte nord de la Bretagne...

Belle-Île et ses peintresVenu séjourner quelques semaines à Belle-Ile, Claude Monet a immortalisé sur une quaran-taine de tableaux les côtes rocheuses de l’île. Fasciné par le caractère sauvage du paysage, le maître de l’impressionnisme tente de capturer sur la toile les effets atmosphériques de la tempête sur la mer. Désireux de venir sur les pas de Monet, Cottet, Matisse, Hélion, Gromaire, Vasarely et beaucoup d’autres explorent ensuite l’île et offrent, à leur tour, leur vision des aiguilles de Port-Coton, de Port-Donant ou de Port-Goulphar.

La Bretagne de Mathurin MéheutParmi tous les artistes ayant joué un rôle fondamental dans la production d’œuvres d’inspiration bretonne, Mathurin Méheut apparaît comme “l’artiste du siècle“. Au travers de sa peinture, de ses dessins et de ses illustrations, de ses décors et de ses céramiques, il présente un témoignage incomparable de la vie quotidienne en Bretagne dans la première moitié du XXe siècle.

Maxime MAUFRA Vue du Port de Pont-Aven, vers 1893, Musée

des Beaux-Arts de Quimper, (France).

Paul SERUSIER Le pardon de Notre-Dame-des-Portes à

Chateauneuf-du-Faou, vers 1894, Musée des Beaux-Arts de Quimper, (France).

Maison de Marie Henry à PONT-AVEN

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Un climat doux et toniqueLes côtes de la Manche et de l’Océan Atlantique sont caractérisées par des températures relativement constantes et des variations saisonnières assez faibles. Des vents forts et une mer agitée rendent le climat actif et vivifiant. L’air océanique est sain et riche en aérosol minéral et en aéroplancton. Le climat breton est donc favorable à la remise en forme et se complète parfaitement aux soins exercés en thalasso.

Berceau de la thalassothérapie, la Bretagne bénéficie d’un climat marin vivifiant et d’un air iodé tonifiant, favorables à la remise en forme. Les centres de thalassothérapie bretons, reconnus pour la qualité de leurs équipements, offrent les bienfaits des tech-niques de pointes conjuguées aux vertus de l’océan.

La thalasso, c’est en BretagneBénéficiant d’un cadre exceptionnel par leur situation en bord de mer, les centres bretons s’engagent à respecter une charte de qualité. Situés à moins de 300 m du bord de mer et dans un endroit privilégié, chaque centre garantit la qualité de ses soins et de ses installations. Ils offrent des techniques de pointe de référence.

Les installations et les équipe-ments sont périodiquement contrôlés par des organismes d’Etat. Il existe actuellement 13 centres de thalassothé-rapie en Bretagne : Saint-Malo, Dinard, Perros-Guirec, Roscoff, Douarnenez, Benodet, Carnac, Quiberon, Belle-île-en-Mer et Port Crouesty et trois centres à La Baule.

La santé prend sa source en BretagneLes premières traces de thalassothérapie “empirique” remontent à l’Antiquité. Mais il faut attendre 1897 pour que le biologiste René Quinton établisse l’analogie physiolo-gique entre l’eau de mer et le plasma sanguin. En 1899, le docteur Louis Bagot confirme les qualités de la thalassothérapie en l’utilisant avec succès dans le traitement des douleurs articulaires et rhumatismales, et fonde le premier centre français de thalassothérapie à Roscoff. Mais, la thalassothérapie ne se popu-larise qu’en 1964, avec la création du centre de Louison Bobet, célèbre coureur cycliste. Depuis, l’engouement du public n’a cessé de croître, tout comme le nombre de centres, répartis aujourd’hui sur tout le pourtour littoral breton.

“La mer lave les maux de tous les hommes“ Euripide (420 avant J.-C.)La thalassothérapie, tirant profit des atouts climato-thérapeutiques bretons, est considérée comme la plus naturelle des remises en forme. Dans chaque centre, médecins et personnels spécia-lisés établissent un programme de soins personnalisés. La durée moyenne recommandée d’un séjour de remise en forme en thalassothérapie est de 6 jours. Les soins sont dispensés par des kiné-sithérapeutes et des hydrothérapeutes diplômés. Diverses techniques sont proposées : l’algothérapie (applications ou bains d’algues), l’hydrothérapie (jet, douche ou bain d’eau de mer), la kinési-thérapie (massages, gymnastique, réédu-cation en salle ou piscine), sauna, aérosols d’eau de mer... La thalasso est indiquée pour remise en forme, cure d’amaigrisse-ment, cure anti-tabac, cure de relaxation et anti-stress, rééducation fonctionnelle, cure post-maternité, soins esthétiques...

L’eau de mer et les alguesL’eau de mer et les algues, riche en matières vivantes, concentrent sels minéraux et oligo-éléments. Ceux-ci interviennent dans la synthèse des enzymes, des vitamines et des hormones, ainsi que dans le fonction-nement des cellules. Les phytoplanctons et les zooplanctons, présents en grande quan-tité dans l’eau de mer ont la particularité de synthétiser des substances antibiotiques et antivirales. L’eau est directement pompée de la mer, dans un lieu assurant sa qualité, et ne peut être conservée plus de 24 heures afin de préserver toutes ses propriétés. Elle est ensuite portée à plus de 34°C, car c’est au-delà de cette température que les ions présents dans l’eau peuvent pénétrer dans le corps humain. Quant aux algues utilisées en thalassothérapie, elles sont récoltées en Bretagne. Il s’agit surtout des algues brunes qui vivent au fond de la mer. Une fois lavées et rincées, elles sont traitées de manière à conserver tous leurs principes actifs.

Le Spa, un nouveau bien-êtreLa grande expérience de la Bretagne en matière d’utilisation des ressources marines pour la remise en forme lui a permis de devenir un acteur incontournable dans le domaine des Spas marins. Les neufs hôtels Spas bretons offrent des espaces dédiés au bien être absolu, dans une atmosphère intime, raffinée, faite de douceur et de sérénité. Subtil mélange d’eau, de senteurs et de musique zen, ces havres de paix enchaînent soins relaxants, massages aux huiles essentielles, modelages,

enveloppements d’argile ou de boue... Ces techni-ques s’inspirent de rituels de soins ancestraux pour u n é p a n o u i s s e m e n t majestueux du corps et de l’esprit !

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Page 21: Bretagne Persdossier 2009 Frans

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Les symbolesLe drapeau breton : le “Gwenn ha Du“ (blanc et noir), drapeau de la Bretagne que l’on voit flotter un peu partout en Bretagne, a été créé en 1925. Il comporte neuf bandes : cinq bandes noires qui symbolisent les cinq anciens “pays“ ou

évêchés de Haute-Bretagne : Dol, Nantes, Rennes, Saint-Brieuc et Saint-Malo, et quatre bandes blanches qui symboli-sent les quatre anciens “pays“ ou évêchés de Basse-Bretagne : Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais. Le coin supérieur gauche contient un quartier d’hermines sur fond blanc.

L’hermine : Ce petit mammifère carnivore a été utilisé très tôt en héraldique, ressemblant un peu à une croix avec généralement trois pointes vers le bas. L’hermine héraldique

a été utilisée dans beaucoup de pays d’Europe. Adoptée en Bretagne par la lignée ducale des Montfort, elle finit par être consi-dérée un peu partout comme “le“ symbole de la Bretagne et elle se retrouve de fait, dans les armoi-ries d’un très grand nombre de villes bretonnes aujourd’hui, sur

des enseignes et sur de nombreux produits.

Le triskell : vient du grec “triskelês“ qui signifie “à trois jambes“. Ce motif décoratif

n’est réapparu en Bretagne qu’à partir des années 20 mais il a été très utilisé par les anciens Celtes. Le triskell peut évoquer le soleil ou le mouvement perpétuel. Très répandu aujourd’hui dans les six pays celtiques, ce motif décoratif sert en quelque sorte de label de “celtitude“.

La langue bretonneLe breton est une langue celtique. Issues de la famille indo-européenne, les langues celti-ques comprennent 2 groupes que sont le

gaélique et le brittonique. Au Ve siècle, une émigration massive en provenance de l’île de Bretagne (Galles, Cornouailles, Devon...) traverse la mer et renouvelle la population armoricaine : l’Armorique devient la Bretagne et le breton, sa langue. Pendant la IIIe République, l’Edu-cation nationale intervient afin de faire disparaître cette langue minoritaire. On assiste aujourd’hui à un net regain d’in-térêt pour l’apprentissage du breton et on peut évaluer à 700 000 le nombre de bretonnants grâce au développement de l’enseignement du breton.

Les costumesTransmis de génération en génération, les costumes étaient autrefois de toutes les fêtes familiales et publiques. Ce vête-ment servait de signe de reconnaissance entre paroisses et pays traditionnels. Aujourd’hui, les costumes tradition-nels ne sont portés qu’a l’occasion de pardons ou de manifestations folklori-ques. L’originalité du costume féminin vient de la coiffe, portée autrefois surtout dans le Finistère et le Morbihan. Ornée de rubans et de dentelles, sa forme et sa taille varient selon les régions et sont souvent représentative d’un “Pays“. La coiffe bigoudène est certainement aujourd’hui la plus connue.

La musique et les danses bretonnesLa musique bretonne traditionnelle est symbolisée par le couple biniou-bombarde (qui équivaut au duo cornemuse-hautbois). Joués par des sonneurs, accompagnés de chanteurs ou de conteurs, ce duo d’instru-ments anime les manifestations et les fêtes

populaires. D’autres instruments viennent s’y ajouter comme le violon, le vielle, la harpe, la clarinette...Cette tradition musicale se poursuit grâce à la création des bagadou, forme bretonne des “pipebands“ écossais. Aujourd’hui, les sonneurs animent toujours les festou noz (fêtes de nuit) et font danser petits et grands. Les danses bretonnes se pratiquent en ronde, en chaîne ou en couple.Héritière de très anciennes traditions mélodiques, la musique bretonne épouse aujourd’hui d’autres influences celtiques et modernes. Elle s’exprime par la présence de nombreux groupes et artistes bretons tels Alan Stivell, Tri Yann ou Dan Ar Braz, lors de fêtes et festivals.

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