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FCFA du Canada Nouveau- Brunswick francophone communauté Profil de la du acadienne et 2e édition

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2e édition2nd Edition

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AcknowledgementsStatistical Portrait:Anne Gilbert, Université d'Ottawa/L'ANALYSTE (for the first edition)

Community Life:Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick

Maps:André Langlois, Université d'Ottawa/L'ANALYSTE (for the first edition)

Coordination:Micheline Doiron (first edition), Robin Cantin (updated edition)

Production Support:Michel Bédard, Karine Lamarre (first edition), Tina Desabrais, Joelle Dubois, Isabelle Lefebvre, Micheline Lévesque (updated edition)

Graphic Design:GLS dezign Inc.

Printing:Corporate Printers Ltd.

© March 2004

Legal deposit:National Library of Canada

ISBN:2-922742-20-2

This publication was produced with the financial help of the:

Department of Foreign Affairs and International Trade

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada 450 Rideau Street, office 300Ottawa (Ontario) K1N 5Z4

Telephone :(613) 241-7600Fax : (613) 241-6046E-mail : [email protected] : www.fcfa.ca

RemerciementsPortrait statistique : Anne Gilbert, Université d'Ottawa/L'ANALYSTE (pour la première édition)

Vie communautaire : Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick

Cartographie : André Langlois, Université d'Ottawa/L'ANALYSTE (pour la première édition)

Coordination : Micheline Doiron (première édition), Robin Cantin (mise à jour)

Appui à la production : Michel Bédard, Karine Lamarre (première édition), Tina Desabrais,Joelle Dubois, Isabelle Lefebvre, Micheline Lévesque (mise à jour)

Conception graphique : GLS dezign Inc.

Impression : Corporate Printers Ltd.

© Mars 2004

ISBN : 2-922742-20-2

Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Canada

La publication de ce profil a été rendue possible grâce à l’appui financier du :

Department of Foreign Affairsand International Trade

Ministère des Affaires étrangèreset du Commerce international

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada 450, rue Rideau, bureau 300Ottawa (Ontario) K1N 5Z4

Téléphone : (613) 241-7600Télécopieur : (613) 241-6046Courriel : [email protected] Web : www.fcfa.ca

Canadian Heritage

Patrimoine canadien

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Patrimoine canadien

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Table des matièresHistoire et géographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1

Vitalité démographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2

Vitalité linguistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Vitalité économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

Diversité francophone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Vitalité communautaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9

Les trente dernières années . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17

Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

Le Profil de la communauté francophone du Nouveau-Brunswick réunit et présente des informations à jour sur lesfrancophones de la province. Il fait partie de la collection

des Profils des communautés francophones et acadiennes du Canadapréparés en 2000 par la Fédération des communautésfrancophones et acadienne (FCFA) du Canada dans le cadre duprojet « Dialogue » et réédités en 2004.

Aux profils provinciaux et territoriaux s’ajoute un profil national.Il décrit la situation des communautés francophones etacadiennes dans son ensemble et compare les réalités du faitfrançais à travers le pays. Après une introduction générale àl’histoire et à la géographie de chacune des communautés, ils sedivisent en deux sections distinctes :

• Un portrait statistique qui décrit la vitalité des communautésde langue maternelle française selon les voletsdémographique, linguistique et économique.

• Une présentation de la vie communautaire organisée autour de sept thèmes : les principaux organismes, lescommunications, la vie culturelle et communautaire,l’éducation et la formation, les soins de santé et les servicessociaux, les lois et les services gouvernementaux ainsi que l’économie.

Cette édition augmentée prend compte des données tirées durecensement fédéral de 2001. Elle comporte également unesection sur la diversité culturelle des communautés francophoneset acadiennes.

Pour vous procurer les autres produits de la série Profils descommunautés francophones et acadiennes du Canada, veuillezcommuniquer avec la FCFA du Canada.

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HistoireAu tout début du XVIIe siècle, une centaine de famillesfrançaises donnent naissance à l’Acadie en s’établissant prèsdes rives de la Baie française (Baie de Fundy). Dotés d’unsens communautaire peu commun, les Acadiennes etAcadiens développent petit à petit une culture qui leur estpropre, dans un environnement nouveau dont ils essaientde tirer le meilleur parti à des fins agricoles. Leur nombrecroît pour atteindre environ 16 000 membres en 1755.

Fortement disputée, l’Acadie passe aux mains des Anglais en1713 et les Acadiennes et Acadiens deviennent ainsi lessujets de la Couronne britannique. Jugeant ces derniers tropprolifiques et surtout incapables de montrer une réelle fidélité au monarque de Grande-Bretagne, le conseil dulieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse, avec l’appuidu gouverneur du Massachussets, décide, en 1755, de leurdéportation vers les colonies américaines. Plusieurs famillesacadiennes fuient vers l’actuel Nouveau-Brunswick.D’autres les rejoindront au retour d’exil. Ils s’installent surdes terres souvent de piètre qualité, pratiquant l’agricultureet l’élevage mais aussi, dans une certaine mesure, la pêcheou la coupe du bois. Forcés qu’ils ont été à coloniser de nouveaux territoires avec un minimum de ressourcesaccumulées et sans capital, les Acadiens et les Acadiennes duNouveau-Brunswick sont encore en situation de retardéconomique.

C’est autour de la paroisse et du village que se reformèrentles communautés acadiennes, isolées au nord et à l’est de laprovince. S’il ne fait aucun doute que cet isolement lesempêche de profiter pleinement d’une économie de marchéen plein essor, il permet en revanche à la culture acadiennede se perpétuer. Les Acadiennes et Acadiens mettent sur pied des écoles, couvents et hôpitaux avec l’aide descommunautés religieuses. L’émergence du nationalisme acadien s’effectue au cours de la période 1860-1890. Elle estprécédée de la levée des interdits pesant sur l’éducationcatholique et d’une certaine prospérité économique. LaSociété nationale L’Assomption, rebaptisée plus tard Sociéténationale des Acadiens, est fondée en 1881. La création dupremier collège à Memramcook, en 1864, et d’un journalde langue française (Le Moniteur acadien) à Shédiac, en1867, donneront à l’Acadie du Nouveau-Brunswick unsouffle nouveau.

Sous la gouverne du premier ministre acadien élu, Louis J.Robichaud, la province du Nouveau-Brunswick est déclaréebilingue à la suite de l’adoption de la Loi sur les languesofficielles de 1969. La Société des Acadiens et Acadiennes

GéographieLa communauté acadienne du Nouveau-Brunswickcompte sur 242 070 personnes de langue maternellefrançaise en 2001. Ces francophones représentent33,6 % de la population totale de la province.

Les Acadiennes et Acadiens du Nouveau-Brunswick selocalisent partout dans la province, mais surtout le longdes côtes, de Cap-Pelé à Miscou, et à l’intérieur des ter-res jusqu’à Saint-Jacques. On dénote trois zones de forteconcentration : le Madawaska, la Péninsule acadienne aunord-est de la province et le Sud-Est. Les sept comtés deGloucester, Kent, Madawaska, Northumberland,Restigouche, Victoria et Wesmorland regroupent à eux seulsplus de 90 % des francophones. Quatre de ces comtés sontmajoritairement francophones, dans une proportion variantde 62 % à 94 %.

Le Nouveau-Brunswick est encore peu urbanisé. La populationest regroupée en petites communautés rurales à l’intérieurdesquelles les francophones sont très fortement majoritaires.Quelques centres urbains émergent comme foyers de la viefrançaise : Edmundston dans le Madawaska, francophone àprès de 90 %, mais aussi Bathurst et Moncton/Dieppe. Cescommunautés sont parfois séparées les unes des autres soit parde vastes étendues forestières, soit par des corridors purementanglophones comme celui de la vallée de la Miramichi, ou deszones au peuplement mixte, comme dans la région deMoncton.

Dans les régions à forte majorité anglophone, les Acadiens etAcadiennes se regroupent autour des centres communautairesde Fredericton, Saint-Jean et Miramichi.

Nouveau-Brunswick

Histoire et géographie

du Nouveau-Brunswick (SAANB), comptant 20 000 membres, a été mise sur pied en 1973. La dualité linguistiqueau sein du ministère de l’Éducation et la longue lutte pour desconseils scolaires homogènes de langue française sont le fruitde ses premières années de travail. La Loi sur l’égalité des deuxcommunautés linguistiques du Nouveau-Brunswick est adoptée en 1981, pour être enchâssée dans la Constitutioncanadienne en 1993. Le Congrès mondial acadien de 1994 etle VIIIe Sommet de la Francophonie de 1999 ont confirmé leregain de fierté et d’affirmation de la communauté acadienne.En 2002, le gouvernement du Nouveau-Brunswick adopteune deuxième loi sur les Langues officielles, qui vient remplacer la loi adoptée en 1981, trop désuète.

En 2004, toute l’Acadie fête son 400e anniversaire.

2 Une majorité de femmesDans la population acadienne duNouveau-Brunswick, les femmesforment la majorité : 123 375femmes contre 118 685 hommes.L’écart est le même selon que l’onconsidère les francophones dont le français est la seule langue maternelle ou les francophonesbilingues : les femmes comptentpour 51 % du total, dans les deux cas.

Population selon la langue maternelle et le sexe,Francophones, 2001, Nouveau-Brunswick

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

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La langue françaiseLa population du Nouveau-Brunswick se partage entre deuxgrands groupes linguistiques. Sur les 720 000 habitantes et habitants de la province, les deux tiers sont de languematernelle anglaise, les autres appartenant presque tous augroupe francophone. Les langues maternelles non officiellessont quasi absentes du paysage linguistique.

Après l’anglais et le français, la langue maternelle la pluscourante est l’allemand, avec 1420 locuteurs.

Français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .242 070Anglais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .471 010Langues non officielles . . . . . . . . . . . . . . .12 625

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .719 710

Note : Certaines personnes déclarent plus d’une languematernelle. Le total des catégories excède donc la population totale.

Français (33,63 %)

Anglais�(64,71 %)

Langues non�officielles (1,66 %)

Population selon la langue maternelle,2001, Nouveau-Brunswick

Vitalité démographique

Hommes Femmes Les deux sexesFrançais seulement 116 195 120 575 236 770Français et anglais 2 490 2 800 5 290

Total 118 685 123 375 242 060

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

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Augmentation des effectifs…Les effectifs de langue maternelle françaisedu Nouveau-Brunswick n’ont cessé de s’accroître entre 1951 et 1991. Les nombressont passés de 185 110 à 243 690 en 40 ans, reflet du dynamisme d’une communauté peu touchée par le transfertlinguistique. Depuis 1991, la populationde langue maternelle française est à peuprès stable.

… Et grande stabilité des pourcentagesLes Acadiennes et Acadiens comptent pour environ le tiers de la population duNouveau-Brunswick. Leur proportion par rapport à la population totale de laprovince a légèrement diminué depuis 1951. Elle est passée de 35,9 % à 33,8 %de 1951 à 1971, période où la baisse a été la plus importante. Depuis, à la faveurd’une vie communautaire très active, liée à un contexte politique particulièrementfavorable, le pourcentage de francophones s’est maintenu entre 33 % et 34 %.

Les Acadiennes et Acadiens du Nouveau-Brunswick sont très concentrés géographiquement. Ils sont majoritaires dans quatre divisions de recensement sur 15.

Pourcentage Nombre

1951 1961 1971 1981 1991 1996 20010

130 000

160 000

190 000

220 000

250 000

30,0 %

31,0 %

32,0 %

33,0 %

34,0 %

35,0 %

36,0 %

Année

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Nom

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Langue maternelle française,1951-2001, Nouveau-Brunswick

Source : Marmen et Corbeil 1999, Statistique Canada.

La structure d’âgeLa communauté acadienne du Nouveau-Brunswick est vieillissante, à l’image despopulations des pays d’économie avancée.La structure d’âge de la population francophone est assez semblable à celle dela population de l’ensemble de la province,avec un âge médian très proche de celui del’ensemble de la province (40 ans contre38 ans). Les jeunes y sont toutefois moinsnombreux, ce qui pourrait menacer à plusou moins brève échéance l’équilibre entreles deux groupes.

Distribution des âges, Francophones,2001, Nouveau-Brunswick

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

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Une population bien enracinée...Neuf Acadiennes et Acadiens du Nouveau-Brunswick surdix sont nés dans la province. Les personnes nées ailleurs auCanada forment à peine 8,5 % de la population, la plupartvenant du Québec et des Maritimes. Les immigrantes etimmigrants sont peu nombreux, mais des efforts sont faitspour corriger cette situation. La communauté acadienne duNouveau-Brunswick est très enracinée, ce qui se reflète dansl’appartenance et un fort sentiment d’identité.

Autre province (8,5 %)

Hors du Canada (0,9 %)

N.-B.(90,6 %)

Lieu de naissance, Francophones,2001, Nouveau-Brunswick

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

... Et qui bouge peuUne nette majorité des Acadiennes etAcadiens du Nouveau-Brunswick étaiten 2001 à la même adresse qu’en 1996.Seulement 3,5 % ne résidaient pasdans la province. Ces donnéestraduisent ainsi la très grande stabilitéde la population.

Ailleurs au N.-B. (9,9 %)

Même localité (13,1 %)

Même résidence (73,5 %)

Autre province (3,2 %)

Hors du Canada (0,3 %)

Lieu de résidence, Francophones, 2001, Nouveau-Brunswick

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

... Et la connaissance de la langueest de plus en plus répandueAu Nouveau-Brunswick, le nombre de personnes qui connaissent le français (seulement ou avec l’anglais) a crû de plus de50 % depuis les années 1950. Un total de312 285 personnes ont aujourd’hui la capacité de le parler dans la province. Ce tauxde bilinguisme de 43,4 % est presque lemême que celui du Québec.

Si la connaissance du français n’est pas encore l’apanage de la majorité, il reste que, depuis1971, le nombre de personnes qui connaissent le français est passé de 237 100 à312 285. C’est dire l’attrait qu’exercentaujourd’hui la langue française et la cultureacadienne dans la province qui peut ainsiprofiter d’une population francophile de plus en plus importante.

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Le français demeure la langue de la famille…En 2001, 220 050 personnes affirment par-ler le français le plus souvent à la maison auNouveau-Brunswick. Elles étaient 199 080 àle faire en 1971.

En plus de ces gens pour qui le français est laprincipale langue d’usage à la maison,24 820 personnes disent utiliser le françaisrégulièrement au foyer, témoignant de laforce de la langue même dans les mariagesexogames.

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1996 2001199119811971

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Le français parlé à la maison,1971-2001, Nouveau-Brunswick

Source : Marmen et Corbeil, 1999, Statistique Canada.

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1996 200119911981197119611951

La connaissance du français,1951-2001, Nouveau-Brunswick

Source : Marmen et Corbeil, 1999, Statistique Canada.

Vitalitélinguistique

Le défi de la scolarisationLes Acadiennes et Acadiens du Nouveau-Brunswick sont relativement peu scolarisés. Plus de 50 % d’entre eux n’ont pascomplété leur secondaire, comparativement à près de 40 % pour l’ensemble de la population. À l’autre extrémité, ceuxqui ont fait des études universitairessont proportionnellement peunombreux. À peine 16,2 % des francophones sont passés par l’univer-sité, une proportion qui est égalementinférieure à la moyenne provinciale.

Ces données traduisent une réalitépropre aux régions rurales dépen-dantes des ressources où se concetrent les francophones du Nouveau-Brunswick. Les régions plus urbaines,surtout anglophones, attirent lesjeunes qui désirent poursuivre leurscolarité au-delà du secondaire.

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Vitalitééconomique

13e année ou moins

Métiers

Postsecondaire

Universitaire

Nombre

0 20000 40000 60000 80000 100000 120000

Scolarité, Francophones,2001, Nouveau-Brunswick

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

Les secteurs de l’emploi francophoneLes Acadiennes et Acadiens du Nouveau-Brunswick travaillentdans les industries productrices de biens dans une très large proportion : l’agriculture, la pêche et la forêt notamment, maisaussi dans les industries de transformation où l’on retrouve nom-bre de travailleuses et travailleurs.

La proportion de la main-d’œuvre acadienne et francophone enadministration publique, en éducation, en santé et services soci-aux dépasse les 26 %. Leur présence dans le secteur tertiaire nonpublic est en train de s’affirmer : plus de 15 % d’entre euxœuvrent dans le secteur du commerce de gros et de détail, et les francophones de la province commencent àoccuper la sphère des services financiers, services aux entreprises, etc.

Le Nouveau-Brunswick compte aujourd’hui 9475 Acadienneset Acadiens qui possèdent leur propre entreprise. Les entrepre-neurs acadiens forment 7,5 % de la main-d’œuvre francophone. Un grand nombre de ces travailleurs indépendants emploientd’autres personnes, fournissant ainsi de l’emploi aux francophones et aux autres résidants de la province.

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Source : Statistique Canada, recensement 2001.

Main-d’œuvre selon les secteurs d’activité, Francophones, 2001, Nouveau-Brunswick

N %

Agriculture 7 665 6,2Mines 1 575 1,3Services publics 805 0,7Construction 8 630 7,0Fabrication 20 480 16,6Commerce de gros 3 525 2,9Commerce de détail 12 880 10,4Transport et entreposage 5 320 4,3Industrie de l'information 2 160 1,7Finance et assurances 3 920 3,2Services immobiliers 915 0,7Services professionnels 3 205 2,6Gestion de sociétés 10 0,0Services administratifs 3 995 3,2Services d'enseignement 8 420 6,8Soins de santé 14 950 12,1Arts 1 890 1,5Hébergement 7 490 6,1Autres services 6 810 5,5Administrations publiques 8 895 7,2

Tous les secteurs d’activité 123 540 100,0

Agriculture : Inclut foresterie, pêche et chasseMines : Extraction minière et extraction de pétrole et de gazIndustrie de l’information : Inclut industrie culturelleServices professionnels : Incluent services scientifiques et techniques, Services administratifs : Incluent services desoutien, services de gestion des déchets et services d'assainissement, Arts : Incluent spectacles et loisirs,Hébergement : Inclut services de restauration

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Les occupationsLa répartition des emplois selon le type d’occupationpermet un regard complémentaire sur la vitalité économique de la francophonie du Nouveau-Brunswick.

Deux domaines dominent nettement : la vente et lesservices, qui emploient un francophone sur quatre; lesmétiers, le transport et l’opération d’équipements,dans lesquels travaille 17,7 % de la main-d’œuvre. Ilfaut noter que ce sont deux types d’emploi où leniveau de rémunération est assez faible. Le nombreimposant de gestionnaires et d’administrateurs chezles francophones rétablit cependant jusqu’à un certainpoint l’équilibre.

Des revenus tirés en grande partie de l’emploi… La communauté acadienne du Nouveau-Brunswick tirel’essentiel de ses revenus du travail : 71 % des revenus desfrancophones de la province sont des revenus gagnés enemploi. Les transferts gouvernementaux – prestations d’assurance-emploi, allocations de vieillesse, etc. – composent toutefois 20 % de l’assiette des revenus, unediminution de près de 3 % en cinq ans.

Autres (8 %)

Transferts gouvernementaux (20 %)

Emploi (71 %)

Provenance des revenus,Francophones, 2001,Nouveau-Brunswick

Le revenu moyen des francophones de la provinceest peu élevé : il s’élève à 22 448 $, alors que lamoyenne provinciale se situe autour des 24 091 $.Ceci est attribuable en partie à leur présence massive dans le secteur des industries productricesde biens, du quel les revenus tirés sont relativement faibles.

Quatre francophones sur dix ont des revenusinférieurs à 10 000 $ ou ne bénéficient d’aucunrevenu, ce qui réduit les capacités financières de lacommunauté. Seuls 10 % des Acadiennes etAcadiens ont des revenus de 40 000 $ ou plus.

Revenu total individuel, Francophones,2001, Nouveau-Brunswick

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

… Semblable à la moyenne

Main-d’œuvre selon les occupations,Francophones, 2001, Nouveau-Brunswick

Source : Statistique Canada, recensement 2001.Affaires : inclut finance et administrationSciences sociales : inclut enseignement, administration publique et religion Transformation : inclut fabrication et services d'utilité publique

N %

Gestion 8 855 7,2Affaires 19 225 15,6Sciences naturelles et appliquées 4 760 3,9Secteur de la santé 7 420 6,0Sciences sociales 8 635 7,0Arts, culture, sports et loisirs 2 230 1,8Ventes et services 29 705 24,0Métiers, transport et machinerie 21 880 17,7Professions propres au secteur primaire 7 825 6,3Transformation 13 015 10,5

Toutes les occupations 123 550 100,0

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Une Acadie qui se diversifieLe Nouveau-Brunswick a attiré 2820 immigrants francophonesayant choisi les communautés francophones en milieu minoritairecomme lieu de résidence, ce qui représente 2,3 % du total national.Près de 55 % d’entre eux proviennentdes États-Unis.

L’immigration francophone auNouveau-Brunswick est à la fois uneopportunité et un défi que lacommunauté acadienne entend relever.

De plus, près de 2700 personnes ayantle français comme langue maternelleont déclaré avoir une identitéautochtone. Ce chiffre comprend 2080 Métis et 1075 membres de l’unedes Premières nations. Autres

Asie

Afrique

Europe

Caraïbes

Amériques

Nombre

0 500 1000 1500 2000

Source : Statistique Canada, recensement 2001.

Note : Il s’agit ici de personnes ayant le statut d’immigrant reçu auCanada, ou l’ayant déjà eu. Le critère utilisé ici est la première langueofficielle parlée plutôt que la langue maternelle.

Immigrants francophones, 2001, Nouveau-Brunswick

Un mouvement migratoire qui sepoursuitUn total de 13 % des immigrantsfrancophones de la province y sontarrivés après 1996. D’autre part, près de28 % des francophones arrivés auNouveau-Brunswick depuis 1996 sontd’origine africaine, alors quel’immigration provenant des États-Unisne représente que 21% des nouveauxarrivants récents.

0 5 10 15 20 25 30 35 40

1991-2001

1981-1990

1971-1980

1961-1970

Avant 1961

Pourcentage

Ann

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Source : Statistique Canada, recensement 2001.

Immigrants francophones selon la période d’immigration, Nouveau-Brunswick

Diversitéfrancophone

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La Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick(SAANB) est le principal organisme porte-parole de la provincecomptant 20 000 membres. Fondée en 1973, la SAANB estmembre de la Société nationale de l’Acadie (SNA) ainsi que dela Fédération des communautés francophones et acadienne(FCFA) du Canada. La reconnaissance d’une société acadiennedistincte, la création d’institutions francophones homogènes etparallèles, la valorisation du français face à l’assimilation grandissante, le maintien des acquis dans le contexte de la restructuration des gouvernements représententune partie de l’action de la SAANB De plus, la SAANB présideet gère le Forum de concertation des organismes acadiens.

Durant la dernière année, la SAANB a entamé une réflexion surson action après 30 ans d’existence et sur les perspectivesd’avenir de la communauté acadienne. Cette réflexion vas’élargir en 2004, à l’occasion du 400e anniversaire de fondationde l’Acadie, notamment dans le cadre d’une Convention de lasociété acadienne du N.-B, à l’automne, qui sera ouverte à tousles secteurs de la société acadienne.

Dans un esprit de continuité et d’ouverture., la SAANB conservera comme axe prioritaire le suivi au dossier linguistique,notamment dans les secteurs de la santé, de la dualité au postsecondaire, etc. Le travail de l’année qui se termine a permisd’étoffer ces dossiers. Le droit de travailler dans l’une ou l’autrelangue officielle dans la fonction publique et l’aménagement du français dans la sphère publique restent au centre des préoccupations de l’organisme. Quant à l’ouverture, elle se concrétisera dans le dossier de l’intégration des nouveauxarrivants et dans la volonté de faire une plus grande place auxjeunes et aux femmes au sein de l’organisme. Elle connaîtra sonpoint culminant au moment de la Convention de la société acadienne du N.-B. qui est en fait une ouverture vers de nouveaux horizons. À la suite du processus de réflexion qui se poursuivra en 2004-2005, la SAANB aura à revoir sa planification stratégique l’année suivante.

Coordonnées de la SAANB :

Téléphone : (506) 783-4205 Sans frais : (888) 722-2343 Télécopieur : (506) 783-0629 Courriel : [email protected] Site Web : http://www.saanb.org/

Le Forum de concertation des organismes acadiens etfrancophones du Nouveau-Brunswick

Le Forum de concertation des organismes acadiens et francophones du Nouveau-Brunswick existe depuis près de 20 ans et intervient dans le processus des ententesCanada-communautés depuis 1995. Dans un souci depouvoir définir les grandes priorités de développement dela communauté acadienne du Nouveau-Brunswick, cettestructure de concertation recevait le mandat de définir les priorités provinciales en matière de développementcommunautaire. Le Forum est donc responsable de la concertation entre les organismes et de la réalisation duplan de développement global de la communauté acadienne.

Le Forum voit à la mise en œuvre du Plan de développementglobal de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, plan provincialdéveloppé à partir des priorités établies par une trentaine d’organismes qui composent le Forum de concertation. Le PDG comporte 10 axes stratégiques qui constituent ses priorités, soit :

- Épanouissement de la langue française et de l’identité acadienne

- Renforcement du cadre politique et juridique

- Fonctionnement et concertation des organismes

- Développement économique

- Développement socio-communautaire

- Éducation et formation

- Accès accru aux moyens de communication

- Renforcement des relations avec la francophonie

- Développement artistique et culturel

- Santé globale de l’Acadie du N.-B.

Vitalitécommunautaire

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Les associations et institutions provinciales suivantes fontpartie du Forum de concertation des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick :

Association acadienne des artistes professionnel.le.s duNouveau-Brunswick

140, rue Botsford, case 17Moncton (Nouveau-Brunswick) E1C 4X4Téléphone : (506) 852-3313 Télécopieur : (506) 852-3401 Courriel : [email protected] Web : http://www.aaapnb.ca

Association acadienne et francophone des aînées et aînésdu Nouveau-Brunswick

7, rue Beau-RivageRichibouctou (Nouveau-Brunswick) E4W 3W4Téléphone : (506) 523-0090Télécopieur : (506) 523-7009Courriel : [email protected]

Association des enseignants et des enseignantes francophones du Nouveau-Brunswick

C.P. 712Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B 5B4Téléphone : (506) 452-892Télécopieur : (506) 453-9795Courriel : [email protected]

Association des juristes d’expression française duNouveau-Brunswick

Pavillon A.-J. CormierUniversité de Moncton (Nouveau-Brunswick) E1A 3E9Téléphone : (506) 853-4151 Télécopieur : (506) 853-4152Courriel : [email protected] Site Web : http://www.ajefnb.nb.ca

Association des travailleurs en loisir du Nouveau-Brunswick

Téléphone : (506) 739-8525Télécopieur : (506) 739-7568Courriel : [email protected]

Association des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick

92, rue ProvidenceShédiac (Nouveau-Brunswick) E4P 2M9Téléphone : (506) 532-0152 Télécopieur : (506) 532-0120Courriel : [email protected]

Association des travailleurs en loisirs du Nouveau-Brunswick

421, avenue AcadieDieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 1H4Téléphone : (506) 859-7196 Télécopieur : (506) 859-7191Courriel : [email protected]

Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick

702, rue Principale, bureau 322Petit-Rocher (Nouveau-Brunswick) E8J 1V1Téléphone : (506) 542-2622 Télécopieur : (506) 542-2618Courriel : [email protected] Web : www.afmnb.org

Comité du Gala de la chanson de Caraquet / Festival acadien inc.

51-4, boul. St-Pierre EstCaraquet (Nouveau-Brunswick) E1W 1B6Téléphone : (506) 727-6515Télécopieur : (506) 727-1995Courriel : [email protected] Web : http://festival.acadie.net

Comité des parents du Nouveau-Brunswick421, avenue AcadieDieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 1H4Téléphone : (506) 859-8107 Télécopieur : (506) 859-7191 Courriel : [email protected] Web : www.comparents.com

Conseil économique du Nouveau-Brunswick236, rue St-Georges, bureau 314Moncton (Nouveau-Brunswick) E1C 1W1Téléphone : (506) 857-3143Télécopieur : (506) 857-9906 Courriel : [email protected]

Conseil provincial des sociétés culturelles27, rue JohnMoncton (Nouveau-Brunswick) E1C 2G7Téléphone : (506) 858-8000Télécopieur : (506) 855-0738Courriel : [email protected] Web : http://www.cpscnb.com

Coopérative de Théâtre l’Escaouette 140, rue BotsfordMoncton (Nouveau-Brunswick) E1C 4X4Téléphone : (506) 855-0001 Télécopieur : (506) 855-0010 Courriel : [email protected] Web : http://escaouette.acadie.net

Fédération d’alphabétisation du Nouveau-Brunswick 317, avenue KingBathurst (Nouveau-Brunswick) E2A 1P4Téléphone : (506) 548 56551Télécopieur : (506) 548-5564 Courriel : [email protected]

Fédération des agriculteurs et agricultrices du Nouveau-Brunswick

18, rue de l’ÉcoleEdmunston (Nouveau-Brunswick) E3V 1X6Téléphone : (506) 735-4886Télécopieur : (506) 737-4070Courriel : [email protected] Web : www.faafnb.nb.ca

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Fédération des dames d’Acadie inc.360, promenade Parkside, bureau 204Bathurst (Nouveau-Brunswick) E2A 1N4Téléphone : (506) 546-3033 Télécopieur : (506) 546-6688 Courriel : [email protected]

Fédération des étudiantes et étudiants du centre universitaire de Moncton

Centre étudiant, Université de MonctonMoncton (Nouveau-Brunswick) E1A 3E9Téléphone : (506) 858-4484Télécopieur : (506) 858-4503 Site Web : www.umoncton.ca/feecum

Fédération des guides du Nouveau-Brunswick 559, route 530Grande-Digue (Nouveau-Brunswick) E4R 5E2Téléphone : (506) 533-3888 Télécopieur : (506) 533-3889 Courriel : [email protected]

Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick

318-B, rue AmiraultDieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 1G3Téléphone : (506) 857-0926 Télécopieur : (506) 388-1368Courriel : [email protected]

Fédération des scouts de l’Atlantique126, chemin GérardHaut Saint-Antoine (Nouveau-Brunswick) E4V 3B1Téléphone : (506) 525-2093Télécopieur : (506) 525-9548Courriel : [email protected]

Institut féminin francophone du Nouveau-Brunswick Courriel : [email protected]

Mouvement acadien des communautés en santé du Nouveau-Brunswick

220, boul. St-Pierre Ouest, pièce 215Caraquet (Nouveau-Brunswick) E1W 1A5Téléphone : (506) 727-5667 Télécopieur : (506) 727-0899Courriel : [email protected]

Mouvement coopératif acadien C.P. 27050Dieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 6V3Téléphone : (506) 858-4646 Télécopieur : (506) 858-4544 Courriel : [email protected]

Société acadienne d’analyse politique ltée C.P. 27050Dieppe (Nouveau-Brunswick) E1A 6V3Téléphone : (506) 858-4646Télécopieur : (506) 858-4544Courriel : [email protected]

Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick

702, rue Principale, bureau 204Petit-Rocher (Nouveau-Brunswick) E8J 1V1Téléphone : (506) 783-4205 Télécopieur : (506) 783-2859 Courriel : [email protected] Site Web : http://www.saanb.org

Société des enseignantes et enseignants retraités francophones

203, avenue McSweeneyMoncton (Nouveau-Brunswick) E1C 7E3 Téléphone : (506) 389-8127

Société des Jeux de l’Acadie 702, rue Principale, bureau 210Petit-Rocher (Nouveau-Brunswick) E8J 1V1Téléphone : (506) 783-4207 Télécopieur : (506) 783-4209Courriel : [email protected]

Théâtre populaire d’Acadie 220, boul. St-Pierre Ouest, bureau 302Caraquet (Nouveau-Brunswick) E1W 1A5Téléphone : (506) 727-0920 Télécopieur : (506) 727-0923 Courriel : [email protected]

Université de Moncton Moncton (Nouveau-Brunswick)Téléphone : (506) 858-4111 Télécopieur : (506) 858-4538 Site Web : http://www.umoncton.ca

Les centres scolaires et communautaires Carrefour Beausoleil300, chemin BeaverbrookMiramichi (Nouveau-Brunswick) E1V 1A1Téléphone : (506) 627-4117Télécopieur : (506) 627-4592 Site Web : [email protected]

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Les communicationsJournaux et périodiques

- La presse écrite a été pour les Acadiens et les Acadiennes du Nouveau-Brunswick un des premiers moyensde communication de masse. Du Moniteur acadien deValentin Landry fondé en 1867, jusqu’à L’Acadie nouvelle,fondée en 1988, en passant par L’Évangéline et le Matin, cesjournaux ont constamment représenté pour les Acadiennes etles Acadiens du Nouveau-Brunswick un portrait de leur évo-lution et un témoin de leur prise en charge.

- L’Acadie nouvelle, un quotidien à vocation provinciale, estdistribuée à partir de Caraquet : tirage à 21 800 exem-plaires du lundi au vendredi. Depuis le 15 août 2003, lejournal provincial publie une édition de fin de semaine;tirage 23 800. La distribution provinciale du journal estassurée par un fonds de fiducie créé conjointement parle gouvernement fédéral et la province.

- Sept hebdomadaires desservent la province :

- Le Madawaska (Nord-Ouest)

- La République (Nord-Ouest)

- Le Saint-Jeannois (St-Jean)

- L’Étoile (Sud-Est)

- L’Aviron (Restigouche)

- Le Moniteur acadien (Sud-Est)

- Le Front (journal étudiant - Moncton)

Magazines- La revue d’analyse politique Égalité

- La Revue de l’Université de Moncton

- La revue Éloize

- Le mensuel Info-Affaires

Radio- Au niveau de la radio publique, le Nouveau-Brunswick

est desservi par Radio CBAF (FM), la Première chaîne de Radio Canada, avec une couverture de l’ensemble de la province, et certaines régions ont accès à CBAL de laChaîne culturelle.

- Il existe trois stations privées desservant le Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Est du Nouveau-Brunswick, soitCKLE, CJEM/CKMV et CHOY-FM (Choix 99).

- Depuis une dizaine d’années s’est établi un réseau de radios communautaires acadiennes encadré parl’ARCANB (Association des radios communautairesacadiennes du Nouveau-Brunswick). L’organisationcompte sept membres qui sont des radios en ondes ou en développement :

CKRO, Radio Péninsule;CFAI, Radio Coopérative des Montagnes;CFJU, Radio des Hauts Plateaux;CJSE, Radio Beauséjour; CIMS, Radio Restigouche; CKUM, r@dio j (Université de Moncton) projet de Radio Fredericton Inc.

- Mentionnons que Moncton est le siège social del’Union des radios communautaires de l’aire francophone (URCAF) depuis l’été 1999.

Télévision- Radio-Canada, Télévision Atlantique, est accessible

partout au Nouveau-Brunswick. On produit des émissions quotidiennes de nouvelles au studio deMoncton. Il y a également production et diffusiond’émissions à portée provinciale et régionale par la station de Radio-Canada à Moncton.

- Le signal du Réseau de l’information (RDI) est accessible parcâble. Il en est de même avec TFO, TV5 ainsi que plusieursstations québécoises. Depuis 1999, TVA produit quelquesémissions localement. Télévision-Rogers diffuse des produc-tions communautaires.

Nouvelles technologies de l’information et des communications

- Le Nouveau-Brunswick dispose d’un réseau de Centresd’accès communautaires à Internet, connu sous la désignation de NB Branché.

- Centres de développement de l’informatique tels que leCentre de l’excellence en informatique du Collège com-munautaire de Bathurst, des programmes de webmestreet de production multimédia du Collège communau-taire de Dieppe.

- Centre international pour le développement de l’inforoute en français (CIDIF) à Edmundston.

- Développement de nombreux sites Web et nombreimportant d’entreprises en nouvelles technologies.

- Depuis quelques années, l’Acadie du Nouveau-Brunswickest « branchée ». La plupart des organismes, municipalitésou autres organisations vouées au développement del’Acadie utilisent Internet dans leurs communications.

- Acadie-Net est un site parrainé par le Mouvementcoopératif acadien. Il a pour objectif de regrouper surun seul site un maximum d’information à caractèresocial, culturel, économique et communautaire surl’Acadie, les Acadiennes et les Acadiens.

- CapAcadie.com est un portail communautaire d'information et de divertissement. L'équipe de CapAcadie.com s'est donnée comme objectif deregrouper en un seul point un maximum de ressourcesacadiennes (francophones de l'Atlantique) afin d'informer, de divertir et de promouvoir l'Acadie sur Internet.

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ireLa vie culturelle et communautaire

- La population acadienne s’est dotée d’un réseau associatif local, provincial et régional, regroupant des milliers de personnes intéressées au développement desdifférents secteurs de la société acadienne.

- Le Nouveau-Brunswick est très bien organisé du côté com-munautaire. Plusieurs organismes provinciaux, appuyés parune centaine d’organismes régionaux et locaux, travaillentdans tous les secteurs d’activités à partir des trois régionsfrancophones de la province.

Les arts et la culture- L’une des facettes les mieux connues de l’Acadie

du Nouveau-Brunswick est sans contredit celle dumonde artistique. Les créatrices et créateurs de l’Acadiedu Nouveau-Brunswick montrent au monde le vrai vis-age de l’Acadie, et ce, depuis plusieurs dizaines d’années. Grâce à de nombreuses manifestations, aussibien locales qu’à l’étranger, les artistes acadiens duNouveau-Brunswick bénéficient maintenant d’unerenommée à l’échelle internationale.

- Après les nombreux efforts déployés pendant une quin-zaine d’années par l’ensemble des intervenants dumonde artistique et culturel, la province du Nouveau-Brunswick s’est dotée, le 27 février 2002, d’unepolitique culturelle. Cependant, le secteur des arts et dela culture est encore largement sous-financé, leNouveau-Brunswick étant la province au pays où sedépense le moins d’argent par habitant pour la culture.

- Production provinciale cinématographique en croissance

- Accès aux incitatifs offerts par la province dans le cadre deFilm NB (programmes d’aide au développement et à laproduction, crédits d’impôt et programme de soutien àl’industrie).

- Accès aux incitatifs offerts par la province dans le cadred’Initiative sonore NB (programme d’infrastructure,enregistrement sonore et démos, marketing du produit,développement de talents).

- Malgré la disparition de la première maison d’édition, lesÉditions d’Acadie, de nombreux écrivains professionnelspeuvent toujours compter sur plusieurs maisons d’éditiondont Les Éditions Perce-neige, Les Éditions Marévi, LesÉditions Boutons d’or d’Acadie, Les Éditions de la GrandeMarée et, la plus récente, les Éditions de la francophonie.

- Plusieurs librairies francophones dont La Libraire acadienne (Moncton), Le Bouquin (Tracadie), la LibrairiePélagie (Shippagan), la Librairie Matulu d’Edmunston.

- Réseau provincial de bibliothèques publiques.

- Plus de 300 artistes professionnels évoluant dans toutesles disciplines (sculpture, peinture, photographie,céramique, arts graphiques et multimédia, etc.).

- Trois compagnies de théâtre professionnelles : le Théâtrepopulaire d’Acadie, le Théâtre l’Escaouette et, la plusrécente, le Collectif Moncton-Sable.

- Quelques compagnies de danse, dont DansEncorps.

- L’Acadie du Nouveau-Brunswick dispose d’un réseaud’institutions patrimoniales important. Une dizained’établissements spécialisés de langue française assurentune représentation de l’Acadie du passé, du présent et de l’avenir.

- Aquarium du Centre marin (Shippagan)

- Le Pays de la Sagouine (Bouctouche)

- Le Village historique acadien (Caraquet)

- Lieu historique national du Monument Lefebvre (Memramcook)

- Musée Madawaska (Edmundston)

- Jardins publics du Nouveau-Brunswick(Edmundston)

- Centre culturel Aberdeen (Moncton)

- Galerie d’art de l’Université de Moncton (Moncton)

- Galerie Restigouche (Campbellton)

- Le Fort Beauséjour (Aulac)

- Centre culturel de Caraquet

- Coordination du réseau de 13 sociétés culturelles par le Conseil provincial des sociétés culturelles

- Diffusion de spectacles par le Réseau atlantique de diffusion des arts de la scène (RADARTS)

- Animation culturelle locale dans toutes les régions de l’Acadie

- Animation culturelle dans les trois centres scolaires communautaires

- Une trentaine de festivals dont les principaux sont leFestival acadien de Caraquet, La Foire Brayonne(Edmundston), le Festival du Homard (Shédiac), laFrancoFête (Moncton) et la Fête du 15 août (un peu partout en Acadie)

- Divers festivals culturels spécialisés : Festival internationalde musique baroque (Lamèque), La Moisson d’Art(Tracadie), Festival des arts visuels en Atlantique(Caraquet), Festival des vins du monde (Moncton),Festival des vins français (Caraquet), Festival internationaldu cinéma francophone en Acadie (Moncton), NuitInternationale du Conte en Acadie (Petit-Rocher), Festivallittéraire international Northrop Frye (Moncton)

- Galas annuels dont le Gala de la chanson de Caraquet, leGala des Prix Éloizes, le GALA FM en Acadie, àMoncton, et le Gala de l’entrepreneur de l’année

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La santé- Le gouvernement s’est engagé à créer un réseau de soins de

santé communautaire intégré, axé sur les patients pourl’ensemble de la population néo-brunswickoise. En 2002,le gouvernement prend une nouvelle direction en mettant sur pied huit régies régionales de la santé, dansles régions sanitaires existantes. Chaque régie devra déter-miner les besoins en matière de soins de santé de sa popu-lation, les services de santé requis pour rencontrer cesbesoins et la façon dont les ressources seront utilisées pourrencontrer ces besoins. En principe, les francophones duNouveau-Brunswick ont droit à des services en françaispartout dans la province. Cependant, et malgré l’adoptionde la Nouvelle Loi sur les langues officielles, l’accessibilitédes services de santé en français, de manière équitable, est une réalité qui reste à concrétiser dans la province.

- Les 30 et 31 mai 2003, se tenait à Edmundston, lecolloque provincial de fondation de Santé et Mieux-être en français : un réseau à notre image. Cet événe-ment, organisé par le Comité de transition Santé etMieux-être en français, mis en place par la Société desAcadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick(SAANB) réunissait les différents partenaires de lasanté provenant de toutes les régions de la province.Le colloque de fondation visait un double objectif : laprésentation des résultats des travaux du Comité detransition Santé et Mieux-être en français duNouveau-Brunswick et la fondation d’un organismede concertation en matière de santé et mieux-être enfrançais au Nouveau-Brunswick. C’est chose faite!Cette nouvelle corporation sera formée des membres de trois réseaux-action, soit le réseau-action commu-nautaire, le réseau-action formation et recherche ainsique le réseau-action organisation des services, danslesquels sont représentés tous les partenaires de lasanté et du mieux-être.

L’éducation- Le Nouveau-Brunswick est la seule province

canadienne à avoir une dualité linguistique dans son sys-tème d’éducation. L’enseignement en français estdisponible partout en province.

- L’éducation en français, de la maternelle jusqu’à ladouzième année, est accessible dans toutes lesrégions acadiennes.

- Cent quarante-trois écoles primaires et secondaires delangue française, y compris les écoles maternelles.

- Semaine annuelle de la fierté française dans les écolesfrancophones du Nouveau-Brunswick.

- Université de Moncton et ses campus à Moncton,à Shippagan et à Edmundston.

- Centre international de Common law en français.

- Centre de recherche et de développement en éducation.

- Centre de recherche en linguistique appliquée.

- Centre international de développement de l’info-route en français (CIDIF).

- Réseau de quatre collèges communautaires franco-phones(Bathurst, Edmundston, Campbellton et Dieppe).

- Divers collèges privés dans toutes les régions.

- Le concept des centres scolaires communautaires a vule jour au Nouveau-Brunswick. Ces centres agissentcomme lieu de convergence de la communauté autourdesquels ils sont construits en offrant une program-mation socioculturelle, artistique et communautaire.On y retrouve également certains services commerci-aux. Il y a des centres scolaires communautaires àFredericton, Saint-Jean (St. John) et Miramichi.

- Quatre-vingts centres d’apprentissage communautairesrépartis dans 40 communautés (Télé-éducation NB).

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Les lois et les services gouvernementauxGouvernement fédéral

- Le gouvernement fédéral offre des services en français à plusieurs pointsde service. Selon les statistiques du Conseil du Trésor, 48,2 % des 5417postes de la fonction publique fédérale au Nouveau-Brunswick sontdésignés bilingues.

Gouvernement provincial- La province du Nouveau-Brunswick est la seule province

officiellement bilingue au Canada. La politique provinciale deslangues officielles se fonde sur la Loi sur les langues officielles de1969, sur les articles 16 à 20 de la Charte canadienne des droits et libertés et sur la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques de 1981 (Loi 88). Toute résidante et tout résidant ou toutorganisme peut, théoriquement, communiquer en français avec unministère, un établissement ou une agence du gouvernement, sans exception. En 1990, il y avait 3589 fonctionnaires francophonesdans la fonction publique provinciale, représentant 33 % des effectifs.(Cependant, depuis ce temps, il n’est plus possible, selon de nouvellesdispositions prises par le gouvernement de l’époque, d’obtenir le profil linguistique de la fonction publique provinciale.)

- Suite aux revendications de La Société des Acadiens et Acadiennes duNouveau-Brunswick (SAANB) et de l’Association des juristes d’ex-pression française du Nouveau-Brunswick (AJEFNB), appuyéespar le Forum de concertation des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick et du milieu hospitalier, une nouvelle loi sur les languesofficielles, la Loi 64, a été adoptée en juin 2002. Cela constitue ensoi un développement significatif dans le domaine des droits lin-guistiques au Nouveau-Brunswick. Sans être parfaite, la nouvelleloi répond à des besoins plus larges exprimés par la communautédans le domaine municipal et au niveau de la santé. Cependant,elle n’assure toujours pas aux employés de la fonction publique ledroit de travailler dans leur langue. De plus, elle maintient certainesconfusions dans l’utilisation des langues officielles dans les institutionshospitalières.

Municipalités- Plusieurs municipalités offrent des services essentiellement en

français. Ces municipalités sont regroupées sous l’Associationfrancophone des municipalités du Nouveau-Brunswick(AFMNB). Cette association a été fondée en 1989 et regroupe42 municipalités. La ville de Moncton s’est récemment déclaréeofficiellement bilingue et d’autres municipalités offrent des serv-ices dans les deux langues officielles.

Services juridiques - Le Nouveau-Brunswick est en mesure d’offrir des procès dans

les deux langues, autant en droit civil que criminel, de mêmequ’au niveau des tribunaux administratifs. Les juristes fran-cophones possèdent une association, soit l’Association desjuristes d’expression française du Nouveau-Brunswick(AJEFNB). De plus, l’Université de Moncton offre un programme de common law en français.

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L’économie- Les piliers traditionnels de l’économie acadienne au

Nouveau-Brunswick sont la pêche, la forêt et l’agriculture. Les Acadiens et les Acadiennes se sont don-nés des institutions financières par l’intermédiaire dumouvement coopératif et d’une mutuelle.L’entrepreneuriat acadien est présent dans le secteur des services et celui de la production. Les efforts se tour-nent actuellement vers les technologies de l’informationet des communications.

- L’industrie touristique est aussi très florissante. La provinceaccueillait en 1997 près d’un million et demi de visiteursqui ont laissé derrière eux 850 millions de dollars dont unegrande partie dans les régions acadiennes. L’écotourisme et letourisme culturel rapportent beaucoup malgré la courtepériode estivale.

- Devant affronter les difficultés des années 1930, lesAcadiennes et les Acadiens du Nouveau-Brunswick ontcréé le mouvement coopératif acadien. La Fédérationdes Caisses populaires acadiennes, fondée en 1946,affiche aujourd’hui un actif de 1,9 milliard de dollarset compte 200 000 membres. Le mouvement descaisses populaires acadiennes regroupe la Fédérationdes caisses populaires acadiennes, quatre institutionsde soutien et une dizaine de filiales, en plus de 33caisses populaires opérant dans 85 lieux d’affaires surle territoire du Nouveau-Brunswick.

- Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CENB)regroupe des gens d’affaires (1100 membres) de toutes lesrégions acadiennes et francophones. Par son animationéconomique auprès de ses membres, le CENB est un lobby important auprès du gouvernement.

- L’Agence de promotion économique du Canada Atlantique(APECA) travaille de concert avec une série d’agences dedéveloppement économique locales afin d’encourager l’émergence de nouvelles PME qui sont le véritable moteur del’économie locale. Cette collaboration avec les Commissions dedéveloppement économique régional (CDER) et lesCorporations locales de développement des entreprises(CLDE) ainsi que la présence de nombreuses chambres decommerce dans les régions acadiennes de la province sont lessignes d’un essor significatif.

- On assiste à un élan remarquable en ce qui concerne ladéveloppement de PME acadiennes. Dans la seule régionacadienne de Shédiac-Kent, près des trois quarts des entre-prises appartiennent aux Acadiens. Parmi celles-ci, plus de 60 % ont cinq employés ou moins.

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Lestrentedernières

années

1963 Fondation de l’Universitéde Moncton : elle remplacera,éventuellement, trois collègesacadiens.

trente dernièresannées

Les

1974 Fondation du Théâtre Populaire d’Acadie.

Dualité linguistique au sein du ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick.

1967 Sortie du film Les Acadiens de la dispersion du réalisateur acadienLéonard Forêt, considéré comme lefondateur et le précurseur du cinémaacadien d’aujourd’hui.

1973 Fondation de la Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick (SANB).

1968 Manifestation étudiante à l’Université deMoncton contre la hausse des frais de scolaritémais surtout contre l’unilinguisme anglophone de laVille de Moncton. En découle le film L’Acadie l’Acadie(Brault/Perrault, 1971) qui a marqué l’imaginairedes générations qui ont suivi.

1960 M. Louis J. Robichaud devient le premier Acadien à être élu premier ministre du Nouveau-Brunswick.

1970 M. Hédard Robichaud devient le premierAcadien à accéder au poste de lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick.

1972 Fondation à Bathurst du Parti Acadien.

Fondation des Éditions d’Acadie.

1978 Fondation du Centre scolaire communautaire Sainte-Anne de Fredericton, premier centre scolaire communautaire francophone canadien en milieu minoritaire.

Fondation du Théâtre l’Escaouette.

1982 Reconnaissance officielle du drapeau acadienpar la province du Nouveau-Brunswick.

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1983-1984 Le journal L’Évangéline ferme ses portes. Deux journaux succèdent à L’Évangéline, soit Le Matin de Moncton et L’Acadie nouvellede Caraquet. Le Matin ferma ses portes quatre ans plus tard.

1987 Mme Aldéa Landry devient la première Acadienne à êtreélue à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.

1979 Convention d’orientation nationale des Acadiens auMadawaska.

Les premiers Jeux de l’Acadie ont lieu à Moncton dans larégion d’Acadie-Beauséjour.

1981 Loi sur l’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick.

1988 La Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick (SANB) devientla Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick(SAANB).

Fondation de Radio Péninsule (CKRO), première radio communautairefrancophone hors Québec.

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Lestrentedernières

années

1993 Enchâssement de la Loi sur l’égalité des deux communautéslinguistiques du Nouveau-Brunswick dans la Constitution canadienne.

Mme Pierrette Ringuette-Maltais devient la première acadienne del’Atlantique à être élue à la Chambre des communes du Canada.

1994 Congrès mondial acadien et Retrouvailles des familles acadiennes à Moncton.

Création du Fonds de l’Avenir de la SAANB inc.

Création du prix Albert-M.-Sormany par la SAANB.

M. Roméo LeBlanc est le premier Acadien à être nommé Gouverneur général du Canada.

1995 Mme Rose-Marie Losier-Cool est la première Acadienne à devenir sénatrice.

1998 Mme Claudette Arsenault-Bradshaw devient la premièreAcadienne à accéder au poste de ministre fédéral.

1992 La Société nationale des Acadiens, fondée en 1881, devient la Société nationale de l’Acadie.

1999 Congrès mondial acadien et Retrouvailles des famillesacadiennes en Louisiane.

L’Acadie est l’hôte du Sommet de la Francophonie, à Moncton.

M. Bernard Lord devient le deuxième premier ministre acadienélu à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.

1997 Monsieur le juge Michel Bastarache estnommé juge à la Cour suprême du Canada.

2000 Fondation de l’Association des aîné.e.sfrancophones du Nouveau-Brunswick.

2002 Une nouvelle Loi sur les langues offi-cielles est adoptée.

2003 Le réseau Santé en français Nouveau-Brunswick est créé.

2004 Toute l’Acadie fête 400 and d’histoire.

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SourcesPour la première édition de ce volume, le bref exposé sur l’histoire des communautés francophones et acadiennes du Canada s’inspire en grande partie des rappels historiques sur les francophonies provinciales et territoriales produits par le Comité national de développementdes ressources humaines de la francophonie canadienne. Letexte de Philippe Falardeau intitulé Hier la francophonie,publié par la FCFA du Canada dans le cadre de Dessein 2000ainsi que La brève histoire des Canadiens français d’YvesFrenette, parue aux Éditions Boréal, ont aussi été des sourcesd’inspiration. Enfin, plusieurs des textes réunis par JosephYvon Thériault dans Francophonies minoritaires au Canada –L’état des lieux, publié aux Éditions de l’Acadie, ont été utilisésainsi que l’étude de René Guindon et Pierre Poulin, intitulée Les liens dans la francophonie canadienne,parue en 1994 dans la collection « Nouvelles perspectivescanadiennes » de Patrimoine canadien. Peu de changementsont été apportés dans le cadre de la deuxième édition.

Le texte sur la géographie s’inspire aussi en partie de l’étude deGuindon et Poulin. Les idées qui y sont exposées quant à ladualité de la francophonie canadienne ont été empruntées àMaurice Beaudin et René Boudreau (État de la francophonieen 1991, préparé en 1994 pour le compte du Comité national de développement des ressources humaines de la francophonie canadienne).

La totalité des statistiques ayant servi à la production du profil national proviennent de Statistique Canada. Troissources ont été utilisées :

1. Les données sur la langue maternelle, le français parlé à la maison et la connaissance du français, 1951à 1996, pour le Canada et les provinces ont été tirées de Louise Marmen et Jean-Pierre Corbeil (1999) Les langues au Canada. Recensement de 1996. Patrimoine canadien et Statistique Canada. Nouvelles perspectives canadiennes. Numéro de catalogue C99-980110-4F. (Marmen et Corbeil, 1999.)

2. Les données présentées dans les sections vitalitédémographique et vitalité économique de la populationfrancophone du pays ont été tirées de deux documentspréparés par Maurice Beaudin de l’Institut canadien dedéveloppement régional pour le compte du Comiténational de développement des ressources humaines dela francophonie canadienne.

Le premier, intitulé Les groupes et les régions francophones au Canada : état de la situation en 1996,présente un portrait détaillé de la francophonie canadienne au plan démographique et socioéconomique à l’échelle de 22 régions du pays en 1996,incluant des comparaisons avec 1991. (Beaudin, 1999.) (Voir annexe pour la délimitation des 22 régions.)

Le second, intitulé État de la francophonie en 1991, préparé conjointement avec René Boudreau, présentedes données similaires pour 1991. (ICDR, 1994.) Les statistiques régionales proviennent de ces deux documents qui ont aussi fortement inspiré les inter-prétations que nous proposons de l’effet de milieu.

3. La mise à jour des statistiques a été faite à partir des données tirées du recensement de 2001 contenues dans le CD Portrait des communautés de langue officielle au Canada produit par Statistique Canada (produit 94F0040XCB). La mise en forme des données a été faite par le personnel de la FCFA du Canada.

Selon que l’on utilise l’une ou l’autre de ces sources, la population considérée varie légèrement. Le fait d’inclure ounon les francophones qui ont aussi déclaré l’anglais commelangue maternelle est responsable des écarts. Marmen etCorbeil répartissent les réponses multiples entre les languesdéclarées. En général, les données de 2001 comportent toutesles personnes ayant déclaré le français comme langue maternelle, quelle soit la seule mentionnée ou non.

La carte de la population de langue maternelle française, 2001,porte sur tous les francophones, qu’ils aient le français commeseule langue maternelle ou non. Les cartes ont été produitespar André Langlois. Elles sont tirées de L’Atlas du développementdes communautés francophones et acadiennes du Canada.

Les informations sur la vie communautaire ont été compilées par la Fédération des communautés francophoneset acadienne (FCFA) du Canada et ses associations membres.