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Le réseau de mesures de GWAD’AIR, est constitué de 4 stations de mesures de la qualité de l’air. Les appareils fonctionnent en continu 7j/7, 24h/24. La station mobile complète le dispositif de surveillance. Elle permet des études ponctuelles de l’air. Divers problèmes techniques nous ont conduits à remplacer certains appareils défectueux par les analyseurs de la station périurbaine des Abymes. Ainsi les mesures faites sur ce site ne seront pas présentées dans ce bilan. Afin que nous n’ayons plus ce genre d’avaries, GWAD’AIR va se munir de matériel de réserve. En 2007 de nombreuses mani- festations ont jalonné l’activi- té de GWAD’AIR. En quelques mots retenons : Les études de la qualité de l’air dans les COM de Saint-Martin et Saint-Barthélémy avec à chaque fois un travail de sensibilisation à la qualité de l’air avec les scolaires. Expérience de bioindication avec les scolaires de 8 écoles de Guade- loupe. Etude de la qualité de l’air sur la côte au vent de la Guadeloupe (Sainte-Rose, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave, Capesterre-Belle-Eau). Divers reportages TV et radio (invité à la une, N comme nature, journal TV, RFO, RCI, Gayac...) Semaine de l’environnement, marché ti Bou, Parcours du souffle. Journée éducative avec Karuasth- me, manifestation à Beauport (Port- Louis), Igwaventure Semaine de la Science. Diverses interventions dans les établissements scolaires. Rédaction de support de com- munication pour les établissements primaires et secondaires. Divers articles dans la presse (France-Antilles, Saint-Martin week, Saint-Barth Week, Laliwondaj (Parc national de la Guadeloupe), Arc-en- ciel, Anform… Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air en Guadeloupe Air Guadeloupe un de Bulletin de la qualité de l’air annuel 2007 (HORS SERIE) • www.gwadair.org ASSOCIATION AGRÉÉE DE SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR EN GUADELOUPE 25 B, Les Jardins de Houelbourg JARRY 97122 BAIE-MAHAULT Tél : 0590 32 32 90 - Fax : 0590 32 32 99 Email : [email protected] Site : www.gwadair.org Ne pas jeter sur la voie publique. ILIKO ® Le point Communication Rédaction : Christelle RIPPON - Directrice Date de rédaction : 09/05/2008 Impression en 4 500 exemplaires A la demande de nos lecteurs et pour la première fois nous vous proposons un bulletin spécial annuel regrou- pant les informations concernant la qualité de l’air en Guadeloupe. Plus synthétique que le rapport annuel vous pourrez en quelques lignes tout savoir sur GWAD’AIR et le travail effectué en 2007. Notre association agréée depuis 2001 par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (MEEDDAT) pour veiller à l’évolution de la pollution de l’air sur l’ensemble de l’ar- chipel Guadeloupe a poursuivi ses missions : mesurer, informer et aider à préserver la qualité de l’air en Gua- deloupe. Le Plan de Surveillance de la Qualité de l’Air (PSQA), ré- digé et voté en 2005, a été respecté. Ainsi bien que les statuts des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy aient été modifiés depuis le 14 juillet 2007, GWAD’AIR a réa- lisé des études de surveillance de la qualité de l’air dans ces nouvelles Collectivités d’Outre-Mer. En parallèle, la côte au vent a été étudiée au cours de cette année 2007. Ainsi les communes de Sainte-Rose, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave et Capesterre-Belle-Eau, ont bénéficié de mesures par tubes passifs et avec la sta- tion mobile. La mesure au quotidien de la pollution de l’air dans l’ag- glomération pointoise n’a pas été négligée. La diffusion de l’indice ATMO s’est poursuivie, bien que nous ayons connu un problème majeur sur notre site internet. En 2007, nous avons enregistré des records en terme d’indice ATMO. Pour la première fois depuis 2005 un indice ATMO très mauvais égal à 10 a été mesuré ( 17 mars 2007). Le travail d’information s’intensifie, le personnel de l’as- sociation a participé activement à diverses manifestations de vulgarisation. L’année s’est clôturée sur une note très positive, puis- qu’une nouvelle station de type industriel a été mise en place. Ce matériel acheté par EDF et dont l’exploitation a été confiée à GWAD’AIR a été implanté le 15 novembre 2007. ÉDITORIAL Petits gestes à faire pour notre environnement : Remplacez vos ampoules classiques ou halogènes par des lampes à économies d’énergies (ou couramment appelées lampe basse consommation : LBC) Utilisez de l’électroménager basse consommation qui correspond aux catégories A et B indiquées sur l’étiquette d’énergie de l’appareil. Éteignez vraiment vos appareils, car même en veille ils consomment ! Si votre climatisation vous coûte cher, ajustez la tempé- rature à 24°C et fermez portes et fenêtres. Optez pour le chauffe-eau, même si son exploitation en- traîne un coût, c’est une énergie gratuite et non polluante. Pour les petits trajets, circulez à bicyclette ou pensez à la marche à pied. En utilisant votre voiture, adaptez votre conduite à la circulation et à la route. Optez pour le covoiturage pour les trajets domicile / travail. Les membres de GWAD’AIR Ainsi que : Didier BERNARD, Félix LUREL, Jack MOLINIE, SICTOM, SOFRIBER, URAPEG et URC

Bulletin Annuel 2007 - GWAD'AIR · primaires et secondaires. • Divers articles dans la presse (France-Antilles, Saint-Martin week, Saint-Barth Week, Laliwondaj (Parc national de

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Page 1: Bulletin Annuel 2007 - GWAD'AIR · primaires et secondaires. • Divers articles dans la presse (France-Antilles, Saint-Martin week, Saint-Barth Week, Laliwondaj (Parc national de

Le réseau de mesures de GWAD’AIR, est constituéde 4 stations de mesures de la qualité de l’air. Les appareils fonctionnent en continu 7j/7, 24h/24. La station mobile complète le dispositif de surveillance. Elle permet des études ponctuelles de l’air.

Divers problèmes techniques nous ont conduits à remplacer certains appareils défectueux par les analyseurs de la station périurbaine des Abymes. Ainsi les mesures faites sur ce site ne seront pas présentées dans ce bilan.Afin que nous n’ayons plus ce genre d’avaries, GWAD’AIR va se munir de matériel de réserve.

En 2007 de nombreuses mani-festations ont jalonné l’activi-té de GWAD’AIR. En quelques mots retenons :

• Les études de la qualité de l’air dans les COM de Saint-Martin et Saint-Barthélémy avec à chaque fois un travail de sensibilisation à la qualité de l’air avec les scolaires.

• Expérience de bioindication avec les scolaires de 8 écoles de Guade-loupe.

• Etude de la qualité de l’air sur la côte au vent de la Guadeloupe (Sainte-Rose, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave, Capesterre-Belle-Eau).Divers reportages TV et radio (invité à la une, N comme nature, journal TV, RFO, RCI, Gayac...)

• Semaine de l’environnement, marché ti Bou, Parcours du souffle.

• Journée éducative avec Karuasth-me, manifestation à Beauport (Port-Louis), Igwaventure

• Semaine de la Science.

• Diverses interventions dans les établissements scolaires.

• Rédaction de support de com-munication pour les établissements primaires et secondaires.

• Divers articles dans la presse (France-Antilles, Saint-Martin week, Saint-Barth Week, Laliwondaj (Parc national de la Guadeloupe), Arc-en-ciel, Anform…

Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air en GuadeloupeAirGuadeloupe

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Bulletin de la qualité de l’air annuel 2007 (HORS SERIE) • www.gwadair.org

ASSOCIATION AGRÉÉE DE SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR EN GUADELOUPE25 B, Les Jardins de Houelbourg JARRY 97122 BAIE-MAHAULTTél : 0590 32 32 90 - Fax : 0590 32 32 99 Email : [email protected] Site : www.gwadair.org

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Le point Communication

Rédaction : Christelle RIPPON - Directrice Date de rédaction : 09/05/2008Impression en 4 500 exemplaires

A la demande de nos lecteurs et pour la première fois nous vous proposons un bulletin spécial annuel regrou-pant les informations concernant la qualité de l’air en Guadeloupe. Plus synthétique que le rapport annuel vous pourrez en quelques lignes tout savoir sur GWAD’AIR et le travail effectué en 2007.Notre association agréée depuis 2001 par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (MEEDDAT) pour veiller à l’évolution de la pollution de l’air sur l’ensemble de l’ar-chipel Guadeloupe a poursuivi ses missions : mesurer, informer et aider à préserver la qualité de l’air en Gua-deloupe. Le Plan de Surveillance de la Qualité de l’Air (PSQA), ré-digé et voté en 2005, a été respecté. Ainsi bien que les statuts des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy aient été modifiés depuis le 14 juillet 2007, GWAD’AIR a réa-lisé des études de surveillance de la qualité de l’air dans ces nouvelles Collectivités d’Outre-Mer.

En parallèle, la côte au vent a été étudiée au cours de cette année 2007. Ainsi les communes de Sainte-Rose, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave et Capesterre-Belle-Eau, ont bénéficié de mesures par tubes passifs et avec la sta-tion mobile. La mesure au quotidien de la pollution de l’air dans l’ag-glomération pointoise n’a pas été négligée. La diffusion de l’indice ATMO s’est poursuivie, bien que nous ayons connu un problème majeur sur notre site internet. En 2007, nous avons enregistré des records en terme d’indice ATMO. Pour la première fois depuis 2005 un indice ATMO très mauvais égal à 10 a été mesuré ( 17 mars 2007). Le travail d’information s’intensifie, le personnel de l’as-sociation a participé activement à diverses manifestations de vulgarisation. L’année s’est clôturée sur une note très positive, puis-qu’une nouvelle station de type industriel a été mise en place. Ce matériel acheté par EDF et dont l’exploitation a été confiée à GWAD’AIR a été implanté le 15 novembre 2007.

É D I T O R I A L

Petits gestes à faire pour notre environnement : • Remplacez vos ampoules classiques ou halogènes par des lampes à économies d’énergies (ou couramment appelées lampe basse consommation : LBC)

• Utilisez de l’électroménager basse consommation qui correspond aux catégories A et B indiquées sur l’étiquette d’énergie de l’appareil.

• Éteignez vraiment vos appareils, car même en veille ils consomment !

• Si votre climatisation vous coûte cher, ajustez la tempé-rature à 24°C et fermez portes et fenêtres.

• Optez pour le chauffe-eau, même si son exploitation en-traîne un coût, c’est une énergie gratuite et non polluante.

• Pour les petits trajets, circulez à bicyclette ou pensez à la marche à pied.

• En utilisant votre voiture, adaptez votre conduite à la circulation et à la route.

• Optez pour le covoiturage pour les trajets domicile / travail.

Les membres de GWAD’AIR

Ainsi que : Didier BERNARD, Félix LUREL, Jack MOLINIE,

SICTOM, SOFRIBER, URAPEG et URC

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LES STATISIQUES DE L’ANNÉE 2007

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Fréquence des Indices ATMO observés en 2006 et 2007

Evolution journalière de la concentration en particules finesde moins de 10 microns de diamètre en 2007

Evolution journalière de la concentration en dioxyde d’azote en 2007

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Evolution journalière de la concentration en ozone en 2007

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Evolution journalière de la concentration en dioxyde de soufre en 2007

Au cours de l’année 2007, l’indice ATMO le plus élevé était égal à 10, soit un indice très mauvais. Le résultat s’explique par un important passage de brumes de sable sur notre Archipel. L’indice de meilleure qualité est 1 : indice très bon (2.92 % des indices calculés). En 2007, il y a donc eu une grande variabilité de l’indice passant d’un extrême à l’autre.La classe des indices Très bons à Bons repré-sente 78,65% des indices calculés en 2007, contre 80,91% obtenus en 2006 pour la même classe. La classe des indices Moyens à Médiocres

constitue 19,59 % des indices calculés en 2007 (contre 17,66% en 2006). Les particules fines de moins de 10 microns de diamètre sont en majo-rité responsables de ces indices ATMO. L’ozone est le polluant dominant dans 2,05 % des cas. Les particules fines et l’ozone sont co-dominants dans 1,17 % des cas.La classe des indices Mauvais à Très mauvais représente 1,75 % des indices calculés en 2007. En comparaison en 2006 cette classe était égale à 1,42 %. La totalité de ces indices est due aux parti-cules fines de moins de 10 microns de diamètre.

L’indice de la qualité de l’air est déterminé à partir de la concentration de quatre gaz indicateurs de pollution atmosphérique : • L’ozone (O3)• Le dioxyde de soufre (SO2)• Le dioxyde d’azote (NO2)• Les particules en suspension (PM10)

Les stations fixes de mesures de la qualité de l’air mises en place par GWAD’AIR permettent de calculer l’indice ATMO quoti-diennement.

Méthode de CalculA chaque polluant correspond une échelle de sous indice variant de 1 à 10. En fonction de la concentration mesurée on détermine le sous indice correspondant. On obtient ainsi 4 sous indices.

L’indice ATMO correspond au sous indice le plus important. Ex :

Le sous indice le plus élevé est 5.L’indice ATMO du jour sera alors 5 : moyen. Le polluant responsable de cet indice est les particules en suspension (PM10).

à retenirL’indice ATMO est l’indice moyen de la qualité de l’air pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Il varie de 1 (Très bon) à 10 (Très mauvais). Il est calculé sur une période de 24 h.

En 2007, l’indice moyen de la qualité de l’air est égal à 3,34 soit un indice bon (contre 3,27 en 2006). L’indice ATMO le plus fréquemment mesuré est égal à 2, soit un indice très bon (34.50 % des indices calculés). Au cours de l’année on constate une grande variabilité de la valeur des in-dices (indices allant du très bon au très mauvais). En effet en 2007 il a y eu de nombreux passages de brumes de sable et ceci durant une période plus étendue que la moyenne. Ces particules fines ont induit des indices de la qualité de l’air médiocre à mauvais. Ainsi pour la première fois depuis la première diffusion de l’indice ATMO en avril 2005, la Guadeloupe a eu un indice très mauvais égal à 10 (le 17 mars 2007).

Outre le passage cyclique des brumes de sable, la Guadeloupe a été sou-mise à un apport d’ozone en provenance du Nord de l’Amérique, responsable certains jours d’indices moyens. Ce phénomène avait déjà été observé les années précédentes et est commun à plusieurs îles de la Caraïbe.

Localement les sources de pollution existent, le transport en particulier en pleine extension est responsable de pics de pol-lution aux heures de pointes (le matin de 7h à 8h et l’après midi de 15h à 18h environ). De plus durant la période des fêtes de fin d’année, on peut observer clairement l’incidence de la circulation, plus

3 2 3 5

O3 NO2 SO2 PM10

La concentration moyenne annuelle en particules de moins de 10 microns de diamètre est de 27.51 µg/m3 en 2007 contre 28.14 µg/m3 en 2006. Bien que le taux de particules ait légèrement diminué en 2007, le seuil d’information et de recommandation correspondant à l’indice mauvais 8 a été dépassé à six reprises. Ainsi la concentration moyenne journalière de 80 µg/m3 a été atteinte et dépassée plusieurs fois, ceci toujours à cause de la présence de brumes de sable. Il faut cependant noter le cas particulier du 21 décembre 2007 où l’indice du jour était mauvais. Cette fois ci, c’est le tragique incendie de la rue Sadi Carnot à Pointe à Pitre qui a dégagé d’importantes fumées induisant un indice mauvais. La valeur limite journalière fixée à 50 µg/m3 a été dépassé 39 fois en 2007 soit 4 jours de plus que la norme autorisée. En 2006, la valeur limite avait été dépassée 42 jours soit 7 évènements de plus que la norme.Cependant en 2007, la moyenne journalière maximale en PM10 était de 157 µg/m3 contre 93 µg/m3 en 2006. Ainsi en 2007 bien que la moyenne en particules fines soit moins importante, les pics de pollution ont été plus marqués. Les particules en suspension (particules de moins de 10 microns) proviennent es-sentiellement de l’industrie, des transports, des volcans et des brumes de sable (ex. : cimenterie, véhicules diesel, des combustions). Elles sont irritantes pour les voies respiratoires.

Indi

ce A

TMO

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Indices ATMO 2007

En prenant en compte les résultats des stations fixes de mesures de Pointe à Pitre et Baie-Mahault, la concentration moyenne annuelle en 2007 en dioxyde d’azote est de 6,43 µg/m3. Le taux moyen en dioxyde d’azote est plus important à Baie-Mahault (7,40 µg/m3) qu’à Pointe à Pitre (5,50 µg/m3). Ceci s’explique par la configuration des deux stations. En effet la cabine de Pointe à Pitre est soumise à la pollution essentiellement automobile durant la journée (de 7h à 17h environ), tandis qu’à Baie-Mahault, la cabine est soumise à la pollution venant du trafic automobile, du centre commercial, de l’activité des riverains et de la zone industrielle. Ainsi la plage horaire des émissions de polluants est plus vaste à Baie-Mahault qu’à Pointe à Pitre. La concentration maximale mesurée est de 36,80 µg/m3.

Toutefois, ces valeurs sont bien en dessous du seuil d’alerte et de recommandation correspondant à l’indice 8 (200 µg/m3).Le dioxyde d’azote est un gaz nocif pour la santé. Il provient essentiellement des véhicules et des installations à combustion. A forte exposition, il peut provoquer des perturbations de la fonction respiratoire, voire des lésions et de l’hyperréactivité chez les asthmatiques.

La concentration moyenne en ozone pour les sites de Pointe à Pitre et Baie-Mahault est de 17,49 µg/m3 en 2007, contre 23,94 µg/m3 en 2006. A Pointe à Pitre le taux moyen est égal à 24,50 µg/m3 soit plus du double de celui mesuré à Baie-Mahault (10,34 µg/m3). La concentration maximale horaire mesurée est de 132,60 µg/m3.Ces valeurs moyennes sont bien en dessous du seuil d’alerte et de recommandation correspondant à l’indice mauvais 8 (180 µg/m3), elles correspondent à un sous indice bon.L’ozone est un polluant secondaire qui résulte de la transformation photochimique de polluants primaires : les oxydes d’azote et les Composés Organiques Volatiles (COV).Ce polluant provoque des irritations oculaires et des altérations pulmonaires. Il modifie la croissance des plantes.

Le taux moyen annuel en 2007 en dioxyde de soufre est très faible, il est de 1,52 µg/m3. Cette valeur est bien en dessous du seuil d’alerte et de recommandation de 300 µg/m3. La valeur maximale mesurée en 2007 est de 35 µg/m3.

Le dioxyde de soufre émane surtout des industries, du transport et des volcans. Il entraîne des problèmes respiratoires et des irritations des voies respiratoires (toux), après une forte exposition.

L’ozone (O3) Le dioxyde de soufre (SO2)

Pour chacun des polluants observés, il existe des seuils d’informations et des seuils d’alerte qui sont issus des Directives Européennes et du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France. Dès que ces seuils sont atteints, nous contactons immédiatement les services de l’Etat : la Préfecture, la Sous-Préfecture, la DSDS, ainsi que les médias, qui diffusent l’information et les conseils à suivre.

Les particules fines de moins de 10 microns de diamètre et 2.5 microns de diamètre (PM10 et PM2.5)

Le dioxyde d’azote (NO2)

dense aux abords des centres commerciaux, sur la qualité de l’air.L’activité industrielle va pouvoir être surveillée grâce à la station indus-trielle achetée par EDF et confiée à GWAD’AIR pour l’exploitation des résultats. Ce nouveau matériel a été installé en novembre 2007. Cepen-dant ces données ne rentrent pas dans le calcul de l’indice ATMO du fait de la réglementation.