Cavalaire - PLU APPROBATION 10.07.13ale

Dpartement du Var

Commune de Cavalaire

Elaboration du P.L.U.

Dossier approuv par le Conseil Municipal du 10 juillet 2013

Elaboration du PLU prescrite par dlibration du Conseil Municipal du 28 janvier 2011 PLU arrt par dlibration du Conseil Municipal du 12 octobre 2012 PLU approuv par dlibration du Conseil Municipal du 10 juillet 2013

Bureau dEtudes A.U.D.E Rue Diderot 83500 La Seyne sur Mer

Commune de CAVALAIRE SUR MER

Elaboration du P.L.U

1. RAPPORT DE PRESENTATION ET ETUDE

ENVIRONNEMENTALE

Elaboration du PLU prescrite par dlibration du Conseil Municipal du 28 janvier 2011

PLU arrt par dlibration du Conseil Municipal du 12 octobre 2012

PLU approuv par dlibration du Conseil Municipal du 10 juillet 2013

Bureau dEtudes A.U.D.E

Rue Diderot

83500 La Seyne-sur-Mer

Dpartement du Var

Commune de Cavalaire

Elaboration du P.L.U.

1. RAPPORT DE PRSENTATION

Elaboration du PLU prescrite par dlibration du Conseil Municipal du 28 janvier 2011PLU arrt par dlibration du Conseil Municipal du 12 octobre 2012PLU approuv par dlibration du Conseil Municipal du 10 juillet 2013

Bureau dEtudes A.U.D.E. Rue Diderot83500 La Seyne sur Mer

Rapport de Prsentation du Plan Local dUrbanisme de Cavalaire-sur-Mer Approbation du PLU le 10 juillet 2013 2


CHAPITRE 1 : DIAGNOSTIC TERRITORIAL ET ARTICULA-TION DU PLAN AVEC LES AUTRES DOCUMENTS

1. PRESENTATION

2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES 2.1. Population 2.2. Les logements 2.3. Lconomie 2.3.1.Lesentreprises 2.3.2.Lesactifs 2.3.3.Uneconomietouristiquedynamique 2.3.4.Untissucommercialdense 2.3.5.Unedilutiondesstructuresconomiquessur leterritoire 2.4. Les quipements et rseaux 2.4.1.Lesquipements 2.4.2.Lerseauviaireetlesdplacements 2.4.3.Lerseaudeaupotable 2.4.4.Lerseaudassainissement 2.4.5.Lerseaupluvial 2.4.6.Lescommunicationsnumriques

3. ARTICULATION DU PLAN AVEC LES AUTRES DOCUMENTS

4. PERSPECTIVES DVOLUTION

CHAPITRE 2 : ANALYSE DE LETAT INITIAL DE LENVIRON-NEMENT ET PERSPECTIVES DEVOLUTION

1. MILIEU NATUREL ET BIODIVERSIT 1.1. Un relief marqu organisant loccupation de lespace 1.1.1.Unetopographiequifondesasingularit paysagre

1.1.2.Lhydrogologie 1.2. Un patrimoine naturel riche et diversifi 1.2.1.Lepatrimoineterrestre 1.2.2.Lepatrimoinemarin 1.2.3.Lesespcesprotges 1.2.4.LatortuedHermann 1.2.5.Lesinventairesdupatrimoinenaturel 1.2.6.Lessitesclasss 1.2.7.Lesespcesenvahissantes 1.2.8.Lesservicesrendusparlescosystmes,ltat deconservationdesmilieuxetlesprincipaux facteursdepression 1.3. La trame verte et bleue 1.3.1.Gnralits 1.3.2.Fonctionnalitsdesespacesnaturels 1.3.3.LatrameverteetbleuedeCavalaire

2. CLIMAT 2.1. Lenjeu du rchauffement climatique 2.2. Les incidences possibles du changement climatique

3. LE LITTORAL CAVALAIROIS DANS LE SCOT 3.1. LE VOLET LITTORAL DANS LE SCOT 3.2. LE SCOT ET LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX 3.3. LE SCOT ET LES ENJEUX SOCIOECONOMIQUES

4. LES RISQUES ET POLLUTION 4.1. LES RISQUES 4.1.1.Lesrisquesnaturels 4.1.2.Lesrisquestechnologiques 4.1.3.LerisquedepollutiondelabaiedeCavalaire 4.2. LES POLLUTIONS 4.2.1. Le bruit 4.2.2. Lair 4.2.3. Leau

SOMMAIRE


SOMMAIRE

5. SYNTHSES DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

6. PATRIMOINE6.1. Sites classs et inscrits6.2. Patrimoine archologique6.3. La loi paysage

7. ANALYSE PAYSAGERE7.1. Les constituants du territoire7.2. Les entits paysagres7.3. Les espaces naturels

7.3.1.Lesversantsboiss 7.3.2.LesiteduDattier-Bonporteau 7.3.3.LesitedePardigon-leParradour-laCarrade 7.3.4.Lesvallonsboiss 7.3.5.Laplagenaturelle

7.4. Les espaces habits 7.4.1.Lescollineshabites

7.4.2.Lecentreville 7.4.3.Lactehabite 7.4.4.Lelittoralamnag

7.5. Les entres de ville

8. ANALYSE URBAINE8.1. Historique8.2. Les entits urbaines 8.2.1.Lecentre-villeetsapremirecouronne

8.2.2.Lesplesdedensit 8.2.3.Leszonesrsidentielles 8.2.4.Lesparcshabits 8.2.5.Leszonesdhabitatdiffus:lesspcificitsdu sitedePardigon 8.2.6.Lesstructurespaysagres 8.2.7.Lepaysageparquartier

CHAPITRE 3 : ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PRE-VISIBLES DE LA MISE EN OEUVRE DU PLAN SUR LENVI-RONNEMENT

1. CARACTERISTIQUES DES ZONES SUSCEPTIBLES DETRE TOUCHEES PAR LA MISE EN OEUVRE DU PLAN

2. DEGRE DE SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALES EN FONCTION DES ESPACES DE DEVELOPPEMENT

3. ANALYSE DES INCIDENCES SUR LES ESPACES DE DEVELOP-PEMENT

4. SYNTHESE

5. INCIDENCE DU PLU SUR LE PATRIMOINE NATUREL

CHAPITRE 4 : EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD ET JUSTIFICATIONS DU ZONAGE, DU REGLEMENT

1. JUSTIFICATION DES ORIENTATIONS DU PADD

2. JUSTIFICATIONS DU REGLEMENT ET DU ZONAGE

3.COMPARAISON DU POS ET DU PROJET DE PLU

4. COMPATIBILIT DU PROJET DE PLU AVEC LES AUTRES NORMES


SOMMAIRE

CHAPITRE 5 : MESURES VISANT A EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES INCIDENCES NEGATIVES ET SUIVI DES MESURES

1. BIODIVERSITE ET MILIEUX NATURELS

2. GESTION DES RESSOURCES

3. POLLUTION ET QUALITE DES MILIEUX

4. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

5. CADRE DE VIE ET NUISANCES

6. PATRIMOINE

7. SUIVI DES MESURES

CHAPITRE 6 : RESUME NON TECHNIQUE


CHAPITRE 1 : DIAGNOSTIC TERRITORIAL ET ARTICULATION DU PLAN AVEC LES AUTRES DOCUMENTS


1. PRESENTATION

Elle appartient au canton de St Tropez dont elle reprsente 29,5 % de sa population et 10 % de son territoire, ainsi quau Sch-ma de COhrence Territoriale des Cantons de Grimaud et de St Tropez dont elle reprsente 11 % de sa population et 4 % de son territoire.

La commune de Cavalaire se situe sur la frange littorale du d-partement du Var, mi-chemin des agglomrations nioise et marseillaise.

Sa situation gographique lui confre de nombreux avantages et sa popularit est tout aussi due la beaut de sa cte qu la qualit de ses espaces rtro-littoraux.

HYRES

LA LONDE

LA CRAU

LA GARDELA GARDELA GARDELA GARDELA GARDELA GARDELA GARDE

LEPRADETPRADETPRADETPRADETPRADETPRADETPRADETPRADETPRADETCARQUEIRANNECARQUEIRANNECARQUEIRANNECARQUEIRANNECARQUEIRANNE

LALAFARLDEARLDEARLDEFARLDEF

SOLLIS SOLLIS SOLLIS SOLLIS SOLLIS SOLLIS VILLEVILLEVILLEVILLEVILLELE REVEST

TOULON

LALALAVVVVVVALETALETVALETVVALETVVALETV TE

SOLLIS SOLLIS SOLLIS SOLLIS TOUCAS

BELGENTIERGENTIERGENTIERCUERS

SOLLIS PONTPONTPONTVILLEPONTVILLEVILLEPONTVILLEVILLEPONTVILLEVILLEPONTVILLE

PIERREFEUCOLLOBRIRES

BORMESLE LAVLE LAVLE LA ANDOUVANDOUV

MOUNESSIGNE

EVENOS

OLLIOULEOLLIOULEOLLIOULEOLLIOULEOLLIOULEOLLIOULEOLLIOULEOLLIOULEOLLIOULE

LA SEYNELA SEYNELA SEYNELA SEYNE

SIX-FOURSSIX-FOURSSIX-FOURSSIX-FOURS SAINT-SAINT-SAINT-SAINT-

SANARY

BANDOLBANDOLBANDOLBANDOL

SAINT-CYRSAINT-CYRSAINT-CYRSAINT-CYR

LA CADIRE

LE CASTELLET

LE BEAUSSETUSSETUSSETUSSETUSSET

LAROQUEBRUSSANROQUEBRUSSANROQUEBRUSSANROQUEBRUSSANROQUEBRUSSANROQUEBRUSSANROQUEBRUSSANROQUEBRUSSANROQUEBRUSSAN

NOULES

ROCBARO ROCBARO ROCBARO ROCBARO N

PUGET VILLE

CARNOULESCARNOULESCARNOULESCARNOULES PIGNANS

GONFARONGONFARONGONF

MAZAUGUES

TOURVES

LA CELLE

BRIGNOLES

GAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULGAROULTTTTGAROULTGAROULGAROULTGAROULGAROULTGAROULGAROULTGAROUL

FORCALFORCALFORCALFORCALFORCALFORCALQUEIRETQUEIRETQUEIRETQUEIRETQUEIRETQUEIRETQUEIRETQUEIRETQUEIRETSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTSTE-ANASTASIASIASIASIASIASISTE-ANASTASISTE-ANAST EEEEEE

BESSE

CAMPS-LA-SOURCE

FLASSANSLE LUC

CABASSE

VINS-SUR-CARAMYCARAMYCARAMYCARAMYCARAMYCARAMYCARAMY

LES MAYLES MAYLES MA ONSONSONS

LE CANNET

VIDAUBAN

GARDE-FREINET

PLAN DE LA TTTTTTOUROUROUROUR

GRIMAUD

CCOGOLIN

SAINTE-MAXIME

ROQUEBRUNE

FREJUS

PUGETSAINT-RAPHAEL SAINT-RAPHAEL SAINT-RAPHAEL SAINT-RAPHAEL

BAGNOLS LS LS LS LS LS LS LS LS LS LES ADRETS

TANNERONTANNERONT

MONTAUMONTAUMONT ROUXROUXROUXROUXFAYENCEYENCEYENCEYENCEYENCEFAYENCEFA

SAINT-PAUL

TOURRETOURRETOURRETOURRETOURRETOURRETTETETETES

CALLIACALLIACALLIACALLIANNNN

MONS

SEILLANS

ROQUE-ESCLAPONROQUE-ESCLAPONROQUE-ESCLAPONROQUE-ESCLAPONROQUE-ESCLAPONROQUE-ESCLAPONROQUE-ESCLAPON

BARGEMON

CALLAS

CLAVIERS

LES ARCS

LE MUY

LA MOTTE

DRAGUIGNAN

TRANS

FIGANIRES

TATATATATARADEAUAUAUAUAUAU

LORGUES

FLAYOSC

AMPUS

CHACHACHATEACHATEACHA UDOUBLUDOUBLUDOUBLUDOUBLUDOUBLUDOUBLE

MONTFERRMONTFERRATATATATAT

COMPS-SUR-ARRTUBY

CHTEACHTEACHTEACHTEAUVIEUXUVIEUXUVIEUXUVIEUX

AIGUINES

LE BOURGUETLE BOURGUETLE BOURGUETLE BOURGUETLE BOURGUETLE BOURGUETLE BOURGUET

TRIGANCEBARGMEBARGMEBARGMEBARGMEBARGME

LA MARTRLA MARTRLA MARTREBASTIDBASTIDBASTIDBASTIDBASTIDBASTIDEE

BRENONBRENONBRENONBRENONBRENONBRENON

RIBOUX

PLAN-D'AUPS

NANSSAINT-ZASAINT-ZASAINT-ZASAINT-ZACHARIE

ROUGIERSROUGIERSROUGIERSROUGIERS

SAINT-MAXIMISAINT-MAXIMISAINT-MAXIMISAINT-MAXIMINNNNNN

BRAS

LE VAL

CORRENS

CHTEACHTEACHTEACHTEAUVERTTTTTTTTTTT

BRUE-AURIACSEILLONSOURCE

D'ARGENSD'ARGENSD'ARGENSD'ARGENSD'ARGENSOLLIRES

POURCIEUX POURCIEUX POURCIEUX POURCIEUX POURCIEUX

POURRIRESPOURRIRESPOURRIRES

RIANS

ARTIGUES

VARAGES

ST-MARTIST-MARTIST-MARTIST-MARTIST-MARTIST-MARTIN

ESPARRON ARRON ARRON ARRON ARRON ESPARRON ESP

BARJOLS

VERDIRE

GINASSERGINASSERVIS

VINON

SAINT-JULIEN

MONTMEMONTMEMONTMEYAN

TAVERNETAVERNETAFOX-AMPHOUX

PONTEVES

COTIGNAC

MONTFORMONTFORMONTFORMONTFORMONTFORMONTFORMONTFORT

CARCSLE LE LE THORONETTHORONETTHORONET

ENTRECASTEAUXUXUXUXUXSAINT-ANTSAINT-ANTSAINT-ANTSAINT-ANTSAINT-ANTONIN

SILLANSSILLANSSILLANSSILLANSSILLANSSILLANS

SALERNES

VILLECROZEVILLECROZEVILLECROZEVILLECROZEVILLECROZEVILLECROZEVILLECROZEVILLECROZE

TOURTOUR

AUPS

REGUSSE

ARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSCARTIGNOSC

BAUDINARDUDINARDUDINARDUDINARDUDINARDUDINARDUDINARDUDINARDUDINARDBAUDUEN

MOISSAMOISSAMOISSAMOISSAMOISSACCVERIGNONVERIGNONVERIGNONVERIGNON

LES SALLELES SALLELES SALLELES SALLES

le de Porquerolles

le de Port Cros rt Cros rt

le du Levantvantv

MOLE

RAYOL

CAVALAIRE

CROIX VALMER

GASSIN

RAMATUELLE

SAINT-TROPEZ

Primtre SCOT

Primtre Canton

Marseille

Nice


Primtre SCOT

Primtre Canton

2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES


2.1. La population2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES

Variation annuelle de la population depuis 1972

-1

0

1

2

3

4

5

6

Solde migratoire annuel 0,4 5,2 0,7 2,8 3

Solde naturel annuel 0,2 0,2 0,2 -0,2 -0,3

1968/1975 1975/1982 1982/1990 1990/1999 1999/2006

15-

29 a

ns30

-44

ans

60-7

4 an

s75

-89

ans

90 a

ns o

u +

45-5

9 an

s0-

14 a

ns

050100150200250300350400450500550600650700750 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700 750

La population communale a plus que tripl en quatre dcennies.A lexception dune priode transitoire entre 1982 et 1990 cette croissance a t dynamique et rgulire :+ 22% entre 1968 et 1975+ 30 % entre 1975 et 1982+ 6,6 % entre 1982 et 1990+ 20,5 % entre 1990 et 1999+ 17 % entre 1999 et 2006+ 7,7 % entre 2009 et 2013Ces trois dernires annes avec + 1,7 % daccroissement de la population, la commune semble avoir atteint un plateau.

Cette augmentation de la population est essentiellement due au solde migra-toire, en particulier entre 1975 et 1982 o il a atteint le chiffre de 5,2 % par an. Il semble depuis 1990 stabilis autour des 3 %.

Ce solde migratoire peut tre expliqu par lattrait de la commune pour les personnes en ge dtre la retraite qui recherchent un cadre de vie agrable ou qui sinstallent dfinitivement dans leur rsidence secondaire. Cette explication est corrobore par la pyramide des ges qui montre que prs dun quart de la population a entre 60 et 74 ans, et par un solde naturel devenu ngatif depuis 1990

Accroissement de la population soutenu depuis les annes 60, d au solde migratoire.

Une population qui peut dcu-pler lors de la saison estivale, conduisant la commune pr-voir des quipements et r-seaux la hauteur de ces flux touristiques.

Evolution de la population depuis 1968


2.2. Les logements2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES

Le parc des logements est compos majoritairement dappartements occups en rsidence secondaire.

Cependant, si lon observe les trois dernires priodes de recensement, le rythme de production des rsidences secondaires sessoufle alors que celui des rsidences principales est stable.

En effet, tandis que les rsidences principales ont progress de 23 % entre 1990 et 1999 et de 27 %entre 1999 et 2006, les rsidences secondaires aug-mentent de 26,5 % puis seulement de 10 %.

Le taux de logement collectif en 2009 parait important mais le rapprochement avec le type durbanisation permet de nuancer ces statistiques.En effet, ltalement urbain se traduit par une occupation du sol majoritaire sous forme de villas. Les statistiques classent en logement collectif partir de 2 logements par habitation. Il ne peut ce niveau danalyse tre distingu la part relle de logement en immeuble collectif au sens commun du terme et la part des villas avec un appartement et un studio par exemple.

Evolution des logements depuis 1968

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

Log. Vacants 196 248 194 479 244 153 158

Rs. Secondaires 982 2231 4274 5238 7131 7604 7860

Res.Principales 714 1029 1591 1788 2328 3019 3224

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009

Typologie des logements en 2009

Maisons 31%

Appartements69%

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

Propritaire Locataire Log gratuitement

Evolution du statut d'occupation des rsidences principales

20091999


2.2. Les logements2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES

Taille des rsidences principales en 1999

5%

19%

32%

25%

19%

1 pice

2 pices

3 pices

4 pices

5 pices ou +

Les rsidences principales reprsentent 28 % des logements cavalairois.

Leur taille tend diminuer, puisque dans la dernire priode de recensement les parts des logements composs de 1 et 2 pices ont augment alors que celles des 3 et des 4 pices diminuent.

Les rsidences principales sont occupes principalement par des propritaires.Cette tendance parat saccrotre puisque la part des propritaires augmente entre 1999 et 2009, passant de 57 % 61 % alors que celle des locataires diminue de 35,3 % 33,7 %.

On dnombre 302 logements sociaux sur le territoire soit environ 10 % des rsidences principales.On estime 150 le nombre de foyers en attente dun logement social.Plusieurs projets sont ltude et notamment sur les terrains des Canissons avec la construction de 100 200 de logements dont 60 % en locatif social et en accession sociale cot matris.

Cavalaire une commune rsidentielle

Une production de logements significative mais principalement au bnifice des rsidences secondaires.

Une part relativement importante de logement de grande taille (4 et 5 pices), 42 % des rsidences principales.

Les 2 tiers des rsidences principales sont occupes par des pro-pritaires.

Plus de 300 logements sociaux soit environ 10 % des rsidences principales

Taille rsidences principales en 2009

8%

21%

29%

22%

20%

1 pice

2 pices

3 pices

4 pices

5 pices ou +


2.3. Lconomie2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES

Rpartition des structures conomiques par secteur d'activit et nombre de salaris (hors agriculture)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210 220 230 240 250 260 270 280 290 300

Industrie

Construction

Commerce

Services

salaris 50 ou plus 0 0 1 2

salaris de 20 49 0 1 0 5

salaris de 10 19 2 3 2 10

salaris de 1 9 16 35 67 163

salaris 0 26 65 148 292

Industrie Construction Commerce Services

2.3.1. Les entreprises

Les commerces et les services occupent le de-vant de la scne conomique.

56 % des structures conomiques oprent dans le secteur des services et 26 % sont des commerces.

Le secteur dactivit le moins reprsent est celui de lindustrie.Ce chiffre doit tre mis en parallle avec la sous re-prsentation de zones vocation conomique dans le PLU opposable.

Dautres part, on peut observer que :- 65 % des entreprises nont pas de salari.- 1 commerce et 2 entreprises de services ont plus de 50 salaris.

Le tissu conomique bien que compos de 815 structures tous types de secteurs dactivits est proportionnellement peu porteur demplois.

TOTAL 41 104 218 472



2.3.2. Les actifs

3 628 cavalairois sont en ge dtre actif (entre 15 et 64 ans), soit 56 % de la population.

Dans cette tranche dge 2 497 personnes sont actives, dont 88 % ont un emploi et 12 % sont demandeurs demplois.

Les 1 131 personnes inactives sont majoritairement des retraits (45 %).

Les actifs ayant un emploi sont essentiellement des em-ploys (37,5 %), les deux autres catgories socio-pro-fessionnelles relativement bien reprsentes sont les professions intermdiaires et les ouvriers.

Parmi ces actifs, 65 % rsident et travaillent Cavalaire.Il sont 731 travailler dans une commune du Var (prin-cipalement La Croix-Valmer et Saint Tropez) et 45 hors du dpartement.

Cavalairois en ge d'tre actif

1131

2497

INACTIFSACTIFS

88%

12%

Actifs ayant unemploiDemandeursd'emploi

21%

45%

34% INACTIFS Elves,tudiantsINACTIFS Retraits

INACTIFS Autres

Catgorie socioprofessionnelle des actifs ayant un emploi

0,2% 18,2%

6,3%

18,8%37,5%

19,0%

Agriculteurs

Artisans,commerants, chefsd'entrepriseCadres, professionsintellectuelles

Professionsintermdiaires

Employs

Ouvriers

1 449

731 dans le dpartement

23 dans la rgion

22 hors rgion


2.3. Lconomie

2.3.3. Une conomie touristique dynamique

Le tourisme occupe une place prpondrente dans lconomie cavalairoise.

On peut dnombrer 525 structures et meubls sur le territoire pour une capacit daccueil en nombre de lits totale de 7 916.

Les structures les plus nombreuses sont les meubls mais les campings, au nombre de 6, ont la plus im-portante capacit en nombre de lits.

Nombre et capacit d'accueil des structures d'hbergement touristique

458

4 179

940

2293

4611 6 8

493

70

150

300

450

600

750

900

1050

1200

1350

1500

1650

1800

1950

2100

2250

2400

2550

2700

2850

3000

3150

3300

3450

3600

3750

3900

4050

4200

4350

4500

Htels (toutes catgories) Campings (toutes catgories) Rsidences vacances Locations de meubls (toutescatgories)

Chambres d'htes

Capacit d'accueil (lits)Nombre



2.3.3. Une conomie touristique dynamique

Les principales structures dhbergement touristique (campings et htels) prennent place sur la faade littorale mais sont globale-ment bien rparties.

Cette rpartition concourt au dynamisme conomique, gnrant des interactions entre structures conomiques : htel/commerce/restaurant/plage....

Nanmoins, une attention particulire devra tre porte sur la p-rennit de ces structures.

Camping

Htel

Il conviendra de dvelopper les outils rglementaires adapts pour viter la mutation des structures dh-bergement htelier vers de lhabitation.Ceci devra galement saccompagner des mesures de dveloppement de produit touristique, de valorisation de loffre, protection de sites et de la qualit de vie t comme hiver.



2.3.4. Un tissu commercial dense

Concernant les autres tablissements, ceux des services, quils soient destins aux personnes, aux entreprises ou mixtes repr-sentent 55,5 % des autres tablissements et 30,8 % de la totalit des panels.

Le centre-ville se rvle attractif et dynamique. Cette vitalit sex-plique en premier lieu par la vocation touristique de la commune.Et en second lieu, par le relatif loignement de Cavalaire des prin-cipaux ples commerciaux dpartementaux : environ 1h30 de Cap 3000 St Laurent du Var, 1 heure de Grand Var la Valette, et un peu moins de 20 min. du centre commercial de La Foux Gassin.

* Les commerces et tablissements du centre-ville

La commune de Cavalaire appartient aux villes de catgorie 4 (to-talisant en centre-ville entre 301 et 600 tablissements). Son centre-ville stend de part et dautre de lavenue des Allis jusqu lavenue Frdric Mistral au Nord et le boulevard Pasteur au Sud.

Dans ce primtre on recense 152 commerces dont 40 % dqui-pement de la personne et 24 % alimentaire. Par rapport au prcdent recensement effectu en 2005 (145 commerces) ils ont augment de 4,6 %.Paralllement, le nombre de locaux vacants a diminu, passant de 37 en 2005 28 en 2009.

Panel commercial du centre-ville en 2009

4

37

61

24

26

Grand commerce (hyper,supermarch..)Alimentaire (picerie, boulangerie)

Equipement de la personne(chaussure..)Equipement de la maison (meuble,bricolage..)Culture-Loisirs (librairie,pharmacie)

Sources:Etudeducentre-ville,Environne-mentcommercial-Chambredesmtiers

Panel des autres tablissements du centre-ville en 2009

12

50

52

53

22

Vhicules (vente, rparation)

Hotellerie, restauration

Services personnels (pressing,coiffeur)Services aux entreprise et mixtes(banques, assurance)Services non commerciaux (thtre,tablissement caractre social)


2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES 2.3. Lconomie

2.3.5. Une dilution des structures conomiques sur le territoire

La commune ne dispose pas de vritable zone conomique : commerciale, dactivits, artisa-nale.

Un secteur existe dans la partie sud du terri-toire en bordure de la RD 559, avec dun ct des activits commerciales, artisanales (me-nuisier, brocanteur...) et de lautre une amorce de lotissement artisanal compos de 4 lots dont un seul est bti.

Ds lors, si les activits tertiaires et commer-ciales sont bien reprsentes sur le territoire, la sphre dite productive (artisanat, industrie...) est en proportion sous-reprsente.


CrcheEcole maternelle

Ecole primaire

Salle omnisport

Mdiathque

Tennis

Poste de secours

Poste de secours

Mairie, Poste...

2.4. Les quipements et rseaux2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES

Equipements petite enfance et enfants- 1 centre multi accueil de 3 mois 4 ans de 70 places- 1 centre de loisirs pour les enfants de 3 11 ans de 150 places- 1 centre de loisirs pour les adolescents de 11 17 ans.

Equipements scolaire et pri-scolaire- 1 cole maternelle de 8 classes- 1 cole primaire de 14 classes

Les lves du secondaire sont dirigs vers la commune de Gassin, au collge Victor Hugo et au lyce polyvalent du Golfe de St Tropez, pour lesquels le Conseil Gnral a organis un service de ramassage scolaire.

Laccueil des personnes ges- 1 maison de retraite Rsidence le bois joli dune capacit de 80 lits- Service daide domicile et accueil des personnes ges organiss par le CCAS

Equipements sportifs et culturels- 1 complexe sportif (basket, hand, mur descalade...)- 1 terrain de sports (situ Frais Vallon)- 1 base nautique- Centre Ottavi (associations sportives)- 1 club de tennis- Divers jeux de boules- 1 mdiathque- 1 cinma- Office municipal de la culture : cole de dessin, cole de musique- 1 cinma

2.4.1 Les quipements publics

Equipement scolaire et petite enfance

Equipement sportif

Equipement culturel

Equipement administratifservices la population(mairie, poste, police...)

Les structures daccueil des jeunes enfants et enfants scolariss sont satures

Il existe quune seule structure dhbergement pour personnes ges. Un site susceptible daccueillir une nouvelle structure daccueil de jour pour les personnes atteintes de la mala-die dalzheimer, devra tre recherch.



2.4.2 Le rseau viaire et les dplacements

Le territoire communal est maill par des voies secondaires qui sadaptent la topographie et prsentent des gabarits variables.Laxe principal reste la RD 559 qui est lpine dorsale de la circu-lation cavalaire. Elle est lunique route pour accder Cavalaire.Elle absorbe donc les trafics internes et de transit. Depuis cet axe les principaux boulevards et avenues relient le lit-toral au massif.En revanche, si des liaisons existent entre les quartiers mi-pente : - Av. Dauphine et Bd. de France entre les quartiers du Cros de Mou-ton et des Rigauds.- Av. du Jas entre les quartiers du Jas et du Cros de Mouton- Av. Marcel Pagnol entre les quartiers de lHpital et du JasIl nexiste pas de liaisons ouvertes la circulation sur les hauteurs.

Les comptages routiers raliss sur cet axe (point de comptage permanent cavalaire ouest-source direction des routes du CG 83) montre une baisse de 11,78 % de la moyenne journalire an-nuelle.

2005 2006 2007 2008 2009 2010 20115 608 5 731 5 650 5 533 5 551 5 365 5 056

* Les Transports en Commun

4 lignes dpartementales desservent cavalaire : N7702 qui relie Cavalaire St Raphal (9 allers/retours) N7801 qui relie St-Tropez Toulon (7 allers, 8 retours) N7803 qui relie St-Tropez Hyres (4 allers/retours) N8814 qui relie La Croix Valmer Toulon (6 allers/retours)

Les lignes communales 4 lignes communales gratuites sont mises en place en priode es-tivale du 15 juin au 15 septembre ainsi que des rotations nocturnes du 14 juillet au 15 aot :

RD 559Voies principales et secondairesPiste cyclableParkings



Ligne 1 : Centre ville - plagesLigne 2 : Les collires - Eau BlancheLigne 3 : Castillane - RoseraieLigne 4 : Mannes - Canissons Elles assurent chacune prs une quinzaine de rotations de jour et une la nuit.

En priode hivernale un minibus assure deux rotations par jour.

Ces lignes offrent une bonne alternative lutilisation des voitures dans une priode o le rseau viaire est satur.

* Dplacements des pitons et des cycles

La topographie communale ne favorise pas ce mode de dplacements nanmoins des voies vertes (cycles/pitons) trouvent leur place en bordure du littoral : - Depuis Pardigon et jusquau Lavandou en bordure de la RD 559 et sur lancien trac du train des pignes. Cependant, cette voie est par moment interrompue.- Dans le centre-ville du rd-point de Bonporteau jusquau rd-point St Exupry en passant lav. des Allis/ le bd. Pasteur/lav. Charles de Gaulle et la rue du Port.Ce mode de dplacement reste nanmoins marginal.

* Le stationnement

La commune totalise 13 parkings rpartis sur le territoire mais prin-cipalement sur la frange littoral, dont 5 payants et 8 gratuits, en particulier le parking du centre qui est gratuit 9 mois dans lanne et propose un tarif unique en saison qui slve 2 quelque soit la dure du stationnement.Ils ont une capacit totale de 1 610 places de stationnement.Des zones bleues ont t instaures du lundi au samedi, de 9 h 12 h et de 14 h 19 h :

- Rue G. Pri (dure maximale de stationnement de 20 minutes); - Av. des Allis (dure maximale de stationnement de 1 H 30);- Rue F. Mistral (dure maximale de stationnement de 1 H 30);- Rue Pierre et Marie Curie (dure maximale de stationnement de 1 H 30);- Rue P. Rameil (dure maximale de stationnement de 1 H 30);- Rue du Port (dure maximale de stationnement de 1 H 30);- Parking Porto Di Mar (dure maximale de stationnement de 1 H 30).

* Personnes mobilit rduite

La ville sest engage dans une politique daccessibilit aux personnes mobilit rduite sinspirant plus particulirement de la Charte Ville-Handicap :- amnagements intrieurs et extrieurs dans les locaux municipaux pour une meilleure accessibilit et un meilleur accueil des personnes handicapes : Mdiathque, Htel de Ville.- prise en compte et la facilitation des dplacements des personnes handicapes dans les nouveaux projets : plan de circulation, nou-veau gymnase, structure multiaccueil.- augmentation du nombre de places de stationnement rserves proximit des btiments et services publics (Mairie, Poste, Mdia-thque, Salle des Ftes.), des rues commerantes (Avenues Lyautey et des Allis), dans les parkings publics (Parking Frdric Mistral .) et proximit des plages,- nouveaux services, tels que laide domicile, le portage des repas, un systme de tlalarme.- soutien financier aux associations locales oeuvrant pour lintgra-tion des personnes handicapes dans la vie professionnelle (ADAPEI) et pour lintgration des enfants handicaps dans les structures dac-cueil de la petite enfance (Association SissiMadis)- initiatives en matire de loisirs avec laccompagnement la bai-gnade des personnes handicapes et la mise en place de couloirs daccs la mer par des tapis de sol spciaux.


Le syndicat intercommunal de distribution de leau de la cor-niche des Maures gre les ressources et la distribution de leau sur le territoire de Cavalaire mais aussi pour les com-munes de Cogolin, La Croix Valmer, Gassin, Grimaud, Plan de la Tour, Ramatuelle, Le Rayol Canadel et Saint-Tropez.

* La ressource

Elle est assure par : . la nappe phratique de la plaine de la Giscle et de la Mole (32 %) . le barrage de la Verne situ sur la commune de la Mole (58 %) . une adduction du Canal de Provence (10 %)

* Stockage et distribution

Leau est stocke dans 5 rservoirs implants sur les points hauts :

Roseraie : 300 m3Thalassa : 1000 m3Dattier : 500 m3Jas : 1000 m3Collires : 500 m3

Ils prsentent une capacit totale de 3 300 m3

La distribution est assure par un rseau de canalisations qui couvre lensemble des zones urbaines de la commune.


2.4.3 Le rseau deau potable



2.4.4 Le rseau dassainissement

Les communes de Cavalaire-sur-Mer et de La Croix Valmer partagent une station dpuration intercommunale. Cette dernire est gre par le SIVOM du littoral des Maures.

Les effluents qui arrivent la station, subissent un traite-ment physico-chimique pouss et sont envoys en mer grce un nouvel missaire.Les eaux rejetes en mer sont pures 92 %.

Afin damliorer le rendement puratoire, ces communes par le biais du SIVOM ont ajouts une filire de traitement biolo-gique en juillet 2006.

Elle prsente une capacit de 68 000 quivalent/habitant.

Il convient de noter que la population de ces deux communes est proche des 10 000 habitants mais en priode estivale cest prs de 95 000 personnes qui peuvent occuper ces deux territoires.Aujourdhui, en priode de pointe, elle traite environ 50 000 quivalents habitants.

La difficult est donc en premier lieu de dimensionner les quipements pour ces pics saisonniers, mais ce jour la sta-tion est encore capable de supporter un accroissement de la population estim entre 15 000 et 18 000 habitants.

Le rseau est de type sparatif et couvre environ 80 km en canalisation.

La grande majorit des zones urbaines sont raccordes au rseau public.

Ils subsistent quelques poches qui fonctionnent avec un sys-

tme dpuration priv (sud-ouest de cap cavalaire, le Dattier, Pierrugues, les Rigauds, les Collires, le Moulin, la Collinette et la Carrade), pour lesquelles ltude daptitude des sols recevoir un assainissement individuel a conclu que dans len-semble les sols taient favorables ce mode puratoire.

Toutes les zones urbaines et durbanisation future sont rac-cordes au rseau dassainissement public.

Les poches non raccordes se trouvent en zone naturelle in-dice, permettant uniquement la reconstruction en cas de si-nistre et pour celles qui ne se trouvent pas dans la bande lit-torale des 100 mtres une extension limite du bti existant.



Rseau dassainissement - sud



Rseau dassainissement - nord



Secteurs raccords au rseau dassainissement collectif et poches habites non raccordes



2.4.5 Le rseau pluvialLe schma directeur des eaux pluviales est en cours dlaboration.Les objectifs de cette laboration sont dvaluer les consquences des ruisselle-ments, de pointer les insuffisances du rseau, de garantir un niveau de protection et de respecter les milieux naturels.

Les tudes menes aujourdhui par la ville permettent didentifier 3 zones dala qui sont le rsultat de modlisations mathmatiques.Ces rsultats ont permis dtablir au niveau de chaque nud de calcul les valeurs maximales des hauteurs de submersion et des vitesses dcoulement pour lvne-ment de pluie doccurrence 100 ans.

Les emprises des zones inondables pour les occurrences 10 et 100 ans ont t ga-lement cartographies et confrontes.

Enfin, la grille de dfinition suivante nous a permis de caractris lala inondation :

Cet ala cartographi ainsi que le rglement pour chaque niveau sont intgrs dans le PLU.

Intgrer le risque dans le zonage (cration de sous-secteur ou matrialisation de lala avec prescriptions constructives).

Crer si ncessaire des emplacements rservs pour les futurs ouvrages.

Veiller la ralisation de systme de dpollution des eaux de ruissellement ( definir par la commune) pour sassurer non seulement de la qualit des eaux de bai-gnade mais aussi des eaux cotires. Avec en parallle un bilan des effets dans lvaluation environnemen-tale.

2.842.842.842.842.842.842.842.842.84

2.732.732.732.732.732.732.732.732.733.093.093.093.093.093.093.093.093.09

8.128.128.128.128.128.128.128.128.127.837.837.837.837.837.837.837.837.83 7.297.297.297.297.297.297.297.297.29 6.626.626.626.626.626.626.626.626.62

5.515.515.515.515.515.515.515.515.515.55.55.55.55.55.55.55.55.5

5.55.55.55.55.55.55.55.55.5 4.844.844.844.844.844.844.844.844.845.95.95.95.95.95.95.95.95.9

8.028.028.028.028.028.028.028.028.02

7.117.117.117.117.117.117.117.117.11

9.069.069.069.069.069.069.069.069.068.248.248.248.248.248.248.248.248.24 6.396.396.396.396.396.396.396.396.39 5.475.475.475.475.475.475.475.475.47

4.94.94.94.94.94.94.94.94.9

4.054.054.054.054.054.054.054.054.054.564.564.564.564.564.564.564.564.56

4.424.424.424.424.424.424.424.424.42

4.434.434.434.434.434.434.434.434.434.414.414.414.414.414.414.414.414.41

4.234.234.234.234.234.234.234.234.232.772.772.772.772.772.772.772.772.77 1.231.231.231.231.231.231.231.231.23

3.813.813.813.813.813.813.813.813.81

3.343.343.343.343.343.343.343.343.34

9.899.899.899.899.899.899.899.899.89

8.178.178.178.178.178.178.178.178.17 6.726.726.726.726.726.726.726.726.72

5.65.65.65.65.65.65.65.65.65.665.665.665.665.665.665.665.665.66

4.774.774.774.774.774.774.774.774.77

2.492.492.492.492.492.492.492.492.49

2.382.382.382.382.382.382.382.382.382.862.862.862.862.862.862.862.862.86

3.463.463.463.463.463.463.463.463.463.863.863.863.863.863.863.863.863.864.474.474.474.474.474.474.474.474.47

3.263.263.263.263.263.263.263.263.263.253.253.253.253.253.253.253.253.25

7.287.287.287.287.287.287.287.287.28

2.962.962.962.962.962.962.962.962.96

3.33.33.33.33.33.33.33.33.3

5.995.995.995.995.995.995.995.995.99

3.473.473.473.473.473.473.473.473.473.633.633.633.633.633.633.633.633.633.813.813.813.813.813.813.813.813.81

4.54.54.54.54.54.54.54.54.5

1.921.921.921.921.921.921.921.921.92

5.95.95.95.95.95.95.95.95.9

9.459.459.459.459.459.459.459.459.45

9.949.949.949.949.949.949.949.949.948.088.088.088.088.088.088.088.088.08

6.586.586.586.586.586.586.586.586.58

5.695.695.695.695.695.695.695.695.695.655.655.655.655.655.655.655.655.65

4.554.554.554.554.554.554.554.554.55 3.353.353.353.353.353.353.353.353.351.531.531.531.531.531.531.531.531.53

10.6610.6610.6610.6610.6610.6610.6610.6610.66

5.045.045.045.045.045.045.045.045.04

9.199.199.199.199.199.199.199.199.19

7.437.437.437.437.437.437.437.437.43

1.041.041.041.041.041.041.041.041.04

1.771.771.771.771.771.771.771.771.77

3.853.853.853.853.853.853.853.853.85

6.086.086.086.086.086.086.086.086.08

7.137.137.137.137.137.137.137.137.137.527.527.527.527.527.527.527.527.52

8.588.588.588.588.588.588.588.588.58

6.176.176.176.176.176.176.176.176.17

2.392.392.392.392.392.392.392.392.391.721.721.721.721.721.721.721.721.72

1.551.551.551.551.551.551.551.551.554.364.364.364.364.364.364.364.364.36

3.293.293.293.293.293.293.293.293.293.833.833.833.833.833.833.833.833.83

2.972.972.972.972.972.972.972.972.97

AlainondationCastillane

Ville de Cavalaire (83)

Schma d'assainissement pluvial

N

0 50 100 m

Figure A1

FFFFFFFFF

A1A1A1A1A1A1A1A1A1A2A2A2A2A2A2A2A2A2

A3A3A3A3A3A3A3A3A3C1C1C1C1C1C1C1C1C1

C2C2C2C2C2C2C2C2C2 P1P1P1P1P1P1P1P1P1

P2P2P2P2P2P2P2P2P2

Caractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaCaractrisation de l'alaAla modrAla modrAla modrAla modrAla modrAla modrAla modrAla modrAla modr0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.0,5 m < h < 1 m et V < 0,5 m/s.

Ala fortAla fortAla fortAla fortAla fortAla fortAla fortAla fortAla forth > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.h > 1 m ou V > 0,5 m/s ou emprise crue dcennale.

Ala faibleAla faibleAla faibleAla faibleAla faibleAla faibleAla faibleAla faibleAla faibleh < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.h < 0,5 m et V < 0,5 m/s.


2. ANALYSES SPATIALES ET SOCIALES 2.4. Les quipements et rseaux

2.4.6 Les communications numriques

Le rseau tlcom se dveloppe partir du rseau central si-tu avenue Frdric Mistral et dessert les quartiers urbaniss.

Le rseau internet est accessible dans des espaces numriques crs ou quips : coles, BIJ, mdiathque.

Le rseau en wifi est accessible dans de nombreux btiments communaux, par exemple des badges sont proposs aux plai-sanciers du port et dans des tablissements privs (htels, restaurants...).

La commune a obtenu en dbut danne 4 arobases du label ville-internet.

Les objectifs de la commune sont :

- dinformer et de renseigner

- dvelopper limage et lattractivit de la Ville

- rapprocher administration et administrs

ExtraitdelacartographieCouvertureADSLenPACA


3. ARTICULATION DU PLAN AVEC LES AUTRES DOCUMENTS


Il ny a pas de PDU concernant Cavalaire

. Plan dpartemental des itinraires de randonne motorise (PDRIM)

Ce plan rgit par larticle L 361-2 du code de lenvironnement, doit tremis en place par le dpartement aprs avis des communes.Il permet dinscrire plusieurs itinraires empruntant des coies pu-bliques, des chemins privs, des chemins ruraux.

Il ny a pas de PDRIM dans le dpartement du Var.

. Le Schma Diecteur dAmnagement et de Gestion des Eaux Rhne-Mditerrane

Cest un document de plannification pour leau et les milieux aqua-tiques lchelle du bassin Rhne-mdierrane. Il dtermine des orientations en matire de gestion de leau, des objectifs de quan-tit et de qualit ainsi que les amnagements raliser pour les atteindre.Il a t adopt par le prfet et le comit de bassin rhne-mditerra-ne le 17 dcembre 2009, pour la priode 2010-2015.

Il prvot 8 orientations principales communes tout le bassin :

- Prvention >> privilgier la prvention et les intervantions la source pour plus dfficacit.- Non dgradation >> concrtiser la mise en oeuvre du prin-cipe de non dgradation des milieux aquatiques.- Vision sociale et conomique >> intgrer les dimensions sociale et conomique dans la mise en oeuvre de vritables projets territoriaux de dveloppement durable.- Gestion locale et amnagement du territoire >> organiser la synergie des acteurs pour la mise en oeuvre de vritables projets territoriaux de dveloppement durable.- Pollutions >> lutter contre les pollutions et en priorit les

Le Plan Local dUrbanisme de Cavalaire sur Mer doit tre articul et mis en compatibilit avec un certains nombres de documents supra-communaux dont la liste figure en annexe du dcret n2005-613 du 27 mai 2005 relative lvaluation environnementale des documents durbanisme.

. Le schma multimodal de services collectifs de transports

Issu de la loi dorientation pour lamnagement et le dveloppementdurable du territoire du 25 juin 1999, il dtermine dans une ap-proche multimodale, les diffrents objectifs de services et de trans-ports aux usagers, leurs modalits de mise en oeuvre ainsi que les critres de slections des actions prconises, notamment pour assurer la cohrence long terme des rseaux dfinis pour les dif-frents modes de transport et pour fixer leurs priorits en matire dexploitation, de modernisation, dadaptation et dextension.

Absence de schma multimodal de services collectifs de transports.

. Le schma de mise en valeur de la mer

Un schma de mise en valeur de la mer est en cours dtude par la communaut de communes du golfe de St Tropez.

. Plan de dplacement urbain

Il dfinit lchelle de la commune ou dune intercommunalit lor-ganisation du transport des personnes et des marchandises, ainsi que la circulation et le stationnement.Il concourt lamnagement du territoire en amliorant la coh-rence entre le dplacements et lurbanisme, par la mise en place de mesures et doutils concernant la desserte, tous modes confondus, des ples demplois, centres urbains et villageois, zones de loisirs, quipements...


. Restaurer les berges et/ou la ripisylve

. Raliser un diagnostic du fonctionnement hydromorpholo-gique du milieu et des altrations physiques et secteurs arti-ficialiss. Rduire les apports dazote organique et minraux.. Optimiser ou changer les processus de fabrication pour limi-ter la pollution, traiter ou amliorer le traitement de la pollu-tion rsiduelle.. Rduire les surfaces dsherbes et utiliser des techniques alternatives au dsherbage chimique en zones non agricoles.. Scuriser les diffrentes phases de manipulation des pesti-cides (stockage, remplissage, rinage, lavage) et quiper le matriel de pulvrisation.. Restaurer les berges et/ou la ripisylve.. Etablir et adopter des protocoles de partage de leau.. Quantifier, qualifier et bancariser les points de prlvements.. Adapter les prlvements dans la ressource aux objectifs de dbit.

. Le Schma dAmnagement et de Gestion des Eaux

Aucun SAGE ne touche aujourdhui le territoire communal

. Le Plan dpartemental dlimination des dchets mnagers et assimils

Ce plan comprend les mesures recommandes pour prvenir laug-mentation de la production des dchets mnagers. Il a t approuvdans le dpartement du Var en janvier 2004.Les principaux objectifs dans le dpartement sont :- supprimer les dcharges brutes- rechercher des solutions de valorisation ou de mise en dchargepour gravats et inertes- dvelopper les collectes slectives de verre, carton, plastiques et

pollutions toxiques et la protection de la sant.- Les milieux fonctionnels >> prserver et dvelopper les fonc-tionnalits naturelles des bassins et des milieux aquatiques.- Partage de la ressource >> atteindre et prenniser lqui-libre quantitatif en amliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant lavenir.- Gestion des inondations >> grer les risques dinondation en tenant compte du fonctionnement naturel des cours deau.

La commune de Cavalaire appartient au sous bassin versant Ctiers Est et littoral de la commission territoriale Littoral PACA.

Dans ce sous bassin les mesures complmentaires mettre en oeuvre sont :. La lutte contre les pollutions ponctuelles. La lutte contre les pollutions diffuses. Amlioration de la gestion quantitative de la ressource en eau

Les problmes traiter sont particulirement sur le littoral des Maures :. Pollution par les pesticides. Dgradation morphologique. Pollution domestique et industrielle hors substances dange-reuses

Mesures : . Rduire les surfaces dsherbes et utiliser des techniques alternatives au dsherbage chimique en zones agricoles. Maintenir ou implanter un dispositif de lutte contre le ruissel-lementet lrosion des sols. Etudier les pressions polluantes et les mcanismes de trans-ferts


Aucune carrire nest aujourdhui en activit sur le territoire com-munal.

. Les programmes daction pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates

Issuent dune directive europenne de 1993, ils permettent diden-tifier les zones vulnrables o la pollution des eaux par le rejet di-rect ou indirect de nitrates dorigine agricole menace court terme la qualit des milieux aquatiques et lalimentation en eau potable. Dans ces zones les agriculteurs doivent respecter un programme daction qui comporte des prescriptions de gestion.

Dans le dpartement du Var plusieurs zones vulnrables ont t identies par arrt prfectoral du 17 juin 2009.Il sagit des communes de Hyres, la Crau, Carqueiranne, le Pradet,la Garde.Aucune zone vulnrable na t identifi sur le territoire communal.

. Directive rgionale damnagement des forts domaniales

Ces directives ont t institues par la loi dorientation forestire de2001 et sont rgies par larticle L4 du code forestier.Elles permettent dencadrer llaboration des amnagements fores-tiers lchelle de chaque rgion administrative.

Aucune fort domaniale nest rpertorie sur le territoire communal.

. Schma rgional damnagement des forts des collectivi-ts

Ce schma est applicable aux forts soumises au rgime forestierautres que domaniales. Il fixe les principaux objectifs de gestion

mtaux- collecter sparment les dchets fermentescibles contenus dansles ordures mnagres- collecter sparment les dchets verts- sparer les dchets industriels banals- rutiliser et recycler les emballages et matriaux recyclables, d-chetsorganiques, boues dpuration- rcuprer et rutiliser lnergie contenue dans le dchets- valoriser les mchefer- sctocker les dchets ultimesSur le territoire de Cavalaire le traitement des dchets est de la comptence

. Les plans nationaux dlimination de certains dchets sp-ciaux

Ces plans sont tablis par le ministre charg de lenvironnement, pour certaines catgories de dchets dont la lsite est tablie par d-cret en conseil dtat, comme par exemple les dchets radioactifs.La commune nest pas concern par ces plans nationaux.

. Le schma dpartemental des carrires

Ce schma, tablit par la commission dpartementale des carrires,fixe les conditions gnrales dimplantation de ce type dinstallationdans le dpartement.Il prend en compte lintrt conomique national, les ressources, les besoins en matriaux du dpartement et des dpartements voi-sins, la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la ncessit dune gestion quilibre de lespace tout en favorisant une utilisation conome des matires premires.Dans le dpartement du Var il a t approuv par arrt prfectoral du 22 novembre 2001.


. Le SCOT des cantons de Grimaud et de St Tropez

Est un document qui a t approuv en juillet 2006. Il dveloppe dans son document dorientations gnrales opposables aux com-munes, plusieurs thmatiques :

>>> Prserver et mettre en valeur lenvironnement par la prise en compte des normes de protection :

En Assurant une protection et un respect accrus de lenvironne-ment.Notamment par le respect de la loi LittoralLes coupures durbanisation, lchelle du SCoT sont la bande lit-torale du site de Pardigon Cavalaire....Les espaces naturels remarquables : Six sites ont t dsigns dont les Maures littorales (Le Rayol-Canadel, Cavalaire, La Croix-Valmer et Gassin et Cogolin).

LePLUclasselensembledessecteursidentifisenzoneNL(espacenaturelremarquable). En mettant en valeur lespace maritime et littoral. Le SCoT dfinit comme espaces littoraux enjeux de dveloppe-ment durable, des espaces littoraux qui demandent une attention particulire en raison de limbrication entre la prsence dactivits conomiques et la ncessit de protection des milieux.Il sagit, notamment de la baie de Cavalaire ;

DanslePLUlabandelittoraleestclasse:- en zoneNp (depuis les limites communales avec la Croix Val-merjusquauport)lerglementnepermetquelesamnagementsconstructions,installations...autorissdanslecahierdeschargesdelaconcessiondeplage;-enzoneUHpourleportquirespectesaphysionomieactuelle-enzoneUEbetUEcsurleslotissementsdeCapCavalaireetdelaVigie,lePLUdiminuelespossibilitsdeconstruireafinderespecterlatramepaysagreexistante;

durable :- Conservation et amlioration des ressources forestires et de leurcontribution aux cycles modiaux du carbonne- Maintien de la sant et de la vitalit des cosystmes forestiers- Maintien et encouragement des fonctions de production des forts- Maintien, conservation et amlioration appropre de la diversit biologique dans les cosystmes forestiers- Maintien et amlioration approprie des fonction de protection dans la gestion des forts- Maintien dautres bnfices et conditions soci-conomique

. Schma rgional de gestion sylvicole des forts prives

Ce schma sapplique aux forts prives afin que leurs propritairescontribuent une gestion raisonne et durable.Plusieurs orientations gnrales ont t fixes pour la rgion PACA :- analyser le potentiel forestier- analyser les contraintes sociales- analyser les risques naturels- tenir compte des divers zonages- respecter les proprits voisines et rechercher les solidarits- choisir des essences recommandes- adopter des modes de gestion durable- rechercher un quilibre agro-sylvo-cyntique- quilibrer les classes dge des divers peuplements- taler dans le temps les actions prvues- sappuyer sur un rseau de desserte efficace- adopter un parcellaire forestier oprationnel- tenir compte des volonts du propritaire- tenir des espaces non strictement forestier

. Programmes situs lintrieur du primtre dun site Natura 2000 viss larticle R 414-19 du code de lenvironnementLe PLU de Cavalaire fait lui-mme lobjet dune valuation environ-nementale.


Afin de rguler la pression dmographique, 4 dispositions sont pro-poses par le SCoT :

matriser la production de logements ; LePLUafficheunecapacitdaccueilenconcordanceaveclesob-jectifscommunauxetlesprvisionsdmographiques.

favoriser la rsidence principale et freiner le dveloppement des rsidences secondaires ; construire des logements locatifs ;La matrise des logements locatifs sociaux est assure dans leszonesurbainesparlapplicationdelarticleL123-1-516)ducodelurbanisme : les oprations immobilires de plus de 750m2 desurfacedeplancherdevrontcomporter25%delogementssociaux.

rendre la croissance urbaine moins consommatrice despace.Le PLU amorce une diminution de la consommation de lespacedunepartenreclassant leszonesNBenzonenaturelle(10hec-taresetendiminuantlasuperficiesetleslimitesdeszoneNAnonbtie(AUEadesRigaudsetduJas).Sur leresteduterritoire leslimitesdeszonesurbainesnontquasimentpasvolues

>> Dvelopper les transports.

En matire de transports et de dplacements, 3 objectifs ont t retenus :

soulager le rseau routier existant par la ralisation de nouvelles infrastructures et assurer un traitement plus fonctionnel des voiries existantes ;

favoriser les dplacements alternatifs la voiture particulire, no-tamment en transports collectifs (en particulier maritimes) et facili-ter les dplacements en deux roues ;

amliorer les liaisons avec les ples rgionaux et les grands axes de communication notamment par la voie arienne et lestransports maritimes rapides.

-enzoneNL,espacesremarquablesausensdelaloilittoralolesamnagementsetconstructionsautorissdans lecodede lurba-nismesontpermis.

En mettant en valeur des espaces agricoles et forestiers. En maintenant lquilibre entre espaces naturels, agricoleset urbains.LeterritoiredeCavalairenecomprendpasdespacesagricoles.Lesespacesforestierssontenzonenaturelleremarquable.

>> Renforcer et diversifier le tissu conomique.Si des efforts de rquilibrage sont indispensables dans le domaine conomique comme dans celui de lhabitat, pour autant le tourisme demeurera un des principaux moteurs de lconomie du bassin de vie du SCoT.Le confortement conomique doit, ds lors, soprer dans 3 direc-tions complmentaires :

la valorisation de lconomie touristique ;Les secteurs touristiques de cavalaire qui sont principalement lefrontdemeret leportse trouventdansdeszonesparticulires,quifavorisentleurmaintientoutcommelesprincipauxcamping,enzoneUJ.

la diversification conomique du territoire ;LesquelquessecteursconomiquesexistantsbnficientdunzoneUIindicenfonctiondeleursspcificits(commercialeet/ouarti-sanale).Depluslacommuneenvisagelacrationdunezoneco-nomique au sein du noyau bti de Pardigon qui fait lobjet dunemplacementrservetdunzonageparticulier.

le confortement des activits agricoles.IlnyapasdactivitsagricolesrecensessurleterritoiredeCava-laire.

>> Rguler la pression dmographique.


4. PERSPECTIVES DEVOLUTION


1. Prambule

En prambule il convient de souligner que compte tenu de la capacit de ses quipements (infrastructures et superstructures), la commune nenvisage pas daccueillir plus de 10 000 habitants moyen terme.

Les chiffres annoncs ci-aprs doivent tre compars lanalyse de la capa-cit daccueil rsiduelle du PLU (pages 192 et suivantes). Entre le 1er scnario prsentant une croissance dynamique et le second prsentant une croissance modre, la commune souhaite tendre vers le premier scnario.

La ncessit lors de llaboration dun P.L.U. de connatre le nombre dhabi-tants prvisible moyen terme (horizon 2023, soit 10 ans), est dicte par lintrt que prsentent de telles donnes au regard du dimensionnement notamment des zones dhabitat et dactivits futures, ou bien encore dans la suffisance ou linsuffisance des quipements publics.

Cependant, cette exercice reste thorique. Les paramtres pouvant influer sur le dveloppement dune commune sont multiples et souvent de caractre exogne chappant parfois au contrle et la volont des acteurs locaux.

Deux scnarios sont envisags, ils sont calculs en appliquant lvolution an-nuelle moyenne de la priode 1999-2006, plutt dynamique, et lvolution annuelle moyenne de la priode 2009-2013, priode de stabilit.

- Le taux daccroissement pour le 1er scnario est de 2,93 %- Le taux daccroissement pour le 2me scnario est de 2,09 %

Dans un second temps et afin de connatre limpact du nombre dhabitants supplmentaires, il convient de quantifier le nombre de rsidences principales lhorizon 2023.Dans cet exercice la taille moyenne des mnages correspond celle observe en 2009, soit 2,1 personnes par mnage et par rsidence principale.


2. Scnario 1 - Croissance dynamique

Ce premier scnario envisage une augmentation de la population lhorizon 2023 de prs de 2 352 individus.

2013 : 7005 habitants - 3336 rsidences principales (estim)

2023 : 9 357 habitants (estim) - 4 456 rsidences principales (estim)

Il en rsulte un accroissement de plus de 1 120 rsidences princi-pales.Dans lhypothse o 100 % de ces rsidences seraient nouvelle-ment construites, en excluant dautres possibilits : transforma-tion de rsidences secondaires en rsidences principales, opration de densification, de division... difficilement quantifiables, ce serait plus de 64 hectares quil conviendrait de mobiliser pour satisfaire aux besoins des nouveaux arrivants.

Surfaces urbanisables ncessaires

ha

Log.ind en +

log.coll en +

Total log. en +

Conso.foncire log.ind

(1 log pour 800 m2)

Conso. foncire log.coll

(1 log pour 150 m2)

Total conso.

foncire

Surf. ncessaire la viabilisation

20%

Rtention foncire40 %

Sc.1 358 762 1 120 286 400 m2 114 300 m2 400 700 m2 80 140 m2 160 280 m2 64,10 ha

*Applicationdelarpartitionentremaisons(32%)etappartements(68%)connueen2009

2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023Population anne de base 7005

Population totale 7211 7422 7640 7865 8096 8334 8578 8830 9090 9357Hab. en plus par an 206 212 218 224 231 238 245 252 259 267



Sc.1 - Crossance dynamique

Sc.2 - Tendance rcente


3. Scnario 2 - Tendance rcente

Dans ce second scnario Cavalaire accueillerait 1615 habitants supplmentaires en 2023.

2013 : 7 005 habitants - 3 336 rsidences principales

2023 : 8 620 habitants - 4 105 rsidences principales

Il en rsulte un accroissement denviron 769 rsidences principales.

Dans lhypothse o 100 % de ces rsidences seraient nouvelle-ment construites, en excluant dautres possibilits : transformation

de rsidences secondaires en rsidences principales, opration de densification, de division... difficilement quantifiables, ce serait en-viron 44 hectares quil faudrait court ou moyen terme mobiliser.

La diffrence entre les deux scnarios bien que significative, per-met denvisager au travers de perspectives dynamique et modre, un dveloppement matris de la Commune avec une population lhorizon 2023, infrieure 10000 habitants.

*Applicationdelarpartitionentremaisons(32%)etappartements(68%)connueen2006

Logements * Consommation foncire des logements Paramtres complmentaires Surfaces urbanisables ncessaires

ha

Log.ind en +

log.coll en +

Total log. en +

Conso.foncire log.ind

(1 log. pour 800 m2)

Conso. foncire log.coll

(1 log. pour 150 m2)

Total conso.

foncire

Surf. ncessaire la viabilisation

20%

Rtention foncire40 %

Sc.2 246 523 769 196 800 m2 78 450 m2 275 250 m2 55 050 m2 110 100 m2 44,04 ha





Sc.1 - Crossance dynamique

Sc.2 - Tendance rcente


CHAPITRE 2 : ANALYSE DE LETAT INITIAL DE LENVIRONNEMENT


CADRE RGLEMENTAIRE APPLICABLE AU PLU EN MATIRE DENVIRONNEMENT

Le rapport de prsentation doit analyser ltat initial de lenvironne-ment. Il sagit dune obligation la fois lgislative et rglementaire.

En effet, ainsi quil rsulte de larticle 2 de la loi n 76-629 du 10 juillet 1976 relative la protection de la nature, le maintien des quilibres biologiques est dintrt gnral ; en consquence, les documents durbanisme doivent respecter les proccupations envi-ronnementales, sous peine dillgalit.

Aux termes de larticle 1er du dcret n 77-1141 du 12 octobre 1977 pris en application de la loi du 10 juillet 1976, les proccupa-tions denvironnement sont prises en compte dans les documents durbanisme dans le cadre des procdures qui leur sont propres.

Les lois dites de dcentralisation de 1983 ont renforc ce principe en attribuant des objectifs aux documents durbanisme : quilibre entre la prservation de lenvironnement et le dveloppement ur-bain, utilisation de lespace conome mais cohrente avec la re-cherche du dveloppement conomique.

Les Plans Locaux dUrbanisme donnent lieu une tude denviron-nement.

Cet tat initial de lenvironnement doit notamment se faire :

- au titre de lamlioration du cadre de vie, sur les espaces na-turels productifs ou non productifs (espaces cultivs et cultivables, espaces forestiers, espaces sensibles : zones humides, dunes, fo-rts, etc.), la faune, la flore, les espaces rcratifs ou ludiques, sur le paysage ou le patrimoine (paysages urbains et naturels, les entres de ville, les sites, etc.), etc.;

- au titre de la prservation des ressources naturelles, sur leau (les ressources en eau potable, les eaux superficielles, souterraines ou marines, lassainissement et les eaux uses et pluviales, etc.),

sur lair (qualit de lair et effet de serre) sur lnergie (production, distribution, consommation), sur le sol et le sous-sol (qualit des sols, utilisation des sols, extraction du sol et du sous-sol), etc.;

- au titre de la prvention des risques et des nuisances, sur les risques naturels (inondations, affaissements, incendies, etc.) et les risques technologiques, sur le bruit, sur les dchets, etc.

Cette analyse doit tre mene avec dautant plus de soin que le parti durbanisme retenu est susceptible davoir un impact impor-tant sur lenvironnement.



Toutes les lois qui sont prsentes ci-aprs seront prises en compte dans le P.L.U.

La loi de programmation relative la mise en uvre du Gre-nelle de lenvironnement dite loi Grenelle 1 du 3 aout 2009

La loi Grenelle I prvoit, en premier lieu, de contenir ltalement urbain, de densifier les villes, darticuler urbanisation et transports collectifs structurants (en conditionnant la cration de nouveaux quartiers lexistence dinfrastructures de transport), de conserver, de restaurer et crer des continuits cologiques et de dvelopper les co-btiments et les co-quartiers. Les documents durbanisme y compris les Plans Locaux dUrba-nisme doivent prvoir la prservation, la restauration ou encore la cration de continuits cologiques. La loi Grenelle 1 suggre de repenser la planification urbaine. Les documents durbanisme devront non seulement tre tablis une chelle territoriale plus pertinente (intercommunalit par exemple), mais aussi intgrer plus nettement des proccupations (les transports notamment) considres actuellement comme rele-vant principalement de documents sectoriels. Le texte prvoit ainsi de concevoir lurbanisme de faon globale .

La loi de transition environnementale dite loi grenelle 2

La loi Grenelle 2 transition environnementale t publie le 13 juillet 2010 au Journal Officiel.

La loi modifie ainsi le code de lurbanisme:

- Larticle L. 111-6-1 est complt par larticle L. 111-6-2 qui interdit le refus des maires en dehors des zones protges, dun permis de construire au motif que la construction utilise des ner-gies renouvelables ou des matriaux renouvelables (Article 4 du projet de loi).

- Le remplacement de larticle L. 121-1 par des dispositions qui incitent tous les documents durbanisme (dont les PLU) a avoir des objectifs renforcs en matire de dveloppement durable, no-tamment en matire de consommation despace, de rduction des obligations de dplacement (en amliorant la localisation des qui-pements et des logements), et de rpartition quilibre des com-merces et des services (Article 6 du projet de loi).

- Le cinquime alina de larticle L. 121-10 du code de lurba-nisme est remplac par des dispositions visant soumettre va-luation environnementale les PLU qui sont susceptibles davoir des effets notables sur lenvironnement compte tenu de la superficie du territoire auxquels ils sappliquent, de la nature, de limportance des travaux et amnagements quils autorisent et de la sensibilit du milieu dans lequel ceux-ci doivent tre raliss (Article 8 du pro-jet de loi).

- Larticle 10 renforce les PLU et donne la possibilit de fixer un calendrier durbanisation en fonction de la ralisation dquipe-ments et dinfrastructures du transport. Lide est de nurbaniser qui si lon dispose des transports et des services publics nces-saires.

- Les articles 6, 9 et 10 rforment les documents durbanisme SCOT et PLU pour rpondre aux nouveaux objectifs du Grenelle.(Comme annonc dans larticle 8 du projet de loi Grenelle 1) lar-ticle 6 du projet de loi impose de nouveaux objectifs aux docu-ments et oprations durbanisme, notamment pour : rduire la consommation despace, amliorer les performances nergtiques, diminuer les obligations de dplacements (et non plus seu-lement matriser), rduire les missions de gaz effet de serre.

- Les articles 9 et 10 prcisent que les SCOT et PLU doivent prendre en compte les diffrents plans territoriaux pour le climat



(voir aussi article 26) ainsi que les nouveaux schmas de coh-rence cologique.De manire plus gnrale, les articles 9 et 10 redfinissent les ou-tils de planification urbanistique comme outils de programmation et de dveloppement.

- Larticle 11 incite la construction de btiments performants en matire nergtique en autorisant par lintermdiaire du conseil municipal un dpassement de COS jusqu 30% pour ces construc-tions.

La loi Solidarit et Renouvellement Urbain du 13 dcembre 2000 (S.R.U.) et principes dvaluation environnementale

Cette loi, instauratrice du P.L.U., introduit dans le Code de lUrba-nisme le principe de lvaluation environnementale.

Larticle R. 123-2-1 en vigueur actuellement prcise : Lorsque le plan local durbanisme doit faire lobjet dune va-luation environnementale conformment aux articles L. 121-10 et suivants, le rapport de prsentation : 1 Expose le diagnostic prvu au premier alina de larticle L. 123-1 et dcrit larticulation du plan avec les autres documents durba-nisme et les plans ou programmes mentionns larticle L. 122-4 du code de lenvironnement avec lesquels il doit tre compatible ou quil doit prendre en considration ; 2 Analyse ltat initial de lenvironnement et les perspectives de son volution en exposant, notamment, les caractristiques des zones susceptibles dtre touches de manire notable par la mise en uvre du plan ; 3 Analyse les incidences notables prvisibles de la mise en oeuvre du plan sur lenvironnement et expose les consquences ven-tuelles de ladoption du plan sur la protection des zones revtant une importance particulire pour lenvironnement telles que celles dsignes conformment aux articles R. 214-18 R. 214-22 (1) du code de lenvironnement ainsi qu larticle 2 du dcret n 2001-

1031 du 8 novembre 2001 relatif la procdure de dsignation des sites Natura 2000 ; 4 Explique les choix retenus pour tablir le projet damnagement et de dveloppement durable, au regard notamment des objectifs de protection de lenvironnement tablis au niveau international, communautaire ou national, et, le cas chant, les raisons qui jus-tifient le choix opr par rapport aux autres solutions envisages. Il expose les motifs de la dlimitation des zones, des rgles qui y sont applicables et des orientations damnagement. Il justifie linstitution des secteurs des zones urbaines o les constructions ou installations dune superficie suprieure un seuil dfini par le rglement sont interdites en application du a de larticle L. 123-2 ; 5 Prsente les mesures envisages pour viter, rduire et, si pos-sible, compenser sil y a lieu, les consquences dommageables de la mise en uvre du plan sur lenvironnement et rappelle que le plan fera lobjet dune analyse des rsultats de son application, no-tamment en ce qui concerne lenvironnement, au plus tard lexpi-ration dun dlai de dix ans compter de son approbation ; 6 Comprend un rsum non technique des lments prcdents et une description de la manire dont lvaluation a t effectue. En cas de modification ou de rvision, le rapport de prsentation est complt par lexpos des motifs des changements apports. Le rapport de prsentation peut se rfrer aux renseignements re-latifs lenvironnement figurant dans dautres tudes, plans et do-cuments. Aujourdhui, les rgles gnrales damnagement et durbanisme sinscrivent dans une logique de dveloppement durable et doivent rpondre notamment larticle L. 110 et suivants du Code de lUr-banisme. Cet article prend en compte la notion de dveloppement durable. Celle-ci a pris forme la fin des annes 1980 et a volu partir du Sommet de Rio, en 1992. Il sagit dassurer un dvelop-pement qui rponde aux besoins du prsent sans compromettre la capacit des gnrations futures rpondre aux leurs.

Lenjeu majeur du dveloppement durable est de trouver un qui-libre entre dveloppement conomique et social, urbanisation et prservation des espaces naturels ou agricoles.


Les collectivits sont ainsi engages aux cts de lEtat, pour me-ner une rflexion sur le dveloppement qualitatif du territoire dont elles ont la charge.

Cet enjeu majeur se dcline en plusieurs objectifs auxquels les col-lectivits se doivent de rpondre :- Assurer la diversit de loccupation des territoires,- Faciliter lintgration urbaine des populations, - Valoriser le patrimoine,- Economiser et valoriser les ressources,- Assurer la sant publique,- Organiser la gestion des territoires,- Favoriser la dmocratie locale.

Ainsi, lenvironnement, par sa prise en compte actuelle et future, devient un lment fondamental dans le Plan Local dUrbanisme.

La loi du 10 juillet 1976 relative la protection de la nature

Art. 1er :La protection des espaces naturels et des paysages, la prserva-tion des espces animales et vgtales, le maintien des quilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources naturelles contre toutes les causes de dgradation qui les menacent sont dintrt gnral. Il est du devoir de chacun de veiller la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit. Les activits publiques ou prives dam-nagement, dquipement et de production doivent se conformer aux mmes exigences. La ralisation de ces objectifs doit galement assurer lquilibre harmonieux de la population rsidant dans les milieux urbains et ruraux.

Art. 2 :Les travaux et projets damnagement qui sont entrepris par une

collectivit publique ou qui ncessitent une autorisation ou une d-cision dapprobation ainsi que les documents durbanisme doivent respecter les proccupations denvironnement. Les tudes pralables la ralisation damnagements ou dou-vrages qui, par limportance de leurs dimensions ou leurs inci-dences sur le milieu naturel, peuvent porter atteinte ce dernier, doivent comporter une tude dimpact permettant den apprcier les consquences. Un dcret en Conseil dEtat prcise les modalits dapplication du prsent article.

Il fixe notamment : - dune part, les conditions dans lesquelles les proccupations denvironnement sont prises en compte dans les procdures dur-banisme et de planification rglementaires existantes; - dautre part, le contenu de ltude dimpact qui comprend au minimum une analyse de ltat initial du site et de son environne-ment, - ltude des modifications que le projet y engendrerait et les mesures envisages pour supprimer, rduire et, si possible, com-penser les consquences dommageables pour lenvironnement,- les conditions dans lesquelles ltude dimpact sera rendue publique.

La loi du 2 fvrier 1995 sur le renforcement de la protection de lenvironnement

Les Plans de Prvention des Risques Naturels Prvisibles (P.P.R.N*) ont remplac tous les documents risques existants. Arrts par le Prfet aprs enqute publique, ils peuvent avoir des consquences en matire durbanisme, notamment dans les zones inondables ou encore soumises au risque incendie. En effet, dans les zones direc-tement exposes au risque ou dans celles dans lesquelles un cer-tain nombre dactivits peuvent aggraver ce risque, le P.P.R. peut :- interdire tout type de construction ; - autoriser un certain nombre dactivits en fixant les rgles



de construction, dutilisation et dexploitation ; - dfinir les mesures de prvention, de protection et de sau-vegarde qui doivent tre prises par les collectivits publiques et par les particuliers ;- dfinir les mesures relatives lamnagement, lutilisation ou lexploitation des constructions, des ouvrages, des espaces mis en culture ou plants existants la date de lapprobation du plan. Les risques sont des lments non ngociables du projet de P.L.U. puisquils engagent la responsabilit de la commune.

La loi du 3 janvier 1986, dite loi Littoral

La loi littoral concerne lensemble du territoire de Cavalaire-sur-Mer

Larticle premier de cette loi nonce que le littoral constitue une entit gographique qui appelle une politique spcifique damna-gement, de protection et de mise en valeur.

Les principes gnraux de cette loi consistent la fois : - prserver les espaces rares et sensibles ;- grer de faon conome la consommation despace par lur-banisation et les amnagements touristiques notamment ;- ouvrir plus largement le rivage au public, comme les plages, afin daccueillir en priorit sur le littoral les activits dont le dve-loppement est li la mer.

Pour atteindre ces objectifs, la loi nonce un ensemble de rgles sur des sujets aussi varis que la qualit des eaux, la gestion du do-maine public maritime et des plages, la taxe de sjour, les cultures marines et lurbanisme. Cest dans ce domaine que les principes poss sont les plus connus et ont donn lieu une jurisprudence abondante. Lextension de lurbanisation doit se faire en continuit avec lexistant ou en hameaux nouveaux. Les routes sur le rivage sont interdites et les routes de transit ne peuvent se faire quau-de-l de 2000 mtres du rivage. Afin de prserver les espaces naturels la loi instaure une inconstructibilit lintrieur dune bande de

100 mtres, hors agglomration, partir du rivage et impose une urbanisation limite des espaces proches du mme rivage. Enfin les espaces remarquables ou caractristiques du littoral doivent tre prservs et seuls des amnagements lgers peuvent tre admis.La loi a galement prcis les rgles de gestion du domaine public maritime : Cavalaire-sur-Mer, ce dernier est compris dans les limites communales et doit, ce titre, tre pris en considration dans le P.L.U. (diagnostic, P.A.D.D., zonage et rglement). Elle cla-rifie, entre autres, les procdures de dlimitation du rivage, en in-terdisant, sauf exception, de porter atteinte au caractre naturel de celui-ci et en organisant un rgime spcifique pour les mouillages collectifs. Elle a, enfin, consacr les principes de lusage libre et gratuit des plages et favoris laccs du public la mer.

La Loi du 8 janvier 1993 dite loi Paysage

Cette loi considre le paysage comme un patrimoine au mme titre que les sites classs, les zones naturelles ou les monuments his-toriques. Elle a introduit le volet paysager dans les permis de construire et inscrit un nouvel article au Code de lUrbanisme qui permettait, dans les P.O.S. et aujourdhui dans les P.L.U., de pr-server et mettre en valeur certains quartiers, pour leur intrt culturel, historique ou cologique. (cf. Article L.123-1-7).

La loi du 30 dcembre 1996, dite loi sur lair et lutilisation rationnelle de lnergie (LAURE)

Cette loi a pour objectif de mettre en uvre des actions visant prvenir, surveiller, rduire ou supprimer les pollutions atmos-phriques, prserver la qualit de lair et, ces fins, conomiser et utiliser rationnellement lnergie. Elle instaure notamment les Plans de Dplacements Urbains avec lesquels les P.L.U. doivent tre compatibles.



La loi du 3 janvier 1992, dite loi sur leau

La Loi 2006-1772 du 30 dcembre 2006 dite Loi sur leau et les milieux aquatiques, qui complte la loi n92-3 du 3 janvier 1992. Le Dcret n2007-397 dtermine les dispositions applicables aux oprations soumises dclaration ou autorisation en application de larticle 10 de la Loi prcite.De plus, En application de larticle 3 de la loi sur leau, les pro-grammes et les dcisions administratives dans le domaine de leau doivent tre compatibles ou rendus compatibles avec les disposi-tions des SDAGE.

Depuis ces lois, leau fait partie du patrimoine commun de la na-tion, dont la protection, la mise en valeur et le dveloppement en tant que ressource utilisable dans le respect des quilibres naturels sont dintrt gnral. La lgislation en vigueur vise garantir une gestion quilibre des ressources en eau (eaux douces, superfi-cielles, souterraines et zones humides).

Le S.D.A.G.E., Schma Directeur dAmnagement et de Gestion des Eaux, fixe pour chaque grand bassin hydrographique les orienta-tions fondamentales de cette gestion quilibre qui doivent tre prises en compte dans le P.L.U.

La loi du 31 dcembre 1992, dite loi sur le bruit

Cette loi-cadre, premier texte global en la matire, a pour objet principal doffrir un cadre lgislatif complet la problmatique du bruit et de poser des bases cohrentes de traitement rglementaire de cette nuisance.Dans le cadre du P.L.U., elle limite notamment la constructibilit en terme de logements autour des aroports travers le Plan dExpo-sition au Bruit. Elle a instaur galement le Plans de Gne Sonore relatif linsonorisation des logements.La Directive Europenne n 2002/49/CE du 25 juin 2002 impose de nouvelles rgles en matire dvaluation et de gestion du bruit.

La loi du 13 juillet 1992, dite loi sur les dchets

La loi du 13 juillet 1992, relative llimination des dchets et aux installations classes pour la protection de lenvironnement actua-lise la loi de 1975 en initiant une politique plus ambitieuse axe en particulier sur le dveloppement de la prvention, de la valorisation et du recyclage. Cela se traduit dans le P.L.U. par la localisation et la rservation de terrains destins mettre en uvre le Plan Dpartemental dElimination des Dchets Mnagers et Assimils (PDEDMA), approuv le 19 novembre 2004.

Le grenelle 2, plus particulirement dans son article 81 prvoit de limiter sur chaque territoire les capacits dlimination ou den-fouissement des dchets afin de valoriser le recyclage. Lobjectif est datteindre 40% de valorisation.

Enfin, lordonnance du 3 juin 2004 transposant la directive euro-penne 2001/42 du 27 juin 2001, relative lvaluation des inci-dences de certains plans et programmes sur lenvironnement, in-troduit un objectif de dveloppement durable avec des principes fondamentaux et des exigences relatives :

- lanalyse de ltat initial de lenvironnement,- lvaluation des incidences des choix dorientations du sch-ma ou du plan sur lenvironnement,- la manire dont le document prend en compte la prserva-tion et la mise en valeur de lenvironnement.Lorsque le plan local durbanisme doit faire lobjet dune valua-tion environnementale conformment aux articles L. 121-10 et sui-vants, le rapport de prsentation : 1 Expose le diagnostic prvu au premier alina de larticle L. 123-1 et dcrit larticulation du plan avec les autres documents durba-nisme et les plans ou programmes mentionns larticle L. 122-4 du code de lenvironnement avec lesquels il doit tre compatible ou quil doit prendre en considration ; 2 Analyse ltat initial de lenvironnement et les perspectives de son volution en exposant, notamment, les caractristiques des



zones susceptibles dtre touches de manire notable par la mise en oeuvre du plan ; 3 Analyse les incidences notables prvisibles de la mise en uvre du plan sur lenvironnement et expose les consquences ven-tuelles de ladoption du plan sur la protection des zones revtant une importance particulire pour lenvironnement telles que celles dsignes conformment aux articles R. 214-18 R. 214-22 (1) du code de lenvironnement ainsi qu larticle 2 du dcret n 2001-1031 du 8 novembre 2001 relatif la procdure de dsignation des sites Natura 2000 ; 4 Explique les choix retenus pour tablir le projet damnagement et de dveloppement durable, au regard notamment des objectifs de protection de lenvironnement tablis au niveau international, communautaire ou national, et, le cas chant, les raisons qui jus-tifient le choix opr par rapport aux autres solutions envisages. Il expose les motifs de la dlimitation des zones, des rgles qui y sont applicables et des orientations damnagement. Il justifie linstitution des secteurs des zones urbaines o les constructions ou installations dune superficie suprieure un seuil dfini par le rglement sont interdites en application du a de larticle L. 123-2 ; 5 Prsente les mesures envisages pour viter, rduire et, si pos-sible, compenser sil y a lieu, les consquences dommageables de la mise en uvre du plan sur lenvironnement et rappelle que le plan fera lobjet dune analyse des rsultats de son application, no-tamment en ce qui concerne lenvironnement, au plus tard lexpi-ration dun dlai de dix ans compter de son approbation ; 6 Comprend un rsum non technique des lments prcdents et une description de la manire dont lvaluation a t effectue. En cas de modification ou de rvision, le rapport de prsentation est complt par lexpos des motifs des changements apports. Le rapport de prsentation peut se rfrer aux renseignements re-latifs lenvironnement figurant dans dautres tudes, plans et do-cuments.

Loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique nergtique (POPE)

La loi POPE fixe la stratgie franaise et les objectifs atteindre en matire dnergie. Pour cela la loi se base sur : - La matrise de la demande dnergie ; - La diversification du bouquet nergtique ; - Le dveloppement de la recherche et de linnovation dans le secteur de lnergie ; - La matrise des moyens de transport et de stockage adapts aux besoins.

Le grenelle 2 renforce cette loi avec plusieurs mesures concrtes en faveur de la consommation nergtique et de la prvention des gaz effets d

Documents

Cavalaire - PLU APPROBATION 10.07.13ale