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Cédric Hoareau 2002-2012

Cédric Hoareau

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Sélection de travaux, 2002-2012

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Cédric Hoareau 2002-2012

Cédric Hoareau 2002-2012

« Né à Toulouse d’un père malgache et d’une mère franco-espagnole, je suis fasciné depuis l’enfance par l’univers de la fête foraine : le monde des gitans, du spectacle et du jeu, mais aussi celui du factice, de l’arnaque et de l’usurpation. La poésie de la fête foraine constitue la principale source d’inspiration de ma dé-marche artistique, au travers de laquelle j’exprime une prise de position critique sur la société contemporaine.

Ma réflexion et ma production artistiques s’articulent essentiellement autour de trois thèmes : la surconsommation, le nomadisme et la compétition. A des degrés divers, ces trois dimensions se retrouvent de manière imbriquée dans chacune de mes œuvres.

J’ai choisi ici de présenter des projets particulièrement emblématiques de mon tra-vail artistique durant ces dix dernières années, intentionnellement polymorphe : peinture, sculpture, maquette, installation, performance, vidéo, musique expérimen-tale… Pourtant, invariablement, le dessin est à la base du processus de création. Je me réveille un crayon dans la main, je m’endors avec un carnet sous l’oreiller. L’ensemble de ces dessins fonctionne comme une collection d’idées, un atelier por-table, un réservoir de graines bidimensionnelles en attente d’une existence maté-rielle, spatiale et/ou sonore ».

Cédric Hoareau, Genève 2012.

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Introduction

Cédric Hoareau est né à Toulouse en 1977. Artiste polymorphe, chercheur de sons, il débute comme guitariste expérimental et plasticien dans le do-maine de la poésie sonore et d’action à Toulouse et dans le sud de la France.

Diplômé à Toulouse de l’Université d’Histoire de l’Art en 1999 et de l’Université d’Arts Plastiques en 2001, il part pour la Suisse et obtient le diplôme HEA en art visuel de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Genève HES en 2004.

Créateur du projet de L’atelier de l’aviation mentale, il co-fonde les collectifs artistiques La surenchère , Le Cercle, La Baleine, Kapharnaüm #, Entropie, Le Cabinet, Bouvard et Pécuchet, Violence musicale, Land, Molllo, Jacky et Gaby où il entreprend des rencontres sonores et spatiales avec différents plas-ticiens, musiciens, peintre, architecte...

Il expose depuis 2001 régulièrement en Suisse et en France.

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Interventions sonores2002-2003Genève, Nyon

Concert de papier in-situ, objets sonores volants.

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Interventions sonores2003-2012

France, Suisse, Angleterre, Italie, Belgique, Alle-magne

Des valises qui s’ouvrent et se ferment produisant des sons mécaniques collectés lors des voyages, valises modifiées, car-

nets sonores, croquis sonores, objets trouvés...Vélo préparé, horloges, sirènes, aquarium, bouteilles, casseroles,

moteurs électriques... Collaborations musicales avec différents artistes sonores,

Vincent Bertholet, Antioche Kirm, Guillaume Fernez, Emmanuel Spinelli...

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Synopsis « Le travail de Cédric Hoareau prend place dans une histoire des avancées techniques. Depuis les premiers outils aux machines automates, et jusqu’à nos robots, elle met en œuvre un imaginaire où la dernière invention côtoie la plus archaïque. Cédric Hoareau entend questionner de l’intérieur une société, la nôtre, où le progrès maintient l’illusion d’un avancement vers un but. Récupérant des ob-jets et les détournant, il met à jour notre condition, liée à la technique et ses accidents, avec les outils du savant, du technicien, du poète, du visionnaire, du guerrier, de l’artiste… »

Thomas Maisonnasse, Genève, 2007.

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Normes de sécurité

Installation sonore et performance (5m x 5m)

Inauguration et ouverture de l’Espace d’Art Contem-porain Kugler, exposition à l’Arsenic

Genève, Lausanne, Suisse, 2005Concert d’extincteurs modifiés.

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Normes de sécurité « Que reste-t-il des extincteurs après utilisation ? Des bouteilles vides, des goupilles au sol, des informations de sécurité données par des étiquettes sur un fond rouge vif, des instruments épuisés par leur usage. Ils nous indiquent que quelque chose s’est produit.Des extincteurs vides et des capsules sont les matériaux que Cédric Hoareau utilise pour «Normes de sécurité». Les extincteurs ne sont pas seulement là pour témoigner de l’histoire de l’usine Ku-gler, faire écho à l’incendie qui a ravagé le bâtiment précipitant son évacuation, ce sont d’abord des objets rencontrés par l’artiste, de nouveaux supports sur lequel il déplace son laboratoire plas-tique et sonore. Un dispositif électrique vient alors les augmenter: des moteurs, des transistors, des thermostats trafiqués, des hélices de fortune. Ils reprennent sous leur impulsion de nouveau du service. Maintenant ils soufflent, produisent un son d’une profondeur et d’un volume variable, avec pour seules amplifications la taille des différentes caisses de résonnances qu’offrent les ex-tincteurs et l’espace qui les accueille.Au moment du vernissage, Cédric Hoareau installera le son sur place. une fois en harmonie avec le volume de la salle, on pourra alors apprécier par l’écoute comment l’imaginaire porté par cet objet est réengager dans une démarche où le système d’usage des objets est subverti par une sensibilité aiguë aux rebuts de notre société.Le souffle des extincteurs envahit la pièce de manière sourde, entêtante et ces récipients rouges, avec tout ce qu’ils sont censés représenter de rassurant ne nous sont d’aucun secours. On ne peut qu’écouter l’incendie gronder. Il est à venir ».

Thomas Maisonnasse, Genève, 2005.

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Bomb-Jack (Brainstorming)

Sculpture sonore (1m³)52ème Salon d’Art Contemporain de Montrouge

Paris, France, 2007.

En forme de dynamite, cette pièce sonore est consti-tuée de 10 bombonnes métalliques, type extincteur,

dans lesquelles sont installés des réveils mécaniques. Le son des réveils créent une mélodie qui évoluent

dans le temps au fur et à mesure que le visiteur s’approche de la pièce.

Wake-up

Performance sonoreCarte blanche à la Cave 12Genève, Suisse, 2007.

Le spectateur auditeur est invité à une écoute d’alarme de 75 réveils dissimulés dans les lieux du sous sol de la Cave 12. Le concert autonome dure 1h30.

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Broommmmm...

Performance sonoreCarte blanche à la Cave 12Genève, Suisse, 2007.

Premier projet pour la cave 12 non réalisé.Concert de moteur de voiture. Simulation d’un parcours réel mécanique sonore.

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Cartons

Installation sonore et performance (8m x 4m x 2m)Festival Point d’impact, Piano NobileGenève, Suisse, 2007(Crédits photographiques: Vincent Calmet)

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Pièces pour officiersOn imagine des officiers en train d’astiquer leurs armes, ils se préparent à aller au champ d’honneur. Mais non, ici on ne les voit pas, on assiste plutôt à une démonstration, un défilé d’armes et de machines toutes plus ou moins guerrières.Cédric Hoareau a filmé image par image la mise en scène du ballet de multiples pièces de métal rouillées. Elles s’assemblent seules, forment des machines, elles fonctionnent, envoient de projectiles, gonflent des préservatifs, se préparent à avancer, ensuite elles se déconstruisent d’elles même encore et disparaissent.

On est renvoyé par le titre, mais aussi bien par le film devant une pratique solitaire de la guerre, une parade, tout un appareillage qui se monte et se dégonfle tout seul et qui a besoin d’une scène pour pouvoir être vu.L’utilisation du mot –pièces- est ambiguë, s’agit-il de pièces où vivent les officiers, de pièces d’artilleries ou alors de variations filmées sur le thème des officiers ?Chaque –pièce- est convoquée tour à tour, mais toujours l’officier manque à l’appel.On ne le voit pas, il est passé entièrement dans ses pièces, et nous sommes placés là comme des voyeurs, comme si nous étions là au coeur du désir inavoué qui tend l’officier vers son arme...

Thomas Maisonnasse, Genève, 2003.

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Pièces pour officiersFilm d’animation 3 minMini Dv couleurGenève, Suisse, 2003

Machines sonoresInstallation (5m x 5m x 3m)Galerie BH9Genève, Suisse, 2002

Les métaux animésFilm d’animation 3 minMini Dv couleurGenève, Suisse, 2002

MonotypesCoffrets numérotés50 monotypesGenève, Suisse, 2002

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Lampadaires sonores

Sculpture sonoreGenève, Suisse, 2012.

Projet de création de lampadaires sonores.Sonoriser toutes les lumières publiques urbaines

et rurales ainsi que les feu rouges urbains.

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Bâtons de pluie solaire

Sculpture sonore (3m x 3m x 4m)© Cédric Hoareau et Alexandre Joly

Commande publique du FMAC et de la ville de Genève pour le parc des Ouches sur une idée du lauréat Alexandre JolyGenève, Suisse, 2007.

Les bâtons de pluie solaire sont des sculptures sonores qui produisent un son semblable à celui de la pluie. Alimentées par le soleil, les tubes métalliques se mettent en rotation entraînant à l’intérieur une spirale de perles de verre. Le son se difuse selon l’orientation des modules et lorsqu’il fait soleil: une pluie sonore se diffuse en continu.

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Chantier, projet BTPAC(Bâtiment et Travaux Publics d’Art Contempo-

rain)

Installation sonore (10m x 5m)Espace de Création Contemporaine R

Genève, Suisse, 2005.

Il y a de la terre, du terreau, de la paille, de l’argile, des câbles électriques, des moteurs, des vibreurs électro-

magnétiques, des tubes à essai, des hauts-parleurs, des sèches cheveux enfouis, du mouvement, du son...Cette

installation interroge notre relation à la matière brute par le biais d’expériences sonores et visuelles. Programmé par

des puces électroniques et autres appareillages tempo-risés, Chantier apparaît comme un espace en perpétuel

changement.

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Entropie

Installation (5m x 5m x 2m)Espace d’expression La FosseCollectif Bouvard et Pécuchet (Olivier Krumm et Cédric Hoareau)Genève, Suisse, 2008.

Au carrefour de la science, de l’architecture et de l’art, Entropie est la mise en scène poétique d’un laboratoire de recherche, champ d’observation d’événements corrélés, d’organisations spontanées, de transformations et d’adaptation des choses dans un microcosme donné. (Crédits photographiques: Stéphane Gros)

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Les quatre saisons

Maquette (25 x 25 x 30 cm)Genève, Suisse, 2002. Soufflerie, feuilles d’automne, grilles PVC.

Nénuphars

Paysage sonore (7m x 7m)Espace d’Art Contemporain Hall 2B

Artamis, Genève, Suisse, 2006.

Dispositif d’écoute où des hauts parleurs sont posés sur des nénuphars, comme des fleurs. Un chenillard envoie du courant de basse tension dans chaque haut parleurs selon

un programme prédéfini dans le temps et dans l’espace. Le visiteur est invité à suivre le mouvement des membranes et la

matière qui crépite à l’intérieur. Le son est semblable à celui de la pluie.

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Particules

Paysage sonore (6m x 6m)Festival Particules, Théâtre de L’UsineGenève, Suisse, 2005.

Particules est une installation sonore dans laquelle des moteurs de basse fréquence se mettent en marche selon une minuterie, don-nant ainsi aux gouttes cristallisées un mouve-ment aléatoire. Il s’agit de la représentation figée d’une pluie de particules sous forme de gouttes électriques. Le paysage sonore oscille entre le phénomène naturel et le phénomène physique.

Eoliennes sonores

Installation intéractive (3m x 2m)Arquebuse 13

Genève, Suisse, 2003.

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Interférences

Entresort (6m x 6m)Exposition Take Off, HEADGenève, Suisse, 2004.

Interférences est une installation sonore et visuelle qui invite le spectateur à traverser un espace jonché de câbles électriques tournoyant et fouettant légèrement le corps du visiteur.

Système nerveux

Installation intéractive (3m x 2m)Galerie BH9

Genève, Suisse, 2003.

Le visiteur est invité à traverser un espace de sécurité en essayant de ne pas

réveiller la machine.

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Court-circuit

Installation entresortRassegna d’Arte Contemporanea San Vito Al Tagliamento, Italie,2008

Le visiteur est invité à traverser une pièce jonchées de machines qui se mettent en marche selon un programme de relais temporisés. C’est une sorte d’entresort forain.Un balai automatique, une voiture radiocommandée automatique, des pots de peinture qui tournent sur eux même...des ampoules, des guirlandes, un mini stroboscope s’allument et s’éteignent simultané-ment.On pourrait croire que tout est sous contrôle ou presque...

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Les arts ménagers

Parcours West à la GénéraleParis, France, 2007

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Cédric Fabule

Vidéo mini dv 3 minGenève, Suisse, 2002.

Suite d’expériences physiques filmées dans un appartement faisant office de laboratoire

loufoque.

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Vol de cerfs-volants pour poissons rouges

Collectif de la baleine (avec A.Joly, N.Chapoulier, A.Frammery, F.Serpinet, E.Sublet, F.Djahra, C.Hoareau)Théâtre du GalponGenève, Suisse, 2004.

Spectacle d’acrobaties d’objets, de performances et équiilbres fragiles...

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Conception maquette et construction de l’exposition documentaire urbaine

«Nie qui tamola» et tournée 2009 du spectacle «Voyage en bordure du bord

du bout du monde»

Cie Les trois points de suspensionFrance, 2008-2010

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L’art forain de Cédric Hoareau

Le travail de Cédric Hoareau ne voue pas un culte aux œuvres  ; il improvise autour de quelques objets (jouets, bibelots, ustensiles) une sorte de rituel, proche d’une fête foraine, et pas très loin du débarras. Il montre qu’entre le marché de l’art et celui des puces, il n’est guère de différence tranchée. On a affaire, dans son travail, à des installations provisoires, qui appartiennent toutes à l’espace de la foire, au plus près des enchères et des surenchères, où il tente de capter le désir dans son circuit. Ce qui est donné à voir pour un temps donné est comme concédé à l’exposition entre deux échanges, le temps d’une pause dans les tractations marchandes. Cédric Hoareau fait l’hypothèse qu’il y a une survivance dans le culturel du culturel qu’ il rapatrie dans l’espace-temps de l’exposition pour en faire la manifestation. On pourrait se contenter de dire des jeux qu’offre la foire culturelle (là où la culture cherche à éduquer ou à instruire) qu’ils ont une fonction de divertissement, s’en réjouir ou le déplorer, s’il n’était à l’évidence ceci que l’étrangeté de ces manèges tient à ce qu’ils dissimulent en leur sein, et ce autour de quoi ils tournent dans ce rituel du divertissement. Ce qui est au centre de ce rituel, comme son point d’attraction, est la misère que le divertissement retrouve dans le mouvement même de s’en détourner. Le jeu est de façon privilégié ce à partir de quoi on peut soulever la question que pose l’art en tant qu’activité séparée  ; d’autant plus si l’art prolonge en quelque sorte, à sa manière, quelque chose des jeux de l’enfance. Aussi, l’art comme le jeu, comme un jeu, peut être tenu pour un divertissement, futile ou coûteux selon les cas, un passe-temps amusant auquel on s’adonne librement dans les marges du temps ordinaire, et qui s’oppose en contrepartie au temps aliéné du travail ; qui offre sans l’imposer, à côté du labeur et de l’effort subordonnés à toutes fins utiles, un plaisir sans but. C’est souvent ainsi que l’on situe socialement l’art et le jeu dans un emploi du temps pris en tenailles entre le travail et le loisir, le rendement et la dépense ; partage que la pratique joueuse de Cédric Hoareau conteste sans relâche. Mais vaudrait-il seulement la peine, demande-t-il à chaque nouveau jeu qu’il invente, d’entrer dans un jeu qui ne porterait pas à conséquence ? Même à jouer faux dans la simulation, même à jouer à blanc dans une répétition, le jeu n’en est pas moins sérieux s’il est mené jusqu’au bout selon sa propre pente. Son apparente gratuité, ses allures de puérilité étant souvent là pour faire diversion du risque qui est nécessairement exigé comme tribut à payer pour s’engager dans sa partie. La tournure du jeu lorsqu’il semble emporté par le vertige, perdant de vue sa fin, au mieux vire à la farce, au pire au macabre, et dès lors ne cessant plus de tourner, pris dans un automatisme implacable – et ce au détriment du joueur qui n’y trouve plus son compte – s’avère être alors, dans la jubilation ou dans l’épouvante, un jeu forcé.

Damien Guggenheim, Paris, 2009.

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Casino

Installation (4m x 4m x 4m) Exposition CasinoAtelier Richard Di RosaParis, France, 2008.

Le visiteur est face à un stand qui ressemble à celui d’une fête foraine, celui d’une vente de jouet mais aussi celui d’une foire d’art contemporain. Le visiteur est invité à passer de l’autre côté du stand, mais à son approche une série de machines et de jouets se mettent à vibrer, tourner, bouger, en produisant des sons de basses fréquences. Sur le stand , tous les objets sont collés et fixés, on ne peut ni les toucher, ni les utiliser. Utilisant les différents codes de l’art contemporain, du monde forain et de la superette «Casino», cette installation invite le visiteur à repenser les codes des différentes sociétés dans lesquelles nous vivons.Casino est une installation itinérante aux apparences ludiques et factices(fausse barbe à papa, peluches torturées, machines à vapeurs, hélice cotonée, fusils à fléchettes, trompettes en plastiques...)

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Les traces du futur

6ème Biennale Européenne d’Art Contemporain de NîmesGare de Nîmes, France, 2008.

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Coney Island

Installation (4m x 4m x 5m) Jeune Création Art Contemporain 2007La BellevilloiseParis, France, 2007.

« Coney Island » est une installation qui met en scène une fête foraine miniaturisée. Inspiré de l’histoire de Coney Island, on y retrouve des attractions cultes qui ont traversé le siècle dernier. Ces attractions personnalisées entre sculptures et maquettes produisent parfois du son, parfois du mouvement. A l’intérieur de l’installation se promènent des personnages constitués de pâte fimo (ou pâte à modeler), et le visage pâle sans distinction de nez, bouches ou yeux. Ces personnages qui errent de manèges à manèges apparaissent très vite comme des fantômes. Des ombres colorés qui sont figés devant les spectacles, les attractions qui s’animent et les lumières qui scintillent.A la manière de petit tableaux qui se chevauchent, ils constituent des scénètes qui sont là pour nous raconter des semblants d’histoires ou d’inactions. Le temps s’est arrêté, la fête foraine n’est plus qu’une suite d’attractions mécaniques qui produit autant un sentiment de curiosité que d’effroi pour celui, le vivant, qui la regarde.

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Salon de la Jeune Création 2008Grande Halle de La Vilettte, Paris, France, 2008.

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Les Forains

Installation itinérante (2m x 2m) Festival des (im)migrateurs, ArtKtypePrix jeune public, CRAC 2008 Champigny sur MarneParis, France, 2008-2011

« Les forains » est un dispositif itinérant met-tant en scène de petits manèges dérisoires qui fonctionnent et s’animent en continu. Manèges de sons, de petits jouets, figurines, peluches, moteurs électriques, lumières scintillantes...

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Manhattan

Installation (6m x 6m x 2m) Exposition Jeunes Créateurs 2008Prix jeunes créateurs 2008Pontault-Combault, France, 2008.

Inspiré dela signalétique des mégalopoles, Manhattan est une installation utilisant des dispositfs hybrides entre le manège et la sculpture en mouvement. Le dispositif joue avec l’utilisation de socles présents dans la sculpture traditionnelle, ici reconvertis en immeubles faisant ainsi la frontière entre l’installation et la sculp-ture.

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Anima Mundi

Installation sonore (6m x 6m x 4m) Exposition Le Cabinet. Parcours WEST: La Générale en ManufactureSèvres, France, 2008.

Plus de deux cent dessins de projets réalisés ou pas mais aussi des chaus-settes sales, éponges, figurines, peaux de peluches, sculptures hybrides, oiseaux électriques... sont suspendus sur des cordes à linges. Au centre, se trouve un chapeau en poil de chien qui tourne grâce à un moteur électrique, faisant ainsi vibrer tout le dispositif. Au sol, une radio dif-fuse des chants et des sons d’oiseaux qui se propagent dans toute la salle. L’atelier de création est suspendu: toutes les idées sèchent pendant que les oiseaux chantent le printemps.

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The show must go on !

Installations sonoresExposition Le Parcours des Fées, Fort de Tournoux. Fort de Tournoux, France, 2008.

Le spectacle continue sous la forme d’une grande fête foraine au Fort de Tournoux. Le visiteur est invité à parcourir 8 installations sonores en mouvement qui apparaissent comme des tabeaux. Le parcours tient un peu du train fantôme, avec le télémanège (200m de long) qui conduit les peluches à l’attraction des parapluches (un saut en parapluie d’une hauteur de 15m dans la cage d’escalier prin-cipale du batîment). Ensuite vient la buvette, les aviateurs, les auto-tampons, le révolution, le manège de Noé et enfin le train fantôme...

Toutes les installations ont été crées sur place avec les moyens du fort durant la résidence des Fées d’Hiver.

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Love crash I

Film d’animation,dv couleur, 1 minGrande halle de Lavilette, Jeune CréationParis, France,2008

Ce film d’animation de une minute en couleur relate l’histoire de deux peluches qui se culbutent à l’aide d’auto-tamponneuses faites d’éponges et de bougie. Soudain se produit sous nos yeux un accident et ensuite une rencontre.

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Love crash II

InstallationInauguration du nouveau théâtre de l’Usine

Genève, Suisse, 2008

Cette installation comporte deux auto-tamponneuses grandeur nature. Love crash II propose au visiteur de participer au jeu, de

monter sur les autos et de se tamponner. Le jeu n’est pas facile, le joueur doit se déplacer à l’aide de deux ventouses généralement

utilisé pour déboucher les toilettes. Les visiteurs deviennent joueurs le temps d’un choc, d’une rencontre possible. Machine à fumée et

musique accompagnent les joueurs dans leur tour de manège.

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Allez Allez !

Installation de dessins, 15m x 5m x 2mExposition personnelle à Halle Nord Espace d’Art

ContemporainCollection d’idées, carnets de voyages, dessins

et croquis. Genève, 2010

Cette exposition comporte plus de 1000 pages de carnets de recherches sonores et visuelles,

réalisés entre 2007 et 2010 lors des tournées et des résidences de créations en Europe.

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Concours d’architecture

Aquarelles lauréates du concours de la rénovation thermique de l’école de La Gradelle à Genève, réa-lisées pour le bureau d’architecte ATBA - Stéphane Fuchs et José Antonio Garcia Carrera; aquarelle lauréate pour le projet de rénovation CFF du pas-sage des Grottes de la gare Cornavin de Genève, bureau d’architecte Darius Golchan.

Genève, Suisse, 2012

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Epouvantails

Installation in situ (6m x 3m x 2m)

Galerie Bh9Perly, Suisse, 2002

Construction in situ d’un territoire

habité par des épouvantails.

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Tentes modifiées

MaquettesGaillard, France, 2002.

Campement

MaquetteGenève, Suisse, 2012.

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La gitane

Sculpture sonore (340 x 240 x 240cm)Le Commun, Bâtiment d’Art Contemporain de Genève, 2011.

Exposition Palais de l’Athénée Extra-muros

Caravane montable et démontable en 36 parties, en bois, polycarbonate, acier zingué bleu, pneus, lecteur cd, 2 HP

stéréos, néons.

Le visiteur est invité à pénétrer à l’intérieur. Les sons diffusés dans la caravane (sons d’oiseaux, rivières et envi- ronnement naturels) proposent ainsi au visiteur un voyage immobile, un voyage d’écoute. Les sons amènent le visiteur et la caravane

en dehors du musée.

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La gitane en concert

Avec Paul Courlet, Brunosphère, Guillaume Fernez, Alexandre Joly.Genève, Suisse, 2012.

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Radio-carlouse

Maquette (30x30x30cm)Le Commun, Bâtiment d’Art Contemporain de Ge-nève, 2011Collection publique du FMAC de Genève

Bois, plastique, ampoules, radio, HP. Exposition de l’Athénée, extra muros.On peut entendre la radio qui sort de la caravane éclairée en rouge vif. Un petit feu fait d’allumettes, du linge qui sèche, des buissons, un cheval en plas-tique...tout semble bien installé comme un décor de cinéma, éclairé par de petits projecteurs...

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Les olympiades

Série de Maquettes (25x25x25cm)Exposition Les jardins synthétiques

Musée Saint Raymond, musée des antiques, Toulouse 2011-2012

Moteurs électriques, bois, plastique, ampoules, radio, HP...Les olympiades sont des maquettes où se

déroulent des scènes loufoques d’entraînement spor-

tif. Les personnages sont à l’échelle 1/87ème.

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L’atelier de l’aviation mentale

Série de 22 vidéos performancesFnac Odéon, Halle Nord, Espace d’expression La Fosse, ArketypeParis, Genève, Londres, France, Suisse, Angleterre, 2002-2012.

L’Atelier de l’aviation mentale est une collabora-tion avec des artistes qui propose un espace vidéo pour s’exprimer durant une dizaine de minutes. Ce laboratoire de recherches de formes artistiques nouvelles donne lieu pour chaque artiste, à un film d’une durée maximale de trois minutes.Ces témoignages, mis bout à bout, forment l’ate-lier de l’aviation mentale, entre la série télévisée, le cirque, la performance artistique, l’installation, la machinerie, la danse, les équilibres fragiles...C’est autant un répertoire de formes inclassables entre le comique, le drame, l’ennui, le burlesque, l’idio-tie, l’inutile, la chasse aux immeubles qu’un appel à une contre culture de l’art institué.

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La surenchère

Vidéo, 13’. Dv couleur.Centre d’art contemporain de Troyes

Collection publique du FMAC de GenèveCédric Hoareau et Vincent Odon

France, Suisse, Allemagne, 2008-2012

La surenchère est la rencontre entre deux artistes. Une rencontre qui interroge l’idée de compétition dans le milieu de l’art contemporain. Le principe est simple: faire

mieux que l’autre. L’art comme un sport: celui de la réflexion et de l’action simultan-née.

Soixante vidéos croquis de une minute où l’on voit les deux artistes s’affronter en direct devant la caméra. «Cailloux, 3m40, concert, excès de vitesse, arbre, pêche,

boule de papier...»à chaque thème, les deux artistes tentent de se singulariser pour remporter l’approbation d’un public potentiel, celui du téléspectateur.

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La grande poule

Sculpture mobile sonore (350 x 260 x 200 cm)

Parc des Bastions, Avenue de la Coulouvre-nière, Cour de Lissignol, La fonderie, Kugler

Genève, 2011

Poule géante à poils, dotée d’un méca-nisme lui permettant de bouger ses ailes indépendamment, et qui pousse des cris

sauvages au détour des passants. Construite comme un animal de foire et de

déambulation, cette poule quelque peu monstrueuse est montable et démontable

en 7 parties.

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Poulailler urbain

Safari photo d’une petite pouledans la ville de Genève.Genève, Suisse, 2012.

Alyssia

Installation sonore (260x260x260cm)Exposition «Etat des lieux»

Villa Bernasconi, Genève 2012

Allumettes, bristol, bois, ampoules électriques, HP, amplificateurs, eau.Il s’agit d’un campement imaginaire qui évoque autant le nomadisme des gitans que les

villages d’Asie du Sud-Est.Ici les caravanes sont de dimensions réduites et réunies en un village sur pilotis.

L’ensemble compose une constellation de points lumineux sonorisés, disposés sur une surface liquide miroitante et mis en scène comme un petit théâtre d’ombres et de

lumière.La dimension onirique de l’installation n’occulte pas la référence aux mouvements

migratoires des sociétés actuelles et la pré- carité qui en découle. L’architecture spatiale concentre en un symbole poétique, une réalité économique qui l’est beaucoup moins.

Première saison: Eté

Vidéo, 15’ - Dv couleur.Documentaire

France, Suisse, 2012

Ce premier travail est le premier volet du projet «Les quatre saisons», projet documentaire qui retrace l’histoire d’un artiste qui expose son travail sur la route.

Sous la forme d’un «road-trip» ou «road-movie», ce travail questionne les lieux de diffusion et d’exposition de l’art contemporain.

Des interviews filmées avec les gens du terroir, des moments de solitude, une exposition ambulante populaire, un atelier ambulant, une itinérance filmée et photographiée...

Déplacer l’art contemporain dans des endroits improbables comme sur une aire d’autoroute, un parking de supermarché, devant une église, au bord d’un péage, dans un champs sauvage, un garage,

un bois fleuri...

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Bris de clôture

La pratique artistique de Cédric Hoareau se développe librement d’un médium à l’autre et sans feuille de route. Souvent inaugurée par le dessin, elle s’étend à l’installation d’objets, au travail sonore, à la mise en place de machineries mobiles et lumineuses, mais aussi à la vidéo, à la performance, ou à la création d’événements participatifs.Si Cédric Hoareau traverse chacun de ces domaines en connaissant ses spécificités et son langage, il ne se réfère pas tant à l’histoire de chaque médium qu’à la sienne. Une histoire qu’il semble construire en même temps qu’il se la représente.

Bon nombre de ses productions rendent hommage à l’univers forain. A l’entendre c’est un monde dans lequel il se reconnaît. Pourtant dans ses réalisations aucun élément ne semble authentifier l’histoire qu’il nous raconte et la rattacher à la sienne. C’est même une dimension fictionnelle qui ressort de ses assemblages bricolés. En articulant des objets hétéroclites ou orphelins, qu’il glane et auxquels il redonne une histoire, il mélange la miniature à l’objet trouvé. Les modèles réduits qu’il utilise parfois (personnages, maquette d’avion, rails de train électrique) impliquent un regard cartographique : ils nous renvoient dans les différents lieux où il aurait pu les chiner, mais prolongent en même temps la fiction qui nous est donnée à voir. Ainsi les objets ont souvent un double statut au sein de ses installations.

Dans la série Les forains, les peluches sont présentées de telle sorte que c’est une accumulation de lots de fête foraine que l’on perçoit en premier lieu. Ensuite seulement la proximité des personnages et leur disposition dans l’espace amorcent une narration.Dans Love Crash 2, deux auto-tamponneuses sommaires sont fabriquées à partir de matériaux de récupération. Elles fonctionnent à l’huile de coude. Le temps d’une soirée, Cédric Hoareau transforme ces deux véhicules en animation, et sous son impulsion, le dispositif participationnel permet de rejouer une partie. Une partie de l’adolescence, une partie à la recherche de l’autre. Une partie de l’histoire de l’art aussi, celle que les artistes de sa génération n’ont pas tout à fait connue.

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Ses productions ne mettent pas en évidence un style, elles définissent plutôt un univers. L’univers de Cédric Hoareau est à l’image des objets qu’il sélectionne et des lieux où il les prélève : vraisemblablement des magasins de jouets pour enfants, des fêtes foraines, peut-être des greniers ou des marchés aux puces. En mettant en scène ces objets, il montre avant tout leur coexistence, orchestrée par un maître d’ouvrage ambulant, héritier d’un mode de vie gitan.Et de cet ensemble, il ressort une picturalité déjà présente dans ses dessins. Si l’objet semble être utilisé en tant qu’ambassadeur de son lieu d’origine, parfois il semble aussi avoir été choisi en dépit de ce qu’il représente, c’est-à-dire pour ses qualités premières. A la manière de certains oiseaux qui ornent leur nid de leurs trouvailles, il intègre à ses compositions des éléments brillants ou colorés et déshabitue notre regard, tout en souhaitant s’il le pouvait, nous rendre étrangers.

Les objets accumulés représentent pour lui une matière première qu’il stocke depuis plusieurs années dans des valises et qu’il déploie, sculpte, anime, dessine. Son utilisation de la valise est d’ailleurs assez significative de sa pratique, et précisément à l’inverse des usages habituels de l’objet. Déjà, parce que les valises sortent peu de chez lui. Ensuite, parce que ce n’est pas une valise qu’il possède, mais pas moins de cent. Et en les remplissant de ce qu’il trouve à l’extérieur, il les sédentarise. Elles sont pour lui un port d’attache capable de se métamorphoser en atelier d’appoint modulable. Quant à leur contenu, il se renouvelle au rythme des voyages et des expositions. Cédric Hoareau donne ainsi l’impression d’avoir installé son espace domestique dans un processus itinérant, et à la manière d’une peau d’orange retournée, une permutation s’opère entre l’intérieur et l’écorce, entre le familier et l’inconnu.

Les nombreuses collaborations artistiques auxquelles il participe mettent à l’honneur ses rencontres et témoignent en même temps de la perméabilité de son univers.

Vincent Odon, artiste, enseigne les arts plastiques à Troyes, travaille avec Cédric Hoareau depuis 2008 dans «La surenchère». Troyes, 2011.

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CEDRIC HOAREAU

Né en 1977 à L’Union, Toulouse (FR)Vit et travaille à Genève.

Formation

2005 Etudes Postgrades – HEAD Genève (CH)2004 Diplôme HEAD - Ecole Supérieure des Beaux Arts de Genève (CH)2001 DEUG Arts Plastiques, Université Toulouse le Mirail UTM (FR)

DEUG Histoire de l’art et Philosophie politique, Université Toulouse le Mirail UTM (FR)

Expositions 2012« La regionale », Kunsthalle – Centre d’Art Contemporain de Mulhouse (FR)« Overgamed », Villa du Toit, Genève (CH)« Etat des lieux», Villa Bernasconi, Genève (CH)« Europe The final countdown », Scott King at Zabriskie Point espace d’art contemporain, Genève (CH)Tournée en France du musée ambulant dans 40 lieux différents

2011Palais de l’athénée, Genève au Commun du BAC - Bâtiment d’Art Contemporain de Genève (CH)MAC 2011, biennale, Genève (CH)Parc des Bastions, développement durable, Genève (CH)Musée des antiques Saint Raymond, Les jardins synthétiques, Toulouse (FR)Kunsthalle – Centre d’Art Contemporain de Mulhouse, avec Vincent Odon (FR)

2009-2010« Allez Allez ! » Halle Nord, exposition personnelle, Genève (CH)« Collision 09 » Performance et dispositif sonore, Londres (UK) « Silkscreen workshop » Sérigraphie, Agent Double Espace d’Art Contemporain, Genève (CH) « Exposition 20ans Baz’art » Galerie Au Virage, Séprais (CH)

2008 Exposition de la Surenchère au CAC de Troyes avec Vincent Odon, Troyes (FR) « Les Forains » Exposition CRAC 2008, Champigny sur Marne (FR) Exposition des maquettes du Symposium de Sculpture 2008, Espace Vézère / Uzerche (FR)« Jeunes Créateurs » Pontault-Combault (FR)« Court-circuit », Exposition Rassegna d’Arte Contemporanea à San Vito al Tagliamento (PN) « Casino » Paris XX, atelier Richard Di Rosa (FR)« Le Cabinet » Parcours West, La Générale des Arts, Paris (FR)« Entropie » Espace d’expression La Fosse, Genève (CH)

2007« D4 » Galerie au Virage, Art Contemporain Découvertes Génération 1977, Séprais (CH)« Coney Island » Salon de la Jeune Création Art Contemporain 2007, Paris (FR)« Les Forains » Festival des (Im)migrateurs, Artktype, Paris (FR)« Brainstorming » 52ème Salon d’Art Contemporain de Montrouge, Paris (FR)« L’atelier de l’aviation mentale » Galerie numérique de la FNAC digitale Odéon, Paris (FR)« L’Atelier de l’Aviation Mentale » Galerie La fosse, Artamis, Genève (CH)

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2006« Ma Chambre » 3ème Biennale d’Art Contemporain de Bourges, Pavillon d’Auron, Bourges (FR)« Nénuphars » Hall 2B, Artamis, Genève (CH)« Wake-up » Carte Blanche à la Cave 12, Genève (CH)« Chantier » Espace de Création Contemporaine R, Genève (CH)« Cartons » Festival Points d’impact, Usine Kugler, Piano Nobile, Genève (CH)« Capharnaum # » Espace Kugler, MAC06, Genève (CH)« Light bug » Salle du faubourg, Saint Gervais, Genève (CH)

2005« Carbone 14 » Arsenic, Centre d’Art Scénique Contemporain - Abris antiatomique, Lausanne (CH)« Particules » Théâtre de l’usine, Genève (CH)« Normes de sécurité » Espace d’Art Contemporain Kugler, Genève (CH)« Super 8 mai » Bâtiment de l’Arquebuse, Genève (CH)« Mare Imbrium I » Festival La Bâtie, Genève (CH)« Mare Imbrium II » Festival 100 ans de Théâtre, Neuchâtel (CH)« Lotorama » Festival Dansez 05, Château rouge, Annemasse (FR)« Ecosystème » Soundscape, Studio Dondoli Music, Genève (CH)

2001-2004« Esthétique de squat » Espace d’Art la bonne récolte, Genève (CH)« Take-off » HEAD, Genève (CH)« Vol de cerf-volant pour poisson rouge » Théâtre du Galpon, Genève (CH)« La petite fabrique de l’image » Bh9, Genève (CH)« Rayon d’action » Galerie Bh9, Genève (CH)« Histoire en cul-de-sac » Galerie Basta, Lausanne (CH)« Deux temps, trois mouvements » Galerie Marianne Brand, Carouge (CH)

Résidences

2011Résidence AIR, Centre d’Art Contemporain de Mulhouse (FR)Résidence aux Résidences secondaires, Genève (CH)2010 Résidence au Centre International de Création Artistique, de Recherche et de Rayonnement des arts de la rue Le Parapluie, janvier 2010, Aurillac (FR)

2009Résidences et création avec la Cie Les trois points de suspension - Château de Monthelon, Monthelon (FR) // Atelier Frappaz I, Centre métropolitain des arts urbains, Villeurbanne-Lyon (FR) // Ateliers Frappaz II, Centre métropolitain des arts urbains, Villeurbanne-Lyon (FR) // Apsoar, pôle régional de création, Boulieu-Lès-Annonay (FR)

2008Résidence et Exposition Centre d’Art Contemporain de Troyes, Passages Troyes (FR)Résidence et Exposition Le Parcours des Fées, Jura (FR)Résidence et création avec la Cie Les trois points de suspension - Centre de Création Artistique Nil Obstrat, Saint Ouen (FR)

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2007Résidence à La Générale des Arts, Pont de Sèvres, Paris (FR)Résidence à Mains d’oeuvres, Saint Ouen, Paris (FR)

2005 Exposition personnelle et résidence à l’Arsenic (CH)

Prix, bourses, salons et biennales

Attribution d’un atelier dans le bâtiment de l’Usine 2013-2015 par la ville de Genève - FMACAcquisition par la collection publique du Fonds Municipal d’Art Contemporain FMAC de Genève, 2011Acquisition et bourse d’aide à la création pour la Surenchère, vidéo performance, FMAC de Genève, 2011Lauréat Palais de l’Athénée, société des Arts, 2011, Genève (CH)Prix Jeunes Créateurs 2008, Pontault-Combault (FR)Prix Jeunes Publics CRAC 2008, Champigny sur Marne (FR)

Salon de la Jeune Création 2008, Grande Halle de La Villette, Paris (FR)53ème Salon d’Art Contemporain de Montrouge, Paris (FR)

6ème Biennale Européenne d’Art Contemporain, Nîmes (FR)7ème Biennale de la Jeune Création BJC, au Triplex, Houilles (FR)3ème Biennale d’Art Contemporain de Bourges (FR)

Collaborations

2008-2011 Exposition de la Surenchère au CAC de Troyes et MAC Genève avec Vincent Odon, Troyes (FR)2008-2010Création du spectacle et dispositif documentaire et exposition de rue Nié Qui Tamola, Cie Trois points de suspension, (FR)2009Les trois points de suspension « Voyage en bordure du bord du bout du monde «, tournée (FR, BE, CH)2007« Les bâtons de pluie solaire », commande publique du FMAC de Genève, Parc des Ouches, en collaboration avec le lauréat du concours Alexandre Joly, Genève (CH)2005-2011Elaboration d’une série vidéo « L’Atelier de l’Aviation Mentale » avec une quarantaine d’artistes contemporain

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