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A132 P112 Cellulite cervico-faciale : intérêt de la TDM à propos de 33 cas S. Chaoui , N. Moussali , I. Zerktouni , N. Elbenna , A. Gharbi , A. Abdelouafi CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc Auteurs correspondants. But de la présentation.— La cellulite cervico-faciale constitue une véritable urgence thérapeutique. L’objectif de notre travail est de préciser l’intérêt de la TDM dans le diagnostic positif, la détermina- tion des facteurs de gravité et dans la réalisation d’un bilan précis de la maladie. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective por- tant sur 33 cas recensés au service de radiologie de l’hôpital 20 août entre 2009 et 2011. La symptomatologie clinique est dominée par l’installation brutale d’une tuméfaction inflammatoire. Une TDM faciale après injection de produit de contraste a été réalisé dans tous les cas. Résultats.— L’âge de nos patients varie entre dix et 70ans avec une prédominance masculine. Le diabète est retrouvé dans 13 cas. La porte d’entrée est essentiellement buccodentaire (15 cas). La TDM a objectivé un épaississement des parties molles dans 33 cas, une infiltration de la graisse sous-cutanée dans 20 cas, une collec- tion abcédée dans 14 cas, une cellulite emphysémateuse dans sept cas. Sur le plan topographique et de l’extension le scanner a mon- tré une cellulite cervico-faciale dans huit cas, une cellulite faciale dans 11 cas, une cellulite cervicale dans 12 cas, une cellulite de tout l’hémiface dans deux cas. Conclusion.— La réalisation d’une TDM faciale est indispensable devant toute suspicion de cellulite cervico-faciale, elle permet de faire un bilan lésionnel précis, d’adapter le protocole thérapeu- tique afin d’éviter les complications redoutables mettant en jeu le pronostic vital. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.355 P113 Les cellulites cervico-faciales extensives sur diabète inaugural chez l’adulte : à propos de 12 cas Z. Serradji , J. Mansouri , H. Soltani , M. Bouali , M. Mehadji Faculté de médecine d’Oran, Oran, Algérie Auteur correspondant. But de la présentation.— Les cellulites cervico-faciales extensives sur diabète inaugural chez l’adulte constituent une urgence grave en ORL en raison de leurs tendances extensives et nécrosantes met- tant en jeu le pronostic fonctionnel et surtout vital du sujet. Le but de notre étude est de préciser les données épidémiolo- giques, cliniques, évolutifs, thérapeutiques et les complications de ces affections sur diabète non connu et non traité. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective por- tant sur 12 malades diabétiques non connus et non traités (diabète inaugural), atteints de cellulites cervico-faciales hospitalisés par le biais des urgences ORL durant la période allant de janvier 2011 à décembre 2011. Résultats.— L’âge moyen est de 30ans, tous de sexe masculin. Le diabète a été découvert au cours du bilan systématique. La porte d’entrée était dans la majorité des cas dentaires mais aussi d’autres pathologies de la sphère ORL. La TDM a retrouve une extension cervicale antérieure et postérieure chez tous les patients, une fistule œsotrachéae chez un patient, une fistule buccodentaire chez sept patients. L’évolution a été marquée par bonne évolution chez tous nos patients après un séjour minimum d’un mois d’hospitalisation. Conclusion.— Les CCF siègent dans des zones richement vasculari- sées. Ces infections chez un diabétique sont très rares et très graves en raison du risque de mortalité quasi constant. La gravité de ces infections doit inciter à une plus grande vigilance pour une pise en charge précoce de toutes les affections buccodentaires et de l’oropharynx et un suivi très particulier chez un diabétique. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.356 P114 Cellulites cervicales extensives et médiastinite descendante nécrosante N. Benmansour , A. Benali , M. Ridal , Z. Zaki , E. Elami CHU Hassan II, Fès, Maroc But de la présentation.— Les objectifs de notre travail étaient de faire le point sur la clinique, les examens paracliniques et le trai- tement des cellulites cervicales extensives (CCE) avec extension médiastinale. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective (2008—2011). Seuls les patients présentant une CCE avec extension médiastinale ont été inclus. Tous ont eu une tomodensitométrie (TDM) injectée cervicale et thoracique. Résultats.— Trois hommes et deux femmes, d’un âge moyen de 46 ans, ont été traités. Deux avaient un terrain immunodéprimé. Un patient avait eu un traitement anti-inflammatoire sans traite- ment antibiotique associé. Le délai moyen de prise en charge a été de huit jours. La porte d’entrée était dentaire dans deux cas et pha- ryngée dans trois cas. Il n’existait aucun signe clinique d’atteinte médiastinale dans quatre cas. Le diagnostic de médiastinite a été fait grâce à la TDM thoracique. Tous les patients ont été traités par une antibiothérapie à large spectre. Tous ont été opérés au niveau cervical. Le drainage médiastinal a été fait par voie cervicale dans trois cas et par thoracotomie dans deux cas. Nous avons déploré deux cas de décès dans un tableau de sepsis ; alors que le reste de nos cas ont bien évolué. Conclusion.— Les CCE avec extension médiastinale sont des urgences infectieuses mettant en jeu le pronostic vital des patients. Le diagnostic clinique d’atteinte médiastinale est difficile. La TDM thoracique doit être systématique. Le drainage médiastinal est opti- mal par thoracotomie. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.357 P115 Sclérothérapie versus chirurgie dans la prise en charge des lymphangiomes kystiques R. Zainine , J. Marrakchi , A. Mediouni , H. Chahad , N. Beltaief , G. Besbes Service d’ORL et de CMF La Rabta, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— Le lymphangiome kystique est une mal- formation lymphatique bénigne rare, mais potentiellement grave par ses caractères évolutifs et sa tendance disséquante. La région cervico-faciale en constitue le siège de prédilection (75 %). Si le diagnostic positif est en général aisé, la prise en charge thérapeu- tique reste controversée. Le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques thérapeu- tiques des lymphangiomes kystiques cervico-faciaux. Matériels et méthodes.— Nous avons mené une étude rétrospec- tive portant sur 53 cas de lymphangiomes kystiques cervico-faciaux colligés au service sur une période de 29 ans entre 1983 et 2011. Résultats.— Notre série comporte 53 cas de lymphangiomes kys- tiques, une incidence moyenne de deux cas par an a été trouvée. Aucune prédominance du sexe n’a été notée dans notre série (Sex- ratio = 1). L’âge moyen de nos patients était de 16 ans et trois mois. La notion d’infection aiguë des voies aérodigestives supérieures dans les jours précédant la tuméfaction a été retrouvée dans la majorité des cas. Une échographie cervicale a été pratiquée dans 43 cas. Une tomodensitométrie a été pratiquée dans 11 cas. Une

Cellulite cervico-faciale : intérêt de la TDM à propos de 33 cas

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Page 1: Cellulite cervico-faciale : intérêt de la TDM à propos de 33 cas

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CHU Ibn-Rochd, Casablanca, MarocAuteurs correspondants.

ut de la présentation.— La cellulite cervico-faciale constitue uneéritable urgence thérapeutique. L’objectif de notre travail est deréciser l’intérêt de la TDM dans le diagnostic positif, la détermina-ion des facteurs de gravité et dans la réalisation d’un bilan précise la maladie.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective por-

ant sur 33 cas recensés au service de radiologie de l’hôpital 20 aoûtntre 2009 et 2011. La symptomatologie clinique est dominée par’installation brutale d’une tuméfaction inflammatoire. Une TDMaciale après injection de produit de contraste a été réalisé dansous les cas.ésultats.— L’âge de nos patients varie entre dix et 70 ans avecne prédominance masculine. Le diabète est retrouvé dans 13 cas.a porte d’entrée est essentiellement buccodentaire (15 cas). LaDM a objectivé un épaississement des parties molles dans 33 cas,ne infiltration de la graisse sous-cutanée dans 20 cas, une collec-ion abcédée dans 14 cas, une cellulite emphysémateuse dans septas. Sur le plan topographique et de l’extension le scanner a mon-ré une cellulite cervico-faciale dans huit cas, une cellulite facialeans 11 cas, une cellulite cervicale dans 12 cas, une cellulite de tout’hémiface dans deux cas.onclusion.— La réalisation d’une TDM faciale est indispensableevant toute suspicion de cellulite cervico-faciale, elle permet deaire un bilan lésionnel précis, d’adapter le protocole thérapeu-ique afin d’éviter les complications redoutables mettant en jeu leronostic vital.

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113es cellulites cervico-faciales extensives suriabète inaugural chez l’adulte : à propos de 12 cas. Serradji ∗, J. Mansouri , H. Soltani , M. Bouali , M. Mehadji

Faculté de médecine d’Oran, Oran, AlgérieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les cellulites cervico-faciales extensivesur diabète inaugural chez l’adulte constituent une urgence graven ORL en raison de leurs tendances extensives et nécrosantes met-ant en jeu le pronostic fonctionnel et surtout vital du sujet.e but de notre étude est de préciser les données épidémiolo-iques, cliniques, évolutifs, thérapeutiques et les complications dees affections sur diabète non connu et non traité.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective por-

ant sur 12 malades diabétiques non connus et non traités (diabètenaugural), atteints de cellulites cervico-faciales hospitalisés par leiais des urgences ORL durant la période allant de janvier 2011 àécembre 2011.ésultats.— L’âge moyen est de 30 ans, tous de sexe masculin. Leiabète a été découvert au cours du bilan systématique.a porte d’entrée était dans la majorité des cas dentaires mais aussi’autres pathologies de la sphère ORL.a TDM a retrouve une extension cervicale antérieure et postérieurehez tous les patients, une fistule œsotrachéae chez un patient, unestule buccodentaire chez sept patients.’évolution a été marquée par bonne évolution chez tous nos

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114ellulites cervicales extensives et médiastiniteescendante nécrosante. Benmansour , A. Benali , M. Ridal , Z. Zaki , E. Elami

CHU Hassan II, Fès, Maroc

ut de la présentation.— Les objectifs de notre travail étaient deaire le point sur la clinique, les examens paracliniques et le trai-ement des cellulites cervicales extensives (CCE) avec extensionédiastinale.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective

2008—2011). Seuls les patients présentant une CCE avec extensionédiastinale ont été inclus. Tous ont eu une tomodensitométrie

TDM) injectée cervicale et thoracique.ésultats.— Trois hommes et deux femmes, d’un âge moyen de6 ans, ont été traités. Deux avaient un terrain immunodéprimé.n patient avait eu un traitement anti-inflammatoire sans traite-ent antibiotique associé. Le délai moyen de prise en charge a étée huit jours. La porte d’entrée était dentaire dans deux cas et pha-yngée dans trois cas. Il n’existait aucun signe clinique d’atteinteédiastinale dans quatre cas. Le diagnostic de médiastinite a été

ait grâce à la TDM thoracique. Tous les patients ont été traités parne antibiothérapie à large spectre. Tous ont été opérés au niveauervical. Le drainage médiastinal a été fait par voie cervicale dansrois cas et par thoracotomie dans deux cas. Nous avons déploréeux cas de décès dans un tableau de sepsis ; alors que le reste deos cas ont bien évolué.onclusion.— Les CCE avec extension médiastinale sont desrgences infectieuses mettant en jeu le pronostic vital des patients.e diagnostic clinique d’atteinte médiastinale est difficile. La TDMhoracique doit être systématique. Le drainage médiastinal est opti-al par thoracotomie.

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115clérothérapie versus chirurgie dans la prise enharge des lymphangiomes kystiques. Zainine , J. Marrakchi ∗, A. Mediouni , H. Chahad , N. Beltaief ,. Besbes

Service d’ORL et de CMF La Rabta, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le lymphangiome kystique est une mal-ormation lymphatique bénigne rare, mais potentiellement gravear ses caractères évolutifs et sa tendance disséquante. La régionervico-faciale en constitue le siège de prédilection (75 %). Si leiagnostic positif est en général aisé, la prise en charge thérapeu-ique reste controversée.e but de notre travail est d’analyser les caractéristiques thérapeu-iques des lymphangiomes kystiques cervico-faciaux.atériels et méthodes.— Nous avons mené une étude rétrospec-

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