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 1 Toxicologie Objet Définition I. Objet de la toxicologie Les substances  chimiques naturelles  et produites par lhomme  entre en interaction  avec lhomme. La toxicologie est  létude  des effets néfastes des substances chimiques sur les organismes pour prévenir et protéger la sante II. Toxicologie : science des toxiques 1.  Cause de intoxication - Origine des produits (naturels,  synthèse ou se formant par des réactions combinées) - Propriétés physico chimiques (structure  chimique, état physique (agit  sur les conditions dexposition), solubilité, volatilité, couleur, gout) : réactivité dans lorganisme - Méthodes  de recherche et dosage : identification et  quantification  de la substance 2.  Effets biologiques : lors de linteraction de toxiques avec lhomme - Toxico -cinétique : décrit lévolution du devenir dun toxique (ADME)  - Doses toxiques : dose qui  entraine la toxicité - Mécanisme daction - Nature  des effets symptomatologie  3.  Lutte - Thérapeutique : traitement  des intoxications - Prévention : diminution de la fréquence  des intoxications  grâce aux règlementations qui définissent des restrictions  voir des interdictions dutilisations,

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Toxicologie

Objet Définition

I.  Objet de la toxicologie

Les substances chimiques naturelles et produites par lhomme entre en interaction avec lhomme. La 

toxicologie est létude des effets néfastes des substances chimiques sur les organismes pour prévenir 

et protéger la sante 

II.  Toxicologie : science des toxiques

1.  Cause de intoxication

-  Origine des produits (naturels, synthèse ou se formant par des réactions combinées) 

-  Propriétés physico chimiques (structure chimique, état physique (agit sur les conditions 

dexposition), solubilité, volatilité, couleur, gout) : réactivité dans lorganisme 

-  Méthodes de recherche et dosage : identification et quantification de la substance 

2.  Effets biologiques : lors de linteraction de toxiques avec lhomme

Toxico-cinétique : décrit lévolution du devenir dun toxique (ADME) -  Doses toxiques : dose qui entraine la toxicité 

-  Mécanisme daction 

-  Nature des effets symptomatologie 

3.  Lutte

-  Thérapeutique : traitement des intoxications 

-  Prévention : diminution de la fréquence des intoxications grâce aux règlementations qui 

définissent des restrictions voir des interdictions dutilisations,

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III.  Toxique ou poison

Intoxication ou empoisonnement?

Toxon : arc, flèche 

Potio : potion, poison 

Une substance toxique est une substance quiprovoque soit dans limmédiat soit après une phase de 

latence plus ou moins longue des effet biologiques néfastes réversibles ou non pouvant aller deffets 

minimes jusqu'à des troubles ma jeurs et même provoquer la mort. 

Tout produit peut être néfaste si la dose est trop importante. 

Paracelse (1493-1541) 

« Tout est poison, rien nest poison cest la dose qui fait le poison»

-  Aspect quantitatif  et qualitatif  -  relation dose effet : un toxique est défini par sa dose mais pas par sa nature 

IV.  Xénobiotique : substance étrangère a la vie

-   xeno : étranger 

-  bio : la vie 

  Attention un Xénobiotique nest pas forcement toxique 

V.  Risque toxique

Probabilité quil survienne une intoxication, le plus souvent liés aux facteurs dexposition 

Ex : moins toxique mais plus volatile = plus toxique 

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Etiologie des intoxications

Etiologie : étude des causes 

I.  Intoxication volontaires ou intentionnelles

1.  Empoisonnement criminel

1-1 Définition juridique : cf. code pénal 

Art 221-5 : Le fait dattenter à la vie dautrui par lemploi ou ladministration  de substance de nature 

à entrainer la mort constitue un empoissonnement 

1-2 Les produits

-  Facilité dobtention 

-  Facilité dadministration 

-  Recherche dimpunité : pour que le produit ne soit pas détectable 

2.  Suicide

-  Ordre de grandeur : 10 000 à 12 000 par an en France (déclarés) 

-  Tentatives : multiplié par 10 voir 15

-  Intoxication : 1 sur 7

-  Les produits :

o  Mort douce : toxique : plutôt médicament psychotropes 

o  Facilité dobtention 

-  Poly-intoxication 

  Autolyse : suicide selon médecins 

  Intoxication volontaires 

II.  Intoxication involontaires

1.  Origine domestique

-  Produit ménager : eau de javel, alcool, antirouille,

-  Produit cosmétique : lotions, teintures,

-  Produits phytosanitaires : désherbants, insecticides, raticide, -  Monoxyde de carbone : mauvaise combustion 

-  Facteurs favorisants :

o  Ressemblance 

o  Mauvais stockage 

o  Proximité des enfants (50% des intoxications) 

o  Entretient des installations 

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2.  Origine médicale

2-1 Malade ou entourage

-  Erreur de posologie 

-  Erreur de mode dadministration 

-  Prise accidentelle 

2-2 Médical ou paramédical : infirmier, médecin, pharmacien,

3.  Origine professionnelle

3-1 Milieu industriel et artisanal 

-  Vapeurs 

-  Particules, poussiere 

-  Pro jection, contact cutanné 

3-2 Milieu agricole

-  Pesticides 

  Tableau de maladies professionnelles (régime général, agricole) 

-  Valeurs limite dexposition professionnelles (VLEP) 

-  Valeur limite dexposition : a en pas dépasser sur une courte durée (15min) (VLE) 

-  Valeur moyenne dexposition : sur une journée de 8h (VME) 

4.  Alimentaires

4-1 Aliments naturellement toxiques

-  oseille : insuffisance rénale 

-  Grande consommation deau riche en fluore : fluorose 

-  Hétéroside cyanogènes 

-  Alcool 

-  Muscade (hallucination) 

4-2 Micro-organisme : enterotoxines

-  Toxine botulique : évolution en milieu anaérobie des bacilles botuliques -  Aspergillus : aflatoxines se retrouvent dans les régions tropicales (contamination arachide) :

produit cancérogène 

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4-3 Résidus produits qui persistent 

-  Végétaux : pesticides des cultures 

-  Animaux : traitement par produit favorisant lengraissement : hormones sexuels, 

antibiotiques (interdits en 2006) 

4-4 Additifs : produit quon ajoute volontairement : coloration, conservation

4-5 Récipient, contenant, emballages 

-  Propriétés xeno-strogènes : rôle néfaste sur la perturbation hormonale 

-  Nitrosamines : retrait de tétines en contenant trop

-  Certaines substances appartenant aux imprimés des laits pour bébé se sont retrouvés dans le 

lait 

4-6 Contamination accidentelle

-  4 vagues dintoxication (800 personnes atteintes, 12 morts) dans du pain contenant des 

pesticides organochlorés car la farine avait été transportée dans un bateau avec des 

containers contenant des pesticides proche de ceux de la farine 

-  Huile frelatée dEspagne (25 000 intoxication,1 200 morts) huiles contaminés par es huiles 

industrielles mais enfaite trace dorganophosphorés 

4-7 Fraude

-  Alcool méthylique au lieu de propanol 

-  Mélamine dans le lait chinois permettant daugmenter la teneur en azote (296000

intoxications, 1 200 morts) 

4-8 Pollution environnement 

4-9 Substances toxiques (champignons, )

Au jourdhui on utilise des listes positives : produits autorisés. Avant on utilisait des listes négatives, 

problème, tout ceux qui nétait pas sur la liste étaient autorisés. 

5.  Environnement : Ecotoxicologie

Pollution de lair, de leau, des aliments par oxyde ce Carbonne et dazote, hydrocarbures volatiles, 

nitrates, métaux lourd. Actuellement la pollution interne à la maison est le fer de lance. 

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Différent types de toxicité

I.  Toxicité aigue

Effet toxique qui résulte de la pénétration de doses uniques ou très rapprochés+ rapidité des effets 

Ex : Oxyde de carbone, éthanol, paracétamol,

  Doses capables dentrainer la mort 

Il existe aussi une notion de toxicité 

-  Suraigüe : Doses massives 

-  Subaigüe : doses fortes sur une durée de plusieurs jours, semaines 

II.  Toxicité a long terme (chronique)

-  Dose faible ou très faibles 

-  Répétition sur de longues durées (mois ou années) 

o  Longue latence 

o  Evolution insidieuse 

Ex : fluorures, benzènes, HCH (isomère du lindane) 

III.  Relation Effet-Concentration

Limite de toxicité = limite dexposition 

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IV.  Relation Effet-Temps

Sommation des effets : seuil de toxicité très difficile à fixer (statistique des populations) 

V.  Cumulation des doses

HCH : 6g/kg (dose toxique aigue) 

Doses 600 fous plus faibles en administration quotidienne : manifestation dune toxicité hépatique 

après 1 an 

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Cancérogenèse Mutagenèse Tératogenèse

I.  Cancérogenèse

Toxiques capables dinduire des tumeurs malignes 

-  Initiationpromotion 

o  Initiation : création de la lésion initiale par des initiateurs 

  Substances chimiques modifiant lADN : mutation 

  ADN -> interaction -> mutations 

ADN, site électrophiles pouvant réagir avec des atomes portant des électrons : modifications 

 Corrélation cancérogenèse/mutagenèse 

  Oncogènes 

  Seuil de toxicité : dans labsolu une seule interaction peut modifier une 

cellule : lésion initiale 

  Réparation de lADN ou pas du tout 

  Mais entre les deux il peut rester une lésion dans une cellule normale 

(cellule initiée) -> transmission de lanomalie 

o  Promotion 

  Une cellule initiée peut rester latente cest sous laction de promoteurs 

(substance promotrice) quelle se multiplie. 

  Doses assez forte et répétition de dose nécessaire 

  Un produit peut être initiateur et promoteur : cancérogène complet 

  Multiplication contrôlée 

o  Progression 

  Etape de prolifération, multiplication incontrôlée 

o  Cancérogènes gènotoxiques (agit sur lADN) / épigénétique(nagit pas sur lADN) 

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o  Co-cancérogènes 

Peut augmenter leffet cancérogène dautres substance (augmente absorption, augmente les 

transformations métabolique) mais lui nest pas cancérigène. 

Il peut parfois aussi designer en plus les promoteurs cancérogène ultime produit final qui agit (après 

dégradation ou métabolisme) 

Classification des cancérogènes 

CIRC (IARC) : centre international de recherche sur le cancer (appartient a lOMS) 

-  Groupe 1 : cancérogène pour lhomme 

-  Groupe 2A : probablement cancérogène pour lhomme (action cancérogèneprouvée chez 

lanimal) 

-  Groupe 2B : cancérogène possible pour lhomme (fortement suspecté mais pas prouvé) 

-  Groupe 3 : non classables -  Groupe 4 : probablement non cancérogène pour lhomme 

  Parfois classification de process industriel et de mélange de solution 

Europe 

-  Catégorie 1 (C1) : cancérogène pour lhomme 

-  Catégorie 2 (C2) : devant être assimilé (effet probable) 

-  Catégorie3 (C3) : préoccupant (effet cancérogène possible) 

II.  Mutagenèse

ADN -> interaction -> mutation 

-  Cellules somatiques : cancérisation 

-  Cellules germinales : mutation héréditaire (jamais prouvé) 

Classification des toxiques mutagènes en Europe 

-  Catégorie 1 (C1) : mutagène pour lhomme 

-  Catégorie 2 (C2) : devant être assimilé (effet probable) 

-  Catégorie3 (C3) : préoccupant (effet mutagène possible) 

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III.  Tératogenèse

Tératogène substance capable dinduire des malformations congénitales 

Ex :

-  thalidomide (sédatif, anti nauséeux) : malformation des membres 

-  Diethylstilboestrol (DES) (Traitement des menace davortement): observation de 8 cas en 

même temps dans une population restreinte dune tumeur très peu répandue. Anomalies de 

lutérus, difficulté à avoir des enfants chez les femmes. Anomalies de disposition de lappareil 

urinaire chez les hommes 

-  Methylmercure 

IV.  Stade du développement 

-  Pré-implantation ou blastogenèse J0 a J14

Sensibilité répond à la loi du tout ou rien : uf  meurt ou certaines cellules meurent mais pas de 

différenciation donc luf peut continuer à se développer 

-  Période embryonnaire : embryogenèse J15 à J60

Organogenèse : action irréversible : malformation physiques 

-  Période f tale : foeto-génèse J60 à fin 

Maturation développement : risque de malformations fonctionnelles 

Classification des toxiques sur la reproduction en Europe 

-  Catégorie 1 (C1) : reprotoxiques pour lhomme 

-  Catégorie 2 (C2) : devant être assimilé (effet probable) 

-  Catégorie3 (C3) : préoccupant (effet reprotoxiques possible) 

Substance CMR : Cancérogène Mutagène Reprotoxiques 

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Toxico-cinétique

-  Passage au niveau de la bicouche phospholipidique, diffusion passive ou diffusion simple. 

  Passage de substance toxiques le plus fréquent 

o  Loi de Fick 

o  D dépend de la taille, lionisation, pH, pK : les molécules lipophiles passent mieux 

-  Passage au niveau desprotéines transmembranaires 

o  Canaux protéiques :

  Pores 

  Transport passif  selon le sens du gradient 

o  Protéines porteuses : liaison, conformation, saturables 

  Transport passif (sans énergie, uniquement dans le sens du gradient) 

  Transport actif (nécessite de lénergie, sens inverse du gradient possible) 

Ex : le Pb2+

peut utiliser le système du calcium 

-  Endocytose (pinocytose, phagocytose) 

-  Exocytose 

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I.   Absorption

1.  Voie digestive

-  Solides et liquides 

-  Estomac intestin +++

-  Absorption passive +++

o  Gradient de concentration 

o  Liposolubilité 

o  Ionisation (pH du milieu) 

o  Surface, vascularisation 

-  Transporteurs : peut répandus 

  Voie très importante 

2.  Voie respiratoire

-  Toxiques gazeux 

-  Toxiques liquides : vapeurs 

-  Toxiques solides : vapeurs 

Membrane alvéolo-capillaire : diffusion passive. Membrane très fine (0,2 à 0,4 µm) permettant une 

diffusion passive facile (dépend de la différence de pression partielle, Liposolubilité / 

hydrodrosolubilité,  surface & épaisseur de la membrane) 

-  Particules solides ou liquides en suspension dans lair : aérosols 

Absorption dépendante de la taille des particules. Il faut des particules très petite de lordre du µm. 

Labsorption se fait par liposolubilité pour les particules aqueuses et par phagocytosepour les solides

  Voie importante qui dépend des circonstances dexposition (grandes quantités dair 

absorbées. Cest un court circuit du système hépatique avec une grande rapidité daction. 

3.  Voie cutanée

-  Liquides ++

-  Solides 

Epiderme : couche cornée difficilement traversable (kératine+lipophile) constituée de cellules mortes 

-  Substance lipophiles passent mieux -> arrivé dans le derme -> vaisseaux sanguins 

Appareil pilo-sébacé : zone de faible épaisseur. Interruption dans la zone protectrice au niveau du 

poil mais présence de glandes sébacés (sébum : substance très grasse, lipophile) 

  Absorption passive selon le gradient de concentration,  la liposolubilité/hydro solubilité, taille 

des membranes 

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4.  Voie muqueuse

-  Buccale 

-  Oculaire 

-  Rhinopharyngée 

-  Rectale 

-  Génitale 

5.  Voie transcutanée (injectables)

-  Sous cutanée 

-  Intramusculaire 

II.  Distribution

1.  Principaux facteurs

-  Diffusion passives (parfois transporteurs) 

-  Liposolubilité, ionisation 

-  Schéma 

-  Fixation protéine (affinité très variable/saturables) 

-  Irrigation, débit sanguin 

-  Cas particulier : SNC : difficulté de passage (très lipophile + passage des cellules gliales) 

2.  Principal paramètre

Vd = volume de distribution (volume fictif  nécessaire a avoir la même concentration du produit que 

dans le sang) 

3.  Fixation stockage

-  Foie, rein 

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-  Os 

-  Graisses 

Lorsque le produit saccumule dans les tissus : toxicité 

Stockage de protection: Pb2+

 dans les os 

4.  Redistribution

Thiopental (sérum de vérité) : anesthésie. Action très rapide sur le SNC car très lipophile mais la 

concentration diminue très rapidement dans le SNC car il y a une redistribution au niveau des 

graisses 

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III.  Elimination ou excrétion

1.  Voie rénale

-  Filtration glomérulaire 

-  Passage capillaire (capsule de Bowman) 

-  Passage dépend de la largeur du trou & de la pression de filtration 

-  Sécrétion tubulaire : mécanisme actif  sang -> tubule 

-  Réabsorption tubulaire 

o  réabsorption de leau  -> augmentation de la concentration de la substance 

o  si substance toxique peu polaire -> peut repasser dans la circulation sanguine 

2.  Voie digestive

-  Salive 

-  Estomac, intestin 

-  Bile +++ (cycle entérohepatique) 

3.  Voie pulmonaire

Inverse de labsorption qui se produit dans une atmosphère ne contenant plus e toxique (le toxique 

peut avoir pénétré par une autre voie) si il possède une certaine volatilité (ex : alcool) 

4.  Autres voies

-  Lait 

-  Sueurs 

-  Phanères 

IV.  Biotransformations

Réactions essentiellement enzymatiques : transformation métaboliques qui donnent des métabolites 

5.  Localisation

-  Au niveau des organes et des tissus 

y  Foie +++

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y  Extra-hépatiques 

o  Muqueuse digestive, reinpeau, poumon,

o  Sang 

-  Au niveau subcellulaire 

y  Réticulum endoplasmique microsomes (fragment de la membrane du RE) 

y Cytosol ou solubles (fraction surnageant après centrifugation) 

y  Autres : mitochondries

6.  Réactions de biotransformations

-  Réactions de la phase 1 ou de fonctionnalisation : elles font apparaitre des groupements 

polaires ou fonctionnels. 

y  Augmentation de la polarité (hydrosolubilité) 

y  Base des réactions de phase 2 

-  Mono oxygénases à cytochrome P450

y  Localisation 

o  Réticulum endoplasmique o  Foie +++ (et autres tissus) 

y  Structure 

o  Hémoprotéines (groupement prosthétique dérivant de lhème + partie 

protéique) 

o  Si le CO se fixe sur ces cytochromes : absorption a 450 nm (P pour pigment) 

o  PM denviron 50 000 Dalton 

o  Famille diso enzymes (ou isozymes) dont les propriétés sont très proches mais 

non identiques 

  PM 47 000 à 56 000

  Maximum dabsorption 447 à 452 nm 

  Affinité différentes vis-à-vis des substrats 

y  Nomenclature (CYP2C9) 

o  CYP : cytP450

o  2 : Famille 

o  C : sous famille 

o  9 : numérotation 

y  4 familles impliquées dans les transformations des xenobiotiques 

-  Fonctionnement 

y  Oxydation dun substrat : RH + O2 + 2H+ + 2e- = R-OH + H2O 

y  Necessite : Cyt P450 + cyt P450 reductase + NADPH +matrice lipidique 

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y  Le substrat se fixe sur la partie protéique de lenzyme 

y  Incorporation dun électron cédé par le NADP réduit grâce à la CYT p450 réductase -> 

Réduction du fer en fer II 

y  Le fer ferreux peut fixer lO2 

y  On obtient un complexe Enzyme substrat oxygéné 

y  Fixation dun électron cédé par le NADP ou le CYT p5

y  On obtient une forme en équilibre avec une charge négative 

y  Le système devient instable, il se fragmente 

y  Formation dH2O avec 2 H+et de R-OH & reformation de lenzyme 

Ce sont des mono-oxygénase car 1 seul O se fixe sur le substrat 

-  Principales réactions 

o  Hydroxylation aliphatiques -> alcool 

o  Hydroxylation aromatique -> phénol 

o  Hydroxylation alcène (époxydation) -> Epoxyde 

o  Hydroxylation aromatique insaturé (époxydation) -> Epoxyde (instable) -> phénol 

o  Déalkylation oxydative (N, O, S déalkylation) -> amine, alcool, thiol 

R-NH-CH3 -> R-NH-CH2OH -> R-NH2 + HCHO 

R-O-CH3 -> R-O-CH2OH -> R-OH + HCHO 

o  N hydroxylation et N oxidation 

R-NH2 -> RNHOH (hydroxylamine) 

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R2-N-CH3 -> R2-NO-CH3 (N oxyde) 

o  S Oxydation 

R2S -> R2S-O (sulfoxyde) -> R2S-O2 (sulfone) 

o  Deshalogenation oxidative 

R2-CH-X -> R2-COH-X -> R2-C=O + HX

-  Reductions 

Ex : dérivés nitrés, N oxydes 

Ex : composés halogénées : deshalogenation  réductive 

R-CX3 -> R-CHX2 + HX

Lénorme intérêt suscité par le CYT P450 est lié à sa polyvalence : capable de transformer de très 

nombreuses substances mais ilpeut générer comme sous produits des espèces réactives de 

loxygène 

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-  Mono oxygénases flaviniques 

o  Enzymes à FAD

o  RE 

o  Substrats : noxydent pas sur les atomes de carbones 

  Amines 

y N Oxydes 

y  Hydroxylamines 

  Groupes sulfurés 

-  Epoxydes hydrolases 

o  RE 

o  Substrats : époxydes + H2O -> diols 

Les époxydes sont très réactifs en diols qui sont beaucoupmoins réactifs !!!

-  Déshydrogénases a NAD

o  Cytosoliques 

o  Oxydation ou réductions 

o  Substrats : alcools, aldéhydes, cétones, acides 

Ex : alcool primaire -> aldéhyde (par lalcool deshydrogenase avec NAD+ -> NADH+H

+) 

Mais la réaction peut aussi se faire dans lautre sens acide -> aldéhyde -> alcool 

-  Estérases et amidases 

o  Cytosolique et microsomales 

o  Tissus, sang, tube digestif  

o  Hydrolyses desters ou damide 

Ex : estérases (arylesterases, cholinestérases, acetylesterases) : R-COOR + H2O -> 

RCOOH + ROH 

Ex : amidases : R-CONHR + H2O -> RCOOH + RNH2 

-  Autre 

o  Peroxydase 

o  amine oxydases 

7.  Réaction de phase 2 ou de conjugaison

Métabolite de phase 1 +molécule endogène -> Con jugué (inactif  et plus soluble) -> Elimination 

7 grands types de con jugaison que lon dénomme en fonction d la molécule endogène qui sert a la 

con jugaison 

-  Glucurocon jugaison 

o  Enzymes : glucuronyltransferases  dans le RE 

o  Substrats : OH (phénol et alcool) +++ & COOH, NH2, SH 

o  Donneur : acide UDP (uridine di phosphate) glucuronique 

o  R-OH + acide UDPglucuronique -> R-Oglucuronide + UDP (via glucuronyl transférase) 

o  Forme con jugué qui sélimine par les urines, la bile (il peut y avoir des enzymes dans 

lintestin qui coupent cette con jugaison et quil y est réabsorption du dérivé) 

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-  Sulfocon jugaison 

o  Enzymes : sulfotransferases (cytosoliques) 

o  Substrats : OH phénols +++ (& alcool) 

o  Donneur phosphoadenosinephosphosulfate (PAPS = sulfate+ ATP) 

o  R-OH +PAPS -> R-Osulfate + PAP 

o  Elimination urinaire +++ (&biliaire) 

o  Si trop de substrat, plus vite limité que la glucurogon jugaison par manque de 

substrat 

-  Acetylcon jugaison 

o  Enzymes : N-acetyltransferases (NAT1 et NAT2) (cytosoliques) 

o  Substrats : NH2 (amines, hydrazines, sulfamide, ) 

o  Donneur Acétyl CoA

o  R-NH2 + AcétylCoA -> R-NH-CO-CH3 + CoA

-  Con jugaison au glutathione ou mercapturique 

o  Enzymes glutathione transferases (cytosoliques) 

o  Substrats : molecules electrophiles 

  Noyaux aromatiques, doules liaisons 

  Epoxydes 

  Derives halogens, nitrés, quinoniques 

o  Glutation : tripeptide 

  1) RH + glutathione -> glutamine-R-cysteine-glycine liaison par le S de la 

cysteine !!

  Action de peptidases -> R-cysteines 

  Con jugaison acetiques -> R-cysteine N-acétylée (derivé de la N acetylcysteine 

ou derives mercapturique) 

  R-S-CH2-CH-COOH-NH-CO-CH3 

  Surtout dans lelimination renale pour le dernier et billiairepour les 2 

premier 

-  Con jugaison aux acide amines 

o  Enzymes 

  Ligases (CoA) + acyltransferases (cytosoliques (mitochrondiral) 

o  Substrats : COOH aromatiques 

o  Glycine principalement : glycine con jugaison 

o  Ar-COOH + NH2-CH2-COOH -> Ar-CO-NH-CH2-COOH (acide hippurique) 

-  Methylation 

o  Enzymes : methyltransferases (cytosoliques) 

o  Substrats :

  OH penoliques, 

  N amines heterocycles, 

  SH 

o  Donneur : S-adenosylmethionine 

o  R-Ar-OH -> R-Ar-OCH3 

o  Ex : catéchol o.methyltransferase,  thiopurine methyltransferase 

  Mode actif plutot sur les molecules endogene, masque plutôt des molecules endogenes 

-  Thiocyanate con jugaison 

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-  Cf  CN- 

4-3 Voies metaboliques 

Schema general :

Molecule intiale -> phase 1 -> metabolite -> phase 2 -> metabolite con jugué -> elimination 

1 voie metabolique est le chemi parcouru par une molecule justqua lélimination 

Il peut arriver arriver que des molecules soit suffisament polaires pour se con juguer directemnt 

sans être transforméepar la phase 1. Mais aussi que le metabolite non con jugué soit asssez 

soluble pour être eliminé. La molecule initiale peut aussi etr eliminer directement (sous forme 

inchanger ou en nature) car assez polaire et hydrosoluble. 

Les voies prinipales ou ma jeur et les secondaires ou mineurs sont classé en fonction du nombre 

de molecules suivant cette voie mais les voies secondaires peuvent quand meme être importante 

au niveau de la toxicologie. 

Les voies ma jeurs peuvent être saturé, il y a deplacement vers des voies secondaires, il y a donc 

une modification des metabolites eliminés. 

4-4 consequence toxicologiques 

-  Inactivation : detoxication 

Il arrive que les reaction genere des metabolites plus tociques que la molecule initiale voir être 

les seuls toxiques 

-  Activation, bioactivation,  toxication : metabolites actifs, reactivité chimique : toxique ultimes, 

toxicophores -  Metabolites reactifs 

o  Electrophiles 

  Epoxydes 

  N hydroxylés et quinones 

  Aldéhydes 

  Ions 

o  Radicaux libres R° peuvent reagir avec loxygene 

o  Derives reactifs de loygene 

  Radical superoxyde O2-° 

  Ions peroxydes O22-

 

  Radical hydroxyle HO° 

-  Mecanimes daction 

o  Liaison covalente aux macromolecules 

o  Peroxydation des lipides membranaires 

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R° + LH -> L° + RH (L : lipide membranaire) 

L° + O2 -> LOO° 

LOO° + LH -> LOOH + L° 

L° + L° -> L-L 

LOO° + L° -> LOOL 

-  mecanisme de protection 

o  voies conduisant a des metabolites stables 

o  detoxication des electrophiles 

  epoxyde hydrolase 

  gluthation con jugaison 

o  destruction des radicau libres et des derives reactifs de loxygene 

  superoxyde dismutase 

  catalase 

  gluthation peroxydase et glutathion 

  Vit E 

  Vit C 

 

-  Mecanismes de reparation 

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o  Réparation moleculaires ex : acide nucleiques 

o  Réparation cellulaire et tissulaire 

-  Notion dequilibre 

Facteurs de variation de latoxicité

I.  Facteurs lies au sujet 

1.  Espèce

Ex :

-  toxine botuliquepeut toxique chez le chat et les bovins 

-  Morphine : excitation chez certaines espèces -  Atropine : les lapins résistent à la belladone 

-  Thalidomide : pas daction tératogène chez le rat 

Biotransformation : équipement enzymatiques 

Autres : distribution, excrétion, récepteurs, etc.

2.  Individu

-  Polymorphisme génétique : population distinctes (>1%) 

-  Variations génétiques rares (<1%) 

-  Répartition dans population diffère souvent selon ethnies 

-  Enzymes des biotransformation (les plus représentatives des polymorphismes) 

o  Métaboliseurs lents, rapides (et parfois intermédiaire, ultra rapides 

  Conséquences : augmentation ou diminution des effets toxiques 

o  Polymorphismes :

  CYTP450

  Déshydrogénase (alcool et aldéhyde déshydrogénases, dihydropyrimidine 

déshydrogénases (5FU)) 

  Estérases 

  Acethyltransferase 

  Methyltransferase 

-  Autres enzymes 

Ex : déficit en G6PD

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Favisme (recherche sur net) 

Concerne les populations méditerranée, recouvre un peut les zone impaludée 

Apparemment ce déficit permettrait une destruction plus rapide des hématies infectées 

Aussi : récepteurs, transporteurs 

3.  Sexe

Rat Ex :

-  CCl4 : plus toxique chez le male 

-  Parathion : plus toxique chez la femelle (élimination plus longue) 

-  Dioxine : plus toxique chez la femelle 

  Rôle des hormones 

Souris Ex :

-  chloroforme : plus toxique chez le male 

-  Nicotine : plus toxique chez la femelle 

-  Dioxine : plus toxique chez le male 

Homme Ex :

-  Alcool : plus toxique chez les femmes 

-  Mais très peu de donnée a ce su jet 

4.  Lâge

Nouveau-né et jeune enfant 

-  Absorption : digestive (pH plus faible, moins de bactéries), cutanée (barrière plus faible) 

-  Distribution : plus faible affinité pour les protéines, volume hydrique plus important que chez ladulte, BHE plus perméable 

-  Biotransformation : con jugaison glucuronique et CYT P450 moins fonctionnels que chez 

ladulte 

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-  Elimination 

Su jet âgés 

-  Distribution : diminution masse musculaire et de certains tissus 

-  Biotransformation : activité de CYTP450 diminues avec le temps 

-  Elimination plus faible due à la diminution des fonctions rénales 

5.  Le poids

Administration par unité de poids (approximation masse maigre/masse grasse) ou par m2 de surface 

corporelle 

6.  Facteurs nutritionnels

Déficits vitaminiques, en minéraux, peuvent diminuer lactivité enzymatique et donc des 

différences de vitesse de métabolisation 

7.  Etat émotionnel Stress

Cf. études expérimentales chez lanimal 

8.  Etat pathologique

-  affections hépatiques 

-  affection rénales 

II.  Facteurs liés aux conditions dadministration

1.  Voie dadministration

Joue sur 

-  la quantité absorbée 

-  la vitesse dabsorption 

-  les biotransformations 

2.  Rythme dadministration

-  Toxicité aigue / à long terme 

-  Tolérance (mithridatisation : diminution de leffet) 

-  Sensibilisation : allergie 

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3.  Heure dadministration

Rythmes biologiques (circadiens, ) : chronobiologie

  Chrono toxicologie 

 xpérience de Halberg (1958)

Endotoxine E.coli  

Survie  Mortalité 

16h  20% 80%

Minuit 90% 10%

Ouabaïne 

Survie  Mortalité 

9h  20% 80%

20h 80% 20%

  Chrono cinétique + chronesthésie (sensibilité différente a laction du produit) = chronergie 

(chrono-efficacité pour un médicament) 

4.  Substances associées

Absorption dune substance concomitante : toxique, médicament, aliment, excipient,

Augmentation toxicité : synergie, potentialisation 

Diminution toxicité : antagonisme 

4-1 Interaction toxicocinetique

Absorption : fonction de la forme du toxique (sulfate de barium précipite : pas toxique) Ne pas 

donner des lipides en cas dintoxication  car favorisation de labsorption des toxiques lipophiles. 

Substance qui augmentent le transite intestinal 

Distribution 

-  Complexation dune substance peut lamener à être absorbé alors que sous forme ionisé il ne 

le serait pas. -  Sous nitrate de bismuth donnait des encéphalopathies. Augmentation de labsorption et 

distribution (passage BHE) par Complexation avec des groupements thiols 

Elimination 

-  Modification du pH urinaire. Augmentation du temps délimination si on alcalinise les pH 

urinaire car on a une ionisation plus importante. 

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Biotransformation 

a)  Induction enzymatique : inducteurs 

-  Augmentation quantité denzyme de biotransformation : CYP450, autres 

-  Lent et progressif  

-  Réversible 

-  Diminution de la demi-vie 

-  Exemple dinducteurs 

o  Hydrocarburespolycycliques aromatiques  

o  Phénobarbital 

o  Rifampicine, millepertuis 

o  Ethanol 

-  Un inducteur peut indure plusieurs iso enzymes mais toutes ne sont pas inductibles (ex :

CYP2D6) 

-  Un inducteur nest pas nécessairement un substrat 

-  Auto-induction 

b)  Inhibition enzymatique 

-  Par diminution de synthèse 

-  Par compétition (effet immédiat) 

o  Substrat 

o  Non substrat (ex : quinidine, CO (se fixe sur le fer du CYP450), pamplemousse) 

-  Par inactivation de lenzyme (irréversible) 

o  Inhibiteurs suicides (métabolites suicides) 

o  Combinaison stable avec lenzyme qui les transforme 

4-2 Interaction toxicodynamique

Augmentation de la toxicité par synergie 

Diminution de la toxicité par opposition des effets 

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Traitement des intoxications

I.  Traitement délimination (évacuateur/épurateur)

1.  Avant absorption (évacuateur/décontamination)

1-1 E vacuation gastrique

Elimination de substance pas encore absorbé 

-  Vomissements provoqués 

o  Sirop dipéca : deux flacon (de 15ml unitaire) dun coup dilué dans¼ de litre deau 

1g/kg chez lenfant et pas en dessous de 6 mois action central (CTZ) et excitation des 

nerfs périphériques, délais daction de 15 a 20 min, efficacité vomitive est très 

bonne. 

o  Apomorphine : ampoules in jectables, posologie ??? action centrale, action très rapide moins de 5 min. très efficace en terme de vomissement.  Mais inconvénient il 

peut induire une dépression respiratoire usage uniquement par des équipes 

médicales 

-  Lavage gastrique : introduction deau pour laver lestomac patient couché sur le cote avec la 

tête un peu plus basse. Introduction dun tube de Faucher par la bouche jusqu'à lestomac. 

Vidage de lestomac par aspirationpuis lavage. Tube terminé à son extrémité par un 

entonnoir, introduction deau salée un peu tiède ¼ de litre in jecté a chaque fois. Puis 

brassage à travers la peau de lestomac. Puis tube plus bas que le patient, vidage puis 

recommencement. 10 ou 20 litres de liquide pour laver.Une fois que le liquide récupéré est 

bien clair on considère que le lavage est terminé. 

-  Contre indication des lévacuation gastrique en fonction de certains éléments qui tiennent 

aux produits. 

o  Nature du toxique 

  Caustiques : risque daggravation des lésions 

  Solvant volatiles ou moussant : risque passage respiratoire et déclenchement 

de pneumopathies 

o  Etat clinique 

  Coma : perte du reflexe de déglutition : risque de passage dans les voies 

respiratoires du contenu gastrique qui est très acide qui provoque des 

destructions dans le parenchymepulmonaire: syndrome de Mendelson 

(pneumopathie)   Convulsions : idem 

  Intubation endotrachéale qui peut comporter a sont extrémité un ballonnet après introduction 

qui bloque la trachée. Le lavage gastrique peut alors être pratiqué 

-  Indications 

o  Gravité : infection potentiellement graves 

o  Délai : plus le délai est court plus les chances defficacités sont importantes (idéale 

dans lheure voir un peu plus après lingestion) 

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-  Mais bénéfice très faible : très peu utilisés de nos jours 

1-2 E vacuation intestinale : accélération du transit intestinale

-  Laxatifs, purgatifs : sorbitol, sulfate Na, sulfate Mg 

  Faible efficacité 

-  Contre indication : caustiques, pas de purgatifs huileux (caustiques souvent lipophiles doù augmentation de labsorption) 

-  Irrigation intestinale : PEG de haut poids moléculaire (non absorbables) qui crée un lavage 

intestinal qui va permettre de vider lintestin. Jusqu'à vidage complet de lintestin 

1-3  E vacuation cutanée

-  Lavage a leau, enlever les vêtements souillés 

-  Pour pro jection oculaire : lavage pendant au moins 15min 

2.  Après absorption (épurateur)

2-1 E limination pulmonaire

Toxiques qui sont gazeux ou suffisamment volatiles pour présenter une élimination importante 

-  Ventilation artificielle mécanique (double la ventilation normale augmentation fréquence et 

volume) insufflation car air pulsé, force la dilatation de la cage thoracique. Parfois on ra joute 

une pression négative au moment de lexpiration 

2-2 E limination rénale (diurèse forcée)

-  Diurétiques (osmotiques ou autres) 

-  Diurèse saline NaCl isotonique 

-  Diurèse alcalinisante bicarbonate de Na : modifie lionisation des toxiques acides plus 

hydrosolubles et donc moins réabsorbés. (14 pour 1000) 

2-3  E limination extrarénale

-  Dialyse péritonéale et hémodialyse (rein artificiel) 

-  Exsanguino-transfusion 

-  Hemoperfusion 

-  hemofiltration 

II.  Traitement antidotique (traitement spécifique)

-  Antidote : substance utilisée pour neutraliser le toxique ou ses effets 

  empêcher ou réduire la toxicité 

-  Contrepoison 

-  Efficacité variable 

-  Antidotes sont des médicaments 

-  Classification : principe daction 

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1.  Action sur labsorption du toxique

Mécanisme (afin de le rendre non absorbable)

-  Par fixation 

-  Par insolubilisation 

-  Par transformation chimique 

 Action au niveau

-  Digestif +++ (VO ou sonde digestive) 

-  Cutané 

Charbon activé (Carbomix*, Toxicarb*)

-  Adsorption des toxiques 

-  Actif  sur de très nombreuses substances 

-  Administration per os 

o  50 à 100g dune suspension dans 250 ml deau 

o  Puis 25 à 50g toutes les 4 heures 

  Entérodialyse : adsorber les toxiques qui suivent un cycle hépatique et les substances à partir 

du sang (sortie des toxiques vers la lumière intestinale) 

-  Intérêt 

o  Efficacité +++

o  Délai dutilisation (dans lheure qui suit lingestion) 

o  Précautionpas de charbon dans le cas de produit caustiques 

o  Assimilé à méthode délimination digestive 

Terre à foulon

-  Argile 

-  Bédélix* (montmorillonite) 

Résines échangeuses dions

-  Q uestran* (résine échangeuse danion) (Colestyramine) utilisé dans les 

hypercholestérolémies -> intoxication aux digitaliques 

-  Kayexalte* (résine échangeuse de cation) (polystyrène sulfonate de Na) utilisé pour les 

hyperkaliémies -> intoxication au Lithium 

Sulfate de Mg, sulfate de Na

Gluconate de Ca, Chlorure de Ca

Précipite sous forme de sel insoluble 

Ferrocyanure ferrique (bleu de Prusse)

Intoxication au thallium ou césium (élément radioactifs) : fixent sous forme de complexe les 

éléments et les soustrait a labsorption 

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Thiosulfate de Na

Mécanisme doxydoréduction: intoxication par teinture diode ou hypochlorites (solution diluées 

deau de javel car pas dilué caustique il ne faut rien faire) on donne 2 à 5g dans 100 ml. Iode -> 

Iodure 

2.  Action sur le toxique adsorbé

Interaction directe avec le toxique : combinaison 

-  Stable, inactive 

-  Hydrosoluble 

-  Eliminable 

2-1 Les chélateurs

Molécules capables de fixer les molécules chimiques pour former des complexes avec les éléments 

minéraux et ainsi les inactiver,

Dimercaprol : BAL* (British Anti Lewisite) : antidote de larsenic et du mercure 

Il fixe le mercure sur les groupe SH pour former un chélate et inactive le mercure. 

Solution huileuse pour IM (200 mg/ ampoule de 2ml) 

Calcium édétate de sodium (calcitétracémate di sodique / EDTA calcique) 

Problème peut chélater dautre élément en particulier le Calcium. On lutilise donc comme sel de 

calcium, le plomb ayant une affinité plus importante que le calcium il est chélaté. 

-  Ampoules in jectables (500 mg/ ampoule 10 ml) 

-  Perfusion IV lente sol glucosé ou salé isotonique 

-  20 mg / kg /24h cures de5j - 1 semaines darrêt 

Pénicillamine (Trolovol*) 

Intoxication au plomb et au cuivre mais elle peutproduire des accidents allergiques et sanguin. 

-  Actif per os (comprimé) 

Déféroxamine (Desferal*) 

Isolé dun streptomyces qui produit la ferrioxamine à laquelle on peut enlever le fer et il devient alors 

un excellent chélateur du fer mais aussi de laluminium 

-  Ampoules in jectables 

-  Voie IV/IM 

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Succimer (Succicaptal*) 

Acide dimercaptosuccinique (DMSA), chélateur du plomb, du mercure et arsenic 

-  Voie orale (gélules à 200 mg) 

-  Posologie 10mg/kg 2 à 3 fois par jour 

2-2 Complexes de cobalt 

Complexent le cyanure 

-  Kélocyanor* 

-  Cyanokit 

2-3 Anticorps

Immunothérapie antidigitalique (Digidot*, Digibind*)

-  Fragment Fab utilisé capable de fixer les digitaliques sous une forme stable et éliminable 

-  Perfusion IV dans 250 ml de solution isotonique de NaCl 

Immunothérapie antivenimeuse VIP E RFAV*

-  Fragments F(ab)2 

-  Flacon de 4 ml à diluer dans 100ml de solution isotonique de NaCl en perfusion IV in jecté en 

1 heure, 2ème dose possible après 5 heures 

3.  Action sur les biotransformations

3-1 Réduction formation métabolite toxique 

Ethanol Fomépizole cf. méthanol éthylène glycol empêche la formation du métabolite toxique 

3-2 Activation du mécanisme de détoxification 

Thiosulfate de sodium (cyanure) 

Acétylcystéine (paracétamol) cf. ED

4.  Activité sur le site action

4-1 Compétition 

Oxygène (cf. CO) 

Naloxone (cf. morphine) 

Flumazénil (cf. benzodiazépines) 

Iodure depotassium (intoxication par iode radioactif  131

I) 

4-2 Autres mécanismes 

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Pralidoxime (Contrathion*) 

-  Intoxication par organophosphorés (gaz de guerre et produits de jardin) Inhibiteurs des 

cholinestérases 

-  Déplace lorganophosphoré de sa liaison avec le récepteur de la cholinestérase 

Acétylcholinestérase Site cationique (+)  Site anionique (-) 

Acétylcholine 

Acétylcholinestérase 

Site cationique (+)  Site anionique (-) 

Organophosphorés  Pralidoxime 

Le pralidoxime engage une liaison avec lorganophosphoré qui réactive lenzyme et le complexe se 

détache 

-  Ampoule in jectable (200mg / flacon) 

-  Perfusion IV (IM, sous cutané) 

Vitamine C & bleu de méthylène cf. méthémoglobinémies (mécanisme doxydoréduction)  

5.  Action sur les effets du toxique (en aval du site daction)

Soit corrige un état de carence ou en opposant des effets différents que celui du toxique 

Calcium (gluconate ou chlorure)

Intoxication aux fluorures et oxalates qui font précipiter le calcium et provoquer une hypocalcémie

Apport de calciumpour contre carrer 

Pyridoxine (Vit B6)

Intoxication a isoniazide qui bloque la vit B6 qui bloque de nombreuses activités enzymatiques 

Apport de Vit B6

Phytoménadione (Vitamine K1)

Intoxication aux raticides coumariniques (anticoagulants) qui empêche la régénération de la vitamine 

K1 dans lorganisme 

Apport de Vit K1 par IV, IM ou voie orale 

Glucagon

Intoxication par les bloquants qui bloquent ladényl cyclases 

Glucagon restaure un taux AMPc en en synthétisant une autre adényl cyclase 

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 Atropine

Ampoules de 1mg/ ml en IV lente 

Atropine peut se fixer sur récepteur cholinergique et empêche les effets de lacétyl choline dans les 

intoxications aux organophosphorés 

III.  Traitement symptomatique

-  Traite les symptômes 

-  Est établi daprès létat clinique et biologique 

-  Sans spécificité toxicologiques 

-  Rôle très important, primordial en urgence

-  Patient 

o  Asymptomatique 

o  Symptomatique : nécessité traitement durgence?? fonction respiratoire, 

circulatoire et neurologique 

Fonction respiratoire

-  Libérer les voies aériennes 

-  Canule de Guédel (empêche la chute de la langue chez le su jet inconscient) 

-  Oxygène pur avec ventilation manuelle 

-  Si besoin intubation et ventilation mécanique 

Fonction circulatoire (pouls, TA) 

-  Oxygène 

Collapsus : voie veineuse, remplissage vasculaire, médicament -  Arrêt cardiaque : massage cardiaque externe, intubation, ventilation 

Fonction neurologique 

-  Etat de conscience (ex score de Glasgow) 

-  Traitement convulsion 

Autre aspect du traitement symptomatique 

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Méthode dévaluation de latoxicité

-  But : étude de toxicité : sécurité 

o  Information qualitatives 

o  Information quantitatives 

-  Réglementation 

o  Selon nature des produits 

o  Médicament : dossier toxicologique AMM 

-  Q ualité des résultats 

o  Bonne pratiques de laboratoire BPL 

-  Harmonisation 

I. 

Méthode détude

1.  Toxicité par administration unique (toxicité aigue)

-  But : déterminer la DL50 ou la CL50 (

-  dose létale 50 : quantité de substance (mg/kg) qui en administration provoque la mort de 

50% des animaux 

-  concentration létale 50 : gaz et vapeurs (mg/ml ou mg/m3) durée dexposition (4H en 

standard) 

-  nature des effets toxiques 

-  doses pour autres études 

Méthodologie

-  2 espèces de mammifères (rat, souris) 

-  Animaux par lots (5 à 10) 

-  Dose administrée (dose de plus en plus forte sur chaque lot : but couvrir léventail qui 

contient la dl50) 

-  2 voies : IV + voie prévue chez lhomme 

-  Observation animaux : 14 jours 

o  Mortalité 

o  Evolution pondérale, symptômes,

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DL50 courbe la plus droite, pour une petite incertitude sur la mortalité, petite incertitude sur la dose 

(plus précise que DL100) 

Commentaires

-  Causes multiples de variation : mauvaise reproductibilité intra et inter-laboratoires 

-  Nombre danimaux élevé -  Données de base (nature des effets, relation dose-effet) 

-  Comparaison entre substances 

-  Seul lordre de grandeur de la toxicité est important 

Méthodes récentes

-  Fixed dose procedure (FDP) : méthode de la dose prédéterminée : dose qui provoque une 

toxicité aigue manifeste 

-  Acute toxic class method (ATC) : methode par classe de toxicité 

-  Up and down procedure (UDP) : ou methode de la justement des doses (6 ou 7 animaux pour 

obtenir la DL50) 

2.  Toxicité par administration réitérée

But 

Mettre en évidence une toxicité consécutive à une administration  répétée

-  Nature des effets, des organes cible 

-  Délai, réversibilité 

  qualitatif  

Etablir une relation dose-effet 

-  Dose toxique / non toxique 

-  Aspect cumulatif  

  Q uantitatif  

Méthodologie

-  2 espèces mammifères dont 1 non rongeur 

-  Voie prévue chez lhomme 

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-  3 niveaux doses (faible, moyen, fort) mais tou jours supérieur a dose thérapeutique 

-  Durée 

o  A court terme : toxicité subaigüe (2-4 semaines ou plus) 

o  A long terme : toxicité chronique (3, 6, 12 mois) 

  La durée dadministration doit être notifiée !!

Pour les médicaments la durée de létude animale dépend de la durée dutilisation chez lhomme et 

doit tou jours y être supérieure 

Observation effectuées

-  En cours détude : prise alimentaire, évolution pondérale, comportement, paramètre 

biochimique & hématologiques, état clinique, mortalité 

-  A la fin de létude : examen anatomo-pathologique, réversibilité 

3.  Etudes de cancérogenèse

But 

Mettre en évidence effet cancérogène 

-  Induire des tumeurs 

-  Augmenter à fréquence ou réduire le délai de latence 

Méthodologie

-  Nombre danimaux élevé, 2 espèces, 2 sexes 

-  Voie prévue chez lhomme 

-  3 niveaux de dose 

-  Durée : très long terme (18 à 30 mois) 

-  -> très long et très couteux 

  Très long et très couteux 

E  xigé pour médicament si 

-  Administration humaine de longue urée (> à 6 mois) 

-  Analogie structurale avec cancérogène connu 

-  Manifestations suspectes dans les autres études 

4.  Etudes de génotoxicité

But 

Déceler les substances mutagènes mais aussi la potentialité cancérogène en démontrant lactivité 

mutagène (= étude de cancérogenèse à cout terme) 

Types de tests

Dapures le type de cellules ou dorganismes étudiés 

-  Tests in vitro : cultures de bactéries, levures, cellules 

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-  Tests in vivo 

Daprès le type deffets étudiés 

-  Mutation génique 

-  Mutation chromosomiques 

Test de mutation génique

-  Mutation génique : petite modification de lADN 

o  Substitution de base (ponctuelle) 

o  Addition ou perte de base (décalage) 

  Apparition ou disparition dun caractère spécifique lié a la mutation 

Sens direct 

Type sauvage (normaux)  Mutation  Type mutant 

Sens réverse 

Ex : test dAmes (test in vitro de mutation reverse sur bactéries) 

Salmonella typhimurium 

His-  His+

Type mutant  mutation reverse  Type sauvage 

Le produit tester peut régénérer le gène de lhistidine et repousser sur des milieux ne contenant pas 

dhistidine 

  Rapide et peu couteux 

Tests de mutation chromosomiques

Mutation chromosomique : suppression, addition ou réarrangement de chromosomes (effet 

clastogène) 

-  observation directe 

-  caractère spécifique 

Ex test du micronoyau (in-vivo) : petit fragment externe au noyauppal 

Ex analyse de métaphases (in-vivo ou in-vitro) 

Batterie standard (médicaments)

-  1 test de mutation génique in vitro 

-  1 test de mutation chromosome in vitro 

-  1 test de mutation chromosome in vivo 

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5.  Toxicité sur les fonctions de reproduction

But 

Action sur les fonctions de reproduction (6 stades) 

A : avant accouplement jusqu'à conception -  B : conception à implantation 

-  C : implantation à fermeture du palais 

-  D : fermeture du palais à fin gestation 

-  E : naissance au sevrage 

-  F sevrage à maturité sexuelle 

Type détudes (médicaments)

Etudes fractionnées (segments) 

-  Fertilité et développement embryonnaireprécoce [A-B] 

o  1espece de rongeur 

o  Traitement avant accouplement 

o  Poursuivi femelles jusqu'à implantation 

-  Développement embryo-f tal [C] 

o  2 espèces : rongeur et non rongeur 

o  De limplantation à fermeture du palais 

-  Développementpré et post-natal [C-D-E-(F)] 

o  1 espèce de rongeur 

o  De limplantation au sevrage 

Etudes globales multi génération 

128 traitements en continu sur au moins 3 génération 

6.  Autres études

-  Toxicocinétique : répartition des toxiques,

-  Tolérance locale cutanée, oculaire 

-  Sensibilisation 

-  Ecotoxicité 

7.  Méthodes alternatives

Règle de 3 R (réduire, optimiser (en anglais), remplacer) pour diminuer les animaux 

II.  Extrapolation à lhomme

Nécessité des études expérimentales de toxicité mais difficultés dextrapolation à lhomme 

Facteurs limitants

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o  Différence de sensibilité entre les espèces 

o  Variation individuelles 

o  Longévité 

o  Condition dadministration 

o  Taille de léchantillon 

  Extrapolation incertaine 

Facteurs de sécurité : 10 à 2000 (+)

-  Typiquement 100 variabilité inter-espèces et intra-espèces 

-  Peut être modulés selon différent facteurs 

E  xemple

Produits susceptibles dêtre ingérés toute la vie 

Etudes toxicologiques 

-  DES : Dose Sans Effet -  NOEL : No Observed Effect Level 

-  NOAEL ; No Observed Adverse Effet Level 

-  DJA Dose Journalière Admissible 

-  DJA = DSE / Facteur de sécurité 

E  x médicament 

La première dose à administrer à lhomme pourra être calculée selon léquation suivante 

1ere dose = estimation dose humaine / facteur de sécurité 

Le facteur de sécurité, sauf justification contraire est >= à 10

Bénéfice/Risque

E tude épidémiologiques lors de la mise sur le marché du produit(pharmacovigilance)

Règlement européen REACH (Registration, Evaluation,Authorization and Restriction of  Chemicals) 

-  Adopté le 18 decembre 2006

-  Applicable au 1 juillet 2007

Coucou loulette je taime :-*