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COL01-03: PHOTON-1 : association sofosbuvir-ribavirine pour l’infection à VHC de génotypes 1 à 3 chez des patients co-infectés par le VIH

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Page 1: COL01-03: PHOTON-1 : association sofosbuvir-ribavirine pour l’infection à VHC de génotypes 1 à 3 chez des patients co-infectés par le VIH

© 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 1-2

15es Journées Nationales d’Infectiologie

Communications orales libres

COL01 – Hépatites virales et co-infections

COL01-01Efficacité du retraitement par sofosbuvir des patients infectés par ungénotype 1 du VHC en échec d’un traitement par peginterféron+ ribavirine et 1 ou 2 autres antiviraux à action directe

S. Pol (1), M. Sulkowski (2), O. Libert (3), D. Brainard (4), W. Symonds (4),J. McHutchison (4), I. Jacobson (5)(1) CHU Cochin, Paris, France, (2) Université Johns Hopkins, Baltimore,USA, (3) Gilead sciences, Boulogne, France, (4) Gilead sciences, Foster-City, USA, (5) Weill Cornell medical college, New-York, USA.

Introduction – objectifs : Les patients infectés par le VHC de génotype 1(GT1), en échec d’un traitement par PEG-IFN + RBV + IP ne disposent d’aucuneoption thérapeutique. L’objectif était d’évaluer l’efficacité d’un traitement parsofosbuvir (SOF) + PEG/RBV pendant 12 semaines chez les patients n’ayant pasrépondu aux traitements avec 3 ou 4 médicaments.

Matériels et méthodes : Les patients GT1 n’ayant pas répondu à des traite-ments par PEG/RBV et IP (GS-9451 ou GS-9256) associés ou non à un autreantiviral (ledipasvir ou tegobuvir) ont reçu pendant 12 sem SOF + PEG-IFN(180 μg/sem) + RBV (1 000-1 200 mg/j). Les critères d’efficacité = RVS12 etg/sem) + RBV (1 000-1 200 mg/j). Les critères d’efficacité = RVS12 etRVS4.

Résultats : Aucun des 57 patients n’avait répondu à PEG/RBV/IP +/- inhibi-teur NS5a (ledipasvir) ou inhibiteur de pol NS5b non nuc (tegobuvir). Duréemoyenne traitement précédent = 202 j +/- 144. 16 patients (30 %) avaient reçu plu-sieurs cures de traitement. Hommes = 72 %, GT1a = 93 %, IL28B non-CC= 95 %. À ce jour, les taux de RVS4 sont de 96 % (22/23) chez les patients ayantatteint la visite 4 sem post-traitement.

Les données complètes de RVS12 seront présentées lors du congrès.Conclusion : SOF/PEG/RBV pendant 12 sem entraîne des RVS4 élevés chez

des GT1 précédemment traités en dépit d’une ou plusieurs mutations de résistanceet d’autres facteurs défavorables de réponse.

COL01-02La cinétique virale précoce n’est pas prédictive de la réponse autraitement par sofosbuvir + ribavirine (12 ou 24 semaines) chez lespatients infectés par un génotype 2 ou 3 (étude VALENCE)

C. Hézode (1), D. Brainard (2), S. Pol (3), O. Libert (4), W. Symondq (2),J. McHutchison (2), S. Zeuzem (5)(1) Mondor, Créteil, France, (2) Gilead sciences, Foster-City, USA,(3) Cochin, Paris, France, (4) Gilead sciences, Boulogne, France,(5) Francfort, Allemagne.

Introduction – objectifs : Dans l’étude VALENCE, le traitement par sofos-buvir (SOF) + RBV pendant 12 ou 24 sem a conduit à des taux de RVS élevéschez les patients infectés par le VHC GT2 ou 3. Nous avons analysé la cinétiquevirale afin de déterminer la relation avec la RVS12.

Matériels et méthodes : Des patients naïfs de traitement ou déjà traitésinfectés par le GT2 ou 3 ont été randomisés pour recevoir 12 sem (GT2) ou24 sem (GT3) de SOF + RBV ou placebo. Le critère principal d’évaluation étaitla RVS12. La valeur prédictive de réponse a été évaluée aux semaines 2 et 4 ; lesdifférences potentielles au niveau de la cinétique virale dans les sous-groupes ontété évaluées.

Résultats : 73 GT2 et 250 GT3 ont été traités par SOF + RBV pendant 12 ou24 semaines respectivement. La valeur prédictive de réponse aux semaines 2 et 4est présentée dans le tableau. Aucune différence dans la cinétique virale n’a étéobservée en fonction de la cirrhose, du génotype IL28B ou de la RVS12.

Conclusion : Le traitement par SOF + RBV pendant 12 ou 24 semaines étaittrès efficace chez GT2 ou 3. ARN-VHC indétectable à S4 chez la majorité despatients. La cinétique virale sous traitement ne permet pas de prédire la réponse :un traitement adapté à la réponse ne joue donc aucun rôle dans ces schémas thé-rapeutiques.

COL01-03

PHOTON-1 : association sofosbuvir-ribavirine pour l’infection à VHCde génotypes 1 à 3 chez des patients co-infectés par le VIH

J.-M. Molina (1), S. Naggie (2), M. Sulkowski (3), J. Lalezari (4),J. Mchutchison (5), D. Dieterich (6), M. Rodriguez-Torres (7)(1) CHU Saint-Louis, Paris, (2) Duke clinical Research institute, Durham,USA, (3) Johns-Hopkins university, Baltimore, USA, (4) Quest clinicalresearch, San Francisco, USA, (5) Gilead sciences, Foster City, USA,(6) Mount Sunai school of medicine, New York, USA, (7) Fundacion deinvestigacion, San Juan, USA.

VRT1 à BL Nombre (n/N ; %) RVS4 (n/N ; %)2

0 VRT 2/57 4 %) 2/2 (100 %)

1 VRT 17/57 (30 %) 4/4 (100 %)

2 VRT 25/57 (44 %) 9/10 (90 %)

3 VRT 13/57 (23 %) 7/7 (100 %)

GT2 GT3

SOF + RBV x 12 semaines (N = 73)

SOF + RBV x 24 semaines (N = 250)

RVS12 n/n (%) RVS12 n/n (%)

Global 68/73 (3 %) 213/250 (85 %)

Réponse à la semaine 2

< LIQ et < LD 16/19 (84 %) 64/68 (94 %)

< LIQ 36/38 (95 %) 127/144 (88 %)

> LIQ 16/16 (100 %) 22/36 (61 %)

Réponse à la semaine 4

< LIQ et < LD 56/60 (93 %) 178/196 (91 %)

< LIQ 12/13 (92 %) 34/49 (69 %)

> LIQ 0/0 (-) 1/3 (33 %)

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2 Résumés des communications orales libres / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 1-2

Introduction – objectifs : Évaluer la tolérance et l’efficacité de l’associationsofosbuvir (SOF), inhibiteur pangénotypique de la NS5B du VHC, et ribavirine(RBV) chez des patients co-infectés VIH-VHC de génotypes (GT) 1 à 3.

Matériels et méthodes : Des patients VHC avec infection à VIH contrôlée ontreçu SOF 400 mg 1 fois/j et RBV 1 000-1 200 mg/j ; les patients GT1 naïfs etGT2/3 prétraités ont reçu 24 semaines, les GT2/3 naïfs ont reçu 12 semaines dettt. Le critère principal d’efficacité a été la réponse virologique soutenue12 semaines après ttt (SVR12) ; l’évaluation de la tolérance a inclus ARN-VIH etnombre de CD4.

Résultats : Une SVR12 a été observée chez 88 % (23/26) des GT2 naïfs et67 % (28/42) des GT3 naïfs. Parmi les 13 échecs virologiques survenus dans ces2 groupes, un seul était un échappement sous ttt, lié à une non-observance.Aucune mutation de résistance S282T n’a été détectée parmi les échecs virolo-giques jusqu’à présent. Les résultats complets de SVR24 seront présentés pourtous les groupes. Tous groupes confondus, il y a eu peu d’arrêts de ttt pour EI(3 %) et des EI de grades 3-4 sont survenus chez 25 patients (11 %). 2 patients ontconnu un rebond VIH.

Conclusion : Les patients co-infectés VIH-VHC GT2 ou 3 naïfs ont obtenu untaux élevé de SVR12 avec l’association SOF + RBV, sans interféron et par voieorale. Ces données suggèrent que SOF + RBV est bien toléré en cas de co-admi-nistration avec divers ARV et pourrait être aussi bien toléré et efficace, que lespatients soient co-infectés ou non par le VIH.

COL01-04Accès à la transplantation hépatique (TH) chez les patients (pts) coin-fectés VIH-VHC de la cohorte ANRSCO13 HEPAVIH

I. Poizot-Martin (1), C. Gilbert (2), E. Teicher (3), G. Pialoux (3), P. Sogni (3),L. Wittkop (2), D. Salmon-Ceron (3)(1) Hôpital Sainte-Marguerite, Marseille, France, (2) ISPED, Bordeaux,France, (3) APHP, Paris, France.

Introduction – objectifs : Évaluer le recours à la consultation pré-TH chez lespts coinfectés VIH-VHC ayant une cirrhose décompensée ou un carcinome hépa-tocellulaire (CHC).

Matériels et méthodes : Tous les pts inclus dans la cohorte ANRS CO13HEPAVIH depuis 2006 et ayant une indication potentielle de TH (décompensa-tion de cirrhose (DPC) et/ou CHC), étaient éligibles. Les taux de consultation pré-TH, de bilans pré-TH, et d’inscriptions sur liste de TH ont été étudiés. Les pts éli-gibles et les inscrits sur liste de TH ont été comparés aux non-inscrits à leur der-nier suivi.

Résultats : Parmi 92 pts ayant une indication potentielle de TH (62 DPC,17 CHC, et 13 DPC + CHC), 85 questionnaires ont été retournés. L’âge médianétait 50 ans, le % d’hommes de 81 %, le nombre médian de CD4 de 313/mm³, lacharge virale VIH < 50 copies/mL chez 79 %. Le score médian d’élastométrieétait à 28 kPa (IQR : 14,3-46,4), le taux d’albumine à 33 g/L (IQR : 28-39), et leprothrombine à 75 % (IQR : 62-84). 64 % des pts avaient reçu au moins un traite-

ment anti-VHC. Seuls 32 % des pts avaient bénéficié d’une consultation pré-TH.Les principales raisons de non-consultation étaient une évolution trop rapide versle décès (13,5 %) et un suivi trop irrégulier (12 %). Seize pts avaient été inscritssur liste de transplantation. Les pts non-inscrits sur liste avaient des valeurs d’albu-mine et de plaquettes plus élevées que les inscrits (albumine : 34 vs 26,7 g/L,p = 0,03, plaquettes : 82,5 vs 56 Giga/L, p = 0,04). Seuls 10 pts (6DPC, 2 CHC,2 DPC + CHC) ont été transplantés après un délai médian depuis l’inscription surliste de 71 jours (IQR : 41-520).

Conclusion : Le recours à la consultation pré-TH reste très insuffisant (32 %)pour les pts coinfectés VIH-VHC ; 47 % des pts (47/92) avaient une contre-indi-cation manifeste. Seul un patient sur 10 ayant une indication a été transplanté à cejour, attestant de la nécessité d’une approche mieux coordonnée et systématisée.

COL01-05Évaluation de la concordance des valeurs du Fibroscan et du Fibrotestchez les porteurs chroniques du virus de l’hépatite B

A. Benyahia (1), A.-H. Ameghchouche (1), S. Tebbal (1)(1) EPH, Batna, Algérie.

Introduction – objectifs : L’évaluation de la fibrose hépatique fait appel augold standard, la ponction biopsie hépatique (PBH). Des méthodes non invasivessont de plus en plus utilisés, notamment le Fibroscan et le Fibrotest, dans cettecatégorie de population.

L’objectif de notre travail est d’évaluer le taux de concordance des valeurs duFibroscan et du Fibrotest chez des patients atteints d’hépatite chronique B.

Matériels et méthodes : Cent vingt cinq patients ont bénéficié d’un Fibroscan(FS) et d’un Fibrotest (FT) dans un intervalle maximum de 6 mois. L’ADN VHBétaient positive chez tous les patients. L’étude de la concordance est réalisée entreces 2 tests non invasifs. Pour le FS, nous avons pris en compte les paramétressuivants : IQR < 10, TdR > 67 %. Pour les cas discordants, ils étaient placés en2 groupes : fibrose significative (FT ≤ 0,48 – FS ≥ 7,1 et FS < 7,1 – FT > 0,48) etfibrose sévère (FS ≥ 12,5 – FT < 0,75 et FS < 12,5 – FT ≥ 0,75).

Résultats : L’âge médian des patients était de 37 ans, 51,2 % (64) étaient desexe masculin et 48,8 % (61) étaient de sexe féminin. L’intervalle médian de laréalisation des 2 méthodes (FT, FS) étaient de 1 mois. La distribution des patientsaux différents stades de fibrose étaient : pour le Fibroscan, 80,8 % (101) avaientune fibrose minime ou absente (< 7 KPa), 12,8 % (16) avaient une fibrose signi-ficative (7,1 - 12,5 KPa) et 6,4 % (8) une fibrose sévère (≥ 12,5) dont 5 cas unecirrhose. Pour le Fibrotest, les résultats étaient < 0,48 chez 80 % (100) despatients, entre 0,48 et 0,75 dans 12,8 % (16) et > 0,75 dans 7,2 % (9) des cas. Laconcordance entre le Fibroscan et le Fibrotest était de 73,6 %. La discordanceFibroscan – Fibrotest était de 26,4 % (33). Elle de 16,8 % (21) dans le cas de lafibrose significative et de 9,09 % (11) dans le cas de la cirrhose.

Conclusion : Ces résultats qui montrent un taux de concordance de près 74 %suggèrent un même taux de ponction biopsie hépatique « évitables », cependantles 26,4 % des résultats discordants nécessitent la pratique de la PBH.