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Paris, le 11 mars 2014 1/18 Conjoncture bâtiment à la mi-mars 2014 La fin 2013 et le début 2014 s’avèrent conformes aux évolutions anticipées par la FFB, avec une consolidation en cours dans le logement neuf, un léger repli qui s’amorce dans le non-résidentiel neuf et un segment de l’amélioration-entretien qui affiche des hésitations autour d’une tendance modérément baissière. Plus précisément, du côté du logement neuf, les ouvertures de chantier semblent se stabiliser depuis octobre 2013 aux environs de 340 000 unités en rythme annuel. Quant aux permis, ils reculent toujours vivement, à -18,0 % en glissement annuel sur trois mois à fin janvier 2014 (novembre 2013janvier 2014 / novembre 2012janvier 2013), soit deux fois plus vite que les mises en chantier. La FFB maintient toutefois son analyse, à savoir que ce mouvement rapide vise avant tout à dégonfler le stock de permis accumulés au cours des dernières années. On ne peut donc en inférer la tendance future des lancements effectifs d’opérations. Il faut par ailleurs noter que le collectif résiste, alors que l’individuel recule encore. Du côté du non-résidentiel neuf, la tendance globale s’affiche en recul. De fait, hors hôtellerie et locaux agricoles, les glissements annuels sur trois mois à fin janvier 2014 ressortent respectivement à -11,1 % et -3,8 % pour les surfaces de plancher autorisées et commencées. Tous les segments de marché participent de ce mouvement baissier. Malgré l’absence d’indicateurs sur l’activité du marché de l’amélioration-entretien depuis la fin du troisième trimestre 2013, nous estimons toutefois que la tendance est, là encore, baissière, mais avec une forte incertitude liée aux atermoiements autour des différents régimes de TVA réduite. Du côté de l’emploi, notre estimation de fin novembre se confirme avec un recul de 25 000 postes (y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein) en moyenne annuelle sur 2013 et un tassement de tendance depuis, qui conduirait à un nouveau recul de 7 000 postes en moyenne annuelle sur 2014. Quant à l’appareil de production, avec une quasi-stabilité (+0,3 %) des défaillances et une progression spectaculaire des créations hors auto-entrepreneurs (+18,8 %), le secteur de la construction résiste toujours, malgré les maux maintenant endémiques que constituent les délais de paiement clients qui s’allongent et les prix bas. Au global, dans l’attente d’une reprise économique forte et durable, le seul véritable espoir d’amélioration du marché du bâtiment réside dans une relance de la primo- accession à la propriété pour les ménages modestes et intermédiaires. Pour y parvenir, le retour à un dispositif aussi puissant que le PTZ+ originel (version 2011) s’impose. I. Activité : l’étiage se dessine, hors non-résidentiel I.1 Logement neuf : le collectif résiste Pour le logement neuf, les données Sit@del2 à fin janvier 2014 confirment globalement les tendances décelées sur la fin 2013 (cf. tableau 1), soit un recul des autorisations dont le rythme peine encore à se modérer, mais une quasi-stabilisation des mises en chantier à proximité d’un palier à 340 000 unités selon les tendances récentes.

Conjoncture bâtiment à la mi-mars 2014 · Paris, le 11 mars 2014 1/18 Conjoncture bâtiment à la mi-mars 2014 La fin 2013 et le début 2014 s’avèrent conformes aux évolutions

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Paris, le 11 mars 2014

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Conjoncture bâtiment à la mi-mars 2014

La fin 2013 et le début 2014 s’avèrent conformes aux évolutions anticipées par la FFB, avec une consolidation en cours dans le logement neuf, un léger repli qui s’amorce dans le non-résidentiel neuf et un segment de l’amélioration-entretien qui affiche des hésitations autour d’une tendance modérément baissière. Plus précisément, du côté du logement neuf, les ouvertures de chantier semblent se stabiliser depuis octobre 2013 aux environs de 340 000 unités en rythme annuel. Quant aux permis, ils reculent toujours vivement, à -18,0 % en glissement annuel sur trois mois à fin janvier 2014 (novembre 2013→janvier 2014 / novembre 2012→janvier 2013), soit deux fois plus vite que les mises en chantier. La FFB maintient toutefois son analyse, à savoir que ce mouvement rapide vise avant tout à dégonfler le stock de permis accumulés au cours des dernières années. On ne peut donc en inférer la tendance future des lancements effectifs d’opérations. Il faut par ailleurs noter que le collectif résiste, alors que l’individuel recule encore. Du côté du non-résidentiel neuf, la tendance globale s’affiche en recul. De fait, hors hôtellerie et locaux agricoles, les glissements annuels sur trois mois à fin janvier 2014 ressortent respectivement à -11,1 % et -3,8 % pour les surfaces de plancher autorisées et commencées. Tous les segments de marché participent de ce mouvement baissier. Malgré l’absence d’indicateurs sur l’activité du marché de l’amélioration-entretien depuis la fin du troisième trimestre 2013, nous estimons toutefois que la tendance est, là encore, baissière, mais avec une forte incertitude liée aux atermoiements autour des différents régimes de TVA réduite. Du côté de l’emploi, notre estimation de fin novembre se confirme avec un recul de 25 000 postes (y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein) en moyenne annuelle sur 2013 et un tassement de tendance depuis, qui conduirait à un nouveau recul de 7 000 postes en moyenne annuelle sur 2014. Quant à l’appareil de production, avec une quasi-stabilité (+0,3 %) des défaillances et une progression spectaculaire des créations hors auto-entrepreneurs (+18,8 %), le secteur de la construction résiste toujours, malgré les maux maintenant endémiques que constituent les délais de paiement clients qui s’allongent et les prix bas. Au global, dans l’attente d’une reprise économique forte et durable, le seul véritable espoir d’amélioration du marché du bâtiment réside dans une relance de la primo-accession à la propriété pour les ménages modestes et intermédiaires. Pour y parvenir, le retour à un dispositif aussi puissant que le PTZ+ originel (version 2011) s’impose. I. Activité : l’étiage se dessine, hors non-résidentiel

I.1 Logement neuf : le collectif résiste

Pour le logement neuf, les données Sit@del2 à fin janvier 2014 confirment globalement les tendances décelées sur la fin 2013 (cf. tableau 1), soit un recul des autorisations dont le rythme peine encore à se modérer, mais une quasi-stabilisation des mises en chantier à proximité d’un palier à 340 000 unités selon les tendances récentes.

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Tableau 1 : évolutions en rythme annuel sur le marché du logement neuf (en nombre de logements, y compris construction sur existant, France entière)

A partir des données disponibles…

…sur trois mois à fin… …sur six mois à fin…

… 11/2013

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… 11/2013

… 12/2013

… 01/2014

Autorisations 420 384 407 064 374 864 407 782 403 468 391 410

Mises en chantier 340 524 342 792 340 248 326 412 323 480 323 372

Source : FFB d’après Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Energie (MEDDE)/Commissariat général au développement durable (CGDD)/Service de l’observation et des statistiques (SOeS), Sit@del2.

Rappelons toutefois qu’il est hasardeux d’inférer les évolutions futures des mises en chantier à la seule aune de l’effondrement des autorisations. De fait, du début 2010 à la mi-2013 le grand écart entre ces deux grandeurs, dont le rapport a atteint plus de 1,4, contre 1,2 en moyenne sur la période 1962-2013 (cf. graphique 1), a conduit à la constitution d’un stock élevé de permis, en cours d’apurement.

Graphique 1 : évolutions sur long terme du logement neuf

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1m 2014Rythme annuel, en m

illiers de logements

Autorisations (1) Mises  en chantier (2) Ratio (1)/(2)

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2.

Plus en détail, on note de fortes disparités entre segments de marché (voir tableau 2). Ainsi, la dégradation se poursuit dans l’individuel, où le recul des mises en chantier s’accélère encore (-12,4 % en glissement annuel sur trois mois, contre -7,1 % sur six mois, -5,6 % sur neuf mois et -5,9 % sur douze mois). Quant à l’avenir, rien ne laisse présager d’une amélioration à court terme, avec des autorisations en chute libre (-32,0 % en glissement annuel sur trois mois, contre -30,0 % sur six mois, -27,6 % sur neuf mois et -18,2 % sur douze mois) malgré des conditions climatiques plus favorables qu’en 20131. D’ailleurs, le faible volume de PTZ+ distribués en 2013 (en rythme annuel sur la base des

1 Certes, l’hiver 2013-2014 est marqué par plusieurs phases de grandes inondations, mais elles ont

principalement concerné la façade Atlantique. En comparaison, les deux hivers 2011-2012 et 2012-2013 s’étaient avérés à la fois particulièrement longs et particulièrement froids sur une large partie du territoire. D’ailleurs, parmi les chefs d’entreprise de plus de 10 salariés interrogés chaque mois par l’Insee, la proportion de ceux qui déclarent ne pouvoir accroitre leur production du fait de conditions climatiques défavorables s’avère à proximité de son plus bas historique depuis l’origine de la série, en 1998.

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trois premiers trimestres, de l’ordre d’un peu plus de 40 200 PTZ+ accordés dans le neuf, contre près de 80 900 en 2012 et environ 95 400 en 2011) justifient assez largement cette déprime du marché. A contrario, le collectif affiche une bonne résistance. Certes, les mises en chantier baissent encore, mais sans accélération notable (respectivement -6,8 % et -5,5 % en glissement annuel sur trois et six mois). De plus, le recul des autorisations se tasse nettement (-0,8 % en glissement annuel sur trois mois, contre -10,8 % sur six mois, -14,6 % sur neuf mois et -12,2 % sur douze mois), malgré l’absence de rebond social et fiscal en fin d’année 20132.

Tableau 2 : évolutions sur le marché du logement neuf (En nombre de logements, y compris construction sur existant, France entière)

Glissements annuels (en %)

Individuel Collectif Ensemble

Sur 1 mois (jan. 2014 / jan. 2013) Autorisations -42,8 -6,8 -29,4 Mises en chantier -4,4 -0,2 -2,1

Sur 3 mois (nov. 2013→jan. 2014) / (nov. 2012→jan. 2013) Autorisations -32,0 -0,8 -18,0 Mises en chantier -12,4 -6,8 -9,2

Sur 6 mois (août 2013→jan. 2014) / (août 2012→jan. 2013) Autorisations -30,0 -10,8 -20,7 Mises en chantier -7,1 -5,5 -6,3

Sur 9 mois (mai 2013→jan. 2014) / (mai 2012→jan. 2013) Autorisations -27,6 -14,6 -21,0 Mises en chantier -5,6 +0,1 -2,8

Sur 12 mois (fév. 2013→jan. 2014) / (fév. 2012→jan. 2013) Autorisations -18,2 -12,2 -15,2 Mises en chantier -5,9 +1,4 -2,4

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2. Cette relative tenue, sans rebond de fin d’année, du collectif se retrouve d’ailleurs dans la promotion immobilière (cf. tableau 3). Selon les sources officielles, malgré un mauvais quatrième trimestre (-9,1 % en glissement annuel sur un an), les ventes n’ont reculé « que » de de 1,3 % sur l’année, score en total décalage avec les prévisions et annonces diverses.

Tableau 3 : évolutions dans la promotion immobilière (France métropolitaine)

Glissements annuels (en %)

Maisons Appartements Ensemble

Sur 1 trimestre (4t-2013 / 4t-2012) Mises en vente -20,2 -17,6 -17,8 Ventes -15,7 -8,5 -9,1

Sur 4 trimestres (2013 / 2012) Mises en vente -11,1 -17,4 -16,8 Ventes +1,8 -1,7 -1,3

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS, Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN).

2 Aucun effet d’anticipation de la disparition ou du « rabotage » d’aide au neuf n’a joué fin 2013, à la

différence de ce qui s’était produit à la fin 2012 (Scellier, Duflot et PTZ+ furent concernés).

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Dans le même temps, le fort recul des mises en vente (-16,8 % sur l’année) leur a permis de s’aligner sur le rythme des ventes (cf. graphique 2).

Graphique 2 : évolutions de l’activité dans la promotion immobilière (France métropolitaine)

12 000

17 000

22 000

27 000

32 000

37 000

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t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4

1989199019911992199319941995199619971998199920002001200220032004200520062007200820092010201120122013

(no

mb

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gem

ents

)

Mises en Vente Ventes

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS, ECLN. Le stock s’en trouve donc contenu, sans hausse notable dans sa part la plus risquée, à savoir le stock de logements achevés disponibles à la vente (voir graphique 3).

Graphique 3 : évolutions du stock dans la promotion immobilière (En nombre de logements, France métropolitaine)

5 297

32 686

62 892

0

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Achevés En cours de construction En projet

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS, ECLN. Cette résistance dans la promotion semble d’ailleurs se confirmer pour l’avenir, puisque l’enquête d’opinion de l’Insee auprès des entreprises de ce secteur fait état tout à la fois :

d’un redressement des perspectives de mises en chantier (voir graphique 4.1), notamment à des fins d’acquisition pour occupation personnelle ;

d’une hausse des intentions de lancer de nouveaux programmes (voir graphique 4.2).

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Graphique 4.1 : perspectives de mises en chantier de logements dans la promotion immobilière

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(So

lde

s d

'op

inio

n,

en

%)

Perspectives globales de mises en chantier

Perspectives de mises en chantier de logements destinés à la vente

Perspectives de mises en chantier de logements destinés à la location

Source : Insee, Enquête trimestrielle de conjoncture dans la promotion immobilière.

Graphique 4.2 : part des promoteurs désirant mettre à l'étude de nouveaux programmes de logements

50

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(En

%)

Source : Insee, Enquête trimestrielle de conjoncture dans la promotion immobilière.

L’annexe A propose une décomposition des évolutions récentes en matière de logement neuf par région. I.2 Non-résidentiel neuf : une baisse globale contenue mais différenciée selon les

segments de marché

Nota : à compter des données de 2014, les calculs sur le non-résidentiel se feront en surface de plancher (SP) et non plus en surface hors œuvre nette (SHON), puisque des séries longues avec la première mesure sont maintenant disponibles. Si les niveaux ressortent inférieurs d’environ 5 % avec ce nouveau décompte, les évolutions ne s’en ressentent guère.

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Pour le non-résidentiel neuf, les données Sit@del2 laissent apparaître des tendances baissières depuis la fin 2013 (cf. tableau 4). C’est d’ailleurs aujourd’hui aussi le cas des surfaces mises en chantier (-3,8 %), alors que 2013 s’était soldée par une hausse de 2,4 % cet indicateur. Tableau 4 : évolutions en rythme annuel sur le marché du non-résidentiel neuf, hors

hôtellerie et locaux agricoles (en milliers de m² de surface de plancher, y compris construction sur existant, France entière)

A partir des données disponibles…

…sur trois mois à fin… …sur six mois à fin…

… 11/2013

… 12/2013

… 01/2014

… 11/2013

… 12/2013

… 01/2014

Autorisations 29 814 30 306 26 994 28 286 28 553 27 818

Mises en chantier 21 474 20 377 18 759 20 793 20 214 19 879

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2. En détail (voir tableau 5), on note que le recul des autorisations tend à se modérer (-11,1 % en glissement annuel sur trois mois, contre -15,4 % sur six mois, -15,0 % sur neuf mois et -14,6 % sur douze mois). A l’inverse, la baisse des surfaces mises en chantier s’enclenche, mais reste encore contenue (-3,8 % en glissement annuel sur trois mois, contre -0,5 % sur six mois, +2,2 % sur neuf mois et +3,4 % sur douze mois).

Tableau 5 : évolutions du non-résidentiel neuf (en milliers de m² de surface de plancher, y compris construction sur existant, France entière)

Glissements annuels (en %)

Bât

imen

ts

indu

strie

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Bur

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Com

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ces

Bât

imen

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h

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Ens

embl

e

Sur 1 mois (jan. 2014 / jan. 2013) Autorisations -27,9 +27,2 -28,7 -17,3 -21,4 -18,2 -19,0 Mises en chantier -0,8 -23,4 -18,7 -0,3 +31,1 -8,3 -1,1

Sur 3 mois (nov. 2013→jan. 2014) / (nov. 2012→jan. 2013) Autorisations -26,0 +37,3 -12,4 -15,4 -8,4 -11,1 -10,5 Mises en chantier -3,4 -4,9 -8,9 -0,6 +37,5 -3,8 +3,9

Sur 6 mois (août 2013→jan. 2014) / (août 2012→jan. 2013) Autorisations -24,9 +1,3 -10,5 -13,9 +8,7 -15,4 -9,9 Mises en chantier +3,4 +1,4 -8,8 -1,6 +25,7 -0,5 +4,8

Sur 9 mois (mai 2013→jan. 2014) / (mai 2012→jan. 2013) Autorisations -24,5 -3,9 -12,0 -7,4 +17,2 -15,0 -7,1 Mises en chantier +5,6 +2,3 -3,5 +1,2 +10,5 +2,2 +4,1

Sur 12 mois (fév. 2013→jan. 2014) / (fév. 2012→jan. 2013) Autorisations -20,6 -11,0 -10,7 -9,4 +13,0 -14,6 -7,7 Mises en chantier +7,9 +3,1 -2,2 +1,2 +3,3 +3,4 +3,4

Attention, les champs « bâtiments industriels » et « commerces » ont fait l’objet d’un réajustement. En effet, depuis mars 2009, une rubrique « artisanat », auparavant incluse dans les deux segments de marché précédemment cités, a été créée par Sit@del2. Dans un souci de cohérence, nous avons préféré ré-imputer cette nouvelle rubrique comme par le passé. Selon le MEDDE, l’essentiel de la rubrique « artisanat » faisait partie auparavant des « bâtiments industriels », le reste relevant des « commerces ». On a donc retenu comme hypothèse que 80 % relevaient des « bâtiments industriels » et 20 % des « commerces ».

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2.

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Cette baisse paraît assez générale, mais avec une intensité variable selon les segments de marché. Ainsi, en glissement annuel sur trois mois à fin janvier 2014 :

la véritable tendance s’avère difficile à prévoir sur le segment des bureaux, où les surfaces autorisées progressent vivement (+37,3 %) alors que les surfaces commencées se replient (-4,9 %). Il en va de même, mais pour des raisons opposées (baisse de 8,4% des autorisations mais hausse de 37,5 % des mises en chantier) pour les locaux agricoles ;

le mouvement semble s’inscrire à la baisse pour les bâtiments industriels et assimilés (respectivement -26,0 % et -3,4 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier), ce qui s’avère contradictoire avec les derniers résultats de l’enquête de l’Insee sur les investissements dans l’industrie ;

les commerces confirment leur recul amorcé à la mi-2013 (respectivement -12,4 % et -8,9 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier) ;

le poids du cycle électoral commence à se lire en matière de bâtiments administratifs, avec des surfaces mises en chantier en très légère baisse de 0,6 %, mais des surfaces autorisées qui reculent de 15,4 %.

Au global pour le non-résidentiel, le début 2014 s’inscrit plutôt dans les basses eaux de long terme (cf. graphique 5). Toutefois, là encore, le ratio entre autorisations et mises en chantier reste élevé et a même connu une nouvelle accélération. Le recul des autorisations devrait donc se poursuivre.

Graphique 5 : évolutions de la production non-résidentielle sur long terme

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1m 2014Rythme annuel, en m

illions de m

² de SP

Autorisations (1) Mises  en chantier (2) Ratio (1)/(2)

Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2. L’annexe B propose une décomposition des évolutions récentes en matière de non-résidentiel neuf par région. I.3 Amélioration-entretien : une probable baisse, à confirmer toutefois

Du côté de la rénovation, nous manquons de données d’activité sur la fin 2013 et le début 20143. Toutefois, les données d’opinion proposées par l’Insee dessinent un infléchissement.

3 La publication du baromètre de l’amélioration-entretien devrait pouvoir reprendre dans les mois qui

viennent.

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Premièrement, le sentiment sur l’activité passé (cf. graphique 6.1) dresse le tableau d’un quatrième trimestre 2013 en repli plutôt plus marqué qu’à l’habitude, mouvement que le sentiment sur l’activité prévue poursuit (cf. graphique 6.2), hormis dans le non-résidentiel. Cette dernière remarque laisse cependant supposer que la tendance de fond n’est pas écrite, d’autant que les atermoiements autour des champs et règles d’application des taux réduits de TVA pèsent probablement assez fort sur les évolutions actuelles.

Graphique 6.1 : évolutions de l’activité passée en amélioration-entretien

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1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

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)

Artisans - logement Artisans - non-résidentiel Plus de 10 salariés

Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment.

Graphique 6.2 : évolutions de l’activité prévue en amélioration-entretien

-80

-60

-40

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0

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60

1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t 1t 3t

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

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)

Artisans - logement Artisans - non-résidentiel Plus de 10 salariés

Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment.

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Enfin, on constate un ressaisissement assez remarquable des consommations, productions et livraisons de matériaux destinés au bâtiment et à la construction depuis la fin 2013, à l’exception toutefois notable des produits acier (voir graphique 7). Ainsi, en glissement annuels sur trois mois :

à fin janvier 2014, la consommation de ciment en vrac (source : Syndicat français de l'industrie cimentière –Sfic–) progresse de 5,8 % ;

à fin décembre 2013, la production de béton prêt à l’emploi (source : Unicem) connaît une hausse de 1,5 % ;

à fin janvier 2014, la consommation apparente de produits longs en acier carbone (source : Fédération française des distributeurs de métaux –FFDM–) recule de 9,8 % ;

à fin janvier 2014, les livraisons de tuiles et accessoires sur le territoire national (source : Fédération française des tuiles et des briques –FFTB–) affichent une hausse de 5,6 %.

Graphique 7 : évolutions des consommations, productions et livraisons de

matériaux destinés au bâtiment et à la construction (en glissement annuel sur trois mois)

-40%-30%-20%-10%

0%10%20%30%

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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Consommation de ciment hors liants géotechniques - Vrac seul

Production de béton prêt à l'emploi (brut)

Consommation apparente des aciers carbone (brut) - Produits longs

Livraisons en France de tuiles et accessoires (en tonnes, brut)

Sources : Sfic, Unicem, FFTB, FFDM. L’ensemble de ces éléments confirment nos prévisions pour 2014 de novembre 2013. Pour mémoire, en termes d’évolution de l’activité hors effet prix, elles se résument en :

une quasi-stabilisation dans le logement neuf (-0,2 %) ; une légère baisse dans le non-résidentiel neuf (-0,9 %) ; une quasi-stabilisation en amélioration-entretien (-0,2 %) ; au global, un recul contenu de l’activité (-0,4 %).

II. Emploi : le rythme de recul se modère

L’évolution des indicateurs d’opinions quant à l’évolution prévue des effectifs publiés par l’Insee affiche une légère amélioration depuis fin 2013, avant un recul de même ampleur au début 2014 (voir graphique 8). La FFB retient donc un bilan 2013 se soldant sur environ 25 000 postes perdus en moyenne annuelle.

10/18

III. Graphique 8 : évolutions prévues des effectifs dans le bâtiment

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t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

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Plus de 10 salariés Artisans

Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment. De fait, les données de Pôle emploi affichent, en sommant effectifs salariés et postes d’intérim ETP, une évolution nette de l’emploi sur les trois premiers trimestres de 2013 d’environ -26 200 postes (soit -2,1 %) par rapport aux mêmes trimestres de 2012 (voir tableau 6). L’amélioration relative de la tendance au quatrième trimestre annoncée par les indicateurs d’opinions conduit à réduire un peu le rythme du recul.

Tableau 6 : l’emploi total dans le bâtiment (France entière)

Effectifs (CVS, en milliers)

2012 2013

t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 Effectifs salariés 1 173 1 167 1 163 1 157 1 149 1 145 1 140 Intérim (ETP) 86 85 81 82 79 81 82 Ensemble 1 259 1 252 1 244 1 239 1 228 1 226 1 222

Source : FFB d’après Pôle Emploi/Dares.

A ce stade, il convient de signaler qu’il y a bien eu un net rebond de l’intérim au troisième trimestre (probablement au quatrième aussi) 2013 dans la construction. Toutefois, l’analyse fine réalisée par le GIE des Cellules économiques régionales de la construction (GIE des CERC) montre que ce rebond concerne modérément le bâtiment (voir graphique 9).

11/18

Graphique 9 : évolutions de l’intérim dans la construction

‐50%

‐40%

‐30%

‐20%

‐10%

0%

10%

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30%

90 000

100 000

110 000

120 000

130 000

140 000

150 000

160 000

170 000

t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

BTP Bâtiment Travaux publics

Source : GIE des Cerc, d’après Pôle Emploi/Dares. IV. Situation des entreprises : l’appareil de production résiste toujours, au prix

d’une fragilisation certaine

III.1 Créations/défaillances : les entreprises résistent toujours...

En termes de démographie des entreprises de construction, le bilan de l’année 2013 s’avère honorable, compte tenu du recul de l’activité enregistré. De fait, selon les données officielles, on observe (cf. graphique 10) :

un recul de 6,4% des créations, qui masque toutefois une explosion des créations hors auto-entrepreneurs, à +18,8 % sur la même période ;

une quasi-stabilité des défaillances d’entreprises, à +0,3 % exactement selon les données semi-définitives de la Banque de France.

De plus, compte tenu, en 2013 :

d’une taille d’entreprises créées de 1,5 personnes en moyenne ; d’une taille d’entreprises défaillantes (qui donnent toutefois lieu à redressement dans

environ un-quart des cas) de 2,8 salariés en moyenne (soit une quasi-stabilité sur un an) ;

d’un nombre d’entreprises créées hors auto-entrepreneurs 2,9 fois supérieur au nombre d’entreprises défaillantes (voir annexe C pour la déclinaison régionale de ce ratio) ;

l’effet net en termes d’effectifs ressort, au pire, nul. En d’autres termes, les créations hors auto-entrepreneurs ont, au pire, compensé les défaillances.

12/18

Graphique 10 : évolutions des créations et défaillances dans la construction

200

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1 000

1 200

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1 600

1 300

2 700

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9 700

11 100

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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Créations totales Créations hors auto-entrepreneurs Défaillances en date de jugement Sources : Insee (créations) et Banque de France (défaillances).

III.2- … au prix de trésoreries à la peine,…

L’érosion des trésoreries reste malheureusement d’actualité depuis la fin 2011, quelle que soit la taille d’entreprise (voir graphique 11).

Graphique 11 : évolution de la trésorerie dans le bâtiment (France métropolitaine)

-40

-30

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10

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t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4

19911992199319941995199619971998199920002001200220032004200520062007200820092010201120122013

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Plus de 10 salariés Artisans

Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment. L’allongement des délais de règlement clients continue de peser lourdement dans ce constat (cf. graphique 12). D’autant que les entreprises du bâtiment sont strictement

13/18

soumises aux délais de paiement fournisseurs définis par la Loi de modernisation de l’économie (LME) depuis le 1er janvier 2012.

Graphique 12 : évolution des délais de paiement clients dans le bâtiment (France métropolitaine)

10

15

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25

30

35

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45

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t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4

199319941995199619971998199920002001200220032004200520062007200820092010201120122013

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Plus de 10 salariés - Commande publique

Plus de 10 salariés - Commande privée

Artisans

Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment.

III.3- …alors que les prix bâtiment restent orientés à la baisse

Quant aux prix bâtiment, la moindre dégradation observée par les chefs d’entreprise de plus de dix salariés sur la deuxième moitié de 2013 s’est interrompue durant l’hiver (cf. graphique 13). Elle a depuis cédé la place à une stabilisation à bas niveau. Compte tenu de la fragilité des entreprises évoquée précédemment, il s’agit évidemment d’une source d’inquiétude forte quant à la pérennité d’un certain nombre d’entreprises du secteur.

Graphique 13 : évolution des perspectives de prix dans le bâtiment. (Entreprises de plus de 10 salariés, France métropolitaine)

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1978

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1997

1998

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2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

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n,

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%)

Tous corps d'état Gros œuvre

Source : Insee.

14/18

V. La réitération d’une demande forte de la FFB : la relance de la primo-

accession

Du contexte décrit précédemment, il ressort la nécessité d’une reprise rapide, compte tenu de la situation financière tendue des entreprises. Cette reprise passera nécessairement et principalement par une relance de la primo-accession. La FFB milite depuis plusieurs années en ce sens. La voie la plus rapide et la plus prometteuse consisterait en une restauration du PTZ+ originel, avec des différés de remboursements longs et larges pour les ménages modestes et intermédiaires. L’inconvénient d’une telle orientation réside dans son coût, de l’ordre du milliard d’euros. C’est pourquoi, la FFB a proposé, idée reprise dans le cadre d’« Objectifs 500 000 », la mise à l’étude d’un prêt à taux variable non capé, mais dont les mensualités de remboursement seraient indexées sur l’évolution du revenu du ménage (taux d’effort constant). Si les taux d’intérêt augmentent plus vite que ce revenu, la durée de remboursement du prêt serait alors allongée pour permettre le remboursement de la totalité du capital. Toutefois, afin de sécuriser les ménages, cet allongement de la durée serait limité à deux ans, l’Etat prenant à sa charge l’éventuel capital restant dû au-delà. Sur la base des hypothèses retenues, ce dispositif « coup de poing », limité dans le temps, présente l’avantage de solvabiliser les ménages modestes et intermédiaires, pour un risque et un coût budgétaire contenu.

15/18

Annexe A : les évolutions régionales du logement neuf selon Sit@del2

(glissements annuels sur trois mois à fin janvier 2014)

Graphique A.1 : évolutions des autorisations de logements (Y compris construction sur existant)

‐26,4%

‐24,1%

‐32,6%

‐46,0%

‐41,8%

‐13,7%

3,4%

‐40,5%

‐22,5%

‐8,5%

‐1,9%

‐40,4%

‐5,3%

‐6,2%

‐23,6%

‐25,0%

‐22,6%

‐35,3%

‐35,0%

‐34,4%

‐18,6%

‐6,5%

14,5%

France = ‐18,0%De ‐46,0% à ‐34,7%De plus de ‐34,7% à ‐23,7%De plus de ‐23,7% à ‐12,7%De plus de ‐12,7% à 1,3%De plus de 1,3% à 14,5%

Graphique A.2 : évolutions des mises en chantier de logements (Y compris construction sur existant)

16/18

‐36,8%

51,8%

‐26,5%

‐26,9%

‐2,9%

24,4%

‐21,0%

27,2%

‐3,4%

‐8,0%

‐7,5%

‐21,7%

‐24,7%

‐46,6%

‐7,3%

‐8,8%

‐19,7%

‐19,6%

‐23,5%

6,2%

11,3%

‐28,5%

45,4%

France = ‐9,2%De ‐46,6% à ‐24,2%De plus de ‐24,2% à ‐11,3%De plus de ‐11,3% à ‐3,3%De plus de ‐3,3% à 38,1%De plus de 38,1% à 51,8%

Annexe B : les évolutions régionales du non-résidentiel neuf selon Sit@del2

(glissements annuels sur trois mois à fin janvier 2014)

Graphique B.1 : évolution des surfaces autorisées de non-résidentiel (en surface de plancher, y compris construction sur existant)

18,8%

‐24,0%

‐29,0%

‐11,0%

‐27,8%

‐5,1%

‐7,9%

‐69,0%

‐5,7%

28,4%

‐1,6%

‐17,3%

16,4%

‐15,5%

‐29,4%

‐4,2%

‐9,6%

‐14,2%

96,9%

9,3%

‐41,6%

‐18,5%

‐24,1%

France = ‐10,5%De ‐69,0% à ‐24,1%De plus de ‐24,1% à ‐19,6%De plus de ‐19,6% à ‐10,3%De plus de ‐10,3% à ‐2,6%De plus de ‐2,6% à 96,9%

Graphique B.2 : évolution des surfaces commencées de non-résidentiel en 2013 (en surface de plancher, y compris construction sur existant)

17/18

‐31,3%

9,6%

‐20,4%

‐39,6%

6,8%

12,3%

22,2%

14,5%

51,4%

26,8%

‐26,5%

16,2%

63,0%

‐25,3%

3,8%

71,0%

‐36,2%

‐0,4%

‐4,0%

25,4%

3,3%

7,0%

‐9,3%

France = 3,4%De ‐39,6% à ‐16,0%De plus de ‐16,0% à ‐5,1%De plus de ‐5,1% à 6,8%De plus de 6,8% à 19,8%De plus de 19,8% à 71,0%

Annexe C : créations et défaillances en région

Graphique C.1 : rapport entre créations hors auto-entrepreneurs et défaillances en 2013

(en nombre d’entreprises)

18/18

Source : calcul FFB d’après Insee (créations) et Banque de France (défaillances).