5
p. 7 PRATIQUE Courants commerce & tourisme 3 e trimestre 2011 N° 40 LA CCI M’ACCOMPAGNE p. 4-5 Camaret : L' Hôtel Vauban a suivi le dispositif régional Oratel Manager de salon de coiffure, une nouveauté de l'Ifac © SIMON COHEN p. 6 Commerce : Comment se prémunir des cambriolages ? FORMATION Tourisme : une journée pour s'informer des lois © SIMON COHEN S écurité incendie, nouveau classement et accessibilité, la journée du 11 octobre s’arti- culera autour de ces trois thèmes et de leurs conséquences sur les professionnels. « Plutôt que de multiplier les réunions, nous vou- lons rassembler les professionnels de l’hébergement touristique sur une journée en développant des thèmes qui les concernent tous », présente Brigitte Corre, élue en charge de la commission Tourisme à la CCI. « Ce sera un moment d’échanges, avec les intervenants mais aussi entre professionnels. » LA SÉCURITÉ INCENDIE Que dit la loi pour les hôtels et les campings en matière de sécurité incendie ? L’évolution des normes induit une vigilance accrue des hôteliers et exploi- tants de campings. Les hôtels de 5 e catégorie, accueillant moins LE NOUVEAU CLASSEMENT Parus en 2009 pour les hôtels et en 2010 pour les campings, les décrets d’application du nouveau classement hôtelier bouleversent la donne des étoiles. Si vous en possédez, sachez que vous avez jusqu’au 23 juillet 2012 pour en demander de nouvelles, faute de quoi, vous ne pourrez plus vous en servir, ni prétendre aux aides qui y sont rattachées. Pour cela, vous devez remplir un pré-dia- gnostic en ligne, sur le site de classement Atout France (www. atout-france.fr). Vous pouvez bénéficier de l’appui de la conseil- lère Tourisme, Marine Lucas, pour effectuer cette démarche : « Le professionnel devra ensuite choi- sir un cabinet d’audit et lui four- nir le pré-diagnostic. Une fois le rapport fourni, il disposera de quelques jours pour appor- ter des améliorations éventuelles avant envoi à la préfecture qui fournira l’arrêté de classement. » La liste des hôtels et des campings ayant effectué leurs démarches est publiée sur le site d’Atout France. Et ils sont peu nombreux : 69 en Finistère à fin août, hôtels, campings et locations de vacances confondus. À l’Hôtel Center à Brest, ce nou- veau classement a donné une véritable impulsion à Stéphane Ozanne, le gérant : « Nous avons demandé et obtenu une 3 e étoile au terme de notre audit, profitant de ce passage obligé pour de 100 personnes, ont notam- ment reçu des directives nouvelles qui doivent s’appliquer avant le 5 novembre… 2011. Le lieutenant- colonel Carduner, chef de service prévention au service de secours et d’incendie à Brest, interviendra pour faire le point sur les obliga- tions au sens large. « Ce sera une information utile à tous les pro- fessionnels car ils sont contrôlés par les pompiers et les services de l’État », précise Marine Lucas, conseillère Tourisme à la CCI. Et nul n’est censé ignorer la loi. « Dans les campings par exemple, la sécurité incendie s’applique aux espaces communs, considérés comme un établissement rece- vant du public. » Voilà une inter- vention qui peut servir de piqûre de rappel ou bien d’information utile pour les nouveaux dirigeants d’hébergements touristiques, his- toire d’être en conformité lors du passage du Sdis. FOCUS. Les Rencontres du tourisme abordent trois thèmes réglementaires dont les échéances se rapprochent. 1 300 professionnels du tourisme sont invités à la CCI le 11 octobre. Camaret-sur-Mer Soirée du commerce, mardi 11 octobre, sur " les clés de l'accessibilité " 4 500 com- merçants sont invités à l’ESC Bretagne Brest pour échanger avec Frédéric Dumez (lire par ailleurs) sur les conséquences de la loi de 2006 sur l’accessibilité des établisse- ments recevant du public. A partir de 19 h 30. Service commerce (CCI). Tél. : 02 98 00 38 17 ou commerce@ cci-brest.fr Les Rencontres du Tourisme 9h15 à 16h30 Service tourisme (CCI). Tél. : 02 98 00 38 79 ou tourisme@ cci-brest.fr © SIMON COHEN Stéphane Ozanne

Courants commerce et services

Embed Size (px)

DESCRIPTION

journal économique de la CCI

Citation preview

Page 1: Courants commerce et services

p. 7

Pratique

Courantscommerce & tourisme

3e trimestre 2011 • N° 40

La CCi m’aCComPagne

p. 4-5

Camaret : L'Hôtel Vauban a suivi le dispositif régional Oratel

Manager de salon de coiffure, une nouveauté de l'Ifac

© S

IMON

COH

EN

p. 6

Commerce : Comment se prémunirdes cambriolages ?

Formation

Tourisme : une journée pour s'informer des lois

© S

IMON

COH

EN

Sécurité incendie, nouveau classement et accessibilité, la journée du 11 octobre s’arti-

culera autour de ces trois thèmes et de leurs conséquences sur les professionnels. « Plutôt que de multiplier les réunions, nous vou-lons rassembler les professionnels de l’hébergement touristique sur une journée en développant des thèmes qui les concernent tous », présente Brigitte Corre, élue en charge de la commission Tourisme à la CCI. « Ce sera un moment d’échanges, avec les intervenants mais aussi entre professionnels. »

LA SÉCURITÉ INCENDIE Que dit la loi pour les hôtels et les campings en matière de sécurité incendie ? L’évolution des normes induit une vigilance accrue des hôteliers et exploi-tants de campings. Les hôtels de 5e catégorie, accueillant moins

LE NOUVEAU CLASSEMENTParus en 2009 pour les hôtels et en 2010 pour les campings, les décrets d’application du nouveau classement hôtelier bouleversent la donne des étoiles. Si vous en possédez, sachez que vous avez jusqu’au 23 juillet 2012 pour en demander de nouvelles, faute de quoi, vous ne pourrez plus vous en servir, ni prétendre aux aides qui y sont rattachées. Pour cela, vous devez remplir un pré-dia-gnostic en ligne, sur le site de classement Atout France (www.atout-france.fr). Vous pouvez bénéficier de l’appui de la conseil-lère Tourisme, Marine Lucas, pour effectuer cette démarche : « Le professionnel devra ensuite choi-sir un cabinet d’audit et lui four-nir le pré-diagnostic. Une fois le rapport fourni, il disposera de quelques jours pour appor-ter des améliorations éventuelles avant envoi à la préfecture qui fournira l’arrêté de classement. » La liste des hôtels et des campings ayant effectué leurs démarches est publiée sur le site d’Atout France. Et ils sont peu nombreux : 69 en Finistère à fin août, hôtels, campings et locations de vacances confondus.

À l’Hôtel Center à Brest, ce nou-veau classement a donné une véritable impulsion à Stéphane Ozanne, le gérant : « Nous avons demandé et obtenu une 3e étoile au terme de notre audit, profitant de ce passage obligé pour

de 100 personnes, ont notam-ment reçu des directives nouvelles qui doivent s’appliquer avant le 5 novembre… 2011. Le lieutenant-colonel Carduner, chef de service prévention au service de secours et d’incendie à Brest, interviendra pour faire le point sur les obliga-tions au sens large. « Ce sera une information utile à tous les pro-fessionnels car ils sont contrôlés par les pompiers et les services de l’État », précise Marine Lucas, conseillère Tourisme à la CCI. Et nul n’est censé ignorer la loi. « Dans les campings par exemple, la sécurité incendie s’applique aux espaces communs, considérés comme un établissement rece-vant du public. » Voilà une inter-vention qui peut servir de piqûre de rappel ou bien d’information utile pour les nouveaux dirigeants d’hébergements touristiques, his-toire d’être en conformité lors du passage du Sdis.

FoCus. Les Rencontres du tourisme abordent trois thèmes réglementaires dont les échéances se rapprochent. 1 300 professionnels du tourisme sont invités à la CCI le 11 octobre.

Camaret-sur-Mer Soirée du commerce, mardi 11 octobre, sur " les clés de l'accessibilité "4 500 com-merçants sont invités à l’ESC Bretagne Brest pour échanger avec Frédéric Dumez (lire par ailleurs) sur les conséquences de la loi de 2006 sur l’accessibilité des établisse-ments recevant du public. A partir de 19 h 30.

Service commerce (CCI). Tél. : 02 98 00 38 17 ou [email protected]

Les Rencontres du Tourisme9h15 à 16h30

Service tourisme (CCI). Tél. : 02 98 00 38 79 ou [email protected]

© S

IMON

COH

EN

Stéphane Ozanne

Page 2: Courants commerce et services

ACTUALITÉ ACTUALITÉ

(Suite de la page 1)

aller plus loin dans la démarche. La réception, la façade, la salle de restaurant ont été rénovées. Un spa et un hammam ont été ajoutés. Certes, nos clients français seront un peu perdus au départ car la prestation 3 étoiles ne correspond plus à leurs habitudes. Mais ils seront gagnants au moins sur les 18 mois à venir car les prix ne bougeront pas. »

Nicolas Dayot, propriétaire du camping de Tréguer-Plage, à Plonévez-Porzay et président de l’association de l’hôtellerie de plein air du Finistère, fait part de son projet : « Je vais profiter de cet audit pour monter en gamme et passer de 2 à 3 étoiles. Je vais devoir repenser certaines ins-tallations, ce qui n’est pas une sinécure car cela doit s’articuler

Courants Commerce & tourisme - 3e trimestre 2011 • 32 • Courants Commerce & tourisme - 3e trimestre 2011

avec d’autres contraintes comme l’urbanisme, l’accessibilité… En France, sur 8 000 campings, seuls une centaine ont fait la demande de classement. On espère un éta-lement de l’échéance par la pré-fecture car les professionnels ont beaucoup d’interrogations sur l’interprétation de la loi. »

L’ACCESSIbILITÉ Au 1er janvier 2015, les établisse-ments recevant du public (ERP) devront être en mesure d’ac-cueillir tout le monde, handi-cap ou pas. Frédéric Dumez, du Bureau Études Accessibilité, ba-laiera tous les aspects de cette loi l’après-midi et le soir pour les commerçants. « Il y a urgence car il ne reste que 40 mois pour se mettre en conformité avec la loi qui date de 2005. C’est un enjeu économique et de société. On parle de handicap mais avec le vieillissement de la popula-tion, cela concerne les clients directs des commerces et plus lar-gement des entreprises du tou-risme. Les professionnels doivent comprendre que l’attentisme est la pire des solutions. Cette loi demande un effort sans précé-dent à tous les ERP de France. La mise aux normes doit être perçue comme un moyen de faire des travaux de rénovation dans l’éta-blissement, de mettre à contribu-tion le personnel et de trouver des solutions simples facilitant l’autonomie des personnes.»

EN BREF

© S

IMON

COH

EN

La CCI a dévoilé sa stratégie jusqu’en 2015, articulée autour de 6 axes majeurs. Quelle est la place dédiée au commerce ?

R. M. : Conforter la place du commerce et des services à la personne est un des 6 axes prioritaires de notre man-dature. La CCI appuie les commerces de proximité, que ce soit dans le conseil, l’appropriation des technologies multimédias ou la formation aux nouvelles techniques de vente et de promotion. Nous sommes partenaires des unions commerciales dans le cadre des Fisac et Odesca. Nous veillerons au renforcement des équipements com-merciaux de la métropole brestoise, avec notamment la reconfiguration des halles Saint-Louis. Nous serons aussi vigilants en matière d’équilibre entre commerce de proximité et grande distribution sur notre circonscription.

Quels sont les dossiers d’actualité pour le commerce ?

R. M. : Le chantier du tramway reste l’une des priorités pour la CCI car la situation est encore difficile pour les commerces qui y sont confrontés. Nous continuerons de les accompagner avec le dispositif qui a été mis en place au lancement des travaux. Nous veillerons également à ce que la mise en service du tramway permette aux commerçants de retrouver une plus grande attractivité. En parallèle, la CCI soutient le projet de reconduction d’une nouvelle Odesca en 2012 afin de réaliser des opé-rations collectives et individuelles pour les commerces de notre territoire.

Quelle sera l’action de la CCI auprès des unions commerciales ?

R. M. : Nous travaillons depuis longtemps avec les unions commerciales de notre circonscription et nous pour-suivrons cette action car la dynamique commerciale de proximité est nécessaire à la vie des communes. La pro-fessionnalisation et le partage d’expériences constituent de bons leviers pour appuyer au mieux ces associations. Nous comptons également sur ces réseaux pour relayer le rôle de la CCI auprès de leurs adhérents car nous sommes au service de tous et les commerçants ne doivent pas hésiter à pousser notre porte.

Le 17 novembre, la CCI organise la 2e édition du Forum des réseaux d’entreprises (à l’ESC), à l’occasion duquel sont invités 50 prési-dents d’unions commerciales.

3 questions À roger mérour, ViCe-Président en Charge du CommerCe À La CCi de Brest

« Rendre le commerce plus fort »

Tonnerres de Brest 2012 : un périmètre élargiDu port de commerce, géré par la CCI, à la base navale et aux rives militaires de la Penfeld, la fête s’étendra sur 7,5 km de quais. L’enceinte sera desser-vie par le tramway au plus près de deux de ses quatre entrées : de la porte « Jean-Bart » à la station « Recouvrance » et de la porte « Français Libres » à la station « Château ».

www.lestonnerresdebrest2012.fr

Samedi 22 octobre se tiendra le premier mar-ché de la biodiversité, place du marché, au Faou. Cette opération menée par le groupe-ment des restaurateurs pointe Bretagne et le parc naturel régional d’Armorique, a pour but

de faire découvrir les animaux d’élevage et les végé-taux qui y sont cultivés.Thierry Beauvy, restaurateur (Le Ruffé, notre photo) et conseiller technique du groupement, pousse un véritable cri du cœur à l’intention des profession-nels du secteur. « Aujourd’hui, des espèces animales et des végétaux typiques du Finistère sont dans des parcs mais demain, en connaîtrons-nous encore le goût ? Cultivons nos différences par le terroir et allons chercher ces produits bretons qui ne rentrent plus dans les villes. Il faut que les professionnels re-découvrent ces saveurs, les intègrent dans leur cui-sine, les fassent découvrir aux consommateurs. Halte à l’uniformisation du comestible ! »

• Au programme : forums et animations pour petits et grands, ateliers, dégustations, marché du terroir… Les restaurateurs sont invités à rencontrer les éle-veurs et cultivateurs, ainsi qu’à cuisiner, pour le pu-blic, avec ces produits. Cet événement de la semaine du goût est soutenu par les 3 CCI du Finistère.

Annie Salaün (CCI). 02 98 00 38 17

1er marché de la biodiversité

www.carnet-de-bord-abers.frCe site présente l’ensemble des services liés au port mais aussi à l‘activité commer-ciale de la ville. Le + du site : Cartes interactives et présentation par secteurs d’activités (action menée dans le cadre de l’Odesca du pays de Brest).

www.brest-shopping.frLa CCI édite depuis 10 ans le guide Brest Shopping, listant des commerces de mode, de beauté et de gastronomie susceptibles d’intéresser les touristes. Un site a vu le jour pour compléter ces informations. Le + du site : Coloré et pratique,

il est aujourd’hui disponible en version " smartphone ", consultable très facilement par les personnes de passage à Brest.

surlenet

zoom©

SIM

ON

COH

EN

Nicolas Dayot

www.cci-brest.fr La CCI de Brest publie des informations sur son site depuis plusieurs années : services/conseils, actualités économiques, conférences… Elle l'a complètement refondu. Le + du site : simplification de l’accès aux informations,

intégration d'outils multimédias. Plus dynamique, il répond aussi à des normes d’accessibilité pour les malvoyants. Vous avez la possibilité de vous abonner en ligne aux newsletters de CCI Info ou encore de consulter votre magazine Courants.

© S

IMON

COH

EN

Page 3: Courants commerce et services

PRATIQUE PRATIQUE

4 • Courants Commerce & tourisme - 3e trimestre 2011 Courants Commerce & tourisme - 3e trimestre 2011 • 5

QUESTION/RÉPONSE

© J

EAN

HIN

memento. Un cambriolage toutes les 3 secondes en France ! Le temps d’écrire cette phrase et une entreprise ou un particulier est victime de voleurs. Prenez donc cinq minutes pour lire ces conseils donnés par la gendarmerie et la direction départementale de la sécurité publique.

© M

ALO L

OU

ARN

évaluez les risquesPour prévenir les vols,

© S

IMON

COH

EN

Capitaine référent sûreté du Groupement de la gendarmerie départementale

témoignage JEAN-LUC ROPARS

Jean-Luc Ropars

En raison de vols, notamment de

métaux, dans les entreprises et sur les chantiers, la préfecture a souhaité sensibiliser les professionnels à la prévention des vols, avec la participation de gendarmes et policiers. C'est pourquoi une conférence a été organisée par la CCI. Les vols de métaux sont un préjudice important pour les grandes entreprises mais aussi les professions liées au bâtiment. Concernant les commerces, nous constatons une évolution de la nature des méfaits. Ainsi, l’augmentation de la valeur de l’or entraîne une hausse des vols, notamment de bijoux, chez les professionnels et les particuliers. La vente de l'or a peu ou pas de traçabilité (sur Internet, par exemple). Plus généralement, chaque commerce, de par sa configuration, doit adapter ses mesures de prévention. Le professionnel doit

« trouver un compromis entre accueil et vigilance. Rappelons qu’il faut vérifier régulièrement les moyens de protection de son établissement, comme la fermeture de tous les accès le midi et le soir, l’adaptation de l’éclairage de sa vitrine. Les plots anti-intrusion sont aussi dissuasifs. Du point de vue statistique, les vols ont plutôt lieu pendant la nuit mais cela peut arriver à l’heure du déjeuner. Contre les vols par ruse, c’est-à-dire lorsque des individus occupent le vendeur tandis qu’un autre chaparde, la réaction va dépendre de chacun. Il faut veiller à ne pas se mettre en danger et appeler le 17 sans hésiter. Enfin, c’est important, que l’on soit commerçant ou professionnel du tourisme, il ne faut pas accumuler d’argent liquide dans sa caisse mais faire régulièrement des prélèvements. »

* Le Finistère se classe à la 69e position des départements en terme de délin-quance.

1Durant un cambriolage, l’en-nemi du voleur est le temps qui s’écoule. Rendez votre établisse-

ment difficile d’accès voire, au mieux, impénétrable en votre absence. Pour cela, il faut conjuguer des règles de sûreté dans trois domaines : l’équi-pement, la vigilance et les fonds.

2Neutralisez toutes les ouvertures, y compris la petite fenêtre qui donne sur l’arrière-

cour ou le soupirail. Cela peut sembler une lapalissade mais il est bon de rappeler que des barreaux aux ouvertures sont dissuasifs. Cela ne découragera peut-être pas un éventuel esprit chapardeur mais cela ne lui facilitera pas la tâche. Parmi les équipements conseillés : barreaux aux fenêtres, rideaux métalliques ou dispositifs anti-intrusion pour les véhicules (pour éviter les voitures bélier notamment).

3Faites de la place. Assurez-vous que l’accès « livraisons » à l’arrière de votre commerce est

bien fermé. En cas de présence d’un échafaudage, pensez à bien fermer tous les accès intérieurs de votre entreprise.

4Éclairez. L’éclairage est ré- dhibitoire. Vous pouvez orien-ter votre éclairage intérieur

et extérieur de manière à expo-ser la vitrine et l’entrée. En ces temps d’économie d’énergie, il faut trouver le bon compromis entre sûreté et développement durable. Installez également une alarme anti-intrusion ou un système de vidéo-surveillance qui sera relié à une société de gardiennage. Si vous possédez déjà une caméra, veillez à sa bonne orientation. Enfin, scellez au mur ou au sol votre coffre-fort pour une efficacité certaine.

5Soyez vigilant ! La vigilance fait appel au bon sens. Ainsi, ne laissez jamais votre magasin sans

surveillance. Soyez attentifs vis-à-vis des clients ou véhicules. Il ne s’agit pas de suspecter tout le monde mais simplement de rester en alerte lors-

qu’un comportement vous semble anormal. Dans ce cas, relevez discrè-tement le signalement des personnes ou la description des véhicules avec le numéro d’immatriculation. Si vous disposez d’un parc autos, rangez les clés bien à l’abri des regards. En cas de doute, composez le 17 (police/gendarmerie).

6Concernant les fonds, limitez les risques de vols d’espèces ou de chèques en gardant en

permanence les clés des caisses sur vous. Effectuez des prélèvements réguliers afin d’éviter la concentration d’une forte somme d’argent en un même point.

7Transportez vos fonds en changeant vos habitudes. Horaires, trajets… variez votre

comportement. Si le trajet à la banque s’effectue à pied, répartissez l’argent sur vous en plusieurs endroits. En cas de présence suspecte, ne vous isolez pas mais pénétrez dans un lieu public, avec calme, et avisez immédiatement la police ou la gendarmerie.

8Et si vous êtes victime d’un cambriolage… Faites le 17 puis restez à l’extérieur de

votre commerce jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre, dans un souci de protection de votre personne mais aussi de conservation des traces et indices utiles à l’enquête.

Les référents sûreté sont des agents de police et des gendarmes formés aux bonnes pratiques de prévention en entreprises. Ils ont vocation à conseiller les dirigeants sur les mesures à mettre en place pour améliorer la sécurité. Dans ce cadre, ils se déplacent à votre demande dans votre commerce.

Gendarmerie nationale Capitaine Jean-Luc Ropars 02 98 55 80 [email protected]

Quelques questions à se poser Placez-vous le soir devant votre entreprise, de l’autre côté de la rue, pour remplir ce petit ques-tionnaire.

1/ Pourriez-vous :> vous cacher dans des zones

sombres près des entrées/fenêtres ?> monter sur un support pour

accéder à une fenêtre/un toit ?> voler à l’intérieur sans être vu

par des passants ?

2/ Votre porte pourrait-elle être forcée sans trop de bruit (de même pour les fenêtres) ?

3/ Le système d’alarme peut-il être désactivé de dehors ?

4/ Pourriez-vous vous emparer rapidement d’articles dis-pendieux situés près d’une sortie ?...

Je souhaite entreprendre des travaux d’accessibilité dans mon hôtel. Existe-t-il des aides spécifiques ?

Oui, pour financer un projet d’inves-tissements ou de reprise, y compris les dépenses liées à la fermeture éven-tuelle de l’établissement pendant les travaux, Oséo a créé le prêt participatif

pour la modernisation et la transmission de la restauration (PPMTR). Les dépenses financées concernent la modernisation et la transmission accompagnée d’une modernisation.

• Modernisation : rénovation, extension, mise aux normes de sécurité et d’accessibilité, équipement lié à une démarche développement du-rable, dépenses liées au service au client comme le site internet (dans la limite de 25 %) ;

• Transmission et modernisation : acquisition d’un fonds de com-merce ou de la majorité des parts d’une société exploitant un fonds de commerce et/ou remboursement de comptes courants d’associés. La transmission doit s’accompagner de travaux de modernisation représentant au moins 25 % du coût total du programme HT.

Vous pouvez ainsi emprunter entre 30 000 et 120 000 euros, à un taux préférentiel fixe, sur cinq ans. Aucune garantie n’est demandée hors une assurance décès validité.

www.oseo.fr 02 98 46 43 42

Transportez vos fonds en changeant vos habitudes

Page 4: Courants commerce et services

SUR LE TERRAIN

Un matin d'été, tandis que le port de

plaisance se réveille en douceur, Anne-Françoise Rupin s’active au ser-vice des petits déjeu-ners de l’Hôtel Vauban. Dotée d’un BTS Gestion des affaires et munie d’une solide expérience dans l’hôtellerie, elle est tombée sous le charme de cet établissement tenu depuis 22 ans par le couple Strullu. Son époux Didier rappelle les débuts de l’aventure de la reprise de cet hôtel de 16 chambres à l’esprit familial : « Au départ, nous avions pour idée de construire un hôtel neuf sur Trégunc, notre commune d’origine, mais cela n’a pas abouti. » Plutôt frileuses sur un pro-jet de construction, les banques ont par contre dit oui lorsque le couple a présenté cette affaire en vente depuis trois ans à Camaret, « et qui avait des éléments tangibles d’appréciation. »

ORATEL, UN fACILITATEURGrâce au dispositif Oratel (lire ci-contre), conseil-lé par la CCI, la mise en contact des deux parties fut grandement facilitée. « Sans Oratel, nous n’au-rions jamais pu ache-ter l’hôtel il y a un an et demi », souligne Didier Rupin. « L’audit nous a donné à nous et aux

banques, une sécurité supplémentaire sur la san-té de l’affaire ainsi qu’un coup de pouce financier. » De quoi se lancer sereine-ment dans cette aventure qui nécessite « d’être sur le pont de 7 h à 23 h sans interruption », précise ce-lui qui ne vient qu’en ren-fort auprès de son épouse. Le classement des for-tifications Vauban – y compris la Tour du même nom au port de Camaret - comme patrimoine mon-dial de l’Unesco en 2008, attire les touristes, sur terre comme sur mer. « Il y a des habitués, ce qui nous permet d’avoir une vraie relation avec les gens. » 20 % d’étrangers composent la clientèle, Allemands, Anglais et Hol-landais en majorité, suivi de Russes, Canadiens… C’est pourquoi en haute saison, de trois personnes, l’équipe passe à 10 salariés pour faire tourner l’hôtel, le bar et le restaurant sans discontinuer. La CCI accompagne également le couple dans sa réflexion sur la nouvelle norme du classement hôtelier (lire p.1-2). « On essaiera de garder les deux étoiles mais ce n’est pas une priorité, conclut Didier, car notre réputation se fait sur les commentaires des touristes sur Internet, et ils sont très positifs. »

www.hotelvauban.camaret.fr

Courants Commerce&tourisme : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de : Michel Gourtay . Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Christelle Hall . Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 8 200 exemplaires. Impression : Cloître Imprimeurs. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

© S

IMON

COH

EN

Courants Commerce & tourisme - 3e trimestre 2011 • 76 • Courants Commerce & tourisme - 3e trimestre 2011

Formation. C’est une nouveauté et une nécessité : le certificat de qualification professionnelle " Manager de salon de coiffure ", proposé par l’Ifac, doit répondre à un besoin pressant de la profession.

Diriger un salon de coiffure, ça s'apprend

« Le secteur de la coif-fure a évolué fortement en quelques années.

Les dirigeants possèdent parfois plusieurs salons de coiffure ou bien, n’étant pas issus de ce monde-là, ils cherchent des managers quali-fiés », explique Jean-Paul Golias, élu en charge de l'Ifac, le centre de formation des apprentis de la CCI.Les franchises se multipliant, les mana-gers spécialisés en coiffure sont très recherchés. De plus, le contexte de transmission et reprise d’entreprises a accentué le besoin de compétences nouvelles en matière de gestion et de conduite d’une équipe. « Le certificat de qualification professionnelle, CQP, porté par la fédération nationale de la coiffure, comporte des modules de mana-gement plus poussés que le brevet professionnel », explique Marcel

Tréguer, responsable du secteur Coiffure à l’Ifac. Le CQP se découpe en six modules : encadrer, gérer et former une équipe ; organiser le travail ; superviser les activités du salon ; maîtriser la gestion com-merciale ; communiquer et définir son style de management.

L’IfAC ACCUEILLE LES pROS « La responsable de la formation, Nathalie Martins, est une intervenante de l’Ifac », précise Marcel Tréguer. « Elle sera entourée d’un enseignant en gestion et de Laurence Garel, intervenante en vente et communication. Il est également prévu des interventions de professionnels. Le CQP est tout à fait calé sur les besoins du secteur. » Laurence Garel intervient réguliè-rement auprès des apprentis de l’Ifac. Mais là, ce sont des arti-sans-commerçants et des salariés qui viendront en formation conti-nue le jeudi, huit heures durant pendant huit mois. « S’agissant de professionnels, il est important de travailler sur la communication extérieure, notamment la publi-cité. Il faut insister sur la com-munication interne, la qualité, l’hygiène et la sécurité ainsi que sur la motivation des équipes. » Seul établissement de formation à proposer le CQP Manager de salon de coiffure, l’Ifac dispose encore d’une dizaine de places pour 750 salons contactés en Finistère et une soixantaine en Trégor.

Oratel est une opération régionale d'accompa-gnement à la transmission des entreprises hôtelières fondée sur un diagnostic, une évaluation et un plan d'actions réalisés par des professionnels de la transmission d'entreprise et par un expert en hôtellerie et en hôtellerie de plein air.

Marine Lucas (CCI). 02 98 00 38 79

www.cci-brest.fr (rubriques Créer, transmettre)

mouve-mentsdesenseignes

Le Ciel Bretagne propose des stages de perfectionne-ment en coiffure. Parmi les nouveau-tés, il est à noter les formations de l’Institut national formation coiffure de Paris – Meilleur ouvrier de France ; celles de Laëtitia Briant et Pivot Point, dont les stages permettent de suivre la mode par saison.

Bénédicte Bulle (CCI) 02 98 30 45 85

© S

IMON

COH

EN

VIE DES ENTREPRISES La CCi m'aCComPagne L’Hôtel Vauban, situé face à la tour classée patrimoine mondial de l’Unesco à Camaret-sur-Mer, a suivi le dispositif Oratel.

Argol Au 4 place de l’Église s’est installée, depuis juin, l’enseigne multi activités Vintage, (coiffure, onglerie et soins esthétiques).

Brest Le Carré, brasserie gastronomique et Cap Minceur ont ouvert au port de commerce, le au 26 quai de la douane et au 190 rue Ernest-Hemingway . Ô, 31 est une bijouterie-parfumerie située depuis mai au 125 rue Jean-Jaurès (créations en pierres natu-relles). Naf Naf a ouvert un magasin au 65 rue Jean-Jaurès. Aux Halles Saint-Martin, L’Épicerie de Marie-Charlotte propose depuis quelques mois des viennoiseries, sandwichs et articles de décoration. En Dan-seuse est une enseigne spécialisée en articles de danse et de vélos au 18 rue Victor-Hugo. Perles et Passions est passée du 50 au 45 rue de Lyon. Auditorium 29 (vente de matériel Hi-Fi) a vu le jour au 20 rue Boussingault en septembre. Le Breizh Paradise (cabaret) a ouvert ses portes à la rentrée dans la Zac de Prat Pip, près de l’aéroport Brest Bretagne.

Landerneau

Deux nouveautés : Zoha, prêt-à-porter féminin au 11 rue Lafayette depuis août et Magie de la Table, dans les anciens locaux des Caves de Régusse, au 38 de la rue de la Fontaine-Blanche.

Le Tréhou

Fin juillet s’est ouverte l’enseigne polyvalente Ty-trouv'-Too (épicerie, bar, dépôt de pain, presse et restau-rant), au 1 rue de La Martyre, avec l’aide de la commune dans le cadre du maintien du commerce rural.

Plabennec

L’Épicerie Bio (produits alimentaires et non alimentaires bios ou équitables) a pris ses marques au 1 rue de la mairie.

Plougonvelin

La cité balnéaire retrouve un fleuriste avec Entre Fleurs et Mer rue Pen-ar-Bed, à la place de l’ancienne boucherie.

Plouzané

Nouvel « R » est un salon de coiffure mixte mais aussi une enseigne de prothèses capillaires, sise au 81 rue de Brest depuis la rentrée.

Relecq-Kerhuon

Pour trouver un paddle ou une planche à voile à louer, rendez-vous à Breizh Surf, ouvert au 159 boulevard Gambetta en juin dernier.

Marcel Tréguer, responsable du secteur coiffure à l'Ifac

Conditions d’inscription Le CQP Manager de salon de coiffure s’adresse aux titulaires du brevet professionnel (BP) ou du CAP de coiffure (avec au moins trois ans d’expérience profes-sionnelle), d’un bac pro ou d’un niveau au-delà de bac + 4.

Durée de la formation : Début octobre 2011 à fin juin 2012.

Ifac (CCI). 02 29 00 60 00

benedicte.bulle @cci-brest.fr

La nouvelle vie de l'Hôtel Vauban

Anne-françoise et Didier Rupin

Page 5: Courants commerce et services

Retrouvez le prochain

dans Ouest-france et Le Télégramme

le 17 novembre

Courants

GROS PLAN

8 • Courants Commerce & tourisme - 3e trimestre 2011

© S

IMON

COH

EN

M. et Mme

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.

» CCI de Brest

1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 BrestCedex 2 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr

» Juridique

Monique Larvor 02 98 00 38 [email protected]

» Gestion

Catherine Urien 02 98 00 38 [email protected]

» Social

Annie Kermorgant 02 98 00 38 55

[email protected]

» Commerce Zone nord

Jean-Pierre Guillou 02 98 00 38 40

[email protected]

» Commerce Zone sud

Sylvie Viard 02 98 00 38 [email protected]

» Commerce Brest et CUB

Étienne Roudaut 02 98 00 38 77

[email protected]

Jean-Luc André 02 98 00 38 03

[email protected]

» Tourisme

Marine Lucas 02 98 00 38 30

[email protected]

» Antenne de Châteaulin

Catherine Urien 02 98 86 53 02

[email protected]

Annie Le Deunff 02 98 00 38 17

[email protected]

voscontacts

Le site internet du Potager de Mémé indique le menu du jour, les dif-férentes formules ainsi que les plats à empor-ter. Poursuivant son objectif du bon et du bio, Emilie Bourhis empaquète ses plats dans un emballage en maïs exsudé, compostable. Elle diffuse chaque jour son menu sur son compte Facebook. Le restaurant adhère au groupement d’employeurs Réso29.

www.lepotager-dememe.com / www.reso29.fr

Portrait. Le Potager de Mémé, à Brest, propose une carte de plats faits maison à partir de produits frais et du terroir. Chacun peut y trouver sa petite madeleine de Proust.

Du frais dans nos assiettes

Les hasards de la vie font bifur-quer des destins qui semblaient tout tracés. Celui de Emilie

Bourhis a pris un virage après sa rencontre avec Laurence Fraval, kiné férue de cuisine. Elles se sont asso-ciées pour créer Le Potager de Mémé, 44 rue de Lyon à Brest, en 2008. « Laurence m’a dit : “ il manque un restaurant de produits frais sur Brest ” et elle m’a présenté un cui-sinier formidable, Frédéric Annibal, sur qui s’appuient les propositions de notre carte. » Une carte qui suit les saisons, variant en fonction des produits proposés par Michèle Le Goff, maraîchère à Cléder. Sophie, amie de longue date, assure le ser-vice en salle. « On est tous contents de travailler ensemble, ça motive pour donner le meilleur. » Et donner le meilleur, c’est déjà faire abstrac-tion du congélateur. « C’est simple, je n’en ai pas ! »

pAS D’INTERMÉDIAIRE« Le Potager de Mémé se veut un restaurant proposant des bons produits, authentiques. Tout est issu de l’artisanat local. Légumes, lait, œufs sont biologiques et la viande aussi dès que je peux en trouver. Le marché de Kérinou est aussi une bonne source d’approvisionnement,

chaque samedi. » Vendredi et samedi soir, le chef prépare sa surprise, différente chaque semaine, entraînant les clients dans une aventure gustative. Et puis le midi, potages, tartes, salades et tartines rassasient mêmes les plus gourmands des convives, « car ce sont les portions de mémé ici, sourit Emilie Bourhis, elles sont généreuses. » Chacun, selon son histoire, peut y puiser des souvenirs d’enfance et de potager familial.La jeune femme a transformé son restaurant de 25 places en un miroir de ses coups de cœur. Des créations originales côtoient des vins de petits producteurs (un par région). Monter un tel restaurant tient du pari car il faut proposer des produits frais travaillés, pour un prix tenant la route. « Les prix sont abordables parce que je n’ai pas d’intermédiaire. La carte indique d’où viennent les produits, ce qui sous-entend que je suis en relation de confiance avec les fournisseurs. » La carte conserve toutefois quelques recettes phares comme la moussaka ou la tartelette aux tomates caramélisées et noisettes. Pour faire son choix, il faut se fier à son odorat : la cuisine diffuse un parfum divin.

P E F C / 1 0 - 3 1 - 1 2 3 8

Imprimé sur papier provenantde forêts gérées durablement.

P E F C / 1 0 - 3 1 - 1 2 3 8

Imprimé sur papier provenantde forêts gérées durablement.