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FOCUS. Les magasins spécialisés dans des produits venus des quatre coins de la planète misent sur l’authentique pour conquérir un marché de niche. Les saveurs du monde gagnent la pointe bretonne passe d’abord par le bonheur des papilles. En prolongement de l’épicerie, l’enseigne a ouvert un restaurant, dédié à la dégustation de pâtes fraîches maison. Les deux points de vente accueillent les fon- dus de gastronomie italienne ; des gourmets, que le patron a su sé- duire avec ses préparations inédi- tes, puisées dans le livre de recettes d’une grand-mère italienne et ses produits en provenance de petits producteurs. Résultat : l’enseigne a su se forger une clientèle de fidèles et le restaurant a même ses classi- ques, incontournables : « Si je ne mettais pas au menu mes taglia- telles aux cèpes séchés du Piémont, ce serait une révolution ! » Parmi I ls ont choisi de créer dans la ré- gion brestoise une enseigne aux couleurs exclusives d’un pays ou d’une région : les commerces spé- cialisés dans les produits des terroirs et de l’artisanat du monde ont su trouver leur place dans notre éco- nomie. Des poteries japonaises aux costumes de danse égyptiens, en passant par les pâtes fraîches ita- liennes ou les figatelli corses : ces produits traditionnels attirent une clientèle à la fibre voyageuse, prête à mettre le prix pour peu qu’on sa- che la faire rêver. Chez Da Vinci (Brest), « dernière épi- cerie italienne avant New York », comme le précise en souriant le patron Philippe Lattanzio, le rêve les habitués, des touristes de retour d’Italie, ravis de mettre du soleil dans leurs assiettes pour prolonger le voyage, ou encore des personnes impatientes de se dépayser les pa- pilles. « L’ESPRIT DE L’OBJET » Il faut dire que dans ces boutiques au goût d’ailleurs, le dépaysement fait partie du jeu. Respirer l’am- biance, écouter l’histoire d’un ob- jet lointain, c’est déjà partir. Alors, quand Cathy Choulier, responsable du magasin corse A Casa Di Dumé (Brest), emballe ses « figatelli » fraîches, elle ne manque jamais de raconter à ses clients bretons com- ment le patron, un corse de sou- L’enseigne Da Vinci a décroché le prix Pudlo 2009 de la meilleure table étrangère de Bretagne. L’éta- blissement, qui affichait en 2008 un chiffre d’affai- res de 600 000 e, emploie 5 salariés. D’autres enseignes spécialisées existent sur le territoire de la CCI faisant la part belle à l’exotis- me : Chine et Viet Nam, Portugal, Antilles… Le magasin Roi de Bretagne (Brest) a également un site internet marchand français/anglais. © SIMON COHEN Créer un site internet professionnel Proxi, la supérette multiservices de Saint-Pabu p. 4-5 p. 7 PRATIQUE Courants commerce & tourisme 4 e trimestre 2009 N° 33 LA CCI M’ACCOMPAGNE De nouveaux stages pour aménager son point de vente FORMATION p. 6 Philippe Lattanzio (Da Vinci) Cathy Choulier ( A Casa di Dumé) Mamdouh Ibrahim (Temple du Pharaon) © PH. HALLE

Courants commerce et tourisme

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Journal économique de la région brestoise

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focus. Les magasins spécialisés dans des produits venus des quatre coins de la planète misent sur l’authentique pour conquérir un marché de niche.

Les saveurs du monde gagnent la pointe bretonne

passe d’abord par le bonheur des papilles. En prolongement de l’épicerie, l’enseigne a ouvert un restaurant, dédié à la dégustation de pâtes fraîches maison. Les deux points de vente accueillent les fon-dus de gastronomie italienne ; des gourmets, que le patron a su sé-duire avec ses préparations inédi-tes, puisées dans le livre de recettes d’une grand-mère italienne et ses produits en provenance de petits producteurs. Résultat : l’enseigne a su se forger une clientèle de fidèles et le restaurant a même ses classi-ques, incontournables : « Si je ne mettais pas au menu mes taglia-telles aux cèpes séchés du Piémont, ce serait une révolution ! » Parmi

Ils ont choisi de créer dans la ré-gion brestoise une enseigne aux couleurs exclusives d’un pays ou

d’une région : les commerces spé-cialisés dans les produits des terroirs et de l’artisanat du monde ont su trouver leur place dans notre éco-nomie. Des poteries japonaises aux costumes de danse égyptiens, en passant par les pâtes fraîches ita-liennes ou les figatelli corses : ces produits traditionnels attirent une clientèle à la fibre voyageuse, prête à mettre le prix pour peu qu’on sa-che la faire rêver. Chez Da Vinci (Brest), « dernière épi-cerie italienne avant New York », comme le précise en souriant le patron Philippe Lattanzio, le rêve

les habitués, des touristes de retour d’Italie, ravis de mettre du soleil dans leurs assiettes pour prolonger le voyage, ou encore des personnes impatientes de se dépayser les pa-pilles.

« L’esprit de L’objet »Il faut dire que dans ces boutiques au goût d’ailleurs, le dépaysement fait partie du jeu. Respirer l’am-biance, écouter l’histoire d’un ob-jet lointain, c’est déjà partir. Alors, quand Cathy Choulier, responsable du magasin corse A Casa Di Dumé (Brest), emballe ses « figatelli » fraîches, elle ne manque jamais de raconter à ses clients bretons com-ment le patron, un corse de sou-

L’enseigne Da Vinci a décroché le prix Pudlo 2009 de la meilleure table étrangère de Bretagne. L’éta-blissement, qui affichait en 2008 un chiffre d’affai-res de 600 000 e, emploie 5 salariés.

D’autres enseignes spécialisées existent sur le territoire de la CCI faisant la part belle à l’exotis-me : Chine et Viet Nam, Portugal, Antilles… Le magasin Roi de Bretagne (Brest) a également un site internet marchand français/anglais.

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Créer un site internet professionnel

proxi, la supérette multiservices de saint-pabup. 4-5 p. 7

Pratique

Courantscommerce & tourisme

4e trimestre 2009 • N° 33

La cci m’accomPagnede nouveaux stages pour aménager son point de vente

formation

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philippe Lattanzio (da Vinci) Cathy Choulier ( A Casa di dumé) Mamdouh ibrahim (temple du pharaon)

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ACTUALITÉ

(Suite de la page 1)

3 questions à Brigitte Corre, éLue de La CCi

che, « charcute et noue à la main les traditionnelles saucisses». Elle pré-sente aussi l’orezza, « l’eau de là-bas », mise en rayon à l’intention des marins corses en poste à Brest, l’autre partie de sa clientèle. Dans un autre registre, Pierre-Yves hascoët, le patron de Rue de Siam (Plougastel-Daoulas) veut lui aussi faire partager à sa clientèle loca-le « l’esprit de l’objet », tel qu’il l’a découvert en Chine. son enseigne propose près de 14 000 références de meubles et autres vaisselles en pro-venance d’Indonésie et de Chine. Ce sont des objets rares que le com-merçant va lui-même dénicher sur ces terres lointaines ou des pièces uniques qu’il fait fabriquer là-bas par des artisans. De l’authentique et non de la copie.

des Liens de ConfiAnCeJuste retour des choses pour ces commerçants passionnés : l’excel-lent accueil que réserve la clien-tèle aux nouvelles enseignes. mamdouh Ibrahim, le patron du Temple du Pharaon (Brest), une boutique/salon de thé égyptien très appréciée de la jeunesse, n’en revient toujours pas. « La curiosité des Brestois, surtout celle des jeu-nes, pour l’Egypte contemporaine, m’a vraiment surpris. » Tourné vers le monde, les Bretons regardent la mer et les autres terres depuis bien longtemps. Le succès du Comptoir Irlandais, installé à Brest depuis 1987, en témoigne. mais cela ne suf-

fit pas : « La principale difficulté est de savoir se renouveler », souligne Jacques omnès, dirigeant de ce ré-seau national dont la clientèle est exclusivement française.Reste que se lancer sur un marché « de niche » n’est pas sans risques. Il faut du temps pour tisser avec la clientèle des liens de confiance et récolter les fruits du bouche à oreille. Du coup, les boutiques mi-sent sur les animations conviviales pour resserrer les liens : dégus-tations de vin chez Da Vinci, soi-rées danse et contes au Temple du Pharaon… De son côté, à Landerneau, le Comptoir des Produits Bretons, grâ-ce à son site internet marchand, a donné un élan à son chiffre d’af-faires, via notamment les Bretons expatriés. Ce qui n’empêche pas Patrick Leclerc, le patron, de cibler également les locaux « à la recher-che d’un bon produit du terroir ».

> La CCI a mené une étude pour obtenir une pho-tographie du marché de la restauration sur sa cir-conscription. Quel est son intérêt ?

Brigitte Corre : Cette étude va apporter un éclaira-ge essentiel aux porteurs de projets de ce secteur pour leurs études de marchés. Les professionnels y trouvent aussi des données nécessaires à leurs projets de développe-ment. Pour la CCI, ce sont de précieux in-dicateurs car ils améliorent notre qualité de conseil en ajustant les besoins des restau-rateurs par rapport au marché.

> Pouvez-vous nous résumer les principales caracté-ristiques de cette première étude ?

B. C. : En 2009, le secteur de la restauration de notre circonscription compte 713 établis-sements. nous constatons que l’offre de restaurants n’est pas répartie de façon ho-mogène : 341 établissements sont implantés sur la communauté urbaine de Brest, soit 48 % de cette offre. D’autres communes disposent également d’une offre relative-ment importante telles que Crozon, Camaret et Landerneau avec plus de 20 restaurants.

> Quel est le poids économique de ce secteur ?

B. C. : L’ensemble des restaurants de la circons-cription concentre 3 700 emplois dont 46 % sont à temps plein. Dans la restauration rapide, 65 % des emplois sont des temps partiels. soulignons que le recours aux apprentis est plus important dans la res-tauration traditionnelle. Enfin, 40 % des restaurateurs rencontrent des difficultés de recrutement, le plus souvent liées aux horaires contraignants de la profession. Cela nécessite des professionnels des ac-tions pédagogiques pour motiver les jeunes et une forte implication pour améliorer le plein emploi comme nous le faisons avec le groupement d’employeurs Reso29.

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Vous pouvez vous procurer la synthèse sur le site de la CCI : www.cci-brest.fr, rubriques Actualités

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ACTUALITÉ

EN BREF surlenetwww.loisirs-en-finistere.com

Datant de 2007, le site de l’association Loisirs en Finis-tère (41 adhérents) a procédé à une totale refonte de sa charte graphique et de ses différentes fonctions. Ergonomique pour la partie mise à jour et ludique pour les visiteurs, il permet de balayer l’ensemble de l’offre en loisirs et culture de l’association à l’aide d’une carte dynamique. outre une présentation succincte du dé-partement, le site offre l’avantage de la commande en ligne du guide papier. Il est aussi possible d’y réserver son billet auprès des membres de l’association ou en-core un séjour en Finistère (2 jours / 1 nuit comprenant un hébergement et plusieurs activités). Des animations y sont régulièrement programmées, en plus d’une mise à jour de la rubrique Actualités : grande tombola or-ganisée avec Acta Voyages - Réseau Carlson Wagontlit Voyages avec un voyage à gagner en Turquie.

Tramway : le dispositif pour les entreprises est en placeLa convention de partenariat pour la mise en place d’un dispositif de prêts à taux bonifiés aux entreprises* a été signée le 13 octobre entre Brest métropole océane, la chambre de commerce et d’industrie de Brest et la chambre de métiers et de l’artisanat. Précisons que pour prétendre à ce prêt à taux zéro, il faut être à jour de ses cotisations sociales et fiscales ou bien avoir entamé le processus de liasse unique (renseignements auprès de la CCI). Concernant la commission d’indemnisation amiable, les premiers dossiers devraient être examinés ce mois de décembre.

et télécharger les formulaires : www.cci-brest.fr (rubriques Actualités et tramway) / Commerce 02 98 00 38 18* Sont concernés les professionnels riverains du chantier

Obtenir la bonne information pour recruter un apprentiLes nouvelles mesures en faveur de l’apprentissage sont au cœur de la mission des développeurs de l’apprentissage. La CCI de Brest met à votre disposition trois personnes, Delphine Lahaye, Corinne Baudouin et Béatrice Bodénès, qui connaissent parfaitement les formalités liées à ce plan jeunes de développement de l’alternance. Il est important de les contacter ou de les rencontrer afin de bénéficier de l’information ad hoc et donc des primes mises en place par l’État et la Région.

02 29 00 60 25 / 22 ou 06 73 03 05 63

Annuaires professionnels : attention aux arnaques !La CCI de Brest met en garde les entreprises et autoentrepreneurs contre une recrudescence des propositions malhonnêtes d’insertion publicitaires dans des annuaires. Les autoentrepreneurs sont les nouvelles cibles de courriers ou fax et courriels provenant de soi-disant sociétés d’insertions publicitaires. La CCI recommande fortement de ne rien signer et de ne rien payer avant d’avoir vérifié le sérieux de ces propositions auprès de l’antenne brestoise de la direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DDCCRF).

www.cci-brest.fr (téléchargez le dépliant réalisé par la CCI avec la DCCRF dans la rubrique Actualités)

DDCCRF. 02 98 00 38 73 / CCI de Brest. 02 98 00 38 00

Saison paquebot : la croisière se porte bien à Brest

Avec 20 escales accueillies entre le 1er avril et le 23 novembre, et 27 116 passagers, la saison paquebots brestoise pulvérise un nouveau record en 2009 (moins de 20 000 passagers l’an dernier). Dix compagnies

différentes ont fait confiance à l’escale brestoise, et non des moindres si l’on cite uniquement la Cunard et son Queen Mary II en escale le 19 juillet dernier (notre photo). La clientèle anglaise arrive largement en tête des nationalités ayant fréquenté Brest et sa région, suivie des Allemands, des suédois et des Américains. En termes de retombées économiques, la CCI estime à 1 600 000 e le montant total apporté sur le territoire par cette saison (tourisme, commerce et activités portuaires).

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PRATIQUE

memento. Vous souhaitez un site internet qui soit le prolongement de votre magasin ? Pour cela, il faut rédiger un cahier des charges qui définira vos besoins, vos attentes et vous permettra de solliciter des prestataires spécialisés.

1 Définissez ce que vous pouvez faire vous-même. Il est impor-tant, avant de vous lancer dans

l’écriture d’un cahier des charges dé-taillé, de vous évaluer : au préalable, il s’agit de savoir quel utilisateur d’In-ternet vous êtes : Pratiquez-vous le web 2.0 ? savez-vous mettre en ligne des documents (textes, photos, vi-déos), échanger sur le Web ou encore faire en sorte d’être bien référencé ? si oui, alors vous pouvez établir une liste de ce que vous pourrez faire et à quelle fréquence. Et indiquer dans le cahier des charges ce que vous ferez vous-même, afin que le prestataire choisisse un logiciel simple de ges-tion de contenus. sinon, ce sera à lui d’effectuer des mises à jour et à vous de les définir, selon leur fréquence et le coût.

2 Réfléchissez au contenu.Voici quelques questions qui peuvent orienter votre choix :

• Les objectifs du site : Est-ce un site vitrine ou de vente ? Y ferez-vous des promotions particulières ? sou-haitez-vous gagner en notoriété, développer votre chiffre d’affaires en ligne ou encore capter de nou-veaux marchés ?

• Les cibles : A quel public vous adres-sez-vous en priorité ? particuliers ? entreprises ? clientèle française ou étrangère ?

• La ligne éditoriale : que voulez-vous mettre en avant ? Les prix et pro-motions ? Des services ? L’originalité de vos produits ? Des informations sur une marque ?

3 Vous envisagez de bâtir un site de vente en ligne. La vente en ligne nécessite une or-

ganisation interne sans faille com-prenant :• La logistique : emplacement des

stocks, du serveur, répartition géo-graphique des clients...

• L’évaluation du temps de travail supplémentaire : pourrez-vous ré-ceptionner les commandes en li-gne, réaliser les paquets et les en-voyer ou faudra-t-il une personne supplémentaire ?

• Prévoyez des frais de port adap-tés ainsi qu’un bulletin de retour du produit en cas d’insatisfaction.

Il faut savoir que dans le prêt-à-porter en ligne, les taux de retour sont compris entre 15 à 20 %. Que ferez-vous des marchandises re-tournées ?

• La réservation en ligne est une al-ternative à l’achat en ligne : les clients viennent retirer dans le magasin le produit ainsi réservé. L’avantage est d’élargir votre zone de chalandise en gardant le contact clientèle.

4 Construisez votre cahier des charges. Une fois le contenu défini, il faut que vous détailliez

au prestataire les fonctionnalités qui vous seront utiles : photos, vidéos, visites virtuelles, présentation des produits en catalogues ou par unité, gestion des tailles et du stock, pos-sibilité pour le client de laisser des commentaires. sur les modalités de mise à jour : prévoyez la réalisation d’un « back office », outil qui permet d’effectuer soi-même les mises à jour du site. En effet si le site n’évo-lue pas, le retour d’image pour l’en-treprise ne sera pas bon. De même, ne négligez pas l’aspect graphique

En 2009, la vente à dis-tance a franchi un nouveau cap. Plus de 78 % des consomma-teurs achètent à distance, soit près de 8 Français sur 10. Parallè-lement, le canal Internet connaît une véritable effervescence : 22, 5 millions de cyberacheteurs, 56 000 sites marchands en France, soit 2 fois plus qu’il y a 2 ans (Source : FEVAD-Médiamé-trie/Netratings).

du site : il représente votre boutique, les marques et produits ainsi qu’un territoire aussi misez sur la qualité. Les spécialistes vous feront aussi des propositions (aspect visuel, op-tions…).

5 Consultez trois à quatre prestataires. Ils vous feront des propositions différentes.

• Ce qui est peu coûteux : le nom de domaine et l’hébergement du site qui correspondent souvent à un forfait annuel, inclus dans la prestation.

• Ce qui peut varier : le coût va dé-pendre de la complexité des fonc-tions, du traitement des mises à jour et des outils multimédia utilisés. Cela répond à la stratégie que vous avez défini dans le pre-mier point de cette présentation. La durée du contrat vous liant à ce prestataire est de 3 à 4 ans, durée de vie d’un site internet. Après, il faudra le faire évoluer, les techno-logies changeant si vite !

Commerce (CCI). 02 98 00 38 18 [email protected]

4 • Courants commerce & tourisme - 4e trimestre 2009

Comment se vendreefficacement sur Internet ?

Page 5: Courants commerce et tourisme

QUESTION/RÉPONSE

PRATIQUE

En tant que commerçan-te proche de la retraite, je souhaite préparer la transmission de mon magasin. J’ai entendu parler d’une modification du texte de loi sur le cumul em-ploi-retraite. Cela peut

me permettre de préparer sereinement la cession. Sous quelles conditions peut-on y prétendre ?

Depuis le 1er janvier 2009, les retraités qui le souhaitent peuvent effectivement cumuler sans plus aucune restriction leur retraite de base et le revenu d’une activité professionnelle. Pour cela, il faut remplir deux conditions : • avoir plus de 60 ans et justifier d’une carrière complète (durée

d’assurance nécessaire pour liquider sa retraite à taux plein) ou avoir atteint l’âge de 65 ans ;

• avoir fait liquider l’ensemble des pensions auprès des régimes de retraite obligatoires, français et étrangers, ainsi que les régimes des organisations internationales.

Les revenus procurés par votre activité peuvent être cumulés sans limite avec votre retraite commerciale (sauf exception).sachez que le droit à la retraite complémentaire commerciale n’est pas ouvert en cas de maintien de l’activité commerciale exercée et que la pension commerciale est suspendue en cas de reprise d’une activité commerciale.Dans tous les cas, avant de prendre une décision, mieux vaut vous rapprocher d’un conseiller de la CCI ou du régime social des indépendants, afin de bénéficier d’un conseil adapté à votre situation.

Accueil de l’entrepreneur (CCI). 02 98 00 38 73 [email protected]

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Courants commerce & tourisme - 4e trimestre 2009 • 5

Comment se vendreefficacement sur Internet ?

TEMOIGNAGECaroline Kernen, responsable des sites internet de la librairie Dialogues (Brest).

«Créé en 1999, le site de Dia-logues était pionnier dans le monde de la librairie. Elle fut l’une des premières en France à s’informatiser, à embaucher un informati-cien et à équiper les ordina-teurs d’un logiciel spécialisé de gestion des stocks. L’in-tuition du dirigeant Charles Kermarec était de faire en-trer l’informatique dans la librairie et maintenant de faire entrer la librairie dans l’informatique. Nous avons donc refondu entièrement le site à Noël 2008 : il vise à augmenter nos ventes car le marché est plat. Avec cette nouvelle version, nous enregistrons 135 % de crois-sance sur le site, soit 5 % des ventes de la librairie. Nous espérons atteindre les 12 % en 2012. Sur les 130 000 visiteurs uniques mensuels, 90 % sont dirigés par mo-teurs de recherche, donc

nous sommes très bien ré-férencés. Les commandes concernent à 80 % la France dont 20 % Paris, 6 % Rennes et 5 % Brest. Nous touchons la Belgique (4 %), le Canada (3,5 %) puis le Maghreb, la Suisse, les États-Unis et l’Espagne. Notre nouvelle version a aussi l’avantage d’envoyer à Google books l’état de nos stocks, en temps réel. Ce lien nous apporte du flux, ainsi que ceux de bloggers, de si-tes d’éditeurs, des pubs et des échanges de liens avec d’autres sites.Notre équipe, composée de quatre informaticiens for-més à Télécom Bretagne, réalise tout en interne, sauf le graphisme qui a été confié à un prestataire. Nous voulons améliorer plusieurs points : le suivi de comman-des en ligne et aussi per-mettre aux professionnels d’avoir un accès spécifique à notre stock. Les projets fu-turs ? Confier à une agence la refonte du site de Dialo-gues Enfants en 2010 ainsi que celui de Galaxidion, un site de livres anciens dont Dialogues a fait récemment l’acquisition. »

La librairie Dialogues a travaillé à une meilleure ergo-nomie de son site : 1,2 million d’articles sont accessibles en ligne. Une librairie numérique y propose 10 000 livres électroniques*. Enfin, le site mise sur l’interactivité et la complémentarité avec la boutique : Les rencontres avec les auteurs sont filmées par exemple. Chaque livre en ligne est référencé en rayon et sa disponibilité indiquée. Les thématiques développées en magasin y sont pré-sentées sous forme de dossiers.

www.librairiedialogues.fr*La libraire lancera début 2010 son propre site d’édition de livres avec 4 premiers ouvrages. Principe : la 3e de couverture sera équipée d’un code 2D permettant de télécharger le fichier du livre à l’aide d’un support numérique.

Caroline Kernen

Page 6: Courants commerce et tourisme

formation. Mettre en valeur son point de vente nécessite un minimum de recul. La CCi a mis en place des stages modula-bles pour gagner en efficacité.

Valoriser son point de vente en quelques heures

sur le thème « valorisation des points de vente », une série de stages profession-

nels d’un jour ou deux a été lancée pour les dirigeants et les salariés des entreprises. objec-tif : donner aux commerçants des outils leur permettant d’optimi-ser leurs ventes, sur des thèmes très pointus et à la demande. « Contrairement aux franchisés, les commerçants indépendants ne bénéficient d’aucun soutien pour apprendre à se démarquer de la concurrence et susciter l’intérêt de la clientèle», com-mente Bénédicte Bulle, respon-sable des formations CCI pour les entreprises de moins de dix sa-lariés. « C’est ce soutien-là que nous voulons leur apporter, tout en tenant compte du fait que les dirigeants des points de vente ont peu de temps libre. »Regroupées sous la bannière « valoriser son point de vente », ces formations se déclinent en

quatre rubriques : approvi-sionnement et merchandising ; aménagement des vitrines et paquets cadeaux ; formation des vendeurs ; mise en valeur de l’image de soi. Le commerçant a la possibilité de choisir dans ces rubriques le ou les thèmes qu’il souhaite approfondir par une formation. « Nous travaillons avec des for-mateurs très spécialisés qui sont en mesure d’apporter des répon-ses au cas par cas », commente Bénédicte Bulle. « Dans la for-mation des vendeurs, le face à face, le téléphone, la gestion des clients difficiles peuvent être abordés et approfondis. »

stAges in situAutre avantage de ces forma-tions sur mesure : la possibilité, le cas échéant, de se dérouler sur le lieu de travail. C’est le cas notamment de la formation « aménagement des vitrines », un incontournable de la valo-risation d’un commerce. « Un client qui pousse la porte d’un magasin, c’est 50 % de la ven-te qui est faite ! », commente Roselyne Emery, décoratrice-étalagiste spécialisée, en charge de cette formation. «Quand on sait que le commerçant ne dis-pose que de trois secondes pour accrocher un regard, on com-prend l’importance d’une vi-trine réussie ! » Ces formations s’adaptent aux temps forts du calendrier : vitrines de noël, de Pâques, de la fête des mères. Les dates des sessions 2010 sont déjà programmées. Elles se poursuivront tout au long de l’année.

Bénédicte Bulle (CCI). 02 98 30 45 85 [email protected]

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VIE DES ENTREPRISES

mouve-mentsdesenseignes

Une formation en alternance de Vendeur conseil en magasin démarrera le 18 janvier 2010. D’une durée d’un an, elle est accessible aux personnes recherchant un emploi dans la vente sédentaire. N’hésitez pas à recruter l’un de ces vendeurs en alternance pour compléter votre action merchandising.

Formation continue entreprises (CCI).

02 98 35 45 75

6 • Courants commerce & tourisme - 4e trimestre 2009

Voici la liste des dernières créations d’enseignes commerciales répertoriées dans le journal hebdomadaire réalisé par le service Fichier de la CCI.

BrestDepuis cet été, pour un petit thé parfu-mé, rendez-vous au Naaj Orient, au 16 rue Louis-Blanc. Être parfaite jusqu’au bout des ongles, c’est possible avec Mélusine Aux Doigts de Fée.Du sport pour tous avec L’Orange Bleue au 1 avenue du Baron Lacrosse et ses 50 cours par semaine et, depuis sep-tembre, Physic Form, qui a ouvert un second point de vente au 14 rue Vil-leneuve sur 900 m2. Autour de Bébé propose depuis la rentrée des articles de puériculture et de textile pour bébé et futures mamans, au 5 rue madelei-ne-Lagadec. Adeline (prêt-à-porter haut de gamme) s’est installée au 124 rue Jean-Jaurès. La Pierre et L’Olive propose de la restauration rapide au 12 rue Danton, sept jours sur sept.octobre : Ebullition, (achat et vente d’objets de décoration) a vu le jour rue Bernard-moitessier, dans la zone d’ac-tivités nautiques du moulin Blanc.La Cave de Bacchus a transféré ses bons crus au 10 rue Alain-Fournier, à la place

de Essentiels (art de la table, cadeaux et thés) qui s’est installée au 6 de la même rue.novembre : La Librairie Des Voyageurs écrit une nouvelle page de son histoire, en passant du 63 rue de Lyon au 14 rue Boussingault, dans les locaux de l’an-cienne boutique de jeux et jouets en bois Kahero. Le restaurant La Mangeoi-re a installé ses larges tablées dans les locaux spacieux du 7 rue de l’Eau Blan-che, à la place du Fuente. L’enseigne de cuisines Abgral Abhamon, présente à Landerneau, s’est installée au port de commerce de Brest, 5 rue Amiral Trou-de, dans un nouveau showroom.

Le ConquetLe Temps d’une Beauté est fait pour les coquettes du Conquet, place Llandeilo, avec sa palette de soins esthétique de cosmétiques naturels.

LanderneauL’enseigne de prêt-à-porter Square Back vient de s’installer au 24 rue de la Fontaine Blanche.

Pont-de-Buis-les-QuimerchLe 44 rue Grand Rue fait la part belle aux multiservices avec l’installation du Halle-Dis, qui propose aussi la livrai-son à domicile.

bénédicte bulle et roselyne emery

Page 7: Courants commerce et tourisme

SUR LE TERRAIN

une supérette qui fait la différence

La cci m’accomPagneMartine QuiLLeVéré a rePris La suPérette de saint-PaBu aVeC Le souCi de ConserVer un PôLe MuLtiserViCes de QuaLité.

située non loin de l’aber Benoît et des plages du nord-Finistère, la supé-rette « Proxi » de saint-Pabu est le seul point de ravitaillement de la com-mune. ses 1 700 habitants et très nombreux touris-tes saisonniers (30 % de maisons secondaires et un camping près des du-nes) rendent ce service de proximité indispensable pour garantir la vie com-merciale qui s’étoffe peu à peu. Une boulangerie jouxte le commerce, un salon de coiffure vient d’ouvrir en face et, à côté, un cabinet infirmier y verra bientôt le jour.

seuLe MAis entouréeReprise fin juin de cet-te année par martine Quillevéré, la supérette a tourné sept jours sur sept pendant deux mois avec l’aide d’un saisonnier : « Il a fallu foncer », dé-crit cette ex-employée de l’hypermarché Leclerc Gouesnou, où elle a pas-sé 17 ans au contact des clients. « Je m’y sentais bien mais j’avais envie de me mettre à mon compte. Mon projet a été soutenu par mes collègues et par la direction, qui encou-rage l’esprit d’entrepren-dre », précise-t-elle avec ce sourire qu’elle arbore auprès de chaque client. Certains sont salués par

leurs prénoms avec un petit mot gentil échangé à la caisse. si martine a dû très rapidement inté-grer la gestion des stocks et des rayons, elle n’a aucun souci à faire preuve de chaleur. « J’ai mis trois ans à trouver un commer-ce et Jean-Pierre Guillou, conseiller de la CCI, m’a beaucoup guidé. Il m’a soutenu pour obtenir une aide au maintien du commerce rural, 4 000 e octroyés par le conseil général. Et il vient régu-lièrement voir si tout va bien. » Passé la haute saison, mar-tine Quillevéré commence à envisager des améliora-tions. Elle a déjà paré sa vitrine d’une vitrophanie colorée et voudrait gagner en surface sur un bureau attenant pour réorganiser les rayons, très ramassés pour le moment. mais qu’importe, le client s’y retrouve : « La clientèle est très diversifiée. Cela va des habitués qui font le plein à ceux qui cherchent un article de dépannage. Les gens attendent beaucoup d’une supérette et jusqu’à présent, ils en sont satis-faits. » Car du relais de la Poste au point vert du Crédit agricole, en passant par le photocopieur et le pres-sing, la supérette a su se rendre indispensable.

Courants commerce&tourisme : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Président du comité de rédaction : Michel Guyot. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Catherine Croze, Christelle Hall. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 7 500 exemplaires. Impression : Publitex. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

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Dans le cadre de la reprise d’un commerce rural, le conseil général du Finistère octroie une subvention qui peut aider à la rénovation des lieux par exemple. La CCI de Brest assure le montage techni-que et le suivi du dossier de cette aide pour tout commerce rural de sa circonscrip-tion.

Service commerce, tourisme et services.

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Photo ci-dessus :Martine Quillevéré pro-pose des produits artisanaux de Lesneven et des fruits et légumes biologiques de saison de la fer-me des 4 vents, à Ploudalmézeau.

Martine Quillevéré

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Au faisan doré3 Deux boutiques

et un espace vente à Plaben-nec (un jour par semaine) ;

3 Plabennec : stockage, préparation des commandes et livraison par camions ;

3 Salariés : 5 à 8 salariés à Brest et des saisonniers ;

3 Chiffre d’affaires cumulé : environ 2 M€;

3 Spécialités : volailles, gibiers, produits de saison, conserves et foie gras toute l’année

3 Nouveautés : saumon fumé sauvage et bio, beurre, poulets rôtis, plats à emporter.retrouvez le prochain

dans ouest-franceet Le télégrammele jeudi 21 janvier

Courants

GROS PLANPortrait. Au FAisAn Doré fait Partie du Carnet des Bonnes adresses des gourMets du nord-finistère. iCi, Point d’exCès Mais de La QuaLité née d’une séLeCtion exigeante de Produits au goût du terroir..

Au faisan doré cultive le bon goût

«Je ne vends que les pro-duits que j’aime car je suis amateur de bonnes

tables ». Ainsi se présente Jean-Jacques Costiou, dirigeant avec sa sœur Annie de l’enseigne Au Fai-san Doré. De leur père éleveur de canards, lapins, pigeons et pou-lets à Plabennec, tous deux en ont gardé une définition traditionnelle de la bonne chère, celle qui fit la spécificité et le renom de la gastro-nomie française : « Si le produit est bon, il n’y aura pas besoin d’ajou-ter grand-chose. » 150 clients fi-nistériens, boucheries-charcuteries et restaurants, à s’approvisionnent au siège à Plabennec, là où est née l’entreprise paternelle. « Mais je n’assure plus l’abattage, comme faisait mon père. Je vais à la ren-contre des éleveurs et abattoirs travaillant avec des petits produc-teurs, pour sélectionner la volaille, les gibiers et produits de saison comme le chapon, le chevreuil, le sanglier… Et le foie gras de canard est produit artisanalement chez Castaing (Landes), issu de fermes familiales. » Il s’est entouré de 25 fournisseurs de Vendée, des Lan-des, de Bourgogne et du Centre. Pas de Bretagne ? « Un peu mais je privilégie les poulets fermiers, bio et de Bresse, que l’on ne trouve pas ici.» Jean-Jacques Costiou a lancé à noël dernier le saumon sauvage et bio de l’enseigne basque Barthouil, digne des fumeries danoises. « Et je suis le seul à Brest à vendre du

beurre de chez Bordier, très appré-cié. » Les restaurants en redeman-dent. Ainsi que les particuliers car Au Faisan Doré est connu à Brest pour ses deux boutiques : l’une dans les halles st-martin et l’autre rue Duquesne.

deux boutiQues à brestDans les nouvelles halles st-martin, Jean-Jacques Costiou a investi 75 000 e pour juguler la perte de chiffre d’affaires enregistrée entre 2004 et 2005, « à cause de la grip-pe aviaire ». Deux ans plus tard, il enregistre 50 % de progression. L’installation rue Duquesne date de février 2008. Après 35 années pas-sées dans les halles st-Louis, le vo-lailler s’y sentait stagner. « Le projet des Halles ne me plaisait pas et j’ai constaté un véritable renouveau du quartier de St-Louis, à l’extérieur, avec l’installation de commerces alimentaires de qualité. On est un village aujourd’hui.» Il reprend un salon de coiffure et pour 100 000 e, y refait toute la décoration, installe un service de plats préparés à em-porter et une rôtissoire, met en valeur les produits du sud-ouest et du Pays Basque. Il n’hésite pas à s’entourer pour gagner son pari : un designer et une coloriste ont remodelé son image. « La clientèle a rajeuni et je vais arriver à une augmentation de 50 % du chiffre d’affaires. » Jean-Jacques Costiou l’a bien compris : le bon goût est sublimé par l’image.

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La création d’un site internet est prévue pour le début d’an-née prochaine. De nouvelles boutiques comme celle de la rue Duquesne est une des voies de développement envisagée par l’entreprise.

Courants est imprimé sur un papier respectant les critères de responsabi-lité écologique, social et économique et contribuant à la bonne gestion de la forêt au niveau planétaire.

jean-jacques Costiou

M. et Mme

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.

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