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p. 7 Courants commerce & tourisme 2 e trimestre 2012 N° 43 LA CCI M'ACCOMPAGNE p. 4-5 Henry Boëdec et Éric Sabatier, créateurs de Plaisirs Sucrés © MALO LOUARN Communiquer pour mieux se faire connaître La formation GUC (ex-Cetma) désormais en alternance p. 6 FORMATION Tonnerres de Brest : une fête canon ! © SIMON COHEN D e nombreuses conventions ont été signées entre Brest événements nautiques, ses partenaires (dont la CCI), sponsors, entreprises au rayonnement national, enseignes de grande distribution et marques reconnues. Le club des Tonnerres, dont l’existence devrait perdurer au-delà de la fête (13-19 juillet), rassemble plus de 200 entreprises qui se retrouveront à l’espace Giraudeau. Côté fête, 75 stands commerciaux sur 100 ont été réservés. Indispensables entreprises. En 2008, les entreprises ont contribué pour présents sur le site (exception faite des commerces déjà présents sur le port). Des opérations collectives. « Notre affaire, ça marche du Tonnerre ! » C’est ainsi que Francis Bonnefoy présente l’opération Chéquier loisirs menée par l'association Loisirs en Finistère dont il assure la présidence. « Cette année, nous avons démarré tôt puisque le chéquier est en circulation depuis notre opération réductions du 1 er avril. » 300 000 exemplaires ont été édités pour être distribués aux entrées de la fête. « Ils permettent d’obtenir des avantages dans les 44 établissements adhérents. » L’impact de ces bons, valables jusqu’en décembre 2012 voire mars 2013, est important (à l’origine, ils ont été lancé par les trois CCI du Finistère). « Nous avons eu un très fort retour en 2008. Nous communiquons sur l’événement depuis début mars auprès des visiteurs qui nous posent des questions. » Des voyages sont à gagner jusqu’au 30 septembre, de quoi intéresser le public des Tonnerres, enclins à se laisser porter par des envies de départs. Le groupement des campings Pointe Bretagne s’organise également. Il s’est rapproché de Brest événements nautiques pour faire connaître les 27 adhérents de l’association. « Un flyer spécial Tonnerres de Brest a été conçu à 100 000 exemplaires pour être en libre-service sur cinq chalets d’information, dispatchés sur les quais », présente Patrick Dos Santos, vice-président et dirigeant du camping de l’Aber Benoît (Saint-Pabu). Des autocollants aux couleurs de l’association feront le lien vers leur site internet dont la carte interactive permet de balayer une offre très large en hébergement de plein air, sur la circonscription de la CCI (de Brignogan à Locronan). « L’impact des Tonnerres est faible au-delà des 20 km de Brest », constate un tiers au financement de la fête, soit 13 M. Les retombées économiques et touristiques ont été évaluées à 31 Mpar l’Agence d’urbanisme du pays de Brest. « Ce chiffre résulte à la fois des dépenses engagées par l'association Brest 2008 pour l'organisation évènementielle, ainsi que celles des visiteurs dans le périmètre de la fête et, plus largement, dans le Pays de Brest ». Pour 1 de financements publics, environ 6 ont donc été placés dans l'économie. Commerces et professionnels du tourisme du pays de Brest veulent y participer, à défaut d’être FOCUS. Commerçants et professionnels du tourisme se préparent à participer aux tonnerres de brest (13-19 jullet). Aline Divers, commerçante (Châteaulin) Partenaire fondateur des fêtes maritimes internationales de Brest depuis leur création en 1992, la chambre de commerce et d'industrie de Brest est aussi et surtout le grand partenaire portuaire civil de l'événement. La fête se situe en effet pour une grande partie sur le port de commerce de Brest, un équipement dont la CCI assure, en lien avec la filière portuaire, la gestion depuis sa création en 1851. www.cci-brest. fr (rubriques : La CCI, Historique). Patrick Dos Santos, du groupement des campings PRATIQUE

Courants commerce et tourisme

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journal economique

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Page 1: Courants commerce et tourisme

p. 7

Courantscommerce & tourisme

2e trimestre 2012 • N° 43

la cci m'accompagne

p. 4-5

Henry Boëdec et Éric Sabatier,créateurs de Plaisirs Sucrés

© M

ALO L

OU

ARNCommuniquer pour

mieux se faire connaître

La formation GUC (ex-Cetma) désormais en alternance p. 6

Formation

Tonnerres de Brest : une fête canon !

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IMON

COH

EN

De nombreuses conventions ont été signées entre Brest événements nautiques,

ses partenaires (dont la CCI), sponsors, entreprises au rayonnement national, enseignes de grande distribution et marques reconnues. Le club des Tonnerres, dont l’existence devrait perdurer au-delà de la fête (13-19 juillet), rassemble plus de 200 entreprises qui se retrouveront à l’espace Giraudeau. Côté fête, 75 stands commerciaux sur 100 ont été réservés.

Indispensables entreprises. En 2008, les entreprises ont contribué pour

présents sur le site (exception faite des commerces déjà présents sur le port).

Des opérations collectives. « Notre affaire, ça marche du Tonnerre ! » C’est ainsi que Francis Bonnefoy présente l’opération Chéquier loisirs menée par l'association Loisirs en Finistère dont il assure la présidence. « Cette année, nous avons démarré tôt puisque le chéquier est en circulation depuis notre opération réductions du 1er avril. » 300 000 exemplaires ont été édités pour être distribués aux entrées de la fête. « Ils permettent d’obtenir des avantages dans les 44 établissements adhérents. » L’impact de ces bons, valables jusqu’en décembre 2012 voire mars 2013, est important (à l’origine, ils ont été lancé par les trois CCI du Finistère). « Nous avons eu un très fort retour en 2008. Nous communiquons sur l’événement depuis début mars auprès des visiteurs qui nous posent des questions. » Des voyages sont à gagner jusqu’au 30 septembre, de quoi intéresser le public des Tonnerres, enclins à se laisser porter par des envies de départs.Le groupement des campings Pointe Bretagne s’organise également. Il s’est rapproché de Brest événements nautiques pour faire connaître les 27 adhérents de l’association. « Un flyer spécial Tonnerres de Brest a été conçu à 100 000 exemplaires pour être en libre-service sur cinq chalets d’information, dispatchés sur les quais », présente Patrick Dos Santos, vice-président et dirigeant du camping de l’Aber Benoît (Saint-Pabu). Des autocollants aux couleurs de l’association feront le lien vers leur site internet dont la carte interactive permet de balayer une offre très large en hébergement de plein air, sur la circonscription de la CCI (de Brignogan à Locronan). « L’impact des Tonnerres est faible au-delà des 20 km de Brest », constate

un tiers au financement de la fête, soit 13 M€. Les retombées économiques et touristiques ont été évaluées à 31 M€ par l’Agence d’urbanisme du pays de Brest. « Ce chiffre résulte à la fois des dépenses engagées par l'association Brest 2008 pour l'organisation évènementielle, ainsi que celles des visiteurs dans le périmètre de la fête et, plus largement, dans le Pays de Brest ». Pour 1 € de financements publics, environ 6 € ont donc été placés dans l'économie. Commerces et professionnels du tourisme du pays de Brest veulent y participer, à défaut d’être

Focus. Commerçants et professionnels du tourisme se préparent à participer aux tonnerres de brest (13-19 jullet).

Aline Divers, commerçante (Châteaulin)

Partenaire fondateur des fêtes maritimes internationales de Brest depuis leur création en 1992, la chambre de commerce et d'industrie de Brest est aussi et surtout le grand partenaire portuaire civil de l'événement. La fête se situe en effet pour une grande partie sur le port de commerce de Brest, un équipement dont la CCI assure, en lien avec la filière portuaire, la gestion depuis sa création en 1851.

www.cci-brest.fr (rubriques : La CCI, Historique).

Patrick Dos Santos, du groupement des campings

pratique

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ACTUALITÉ

(Suite de la page 1)

Patrick Dos Santos. Par contre, les visiteurs sont des cibles de choix pour les campings. « Nous irons au-devant des camping-caristes qui stationnent près du périmètre de la fête pour leur distribuer notre carte », poursuit-il. Les personnes souhaitant visiter le Finistère à travers les hébergements de plein air adhérents bénéficieront d’une réduction de 5%. Du côté du club des hôtels pointe Bretagne, la fête draine un important flux de clients. André Pertron, président du groupement et patron du Citôtel de la gare, constate « un effet Tonnerres auprès des entreprises qui réservent leurs chambres, jusqu’à deux ans à l’avance, dès que la date est fixée. Nous avons beaucoup d’appels sur les disponibilités mais tout est complet sur le pays de Brest. » L’effet réseau joue à plein : les visiteurs sont redirigés vers les hôtels où il reste des chambres. « Cet événement est très positif pour la ville. »Pour élargir le périmètre des retombées sur le Pays, les ports « escales » organiseront chacun une fête maritime en juillet 2012, en prévoyant les moyens de mouillage, d'accueil et d'animation qui rendront cette escale attrayante (Aber Wrach, Lanvéoc, Camaret...).

Quelques initiatives. À Châteaulin, Aline Divers* dirige l’enseigne Aux Élégants. Le groupement national

2 • Courants commerce & tourisme - 2e trimestre 2012

« Territoire d’homme », dont elle fait partie, invite son réseau de 70 enseignes à une journée de sortie en mer, comme en 2008, à bord du Jacob Meindert. « C’est une demande des adhérents », explique-t-elle. « Ils entendent parler de Brest et de la fête et veulent en savoir plus. Chacun paie sa participation, mais à un tarif avantageux qui comprend l’hébergement à l’Hostellerie de la Pointe Saint-Mathieu. Pour beaucoup, c’est une découverte, un spectacle grandiose où chacun apprend à se connaître dans un esprit de détente. » L’Astrolabe, enseigne d’objets de marine situé sous les arcades du Quartz, se prépare aussi à l’événement, thématique oblige. Toutefois, elle ne renouvellera pas la location de chalet faite en 2008 en partenariat avec son fournisseur Starbay. « Dans le contexte actuel, il y a moins d’investissements dans ce type d’événements », constate le responsable Armand Garrec. « Mais comme nous sommes situés à côté de l’office du tourisme, nous comptons bien en profiter. Je vais davantage valoriser ma vitrine et installer du mobilier à l’extérieur. » La nouvelle biscuiterie Terre d’Embruns, située non loin d’Océanopolis, entend également mettre en valeur sa boutique pendant les festivités.

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3 questions À gérard déniel, cheF du service habitat de la ddtm* du Finistère

Qu’entend-on précisément par accessibilité ? Gérard Déniel : Il s’agit d’aménager l’espace de façon à éviter tout obstacle aux clients pour entrer et se déplacer. On pense spontanément aux personnes en fauteuil mais il ne faut pas oublier les handicaps visuel, auditif et men-tal, ainsi que de façon plus générale les personnes ayant des difficultés à se déplacer.

Au 1er janvier 2015, les établissements recevant du pu-blic devront être en mesure d’accueillir toute personne, sans distinction. Quelles sont les démarches à effectuer ? G. D. : Dans un premier temps, les chefs d’entreprise peuvent réaliser une autoévaluation grâce à un dispo-sitif proposé par la CCI. Pour en savoir plus sur les tra-vaux incontournables, ils peuvent faire appel à un maître d’œuvre, un bureau d’étude ou un conseiller technique. Par la suite, il faut qu’ils déposent le plus rapidement possible un dossier étayé à la DDTM afin que nous puis-sions les conseiller et nous prononcer sur la conformité ou non de leur projet. Se mettre aux normes ne demande pas forcément de gros travaux mais l’échéance approche. N’attendez pas le dernier moment.

Y a-t-il des dérogations possibles ?G. D. : Oui, mais elles sont rares. Elles concernent environ 80 dossiers par an, sur les 1 200 que nous traitons. Trois cas existent : l’impossibilité technique liée à la structure du bâti, la préservation du patrimoine ou la disproportion manifeste entre les améliorations apportées par les tra-vaux et leurs conséquences. La dérogation ne porte que sur un point particulier, concernant l'un des handicaps, le reste doit être traité. Dans tous les cas, il faut que le dossier soit argumenté.

*Direction départementale des territoires et de la mer Finistère

Département Commerce, tourisme et services (CCI). 02 98 00 38 17

L'accessibilité, votre priorité

* Aline Divers est également élue à la CCI.

Page 3: Courants commerce et tourisme

ACTUALITÉ

Courants commerce & tourisme - 2e trimestre 2012 • 3

EN BREF

Le guide version 2012 présente 39 entreprises dont 22 regroupées en circuits : « Naufrages et fortunes de mer » à Mahalon ou l’indémodable Route de la fraise, à Plougastel-Daoulas mais aussi Concarneau et le pays des Abers. Trois nouvelles enseignes y font leur entrée : Atelier des Saveurs (confiturier à Bénodet), Terre d’Embruns (biscuiterie à Brest), Horti Marine (plantes du bord de mer à Combrit).

Métiers d’artAgro-alimentaire

P êche et merCircuits -filières

Industrie technologie

Edition

www.visitesentreprises

29.com

Les entreprisesdu Finistèrevous ouv

rent

portesleurs

2012

www.visitesentreprises

29.com

Edition

Tramway 1. Prêts à taux bonifiés : entre 6 000 et 20 000 €. Ce dispositif prend la forme d’une bonification d’intérêts (prêt à taux zéro pour le bénéficiaire) qui s’applique aux prêts consentis par les banques aux entreprises, commerces et artisans rencontrant des difficultés de trésorerie liés aux travaux du tramway. Qui peut y prétendre ? Les entreprises à jour de leurs obligations (ou ayant obtenu un délai de paiement) cumulant les conditions sui-vantes : être situé sur le corridor tramway jusqu’au premier carrefour des rues adjacentes (exceptée secteurs étendus de Siam et Jaurès) ; accuser une baisse de leur chiffre d’affaires (référence annuelle) d’au moins 10 % imputable au chantier tramway et calculée en moyenne sur 3 mois par rapport à la même période de référence antérieure à juillet 2009. Quel est le montant du prêt ? Il sera compris entre 6 000 et 20 000 € en fonction des baisses de chiffre d’affaires subies par l’entreprise, le commerce ou l’artisan. La durée du remboursement pourra aller jusqu’à 60 mois avec un différé de remboursement de capital de 24 mois. Une prise en charge des frais liés au rééchelonnement des prêts en cours est possible sous conditions.

département commerce, tourisme et services. 02 98 00 83 17

Tramway 2. C’est comment l’après… ? Une soirée pour en débattre le 24 mai. BMO, la SemTram, le Crédit agricole et la CCI organisent une soirée pour les commerçants à l’Atelier (Brest), le 24 mai. « Nous avons la volonté commune d’ouvrir aux commerçants des perspectives positives sur l’après chantier Tram », explique Roger Mérour, vice-président Commerce. L’animation sera assurée par Laury Thilleman (Miss France 2011). Des commerçants venant de villes ayant déjà un tramway (Nancy, Le Mans, Nice…) assureront la table ronde sur le thème « C’est comment l’après ?... ». Enfin, le docteur en sciences éco Sébastien Chantelot, professeur à l’ESC Bretagne Brest, interviendra sur les évolutions de comportement des consommateurs. Rendez-vous le jeudi 24 mai, à 19h30, à L’Atelier (route de Quimper).

Commerce (CCI). 02 98 00 38 17

Jacques Guérin invité par la CCI le 14 mai. Le service Commerce organise, en partenariat avec le Crédit agricole du Finistère, une journée de rencontres à l’attention des unions commerciales de la CCI, le 14 mai, à l’Hostellerie de la Pointe St-Mathieu (de 10h30 à 16h30). Ces échanges seront ponctués par une intervention atypique, celle de Jacques Guérin, dirigeant de Quai Ouest Musiques et organisateur du festival du Bout du Monde à Crozon. Le premier challenge des UC aura lieu à cette occasion.

Commerce (CCI). 02 98 00 38 17

Les Vitrines de Plabennec font le plein de projets. L’Acap, association des commerçants et artisans de Plabennec, a opté pour le nom : Les Vitrines de Plabennec. Dans le cadre du Fisac, l’association programme la création d’un site internet ainsi qu’un logo ou encore la conception d’un guide des commerces sur la ville.

Commerce (CCI). 02 98 00 38 17

Croisières : 14 escales. Le port de Brest devrait accueillir 14 navires en escale, dont le Minerva le 16 juillet, en pleine fête des Tonnerres (13 au 19 juillet). La compagnie P&O a réduit sa voilure pour renouveler son offre commerciale. L’an dernier, 21 navires de croisières ont touché bon port, à Brest, entraînant des retombées de l’ordre de 2,6 M€…

Retrouvez l’actualité de votre CCI sur : www.cci-brest.fr et sur Twitter @cci_brest

À LA PAGELe guide de visite des entreprises 2012 est paru !

Le guide est disponible auprès des CCI, des offices de tourisme, des entreprises participantes mais aussi sur demande www.visitesentreprises29.com.

2012, une année sociale riche en réformes et changements !

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Page 4: Courants commerce et tourisme

PRATIQUE

memento. Communiquer, un vaste mot qui recouvre quantité d’actions pour vous faire connaître et séduire de nouveaux clients. Infine, l’objectif reste le même : augmenter vos ventes !

pour une communication efficaceSix conseils

Faites appel à des professionnels. Une bonne communication ne s’improvise pas. Agences de communication ou de relations presse sauront vous conseiller et accompagner votre démarche. Pour connaître les noms des agences sur la circonscription de la CCI, il suffit de contacter la CCI.

Fichier des entreprises (CCI). 02 98 00 38 46.

1 Définir votre cible. Avant toute chose, il convient de réfléchir à la clientèle que vous souhaitez

toucher prioritairement. Voilà une étape cruciale pour la réussite de votre plan de communication. Prenez le temps de distinguer cœur de cible, cible principale et cible secondaire. C’est en fonction des résultats de cette réflexion que vous orienterez vos actions de communication. Étudiants, jeunes actifs, seniors, citadins ou ruraux ne s’informent pas de la même manière !

2Investir dans une campagne publicitaire. Choisissez le ou les supports les plus adaptés à

votre cible. La presse quotidienne régionale, média de proximité par excellence, est un bon moyen de toucher le grand public. Une chance, les Bretons en sont particulièrement friands ! Pensez aussi aux journaux gratuits et aux radios locales. Afin de toucher le plus grand nombre, vous pouvez jouer la complémentarité en couplant différents médias. Toutes les occasions sont bonnes pour faire de la pub : une offre spéciale, un nouveau service, un relooking de la boutique…

3Contacter la presse. Ne confondez pas publicité et article de presse : la première est

payante, c’est une commande ; le second ne l’est pas, il doit apporter une information aux lecteurs. Ne manquez aucune occasion de communiquer auprès des journalistes et correspondants : ouverture du magasin, action collective, démarche environnementale… Votre actualité peut intéresser la presse locale. Si vous disposez d’une spécialité ou d’un savoir-faire pointu, vous pouvez viser la presse nationale et notamment les magazines spécialisés. Rédigez un communiqué de presse concis mais clair et percutant : un titre, une introduction courte et un seul message muni d’un contact. Pensez à appeler la rédaction si votre courrier reste sans réponse : les journalistes sont très sollicités.

4Développez une stratégie Web. Internet offre d’infinies possibilités de communication,

peu coûteuses et rapides à mettre en place. Mais attention, sans stratégie ni budget ad hoc, communiquer sur le web peut revenir à brasser du vent. Utilisez la toile comme un moyen de gérer votre clientèle plutôt que comme un outil pour dénicher de nouveaux clients. Après des années de mailing à tout va, l’heure est à la sobriété : les campagnes sont de plus en plus fines et les communiqués ressemblent davantage à une correspondance personnelle qu’à une publicité. Soyez sobre dans la présentation. Du côté des réseaux sociaux, restez prudent : gérer une page sur Facebook peut vite s’avérer chronophage. Encore une fois : quelle est votre cible ?

5S’inscrire dans l’air du temps. Donnez un maximum d’informations sur vos produits

ou prestations et jouez la carte Happy Hour (anglicisme signifiant littéralement « heure joyeuse», cela consiste à faire des tarifs

promotionnels sur une ou plusieurs heures). En ces temps de crise, déjouer le climat ambiant de sinistrose et adopter une vision volontairement positive peut s’avérer payant.

6Ne pas s’éparpiller. C’est l’écueil principal rencontré par les dirigeants qui ont le

nez dans le guidon : s’essayer à quelques actions de communication sans définir de stratégie globale. Conséquence, une perte de temps et d’argent. N’agissez pas au coup par coup mais réfléchissez sur le long terme. Soyez cohérent dans les messages que vous diffusez et les supports que vous choisissez. En cas de budget limité, hiérarchisez vos priorités. Si vous souhaitez élargir votre clientèle, faire connaître un nouveau point de vente ou un nouveau service, votre communication ne sera pas la même !

Pour toutes formations dans ce domaine : Ciel Bretagne (CCI).

02 98 30 45 85

4 • Courants commerce & tourisme - 2e trimestre 2012

Page 5: Courants commerce et tourisme

PRATIQUE

Courants commerce & tourisme - 2e trimestre 2012 • 5

QUESTIONS/RÉPONSES

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Je viens d’acheter un hôtel et j’ai découvert qu’il n’était pas conforme aux règles de sécurité incendie. Que dit la loi à ce sujet ?Il est nécessaire de la part de l’acquéreur de prendre connaissance, avant toute transaction, du dernier procès-verbal de la commission de sécurité, qu’il peut obtenir auprès du vendeur ou

du maire. Il constitue un état des lieux précis du degré de sécurité de l’établissement et liste, le cas échéant, les prescriptions à réaliser. En cas de visite ancienne (les petits hôtels sont visités tous les cinq ans), le maire peut, s’il le juge opportun au regard du dernier procès-verbal, solliciter le passage de la commission de sécurité avant la vente. Ainsi, un point précis sur la sécurité de l’établissement et les travaux éventuels à réaliser, pourra être communiqué à l’acquéreur potentiel. Ceci vaut également pour tout établissement recevant du public à caractère commercial suivi par la commission de sécurité.Source : préfecture du Finistère, mars 2012

En tant que dirigeant, je souhaite suivre une formation. Comment me faire aider financièrement ?Sur le territoire CCI, plus de 4 000 chefs d'entreprise (non salariés) et leurs conjoints-collaborateurs, peuvent prétendre à une aide financière pour se former. Il suffit de se rapprocher de l’association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise (Agefice). Le plafond de

financement est fixé à 1 000 € par formation, dans la limite annuelle de 1 500 € par personne. Les demandes sont à déposer auprès du point Agefice, situé au siège de la CCI de Brest (ou par courriel), avant le début de la formation.

Martine Bescou, correspondante Agefice à la CCI. 02 98 00 38 10. [email protected] ; www.agefice.fr

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pour une communication efficaceformatrice au Ciel Bretagne, spécialisée dans les techniques de vente et merchandising

Six conseilstémoignage Anne de Milleret

La communication, c’est nécessaire et même indispensable,

mais il ne faut jamais oublier que l’objectif, c’est avant tout de vendre ! Autrement dit, rien ne sert de communiquer sans avoir réfléchi en amont à votre offre et à vos techniques de vente. Il existe une façon peu coûteuse et efficace de se faire connaître : le partenariat avec un prescripteur. Il s’agit de nouer un partenariat avec un commerce ou service complémentaire du vôtre. Objectif : faire en sorte que l’un oriente sa clientèle vers l’autre et vice-versa. Par exemple, un chausseur peut mettre quelques produits en vitrine chez

« un vendeur de prêt-à-porter, et inversement. C’est une formule gagnant-gagnant qui me semble particulièrement intéressante ! À Brest, le tramway et Les Tonnerres représentent deux occasions en or de communiquer. Il faut surfer sur la vague car c’est le moment de faire parler de soi mais aussi de relooker sa vitrine, premier élément de communication avec l’extérieur. C’est parfois difficile mais il faut se remettre en cause : votre vitrine est-elle en adéquation avec l’image que vous souhaitez donner de votre commerce ? La ville change, faites-en de même ! »

« Nouez des partenariats »©

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Anne de Milleret

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6 • Courants commerce & tourisme - 2e trimestre 2012

Formation. Du haut de ses 40 ans, la formation Gestion des unités commerciales-Cetma se renouvelle et propose une formule en alternance.

L’alternance, formule gagnante

Cette alternance hebdomadaire a été adoptée par six jeunes gens qui partagent leur temps entre 2 jours

au centre de formation et le reste de la semaine en entreprise (65 jours de formation). Motivés, ils sortent de parcours très différents avec la même envie de s’épanouir dans un métier ouvert, celui de gestionnaire des unités commerciales, diplôme de niveau III (bac + 2). Citons trois qualités principales qui séduisent les employeurs de la région brestoise.

Cumuler de l’expérience. Munie de sa licence de droit, Anne-Emmanuelle Le Breton a eu un moment de doute lors de sa recherche d’emploi l’an dernier. Etait-elle vraiment formée à la vie en entreprise ? « On m’a parlé de cette formation qui me plaît car elle donne de l’expérience, un critère très important pour les recruteurs. J’avais encore une marche importante à franchir pour trouver un emploi. » Aujourd’hui, elle effectue son contrat de professionnalisation dans un office notarial à Landerneau. Anne-Marie Coum, professeur des écoles vacataire, s’est retrouvée sans rien du jour au lendemain. Elle a rebondi en appelant la CCI, qui l’a orientée vers la formation GUC-Cetma. « C’est un métier que je suis venue chercher et cela me plaît. J’apprends à être davantage opérationnelle dans une entreprise d’ingénierie informatique. »

Maîtriser les outils. « Tous ont du vécu professionnel », constate Agnès de Cibon. « Les stagiaires veulent maîtriser des outils. » L’intégration sur le marché de l’emploi n’en est que plus aisée. Certaines promotions vont jusqu’à 80% de taux d’emploi au terme du cursus. Tiphaine Timeoti a longtemps travaillé dans une entreprise de nettoyage à Quimper. Sans diplôme, les tâches étaient rudes. « Je voulais faire un métier intéressant, en lien avec la gestion du personnel. » Pôle emploi la dirige vers le Ciel Bretagne où, motivée, elle veut obtenir son diplôme : « la formation nous permet d’envisager

plusieurs pistes pour l’avenir. Elle est ouverte et complète », assurée par des formateurs en lien avec le monde de l’entreprise.

Plusieurs débouchés. Alexandre Dolphin est employé depuis un an dans un restaurant brestois en tant qu’employé polyvalent. Grâce à la formation il pourra devenir responsable de magasins (bac +2). Pour le mécanicien marine et TP, Jean-Maxime Parnet, c'est la découverte du secteur des assurances qui pourrait lui ouvrir des portes. Anthony Fèvre, lui, est absolument conquis par son poste de vendeur au magasin du Stade Brestois. Il compte sur le maintien de l’équipe de foot brestoise en ligue 1 pour, peut-être, être embauché. Enfin, si les alternants échangent beaucoup entre eux, ils développent aussi un réseau professionnel utile pour la suite.

Gestionnaire des unités commercialesTrois grandes composantes figurent au programme : commercialiser, coordonner et manager, gérer et développer, soit 455 h. Le contrat de professionnalisation est accessible aux personnes de 16 à 25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, ainsi qu’aux salariés (période de professionnalisation). Il existe des aides financières pour les entreprises intéressées par l’accueil d’un alternant.

Agnès de Cibon (CCI). 02 98 30 45 84

VIE DES ENTREPRISES

surlenetLes groupements de professionnels sont organisés sur la toile. Ces sites vitrines permettent aux internautes de saisir l’offre en un coup d’œil.

http://hotels-brest-finistere.comLe club des hôtels pointe Bretagne a changé de site internet : nouvelle adresse, nouvelle maquette et compte Facebook actif, le club entend bien faire valoir les atouts de sa cinquantaine de membres. Il est possible d’y consulter les disponibilités et de réserver sa chambre en quelques clics. Des « bons plans » et « idées séjours » sont régulièrement affichés dans une rubrique dédiée.

www.loisirsenfinistere.comUne page Facebook, une lettre d’information, des jeux en ligne pour faire gagner voyages et entrées auprès des 44 adhérents… Le site de l’association Loisirs en Finistère est vivant et mouvant ! Une page d’actualités recense également les dernières offres, expositions ou événements des membres. Il est possible d’y commander le guide Chéquier Loisirs grâce au formulaire en ligne.

www.campings-pointe-bretagne.com27 campings sont rassemblés sur ce site qui présente de manière interactive et ludique chaque adhérent avant de renvoyer l’internaute vers le site internet qui l’intéresse. Une promotion spéciale « vacanciers itinérants » a été mise en place, permettant de bénéficier de 5 % de remise dans les campings adhérents. Des idées de vacances en Finistère y sont détaillées avec, à chaque fois, une référence aux campings à proximité.

www.restaurateurs-pointe-bretagne.comLe site est en cours de refonte. Son lancement n’était pas effectif lors du bouclage de ce numéro. À suivre dans le prochain Courants.

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La promotion GUC (ex-Cetma) en alternance. Au centre : Agnès de Cibon

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SUR LE TERRAIN

Depuis octobre, la ville de Landerneau voit une nouvelle

enseigne de son centre rencontrer le succès. An-ciennement « Au Péché Mignon », l’endroit repris par les associés Henry Boëdec et Éric Sabatier, s’est transformé en une boulangerie-pâtisse-rie-salon de thé Plaisirs Sucrés. Originiaire de Cro-zon, formé à l’école hôte-lière de Dinard, Henry Boëdec exerce son métier de pâtissier avec passion depuis plus de vingt ans. L’homme a un savoir-faire et une expérience hors pair : un an en Allemagne, cinq ans sur des bateaux de croisière américains, plusieurs an-nées à Paris pour Le Grand Café Capucines, Guy Savoy et sept ans au Fouquet’s. Aujourd’hui à la barre de son affaire, il a su s’entou-rer et frapper aux bonnes portes comme celles de la chambre de métiers et de Pays de Brest initiatives, afin d’avoir un soutien financier. La conseillère de la CCI, Sylvie Viard, suit le développement de l’enseigne. Elle a aidé au montage du dossier de subvention concernant la devanture commerciale et octroyée par la ville. Quant au choix de s’ins-taller à Landerneau, après des endroits prestigieux ? « C'est une ville idéale, pleine de charme, qui compte plus de 15 000 habitants. Elle est située entre Brest et Quimper et y siègent beaucoup d’entreprises* ».

RÉPeRToiRe ReviSiTÉAprès un mois de tra-vaux de fond en combles, le projet a coûté près de 300 000 €, dont 70 000 € pour la rénovation. Pour faire connaître la bou-tique, Éric Sabatier a mis tous les atouts de son côté avec la création d’un site internet attrayant et d’une page Facebook où sont présentes les der-nières créations. Aujourd’hui, Plaisirs Su-crés compte huit salariés, dont l'ancienne pro-priétaire et boulangère, Virginie Wisniesky. Les dirigeants ont opté pour une décoration moderne et recherchée, aux lignes épurées. Trois espaces rythment la journée : un comptoir du boulanger-pâtissier, un salon de thé cosy et un coin épicerie fine. Quant à la pâtisse-rie, elle dépoussière le répertoire traditionnel, avec des recettes faites d'alliances subtiles qui valorisent les saveurs et les textures. Gourmand et curieux, artiste autant qu'artisan, Henry Boëdec a en effet inventé une pâtisserie de caractère et de goût. L’idée : « Appor-ter de la nouveauté et des bonnes choses de qualité, à des prix abordables. »

*La CCI a réalisé une étude du profil socio-économique de la communauté de com-munes de Landerneau-Daoulas, présentée en mars dernier. Elle compte 1 700 éta-blissements faisant travailler 9 400 personnes. Le secteur commercial est le premier employeur privé.

Courants commerce & tourisme : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de : Michel Gourtay . Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Oriane Marrec, Christelle Hall et Virginie de Rocquigny. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 8 200 exemplaires. Impression : Cloître Imprimeurs. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

Courants commerce & tourisme - 2e trimestre 2012 • 7

L’alternance, formule gagnante

Les conseillers commerce et tourisme de la CCI proposent aux porteurs de pro-jets des conseils individualisés, ponctuellement ou dans le cadre d'un suivi de plusieurs mois. Ils vous accom-pagnent dans l'élaboration de vos dossiers.

Département commerce, tourisme et services (CCI).

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la cci m'accompagne. La bouLanGerIe-pâtIsserIe Plaisirs sucrés à LanDerneau faIt preuve D’InnovatIon.

La pâtisserie devient reine au pays de la lune

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Henry Boëdec exerce son métier de pâtissier avec passion.

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M. et Mme

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.

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voscontacts

la CCi a accompagné le couple dans sa reprise de l’hôtel, notamment à travers le dispositif régional oratel. 8 salariés y travaillent à l’année, 18 en saison, de mai à octobre. Une pâtissière vient d’être recrutée. le restaurant compte 60 couverts et l’hôtel 24 chambres (dont 9 ont été rénovées).l’accessibilité est aussi à l’étude, pour être en conformité en 2015.

portrait. l’Hostellerie de la Mer, au fret, a été repris par Jacques et Christine frappier, un couple au parcours atypique.

L’Hostellerie de la Mer reprise par un chef

Bénéficiant de l’effet miroir de la mer, l’Hostellerie reprise par Jacques et

Christine Frappier baigne dans la lumière claire du Fret. De grandes baies vitrées viennent d’être installées dans ce havre de paix de 24 chambres, deux étoiles accrochées au fronton et surtout un restaurant qui a attiré l’œil de l’ancien chef de partie d’une très grande famille d’origine indienne. Mais chut, Jacques Frappier ne nous en dira pas plus, discrétion oblige, si ce n’est qu’il a passé 23 ans au service de son « altesse », dans une propriété consacrée aux haras. « J’ai débuté en apprentissage dans une cuisine étoilée à Melun, se souvient-il, puis j’ai fait mon service militaire en tant que cuisinier pour le gouverneur militaire de la place de Paris puis pour le chef d’Etat-major des Armées. »

Le MeURiCe, GeoRGe v…Une fois le devoir républicain accompli, il entre aux cuisines du cinq étoiles Meurice tout en travaillant ponctuellement pour le George V, le Prince de Galles, l’Intercontinental...Jacques Frappier n’est guère plus impressionné par ces mythiques lieux du prestige français. Il l’est davantage en regardant l’océan, qui lui a tendu les bras à 16 ans lors de ses premières expériences de plongée sous-marine. Passionné autant par la

cuisine que par ce sport (il a son brevet de moniteur), lui, l’Alsacien d’origine, a toujours su qu’il finirait sa carrière en Bretagne avec son épouse. Mais d’abord, il a fait ses preuves auprès de cet illustre personnage, qui a racheté Le Meurice en 1988 puis a gardé le chef pour son compte personnel. « Le rythme était très intense, sept jours sur sept, avec des déplacements, des réceptions pour des invités très importants. Nous étions quatre en cuisine et j’avais tout à disposition. Il me donnait carte blanche », raconte celui qui a cuisiné pour des présidents, des personnalités du monde entier et pour le mariage de son employeur, soit 1 000 personnes au banquet ! Fréquentant la Bretagne depuis plus de 15 ans, le couple a prospecté une dizaine de mois en Finistère avant de tomber sous le charme des pierres de L’Hostellerie de la Mer, à la fréquentation internationale. « Il y a une âme, des clients fidèles qui reviennent depuis des années », sourit celui qui a « envie de faire plaisir aux autres », de partager son expérience de grand cuisinier, régulièrement formé aux nouvelles techniques de l’école Le Nôtre. « J’ai vécu dans les étoiles pendant des années alors aujourd’hui, je veux mener mon affaire en gardant le plaisir en tête. » Pour le plus grand bien de sa clientèle.www.hostelleriedelamer.com

Jacques et Christine Frappier