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Mon apprenti, futur collaborateur © CCI BREST Courants industrie & services 2 e trimestre 2012 N° 43 PRATIQUE p. 4-5 Les enjeux de la propriété industrielle « Cela fait 8 mois que le chômage augmente », constate Jean- Pierre Condemine, sous-préfet de Brest. « Cela est préoccupant même si les effets ne sont pas aussi prononcés à Brest que sur d’autres territoires. Ils ont un impact réel. » La zone d’emploi brestoise affichait un taux de 8 % de chômage en 2011 (8,3 % en Finistère), en augmentation. Le sous-préfet souligne les difficultés rencontrées par les jeunes dans le département, avec une progression de 8,1% du taux de chômage (18% au total) et par les seniors, avec +14,4% (19%). « Les chefs d’entreprises sont concernés par la dégradation de la situation de l’emploi, c’est pourquoi l’État et ses partenaires sociaux ont mis en place des CCI. Elle représente un enjeu économique, technologique et générationnel », rappelle Yannick Cadiou, vice-président Formation à la CCI. « Notre offre de formations est cohérente, puisqu’elle s’adresse à tous âges, toutes professions. Elle est actuelle puisque dispensée par des enseignants issus du monde économique ou en étroite relation avec elle. Cela nous donne une réactivité nécessaire aux bouleversements que connaissent certains métiers. » La complémentarité avec l’Éducation nationale est revendiquée. L’alternance, facteur d’intégration. Ce professionnalisme développé dans l’enseignement transparaît à travers le taux d’insertion professionnel des personnes formées. Ainsi, les « troisième année » de l’ESC trouvent un emploi à 80 % dans les deux mois qui suivent l’obtention du diplôme. 8 élèves sur 10 y sont en alternance, une spécificité de l’école brestoise. Même taux d’embauche pour les jeunes gens de l’Ifac, formés en apprentissage dans plus de 20 métiers, du CAP au BTS. La formation continue au Relecq- Kerhuon et au Cefortech n’est pas en reste. Plus de 9 000 personnes ont été formées l’an passé, salariés, chefs d’entreprises, demandeurs d’emploi. La CCI a développé une expertise dans les contrats de professionnalisation, en lien avec Pôle emploi. À ce propos, une convention a été signée avec lui par la CCI de Bretagne afin de « renforcer le partenariat entre Pôle emploi et les CCI bretonnes pour favoriser la signature de contrats en alternance ». « L’alternance est une formule gagnant-gagnant », poursuit Yannick Cadiou. « C’est pourquoi nous avons su convaincre de la pertinence du Campus des métiers à la pointe Bretagne. Plus de 2 000 personnes pourront y étudier en apprentissage, donc en lien avec les entreprises. » mesures d’urgence et débloqué 30 Mpour leur mise en œuvre. » La CCI, leader en formation. Parmi ces mesures, la formation et son interconnexion avec le monde de l’entreprise sont promus comme un bouclier anti-chômage. Quatre d’entre elles sur sept concernent la formation à tout âge de la vie professionnelle. Pour la CCI, c’est une évidence. Gestionnaire de trois grands centres de formation - Ifac (CAP au BTS), ESC Bretagne Brest (bachelor à master) et Formation continue entreprises - elle a développé une expertise en corrélation avec les besoins des entreprises du territoire. « La formation est significative pour nous, élus FOCUS. Dans son dispositif « mobilisation pour l’emploi », l’État place l’apprentissage comme un facteur clé d’intégration sur le marché du travail. La CCI de Bretagne et l’Agefos PME Bretagne ont signé une convention de partena- riat autour du nouveau contrat de profession- nalisation Vision Pro. Il propose des solutions aux entre- prises qui ne trouvent pas de réponse à leurs attentes dans le contrat classique. Département industrie, services et international (CCI Brest). 02 98 00 38 18 sur ces mesures « mobilisation pour l’em- ploi » (contrat FNE-formation, dispositif zéro charge…) : www.emploi. gouv.fr Contrats d’ap- prentissage : Point A. 02 29 00 60 00 ; contrat-ap- prentissage@ cci-brest.fr LA CCI M’ACCOMPAGNE Visite énergie : un prédiag pour réduire sa consommation p. 7 Face au développement de la formation par alternance, la CCI a souhaité se doter d’un nouvel outil : le Campus des métiers, opérationnel fin 2014 (vue en 3D du projet) Logistique : des formations sur mesure au Cefortech FORMATION p. 6 © CCI

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Mon apprenti, futur collaborateur

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Courantsindustrie & services

2e trimestre 2012 • N° 43

PRATIQUE

p. 4-5

Les enjeux de la propriété industrielle

« Cela fait 8 mois que le chômage augmente », constate Jean-Pierre Condemine, sous-préfet

de Brest. « Cela est préoccupant même si les effets ne sont pas aussi prononcés à Brest que sur d’autres territoires. Ils ont un impact réel. » La zone d’emploi brestoise affichait un taux de 8 % de chômage en 2011 (8,3 % en Finistère), en augmentation. Le sous-préfet souligne les difficultés rencontrées par les jeunes dans le département, avec une progression de 8,1% du taux de chômage (18% au total) et par les seniors, avec +14,4% (19%). « Les chefs d’entreprises sont concernés par la dégradation de la situation de l’emploi, c’est pourquoi l’État et ses partenaires sociaux ont mis en place des

CCI. Elle représente un enjeu économique, technologique et générationnel », rappelle Yannick Cadiou, vice-président Formation à la CCI. « Notre offre de formations est cohérente, puisqu’elle s’adresse à tous âges, toutes professions. Elle est actuelle puisque dispensée par des enseignants issus du monde économique ou en étroite relation avec elle. Cela nous donne une réactivité nécessaire aux bouleversements que connaissent certains métiers. » La complémentarité avec l’Éducation nationale est revendiquée.

L’alternance, facteur d’intégration. Ce professionnalisme développé dans l’enseignement transparaît à travers le taux d’insertion professionnel des personnes formées. Ainsi, les « troisième année » de l’ESC trouvent un emploi à 80 % dans les deux mois qui suivent l’obtention du diplôme. 8 élèves sur 10 y sont en alternance, une spécificité de l’école brestoise. Même taux d’embauche pour les jeunes gens de l’Ifac, formés en apprentissage dans plus de 20 métiers, du CAP au BTS. La formation continue au Relecq-Kerhuon et au Cefortech n’est pas en reste. Plus de 9 000 personnes ont été formées l’an passé, salariés, chefs d’entreprises, demandeurs d’emploi. La CCI a développé une expertise dans les contrats de professionnalisation, en lien avec Pôle emploi. À ce propos, une convention a été signée avec lui par la CCI de Bretagne afin de « renforcer le partenariat entre Pôle emploi et les CCI bretonnes pour favoriser la signature de contrats en alternance ». « L’alternance est une formule gagnant-gagnant », poursuit Yannick Cadiou. « C’est pourquoi nous avons su convaincre de la pertinence du Campus des métiers à la pointe Bretagne. Plus de 2 000 personnes pourront y étudier en apprentissage, donc en lien avec les entreprises. »

mesures d’urgence et débloqué 30 M€ pour leur mise en œuvre. »

La CCI, leader en formation. Parmi ces mesures, la formation et son interconnexion avec le monde de l’entreprise sont promus comme un bouclier anti-chômage. Quatre d’entre elles sur sept concernent la formation à tout âge de la vie professionnelle. Pour la CCI, c’est une évidence. Gestionnaire de trois grands centres de formation - Ifac (CAP au BTS), ESC Bretagne Brest (bachelor à master) et Formation continue entreprises - elle a développé une expertise en corrélation avec les besoins des entreprises du territoire. « La formation est significative pour nous, élus

focUs. Dans son dispositif « mobilisation pour l’emploi », l’État place l’apprentissage comme un facteur clé d’intégration sur le marché du travail.

La CCI de Bretagne et l’Agefos PME Bretagne ont signé une convention de partena-riat autour du nouveau contrat de profession-nalisation Vision Pro. Il propose des solutions aux entre-prises qui ne trouvent pas de réponse à leurs attentes dans le contrat classique.

Département industrie, services et international (CCI Brest).

02 98 00 38 18

sur ces mesures « mobilisation pour l’em-ploi » (contrat FNE-formation, dispositif zéro charge…) : www.emploi.gouv.fr

Contrats d’ap-prentissage : Point A.

02 29 00 60 00 ; [email protected]

LA ccI m’AccomPAgnEVisite énergie : un prédiag pour réduire sa consommation p. 7

Face au développement de la formation par alternance, la CCI a souhaité se doter d’un nouvel outil : le Campus des métiers, opérationnel fin 2014 (vue en 3D du projet)

Logistique : des formations sur mesure au Cefortech

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ACTUALITÉ

2 • Courants Industrie & services - 2e trimestre 2012

Courants Industrie & services : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Damien Goret, Christelle Hall, Virginie de Rocquigny et Catherine Croze. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 7 800 exemplaires. Impression : Cloître Imprimeurs. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

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4% d’apprentis, le minima. Ces entreprises, l’État veut les convaincre du bien-fondé de l’apprentissage. C’est là tout l’enjeu de sa campagne de mobilisation en faveur de l’emploi. Depuis le 1er janvier 2011, les entreprises de plus de 250 salariés ont obligation de compter 4% d’apprentis dans leur effectif. Or, selon la Dirrecte, seules 27 % de ces entreprises ont recours à l’alternance en Finistère, pour un taux global inférieur de 1% de leur effectif ! « Les marges de progrès sont considérables », constate le sous-préfet. Celles qui ne remplissent pas ces conditions doivent s’acquitter d’un « malus apprentissage » compris entre 0,05% à 0,30% suivant le nombre d’alternants. Pourquoi de tels freins ? Pour ce gérant d’une concession auto à Brest (15 personnes, 5 apprentis), « le coût est secondaire », affirmation partagée par un commerçant brestois (4 enseignes) et une responsable de centre de formation agricole. Tous identifient deux contraintes majeures : « Le jeune a-t-il les aptitudes à intégrer une entreprise ? C’est une question légitime car la période d’essai d’un mois est courte. Ensuite, la plus forte contrainte à mon avis est de trouver une personne qui a des qualités pédagogiques, qu’il faut former pour être tuteur et qui peut se dégager du temps. Or, tout le monde est à flux tendu. Il faudrait aller plus loin dans l’accompagnement des tuteurs. » À l’Ifac, les maîtres d’apprentissage sont coachés. Et à l’ESC, le centre de

ressources en management assure un suivi des entreprises ayant des élèves en alternance.

Des dirigeants convaincus. « Le recrutement d’un apprenti est un pré-recrutement », assure l’élu CCI, ardent défenseur de la formule. Dès la deuxième année, l’alternant est considéré comme un salarié. « Et il y a une fierté des équipes à constater son embauche par la suite », explique-t-on du côté de Carrefour Brest (23 apprentis). Chez Financo, l’apprentissage est de rigueur : 16 apprentis, 11 nouveaux recrutements ce 1er semestre. Le recours aux alternants est un projet d’entreprise (organisation de petits déjeuners entre apprentis et tuteurs des différents départements…). Dans 15 % des cas, il y a rupture du contrat de travail, ce qui peut refroidir. Un argument tempéré par la Mission locale du pays de Brest, qui souligne que beaucoup de ruptures sont dues à des problèmes hors champs de l’entreprise. « Les dirigeants sont démunis face à cela. Nous leur proposons un accompagnement occasionnel, au même titre que pour les jeunes qui, très souvent, n’osent pas parler à leur responsable. »L’insertion professionnelle des alternants est réelle. Selon le sous-préfet, « si les entreprises atteignaient ce quota des 4 % d’alternants dans leurs effectifs, nous franchirions une marche importante en matière de lutte contre le chômage. » Dont acte.

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Courants Industrie & services - 2e trimestre 2012 • 3

ACTUALITÉEN BREF3 QUEsTIons À fRAnk bELLIon,

PRÉsIDEnT DE LA ccI DE bREsT

Brest conforte ses ambitions océanes Le groupe hollandais Damen (6 000 employés ;

1,4 milliard d’euros de CA en 2011) a repris la Sobrena. Pour la CCI de Brest, cela clôt un dossier de longue haleine.

Frank Bellion : En effet, la reprise par le chantier familial néerlandais Damen vient clore une période de sept mois de graves difficultés et d’inquiétude pour notre activité de réparation navale civile. Notre CCI a mobilisé toute son énergie auprès de ses réseaux pour dégager une solution. Il est à noter la qualité du travail collectif, réalisé notamment entre nos équipes et le conseil régional de Bretagne, auprès des candidats à la reprise. La menace de disparition de cette industrie s’éloignant, nous voulions laisser la place à une reprise efficace et sereine. C’est pourquoi nous nous concentrons avec Damen sur le démarrage de l’activité.

L’État a révélé début avril le résultat de son appel d’offres concernant les sites d’implantation d’une in-dustrie des énergies marines renouvelables. Quelles sont les perspectives pour Brest ?

F. B. : Notre CCI a pris acte du choix du gouvernement d’attribuer au groupement « Iberdrola/Areva/Technip/Eole Res » le champ d’éoliennes de la baie de St Brieuc, qui a exprimé la demande de disposer de foncier sur le port de Brest pour, notamment, du pré-assemblage et de l’assemblage. Nous allons rapidement travailler avec l’opérateur pour préciser ses attentes et connaître son schéma industriel. Nous souhaitons que les retom-bées industrielles pendant la phase de construction soient importantes pour Brest et la Bretagne. Nous nous sommes mis en capacité de répondre également à toute demande du groupement EDF Energies nouvelles, retenu pour le parc de Saint-Nazaire, particulièrement sur la partie logistique. Enfin, au-delà de cet appel d’offres, nous restons mobilisés pour répondre à la réalisation industrielle des éoliennes flottantes à Brest.

L’institut de recherche France énergies marines s’est installé à Brest. Qu’est-ce que cela signifie pour la CCI ?

F. B. : Je souhaite que France énergies marines soit un accélérateur de la mise en place et du développe-ment de cette filière porteuse d’innovations et créa-trice d’emplois. Son positionnement à Brest conforte la place de leader de notre pointe Bretagne dans la recherche marine à vocation internationale.

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Club d’entreprises du sud de la circonscrip-tion : forte adhésion au projet. 70 personnes ont fait le déplacement à Châteaulin le 2 avril pour le lancement du club d’entreprises des secteurs de Châteaulin, Crozon et Le Faou. Un nou-veau rendez-vous sera fixé en juin prochain pour constituer le bureau de ce club rassemblant les forces économiques de ces territoires.

Transmission d’entreprises : une vue d’ensemble sur la Bretagne. La CCI de Bretagne vient de publier une nouvelle étude sur la cession d’entreprise en région. Ce travail mesure l’impact, dans les 10 prochaines années, du vieillis-sement de la population des chefs d’entreprise et de ses effets sur la transmission, le tissu économique et l’emploi. Pour en savoir plus : www.bretagne.cci.fr

Un 3e groupe Plato en constitution. Les deux premiers groupes Plato ayant connu un franc succès, un troisième groupe se mettra en place fin juin. Le programme s’appuie sur une démarche volontaire de dirigeants de PME souhaitant confronter leurs expériences et problématiques. Ils choisissent les thèmes sur lesquels ils vont travailler avec des experts, dix-huit mois durant, à raison d’une réunion tous les mois (hors congés d’été). Il reste une dizaine de places à pourvoir.

Industrie (CCI). 02 98 00 38 18, [email protected]

Du 18 au 22 juin, la Bretagne organise sa 6e édition de la semaine de l’innovation. La journée inaugurale se tiendra à la CCI de Morlaix le 18 au matin, suivie d’ateliers. Deux d’entre eux sont organisés par la CCI de Brest : - Comment capitaliser l’expérience pour mieux innover ? Interve-

nant : Exponanse- Comment la communication s’insère-t-elle dans votre projet

d’innovation ? Intervenant : Hugues Marchat. Programme complet sur : www.innovons.fr

Industrie (CCI). 02 98 00 38 18, [email protected]

Journée de l’industrie bretonne le 10 juillet au Quartz. Cette manifestation est organi-sée par la CCI de région Bretagne, le GFI (groupement des fédérations industrielles) et le Medef Bretagne. Elle mettra en valeur quelques réussites d’entreprises bretonnes, les succès des actions collectives…

GFI Bretagne 02 99 87 42 87, [email protected]

Chine : mises en garde à propos d’escroqueries. Une recrudescence d’escroqueries aux faux ordres de virement est constatée depuis fin 2011 entre la France et la Chine. Des groupes français ont été touchés, sans savoir comment réagir ni se défendre face à un sujet par nature sensible. Face à une telle situation, il convient de réagir le plus rapidement possible afin de bloquer le compte destinataire des transferts.

http://www.ambafrance-cn.org/Les-groupes-francais-en-Chine-victimes-d-escroqueries-aux-faux-ordres-de-virement.html (Source : Direccte).

Soutien à la centrale. La CCI de Brest a renouvelé son sou-tien à la réalisation de la centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau. Ce projet « répond efficacement à la fragilité électrique croissante due principalement à une situation péninsulaire, une faible production, des difficultés de cheminement depuis les lieux de production, une forte croissance démographique et à un dynamisme économique qui augmentent les besoins en proportion plus importante qu’ailleurs ». L‘Etat vient de retenir le groupement de Direct Energie et Siemens pour la construction d’une unité de production d’électricité à Landivisiau dans le Finistère.

Retrouvez l’actualité de votre CCI sur : www.cci-brest.fr et sur Twitter @cci_brest

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PRATIQUE

4 • Courants Industrie & services - 2e trimestre 2012

mEmEnTo. La propriété industrielle, qu’est-ce donc ? Le meilleur moyen de protéger puis de valoriser vos inventions, vos innovations, vos créations. Faites le point !

5 raisons de l’adopter !Propriété industrielle :

Le 20 juin, dans le cadre de la semaine de l’innovation (lire p.3), CCI International Bretagne organise un atelier pour les entreprises exportatrices : Protéger ses marques et créations à l’international, à la CCI de Brest. Pour toute demande concernant le brevet international, il faut se rapprocher de l’Inpi puis de l’Office européen des brevets (OEB) et l’office mondial de la propriété intellectuelle (OMPI).

International (CCI). 02 98 00 38 71,

[email protected]

1Que peut-on breveter ? Dans le cas d’une création technique (machine, système

informatique…), une invention est protégée par brevet durant 20 ans. S’il s’agit plutôt du nom de cette trouvaille, celui-ci doit faire l’objet d’un dépôt de marque auprès de l’Inpi, l’Institut national de la propriété industrielle. Enfin, le design de votre invention entre dans le cadre d’une loi spécifique ainsi que dans celui du droit d’auteur. D’emblée, les découvertes scientifiques (à l’exception de leurs applications), les créations esthétiques (un flacon par exemple) ou encore des programmes informatiques, ne sont pas brevetables.

2Pourquoi protéger mon nouveau process, mon idée, ma marque ou mon nom ?

C’est un droit, un capital et un premier pas vers d’autres projets. En tout premier lieu, vous vous prémunirez de la contrefaçon. Une entreprise française sur deux estime être confrontée à ce problème. Pour l’OCDE, le volume des échanges physiques de contrefaçon de produits de consommation dépasserait le PIB de 150 pays (250 milliards d’euros en 2007). En France, une entreprise sur deux s’estime confrontée au problème de la contrefaçon. Le brevet est un monopole d’exploitation pour une période donnée qui récompense vos efforts d’innovation. En possédant un fichier de brevets, vous assurez également une source de revenus par cession de vos brevets ou par la création de licence d’exploitation. Vous valorisez vos inventions, un plus pour vous développer sur d’autres marchés (alliance de nouveaux partenaires à l’étranger…) Sachez que vous êtes dans une région réputée en termes d’innovations, à la cinquième place des dépôts de brevets. 519 demandes ont été enregistrées en 2010 (81 en Finistère).

3Assurez-vous de la perti-nence de votre invention. Dans le jargon, on dit : faire un

« état de l’art ». Sachez que les

brevets constituent une base de données de quelque 60 millions de documents. Autant dire qu’avant de croire à la création du siècle, vous aurez d’abord à vous assurer de son côté révolutionnaire. Ceci fait, vous vous attacherez à vérifier que la situation est libre en termes de créations antérieures. Pour cela, l’Inpi peut vous aider, l’Agence ré-gionale d’information stratégique et technologique aussi (Arist, lire ci-contre), sans oublier les cabinets conseils spécialisés qui s’avèrent des référents indispensables, de la recherche d’antériorité à la rédac-tion de la demande de brevets. La Bretagne compte six cabinets de ce type. Vous pouvez bénéficier d’une aide régionale pour supporter cet investissement.

4Breveter ou pas ? Le brevet est une arme contre la copie… Uniquement si l’on suppose

que d’autres voudront copier. Aussi étrange que cela puisse paraître, le brevet n’est pas toujours la finalité. Dans certains cas, il n’est effectivement pas très judicieux d’aller jusqu’à breveter votre “découverte” et de la faire tomber

dans le domaine public. Ainsi, vous conserverez le privilège de la création mais sans le monopole. Si vous déposez une demande, comptez 18 à 24 mois avant d’acquérir une date de dépôt qui vous assurera une protection juridique de 20 ans.

5Combien ça coûte ? Le pré-diagnostic de l’Arist est gratuit. Ensuite, il faut compter 1 000 €

à charge de l’entreprise pour une étude, environ 1 500 à 2 000 € pour une veille personnalisée. L’entreprise peut se faire aider par l’Inpi, Oséo, le conseil régional ou encore le Fonds accompagnements innovation technopoles. Le brevet en lui-même revient à 4 000 € pour le dépôt, en passant par un conseil spécialisé (recommandé). Puis les annuités vont de 36 € pour les années 2 à 5, puis augmentent (exemple pour l’année 15 : 430 €).

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Courants Industrie & services - 2e trimestre 2012 • 5

PRATIQUE©

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5 raisons de l’adopter !conseiller Veille et Innovation à l’Arist Bretagne

Propriété industrielle :

TÉmoIgnAgE ChrIstIAn petton

L’Arist Bretagne fait partie du

pôle innovation de la CCI de région Bretagne. Elle est basée à Rennes et consiste en un service proposé par les CCI bretonnes. Elle a été créée en 1983, au moment où l’Inpi s’implantait sur le territoire breton. L’Arist offre un accompagnement total aux innovateurs, en amont et en aval. Elle assure, par exemple, une veille technologique dont l’objectif est de contrôler et de détecter les brevets déposés à la suite du leur. En d’autres termes, c’est un moyen de surveiller les différents concurrents, et ce, au niveau international. L’Arist travaille aussi au côté du service EEN (Europe Entreprise Network), un dispositif qui vise à trouver un partenaire européen dans le but de diffuser la création.

«

Par ailleurs, l’agence est en mesure de réaliser un pré-diagnostic Inpi, une sorte de formation gratuite au cours de laquelle des conseils sont donnés. Nous intervenons au sein de l’entreprise et nous expliquons la notion de propriété industrielle de manière plus personnalisée. Nous accompagnons et sensibilisons environ 500 entreprises par an, dont une centaine en propriété industrielle. »

Arist Bretagne (CCI de Bretagne).

02 99 25 41 25 ; [email protected]

« L’Arist, un accompagnement total »

QUESTION/RÉPONSE

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J’ai entendu parler d’une révision des valeurs locatives des locaux professionnels. Qu’en est-il ?

À partir de 2012, les modalités de calcul des valeurs locatives des locaux professionnels sont modifiées, mais ne serviront de base au calcul de la taxe foncière et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) qu’à partir de 2014 (art. 34 de la loi de finances rectificative pour 2010).

La valeur locative d’un local professionnel est dorénavant déterminée en fonction de l’état réel du marché locatif, et non plus sur la base de règles cadastrales établies en 1970, qui faisaient référence à un local-type. La nouvelle valeur locative est calculée à partir d’une grille tarifaire, qui tient compte de la nature, de la destination, de l’utilisation, des caractéristiques physiques, de la situation et de la consistance de la propriété ou de la fraction de propriété. Un décret a précisé la classification des locaux à usage professionnel ou commercial dans une nouvelle nomenclature, établie en sous-groupes, en fonction de leur nature ou leur destination (par exemple, magasins et lieux de vente), eux-mêmes divisés en catégories, en fonction de leur utilisation et de leurs caractéristiques physiques (magasins de grande surface). Les propriétaires de locaux professionnels seront invités à déposer une déclaration spécifique pour la conduite de la révision.

Direction départementale des finances publiques du Finistère. 02 98 80 55 55

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EAN

HIN

L’Inpi et ses ressources en ligne. L’Institut national de la propriété industrielle propose un grand nombre d’informations pratiques sur son site internet, notamment dans la partie « PME et créateurs d’entreprises ». InpiTV permet aussi de visionner en ligne des témoignages d’entreprises sur la propriété industrielle, la contrefaçon... L’Inpi Bretagne, partenaire de la chambre de commerce et d’industrie de région, tient permanence sur rendez-vous au technopôle Brest-Iroise, chaque deuxième mardi du mois. 0 820 213 213 puis choix 4 (0,09 euro TTC/mn) www.inpi.fr

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VIE DES ENTREPRISES

6 • Courants Industrie & services - 2e trimestre 2012

surlenet La logistique, un axe fort du Cefortech

D’un clic, le client passe sa commande en ligne parmi les 5 300 références. Deux

heures plus tard, son Caddie est prêt. Il ne lui reste plus qu’à passer prendre ses courses. Résultat : le E.Leclerc drive de Gouesnou, ouvert en novembre 2011, a vu sa clientèle grandir rapidement : 5 500 clients à ce jour. « En semaine, vers 17 heures, on compte jusqu’à 85 clients à servir », commente Eric Manach, responsable du drive.

E. LECLErC DrIVE : La tEChnICItéD’où un important flux de marchandises et la nécessité de travailler rapidement avec précision. Ici, Christelle Junak, la réceptionnaire, est en quelque sorte chef d’orchestre de ce ballet des produits. Majore d’une formation de technicien en logistique effectuée en 9 mois au Cefortech, elle a été embauchée à l’ouverture du site. « C’est une formation complète qui donne une vue d’ensemble approfondie de la mise en stock, de leur gestion. Elle permet de s’adapter à des contextes différents en milieu professionnel. Nous avons par exemple passé en revue l’éventail des procédures de qualité ». Elle a tout de suite trouvé sa

foRmATIon. Le Cefortech propose des formations en logistique pointues et reconnues par les entreprises.

E.Leclerc Drive : Eric Manach, responsable, Eric tretout, responsable logistique et

Christelle Junak, technicienne en logistique.©

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http://www.ubifrance.com : You buy France

Voici le nouveau portail anglophone des exportateurs français visant à donner plus de visibilité aux savoir-faire hexagonaux. Le site vise à mettre en relation les entreprises françaises de toute taille et de tout secteur avec des clients et des partenaires à travers le monde entier, sous la bannière « You buy France ». Il pourrait ainsi contribuer à les aider à trouver de nouveaux débouchés à l’international. 6 500 entreprises y sont référencées et le but est d’atteindre les 9 000 d’ici à la fin de l’année. Le + du site : une PME exportatrice peut y créer sa vitrine sur le Web (espace personnalisé pour présenter ses produits, ses données clés et ses références). Le site permet aux acheteurs étrangers de rechercher des entreprises françaises fournisseurs dans plus de 20 langues.

http://technosciences.ueb.eu

Ce moteur de recherche permet de trouver en même lieu toutes les compétences scientifiques et technologiques des laboratoires de Bretagne. Le + du site : Idéal pour les entreprises souhaitant nouer des partenariats, le site classifie les laboratoires par thèmes et les présente sous forme de fiches techniques. Équipements et effectifs y sont détaillés. Voilà un bon outil pour découvrir les expertises régionales en R&D.

Le Cefortech propose des formations en logistique, du niveau V (CAp, Bep) au niveau III (bac + 2, titre professionnel) : technicien supé-rieur en méthodes et exploitation logistique, bac pro Logistique, Agent magasinier, Magasinier vendeur, pré- professionnalisa-tion en transport logistique et conducteur routier. nombreuses sont les entreprises s’impliquant dans la formation puisqu’elles participent aux jurys d’évaluation finale de ces formations longues.

Jean-Yves Lareur (CCI). 02 98 44 52 58 www.formation.cci-brest.fr

place dans cette jeune structure en pleine expansion. Sa mission : réceptionner les marchandises, en contrôler la qualité et les quantités, les intégrer dans le stock via un logiciel « maison », tout en assurant les relations avec les entrepôts extérieurs et parfois les fournisseurs. Complexité et polyvalence ne l’ont pas effrayée.

DCnS, DES BESoInS au MagaSInA DCNS, le service magasin, intégré au département Supply Chain, fait travailler 26 personnes à des postes comme magasiniers, caristes, techniciens et opérateurs logistiques. L’équipe accueille régulièrement des stagiaires issus du bac pro logistique et, en ce moment, deux alternants en formation d’agents magasiniers d’une année au Cefortech. « Accueillir des personnes en contrats de professionnalisation ou en stage nous permet de transférer un savoir spécifique tout en nous tenant informés des dernières technologies enseignées », commente Laurent Rossignol, responsable du service Magasin. « Nous insérons les alternants directement dans les projets de notre service. Les tuteurs sont les chefs d’équipe ».

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Laurent rossignol, responsable Magasin à DCnS

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Courants Industrie & services - 2e trimestre 2012 • 7

2012, une année sociale riche en réformes et changements !

• Normes N4DS, AED, SEPA, Ducs EDI obligatoire ... • Calculs Fillon, CSG, forfait social, Fnal ...

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SUR LE TERRAIN

gagnez en énergie avec la CCI

LA ccI m’AccomPAgnELa CCI encourage les entreprises à alléger leurs factures à l’aide de la Visite énergie.

La prestation proposée par la CCI est gratuite. elle s’adresse aux dirigeants d’entreprise mais aussi aux collaborateurs en charge des aspects consommations énergétiques. elle peut être suivie d’un prédiagnostic et d’un diagnostic énergie réalisés par des bureaux d’études spécialisés.

Département industrie (CCI). 02 98 00 38 18

Le Pacte électrique breton, piloté par la région, développe également le dispositif ÉcoWatt Bretagne. Il comptabilise près de 45 000 abonnés aux alertes. L’adhésion des partenaires ÉcoWatt, des entreprises et des collectivités au dispositif se traduit par la signature de plus de 130 chartes d’engagement de réduction de la consommation.

Lancé à la CCI de Brest dès 2011, le dispositif « Visite énergie » fait

écho au Pacte électrique breton. But : accompagner les entreprises qui veulent réduire le poids des factures énergétiques.

gEStIon raISonnéEPour Valérie Lasquellec, conseillère Environnement à la CCI, « un chef d’entreprise qui se pose la question de la réduction des coûts en matière énergétique trouvera des pistes intéressantes à travers ce dispositif. C’est une première étape. » Au cours d’une demi-journée et par le biais d’une grille passant au crible les différents postes de consommation, la conseillère accompagne le dirigeant ou respon-sable dans l’analyse de son bâtiment, de ses uti-lités (chauffage, froid, vapeur, air comprimé…). L’opération se déroule en trois grandes étapes : le management de l’énergie pour définir le pilotage du projet, l’état des lieux des consommations, l’élabo-ration d’un plan d’actions visant à diminuer les dé-penses. À partir de quand peut-on se poser des questions sur sa consom-mation ? « Une facture annuelle qui avoisinerait les 15 000 euros devrait normalement pousser à s’interroger », souligne la conseillère de la CCI.

LE CaBInEt BLéCon DanS La DéMarChEChez Blécon et Associés, cabinet d’expertise comp-table brestois, l’enga-gement sociétal est une préoccupation. Ainsi, profitant d’un pro-chain changement des chauffages, Christine Marias, la responsable « Qualité écoute clients », a analysé la consomma-tion énergétique globale du cabinet. Et, ce fai-sant, elle a appris que la CCI de Brest proposait cet accompagnement spéci-fique : « Une conseillère s’est donc déplacée chez nous, a pris connaissance de notre problématique et, à l’issue d’une demi-journée, nous a livré un plan de réflexions. » Pour Christine Marias, la visite énergie aura donc permis de réfléchir à de petits investissements à même d’améliorer le fonctionnement géné-ral de l’entreprise, ainsi qu’à mettre en adéqua-tion contrats de fourniture et consommations réelles. « La démarche a été positive. Des profession-nels sont venus en relais et nous ont appuyés dans la prise de décision. Ce dispositif nous a permis de nous fixer des objectifs et de faire de notre consom-mation énergétique un projet d’entreprise à part entière. »

EN BREF

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IMON

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Valérie Lasquellec, conseillère Environnement à la CCI.

Laurent rossignol, responsable Magasin à DCnS

Mieux vendre : une opération pour les IAA bretonnes. Vous êtes une entreprise agroalimentaire bretonne (TPE ou PME, de 1 à 250 salariés, moins de 50 M€ de chiffre d’affaires) ? L’opération Mieux vendre est faite pour vous. La CCI de Bretagne, le conseil régional et l'Etat (Draaf Bretagne)* vous proposent de participer à une opération collective et individuelle intitulée Mieux vendre. Son but ? La mise en place d’un plan d'actions permettant d'améliorer votre performance commerciale. Cette opération se partage entre une partie collective, avec la participation à des ateliers techniques animés par des experts, et des actions individuelles d’accompagnement par un consultant spécialisé, d’une durée maximale de 5 jours (intervention financée à 60%).* En partenariat avec la chambre de métiers et l'Abea

Département industrie, services et international (CCI). 02 98 00 38 18

7e Edition des Trophées du développement durable. Ce concours récompense les projets des entreprises, collectivités locales, établissements de formation et associations pour leurs actions en ce domaine, réalisées entre 2011 et 2012. Pour être primés, quatre dimensions sont à prendre en compte : économie, social, environnement et gouvernance. Les candidats ont jusqu’au 13 juillet 2012 pour s’inscrire sur le site de cet événement porté par l’État, l’Ademe et le conseil régional. La chambre de commerce et d’industrie de région Bretagne fera partie du comité de sélection.

www.tropheesdd-bretagne.org

Page 8: Courants industrie et services

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.» CCI de Brest :1, place du 19e R.I., BP92028, 29220 BrestCedex 2 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr» Formalités internationalesKarine Le Moal 02 98 00 38 71

[email protected]

VOS CONSEILLERS INDUSTRIE ET SERVICES» AgroalimentaireVéronique Hériaud

[email protected]» Bâtiment / Travaux publicsDominique Chamoux

[email protected]

» Transports et ServicesAdeline Bachelay [email protected]

» Électronique / InformatiqueSébastien Cann

[email protected]» Métallurgie / Environnement

Chimie / CosmétiqueValérie Lasquellec

[email protected]» Reprendre en BretagneJean-Hervé Lacroix

[email protected]

ANTENNE DE CHÂTEAULINCatherine Urien 02 98 86 53 02

[email protected]

PÉPINIÈRES D’ENTREPRISESLanderneau 02 98 30 35 00Plabennec 02 98 07 27 27Le Faou 02 98 81 17 70

voscontacts

» Commerce de gros / Pêche / Textile / ImprimerieJulie Martet

[email protected]

INTERNATIONAL Sébastien Cann et Julie Martet [email protected]

Châteaulin 02 98 81 25 34

retrouvez le prochain

dans ouest-Franceet Le télégramme

le 31 mai

Courants

GROS PLAN

8 • Courants Industrie & services - 2e trimestre 2012

PoRTRAIT. Implantée à Brest et à Quimper, Techni Sièges et Bâches réalise ameublement, tapisserie et sellerie 100% sur mesure.

Dans l’atelier flambant neuf de Techni Sièges et Bâches, on trouve pêle-mêle des

banquettes pour un restaurant, des bâches de protection sur mesure pour la Marine nationale, un siège conducteur de camion à rembourrer, un auvent de camping-car pour des particuliers, des fauteuils anciens… Un aperçu de l’activité diversifiée de cette entreprise spécialisée dans la sellerie, l’ameublement, la tapisserie et la bâche dans tous ses états. Techni Sièges et Bâches, anciennement Atelier Rénov Vinyl, a repris la Sellerie Menant (Quimper) au début des années 2000. En 2009, l’entreprise a été rachetée par Marc Galliou qui, après une carrière dans l’agroalimentaire, s’est lancé dans cette nouvelle aventure professionnelle. « J’ai été secrétaire général de la Sill pendant quinze ans et je souhaitais changer de secteur. Je cherchais à reprendre une structure familiale, avec un savoir-faire précis entre les mains », confie cet homme de défis et de réseaux.

FLExIBILIté Et quaLItéLorsque Marc Galliou a acquis l’entreprise, elle arrivait en phase de maturité sur certains marchés. L’entrepreneur a donc choisi de se recentrer et d’investir dans un

outil de travail au goût du jour. Depuis fin 2011, il est installé dans la zone de Prat-Pip sud, à proximité de l’aéroport. « J’espère gagner en visibilité grâce à ce nouvel atelier, explique Marc Galliou, car nous travaillons aussi bien pour les particuliers que les professionnels ». Les six salariés ont des compétences en tapisserie, en sellerie et en couture, ce qui permet à Techni Sièges et Bâches de répondre aux besoins de secteurs très divers : l’hôtellerie restauration, le nautisme, l’automobile, le caravaning, le secteur médical, l’agencement intérieur… « Nous restons très ouverts quant au positionnement de l’entreprise », poursuit le dirigeant. « Nos forces, ce sont la qualité des finitions et la réactivité. Nous sommes capables de réaliser un fauteuil pour un dentiste pendant sa semaine de vacances ou de remettre à neuf toutes les banquettes d’un car rapidement ». Aujourd’hui, il vise avant tout à faire connaître son entreprise et à nouer des partenariats : « Je cherche des professionnels ayant des compétences complé-mentaires, un cordonnier ou un spécialiste de la sérigraphie par exemple. Ce sont des pistes de dé-veloppement possibles ».

techni Sièges et Bâches, un savoir-faire pointu

Marc Galliou a toujours été impliqué dans la vie économique du territoire à travers notamment produit en Bretagne, Investir en Finistère, passeport en Bretagne, l’institut de Locarn et le tribunal de commerce de Brest.

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Marc galliou