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Les industriels bretons derrière l’éolien offshore posé © CCI BREST Courants industrie & services 2 e trimestre 2011 N° 39 p. 7 PRATIQUE LA CCI M’ACCOMPAGNE p. 4-5 Reprendre ou transmettre son entreprise sur conseils de la CCI Micromer (Plouzané) intéresse les fabricants de cosmétiques Anglais naval : une spécialité qui s’apprend au Ciel Bretagne FORMATION © SIMON COHEN p. 6 L e 25 janvier dernier, le président de la République dévoilait les cinq zones françaises retenues pour l’appel d’offres sur la création d’une filière éolien offshore posé. La Normandie et le Pays-de-la-Loire en font partie, au même titre que la Bretagne, avec la baie de Saint- Brieuc. D’ici un an, désormais, le choix des opérateurs retenus devrait être acté. Le temps est donc venu pour les industriels bretons de valo- riser leurs savoir-faire en la matière. UN CHALLENGE A RELEVER « C’est un enjeu fort pour la Bretagne et pour Brest car nous possédons un rôle de ambitieux puisqu’il programme, pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement, 6 000 MW d’électricité produit par des éoliennes offshore », soit 3,5 % de la production annuelle française de 2009. « L’ap- pel d’offres de l’État est une formidable opportunité que nous saurons saisir » a souligné Frank Bellion devant les entre- prises et collectivités, toutes rassemblées autour de ce projet. Le président du conseil régional, Jean-Yves Le Drian, a parlé de « rendez-vous historique pour la Bretagne, un challenge à saisir dans une synergie collective. Il n’y a pas de voix discordantes entre les acteurs bretons. Vous êtes en situation d’agir » a-t-il lancé aux entreprises venues en nombre. La concurrence est rude. Les pays du Nord affichent une belle longueur d’avance avec des parcs éoliens offshore posés en activité. Les constructeurs d’éoliennes, qui développent de nouvelles généra- tions de machines, estiment qu’il faut viser d’emblée le marché eu- ropéen. « J’insiste sur ce point », a déclaré Nicolas Wolff, président de l’association France énergie éolienne et directeur général de Vestas (7 milliards d’euros de CA et 2 200 employés dans le monde). « De nombreuses entreprises fran- çaises sont déjà nos fournisseurs. Je m’engage à faire passer vos demandes de collaboration auprès de mon groupe pour que les mises en relation se fassent. » LE PORT DE BREST EN PLEINE MUTATION En termes de retombées éco- nomiques, les espoirs sont importants. Brest a tout à gagner dans ce challenge international. Frank Bellion est catégorique sur ce point : « Nous avons un pol- der de 50 ha réservé aux activités industrialo-portuaires avec un accès direct à la mer. » La CCI a programmé un investisse- ment de 37 Me (lire Questions à premier rang dans la recherche maritime ainsi qu’un port dont les caractéristiques sont tout à fait adaptées », a rappelé Frank Bellion, président de la CCI de Brest lors du colloque de lancement de la filière, à l’ESC, le 5 avril dernier. 330 entreprises venues de toute la France et des institutions ont assisté aux interventions des constructeurs d’éoliennes et développeurs de projets. Ils ont pu entendre la présentation de l’appel d’offres de l’État, par la représentante de la direc- tion de l’énergie et du climat, Georgina Grenon : « L’État est FOCUS. La filière de l’éolien offshore posé est un déf i historique qu’est en passe de relever le monde économique breton. Avec Brest comme tête de pont. Le port de Brest est déjà port de déchargement d’éoliennes. A consulter sur le site de la CCI : • Une vidéo et un diaporama de la journée du 5 avril ; • Un annuaire français/ anglais des 80 entreprises bretonnes concernées par cette filière naissante ; • Un état des lieux des infrastructures portuaires et logistiques sur Brest ; • L’étude de GL Garrad Hassan ; • Les témoignages des constructeurs d’éoliennes. D’autres informations sont disponibles sur : www.cci-brest. fr, rubrique Actualités.

Courants industrie et services

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Journal économique Courants industrie et services

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Page 1: Courants industrie et services

Les industriels bretons derrière l’éolien offshore posé

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Courantsindustrie & services

2e trimestre 2011 • N° 39

p. 7

Pratique La CCi m’aCComPagne

p. 4-5

Reprendre ou transmettre son entreprise sur conseils de la CCI

Micromer (Plouzané) intéresse les fabricants de cosmétiques

Anglais naval : une spécialité qui s’apprend au Ciel Bretagne

Formation

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p. 6

Le 25 janvier dernier, le président de la République dévoilait les cinq zones françaises retenues

pour l’appel d’offres sur la création d’une filière éolien offshore posé. La normandie et le Pays-de-la-Loire en font partie, au même titre que la Bretagne, avec la baie de Saint-Brieuc. D’ici un an, désormais, le choix des opérateurs retenus devrait être acté. Le temps est donc venu pour les industriels bretons de valo-riser leurs savoir-faire en la matière.

Un ChALLenge A ReLeveR « C’est un enjeu fort pour la Bretagne et pour Brest car nous possédons un rôle de

ambitieux puisqu’il programme, pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement, 6 000 MW d’électricité produit par des éoliennes offshore », soit 3,5 % de la production annuelle française de 2009. « L’ap-pel d’offres de l’État est une formidable opportunité que nous saurons saisir » a souligné Frank Bellion devant les entre-prises et collectivités, toutes rassemblées autour de ce projet. Le président du conseil régional, Jean-Yves Le Drian, a parlé de « rendez-vous historique pour la Bretagne, un challenge à saisir dans une synergie collective. Il n’y a pas de voix discordantes entre les acteurs bretons. Vous êtes en situation d’agir » a-t-il lancé aux entreprises venues en nombre. La concurrence est rude. Les pays du nord affichent une belle longueur d’avance avec des parcs éoliens offshore posés en activité. Les constructeurs d’éoliennes, qui développent de nouvelles généra-tions de machines, estiment qu’il faut viser d’emblée le marché eu-ropéen. « J’insiste sur ce point », a déclaré nicolas Wolff, président de l’association France énergie éolienne et directeur général de Vestas (7 milliards d’euros de CA et 2 200 employés dans le monde). « De nombreuses entreprises fran-çaises sont déjà nos fournisseurs. Je m’engage à faire passer vos demandes de collaboration auprès de mon groupe pour que les mises en relation se fassent. »

Le PoRt de BRest en PLeIne MUtAtIonEn termes de retombées éco-nomiques, les espoirs sont importants. Brest a tout à gagner dans ce challenge international. Frank Bellion est catégorique sur ce point : « Nous avons un pol-der de 50 ha réservé aux activités industrialo-portuaires avec un accès direct à la mer. » La CCI a programmé un investisse-ment de 37 me (lire Questions à

premier rang dans la recherche maritime ainsi qu’un port dont les caractéristiques sont tout à fait adaptées », a rappelé Frank Bellion, président de la CCI de Brest lors du colloque de lancement de la filière, à l’ESC, le 5 avril dernier.

330 entreprises venues de toute la France et des institutions ont assisté aux interventions des constructeurs d’éoliennes et développeurs de projets. Ils ont pu entendre la présentation de l’appel d’offres de l’État, par la représentante de la direc-tion de l’énergie et du climat, Georgina Grenon : « L’État est

FoCus. La filière de l’éolien offshore posé est un déf i historique qu’est en passe de relever le monde économique breton. Avec Brest comme tête de pont.

Le port de Brest est déjà port de déchargement d’éoliennes.

A consulter sur le site de la CCI :

• Une vidéo et un diaporama de la journée du 5 avril ;

• Un annuaire français/anglais des 80 entreprises bretonnes concernées par cette filière naissante ;

• Un état des lieux des infrastructures portuaires et logistiques sur Brest ;

• L’étude de GL Garrad hassan ;

• Les témoignages des constructeurs d’éoliennes.

d’autres informations sont disponibles sur : www.cci-brest.fr, rubrique Actualités.

Page 2: Courants industrie et services

ACTUALITÉ

2 • Courants industrie & services - 2e trimestre 2011 Courants industrie & services - 2e trimestre 2011 • 3

Courants industrie & services : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Catherine Croze, Damien Goret et Christelle Hall. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 44 20 26. Tirage : 7 800 exemplaires. Impression : Cloître Imprimeurs. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

ACTUALITÉ

EN BREF3 questions À FranK BeLLion, PrÉsiDent De La CCi De Brest

Pourquoi la CCI et Bretagne pôle naval ont-ils organisé ce colloque sur l’éolien offshore posé à Brest ?

Frank Bellion : Parce que la Bretagne et à plus juste titre Brest, ont toute légitimité à se positionner comme leader dans ce domaine. Que voulions-nous faire le 5 avril dernier ? nous voulions mettre en lumière le potentiel de notre région auprès des donneurs d’ordre nationaux et internationaux du marché de l’éolien offshore posé. Citons les développeurs de projets, les turbiniers ou les électriciens. Ce fut chose faite grâce aux 270 entreprises bretonnes qui sont allées à leur rencontre pour leur prouver qu’elles sont prêtes à se structurer et à réaliser les investissements nécessaires à l’émergence de cette filière industrielle.

Le second objectif était de faire découvrir le potentiel industriel du port de Brest. Quelles transformations y seront réalisées ?

F.B. : nous misons sur le port de Brest pour être compétitif au niveau européen. La CCI en tant que gestion-naire depuis 160 ans, le conseil régional en tant que concédant et le SmBI*, investissent à la hau-teur des enjeux. La production en série d’éoliennes offshore demande en effet de grands espaces industriels portuaires, bord à quai pour faciliter la production, la logistique et la maintenance. Dans cette perspective, les 50 hectares du polder de Brest constituent un atout exceptionnel. mais avant de s’y projeter et pour maintenir son niveau de compétitivité, nous modernisons en grand les infrastructures de nos concessions dès cette année. Ajouté aux travaux courants, cela représente presque 17 m€ cette année et 20 m€ les suivantes. Et pour l’aménagement du polder, le conseil régional annonce déjà un investissement de 75 m€.

Brest a-t-elle donc tous les atouts pour séduire les équipementiers de l’éolien en mer ?

F.B. : La concurrence est forte dans ce secteur, nous en avons conscience. mais nous savons aussi que nous rassemblons, dans le domaine de la mer, des atouts décisifs en compétences, recherche, forma-tion, savoir-faire industriel. De plus, tous les acteurs de la région, collectivités, entreprises, centres de recherche, sont mobilisés afin de développer une offre innovante et attractive. Pour les emplois, pour la compétitivité de notre région, saisissons cette opportunité !

* Syndicat mixte Brest Iroise : CCI, BMO, conseil général et conseil régional.

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F. Bellion) pour la modernisa-tion des infrastructures tandis que la Région a programmé une enveloppe de 75 m€, pour moitié financés en propre, pour amé-nager en conséquence le polder, réserve foncière du port de Brest. L’achèvement des travaux est prévu fin 2015. Le choix des opérateurs étant dévoilé en 2012, un nouveau rendez-vous régional devrait alors avoir lieu.*Ce guide est édité par les CCI de Bretagne, les fédérations professionnelles, les collec-tivités, l’État etc.

tÉmoignageLes entreprises doivent engager dès aujourd’hui des investisse-ments importants pour orienter leurs activités dans ce domaine. Elles sont conscientes de l’enjeu.

Bernard Corvaisier, président de la société brestoise Navtis

- spécialisée en réparation navale et en maintenance industrielle.

Pour cet industriel brestois, il ne fait ainsi aucun doute que « la Bretagne aurait beaucoup à gagner, en visibilité et en emplois, d’un projet si important. L’idée de soutenir cette filière est excellente. Les entreprises de proximité auraient à assurer un certain nombre de travaux, que ce soit en montage des éoliennes, en maintenance des sites ou en surveillance du parc. Et certaines études ont d’ores et déjà prouvé que les opérations de mainte-nance seront, presque toutes, à réaliser par du personnel local. Sans compter l’entretien des navires en charge d’acheminer les équipements à destination. »

Une véritable opportunité derrière laquelle les industriels bretons doivent donc, désormais, se fédérer : « Navtis se tient prête à soutenir le projet », assure Bernard Corvaisier. « Nous y sommes très largement favo-rables. De toute manière, conclut-il, pour remporter cet appel d’offres, il n’y a pas beau-coup de mystère : il faut que toutes les forces vives se réu-nissent et fassent valoir leur savoir-faire et leur expérience. Ce n’est qu’à ce prix-là que la Bretagne saura convaincre les donneurs d’ordres de l’éolien qu’ils font le bon choix en choisissant la région et Brest. »

Plato : un second groupe de chefs d’entreprises se réunit à BrestLe programme Plato repose sur le partage d’expériences et de savoir-faire. Il s’appuie sur une démarche volontaire de dirigeants et cadres-dirigeants de PmE souhaitant confronter leurs expériences et problématiques. Ils choisissent les thèmes dont ils vont débattre dix-huit mois durant, à raison d’une réunion tous les mois (hors congés d’été). « Pour les chefs d’entreprise, ces réunions constituent l’occasion de créer un réseau tout en se nourrissant des expériences des uns et des autres », souligne Evelyne Lucas, vice-présidente CCI à l’industrie et aux services. Après le succès du premier groupe lancé en septembre dernier, la CCI a organisé la tenue d’un second groupe réuni ce mois de mai. Il reste quelques places disponibles.

Dominique Chamoux (CCI). 02 98 00 38 18 ; [email protected]

Visites Énergie : ciblez les économiesLa conseillère Environnement de la CCI, Valérie Lasquellec, intervient en entreprise pendant 2 h environ pour réaliser un pré-diagnostic Energie. Elle analyse vos pratiques énergétiques afin de lancer une réflexion sur les économies d’énergie possibles dans votre entreprise. Réalisé gratuitement dans le cadre du projet « Change », le pré-diagnostic énergie vous apportera des pistes pour doper votre efficacité énergétique. objectifs de ces visites : analyser les pratiques énergétiques de l’entreprise ; cibler les économies d’énergie réalisables en agissant prioritairement sur les comportements ; évaluer la pertinence d’un diagnostic approfondi. Un rapport d’intervention confidentiel vous est remis, contenant un tableau des consommations annuelles de l’entreprise, son profil énergétique et des préconisations d’amélioration sur les volets comportement, gestion, process, transport, bâtiment.

Valérie Lasquellec (CCI). 02 98 00 38 18 ; [email protected]

Safer Seas, un colloque international pour des mers plus sûres (10-13 mai) à BrestSafer Seas est un colloque dédié aux problématiques de la sécurité et sûreté maritimes. Pour cette 3e édition, il a obtenu le haut patronage de l’Organisation maritime internationale et de l’Union européenne. Ce rendez-vous international attire les scientifiques du monde entier dans notre ville, dont la réputation en matière maritime n’est plus à faire dans le cercle international des chercheurs. Confirmation récente : la labellisation de l’iUem comme laboratoire d’excellence dans le cadre des appels à projets du Grand emprunt national. « Brest conforte ainsi sa place de premier pôle français des sciences et techniques de la mer », s’est réjoui Frank Bellion, président de la CCI.L’édition 2011 est placée sous le signe du changement climatique et de ses défis pour la navigation en mer. Partenaires : Bmo, CCI, Pôle de compétitivité mer, Union européenne, conseil régional et conseil général.

www.cci-brest.fr ou www.saferseas-brest.org

Tour de Bretagne de l’économie : quelles aides pour les entreprises ?Encore trop peu sollicitées en Bretagne, les aides publiques pour les entreprises font l’objet d’un Tro Breizh organisé par l’État, le conseil régional et la CCI de région Bretagne. objectif : présenter le dispositif de soutien financier du FSI (fonds stratégique d’investissement), d’oséo, de Bretagne innovation, d’Ubifrance et CCi international… Un exposé sera fait aux entreprises à Brest cet automne.

www.drtefp-bretagne.travail.gouv.fr, espace info entreprises bretagne

eolien offshore : une région en ordre de marche

lesrendezvous• 20 mai. Les indicateurs logistiques en PME/PMI pour mieux maîtriser ses coûts. matinale organisée par l’ESC et Bretagne Supply Chain 29, à 8 h 30, amphi Stiff.

Véronique Le Vieil (ESC). 02 98 34 44 92

• 29 juin. Forum Finist’Eco, à l’ESC Bretagne Brest, de 17 h à 19 h 30 (amphi mercure). A l’occasion de la sortie de ce document faisant le tour d’horizon de l’économie du Finistère, une table ronde publique est organisée par les chambres économique, en présence de personnalités, sur le thème de l’avenir économique du Finistère. Chantal Abiven (CCI de Brest). 02 98 00 38 02

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Courants industrie & services - 2e trimestre 2011 • 5

PRATIQUE PRATIQUE

4 • Courants industrie & services - 2e trimestre 2011

QUESTION/RÉPONSE

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Je souhaite recruter un cadre dans la perspective du développement de mon entreprise. Existe-t-il une aide spécifique ?

D’après l’Apec, le marché de l’emploi cadre consolide son dynamisme en Bretagne cette année. Les entreprises ont déclaré avoir l’intention de recruter entre 4 900 et 5 400 cadres, en particulier

dans les fonctions commerciales (28 %), informatiques (20 %) et Études- Information (13 %). Les services seraient plus porteurs pour les cadres avec 64 % des opportunités.Selon le profil que vous recherchez, le conseil général du Finistère peut vous soutenir à hauteur de 7 000 € par emploi de cadre créé. Pour cela, vous devez être une entreprise de moins de 100 salariés (industrie, artisanat de production ou de services B to B, BTP) ou une entreprise d’insertion par l’activité économique, ou encore un groupement d’employeurs sans oublier une scop.Votre projet de recrutement doit s’inscrire dans un projet global de dévelop-pement de l’activité et de l’emploi qui sera présenté sur une période d’au moins 3 ans au-delà de la réalisation du projet. Le cadre à embaucher doit être titulaire d’un diplôme de niveau licence ou master ou justifier d’une expérience d’encadrement d’au moins cinq ans transférable au poste visé. Seules les créations en CDI sont éligibles.

www.cg29.fr, rubriques Économie, aides et subventions

Sur l’étude du marché de l’emploi cadres en Bretagne : http://cadres.apec.fr, rubriques Marché de l’emploi, Bretagne.

memento. Reprendre ou céder une entreprise est une décision qui supporte mal l’improvisation. Un accompagnement digne de ce nom aide à franchir le pas. Quatre raisons de s’adresser à des professionnels.

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soyez accompagnés !

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Gérant de Brest surfaces technologie à Plouzané

Cession-reprise :

Dispositif gratuit initié par la CCI de Brest en 2004, « Reprendre en Bretagne » c’est aussi un site d’annonces de cession-reprise de fonds de commerce : www.reprendre-bretagne.fr

Département industrie, services et international (CCI).

02 98 00 38 18industrie@ cci-brest.fr

tÉmoignage Bruno PouPEL

Bruno Poupel

J’ai longtemps travaillé pour un

grand groupe jusqu’à ce qu’une personne de mon entourage me fasse remarquer que j’étais prêt à me lancer. Plus qu’une création d’entreprise, j’ai préféré une reprise. En 2009, je prenais des premiers contacts avec la CCI la plus proche de chez moi. Rapidement, j’ai été sur le site « Reprendre en Bretagne ». Mon choix s’est porté sur deux entreprises. Parmi elles, il y avait BST, spécialiste du traitement des métaux par base électrochimique. Ce qui est important, lorsque l’on se lance dans une reprise d’entreprise, c’est de trouver une affinité avec celle-ci : pour moi, c’est le fait qu’il y avait tout à mettre en place qui m’a d’abord attiré. Ensuite, j’ai préféré

« m’orienter vers un secteur auquel je ne connaissais rien… Ça oblige à être encore plus batailleur. Enfin, il faut aussi dire que j’avais une grande confiance dans l’équipe en place. Ce sont des gens qui connaissent très bien leur métier. Nous sommes désormais 17 employés puisque deux personnes ont été embauchées entre novembre 2010 et février de cette année. Pour se lancer ? Il faut bénéficier du soutien de ses proches, c’est un fait. Et savoir s’entourer. Pour ma part, j’ai effectué les démarches auprès d’un expert comp-table et d’un contrôleur de gestion. Et pour mes projets de développement, j’ai contacté la CCI de Brest qui m’a donné des pistes. C’est au niveau bancaire qu’une reprise peut être la plus fastidieuse.»

1Repreneurs, cernez vos motivations… Reprendre ou céder une entreprise sont

deux démarches bien différentes. Pourtant, l’une et l’autre partagent quelques points communs, à com-mencer par celui-là, le plus évident : pourquoi le fait-on ? Quelles sont les motivations qui nous poussent, pour les uns, à reprendre une société, pour les autres, à nous en séparer ? Dans cette phase de diagnostic à ne pas négliger, le fait de s’adresser à des spécialistes de chambres consulaires (CCI, chambre de métiers et de l’artisanat…), peut éviter toutes décisions hâtives. mûrir son pro-jet, être tenu au fait des difficultés éventuelles sont autant d’étapes par-fois négligées. Le repreneur sera sou-tenu dans l’étude détaillée de l’en-treprise ciblée (le bilan, certes, mais aussi toutes ces choses qui semblent secondaires et qui revêtent pour-tant une importance capitale comme la gestion des ressources humaines, la communication…).

2... Cédants aussi. Au cédant, l’accompagnement servira à bé-néficier d’un soutien de proximité.

Se séparer d’une société que l’on a bâtie peut s’avérer psychologique-ment difficile : cette entreprise dont on s’est occupé si longtemps, c’était une raison de vivre autant que la garantie d’un lien social. « L’après » peut être difficile par manque de nouveaux objectifs. Sans compter que vendre son entreprise entraî-nera très certainement un impact fiscal important qu’il convient d’avoir anticipé. n’oubliez pas, non plus, de procéder à une évaluation de votre société par un tiers extérieur, une survalorisation de celle-ci pouvant vous faire perdre un temps précieux dans le processus de cession.

3Préparer la cession 3 à 5 ans avant. Vendre une entreprise est donc une étape

importante de sa vie. D’autant plus que cela peut prendre du temps. Beaucoup de temps. Ainsi faut-il compter entre 3 et 5 ans, en moyenne, selon votre activité. Que faire de ce

laps de temps ? L’optimiser ! Rendre son entreprise attractive ! La valoriser afin d’en obtenir le meilleur prix… et c’est là qu’interviennent chambres consulaires, experts-comptables, ca-binets de conseils, notaires… tous ces précieux alliés vous accompagneront à chacune des étapes de la cession, que ce soit au niveau du diagnostic d’entreprise, du montage du dos-sier de cession, de la constitution du plan de transmission, de la phase de négociation… Ne pas oublier que, dès lors qu’il s’agit de décisions impor-tantes telle une reprise ou une ces-sion d’entreprise, il est primordial de travailler en toute confiance avec ses conseillers.

4S’appuyer sur les réseaux existants. Chercher une entre-prise à reprendre, c’est un travail

à plein temps. Des réseaux existent sur lesquels il faut savoir s’appuyer (dispositif « Reprendre en Bretagne », clubs professionnels…). La CCi, la CmA et Bmo organisent, depuis 2007, un forum de la création-reprise qu’il ne faut pas manquer : tous les inter-

venants nécessaires y sont présents. Des ateliers concrets y détaillent les étapes de la création, la transmission et la reprise d’entreprise. Une mine d’informations ! De plus, toutes les sociétés potentiellement en vente ne sont pas nécessairement répertoriées sur le site Reprendre. D’où l’intérêt de se faire connaître des acteurs de l’entrepreneuriat : votre CCI mais aussi les autres partenaires des entreprises sont des sources d’informations très importantes desquelles il convient de se rapprocher.

19 mai. Conférence intitulée « La préparation à la transmis-sion ; Pourquoi faut-il être prêt à céder son entreprise à tout moment ? », à 10 h, à la CCI, orga-nisatrice avec l’association CRA.

28 juin. Conférence organisée par la CCI et R&T magazine sur le thème : « Les 1 000 jours ; la création de valeur dans les 3 ou 4 ans avant la cession effective de son entreprise », à la CCI, à 17 h, salle des assemblées.

Anne Le Moan (CCI). 02 98 00 38 18

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Courants industrie & services - 2e trimestre 2011 • 7

SUR LE TERRAINVIE DES ENTREPRISES

A l’assaut des tonnerres de Brest 2012

miLLe saBorDs Les fêtes maritimes de 2012 et les entreprises sont dans une relation « gagnant-gagnant ».

La CCI de Brest est un acteur fondateur des fêtes maritimes brestoises. Elle est le partenaire civil en tant que gestionnaire du port de commerce depuis 160 ans. outre un partenariat financier, la CCI met à disposition ses équipes portuaires pour la préparation des quais côté « port de ».

Sopab. 02 98 32 20 40 entreprises@ lestonnerresde brest2012.fr

www.leston-nerresdebrest2012.fr (lire p6)

En 2012, Les Tonnerres de Brest souffleront leurs 20 bougies

et les entreprises lo-cales sont d’ores et déjà invitées à témoigner leur soutien à l’événement. Le 7 avril dernier, dans l’enceinte du Quartz, les équipes de Brest événements nautiques (BEn) ont d’ailleurs fait une première présenta-tion de la future édition. mais marc Dufournaud, directeur général de BEn, est très clair : « Nous restons à la recherche de partenaires. Il ne faut pas hésiter à prendre contact avec la Sopab, en charge de la commer-cialisation de la fête. »

« de BeLLes oPPoRtUnItés PoUR Les entRePRIses »Plusieurs offres de parte-nariats sont disponibles. Les partenaires fonda-teurs restent inchangés (Bmo, mairie de Brest, CCI, conseil général, conseil régional, Crédit agricole et marine nationale). mais les entreprises dé-sireuses d’associer leur nom aux Tonnerres de Brest 2012 peuvent encore se manifester : « Au vu de l’impact de la fête, au niveau régional comme national, il y a de très belles opportunités pour les entreprises d’ici », précise-t-on chez BEn. En 2008, 173 entreprises avaient affrété des ba-

teaux. A quai, 76 empla-cements commerciaux et 220 stands associa-tifs occupaient l’espace. Les entreprises avaient financé 14 m€ du budget (un tiers).

Un CeRCLe veRtUeUxLes partenaires officiels ont un niveau de visi-bilité équivalent à celui des partenaires fonda-teurs. En contrepartie, ils aident au montage de la fête par du sponsoring ou en terme d’apport tech-nique. Les partenaires médias (Ouest-France, Le Télégramme, France Télévision, Radio France) assurent, quant à eux, les retombées au plan régional et national. Les sponsors s’engagent sur des montants plus faibles et bénéficient de pro-duits de communication. Enfin, les fournisseurs officiels ont le droit à des produits distribués sur le site de la fête et à l’extérieur (munis de leurs logos par exemple). nouveauté 2012 : les en-treprises diposeront d’un lieu de réception dans le nouvel espace Bernard-Giraudeau au port du Château. Un club d’en-treprises sera associé au programme des relations publiques. « Nous avons besoin de ces ressources pour assurer la fête et les entreprises s’assurent une belle visibilité en s’y associant. »

EN BREF

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6 • Courants industrie & services - 2e trimestre 2011

surlenetse familiariser avec l’anglais technique naval

S’initier au vocable de l’anglais technique naval : c’est possible depuis trois ans

au centre de formation continue de la CCI, le Ciel Bretagne. Cette formation pointue est spécifique à notre territoire dont l’activité maritime est internationale. Le cours est destiné aux dirigeants et salariés ayant besoin de se per-fectionner. C’est le cas par exemple des professionnels travaillant dans le secteur de réparation navale ou encore celui des personnels navigants. « Sur les bateaux, il est nécessaire de pouvoir com-muniquer avec des équipages étrangers », explique la respon-sable des formations linguistiques Patricia Lynch. Les sessions, d’une durée de trois jours, se déroulent au centre du Relecq-Kerhuon. Ils peuvent aussi avoir lieu au sein de l’entreprise. Cette intervention en intra-entreprise, sur mesure, est mise en place à la demande du dirigeant. D’autres formules, telles que les cours particuliers semi- intensifs ou intensifs, ainsi que des déjeuners débats, peuvent par ailleurs être programmées.

Le Ciel Bretagne organise des formations en langue anglaise tout au long de l’année, accessibles dans le cadre du Dif et encadrées par des animateurs anglophones. Parmi ces formations : le « BuLATS » (Business Language Testing Service), le ToEIC (Test of English International Communication), Immersion en langue anglaise, L’anglais pour les ressources humaines…

DEs ForMuLEs à La cartELes thèmes abordés lors de ces sessions vont de l’énergie au design des bateaux, en passant par les systèmes embarqués et la propulsion. « Nos formules sont très souples. Notre objectif est de proposer un enseignement qui tienne compte à la fois des besoins de l’entreprise et du niveau en an-glais des participants. Nous nous adaptons aux besoins individuels des stagiaires. »Le cours est dispensé par des animateurs anglophones et se déroule uniquement en langue anglaise. Il s’appuie sur des études de cas, des articles de journaux, des exercices, des documents authentiques… « Ces différents sup-ports permettent aux participants de se familiariser rapidement avec les termes de l’anglais technique. »

Une sessIon en noveMBReLa prochaine session « Anglais technique naval » aura lieu au Ciel Bretagne les 21, 22 et 23 novembre 2011. Le nombre de participants est limité à 5 ou 6 personnes. Avant d’être retenus, les candidats sont invités à passer un test de niveau en anglais. La formation, intensive, est en effet réservée aux stagiaires justifiant d’un minimum de maîtrise de cette langue. « Il faut que les stagiaires aient un niveau en anglais leur permettant de mener une conversation simple. Le mieux est d’avoir un niveau d’anglais moyen à courant. Ce cours très intensif ne serait pas profitable à un débutant. »

Patricia Lynch (CCI). : 02 98 30 45 80 [email protected] www.formation.cci-brest.fr

Le chantier de la sobrena à Brest.

Formation. Dans le secteur naval, l’anglais constitue un passage obligé, mais un anglais technique, qui réclame un enseignement spécif ique. C’est ce que propose le Ciel Bretagne.

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www.lestonnerresdebrest2012.fr

Le site des fêtes maritimes de Brest 2012, conçu par Evernet Studio (Brest) est désormais en ligne. Particulièrement novateur, il propose aux Internautes une expérience tout à fait ludique grâce à une interface très graphique et une navigation ori-ginale présentant les animations à terre et en mer. Il offre égale-ment un lien vers la plateforme Twitter ou la page Facebook de l’événement. À vos souris ! Le + du site : un espace entre-prises vous permet de vous inscrire en ligne aux presta-tions telles que le sponsoring, l’affrètement des bateaux, le club ou l’espace de réception Bernard-Giraudeau (au port du Château).

Tel est le site internet de la Direccte Bretagne, Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consom-mation, du travail et de l’emploi de Bretagne. Depuis février 2010, la Direccte Bretagne regroupe plusieurs services de l’Etat : la DRTEFP, les DDTEFP, y compris les services fusionnés de l’ins-pection du travail, la DRCCRF (concurrence, consommation, répression des fraudes), les services Développement industriel et métrologie de la Drire, la DRCE (commerce extérieur), la DRCA (commerce et artisanat), la DRT (tourisme), le CRIE (intelli-gence économique). Le + du site : retrouvez-y toutes les informations utiles à votre entreprise soit par thèmes soit par département ainsi que l’espace info entreprises.

www.drtefp-bretagne.travail.gouv.fr

Elomobile : finis les papiers à remplir par les conducteurs L’entreprise brestoise Elomobile, spécialisée dans la géolocalisation des flottes de véhicules, a lancé un nouveau service de dématérialisation. Il s’agit d’un système qui remplace les bons de livraison ou de facturation. Les équipements sont reliés à des ordinateurs fixes avec des connexions en temps réel, permettant de suivre l’activité du chauffeur (chargement, déchargement, prises de commandes…). L’objectif est de développer cette solution dans le BTP, l’industrie et les services.

Pichon Industries construit en PologneDéjà présent depuis plusieurs années en Pologne, Pichon Industries (Guipavas, 100 salariés) y rénove deux grands bâtiments industriels. Le projet d’une surface de 13 000 m2 prend forme à Wolczyn, dans le sud. « Nous avons ressenti la nécessité de fabriquer des tonnes à lisier sur le lieu de vente, près des marchés des pays Baltes et de l’est, car le coût de transport en partant de Brest n’était plus supportable », explique michel Pichon, dirigeant avec son fils Philippe de l’entreprise. Une vingtaine de personnes y travailleront au début, « l’objectif étant de passer à une centaine en quelques années ». A Guipavas, Pichon y développe des produits pour le marché français mais aussi pour le grand export. 30 % de son chiffre d’affaires est dû à ces échanges internationaux. L’usine polonaise, d’un coût de 3 m€, ouvrira en juin.

Patricia Lynch

Page 5: Courants industrie et services

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.» CCI de Brest :1, place du 19e R.I., BP92028, 29220 BrestCedex 2 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr» Formalités internationalesKarine Le Moal 02 98 00 38 71

[email protected]

VOS CONSEILLERS INDUSTRIE ET SERVICES» AgroalimentaireVéronique Hériaud

[email protected]» Bâtiment / Travaux publicsDominique Chamoux

[email protected]

» Transports et ServicesAdeline Bachelay [email protected]

» Électronique / InformatiqueSébastien Cann

[email protected]» Métallurgie / Environnement

Chimie / CosmétiqueValérie Lasquellec

[email protected]» Reprendre en BretagneJean-Hervé Lacroix

[email protected]

ANTENNE DE CHÂTEAULINCatherine Urien 02 98 86 53 02

[email protected]

PÉPINIÈRES D’ENTREPRISESLanderneau 02 98 30 35 00Plabennec 02 98 07 27 27Le Faou 02 98 81 17 70

Châteaulin 02 98 81 25 34Crozon 02 98 27 24 76

voscontacts

» Commerce de gros / Pêche / Textile / ImprimerieJulie Martet

[email protected]

INTERNATIONAL Sébastien Cann et Julie Martet [email protected]

Retrouvez le prochain

dans ouest-France le 1er juinet Le télégramme

le 2 juin

Courants

GROS PLAN

8 • Courants industrie & services - 2e trimestre 2011

Portrait. Initialement spécialisée dans la microbiologie marine, la société Micromer s’est ensuite développée dans le secteur de la microbiologie des produits cosmétiques.

La société micromer, officiel-lement née en 1990, c’est d’abord l’histoire d’un la-

boratoire, créé par Sophie Corre en 1986 dans un contexte uni-versitaire et spécialisé dans le développement de petits pro-grammes de microbiologie dédiés à la microbiologie marine. « Puis Micromer s’est installé sur le tech-nopôle Brest-Iroise », explique Sophie Corre. nous sommes alors en juillet 1989, le technopôle sort de terre, ce qui fait de micromer une des plus anciennes entre-prises du site.

unE socIété FéDératrIcESon cœur d’activité a longtemps été tourné vers le secteur de la recherche pour des organismes tels que l’Ifremer, le CnRS, la DGA, la DCn, la Générale des eaux, le CEA et autres organismes publics et parapublics, sur des théma-tiques microbiologiques liées à l’environnement, l’aquaculture, le biofilm/biocorrosion et les bio-technologies. A la fin des années 90, la société participe également à la création de « Littoralis » : « Son but était d’allier les com-pétences de plusieurs sociétés du Technopôle afin de répondre de façon complète à des thématiques sur l’environnement et d’avoir la masse critique permettant de décrocher des appels d’offres plus conséquents que ceux que nous aurions pu décrocher isolément. »Début 2000, une relative pénurie de contrats oblige la dirigeante de

micromer à réfléchir à une autre stratégie de développement. C’est chose faite avec la création d’une branche cosmétique qui intéresse de nombreux industriels.

des étUdes de génotoxICIté « Et puis, se souvient Sophie Corre, l’un d’eux a été tellement intéres-sé par nos compétences qu’il nous a proposé un rapprochement. » En 2005, micromer est donc rachetée par Idea (Institut dermatologique d’Aquitaine). Le groupe bordelais avait dans l’idée de développer un département de microbiologie mais ne disposait pas des compé-tences nécessaires. « Aujourd’hui, Idea profite de notre expérience en microbiologie et nous profitons de leur force commerciale. » La société micromer possède dé-sormais une activité très centrée sur la microbiologie des produits cosmétiques, le secteur étant de plus en plus contraignant en termes d’études visant à prou-ver l’innocuité de ces produits. mais elle n’est pas qu’un simple laboratoire d’analyses de routine. Compte-tenu de son expérience dans des domaines variés de la microbiologie, micromer peut répondre à de nombreuses pro-blématiques et conseiller bon nombre d’industriels. Depuis peu, sur Brest et en étroite relation avec Bordeaux, sont également réali-sées des études de génotoxicité* réglementaire adaptées aux in-grédients entrant dans la compo-sition des produits cosmétiques.

© S

Imon

Coh

En

Micromer a occupé pendant 19 ans la ferme du Vernis sur le site du techno-pôle Brest-Iroise. Depuis, la société a déménagé au niveau de la Pointe du Diable. Sur 300 m² de surface, Micromer a aménagé son rez-de-chaussée en laboratoires et l’étage en bureaux afin de répondre au mieux aux contraintes du dispositif BPL (bonnes pratiques de laboratoire).

* Propriété de certains toxiques de produire des mutations affec-tant le patrimoine génétique des or-ganismes exposés.

Micromer, laboratoire de microbiologie (Plouzané)Dirigeante depuis 1986 : Sophie Corre

3 Chiffre d’affaires supérieur à 500 000 euros/an

3 7 salariés

sophie Corre

Micromer : microbiologie marine et cosmétiques

P E F C / 1 0 - 3 1 - 1 2 3 8

Imprimé sur papier provenantde forêts gérées durablement.

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