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Allergènes / Revue française d’allergologie 52 (2012) 255–262256
sur la base de peptides trypsiques protéotypiques synthétiques et constituésd’acides aminés marqués avec des isotopes lourds.Résultat.– Les séquences primaires des allergènes de groupe 1 des pollens degraminées (i.e. Ant o 1, Dac g 1, Lol p 1, Phl p 1, Poa p 1) et de groupe 2 desacariens (i.e. Der f 2, Der p 2) ont été intégralement confirmées, y compris entermes d’isoformes (i.e. variants de séquences). Des méthodes LC-ESI-MS/MSde quantification ont été développées et leur robustesse vérifiée. Leur utilisationa permis de confirmer la reproductibilité des lots d’extraits d’acariens et depollens de graminées, et donc la robustesse de leurs procédés de fabrication.Discussion.– Comparativement aux méthodes ELISA, les méthodes LC-ESI-MS/MS mesurent des concentrations jusqu’à 100 fois supérieures, confirmantque les méthodes immunochimiques ne sont pas toujours capables de quantifiertoutes les isoformes des allergènes.Conclusion.– La spectrométrie de masse est une technologie de choix pour lacaractérisation fine et l’identification des allergènes majeurs contenus dans lesproduits pharmaceutiques utilisés en immunothérapie allergénique, ainsi quepour leur quantification exacte et exhaustive.
doi: 10.1016/j.reval.2012.02.024
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Evaluation de l’allergenicite de la serpin de ble grace a unecohorte de patientsH. Mameria, J.C. Gaudina, M. Pietria, F. Pineaua, O. Tranqueta, C. Larrea,
S. Triballeaua, L. Lavenanta, M. Drouetb, E. Patyc, A.M. Jonathand,
D.A. Moneret-Vautrine, P. Briozzof, S. Denery-Papinia
aUR1268 BIA INRA, Nantes, FrancebCHU d’Angers, Angers, FrancecCHU Necker, Paris, FrancedCHU Cochin, Paris, FranceeCH Epinal, Epinal, FrancefUMR1318 INRA, AgroParisTech, Versailles, France
Introduction.– De nombreuses protéines solubles ou insolubles du blé sontimpliquées dans les allergies respiratoires ou alimentaires. L’objectif de notreétude était d’évaluer, de façon approfondie grâce à une cohorte de patients, lepotentiel allergénique d’une protéine soluble : la serpin (inhibiteur de protéases àsérine).Matériel et méthode.– Dans le cadre du projet ANR08-ALIA014 PREDEXPI-TOPE (2009–2012) nous avons réuni les sérums de 105 patients souffrantd’allergie alimentaire au blé et de 29 patients souffrant d’asthme du boulanger.Nous avons exprimé dans E. coli une isoforme de serpin de blé : Serpin-Z2B. Lastructure secondaire de sa forme biologiquement active a été caractérisée pardichroïsme circulaire. Nous avons analysé sa reconnaissance par les IgE depatients en ELISA et sa capacité à activer les cellules RBL. Nous avonsrecherché les épitopes linéaires à l’aide de peptides synthétiques.Résultat.– On note que 20 % des patients allergiques alimentaires et 27 % deceux souffrant d’allergie respiratoire possèdent des IgE dirigées contre la serpinrecombinante. Sur une sélection de sérums de ces deux groupes, nous avonsmontré que la serpin est capable d’induire l’activation des cellules RBL. Laserpin recombinante possède presque autant de feuillets b que d’hélices a et lamodélisation de sa structure 3D montre une protéine très structurée. Les IgE despatients reconnaissent des peptides synthétiques dans quatre zones de laprotéine mais avec une très faible intensité. Il est probable que sa fortestructuration favorise la liaison d’épitopes de type conformationnel.Conclusion.– La serpin ne peut pas être considérée comme un allergène majeurdu blé mais nous confirmons son implication aussi bien l’allergie respiratoireque dans l’allergie alimentaire.
doi: 10.1016/j.reval.2012.02.025
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Detection d’allergenes de moyenne et faible abondancedans le pollen de cypresY. Shahalia, J.P. Sutraa, E. Fasolib, A. D’amatoc, P.G. Righettib, E. Boschettid,
H. Senechala, P. Ponceta
aESPCI ParisTech, UMR 7195 CNRS, LSABM, Paris, FrancebPolitecnico di Milano, Department of Chemistry, Milan, Italie
c San Raffaele Scientific Institute, Division of Genetics and Cell Biology, Milan,
ItaliedBio Rad Laboratories, Gif-Sur-Yvette, France
Introduction.– L’allergie au pollen de cyprès est aujourd’hui considérée commela cause principale de rhinoconjonctivite et d’asthme dans les pays du pourtourméditerranéen. La caractérisation des extraits conventionnels du pollenCupressus sempervirens (Cups) est considérée comme difficile.Matériel et méthode.– L’objectif de cette étude était d’identifier et decaractériser les allergènes polliniques du Cups par une approche protéomiqueglobale. Une nouvelle technologie d’enrichissement des protéines par unelibrairie de ligands peptidiques (ProteoMinerTM) a été utilisée afin d’enrichirnos extraits de pollen en protéines moyennement ou faiblement abondantes.Résultat.– En dehors de Cup s 1, de nombreux allergènes, déjà détectés dansd’autres sources allergéniques, ont été identifiés. Parmi ces derniers, on peutciter la malate déshydrogénase (pollen de frêne), le cytochrome c (groupe10 des allergènes de graminées), la HSP 70 (moisissures et les acariens), latriosephosphate isomérase (graminées, pollen de platane et crevette) et laglyoxalase (allergène du riz). Trois autres nouvelles protéines IgE réactives ontété mises en évidence qui n’ont pas encore été décrites, à notre connaissance,comme étant des allergènes (e.g. la phosphoglycerate kinase et la lactoylglu-thathione lyase). De plus, de nombreux spots reconnus par les IgEcorrespondent à des protéines inconnues (uncharacterized proteins).Discussion.– L’utilisation de ce nouvel outil protéomique nous a permisd’étendre considérablement le répertoire des allergènes potentiels du pollen decyprès. Cette méthode s’est montrée également très efficace pour mettre enévidence de nouvelles isoformes de protéines allergéniques et non allergéni-ques.Conclusion.– L’identification des allergènes de faible abondance ouvreindéniablement de nouvelles perspectives dans le domaine du diagnostic etde la thérapie de l’allergie.
doi: 10.1016/j.reval.2012.02.026
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Patch Test results at King-Fahd Hospital of the University,Eastern Saudi ArabiaM. Alakloby
University Of Dammam, Dammam
Introduction.– Allergic contact dermatitis occurs when contact with a specificallergen, or a closely related chemical substance, elicits a specific immunologicinflammatory response in the allergic individual within 24 to 72 h after re-exposure. The purpose of this study is to document the profile of sensitizingagents in patients presenting to the dermatology clinic of King Fahd Hospital ofthe University over a six-year period.Materials et method.– Patch testing was performed on 101 patients agedbetween 2�69 years who were suspected to have allergic contact dermatitisduring the period from 2001�2006. All patients recruited into the studyunderwent a detailed history and evaluation of their dermatological condition.Then the test was applied to the healthy skin of their back and read at 48 and72 h and reactions were scored as recommended by the International ContactDermatitis Research Group (ICDRG).Result.– Twenty four allergens were tested in 101 patients. Fifty-eight subjectsshowed a positive patch test response with equal sex distribution and a mean ageof 33.6 years. The most frequent allergens were nickel sulfate (26.7%),potassium dichromate antigens (11.9%) and colophony (9.9%). The mostfrequent clinical conditions in those patients were contact dermatitis (56.9%)and atopic dermatitis (13.8%). No serious adverse effect as severe reactionswith bulla formation was reported as a result of patch test.Discussion.– Females tend to have positive patch test at an earlier age and ahigher incidence of sensitization to nickel sulfate, fragrance mix, colophony andbalsam of peru. Whereas in males, sensitization to potassium dichromate, cainemix, mercapto mix, carba mix and phenylenediamine was more frequent as havebeen reported previously. Patients of atopic dermatitis evoked a high sensitivityresponse. In our study the principal allergens were nickel sulfate (26.7%,potassium dichromate (11.9%) and colophony (9.9%). Al-Sheikh, et al. in 1996