Upload
x
View
214
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
13Communications orales
vant des critères précis. Nous avons réévalué ces critères en utili-sant une méthode reproductible de mesures de volume des élé-ments tumoraux charnu et kystique.
Matériels et méthodes. — Revue de 4 dossiers d’enfants por-teurs de gliomes des voies optiques à composantes charnue et kys-tique identifiables. La période de suivi allant de 27 à 69 mois acomporté une IRM de contrôle en moyenne tous les 3 mois, soitenviron 16 examens par patient. Pour chaque IRM, une mesure duvolume global de la lésion ainsi que des portions charnues (Vc) etkystique (Vk), a été effectuée sur les images T1 avec contraste.L’évolution proportionnelle des volumes (Vc/Vk) a été corrélée àl’évolution clinique des patients et au schéma thérapeutiqueappliqué.
Résultats. — L’évolution proportionnelle des composantescharnue et kystique semble dépendre de la présentation aumoment du diagnostic. Lorsque le kyste est minoritaire au départ,il augmente pendant le suivi sans pour autant correspondre à unéchec thérapeutique. Cette croissance « paradoxale », lorsqu’elleaugmente le volume global, détermine souvent une symptomatolo-gie aiguë uniquement par effet de masse et sollicite un geste chi-rurgical. L’évolution volumique de la composante charnue reflètedirectement la réponse à la chimiothérapie ainsi que la cinétiquede cette réponse.
Conclusion. — Les critères d’interprétation des IRM de contrôlelors du suivi des gliomes des voies optiques devraient tenir comptede la proportion des volumes (Vc/Vk) au moment du diagnostic.
CO–38Diagnostic différentiel entre vasculite du système nerveuxcentral et lymphome primitif cérébral : effet potentielde la corticothérapie précoce sur l’imagerie de diffusionet la spectroscopieP. Emontsa, N. Gültasia, S. Blecicb, D. Baleriauxa, P. Jissendi TchofoaaClinique de neuroradiologie, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgiqueb Service de neurologie, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique
Objectifs. — 1) Décrire les anomalies en IRM de Diffusion et enSpectroscopie (SRM) dans 4 cas de vasculite du système nerveuxcentral (VSNC) et 4 cas de lymphome primitif cérébral (LPC) ; 2)Discuter l’effet potentiel de l’administration précoce (avant l’IRMet la SRM) de corticoïdes chez deux des quatre patients porteurs deLPC et ayant eu au départ un diagnostic erroné de vasculite.
Matériels et méthodes. — Etude rétrospective de 8 patientsayant eu chacun un diagnostic histopathologique, soit de VSNC,soit de LPC. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM cérébralede diffusion et d’une spectroscopie (Intera 1.5T R9 et Achieva 3TR1.5, PHILIPS). Pour chaque patient, le coefficient de diffusionapparent (CDA) a été mesuré au sein d’une lésion et rapporté àune région d’apparence saine. En spectroscopie, les rapportsNAA/Cr, Cho/NAA, Cho/Cr et Lac+Lip/Cr ont été calculés. Lespatients ont été répartis en fonction du diagnostic histopatholo-gique et de l’administration précoce de corticoïdes ou non. Quatregroupes comportant chacun deux patients : groupes V et VC pourles vasculites (respectivement sans et avec corticothérapie pré-coce); L et LC pour les lymphomes.
Résultats. — Dans les groupes de vasculite (V etVC), le CDA estaugmenté, de même que le rapport Cho/Cr mais de façon modé-rée. Dans le groupe LC, on retrouve des anomalies semblables. Dece fait, ces patients ont eu un diagnostic erroné de vasculite. Legroupe L se distingue de tous les autres par un CDA fortementabaissé et une élévation majeure des rapports Cho/Cr et Lac+Lip/Cr.
Conclusion. — L’administration précoce de corticoïdes pourraitmodifier l’aspect des lésions de lymphome en IRM de diffusion eten Spectroscopie, induisant ainsi un diagnostic erroné de vasculite.
CO–39Diagnostic différentiel des lésions à coefficient de diffusionapparent abaissé, à l’exception de l’accident vasculairecérébral ischémique aiguS. Verclytte, P. Jissendi Tchofo, J.-P. Pruvo, X. LeclercService de neuroradiologie, hôpital Salengro, CHRU de Lille,France
Objectifs. — Etablir une liste de pathologies cérébrales, àl’exception de l’ischémie artérielle aiguë, présentant un coeffi-cient de diffusion apparent (CDA) abaissé. Les hypothèses physio-pathologiques alternatives à l’œdème cytotoxique sont discutées.
Matériels et méthodes. — Étude prospective de 30 patientsporteurs de lésions cérébrales à diffusion restreinte, dont l’origineischémique artérielle est exclue. Le CDA est mesuré au sein de lalésion, en zone controlatérale d’apparence saine et, à titre deréférence, au sein du LCR. La différence entre le CDA lésionnel eten zone saine, selon la pathologie, est évaluée grâce au test deMann & Whitney.
Résultats. — La différence moyenne de CDA entre lésion etzone saine est statistiquement significative chez tous les patients(p< 0.0001). Voici les pathologies cérébrales répertoriées aveclésions à CDA abaissé : tumoral (3 méningiomes ; 2 lymphomes ; 1métastase ; 1 glioblastome ; 1 médulloblastome ; 1 kyste épider-moïde, 1 macroadénome) ; infectieux (4 abcès ; 2 encéphalites ; 1Creutzfeld-Jacobs ) ; inflammatoire (1 sclérose en plaques) ; vascu-laire (2 hématomes lobaires ; 1 thrombose veineuse cérébrale et 1hémorragie intraventriculaire) ; traumatique (1 enfant secoué ; 1traumatisme crânien) ; métabolique (2 Phenylcétonuries ; 1Marchiafava-Bignami ; 1 hypoglycémie) ; 1 état de mal épileptiqueet 1 apoplexie hypophysaire. Selon la revue de la littérature, danschaque groupe pathologique, la restriction de la diffusion résultede phénomènes moléculaires distincts et complexes : hypercellula-rité, viscosité et débris membranaires, excitotoxicité, cytotoxicitésecondaire.
Conclusion. — Notre étude permet d’évoquer un diagnostic dif-férentiel large de l’ischémie cérébrale artérielle aiguë dans leslésions à CDA abaissé, et des hypothèses physiopathologiquesautres que l’œdème cytotoxique.
CO–40Spectroscopie en voxel unique restreint à l’hippocampedans l’épilepsie temporale : étude en IRM 3 T et corrélationavec l’EEG et le pet-scan au FDGS. Baudry, D. Leroux, B. Legros, S. Goldman, D. Baleriaux,P. Jissendi TchofoHôpital Erasme, Bruxelles, Belgique
Objectifs. — Latéraliser le foyer épileptogène à l’aide d’unvoxel limité à l’hippocampe en spectroscopie à haut champsmagnétique dans l’épilepsie temporale : corrélation avec l’élec-troencéphalographie (EEG) et le Pet-scan au FDG.
Matériels et méthodes. — Onze patients ont bénéficié d’uneIRM et d’une Spectroscopie à 3T (ACHIEVA, Philips), ainsi que d’unPET-scan au FDG, dans le cadre du bilan d’une épilepsie, avec unfoyer défini par l’EEG en région temporale. Le spectre est échan-tillonné à l’aide d’un voxel (TE/TR /Exc : 31/2000/144) restreint àl’hippocampe, bilatéralement. Le rapport NAA/Cr est quantifié etutilisé dans la formule modifiée du calcul d’index d’asymétrie. Lacorrélation entre la latéralisation par spectroscopie et le résultatde l’EEG et du Pet-scan est évaluée. L’index d’asymétrie est éga-lement corrélé à la morphologie de l’hippocampe incriminé.
Résultats. — Nous observons dans 9 cas sur 11 (81,8%) une cor-rélation positive complète entre la spectroscopie, l’EEG et le PET-scan. Par rapport à l’EEG seule, tous les spectres échantillonnéssont pathologiques (100% de sensibilité), cependant la latéralisa-tion n’est pas possible dans un cas (90,9% de spécificité). Le rap-port NAA/Cr décroît d’autant plus que l’hippocampe est morpholo-