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A122 bénéficier à la fois d’un transit œsogastroduodénal et d’une laryn- goscopie directe. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.324 P082 Détresse respiratoire néonatale par obstruction nasale congénitale bilatérale : à propos de dix cas A. Adny , M. Chehbouni , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour , A. Raji CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation.— Le but de ce travail est de rapporter, avec revue de la littérature, des cas de détresse respiratoire néonatale par obstruction nasale congénitale bilatérale. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective sur cinq ans, dix cas d’obstruction nasale congénitale responsable de détresse respiratoire ont été colligés au service d’ORL de notre CHU. Résultats.— Tous les patients ont été vus avant le troisième jour de vie. Six de nos patients ont été de sexe féminin. Nous avons rap- porté neuf cas d’atrésie choanale bilatérale, et un cas de sténose de l’orifice piriforme. Deux patients présentaient des malforma- tions associées à type de syndrome de Pfeiffer dans un cas ; et le syndrome de Crouzon dans le second cas. Tous les patients ont bénéficié d’une mise en conditions initiale urgente et d’un traite- ment chirurgical endoscopique pour les cas d’atrésie choanale et par voie vestibulaire pour le cas de sténose congénitale de l’orifice piriforme. Conclusion.— La détresse respiratoire par obstruction nasale bila- térale est une urgence vitale nécessitant une prise en charge immédiate bien conduite. Les obstructions nasales d’origine congé- nitale sont une cause rare mais non exceptionnelle de l’obstruction nasale néonatale, qui doit être recherchée systématiquement en salle d’accouchement par l’épreuve à la sonde, et dont la prise en charge spécifique est souvent chirurgicale. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.325 P083 Difficultés diagnostiques devant une tumeur de la langue chez un nourrisson J. Marrakchi , H. Fodha , E. Landoulsy , M. Helali , N. Ben Slimène , K. Zitouni , I. Zairi , A. Adouani Service de CMF et esthétique, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— Discuter les différents diagnostics devant une tumeur de la langue chez un nourrisson. Matériels et méthodes.— Les auteurs rapportent à travers des illus- trations un cas très rare de tumeur de la langue chez un nourrisson ayant posé des difficultés diagnostiques. Résultats.— Il s’agit d’un nourrisson de cinq mois, qui a présenté à l’âge d’un mois une petite tuméfaction infra centimétrique au niveau de la face dorsale de la langue. L’évolution était marquée par l’augmentation rapide de sa taille. Le nourrisson a été hospitalisé dans un tableau de gêne fonctionnelle manifeste ayant nécessité son gavage par sonde gastrique. L’histoire clinique évoquait en pre- mier lieu un hémangiome de la langue devant : l’âge du patient, l’aspect de la lésion, l’évolution spontanée et l’aspect vascula- risé à l’IRM. Une prise en charge médicamenteuse (bêta-bloquants et corticothérapie) a été tentée devant la gêne fonctionnelle manifeste. Devant la non-régression de la taille tumorale, on décide alors d’opérer l’enfant et tenter une chirurgie de réduc- tion afin d’améliorer le pronostic fonctionnel et récupérer le cours de la croissance mandibulaire. Le geste chirurgical a consisté en une tumorectomie. L’examen anatomopathologique a conclu après lecture et relecture de la lame à un rhabdomyosarcome alvéolaire. Le nourrisson a bénéficié de 5 cures de chimiothérapie. Il est décédé au bout de la cinquième cure suite à une crise convulsive et après un séjour de sept jours en réanimation. Conclusion.— Bien que la plupart des tumeurs congénitales cranio- faciales soient bénignes, il est important de penser à la malignité. Seul un examen histologique permet de trancher. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.326 P084 Les corps étrangers des voies aérodigestives supérieures chez l’enfant : à propos de 313 cas K. Hssaine , K. Hassouny , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour , A. Raji CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation.— L’objectif de l’étude est d’analyser les circonstances de survenue, d’étudier les aspects thérapeutiques et évolutifs de ces urgences ORL. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective de janvier 2004 à décembre 2009incluant tous les cas de corps étranger des VADS chez les enfants jusqu’à l’âge de 15 ans. Résultats.— Sur les 394cas de corps étrangers des VADS colligés durant cette période, 313 cas concernaient les enfants (soit 79,44 %). Le sex-ratio était de 3/2 et l’âge moyen de 2,3 ans avec prédominance des moins de six ans. Le délai de consultation variait de 30 minutes à deux mois. Les corps étrangers ont été retrouvés dans la bouche de l’œsophage (60 %), les fosses nasales (25 %), le larynx (6 %), l’oropharynx (4 %), le rhinopharynx (2,5 %) et l’hypopharynx (2,5 %). La symptomatologie clinique variait selon le siège du corps étranger : dysphagie, dyspnée, rhinorrhée purulente, épistaxis. Les radiographies standards étaient réalisées de fac ¸on systématique pour les localisations pharyngées et pour les corps étrangers métalliques et osseux. Quatre enfants ont été vus au stade de complications : un cas de perforation pharyngée avec abcès rétropharyngé, deux cas de pneumopathie et 1 cas de décès par asphyxie avant l’arrivée à l’hôpital. L’extraction des corps étrangers a été faite par les voies naturelles au crochet ou à la pince en salle de consultation des urgences ou par endoscopie au bloc opératoire sous anesthésie générale. Conclusion.— Les corps étrangers des VADS restent fréquents en pratique quotidienne. Leur prise en charge nécessite un matériel adapté et des médecins entraînés. Ils peuvent avoir des conséquen- ces dramatiques dans leurs localisations pharyngolaryngées. Nous insistons sur les particularités techniques lors de l’extraction de corps étrangers vivants (tels la sangsue) et de localisations pha- ryngées. La prévention reste la meilleure solution et passe par la sensibilisation des parents. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.327 P085 Les corps étrangers des bronches type épingle : à propos de 32 cas Z. Serradji a,, I. Fregoug a,, M. Bouali a , H. Soltani a , M. Mehadji b,a Faculté de medecine d’Oran, Oran, Algérie b EHU Oran, Oran, Algérie Auteurs correspondants. But de la présentation.— L’objectif de ce travail est de présenter les aspects cliniques et thérapeutiques de l’inhalation des corps étrangers des bronches type épingle chez le grand enfant et l’adulte jeune. Matériels et méthodes.— Il s’agit de 30 deux cas de corps étrangers des bronches type épingle répertoriés sur une année recrutés entre

Difficultés diagnostiques devant une tumeur de la langue chez un nourrisson

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082étresse respiratoire néonatale par obstructionasale congénitale bilatérale : à propos de dix cas. Adny ∗, M. Chehbouni , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour ,. Raji

CHU Mohammed VI, Marrakech, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le but de ce travail est de rapporter, avecevue de la littérature, des cas de détresse respiratoire néonatalear obstruction nasale congénitale bilatérale.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective surinq ans, dix cas d’obstruction nasale congénitale responsable deétresse respiratoire ont été colligés au service d’ORL de notre CHU.ésultats.— Tous les patients ont été vus avant le troisième jour deie. Six de nos patients ont été de sexe féminin. Nous avons rap-orté neuf cas d’atrésie choanale bilatérale, et un cas de sténosee l’orifice piriforme. Deux patients présentaient des malforma-ions associées à type de syndrome de Pfeiffer dans un cas ; ete syndrome de Crouzon dans le second cas. Tous les patients onténéficié d’une mise en conditions initiale urgente et d’un traite-ent chirurgical endoscopique pour les cas d’atrésie choanale etar voie vestibulaire pour le cas de sténose congénitale de l’orificeiriforme.onclusion.— La détresse respiratoire par obstruction nasale bila-érale est une urgence vitale nécessitant une prise en chargemmédiate bien conduite. Les obstructions nasales d’origine congé-itale sont une cause rare mais non exceptionnelle de l’obstructionasale néonatale, qui doit être recherchée systématiquement enalle d’accouchement par l’épreuve à la sonde, et dont la prise enharge spécifique est souvent chirurgicale.

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083ifficultés diagnostiques devant une tumeur de la

angue chez un nourrisson. Marrakchi ∗, H. Fodha , E. Landoulsy , M. Helali ,. Ben Slimène , K. Zitouni , I. Zairi , A. Adouani

Service de CMF et esthétique, hôpital Charles-Nicolle, Tunis,unisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Discuter les différents diagnostics devantne tumeur de la langue chez un nourrisson.atériels et méthodes.— Les auteurs rapportent à travers des illus-

rations un cas très rare de tumeur de la langue chez un nourrissonyant posé des difficultés diagnostiques.ésultats.— Il s’agit d’un nourrisson de cinq mois, qui a présentél’âge d’un mois une petite tuméfaction infra centimétrique au

iveau de la face dorsale de la langue. L’évolution était marquée par’augmentation rapide de sa taille. Le nourrisson a été hospitaliséans un tableau de gêne fonctionnelle manifeste ayant nécessitéon gavage par sonde gastrique. L’histoire clinique évoquait en pre-ier lieu un hémangiome de la langue devant : l’âge du patient,

’aspect de la lésion, l’évolution spontanée et l’aspect vascula-isé à l’IRM. Une prise en charge médicamenteuse (bêta-bloquantst corticothérapie) a été tentée devant la gêne fonctionnelleanifeste. Devant la non-régression de la taille tumorale, on

écide alors d’opérer l’enfant et tenter une chirurgie de réduc-ion afin d’améliorer le pronostic fonctionnel et récupérer le course la croissance mandibulaire. Le geste chirurgical a consisté enne tumorectomie. L’examen anatomopathologique a conclu après

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084es corps étrangers des voies aérodigestivesupérieures chez l’enfant : à propos de 313 cas. Hssaine ∗, K. Hassouny , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour ,. Raji

CHU Mohammed VI, Marrakech, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’objectif de l’étude est d’analyser lesirconstances de survenue, d’étudier les aspects thérapeutiques etvolutifs de ces urgences ORL.atériels et méthodes.— Étude rétrospective de janvier 2004 àécembre 2009 incluant tous les cas de corps étranger des VADShez les enfants jusqu’à l’âge de 15 ans.ésultats.— Sur les 394 cas de corps étrangers des VADS colligésurant cette période, 313 cas concernaient les enfants (soit9,44 %). Le sex-ratio était de 3/2 et l’âge moyen de 2,3 ans avecrédominance des moins de six ans. Le délai de consultationariait de 30 minutes à deux mois. Les corps étrangers ont étéetrouvés dans la bouche de l’œsophage (60 %), les fosses nasales25 %), le larynx (6 %), l’oropharynx (4 %), le rhinopharynx (2,5 %)t l’hypopharynx (2,5 %). La symptomatologie clinique variaitelon le siège du corps étranger : dysphagie, dyspnée, rhinorrhéeurulente, épistaxis. Les radiographies standards étaient réaliséese facon systématique pour les localisations pharyngées et poures corps étrangers métalliques et osseux. Quatre enfants ont étéus au stade de complications : un cas de perforation pharyngéevec abcès rétropharyngé, deux cas de pneumopathie et 1 cas deécès par asphyxie avant l’arrivée à l’hôpital. L’extraction desorps étrangers a été faite par les voies naturelles au crochet oula pince en salle de consultation des urgences ou par endoscopie

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085es corps étrangers des bronches type épingle : àropos de 32 cas. Serradji a,∗, I. Fregoug a,∗, M. Bouali a, H. Soltani a,. Mehadji b,∗Faculté de medecine d’Oran, Oran, AlgérieEHU Oran, Oran, AlgérieAuteurs correspondants.

ut de la présentation.— L’objectif de ce travail est de présenteres aspects cliniques et thérapeutiques de l’inhalation des corps

trangers des bronches type épingle chez le grand enfant et l’adulteeune.atériels et méthodes.— Il s’agit de 30 deux cas de corps étrangerses bronches type épingle répertoriés sur une année recrutés entre