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Exposition — du 16 juin au 31 décembre 2017 — Le siècle des Lumières un héritage scientifique Dossier de presse 55 rue du Pâturage | 68200 Mulhouse 03 89 32 48 50 — edf.fr/electropolis

Dossier de presse - edf.fr · La notion de progrès scientifique et technique suscite encore de nos jours de nombreuses interrogations en matière d’éthique, de santé, d’environnement

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Exposition — du 16 juin au 31 décembre

2017 —

Le siècle des Lumièresun héritage scientifique

Dossier de presse 55 rue du Pâturage | 68200 Mulhouse03 89 32 48 50 — edf.fr/electropolis

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CoMMuniqué DE PrEssE

ParCours DEL’ExPosition

Préambule

1_Phénomènes électriques : les interprétations avant le xViiie siècle

2_Expérimentations et observations : la science en marche au xViiie siècle

3_science en spectacle et vulgarisation

4_Les batailles scientifiques

5_L’électricité au coeur de la nature

FiChE PratiquE

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sommaire

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au travers des découvertes scientifiques autour du « fluide électrique » au courant du xViiie siècle, l’exposition montre l’émergence d’une science nouvelle, l’électricité, qui s’inspire des idées et de la philosophie du siècle des Lumières.

Entre expérimentations et observations, bien peu de domaines du savoir se sont construits avec autant de plaisir que celui de l’électricité. il y a tant de phénomènes étranges à observer !

L’exposition s’attache à montrer de quelle manière les physiciens ont décrit leurs expériences et théories dans de nombreux ouvrages conservés au musée, également lieu de conservation du patrimoine écrit de l’électricité.

images poétiques, photos décalées, gravures, objets, vidéos illustrent la fascination pour cette nouveauté scientifique, entre magie et science.

L’exposition est réalisée par le Musée EDF Electropolis d’après un travail de recherche de Louise raguet. Elle bénéficie du soutien de la DraC Grand Est, de la région Grand Est et de la Fondation Groupe EDF.

1 — Phénomènes électriques :les interPrétations avant le Xviiie siècle. Croyances et superstitions ont longtemps expliqué les phénomènes naturels que l’on ne comprenait pas. à partir du xViie siècle, des savants posent les bases scientifiques de l’électricité. La science moderne voit le jour.

2 — eXPérimentations et observations : la science en marche au Xviiie siècle. au xViiie siècle, les expériences sur l’électricité vont se développer et s’accélérer. Les ouvrages qui relatent et décrivent précisément ces expériences, sont de plus en plus nombreux. La science électrique est en marche !

3 — science en sPectacle et vulgarisation. Des salons à la cour du roi, en passant par les cabinets de physique, l’électricité se donne en spectacle grâce à des « électriciens » célèbres. Parallèlement, une volonté de vulgariser la science se développe, mais qui en bénéficie réellement ?

4 — les batailles scientifiques.L’électricité est à la mode, passionnant de nombreux scientifiques, tel l’abbé nollet en France. Mais c’est l’américain Benjamin Franklin qui découvre la véritable nature de ce phénomène et invente le paratonnerre. Les deux physiciens s’affrontent, divisant l’académie des sciences.

5 — l’électricité au cœur de la nature. Phénomène naturel, l’électricité statique peut influer sur les êtres vivants. Des expériences sur les plantes et les animaux à l’invention d’une nouvelle médecine, il n’y a qu’un pas. tout semble possible, mais l’électricité tiendra-t-elle ses promesses ?…

Communiqué de presse

L’exposition s’articule autour de 5 thématiques ↘

— Expositiondu 16 juin au 31 décembre 2017 ↘

fluide électrique Le siècle des Lumières, un héritage scientifique

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— PréambuleLa science moderne, née avec la période humaniste, plante ses racines avec le siècle des Lumières ou la raison domine.

L’électricité et son histoire scientifique sont au cœur de la pensée moderne et des idées philosophiques des Lumières au xViiie siècle. Entre science et croyance, l’exposition démontre que les théories scientifiques sont le résultat d’un long processus où l’acquisition des savoirs joue un rôle primordial. L’électricité expérimentée, vérifiée, controversée et diffusée illustre parfaitement la science moderne en train de se faire. Cette démarche scientifique est toujours d’actualité au xxie siècle.

La notion de progrès scientifique et technique suscite encore de nos jours de nombreuses interrogations en matière d’éthique, de santé, d’environnement et de bouleversements économiques et sociétaux.

Mais dans une société où l’information et la désin-formation circulent à la vitesse de l’électricité, où les théories pseudo-scientifiques sont largement diffusées, chaque citoyen doit, comme au siècle des Lumières, préserver son esprit critique, sa liberté de penser et sa capacité de raisonner afin de lutter contre l’obscurantisme. C’est le modeste défi de cette exposition.

Parcours de l’exposition

fluide électrique Le siècle des Lumières, un héritage scientifique

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quand la religion, la magie, la philosophie et la science ne faisaient qu’un

science et croyances ont longtemps été intimement liées. ils sont nombreux dans l’histoire à vouloir expliquer le monde qui nous entoure. Personnages réels ou imaginaires, ils incarnent les idées de leur temps comme thalès de Milet qui observa au Vie siècle avant JC que l’ambre frottée sur une peau de chat attirait des brindilles de paille, Merlin qui apparaît au xiie siècle, figure emblématique de la science magique, et bien sûr rené Descartes, génie français du xViie siècle, qui remet en question la pensée scientifique de l’époque pour établir sa « Méthode » basée sur la raison, le doute et le bon sens. une révolution !

Le nouveau Monde scientifique

au xViiie siècle, de nouvelles idées philosophiques, politiques et scientifiques apparaissent, portées par des hommes et des femmes. C’est le mouvement des Lumières. Leur pensée, basée sur la raison, s’accorde parfaitement avec les nouvelles méthodes scientifiques pour lesquelles ils se passionnent. Pour de nombreux esprits éclairés de l’époque, la science fait partie de la culture de tout honnête homme…ou femme.

1 — Phénomènes électriques : les interPrétations avant le Xviiie sièclecroyances et superstitions ont longtemps expliqué les phénomènes naturels que l’on ne comprenait pas. à partir du Xviie siècle, des savants posent les bases scientifiques de l’électricité. la science moderne voit le jour.

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Premières théories

La généralisation de l’imprimerie et la diffusion des écrits scientifiques permettent de détailler un grand nombre d’expériences pratiquées autour de l’électricité mais aussi de porter à la connaissance de tous (de ceux qui savent lire) les premières théories scientifiques. Jusque-là, l’électricité est observée à grand renfort de descriptions imagées. avec Charles-augustin Coulomb, elle est mesurée en quantité à l’aide d’une balance qui permet d’en déduire la formule mathématique :

inventer des machines

Faire des expériences nécessite du matériel. il faut d’abord inventer des machines fiables pour produire de l’électricité statique en quantité suffisante. Depuis la première machine d’otto Von Guericke, permettant de « tirer » des étincelles, de nombreux physiciens très ingénieux imaginent et construisent les premières machines électrostatiques. Elles sont soigneusement décrites dans leurs livres avec leurs avantages, leurs inconvénients et les conditions nécessaires pour en tirer le meilleur parti.

Frénésie expérimentale

Les physiciens de l’époque débordent d’imagination pour expérimenter l’électricité. tout y passe : on électrise de nombreuses substances aux noms bizarres ou poétiques pour en observer les effets comme l’esprit de vin, le phlogiston de Frobenius, mais aussi le citron, l’huile d’olive. Les expériences ont lieu aussi sur les animaux, les plantes, les hommes, les femmes, les enfants… ils sont cobayes et sujets d’étude. tout est bon à être électrisé, même les hérissons !

2 — eXPérimentations et observations : la science en marche au Xviiie siècleau Xviiie siècle, les expériences sur l’électricité vont se développer et s’accélérer. les ouvrages qui relatent et décrivent précisément ces expériences, sont de plus en plus nombreux. la science électrique est en marche !

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La science électrique en spectacle

Durant tout le xViiie siècle, il n’y a pas de Culture sans connaissances scientifiques en anatomie, calcul de probabilités, magnétisme et électricité… tous les grands penseurs comme Voltaire, rousseau ou Diderot possèdent de solides connaissances en sciences. En 1720, les livres scientifiques représentent 18% des livres publiés et 30% en 1780. Le latin est abandonné au profit du français compris de tous.

Des Lumières dans les salons

Des femmes, issues de la haute bourgeoisie ou de l’aristocratie tiennent des « salons » où se retrouvent philosophes, savants, lettrés… bref ceux que l’on désignera plus tard sous le nom des Lumières. Potins de la cour mais aussi polémiques et controverses scientifiques ou philosophiques, débat d’idées… se confrontent avec la plus grande liberté d’expression. L’électricité se donne en spectacle dans ces salons, dans les cabinets de physique qui se multiplient et à la cour du roi, où des “électriciens” célèbres réalisent des expériences spectaculaires devant un public ravi et curieux.

3 — science en sPectacle et vulgarisation des salons à la cour du roi, en passant par les cabinets de physique, l’électricité se donne en spectacle grâce à des « électriciens » célèbres. Parallèlement, une volonté de vulgariser la science se développe, mais qui en bénéficie réellement ?

Vulgariser mais pour qui ?

ne nous y trompons pas. au xViiie siècle, peu de personnes savent lire et écrire, les femmes encore moins que les hommes. D’après une étude menée sur les registres paroissiaux, à la fin du xViie siècle seulement 14% des femmes savent signer leur nom. Elles sont 27% à la fin du xViiie siècle, ce qui ne veut pas dire qu’elles savaient toutes lire ou écrire ! quant aux enfants, l’école n’est pas obligatoire à cette époque. L’enseignement est essentiellement assuré par l’église. Mais les petites écoles, même dans les campagnes se multiplient.

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Controverse sur la nature de l'électricité

Le physicien français, Jean-antoine nollet dit l’abbé nollet soutiendra jusqu’à sa mort que, dans les objets électriques, il y a toujours deux courants de matière qui vont dans des sens opposés, soit effluents soit affluents. Les corps électriques cèdent de la matière (effluente) tandis qu'ils en récupèrent d'autant (matière affluente). Mais en amérique, Benjamin Franklin propose une toute autre théorie : il n'y aurait qu'une seule sorte d'électricité, soit en excédent dans la matière (+), soit en déficit (-).

De la science ou de l'orgueil ?

L’abbé nollet est convaincu du bien-fondé de sa théorie. il refuse de donner raison à son adversaire Franklin, dont la renommée scientifique s’accroît. il se justifie en s’appuyant sur ses très nombreuses expériences qu’il interprète dans le sens qui l’arrange. sa théorie est pourtant fausse. Mais il ne l’acceptera jamais.

4 — les batailles scientifiques l’électricité est à la mode, passionnant de nombreux scientifiques, tel l’abbé nollet en france. mais c’est l’américain benjamin franklin qui découvre la véritable nature de ce phénomène et invente le paratonnerre. les deux physiciens s’affrontent, divisant l’académie des sciences.

une vérité foudroyante

Benjamin Franklin affirme que la foudre est une décharge électrique. Cet américain, fils de marchand et imprimeur, sème la pagaille dans toutes les belles certitudes des savants européens. il propose également la théorie selon laquelle l'électricité serait attirée par les pointes et invente le paratonnerre qui protège de la foudre. ses théories lui attirent les foudres de l’abbé nollet, grand physicien patenté à la cour de Louis xV, membre de nombreuses académies européennes et qui n’entend pas se faire voler la vedette. il n’adhère manifestement pas à ces « théories de commerçant » ! 8

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L’électricité au coeur de la nature

au siècle des Lumières, la nature est l’objet de nombreuses investigations scientifiques : on collecte, on étudie, on classe, on inventorie, on observe, on compare… L’idée que les règles sociales et morales ne descendent plus de Dieu mais sont l’émanation de la nature est au coeur de la pensée philosophique. aujourd’hui, alors que l’homme a considérablement transformé son environnement naturel, la question de sa place dans la nature revient au coeur des débats.

L’électricité qui soigne, vrai traitement ou placebo ?

alors que la médecine est encore considérée comme un art et non comme une science, utiliser l’électricité pour soigner semble une bonne idée ! En électrisant un grand nombre d’animaux et d’humains, on constate que le pouls et la circulation sanguine s’accélèrent. Pratique pour faciliter les saignées et, comme on le pense à l’époque, purifier les corps. L’électrisation augmente aussi la température du corps, ce qui accélère la transpiration. En « nettoyant » l’intérieur de l’organisme, on est persuadé de préserver sa santé !

Des succès mitigés

Encouragés par les résultats obtenus par un genevois, Jean Jallabert, nollet et Franklin expérimentent les effets de l’électricité sur des malades. hélas, les résultats sont faibles voire inexistants mais les savants reconnaissent que l’esprit peut influencer le corps et améliorer la santé, même temporairement. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’effet placebo.

5 — l’électricité au cœur de la nature Phénomène naturel, l’électricité statique peut influer sur les êtres vivants. des expériences sur les plantes et les animaux à l’invention d’une nouvelle médecine, il n’y a qu’un pas. tout semble possible, mais l’électricité tiendra-t-elle ses promesses ?…

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Dates Du 16 juin au 31 décembre 2017

Lieu Musée EDF Electropolis 55 rue du Pâturage l 68200 Mulhouse tél : 03 89 32 48 50 l edf.fr/electropolis [email protected] facebook.com/musee.edf.electropolis

Commissariat Commissaires Catherine Fuchs-roucher-sarrazin, conservatrice du Musée EDF Electropolis et Louise raguet

Commissaires associés Damien Kuntz, responsable des collections et de la documentation et Leila tnainchi, médiatrice au Musée EDF Electropolis

Scénographie Louise raguetGraphisme Charlotte CorneloupPhotographies aurélien DupuisIllustrations Jessica Lisse

Fiche pratique

10Photographies : aurélien Dupuis & Louise raguet — illustrations : Jessica Lisse — Graphisme : Charlotte Corneloup

Accès Depuis la gare de Mulhouse, tram 3 « Lutterbach gare » ou tram-train « thann st-Jacques », station « Musées »

Tarifs individuels 8 € / adulte 4 € / enfant de 6-18 ans 20 € / famille (2 adultes et 2 enfants)

Autour de l’exposition

> Visite-atelier pour les scolaires à partir du CE1 > Visite-atelier pour le public familial pendant les vacances scolaires, à 15 heures : du 11 juillet au 11 août, du mardi au vendredi du 15 au 20 août, lors de la semaine culture et solidarité (musée gratuit) du 21 octobre au 5 novembre du 27 au 31 décembre > Livret parcours junior pour les enfants à partir de 7 ans

Contacts presse Claudine Valeriani 03 89 32 48 50 | [email protected] Catherine Fuchs-roucher-sarrazin, commissaire de l’exposition 03 89 32 48 50 | [email protected]

— L’exposition bénéficie du soutien de la Direction régionale des affaires Culturelles Grand Est, de la région Grand Est et de la Fondation Groupe EDF.