70
REVUE DE PRESSE ASSOCIATION FU-JO 2013 ASSOCIATION FU-JO Le St Marc bat D2, 130 chemin St Marc 83000 Toulon – Tel : 06.31.09.92.04 MAIL : [email protected] Association loi 1901 SIRET : 507 771 244 00021

Dossier de presse Fu-Jo 2013

  • Upload
    orel

  • View
    217

  • Download
    3

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Dossier de presse Fu-Jo 2013

Citation preview

Page 1: Dossier de presse Fu-Jo 2013

REVUE DE PRESSE

ASSOCIATION FU-JO

2013

ASSOCIATION FU-JO

Le St Marc bat D2, 130 chemin St Marc 83000 Toulon –

Tel : 06.31.09.92.04 MAIL : [email protected]

– Association loi 1901 – SIRET : 507 771 244 00021

Page 2: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 3: Dossier de presse Fu-Jo 2013

HIP-HOP CONVICT PAR VI - 7 janvier 2012

Page 4: Dossier de presse Fu-Jo 2013

HIP HOP CONVICT SUPPORT PART VI – ORELSAN –MEDINE –

YOUSSOUPHA - DJ ABDEL

DATE : Samedi 7 janvier 2012

LIEU : CNCDC CHATEAUVALLON (Chateauvallon 83190)

HORAIRE : 20:00

TARIF : 25 euros

L'ASSOCIATION FU-JO PRESENTE CE SPECTACLE.

Concert de soutien

Avec MEDINE, YOUSSOUPHA, ORELSAN et DJ ABDEL

Le concert est présenté par FRED de SKYROCK

Grâce au succès des cinq premiers HIP-HOP CONVICT SUPPORT, nous avons pu faire

profiter aux détenus des prisons françaises d'une centaine de concerts Hip-Hop et

ateliers (DJ, M.A.O, court-métrage, close-up, magie, photo et écriture et nous avons

entamé de nouvelles actions pour 2012. Afin de poursuivre nos projets et élargir notre

champ d'action, les artistes Hip-Hop de la scène française se mobilisent pour la

cause que défend l'association Fu-Jo. Afin de récolter des fonds, un grand concert

de 3 heures se déroulera à Châteauvallon à Ollioules et les bénéfices de ce concert

seront entièrement reversés à l'association pour l'organisation d'événements Hip Hop

en prison.

Quoi ? : HIP HOP CONVICT SUPPORT PART VI - ORELSAN-MEDINE-YOUSSOUPHA Quand ? -

Samedi 7 janvier 2012 Horaires : 20:00 : 25 euros

Billetterie en ligne : Réservez maintenant vos places Où ? Adresse : CNCDC CHATEAUVALLON Ollioules Chateauvallon 83190

Page 5: Dossier de presse Fu-Jo 2013

25-01-2012 http://www.metronews.fr

YOUSSOUPHA : "JE RESTE UN ARTISTE, PAS UN POLEMISTE"

Le rappeur Youssoupha était notre invité en chat. Son album Noir

D****, l'écriture, l'inspiration, les concerts, la politique...

Youssoupha a répondu à toutes vos questions.

Youssoupha a répondu à toutes vos questions en chat. Photo : Nicolas Richoffer

(Metro)

Nolal : Pourquoi ce nom "Noir désir" et cette cover avec un enfant qui a des ailes

dans le dos ?

Je voulais avoir une image forte. Et qui représente une sorte de transgression

esthétique. D'habitude le blanc est la couleur de la beauté et de l'innocence. De la

bonté aussi. Là je voulais montrer que Black Is Beautiful. Avec cet enfant beau,

charismatique et impressionnant.

[…]

"Les concerts en prison sont intenses et vivants"

2detension95 : Vous parlez de concerts que vous avez joué dans des prisons. Quels

souvenirs en gardez-vous, et comment vous est venue l'idée? L'association Fu-Jo?

L'association qui organise ça est gérée par Mouloud, un ami, qui se bouge pas mal

pour mettre en place des activités culturels en prison. L'initiative mérite d'être

soutenu surtout qu'il ne reçoit quasiment rien des institutions. Les choses sont plutôt

faites pour le ralentir et le dissuader de continuer. Mais il se bat et c'est pour ça que

je le soutiens lors des évènements Hip-Hop Convict. Les concerts en prison sont

intenses et vivants. Parfois plus animés que les concerts "à l'exterieur". C'est un

parenthèse dans une vie carcérale très oppressante. J'ai appris beaucoup au

contact des détenus. […] Pierre Bohm

Page 6: Dossier de presse Fu-Jo 2013

31 janvier 2012

Page 7: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Youssoupha et Mouloud Mansouri - Vidéo en ligne sur http://n-da-hood.com

Page 8: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 9: Dossier de presse Fu-Jo 2013

HIP-HOP CONVICT SUPPORT VI

Page 10: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 11: Dossier de presse Fu-Jo 2013

HIP-HOP CONVICT PART VII – 11 JANVIER 2013

Page 12: Dossier de presse Fu-Jo 2013

24 novembre 2012

FU-JO’ & LOUDNESS PRESENTENT HIP HOP CONVICT

SUPPORT PART VII

FU-JO’ & LOUDNESS PRESENTENT HIP HOP

CONVICT SUPPORT PARTIE 7

Avec DEEN BURBIGO // NEMIR // DJ R-

ASH // 1995

Concert de soutien le 11 Janvier 2013 A

Chateauvallon (83)

Grâce au succès des six premiers HIP-HOP

CONVICT SUPPORT, nous avons pu faire

profiter aux détenus des prisons françaises

d’une centaine de concerts Hip-Hop et

ateliers (DJ, M.A.O, court-métrage, close-

up, magie, photo et écriture et nous avons

entamé de nouvelles actions pour 2012.

Afin de poursuivre nos projets et élargir

notre champ d’action, les artistes Hip-Hop

de la scène française se mobilisent pour la cause que défend l’association Fu-Jo.

Afin de récolter des fonds, un grand concert de 3 heures se déroulera à

Châteauvallon à Ollioules et les bénéfices de ce concert seront entièrement

reversés à l’association pour l’organisation d’événements Hip Hop en prison.

http://www.freestylederue.fr/fu-jo-loudness-presentent-hip-hop-convict-support-part-vii/

Page 13: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Concert

Hip-Hop Convict part. 7 Châteauvallon

Date Le vendredi 11 janvier Horaires 20h30 Tarifs 25,00 € (et autres) Voir toute la programmation et les tarifs Hip-Hop Convict part. 7

Concert événement présenté par Nasty. Les

bénéfices du concert seront entièrement

reversés à l'association Fu-Jo pour l'organisation

d'événements Hip-Hop en prison.

Quoi ? Concert - Hip-Hop Convict part. 7

Quand ?

Date : Le vendredi 11 janvier

Horaires : 20h30

Tarifs ?

25,00 € (et autres)

Contacts

Renseignements : 06.31.09.92.04.

Site internet : www.chateauvallon.com

Où ?

Châteauvallon

Centre national de création et de diffusions culturelles

83190 Ollioules

Page 14: Dossier de presse Fu-Jo 2013

http://www.radiovitamine.com

http://www.radiovitamine.com/vitamine-actu/agenda/hip-hop-convict-part-vii-83-487

Page 15: Dossier de presse Fu-Jo 2013

10 Décembre 2012

Hip-Hop Convict le 11 janvier 2013 ! Par Malko

Medine fait un débrief sur son rôle de parrain pour le projet Hip Hop Convict Support

en prison.

Hip Hop Convict Support c’est Le concert de soutien organisé par l’association Fu-Jo

dans le but de récolter des fonds pour agir le reste de l’année dans les prisons de

France mais surtout de la région PACA. Pour la septième édition seront présents 1995,

Némir, Deen Burbigo, DJ R-Ash et Nasty en tant que MC de la soirée.

Chaque année, l’association Fu-Jo organise plus d’une trentaine de manifestations

culturelles dans les administrations pénitentiaires du Sud de la France, mais cette

année (2012/2013), l’asso s’est lancé un pari quelque peu audacieux, à savoir,

préparer un groupe de détenu à la scène rap. Alors pour ça, depuis le mois de mai

jusqu’au mois de juin 2013, un groupe d’une dizaine de prisonniers ont eu (et continue

d’avoir) rendez-vous chaque lundi avec Tony Danza, producteur musical, à la prison

de Luynes (Aix-en-Provence) pour apprendre à rapper, à composer leur prod, et à se

déplacer sur scène.

Tous les artistes qui soutiennent le projet se succèdent dans cette prison. Chaque lundi,

les détenus ont le plaisir d’accueillir de nouveaux artistes : Disiz, Eklips, Ladea, Rocca,

Zoxea ainsi que ceux que l’on appelle « les hommes de l’ombre », les producteurs de

Booba, Rohff,…

Mais celui qui a passé le plus de temps, c’est Médine, le parrain du projet. Nous avons

rencontré l’artiste après sa semaine à la prison de Luynes (13) avec les détenus.

L’Arabian panther nous fait un débrief de ses quelques jours passés derrière les

barreaux. Il vous livre pour vous, une sacrée exclue !

Vidéo : http://www.booska-p.com/new-hip-hop-convict-le-11-janvier-2013-video-n10408.html

Page 16: Dossier de presse Fu-Jo 2013

25 février 2013 www.newsring.fr

LE « TOUT-CARCERAL », UNE ECOLE DE LA RECIDIVE ?

Par Mouloud Mansouri

Directeur de l'association Fu-Jo, ancien détenu

Prison : moins de mandats de dépôt, plus de formation

En prison, on retrouve tous les ingrédients pour favoriser la récidive. Tous les détenus

sont mélangés, avec leur histoire propre. Ils communiquent leur savoir-faire aux uns

et aux autres, et ce n’est pas nouveau ! La prison est toujours l’école du crime et

c’est loin d’être terminé.

Pourtant rien ne bouge. Le SPIP (Service pénitentiaire d'insertion et de probation) a

récemment pris la parole sur cette question. Son représentant a affirmé que tout

allait bien ! Preuve que tout le monde se voile la face. Mais les choses ne pourront

pas avancer tant que la justice française refusera de constater la réalité.

L’importance de l’extérieur

Christiane Taubira a, de ce point de vue, complètement raison en voulant freiner les

incarcérations. Il faut AB-SO-LU-MENT réduire les mandats de dépôt. Trop de gens

entrent en prison pour presque rien, alors qu’il y a déjà une surpopulation carcérale.

Commençons d’abord par voir les associations sur le terrain et leur demander ce

qu’elles observent, parlons avec les anciens détenus qui ont réussi leur réinsertion,

demandons-leur comment ils s’y sont pris.

Page 17: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Il faut aussi favoriser les échanges avec l’extérieur. Trop peu d’activités de l’extérieur

rentrent dans les prisons. Les détenus ne croisent pas assez de gens qui pourraient

leur donner une impulsion pour construire quelque chose. Au lieu de ça, chacun a

constamment affaire à ses co-détenus, en raison d’un manque de personnel, qu’ils

soient surveillants ou du SPIP. A partir de là, les détenus n’ont pas la moindre

perspective de s’en sortir. Sans aucune carte en main, ils n’y croient pas.

Pas besoin d’un million de commissions

A cela s’ajoutent des mesures de remise en liberté avant les fins de peine qui n’ont

jamais été appliquées. Les bracelets électroniques et placements extérieurs sont

donnés au compte-goutte. J’ai été condamné à 17 ans de prison avant que ma

peine soit réduite à 13 ans. La première permission que j’ai pu obtenir pour rétablir les

liens familiaux etc, je l’ai eu au bout de neuf ans, cinq mois avant ma sortie.

Les budgets qui sont alloués, les papiers qui sont remplis ne sont là que pour rassurer.

En réalité, rien n’est fait sur le terrain. Beaucoup de choses sont faites pour éviter la

récidive, mais ne sont pas appliquées. Pas besoin de faire un million de commissions

pour s’en rendre compte !

Contre la récidive, mettre fin à l’infantilisation

A la sortie de prison, le plus compliqué est de se construire ou se reconstruire. Quand

on a purgé une moyenne ou longue peine, on est très infantilisé. On a besoin de

l’aide de tel ou tel service pour faire la moindre chose. Quand ces gens sortent de

prison et doivent, par exemple, refaire leurs papiers, c’est très compliqué. Beaucoup

ne connaissent pas les démarches administratives. Ce type de chose devrait être

préparé en amont : le détenu devrait disposer de sa carte d’identité, sa carte vitale,

peut-être un compte bancaire etc. Quand tu sors de prison, si tu n’es pas un

minimum structuré, t’es mort. L’ancien détenu peut vite retourner à la facilité et

prendre le chemin de la récidive. On a affaire à des voyous ou des graines de voyou

qui peuvent baisser les bras assez facilement et faire des choses dangereuses. C’est

ça la récidive.

Culture et formation professionnelle

Une des solutions consisterait aussi à appliquer le droit du travail en prison. Certains

détenus travaillent comme des Chinois, en touchant un salaire de 200 ou 300 euros

par mois et en n’ayant aucun droit. S’ils sont malades ou dans l’impossibilité de

travailler, ils ne sont pas payés. Pourtant, ces prisons sont bel et bien en France, ces

personnes travaillent sur le territoire français !

Mais qui dit droit du travail, dit activité professionnelle. Pour qu’un détenu ait une

chance de ne pas récidiver, il faut que dès le début de sa peine, il puisse

commencer à travailler ou à se former. Il n’y a que par la formation culturelle,

professionnelle qu’on peut réduire la récidive. On ne peut rien faire de détenus qui

ne sont ni cultivés ni formés.

Vous aussi, participez au débat :

Prisons : le «tout-carcéral», une école de la récidive ?

Page 18: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Mouloud Mansouri, un souffle de liberté en

prison

Mouloud Mansouri est le fondateur de l'association "Fu-Jo" qui organise des ateliers d'écriture et

des concerts en prison. Condamné pour trafic de stupéfiants, lui-même a passé dix ans de sa vie

en prison. Aujourd'hui, il continue d'y retourner sans relâche, mais cette fois, pour la bonne

cause.

Depuis cinq ans, avec son association Fu-

Jo, Mouloud Mansouri a convaincules grands noms

du rap et de la chanson française à venir se

produire en prison. Diam's, IAM, Kery James, Olivia

Ruiz, Grand corps malade etbien d'autres ont déjà

répondu présent.

Une histoire qui commence en 2005 alorsque

Mouloud Mansouri est encore derrière les

barreaux. Détenu à la prison de Val-de-Reuil, il

parvient à convaincre le Mouloud Mansouri © Derres

Halim directeur de l'établissement de le laisser organiser un premier concert.

Avecl'aide de Cut Killer, il fait venir des rappeurs comme Medine ou Sefyu et alorsqu'il est encore

détenu, il réussit à organiser 8 concerts de l'intérieur.

A peine sorti de prison, Mouloud Mansouri décide de continuer. Les ateliers d'écriture et les

concerts sont des moments de liberté précieux pour les détenus. Depuis la création de l'association

en 2008, Mouloud Mansouria organisé plus de 200 concerts Hip Hop Convict dans les

prisonsfrançaises.

Avant de se lancer dans l'associatif et de se contenter d'un modeste salaire, Mouloud Mansouri

vendait 100 kilos de haschich par mois pour un bénéfice net de 60.000 euros. Il est encore enfant

lorsque son père, chauffeur livreur meurt dans un accident de voiture. Sa mère, cuisinière et

femme de ménage, se retrouve veuve du jour au lendemain et élève seule ses quatre enfants. Pour

les préserver des mauvaises fréquentations, elle parvient même à installer toute la famille dans une

résidence tranquille près du château de Hyères.

Mais face à la richesse qui l'entoure, Mouloud rêve de s'offrir une vie meilleure. Adolescent, il

découvre l'argent facile : il rencontre des gamins qui vendent des barrettes de shit, le business

semble facile. Il s'engouffre dans la brèche jusqu'à arriver aux sommets du trafic.

A l'époque Mouloud Mansouri est déjà un passionné de musique. DJ à ses heures perdues, il

organise des soirées. Mais lorsqu'il pense à sa reconversion, il est déjà trop tard. La "dernière

cargaison" sera celle de trop. A 24 ans, il est arrêté. Avec le cumul des peines, il est condamné à 17

ans de prison. Avec les remises de peine, il sort en liberté conditionnelle après dix ans de

détention. Comme il le dit aujourd'hui, Mouloud Mansouri est un "survivant", prêt à tout pour

amener un peu de bonheur aux détenus, faire entrer un peu de culture derrière les barreaux.

Depuis un an, Mouloud Mansouri prépare la sortie d'un album entièrement fabriqué à la maison

d'arrêt d'Aix-en-Provence. Cinq détenus vont avoir la chance d'enregistrer leurs chansons en

collaboration avec les plus grands noms du rap français.

Par Hind Meddeb

France Info, Emission du 24 mars 2013 à réécouter www.franceinfo.fr

Page 19: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Mardi 23 avril 2013

Page 20: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 21: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 22: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 23: Dossier de presse Fu-Jo 2013

HIP-HOP CONVICT EN PRISON - 3 JUIN 2013

Page 24: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 25: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Concert Hip-Hop Convict à la prison de Luynes le 3 juin 2013

Par alissash |

Le 3 juin 2013 l’association FU-JO organisera un concert HIP HOP CONVICT pour et par les détenus à

l’intérieur des murs de la prison de Lynes, entre Aix en Provence et Marseille.

Un groupe de détenus formant la « Shtar Académie » partagera la scène pour une prestation scénique

exceptionnelle avec les artistes qui sont intervenus pour encadrer des ateliers : Cut Killer, Psy 4 de

la rime, Kery james, Médine, Disiz, Némir !.

Cet événement est labellisé Marseille Provence 2013, pour

que la culture puisse se développer partout, et toucher tous

les publics possibles, sans discrimination aucune.

Pour mener à bien de tels projets, depuis 4 ans l’Association

FU-JO réalise régulièrement des concerts pour les détenus,

avec les plus grands artistes français (IAM, Olivia Ruiz, Cali,

Grand corps malade, etc.), au sein de différentes prisons.

Son directeur, Mouloud Mansouri, est un ex-détenu de longue peine qui a organisé des évènements

culturels en milieu carcéral pendant sa détention.

Pendant un an, la « Shtar académie » formée d’une dizaine de détenus de la prison de Luynes a

travaillé à la préparation de ce concert à travers des ateliers d’écriture et de coaching scénique avec

une trentaine de ces artistes reconnus qui n’ont pas hésité à jouer le jeu et s’impliquer.

Afin de valoriser le travail des détenus, un album est enregistré de mars à juin 2013 au sein de la

prison de Luynes, couronné en octobre 2013 de sa sortie chez Because music en featuring avec les

artistes ayant participé au projet.

Pour organiser tout au long de l’année des manifestations culturelles en prison, l’association Fu-Jo

organise une à deux fois par an des concerts de soutient en dehors des administrations pénitentiaires.

A chaque fois les artistes se déplacent bénévolement afin que intégralités des places vendues soient

reversées à l’association. Et si tout au long des Hip Hop Convict Support, les affiches ont pu être

exceptionnelles c’est aussi parce que l’association passe des contrats d’exclusivité avec les artistes.

Ces derniers acceptent de venir jouer sur les plateaux avant même de faire leur propre concert de

leur tournée.

Pour avoir discuté avec plusieurs artistes qui ont joué devant un public de détenus aux Baumettes à

Marseille, ils sont unanimes sur le sujet. « C’est le meilleur public qu’on puisse avoir, avec une qualité

d’accueil et d’écoute hors du commun » m’avait confié un jour Marco, le batteur du groupe italien

ODESSA. La culture se doit de fédérer les hommes, de telles initiatives en sont les vecteurs par

excellence. http://www.francenetinfos.com/concert-hip-hop-convict-a-la-prison-de-luynes-le-3-juin-2013-

47691/

France Net Infos, 31 mai 2013

Site Internet : http://www.francenetinfos.com/

Page 26: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Culture

Le rap s’échappe des prisons marseillaises

Par Stéphanie Binet

L'opération "Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture " n'a pas bonne presse chez

les rappeurs de la cité phocéenne, autre capitale de la culture hip-hop en France.

La rappeuse Keny Arkana en a même fait un clip et un documentaire Marseille, capitale de la

rupture. Lors de la promotion de leur nouveau disque, Arts martiens, ses aînés, IAM, n'ont pas été

en reste, regrettant que le rap marseillais, composante essentielle de l'identité locale, ne soit pas

plus présent dans la programmation de Marseille-Provence 2013 .

Pour Stéphane Moginot, responsable des projets musique de l'événement, cette absence est surtout

due au décalage entre l'organisation de la capitale et le monde du hip-hop : "Le programme

artistique a été organisé en premier lieu autour d'un vaste appel à projets ouvert à tous. Or, trop

peu de projets hip-hop ont été déposés et leur qualité était assez inégale." Selon lui, l'amertume

du groupe IAM est surtout liée au projet de "maison du hip-hop", un lieu pérenne consacré à cette

culture, qui ne s'est pas concrétisé. "Ils souhaitaient un geste certes fort mais qui dépassait le

cadre des attributions de MP2013." Pour autant, IAM participe à un événement dans le cadre de la

manifestation. Il ouvrira la Fiesta des Suds coproduit par MP2013 en octobre.

Il y a cependant un projet hip-hop de la capitale européenne qui fait l'unanimité à Marseille et dans

le rap français, c'est celui de l'association FU-JO, qui depuis 2009 organise des concerts dans

les prisons de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Portée par un ancien détenu et DJ hip-

hop Mouloud Mansouri, l'association travaille depuis deux ans sur l'organisation d'un concert

réunissant des rappeurs français reconnus et des détenus rappeurs.

Le Monde, 1er juin 2013, quotidien

Page 27: Dossier de presse Fu-Jo 2013

LE GROUPE SHTAR'AC

Lundi 3 juin, pour la première fois en France (l'expérience a déjà été menée dans des pénitenciers

aux Etats-Unis et au Brésil), trois détenus monteront ainsi sur scène aux côtés des Marseillais Psy 4

de la Rime, des Parisiens Cut Killer, Kery James, Disiz, Médine, à la maison d'arrêt de Luynes

(Bouches-du-Rhône). Bader, 21 ans, Malik, 24 ans, et Karim, 35 ans, forment désormais le groupe

Shtar'AC (shtar étant l'argot de "prison", en arabe).

Depuis mai 2012, ils ont participé toutes les semaines avec sept autres détenus à des ateliers

d'écriture et de musique assistée par ordinateur pour enregistrer un album et se préparer au fameux

concert qu'ils vont donner : ils se produiront devant 250 de leurs codétenus et 80 invités venus de

l'extérieur.

Pour Malik, condamné à trois ans de prison, ce sera son premier concert. C'est le seul des trois qui

ne rappait pas avant d'être emprisonné. Les deux autres, Bader, déscolarisé depuis l'âge de 12 ans

et Karim, père de trois enfants, avaient déjà leur groupe avant d'entrer en prison.

"ILS LISENT TOUS UN MINIMUM"

Mouloud Mansouri a choisi ces trois-là pour leur assiduité aux ateliers et la qualité de leur rap. Pas

de complaisance chez cet ancien détenu : il faut que l'album qu'ils enregistrent en détention

puisse rivaliser avec le niveau général de la production française.

Le 21 février, c'est Ekoué, du groupe La Rumeur, qui venait les encourager en les incitant à lire.

Lors de leur première rencontre, il leur disait : "Le rap, c'est comme la boxe. On reconnaît un

boxeur aguerri à sa manière de boxer, à son style. Le rap, c'est pareil, sauf qu'on se bat avec des

mots. Il faut se confronter aux mots. Il faut les choper partout : dans la presse, dans les films,

dans les livres."

Il ajoutait, pour en finir avec les clichés : "Je connais toute la scène rap française depuis vingt ans.

Les rappeurs qui ont pignon sur rue, et qui font encore des albums, ils lisent tous un minimum.

Ceux qui disent le contraire mentent pour l'image, parce que ça fait intello de lire des

livres. Savoir rapper, c'est une chose, savoir écrire, ça en est une autre."

Premier round lundi, à la maison d'arrêt de Luynes ; le second en octobre, avec l'album.

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/01/le-rap-s-echappe-des-prisons-

marseillaises_3422111_3246.html

Page 28: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Concert à la prison Luynes d’Aix

Mouloud Mansouri, ancien détenu, organise un grand concert dans la prison de Luynes,

aujourd'hui

Photo P.L.

Mouloud Mansouri : "Je ne me suis pas dit, c'est bien de faire ça, je me suis dit, il faut le faire. Et si

ce n'est pas moi, qui alors ?"

Il a lui-même passé deux ans à Luynes. La première fois qu'il est retourné en prison, c'était dans

cette maison d'arrêt. Il y accompagnait Diam's pour l'une de ses actions. "C'était bizarre, j'ai

reconnu les odeurs, les bruits, c'était assez fatigant ; quand on a fait de la prison, on n'oublie pas,

ceux qui disent le contraire mentent", souffle-t-il. Mouloud Mansouri, Hyérois de 38 ans, a été

condamné à 17 ans de prison pour trafic de stupéfiant, en a effectué 10. Il retourne désormais en

cellule pour mener des ateliers et des concerts avec la crème du rap français.

Aujourd'hui, il organise un concert jamais vu en prison avec Kerry James, Youssoupha, Psy 4 de la

Rime, Medine et Cut Killer, avec Marseille-Provence 2013. Mouloud Mansouri est devenu un exemple

mais il ne peut pas l'accepter. Il tente juste de donner un peu de liberté à ceux qui sont encore

entre les murs.

Qu'est-ce que le rap représente pour vous ?

Mouloud Mansouri : J'ai toujours été passionné de hip hop. J'en écoutais beaucoup. Alors je me suis

mis à faire DJ. J'avais mon trafic de shit qui me permettait d'investir dans la musique. J'organisais

des concerts, et à l'époque, j'avais les moyens de ne pas compter. Ensuite, le rap, c'est ce qui m'a

fait tenir en prison. J'écoutais des artistes comme Kerry James qui m'aidaient à m'accrocher et je

me disais qu'il y avait quelque chose à faire.

Comment vous êtes-vous mis à organiser des concerts en prison ?

M.M. : A chaque fois que je changeais de prison, à Toulon, aux Baumettes, à Luynes..., j'allais voir

le directeur et je lui demandais des platines et pourquoi pas d'organiser un concert. Ils me

prenaient pour un fou. A la dernière prison où je suis arrivé à Val-de-Reuil, le directeur ne m'a pas

dit non. Il m'a dit : "On verra comment tu te comportes dans le temps". Je l'ai traqué pendant une

dizaine de mois. Il en a eu marre, il m'a fait entrer deux platines et il m'a laissé organiser un

concert. J'ai alors appelé mes anciens amis, Cut Killer et Daddy Lord C, et des nouveaux comme

Sefyu, Medine... J'ai organisé par la suite six concerts en étant détenu.

La Provence, 3 juin 2013, quotidien

Page 29: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Et à votre sortie de prison ?

M.M. : Je suis sorti en conditionnelle en 2008. J'ai modifié les statuts de mon association (Fu-Jo) qui

existait déjà pour pouvoir intervenir dans les prisons de la région.

Et quel est le but de cette association ?

M.M. : C'est d'apporter de la culture dans les endroits où il n'y en a pas. Parce ce qui m'a marqué en

prison, c'est le vide culturel. Quand il y avait des concerts, ce n'était pas forcément du goût des

détenus ni de bons musiciens parce que les moyens financiers étaient limités.

Et comment financez-vous vos actions en milieu carcéral ?

M.M. : J'organise une fois par an des concerts de soutien, les Hip hop Convict à Châteauvallon, où

les artistes jouent gratuitement. J'en ai organisé sept en tout. Et puis, on essaie de trouver des

fonds à droite, à gauche, à la Région, au Conseil général. Cette année, on mène une cinquantaine

d'actions et pour le projet de Luynes, on bénéficie d'un soutien de MP 2013, mais bon, ce sont des

cacahuètes.

Quel est donc cet événement prévu à Luynes aujourd'hui ?

M.M. : On monte un festival dans la prison. Ça sera un grand concert dans la cour pour 250 détenus

et 80 personnes de l'extérieur. Mais on a placé la scène de façon à ce que ceux qui ne sont pas au

coeur du concert puissent le voir de leur cellule. En parallèle, on a aussi fait une "Shtar Ac", c'est-à-

dire qu'on a cherché des mecs pour faire la première partie du concert. Ainsi, 7-8 détenus ont

participé à des ateliers écriture, MAO et scénique, menés par Médine, Kerry James, Disiz, Kenny

Arkana, Tunisiano... des producteurs aussi.

Pourquoi les rappeurs ont-ils répondu présent ?

M.M. : Les rappeurs parlent beaucoup de prison. A un moment, je les ai confrontés à ça. Vous en

parlez, alors venez y jouer.

Est-ce que l'administration pénitentiaire a eu un regard sur ce projet ?

M.M. : En fait, on trouvait que les détenus rappaient bien et que ça valait le coup de sortir un

disque. On a signé chez Because, il devrait sortir en octobre avec plein, plein d'artistes. Là-dessus,

il y a eu un regard discret de l'administration. Alors, on a anticipé. On a laissé les détenus se

défouler pendant 2-3 mois. Et après, on a travaillé avec eux pour construire des choses

intelligemment.

Ce projet, c'est donc aussi de la réinsertion ?

M.M. : En tous cas, l'album leur offre une belle carte de visite. Et j'espère qu'ils seront s'en servir

parce que c'est ça le but. C'est clairement de la réinsertion, voire de l'insertion. Certains rappaient

déjà, d'autres n'avaient jamais ouvert un livre.

www.hiphopconvict.com

Annabelle Kempff

http://www.laprovence.com/article/loisirs/2385128/le-rap-libre-en-prison.html le 24 mars 2013 à 13h

Page 30: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Hip-hop entre les murs, un moment rare à Luynes

C'est un moment assez rare, assez beau. Lundi après-

midi, dans la prison de Luynes à côté de Marseille, le

plus grand concert de rap jamais organisé en détention

- en terme d'affiche, de public (238 détenus, plus une

cinquantaine d'invités), et surtout d'intensité dans les

émotions ressenties. Plus de trois heures

progressivement fusionnelles, sans une once de tension.

Trois détenus en ont profité pour faire leurs débuts sur

scène, on pourrait entendre parler d'eux bientôt.

A l'arrivée devant la prison, en fin de matinée, une

directrice adjointe de l'établissement donne ses

instructions. L'administration pénitentiaire,

encouragée par Marseille Provence 2013 qui labellise le

concert, a eu le courage de suivre l'association Fu-Jo,

de Mouloud Mansouri, ex-détenu qui organise ateliers et

concerts en détention (son portrait dans Libé). Elle ne

s'est pas montrée frileuse, mais les enjeux sont lourds,

et les responsables un peu tendus. Ne vous mélangez

pas trop, dit la directrice, restez près de vos référents

afin que nous puissions vous évacuer rapidement en cas

d'incident, tout devrait bien se passer. C'est engageant. Puis on entre dans la prison, on retrouve les

odeurs, le son mat de la détention. Et en remontant les couloirs vers le terrain de foot, la rumeur

monte. La sono a commencé à donner. Le DJ Cut Killer chauffe l'arèn. On retrouve la lumière. Les

détenus sont déjà là. Ils portent des tee-shirt de l'association Fu-Jo, avec cette phrase de Kery James

au dos: "Dedans on rêve d'être dehors. Dehors on veut nous foutre dedans. Parce qu'en fait de ce

système nous recherchons l'évasion". Les tee-shirt sont d'un orange vif, ce qui donne un peu

l'impression de débarquer à Guantanamo.

Malik (24 ans) avait le trac ce matin. Il ne se sentait pas bien. Avant de s'inscrire à l'atelier de rap et

de musique assistée par ordinateur puis d'être sélectionné (une centaine de détenus avaient postulé),

il n'avait jamais rappé de sa vie. Et là, un an plus tard, il va grimper sur scène devant ses co-détenus

(plus de 400 avaient demandé à assister au concert). Il sait qu'il ne devra pas se louper. Avec Bader

et Mirak, ils ont enregistré en détention un album qui doit sortir en octobre. Un rappeur leur donne

les derniers conseils au pied de la scène. "La tête haute mon frère. La tête haute. Tu m'entends? La

tête haute, toujours." Mirak bouge la tête, s'agite. Il semble comme un boxeur s'apprêtant à monter

sur le ring.

Le groupe des trois détenus s'appelle la Shtar AC (le shtar, mot à tiroir, est à la fois la prison en arabe,

un coup, un flic ou un bouton de fièvre en argot). L'un de ses morceaux, présenté comme "un p'tit son

pour les surveillants", dit ceci: "Moi j'suis du bon côté de la serrure. J'aurais pu faire un bon flic, j'y

pense chaque matin en passant le portique. Chacun son rôle, chacun sa vision des choses. Personne

n'a vraiment choisi. Enfermé pour la vie, on cotoie les mêmes barreaux mais pas du même côté." Des

surveillants écoutent attentivement. L'un d'eux est posté juste devant une baffle, on se demande

Libération, 4 juin 2013, quotidien

Page 31: Dossier de presse Fu-Jo 2013

comment il tient. Le morceau reprend en refrain:"Not'CD sortira, not'CD sortira. Not'CD sortira. Avant

nous, avant nous..."

Sortis de scène, les détenus reçoivent les félicitations âpres des autres rappeurs. Cut Killer: "Ils ont à

la fois la proximité avec la détention et déjà du recul. Ils se projettent. J'ai aimé leurs textes, il y a

du sens et de l'humour, et leur jeu de scène est déjà très bon". Un garçon, surtout, crèvait la scène. "Si

tout se passe bien dans deux ans je suis dehors, dit Bader (21 ans). Je suis à fond. Je suis à fond. Les

sensation devant les mecs, c'était du lourd. Je veux continuer dehors."

Ils se retrouvent tous les vendredis après-midi, plus souvent lorsque des artistes viennent leur rendre

service. Entre deux ateliers, ils se donnent un thème et l'administration leur permet de conserver des

CD sur lesquels sont gravés les instrus."Après c'est comme d'habitude dit Mirak (Karim en faisant le

poirier). C'est le travail qui paie." Malik opine. Il n'avait jamais rappé, savait écrire, se débrouillait

pour les textes, mais a eu plus de mal avec le flow (le flux, le débit). "J'imaginais pas que je pourrais

un jour sortir ça de moi". Il sort dans dix mois normalement.

Le rappeur Medine prend la suite sur scène. "Faites du bruit qui pense", scande-t-il, avant de faire

reprendre par le public la phrase d'Hugo: "Qu'ils ouvrent des écoles, ils fermeront des prisons". Au

départ, des frontières avaient été marquée sur la stade, symbolisées par des chaînes plastiques de

signalisation. Un grand carré devant la scène pour les détenus, deux plus petits pour les invités, les

quelques journalistes. Mais le concert avance et progressivement les frontières disparaissent. Le

public se mêle. Mais plus les rappeurs mettent le feu, plus tout le monde comprend que c'est dans

cette énergie, le mélange, que le concert se passera bien. Quelques filles, parmi les invités, dansent

à présent au milieu des détenus. Pas un geste, pas un mot déplacés de tout l'après-midi.

Sur scène à présent, le sage Kary James. en duo avec Béné. Le second veut de la thune, et vite. Le

premier lui fait la morale, ou du moins lui montre l'issue. Le refrain dit: "C'est maintenant qui m'faut

des tunes (des tunes...). Dis moi à ça sert à quoi d'faire des études ? (des études...). De toute façon

en France on est grillés. Pas besoin d'leurs diplômes y m'faut des billets...." Et le morceau se termine

comme ça:"L'impasse... On n'en sort pas, vu que nos petits frères nous remplacent, dans l'impasse...

Il neige même sur nos collèges. Nos choristes font pas de solfège. Thug Life. L'histoire se répète et

tu crois être le plus vicieux. L'impasse."

Le public tout à l'heure timide se presse maintenant devant la scène, monte par moments, danse avec

les rappeurs, qui descendent à leur tour. Les Marseillais des Psy 4 de la rime ont pris la relève. "Les

Cités d'or, c'est nous" reprennent les détenus, avant "Le visage de la honte", sorti depuis deux mois

mais qu'ils connaissent par coeur."Moi ma chance je l'ai provoquée. L'argent je l'ai mérité. Dis-moi à

qui je dois rendre des comptes. Mes parents parlent à peine français mais j'ai été éduqué. J'ai pas le

visage de la honte. On vise haut, ohohohohoho. On vise haut, ohoohohoho."

Mêlé aux détenus, Mouloud Mansouri se promène avec le sourire paisible de celui qui donne du plaisir.

Les rappeurs signent sur les tee-shirts de Guantanamo, puis tout le monde remonte sur scène et on

craint un moment qu'elle ne tienne pas sous le poids des dizaines de détenus qui rejoignent les

rappeurs, sautent là dessus. Il est plus de 17h, temps d'arrêter le son, de reprendre les couloirs.

Mouloud Mansouri a hâte de sortir à présent, de cette prison où lui-même a été détenu.

Ol.B.

Page 32: Dossier de presse Fu-Jo 2013

4 juin 2013

Atelier Hip Hop en prison avec Tunisiano et les

détenus

La street s'engage avec "RTT", 3 lettres pour "Raphäl Tout Terrain" : le voici en

prison, à la Maison d'arrêt de Luynes, près d'Aix-en-Provence. Pas à cause de

sa trop grande gueule, mais invité par l'association Fu-Jo, qui organise des

ateliers Hip Hop en milieu carcéral. Ici, lundi 3 Juin, s'est tenu le grand concert

Hip Hop Convict en direction des détenus, qui a réuni Kery James, Médine,

Disiz, Némir, Cut Killer et Psy4 de la Rime, mais aussi pour la première fois sur

scène, les rappeurs incarcérés de la Chtar Académie. Pour CANAL STREET,

Raphäl vous embarque dans l'envers du décor, et met le haut-parleur sur une

véritable aventure urbano-socio-culturelle, entre 4 murs.

Pour avoir plus d'infos sur Fu-Jo et Hip Hop Convict, cliquez ici

La vidéo ; http://canalstreet.canalplus.fr/emissions/raphal-tout-terrain/rtt-4633

Page 33: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Le rap triomphe à la prison de Luynes ! par Aros

Lundi dernier, plusieurs têtes d'affiche du rap français ont donné un concert devant 250

détenus, à la prison de Luynes.

L'association Fu-Jo est parvenu à réunir Medine, Kery James, les Psy4 de la rime, Nemir ou encore

Cut Killer dans le cadre de Marseille-Provence 2013. A l'initiative de cet événement se

trouve Mouloud Mansouri, l'organisateur des « Hip-hop Convict ». « Les rappeurs parlent beaucoup de

prison. A un moment, je les ai confrontés à ça. Vous en parlez, alors venez y jouer », explique à La

Provence cet ancien détenu, qui a purgé une peine de dix ans pour trafic de stupéfiants.

Au cours de l'année, trois « pensionnaires » de la prison de Luynes ont suivi un atelier d'écriture,

encadré notamment par Medine, Kery James, Disiz, Keny Arkana, Tunisiano et des producteurs.

Lundi, le trio baptisé « La Shtar Ac' » a pu jouer trois morceaux lors du concert. « On trouvait que les

détenus rappaient bien et que ça valait le coup de sortir un disque. On a signé chez Because, il

devrait sortir en octobre avec plein, plein d'artistes », indique Mouloud Mansouri, précisant que ce

projet est enregistré à la prison de Luynes.

Pour qu'un rappeur puisse venir se produire sur scène dans un pénitencier, il ne doit pas avoir été

incarcéré au cours de sa vie. C'est le cas de Kery James. « J'ai eu la chance de ne jamais connaître

la prison, tout simplement parce que lorsque j'ai sorti mon premier album à seulement 14 ans, j'avais

un but en tête et la rue m'attirait moins que d'autres », confie l'ancien Leader d'Ideal J. Quant

à Soprano, il se voyait mal décliner l'invitation à un tel événement, étant donné que les détenus «

écoutent davantage les rappeurs que leurs parents ».

https://twitter.com/MP2013/statuses/341589802862379010

http://statigr.am/tag/hiphopconvict

BOOSKA-P, 5 juin 2013, site Internet : http://www.booska-p.com/

Page 34: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 35: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Concert à la prison Luynes d’Aix

Prison Luynes d’Aix en Provence : Un concert sous surveillance…

Un concert à réussi à voir le jour devant 250 détenus de la prison Luynes le lundi 4 juin . Dans un

premier temps, il s’agissait bien évidemment d’organiser un divertissement pour les prisonniers, mais

cela allait bien sur un peu plus loin, dans le sens où comme l’explique un ancien détenu, ayant purgé

une peine de 10 ans (trafic de stupéfiants), au journal La Provence « Les rappeurs parlent beaucoup

de prison. A un moment, je les ai confrontés à ça. Vous en parlez, alors venez y jouer ». Ça a donc

été l’occasion pour ces stars de se confronter à la réalité de ce que certains connaissent « si bien ».

… mais un parterre de star

Mouloud Mansouri, l’organisateur des « Hip-Hop Convict », qui est à l’origine de cet évènement et

en partenariat avec l’association Fu-Jo, ont réussi à convaincre des grands noms de la scène française

du rap comme Kery James, Nemir, Médine, Cut Kiffer ou en core les Psy 4 de la Rime. Avec de tels

poids lourds, inutile de vous dire que ce concert a été un grand succès auprès des spectateurs.

Une condition reste néanmoins obligatoire pour qu’un rappeur puisse venir se produire dans une

prison: aucune incarcération ne doit être effectuée au cours de sa vie. Ce qui est le cas de Kery James

qui se confie : « J’ai eu la chance de ne jamais connaître la prison, tout simplement parce que lorsque

j’ai sorti mon premier album à seulement 14 ans, j’avais un but en tête et la rue m’attirait moins que

d’autres ». Quant à Soprano, il se « voyait mal décliner l’invitation » à un tel évènement, étant donné

que les détenus « écoutent davantage les rappeurs que leurs parents ».

Le rap comme projet de sortie

Le rap en fait rêver plus d’un, et c’est dans cette optique qu’un atelier d’écriture a été lancé au sein

de la prison Luynes. Et ce sont donc trois « pensionnaires » qui ont suivi au cours cette année des

ateliers d’écriture qui ont été encadrés par encore une fois des grands noms du rap français tels que

Medine, Kery James, Disiz, Keny Arkana, Tunisiano et des producteurs. Le concert de lundi dernier a

donc été la première expérience sur scène du trio baptisé « La Shtar Ac‘ « , en jouant trois de leurs

morceaux.

Mouloud Mansouri déclare qu’il « trouvait que les détenus rappaient bien et que ça valait le coup de

sortir un disque. On a signé chez Because, ils devraient sortir en octobre avec plein, plein d’artistes

», en précisant que ce projet est enregistré à la prison de Luynes.

http://rap-game.org/prison-luynes/

RapGame.org, 6 juin 2013,

Page 36: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Premier festival de rap en prison : « Ici, nos paroles prennent tout leur sens »

Photo David Valteau

C’est la première fois qu’un évènement musical d’une telle ampleur est organisé au sein d’une prison. Lundi 3 juin, à l’initiative de l’association FU-JO, le concert Hip-Hop Convict a réuni des pointures du rap game français en plein milieu du centre pénitentiaire d’Aix-Luynes. On y était

Cernés par les hauts-murs et les miradors, détenus et surveillants patientent devant la scène installée à ciel ouvert, en plein cagnard, sur le terrain de sport sablonneux de la prison. Un vent faible mais bienvenu soulève la poussière et fait trembler les morceaux de sacs plastiques accrochés aux barbelés. Drôle d’endroit pour un concert. On ne reconnaît que les baskets et les survêts, l’odeur du joint aussi. Au loin, dans la cour séparée par plusieurs épaisseurs de grillages, vaquent les prisonniers qui n’ont pas voulu ou n’ont pas été autorisés – pour des raisons de sécurité – à assister aux concerts. Les 238 détenus admis ont pour leur part enfilé des T-shirts orange, fournis par l’association FU-JO. “Orange Guantanamo, en clin d’œil”, précise Mouloud Mansouri, le fondateur de l’asso. Les “invités”, eux, sont en noir. Sur tous les tee-shirts, le même texte : Dedans on rêve d’être dehors / Dehors on veut nous foutre dedans / Parce qu’en fait de ce système nous recherchons l’évasion.

Des lyrics signées Kery James, l’un des artistes présent. Pour venir jusqu’ici, lui et les autres musiciens ont dû traverser des grilles et des portiques de sécurité, longer d’interminables couloirs truffés de caméras, attendre qu’une porte se ferme pour que l’autre puisse s’ouvrir. “En cas d’incident, il faudra rapidement que l’on puisse vous extraire”, a prévenu Marjorie Mouren, directrice RH de la maison d’arrêt d’Aix-Luynes.

Grosse affiche

Mouloud Mansouri est familier du lieu. Condamné en 1999 pour trafic de stupéfiants, il a passé près de dix ans derrière les barreaux, dont deux ici. Il a commencé à organiser des évènements musicaux pendant sa détention : “La première fois, quand j’ai demandé une platine, le directeur m’a pris pour un fou.” Sorti en 2008, il n’a pas voulu s’arrêter : “Je pense aux copains qui restent.” Mais aujourd’hui, c’est particulier. “Aujourd’hui, c’est un festival”, se réjouit-il, “le résultat de deux ans de travail.” Le projet Hip-Hop Convict a permis à dix détenus de travailler avec des poids lourds du rap français, dans le cadre d’ateliers d’écriture et de scénographie. Un CD/DVD, fruit de leur collaboration, sortira en octobre. Un groupe a même été formé ici, la Shtar Academy, composé de trois jeunes détenus : Badri, Mirak et Likma. Un an qu’ils se préparent. Et aujourd’hui tout le monde est là : Kery James, Cut Killer, Niro, Medine, Némir, Psy4 de la Rime… Ce sont les petits jeunes de la Shtar Ac’ qui ont l’honneur d’ouvrir le bal. Converses, lunettes noires, jeans stylés, ils écoutent fébrilement les derniers conseils : « Gardez en tête ce qu’on a travaillé. Et surtout, faites-vous plaisir. » Fred Musa, l’animateur de Planète Rap sur Skyrock, les annonce. Ils s’élancent sur scène

Les Inrocks, 6 juin 2013,

Page 37: Dossier de presse Fu-Jo 2013

« Notre CD sortira avant nous »

Cut Killer est aux platines, la sono envoie du lourd, les détenus se rapprochent timidement de la fosse, des mains se lèvent. Les trois garçons entament leur premier morceau, leur trac s’évapore peu à peu, les regards et les gestes se raffermissent, ils prennent de l’assurance. “On a un petit son pour les surveillants”, annoncent-ils. Ils scandent : “Chacun son rôle, chacun sa vision des choses. On côtoie les mêmes barreaux, mais pas du même côté.” Près de la scène, un surveillant échange des regards complices et rigole avec des détenus. Les garçons sont lancés, ils chauffent le public : “Bâtiment B vous êtes làààà ! Bâtiment C ! Et le bâtiment A, vous êtes oùùùù ?” Ils balancent leur tube et sa punchline fatale : « Notre CD sortira. Notre CD sortira. Avant nous. Avant nous. »

Fin de set, les garçons s’étreignent : “Ça tue ! C’est de la tuerie !” Likma :“C’était lourd ! C’est beau ! Je vais pas dormir ce soir.” Mirak : “On a travaillé pour ça, on a écrit, on a répété. On ne voulait pas rater cette opportunité.” Les trois ne demandent qu’à remonter sur scène : “Peut-être dehors, Inch Allah, avec un bracelet.

” Ici les paroles prennent tout leur sens”

Au tour des invités d’investir la scène. « Même à l’extérieur, on n’a jamais vu un tel plateau », s’enthousiasme Alonzo de Psy4. C’est la huitième fois qu’il vient rapper en prison. Il dit : « Cette case de la vie, dans les quartiers, on la connaît, personnellement ou par des proches. De nombreux textes de rap parlent de ça, des erreurs, des regrets, de ce qui peut te faire atterrir ici. Nos paroles prennent tout leur sens aujourd’hui. » Il défend ardemment le projet de Mouloud Mansouri, il dit : « Quand tu n’as pas de projet, pas de but, tu es personne. » DJ Cut Killer appuie : « C’est une forme de réinsertion et une fenêtre sur l’extérieur. » Il réfléchit : « Bien sûr il faudra aussi analyser ce qui se passe après, une fois le concert fini. Voir si ça apaise les tensions, si ça leur transmet l’envie de construire quelque chose. » Soraya, une surveillante, en est persuadée : « Les détenus vont en parler longtemps. Ça leur permet de garder un lien avec le monde extérieur, c’est vraiment bien, c’est une démarche saine. » Son collègue Samir approuve. Amateur de rap, il s’est porté volontaire pour surveiller le concert. Et il compte bien en profiter un peu. D’autant plus que Kery James, très attendu, s’apprête à monter sur scène.

Bloqué derrière les barreaux

Il se passe quelque chose. Si certains détenus restent encore en recul, disséminés en petits groupes à l’écart de la scène, les plus motivés se massent autour de James, font du bruit, lèvent les bras. L’enthousiasme monte, certains grimpent sur scène, bientôt rejoints par sept surveillants qui les font descendre tandis que l’artiste continue son morceau. Il dit : « À chaque album j’essaye de dénoncer ce qui nous emmène ici. » Le jeune Béné le rejoint sur scène, ils chantent L’Impasse. « Tu vas péter les plombs/Bloqué derrière les barreaux/Sortir au bout de dix ans/Usé au bout du rouleau… ». La plupart des détenus connaissent les paroles par coeur. Ils les chantent en chœur ou les murmurent silencieusement. Certains sont à peine majeurs. Ils sourient, s’échangent des regards, se passent les bras autour des épaules. Kery James finit son set. En sueur, ému, il confie : « C’était beau. Je ne m’attendais pas à un tel accueil.» Psy4 prend la relève, fout le feu, fait monter tout le monde sur scène

Badri, le jeune rappeur de la Shtar Academy, n’en revient pas. Il dit : Tu sais, ici, c’est toujours cellule, promenade, cellule, promenade. Aujourd’hui tout le monde a le sourire aux lèvres, tout le monde est heureux. Tout à l’heure, pendant le concert, je croyais que j’étais dehors.”

Il prend quelques secondes pour se reprendre, pour retenir son émotion, la ravaler, la cacher derrière ses lunettes de soleil. Il rigole : “C’est mieux que Bercy ! C’est le meilleur concert de ma vie, même dehors, même à l’extérieur”. En octobre, pour la promotion du CD, il devrait obtenir une permission de sortie. Il pourrait aussi, peut-être, faire un concert à l’extérieur. Avec les rappeurs qu’il a rencontrés en zonzon. Il a 21 ans. Badri, c’est son “blaze”. Son vrai nom, c’est Bader Bensalem.

Alexandre Comte

www.lesinrocks.com

Page 38: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Hip Hop Convict : Yes you can by Clara Paban

– 07/06/2013

« Mouloud

Mansouri : Le tribunal vous condamne à dix-sept ans de prison ferme ! ». Cette lourde peine aurait

pu, aurait dû, briser sa vie. Cet ancien DJ a changé sa façon de voir les choses. En prison, il observe,

apprend et veut bouleverser le milieu carcéral. Ses trois dernières années d’incarcération se passent

à la prison de Val-de-Reuil. Il demande sans cesse deux platines dans sa cellule. Il rêve de combler le

vide culturel qu’il ressent. Le Directeur de la Prison est réticent et lui explique qu’il lui faut un projet

valable pour obtenir ce qu’il souhaite. C’est le début de la réinsertion de Mouloud. Il

interpelle Médine. Son enthousiasme redonnera au rappeur l’envie de remonter sur scène. Ce sera

celle de Val-de-Reuil accompagné de Tunisiano et d’Alonzo.

Mouloud crée une association « Fu Jo ». Elle a pour

vocation l’organisation de concerts, la création dans les

prisons d’ateliers de DJ, d’écriture, de montage de clips.

La motivation est décuplée lors de sa libération. Il organise

des concerts en extérieur pour financer des « Hip-hop

convict » à l’intérieur. De nombreux artistes acceptent.

Profitant de MP2013, Mouloud organise un concert

historique à la Maison d’Arrêt de Luynes. Les meilleurs rappeurs et DJ français ont, le temps d’une

après-midi égayés le quotidien de 250 détenus et les 80 invités triés sur le volet : DJ Rash, Cut

Killer,Niro, les rappeurs Némir, Kery James, Psy4 de La Rime, Médine, Disiz… 3 heures de concert

à faire rêver « dehors ». L’atelier de coaching scénique de la Maison d’Arrêt d’Aix-en-Provence a

suscité des vocations. Trois condamnés, les plus motivés, ont monté un groupe « la Shtar Académy ».

Ils ont écrit leurs chansons et ont fait la première partie du concert. La maison de production

Because produit leur album. De nombreux featurings avec les rappeurs français feront partie du CD

dont la sortie est imminente dans les bacs. Devenir rappeur est désormais une vraie possibilité de

réinsertion.Mouloud Mansouri en est un porte-parole, il se bat pour que la musique soit une

passerelle. Message compris, le son a dépassé les murs de la prison.

Association [email protected]

Mouloud Mansouri (photo) : 06 31 09 92 04

www.toutma.fr

Tout Ma, mensuel, 7 juin 2013

Page 39: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Youssoupha et Mouloud, L’organisateur de Hip-Hop Convict

Belle interview d’un monsieur qui s’appelle Mouloud Mansour en compagnie du talentueux rappeur

YOUSSOUPHA.. Qui est Mouloud Mansouri ?

Mouloud Mansouri est un grand monsieur organisateur de HIP-HOP CONVICT. HIP-HOP CONVICT qui

consiste à organiser des concerts en prison pour apporter une bref évasion dans la vie des détenue et

leurs apporter un instant de joie dans un milieu carcéral loin de leurs familles et des gens qui les

aiment. Mouloud nous explique en fin d’interview que des célébrités surbookées comme OLIVIA RUIZ

une artiste de variété française au top de son talent, arrive à trouver un moment a consacrer à cette

noble cause, alors que des rappeurs qui se prétendent de la rue ne prennent même pas le temps de

répondre aux sollicitations de ce genre. Je trouve ça désolant mais heureusement que tout le monde

n’est pas pareil.

C’EST QUOI HIP-HOP CONVICT ?

L’association Fu-Jo existe depuis les années 90. En … Mouloud Mansouri décide d’organiser des

concerts, des soirées Hip Hop dans le Var, vers Toulon plutôt, car niveau rap il ne se passe pas

grand-chose de ce côté de la France. Alors avec un de ses amis, Mouloud monte son asso : Fu-Jo, un

regroupement de deux idées, « Jo » comme le nom de son pote, et « Fu » pour un groupe, que seuls

les fanatiques de Hip Hop connaissent, « Fu » pour Fu-Schnikens, un groupe de Hip Hop américain

principalement connu pour leur titre « What’s Up Doc » sorti en 1993, un featuring avec Shaquille

O’Neal. A cette époque, Mouloud organise des soirées, il est aussi DJ, tous les plus grands du

moment se produisent dans cette région de France. Mais un jour toutes ces belles soirées

connaissent un terme, pour des différents judiciaires, Mouloud ne peut plus organiser ses concerts.

Il est inculpé pour quelques histoires, rien à voir avec ses concerts d’ailleurs, et doit passé par la

case prison. Mais ce passionné de musique n’a quand même pas l’intention d’arrêter ses concerts,

même en prison. Alors si les années passent avant qu’un directeur de prison ne lui laisse tenter sa

chance, ce jeune homme ne se décourage pas pour autant, jusqu’au jour où il arrive à organiser son

premier concert à l’intérieur de ses grands murs. Il fait appel au groupe « Bouchées Doubles », le

groupe vient accompagnés de Médine. Mouloud est même leur DJ le temps de cet après-midi

quelque peu exceptionnelle. En voyant l’engouement de ses co-détenus, Mouloud Mansouri ne peut

pas s’arrêter en si bon chemin. Les concerts à Fresnes se succèdent : Sefyu, Daddy Lord C, L.I.M…

Jusqu’au jour où il en sort mais n’arrête pas pour autant ses concerts derrière les murs. Mouloud est

plus déterminé que jamais. Aujourd’hui c’est plus d’une trentaine d’actions qui sont menées

chaque année en prison entre les concerts, les ateliers culturels (écriture, production musicale, DJ,

rap, close-up/magie,…). C’est aussi

Grâce aux Hip Hop Convict Support, les concerts de soutien, que l’association Fu-Jo peut agir le reste

de l’année derrière les murs. Lors de ses grands rendez-vous, les artistes viennent jouer bénévolement

dans le but que Fu-Jo récolte les fonds obtenus grâce à la vente de billets. Entre les concerts en

prison et les concerts de soutien tout le rap Français (ou presque) a contribué au développement de

Fu-Jo : Diam’s, Grand Corps Malade, IAM, Sexion d’Assaut, Soprano… et depuis un peu plus de deux

ans, le répertoire musicale de Fu-Jo se diversifie, Cali, Olivia Ruiz, Nneka et bientôt Manu Chao,

Mathieu Chedid –M-, Ben l’Oncle Soul, Lou Douillon.

Alors quand on arrive à organiser un concert en prison en tant que détenu, on comprend qu’il n’y a

aucune limite. Tous les jours, le directeur de l’association trouve de nouvelles idées pour aller encore

plus loin avec son projet. Alors restez bien connectés si vous ne voulez pas perdre de vue ce qu’il se

passe

N Da Hood, 9 juin 2013, Site Internet : www.n-da-hood.com

Page 40: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 41: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 42: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 43: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 44: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Publié sur Dalloz Actualité (http://www.dalloz-actualite.fr)

Passeur de rap en prison

le 29 juillet 2013

AVOCAT

PÉNAL | Peine et exécution des peines

Mouloud Mansouri a passé dix ans en prison. Cet ancien DJ organise aujourd’hui des concerts de rap

dans les maisons d’arrêt.

C’était le 3 juin, un moment rare et pour l’instant, unique. Plus de 200 détenus de la prison de

Luyne, près d’Aix-en-Provence, attendent en plein cagnard le début du 1

er

festival de rap organisé

dans une maison d’arrêt française. Sur scène défilent quelques poids lourds du hip hop français :

Kery James, Cut Killer, Psy4 de la Rime, Medine… Pendant près de 4 heures, ils vont chauffer à

blanc le public, sans provoquer le moindre incident. « Un concert historique, sourit fièrement son

organisateur, Mouloud Mansouri. En France, et même en Europe, personne n’a jamais fait ça avant

».

On le retrouve quelques semaines après sur la plage de Mourillon à Toulon. Lunettes de soleil,

bronzage impeccable et biceps sculptés, il évoque son passé, sourire en coin. Natif de Hyères, il a

grandi au pied du mont Faron. A 21 ans, il tombe pour un « petit trafic de stups », c’est-à-dire du

shit. Il prend deux ans et sort au bout de dix mois. Le hic, c’est qu’en cabane, il s’est fait « quelques

connexions » qui vont l’aider à « amplifier son trafic ». Même cause, mêmes effets. Il replonge à 24

ans avec, cette fois, trois condamnations au compteur. Deux pour trafic de drogue, cinq et huit ans,

et une autre pour corruption de fonctionnaire, 4 ans. Avec l’aide d’un surveillant des Baumettes, il

continuait à gérer son trafic de l’intérieur…

Un blockbuster

En tout, il passe dix ans derrière les barreaux : à Toulon, Aix, Marseille, Avignon, Fresnes puis

Val-de-Reuil, en Normandie. « Dix ans, c’est long, souffle-t-il. On se fait chier. A part faire du sport,

y a rien à faire là-bas ». DJ avant son incarcération et passionné de rap, il tente d’organiser des

concerts à l’intérieur des prisons où il séjourne. Pour combattre l’ennui et ramener une activité

culturelle entre les murs, dit-il. A chaque fois, on lui « rit au nez ». Sauf au Val-de-Reuil où le

directeur de l’établissement lui donne sa chance. Il invite alors ses potes : Daddy Lord C du groupe

La Cliqua, Medine et Sefyu. « C’était fait à l’arrache mais ça a cartonné ».

IAM, Grand Corps Malade, Diam’s, Olivia Ruiz… Les grands noms du rap et de la variété l’ont suivi

dans les promenades. Ceux qui ont refusé se font traiter de « mytho ». « On ne peut pas

continuellement parler des prisons et refuser de chanter devant les détenus », justifie-t-il. Son

dernier coup d’éclat : Orelsan, en juillet, à la Farelade à Toulon. « C’est quand même une Victoire

de la musique, le mec, dit-il pas peu fier. Et puis, il donne tout sur scène. On a tous kiffé ». En

septembre, ce sera Mathieu Chedid puis peut-être Cali. Parce qu’en prison, « on n’écoute pas que

du rap ». Son rêve, ce serait de faire venir Nas, un blockbuster, une légende du rap américain. «

C’est un bon MC et il n’écrit pas que des merdes quand même ! Bon après, c’est sûr, il faut trouver

un gros financement ».

En attendant, il bosse sur un album réalisé avec trois détenus de Luynes. Leur groupe s’appelle la

Shtar Academy. Shtar pour prison. Comme à chaque fois, Mouloud Mansouri a fait appel à ses potes

pour ficeler le projet dont un cadre bien délimité. Il y a d’abord Tony, look rasta, qui s’occupe de

l’atelier écriture : « On a dû fournir tous les textes à l’administration (pénitentiaire) pour qu’elle les

valide. On peut critiquer l’institution mais on n’a pas le droit de l’insulter », se marre-t-il. Il y a aussi

Ryad, alias DJ R-Ash, aux platines depuis l’âge de 11 ans et qui apprend aux détenus à mixer et à

scratcher : « Le problème, c’est qu’il n’y a pas vraiment de suivi puisqu’ils n’ont pas le droit

d’emmener leurs platines dans les cellules. Pourtant, pour eux, ce serait plus enrichissant que de

passer le balai ».

Le premier single de la Shtar Academy s’intitulera : « Notre CD sortira avant nous ». L’album

devrait sortir le 18 novembre sur le label Because Music qui distribue notamment Amadou et

Dalloz actualité © Éditions Dalloz 2013

Page 1 de 2

Page 45: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Publié sur Dalloz Actualité (http://www.dalloz-actualite.fr)

Mariam, Justice et Manu Ciao. Le plan « com » est déjà bouclé. Mouloud Mansouri a déjà pris

contact avec Skyrock pour le diffuser. Et M6 serait d’accord pour passer le futur clip. « On veut

toucher tout le monde, pas que les médias spécialisés dans le rap », insiste-t-il, sûr de lui. « Son

succès ne m’étonne pas, souligne son avocat, Thierry Ospital. Il m’est toujours apparu comme

quelqu’un d’intelligent et de suffisamment fin pour réussir. Il est plus curieux, plus ouvert et avec

un champ de connaissance plus large que certains de mes clients - si vous voyez ce que je veux

dire… »

 

par Mickaël Penverne

Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)

Dalloz actualité © Éditions Dalloz 2013

Page 2 de 2

Page 46: Dossier de presse Fu-Jo 2013

28 juin 2013

LE RAP FRANÇAIS EN PRISON !

Hip Hop Convict Support c’est le concert de soutien produit par l’association Fu-Jo

afin de récolter des fonds permettant d’organiser tout au long de l’année des

concerts événements et des ateliers culturels en prison.

Tous les plus grands artistes de la scène rap français soutiennent cette association.

C'est entre autres le cas d'IAM, Diam’s, Grand Corps Malade, Youssoupha, Kool Shen,

La Fouine,…

Cette année, Fu-Jo s’est lancé un pari quelque peu audacieux. Celui de former un

groupe de détenus au rap. Dans un premier temps, le directeur de l’association,

Mouloud Mansouri, Tony Danza (producteur musical) et Remy (Din Record) sont allés

Page 47: Dossier de presse Fu-Jo 2013

en prison afin de sélectionner un groupe de détenus. Pendant un an, ils auront rendez-

vous une fois par semaine au sein de la prison avec des professionnels de la musique

pour apprendre à devenir des rappeurs eux aussi. Et en Juin 2013, ces détenus auront

la possibilité de faire la première partie du concert de soutien, le Hip Hop Convict

Support.

Depuis la création de l’association, Fu-Jo a organisé six Hip Hop Convicts, leur

permettant de récolter des fonds. Sur le grand concert de Juin 2013 on devrait y voir

IAM (sortie d’album prévue courant 2013), Psy 4 De La Rime (sortie Novembre 2012),

Kery James et Médine (album prévu fin 2012 ). Chacun de ces artistes viennent jouer

bénévolement en soutien à l’association.

Durant les deux dernières semaines, l’association a envoyé plusieurs artistes en prison

le temps d’un concert ou d’un atelier. Disiz y a passé trois jours pour un atelier écriture,

Rim’K accompagné d’AP du 113 ont fait un concert à la maison d’arrêt d’Aix-en-

Provence et des Baumettes (Marseille), Zoxea pour un atelier d’écriture et enfin Nneka

vendredi 29 Juin à la prison de Toulon la Farlède.

http://eng.trace.tv/fr/urban/news/5361_le_rap_francais_en_prison

Page 48: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 50: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 51: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 52: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 53: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Jeudi 11 juillet – Prison de La Farlède

Page 54: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Mercredi 10 juillet 2013

Orelsan en concert à la prison de la Farlede

Le rappeur Orelsan sera en concert ce jeudi à la prison de la Farlede à

Toulon.

Une performance qui s'inscrit dans une série de concerts organisés par l'association

FU-JO. D'autres grands noms de la scène française comme IAM ou Olivia Ruiz ont

auparavant participé. Orelsan prendra également part au projet de la Shtar

Academy. Un groupe de dix détenus de la prison de Luynes qui préparent un album

hip-hop qui sortira en octobre prochain.

http://www.varmatin.com/toulon/orelsan-en-concert-a-la-prison-de-la-farlede.1315920.html

Page 55: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Vendredi 12 juillet 2013

VIDEO.Orelsan chante pour les détenus à la prison de la

Farlède

1

MC

Sa vie, son oeuvre, ses inspirations et ses projets... Le rappeur français s'est confié à

nous lors d'un concert exclusif donné jeudi à la prison de Toulon-La Farlède devant

une centaine de détenus.

Sa vie, son oeuvre, ses inspirations et ses projets... Le rappeur français s'est confié à

nous lors d'un concert exclusif donné jeudi à la prison de Toulon-La Farlède devant

une centaine de détenus. Orelsan se livre sans détour sur sa condition de "rappeur

blanc", ses débuts, ses envies de vacances, et toutes les polémiques qu'ont suscité

certaines de ses chansons.

A ce sujet, il explique que "les gens se trompent. Toutes ces polémiques, c'est naze,

dit-il. Je ne fais pas des chansons pour heurter, mais la musique, c'est fait pour

déclencher des émotions".

Retrouvez l'interview complète dans notre édition de demain.

Page 56: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Samedi 13 juillet 2013

Page 57: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 58: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 59: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 60: Dossier de presse Fu-Jo 2013
Page 61: Dossier de presse Fu-Jo 2013

SORTIE DU 1ER CLIP DE LA SHTAR ACADEMY

– 28 AOÛT 2013-

Page 62: Dossier de presse Fu-Jo 2013

28 août 2013 http://www.raprnb.com

Shtar Academy

Shtar Academy, découvre le 1er clip du groupe créé en prison,

Passez-moi le micro !

Fruit d’une initiative inédite initiée par Mouloud Mansouri et son association Fu-

Jo, la Shtar Academy est un groupe qui a été créé en prison suite à plusieurs

semaines de sélection et qui, pendant un an, s’est attelé à enregistrer un album

en milieu carcéral. Alors que l’album est prévu pour le 18 novembre, un 1er

extrait est désormais dispo, Passez-moi le micro. Le clip a été réalisé durant le

concert exceptionnel d’Hip-Hop Convict organisé à la prison d’Aix-en-

Provence le 3 juin et auquel ont participé Psy4 de la Rime, Médine, Kery James,

Niro et Némir !

Retrouve un dossier spécial sur cet événement avec une interview de la Shtar

Ac’ dans le nouveau numéro d’R.A.P. R&B #162 actuellement en kiosque !

Page 63: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Mercredi, 28 Août, 2013

SHTAR ACADEMY, DÉCOUVRE LE 1ER CLIP DU GROUPE CRÉÉ EN

PRISON, PASSEZ-MOI LE MICRO ! (VIDEO)

Fruit d’une initiative inédite initiée par Mouloud Mansouri et son association Fu-Jo,

la Shtar Academy est un groupe qui a été créé en prison suite à plusieurs semaines

de sélection et qui, pendant un an, s’est attelé à enregistrer un album en milieu

carcéral. Alors que l’album est prévu pour le 18 novembre, un 1er extrait est

désormais dispo, Passez-moi le micro. Le clip a été réalisé durant le concert

exceptionnel d’Hip-Hop Convict organisé à la prison d’Aix-en-Provence le 3 juin et

auquel ont participé Psy4 de la Rime, Médine, Kery James, Niro et Némir !

Page 64: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Le 29/08/2013

Des prisonniers sortent un album derrière les

barreaux

La Shtar Academy est un nouveau groupe de rap bien particulier: les trois

chanteurs sont des détenus.

Shtar Académy: Un groupe de détenus chante depuis leur prison (Capture d'écran-Fu-Jo/Because-Youtube)

Depuis le 21 août dernier, une vidéo particulière est diffusée sur Youtube.

Page 65: Dossier de presse Fu-Jo 2013

La Shtar Académy sort son premier single "Passez-moi le micro". Mais ce groupe n'est

pas comme les autres.

Il est composé de trois chanteurs, qui sont aussi des détenus: Badri, condamné à huit

ans de prison, Mirak et Malik, quatre ans chacun. Ils sont incarcérés à la prison de

Luynes, près d'Aix-en-Provence.

"J'ai voulu combler le vide culturel qui existe dans la quasi-totalité des centres de

détention en France, particulièrement dans le sud," explique Mouloud Mansouri,

directeur de l'association Fu-Jo, à l'origine du projet: "organiser dans un premier

temps le plus grand concert de hip-hop à l'intérieur d'une prison, donnant la

possibilité à quelques prisonniers de créer leurs morceaux" et "dans un deuxième

temps sortir un album qui comprend de nombreux featurings [des duos] avec leurs

idoles".

Le rap comme nouveau moyen de réinsertion

Derrière les barreaux, un casting est organisé à l'atelier musique pour sélectionner les

meilleurs et les plus motivés. Trois prisonniers sur 200 créént leur groupe, la Shtar

Academy.

De grands noms du hip-hop français (Cut Killer, les Psy 4 de la Rime, Kerry James,

Médine, Némir…) se sont mélés aux détenus le 3 juin 2012, sur le terrain de foot de la

maison d'arrêt d'Aix-en-Provence.

Le clip "Passez-moi le micro" a été enregistré devant une sélection de 200 détenus et

quelques invités. "Ils attendent avec impatience la sortie de l'album" et "travaillent

déjà sur de nouveaux titres", ajoute Mouloud Mansouri.

La maison de disque "Because" décide d'en faire un album. Outre les trois singles des

détenus, il comporte beaucoup de duos avec l'univers hip-hop et rap français.

La sortie de l'album est prévue le 18 novembre 2013. Il sera proposé avec un DVD à

"un prix taulard".

Page 66: Dossier de presse Fu-Jo 2013

30 août 2013

Shtar Ac’, le groupe créé en prison – « Passez- moi le

micro » (clip)

L’évènement

Lors d’un précédent article (que vous retrouverez sur ce lien), nous vous avions parlé

d’un projet réalisé à la maison d’arrêt d’Aix en Provence, qui consistait à faire un

concert pour les détenus. Pour soutenir ce projet, de grands noms du rap français s’y

étaient joint comme Kery James, Nemir, Médine, Cut Kiffer ou en core les Psy 4 de la

Rime.

La Shtar Ac’

Durant leur peine, 3 pensionnaires de la prison – ayant comme passion commune le

rap – ont décidé de formé un groupe. Ils ont pu ainsi suivre des cours d’écriture

encadrés par des pointures du rap Medine, Kery James, Disiz, Keny Arkana, Tunisiano,

et ont été conseillés par différents producteurs. On comprend mieux le choix du nom

du groupe.

Page 67: Dossier de presse Fu-Jo 2013

31 août 2013 Meltybuzz.fr

Insolite

Shtar Academy : La Star Academy version prison Par DrRetro

Voici la Shtar Academy, le premier groupe de rap

français à enregistrer un album en milieu carceral.

Récemment, on vous parlait sur meltyBuzz du rappeur Lacrim, condamné à 4 ans de

prison et des réactions que cela suscitait sur Twitter. Aujourd'hui nous vous présentons

la Shtar Academy, histoire de rester dans les sujets rap et prison. C'est l'association Fu-

Jo dirigée par Mouloud Mansouri qui a mené ce projet musical au sein de la prison

Luynes-Aix en Provence. À l'instar du télé-crochet bien connu, la Star Academy, il

s'agissait d'effectuer une sélection entre différents candidats désireux de se lancer

dans la musique. Sauf qu'ici les candidats sont des détenus, et après un tri parmi près

de deux cent d'entre eux, le trio final (Likma, Mirak et Badri) s'est adonné à un concert

dans ce qui semble être un pénitencier américain à en croire la foule de t-shirts

oranges. Vous pouvez voir cela dans la vidéo ci-dessous en attendant de découvrir

leur album, prévu pour e 18 novembre.

Qu'en pensez-vous? Le clip "Passez-moi le micro" de la Shtar Academy

Page 68: Dossier de presse Fu-Jo 2013

2 septembre

« PASSEZ-MOI LE MICRO »

«Shtar Académy»: trois détenus réalisent un album depuis

leur prison

Après s’être produits dans l’enceinte de la prison de Luynes, entre Aix-en-

Provence et Marseille, le groupe de rap français Shtar Académy vient de

révéler le clip du single «Passez-moi le micro», réalisé en milieu carcéral.

Prochaine étape : la sortie de l’album, le 18 novembre prochain, qui réserve

plusieurs featurings avec des pointures du hip-hop français.

Photo: capture d'écran DR Shtar Academy/Youtube

Page 69: Dossier de presse Fu-Jo 2013

Grande première en France

« Pour la première fois dans l’histoire du rap en France, un groupe de détenus se

produit en prison » annonce le trailer en noir et blanc du single « Passez-moi le

micro », diffusé sur Youtube. Deux cents détenus de la prison Luynes, près d’Aix en

Provence, étaient en lice, mais seuls trois ont finalement été retenus pour se produire

dans la maison d’arrêt : Badri, condamné à huit ans de prison, Mirak et Malik, qui

doivent chacun purger une peine de quatre ans derrière les barreaux.

Le 3 juin dernier, ces trois détenus qui forment le groupe de rap Shtar Académy sont

montés sur scène, dans l'enceinte de la prison, devant 250 de leurs co-détenus et

une cinquantaine d’invités. Si l'initiative existe déjà aux Etats-Unis, c'est la première

fois qu'un évènement de la sorte se déroule dans un centre pénitencier français.

Des ateliers d’écriture en milieu carcéral

Avec quatre autres détenus, les rappeurs ont travaillé pendant une année pour

préparer leur album et le fameux concert, en assistant notamment à des ateliers

d’écriture et de musique organisés par Mouloud Mansouri, ex-détenu et directeur de

l'association Fu-Jo, qui a expliqué à BFM TV avoir « voulu combler le vide culturel qui

existe dans la quasi-totalité des centres de détention en France, particulièrement

dans le sud ».

Collaboration avec les grands noms de la scène hip-hop

Le groupe de rap français a reçu l’aide de grands noms du hip-hop comme Psy 4 de

la Rime, Kery James, Médine, ou encore Keny Arkana avec qui ils ont réalisé plusieurs

duos.

Intéressée par le projet, la maison de disque « Because » a décidé de tirer de cette

expérience originale un album dont la sortie est prévue le 18 novembre prochain.

Page 70: Dossier de presse Fu-Jo 2013