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Contacts Presse : Julie LEVY Château d’Auvers - 01 34 48 48 54 - [email protected] BARBEROT Com’ par Enchantement - 06 60 95 05 48 - [email protected]

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siTE du COnsEiL généRAL du VAL d’OisE

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sommaire

I. EXPOSITIONS 2014Morgane Mazeron : « Les territoires de l’hiver » p.4

nOWART : « De l’impressionnisme au Street Art » p.4

II. VOYAGE AU TEMPS DES IMPRESSIONNISTES Un concept original p.5En route pour le voyage ! p.6

III. UNE JOURNEE AU CHATEAU A LA CAMPAGNE Se restaurer au château p.7Le parc et les jardins p.8Les rendez-vous floraux p.9

ANNEXES 1. Zoom sur le Parcours des Impressionnistes p.102. Les 9 fausses idées reçues sur le Château d’Auvers p.183. Infos pratiques p.194. Destination Auvers-sur-Oise p.205. Visuels pour la presse p.22

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i. eXPosiTioNs 2014

Lauréate du dernier concours photo des Irisiades, Morgane Mazeron nous présente, au travers de cette exposition photographique, « Les territoires de l’hiver» comme ceux de Sibérie ou des Alpes, qu’elle sillonne depuis plusieurs années, avec son appareil photo en bandoulière.

En 2014, du 5 avril au 21 septembre, dans le cadre de la saison culturelle, « Sur les pas de van Gogh, hier aujourd’hui et demain », le château d’Auvers accueille Arnaud Rabier, alias Nowart, pour une exposition unique à l’Orangerie Sud du mardi au dimanche de 14h à 18h.

Artiste emblématique du Street Art, fasciné par Vincent Van Gogh, Le regard de Nowart sur le portrait est original et d’une richesse époustouflante.

Dans une communion philosophique, créative et émotionnelle, il dialogue avec les œuvres de Vincent van Gogh. Lyrisme et vitalité embarquent l’émotion et le regard. Les couleurs sont flamboyantes et les contrastes assumés.Tout comme dans l’œuvre du grand peintre hollandais, la vibration d’ensemble est presque palpable dans une impression de mouvement permanent.

NoWarT : « De l’impressionnisme au street art »

« Les territoires de l’hiver » de morgane mazeron

Du 1er au 16 mars 2014

Du 05 avril au 21 septembre 2014

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i. VoYaGe aU TemPs Des imPressioNNisTes

Tourisme et Culture au Château

Avec l’avènement du train à vapeur et l’invention du tube de peinture, les peintres impressionnistes

sortent de leur atelier, chevalet, palette et couleurs dans leurs besaces. Daubigny, Pissarro, Cézanne, Monet, Van Gogh ont ainsi marqué de leur empreinte le village d’Auvers-sur-Oise.

Fort de son positionnement géographique et artistique, le Château d’Auvers-sur-Oise, aujourd’hui propriété du

Conseil Général, a créé en 1994 une animation culturelle tous publics en hommage à cette période artistique foisonnante de la 2ème moitié du 19e siècle qui est également celle de la révolution industrielle.

Ainsi est né le Voyage au temps des Impressionnistes.Au fil des années, le parcours s’est enrichi de

nouveautés, s’est modernisé, pour offrir aujourd’hui une visite dynamique et interactive à tous les adeptes de sites touristiques et culturels.

Voici une idée originale de balade au fil du temps, pour découvrir ou re-découvrir la diversité de la société

française au milieu du 19e siècle (ouvriers, lavandières, artistes, libertines, notables, bourgeois…)

Un concept original

Cette attraction culturelle permet aux petits et aux grands de remonter le temps et de revivre en 4

dimensions les étapes phares du 19e siècle et la naissance du courant Impressionniste sous la forme d’un parcours multimédia.

La promenade-découverte se déroule à travers 12 salles thématiques entièrement scénarisées et équipées

d’écrans dynamiques, de bornes tactiles, d’effets spéciaux visuels et sonores. Chaque salle reconstitue une ambiance de l’époque au moyen de décors, musiques, chansons populaires, extraits de films, photos d’archives, objets, costumes. Le visiteur monte et descend des marches, pousse des portes, s’introduit dans un corridor, traverse un boudoir, longe un pont au dessus d’une voie ferrée, embarque à bord d’un train vapeur. Chaque minute du parcours est une surprise, une découverte, une émotion. Les lumières tamisées créent des atmosphères intimes. Quand la page d’histoire se referme, les yeux sont emplis de couleurs comme une pellicule photo.

Qu’est-ce qu’un Parcours multimédia ?

Pour inviter le visiteur à voyager dans le temps et créer l’immersion, plusieurs médiums sont utilisés : le son

direct qui emplit tout l’espace, des projections vidéo sur écrans géants, des bornes tactiles et bien sûr photos, gravures, objets d’époque issus de collections privées. Une subtile alchimie entre ces médiums permet de recréer, dans les moindres détails, les différentes atmosphères de la vie quotidienne des Français à la fin du 19e siècle.

Le fil conducteur du parcours : la peinture impressionniste.

Pas moins de 500 toiles sont projetées, mises en mouvement, zoomées. Les reproductions des tableaux

de Claude Monet, Camille Pissarro, Gustave Caillebotte, Edouard Manet, Alfred Sisley, Auguste Renoir jalonnent le parcours.Ici, aucune œuvre originale, on découvre la peinture impressionniste en «entrant» dans les tableaux avec le même regard que celui des peintres. Les différentes techniques picturales nous sont expliquées mais aussi l’influence du Japonisme, le rôle de la photographie, le traitement de la couleur, les outils du peintre…

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en route pour le voyage ! Ambiance du Paris Haussmannien, vie des cafés parisiens, cabarets et french cancan, la mode et ses métiers, pique-nique sur l’herbe, guinguettes au bord de l’eau, voyage en train à vapeur pour la côte Normande …

L’accès du parcours commence par la belle entrée principale du château. La porte se pousse nous sommes en 1848, sous le règne de Napoléon III. Voici le Paris Haussmannien. Paris change de visage sous l’impulsion du Baron Georges Eugène Haussmann. Celui qui exercera ses fonctions de Préfet pendant 17 ans, engage de gigantesques travaux d’urbanisme pour rendre notamment la capitale salubre et mettre fin aux foyers d’agitation. En 1860, la lumière entre dans Paris, les premiers réverbères apparaissent …

Plus loin, des brouhahas s’élèvent de la salle, l’Académisme triomphe, les Impressionnistes sont raillés. JB Corot, CF.

Daubigny, JF Millet, Théodore Rousseau sont les précurseurs du mouvement. Gustave Courbet provoque, heurte. Peindre ce que l’on voit, sans ambigüité, ni fioritures ni idéalisation : c’est une révolution !Des coups de feu, des cris … la Commune de Paris s’insurge. De l’autre côté, Renoir restitue les moments privilégiés de la bourgeoisie enrichie par le capitalisme industriel. Dans la salle, une barricade plus vraie que nature, jouxte la reconstitution parfaite d’un intérieur bourgeois.

Une voix grave égrène ce que sont devenues les filles de joie du quartier de Montmartre, peintes par Henri de Toulouse-Lautrec. Asiles pour les unes, mariages fortunés pour les autres, maladies pour la plupart, l’univers sordide et intime de ces femmes, liées aux cabarets, bals et maisons closes, nous émeut. L’atmosphère feutrée faite de velours rouge carmin accentue le pathétisme.Tenues de bal, robes du soir ou de cocktail, ombrelles, éventails, bottines en chevreau, étoffes de soie, cashmire, rien n’est trop beau pour ces dames. La mode est Reine. Dans la salle, de somptueuses tenues d’époque nous éblouissent par leur raffinement. A l’opposé, les ouvrières de la mode : blanchisseuses, couturières, repasseuses ou lingères sont exploitées dans les bateaux-lavoirs et vivent dans la misère.

Plus loin, ambiance cabaret. Le rouge Opéra domine. Des images vidéo de chansonniers, sont habilement projetées.

L’ambiance est à la fête, au french-cancan et aux cafés-concerts. Les chansons fusent, Jane Avril mène la danse !Jolie reconstitution d’un bistrot de l’époque : Ici, rien ne manque, jeux de cartes, tabatières, verrerie, bouteille, tables, photos, sans oublier tous les accessoires pour s’adonner au rituel de l’absinthe, prisée par toutes les couches sociales et notamment par ceux qui voulaient oublier leur misère sociale. La fée verte fut prohibée en 1915 en raison des méfaits qu’elle provoquait.

nous voici maintenant sur le Pont de l’Europe, libre interprétation du tableau de Caillebotte en 1876. Nous

longeons la rue St Lazare, réalisée sous la forme d’une immense fresque murale, par les étudiants de l’école des Arts et Métiers.Direction la Gare, sujet de prédilection des Impressionnistes séduits par leur architecture d’acier, de fonte et de verre. Le pont franchi, nous voici dans une authentique salle d’attente. Parquet blond au sol, mobilier en bois et fonte, horloge, sans oublier les truculentes affiches de l’époque qui vantaient les destinations balnéaires. Cabourg en moins de cinq heures ! (l’exposition temporaire « Terminus la Mer! » illustre à merveille l’essor du tourisme balnéaire).Le train est à quai, prenons place sur les banquettes en bois. 3e classe ! Le paysage vidéo qui défile sous nos yeux est une explication saisissante et limpide de la démarche picturale des Impressionnistes. Les enfants comme les grands seront étonnés de la démonstration.

Terminus, les voyageurs descendent : place aux nouveaux espaces scénographiques et au temps des loisirs, avec

l’attrait de la nature et des projections à 180 ° de toiles de Renoir. Magique. Glissement progressif dans une atmosphère de bord de rivière et de bord de mer. Joncs, barque, pêcheur, cabines de plages, costumes de bain recréent l’univers paisible de l’eau. Non loin, une guinguette éclairée de guirlandes multicolores invite les voyageurs à se restaurer. Une cabine de plage sert de sas pour prendre place dans la salle de cinéma : hommage à Van Gogh et ses contemporains. Le parcours multimédia prend fin. Partir avec un petit souvenir ? La boutique du château regorge d’idées cadeaux à partir d’1€ !

Les 12 salles du parcours* Le Paris Haussmannien : Paris 1860, la lumière entre dans la ville.* Le règne de l’Académisme : L’Académisme triomphe.* La naissance de l’Impressionnisme face aux réactions du public : Les Impressionnistes à la conquête du public. * Paris au début des années 1870, bourgeois et communards : Vie bourgeoise et société des rues. * L’univers des courtisanes et des maisons closes : Secrets d’alcôve, l’amour tarifé. * Vie mondaine et misère ouvrière : Les lumières de la mode. * Le monde de la scène et l’agitation des cafés : Le Café Concert – La vie de Café. * La révolution industrielle : Une architecture de fer et de verre. * Le temps des loisirs : La gare, une invitation au voyage. * Les techniques picturales : Paysages vus du train. * Un dimanche à la guinguette : Espaces scénographiques.* Les bords de l’eau (mer et rivière) : Espaces scénographiques.

infos pratiques : Durée du parcours entre 60 et 90 minutes.Adultes : 14,00 € ; 6 -18 ans : 9,90 € Groupes / familles : tarifs réduits ; audioguides gratuits en Angl ; Alld ; Esp ; It; Nd ; Ru ; Ch ; Jp.

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ii. UNe joUrNée aU ChâTeaU à La CamPaGNe

se resTaUrer aU ChâTeaU

visite et déjeuner au Château avec la formule futée de l’impressionist’Café

Ambiance « guinguette»

La guinguette est située de plein pied face aux nouveaux espaces scénographiques. Guirlandes lumineuses, toile rayée rouge et blanche, tables et chaises bistrot… on se sent « comme à la maison » dans cet espace tamisé propice à la bonne humeur.

Ambiance « Garden Party »

Aux beaux jours, chacun peut choisir de déjeuner sur la terrasse extérieure attenante au château et profiter des rayons du soleil. Située dans la cour d’honneur, la terrasse est parfaitement aménagée : parquet, toile blanche, petit salon… une parenthèse inattendue.

Ambiance « Déjeuner au Château »

L’Orangerie, est une authentique salle voutée du 17e siècle, dont les fenêtres donnent sur la cour intérieure du Château. Murs de pierres blanches du Vexin, cheminée apparente, mobilier contemporain, voici une pause détente « royale » qu’il fait bon savourer entre amis ou en famille.

Notre chef, Grégory, propose une cuisine traditionnelle et raffinée selon la saison : saumon fumé maison, salade de poissons crus à la Tahitienne, tarte fine au chocolat fondant, cheese cake maison aux agrumes.

Le restaurant vous accueille dans l’une de ses trois ambiances, dont une orangerie authentique du XVIIe siècle. Dès le mois d’avril, la terrasse dans la cour d’honneur permet de profiter des rayons du soleil dans un cadre calme et privilégié.

Il n’est pas nécessaire de visiter le château pour accéder au restaurant. Cependant cette nouvelle formule incluant la visite du parcours multimédia « Voyage au temps des impressionnistes » et un déjeuner est avantageuse pour les visiteurs qui veulent profiter pleinement de leur journée au château.

Visite du parcours multimédia + déjeuner (entrée-plat ou plat-dessert) du mercredi au dimanche midi à 30 €

et 18 € pour les enfants.

L’impressionnist’Café chouchoute les familles avec sa formule :

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Le ParC eT Les jarDiNs …

Parcours des Impressionnistes, pause gourmande à l’impressionnist’Café, la journée n’est pas finie !

Une balade dans le parc de cinq hectares avec ses jardins à la française, ses collections d’iris anciens, son jardin éphémère et son labyrinthe complètent agréablement la visite. Les jardins s’inspirent du style régulier des jardins du XVIIe siècle dits « à la Française ».

Une première terrasse au pied du château offre une vue panoramique sur la ville d’Auvers, la vallée de l’Oise et la forêt de l’Isle-Adam. Une deuxième terrasse, ornée de dix pièces de broderies plantées de buis, est cantonnée à son angle sud-est par un élégant pavillon en belvédère. Une troisième terrasse en contrebas permet d’accéder à une orangerie face à un bassin circulaire encadré de deux rangées de tilleuls en demi-lune.

On accède à un labyrinthe de charmilles depuis la cour d’honneur du château d’où une rampe en fer à cheval conduit au parc de 5 hectares. un très beau nymphée à éclairage zénithal, ornement de jardin très en vogue aux 16e et 17e siècles, a conservé jusqu’à nos jours ses murs ornés de coquillages, de cailloux de meulières et de morceaux de verre.

Beaucoup d’iris, issus de collections anciennes, (Parc Floral de Paris, Parc de la Source à Orléans, ...) ont été plantés dans les massifs des terrasses et dans le parc. Il est notamment possible d’admirer en saison, l’iris Château d’Auvers, crée par Richard Cayeux mais également deux nouvelles créations qui seront inaugurées en mai prochain : L’iris « Voyage Impressionniste » par Pascal Bourdillon et le Fuchsia « Château d’Auvers » par Marcel Delhommeau.

Le Château d’Auvers a intégré en 2006, la Route historique des Parcs et Châteaux en Ile-de-France. Le Château et son parc sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1997.

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L’unique « fête des fleurs, des plantes et des arts » francilienne a pour écrin le parc de cinq hectares et les jardins du Château d’Auvers. Elle s’affirme comme un lieu d’expositions, de rencontres et d’animations centrées sur le végétal et les arts. Comme chaque année au printemps, le Château d’Auvers accueille des pépiniéristes, des spécialistes en art floral, ainsi que des artistes (sculpteurs, plasticiens, peintres, musiciens). Les Irisiades proposent, dans un cadre historique prestigieux, patrimonial et bucolique, de célébrer les plantes et les fleurs, ainsi que la Nature comme source d’inspiration pour des artistes d’univers différents.

L’Ecole O’Vert Flore a été créée en 2008 par Martine Loobuyck, Maître designer en art floral.

Chaque année, un programme de cours, d’ateliers, de stages d’initiation ou de perfectionnement est destiné aux amateurs et aux professionnels. Les créations de Martine Loobuyck et des élèves de l’Ecole O’Vert Flore ont été primées lors de manifestations professionnelles en France et à l’étranger.

Tél. : 01 34 48 48 48 / [email protected]

Les rendez-vous floraux

L’Art floral au Château d’Auvers

Les irisiaDes 24-25 mai 2014

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aNNeXe 1 Zoom sur le parcours des Impressionnistes

Un parcours multimédia original pour revivre les bouleversements de la société française fin 19e siècle

Le Paris haussmannienSalle : Paris 1860, la lumière entre dans la ville

L’essor de Paris sous l’égide de Napoléon III

En 1848, Napoléon III (1808-1873), neveu de Napoléon 1er (1769-1821), est élu Président de la République. Dans la nuit du 1er au 2 décembre 1851, au terme de son mandat, il s’empare du pouvoir par un coup d’Etat et est proclamé, un an plus tard, Empereur des Français.

Son règne génère l’essor de l’industrie et du commerce ainsi que l’avènement de la grande bourgeoisie. Le pays s’équipe progressivement d’un réseau de chemin de fer et la capitale change peu à peu de visage. Sous la direction du baron Georges Eugène Haussmann (1809-1891), de gigantesques travaux d’urbanisme embellissent la Ville Lumière. Nommé préfet en 1853, le baron Haussmann exerce ses fonctions pendant près de 17 ans.

Les transformations

Les vieux quartiers sont démolis pour céder la place aux grands boulevards rectilignes, bordés d’immeubles. Napoléon III souhaite en effet rehausser le prestige du régime impérial et débarrasser la ville de ses foyers d’agitation. La capitale subit une intense activité de construction : places, jardins publics, ponts, gares, théâtres, monuments et statues voient le jour, éclairés par plus de vingt mille réverbères au gaz.

La Ville Lumière vue par les Impressionnistes

La ville moderne constitue un sujet de prédilection pour Gustave Caillebotte (1848-1894), Claude Monet (1840-1926) ou Camille Pissarro (1830-1903) : ils peignent des paysages urbains, et notamment des vues plongeantes sur l’agitation des rues, inspirées par la photographie. Leurs toiles témoignent des grandes perspectives. Ils rendent, grâce à des touches rapides, les lumières et les couleurs de la ville et suggèrent les silhouettes dans une atmosphère joyeuse.

Le règne de l’académismeSalle : L’Académisme triomphe

Au milieu du XIXe siècle, le monde de la peinture est dominé par l’Académie des Beaux-arts, qui contrôle à la fois le Salon, l’exposition officielle des artistes vivants et l’Ecole des Beaux-arts. Cette institution forme les jeunes peintres selon un programme très rigide : l’étude de grandes œuvres du passé et la représentation de modèles vivants, interprétés selon les canons du Classicisme. A l’époque, la plupart des œuvres sont consacrées à des scènes mythologiques. Ces compositions savantes mettent en scène un monde idéal, intemporel, dans lequel règnent l’harmonie des proportions du corps humain, l’idéalisation de la réalité où le dessin prime sur la couleur.

L’Antiquité classique reste le modèle de référence car ses sujets (femmes au bain, nymphes, Vénus sortant des eaux) sont prétextes à la représentation de figures nues, sans heurter la morale du public.

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Les artistes représentatifs de l’Académisme comme Théodore Chassériau (1819-1856), Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) ou Alexandre Cabanel (1823-1889) sont surnommés « pompiers » en raison des mises en scènes grandiloquentes et artificielles de leurs œuvres.

L’Ecole de Barbizon, premiers pas vers l’Impressionnisme

En 1863, deux paysagistes sont élus parmi les jurés des Beaux-arts : Jean-Baptiste Corot (1796-1875) et Charles François Daubigny (1817-1878). Ces peintres, rattachés à l’Ecole de Barbizon, manifestent les premiers signes de rupture avec l’Académisme. Réunis autour de Jean-François Millet (1814-1875) et de Théodore Rousseau (1812-1867), ce groupe de peintres, installé dans un petit village à la lisière de la forêt de Fontainebleau, s’inspire des paysagistes anglais et hollandais du XVIIe siècle. Ils représentent la nature telle qu’elle s’offre à leurs yeux et délaissent leur atelier pour aller peindre en plein air, c’est pourquoi on les considère souvent comme les précurseurs de l’Impressionnisme.

Gustave Courbet et le Réalisme

Pendant l’épisode de la Commune de Paris, en 1871, le peintre Gustave Courbet (1819-1877) est élu représentant du peuple. Il est alors le promoteur d’une assemblée générale d’artistes qui réclame l’abolition des Académies et propose de mettre les œuvres du Louvre en lieu sûr afin de les protéger de la fougue révolutionnaire. Provocateur, il heurte le conformisme du public dès les débuts de sa production artistique. Il souhaite peindre ce qu’il voit et représente les sujets de l’actualité sans ambiguïté, fioritures, ni idéalisation : l’enterrement d’un homme ordinaire, les paysans, les casseurs de pierre ou les men

La naissance de l’Impressionnisme face aux réactions du publicSalle : Les Impressionnistes à la conquête du public

La naissance de l’Impressionnisme

En 1863, le jury du salon est particulièrement sévère dans ses choix. Pour apaiser le mécontentement de ces « refusés », Napoléon III décide de leur donner la possibilité d’exposer leurs toiles au Palais de l’Industrie qui accueille

alors d’un côté le Salon officiel, et de l’autre le Salon des refusés (le Palais de l’Industrie sera ensuite détruit pour préparer l’exposition universelle de 1900, il laissera place au Petit et au Grand Palais).

Le public se plaît à critiquer les œuvres présentées dans ce Salon « à part», et raille notamment Le déjeuner sur l’Herbe d’Edouard Manet (1832-1883), dans lequel il voit la représentation scandaleuse d’un nu féminin. A la même période, Claude Monet fréquente l’atelier de Charles Gleyre (1806-1874) où il fait la connaissance d’Auguste Renoir (1841-1919), Alfred Sisley (1839-1899) et Frédéric Bazille (1841-1870). En normandie, il apprend à peindre en plein air. Ses premières œuvres, de grandes dimensions, reçoivent l’indifférence du public, car leur technique d’exécution, par petites touches rapides et fragmentées, laisse une impression d’inachevé. En 1869, Monet et Renoir travaillent ensemble sur les rives de la Seine. Au même moment, Edgar Degas (1834-1917) se forge un style propre en s’éloignant des sujets académiques.Le 27 décembre 1873, les futurs impressionnistes se retrouvent à Paris pour fonder la Société Anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs : Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Edgar Degas, Berthe Morisot (1841-1895), Camille Pissarro et Henri Rouart (1833-1912) figurent parmi les membres fondateurs.

L’année suivante, la première exposition est inaugurée dans l’ancien atelier du photographe Nadar (1820-1910), 35 boulevard des Capucines.

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Les exposants, qui ont choisi de ne présenter aucune œuvre au Salon, sont alors conscients de rompre avec la peinture académique. La critique se déchaîne contre les œuvres présentées, et rares sont les intellectuels qui osent défendre le nouveau style. L’article de Louis Leroy (1812-1885), paru dans Le Charivari du 25 avril 1874, donne son nom au mouvement : en observant le tableau impression, soleil levant de Monet, le critique forge le mot « Impressionniste ». De nombreuses caricatures paraissent dans les journaux accompagnées de légendes satiriques. Elles donnent l’image de peintres hystériques terrorisant le public. L’encre coule pour noyer la peinture moderne…

Entre 1874 et 1886, huit expositions collectives seront organisées par le groupe des Impressionnistes.

Marchands, collectionneurs et ventes publiques

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le Salon reste, pour un artiste, le meilleur endroit pour exposer ses œuvres et leur permettre de connaître un réel retentissement. Pour les protagonistes restés à l’écart des circuits officiels, l’apparition des collectionneurs offre de nouvelles perspectives. Les galeries se multiplient et les salles des ventes sont de plus en plus fréquentées. Le père Tanguy (1825-1894), fut l’un des premiers marchands à s’intéresser aux Impressionnistes et à jouer, à leur égard, le rôle de protecteur et de mécène. Certains collectionneurs amateurs, parmi lesquels le fonctionnaire des douanes Victor Choquet (1821-1891), apprécient également les œuvres des impressionnistes et se font les promoteurs de leur art en convainquant marchands et autres connaissances. Le galeriste Paul Durand-Ruel (1831-1922) témoigne d’un exceptionnel esprit d’ouverture aux nouvelles tendances de la peinture et expose les Impressionnistes dès 1869.

Paris au début des années 1870, bourgeois et communardsSalle : Vie bourgeoise et société des rues

La bourgeoisie, nouveau sujet de prédilection pour les Impressionnistes

Les impressionnistes renouvellent les sujets de leurs œuvres et s’intéressent au beau monde de la bourgeoisie parisienne. Alors que la peinture réaliste rendait hommage aux paysans et aux ouvriers, Auguste Renoir et ses compagnons mettent en scène les fastes d’une classe enrichie par la révolution industrielle. Les peintres puisent désormais leurs sujets dans la vie quotidienne, alors que la prospérité contribue à l’essor de nouveaux lieux de sociabilité : salons mondains ou intérieurs privés où la bourgeoisie s’exhibe. Les œuvres restituent les moments privilégiés et insouciants, laissant de côté les aspects plus sombres de la société. En effet, en 1871 surgit l’événement de la Commune qui démontre pourtant l’importance du peuple et de son pouvoir de révolte.

La Commune de Paris

En 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse malgré l’indiscutable supériorité de l’armée ennemie. Dès le 2 septembre, la même année, l’armée française du Général Mac Mahon (1808-1893) est vaincue à Sedan sur la rive droite de la Meuse. Napoléon III capitule. Deux jours plus tard, la République est proclamée à Paris et la guerre se poursuit. Les Prussiens siègent devant Paris qui se rend. Adolphe Thiers (1797-1877), nommé à la tête du pouvoir exécutif conservateur, tente alors de négocier les conditions de paix avec la Prusse. Le 18 mars 1871, il cherche à désarmer la Garde Nationale et à réquisitionner ses canons, ce qui provoque l’insurrection de la

Commune de Paris. Deux mois plus tard, le mouvement est réprimé avec une grande violence : la semaine sanglante fait plus de 20 000 victimes.

L’univers des courtisanes et des maisons closesSalles : Secrets d’alcôve l’amour tarifé

Henri de Toulouse-Lautrec

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) fait de Montmartre son quartier de prédilection. Il y fréquente cabarets, bals et maisons closes. Pour les représenter, il utilise, en fonction du sujet ou de la destination de l’œuvre, diverses techniques : crayon, peinture sur toile, peinture à l’essence sur carton, lithographie... Il expose un grand nombre d’œuvres sur ces sujets entre 1891 et 1895. Familier des maisons closes, le peintre nous offre un véritable reportage sur cette société marginale. Il minimise l’aspect érotique ou vulgaire et livre les moments de la vie intime de ces femmes. Il décrit leur univers quotidien, du croquis à la scène de genre. Les corps, banalisés, à peine modelés, sont suggérés par l’emploi de quelques tons chair et disparaissent sous un vêtement ou

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un drap.

Toulouse-Lautrec aime à retenir un geste, une attitude, un moment d’intimité ou de tendresse ou encore à traduire un état d’âme.

Edgar Degas

Edgar Degas s’intéresse également aux maisons closes, notamment dans une suite de monotypes cyniques, presque expressionnistes. Il représente également les danseuses de l’Opéra de Paris, tantôt sur scène, tantôt dans les salles de répétition. Voir l’envers du décor et surprendre les scènes fugitives sont des idées qui le séduisent.

Edouard Manet

En 1865, Edouard Manet provoque l’indignation avec Olympia, un portrait de son modèle favori dont la composition et le traitement pictural sont inspirés des grands maîtres. Ignorant ces références, le public n’y voit qu’une scène contemporaine et anecdotique : une prostituée parisienne parée de bijoux qui paresse sur un lit en compagnie d’un chat noir tandis qu’une domestique lui apporte le bouquet de fleurs d’un admirateur.

Douze ans plus tard, il réitère le scandale en représentant Nana, hommage à l’héroïne du roman de Zola (1840-1902) : l’œuvre est jugée scandaleuse et le tableau est refusé par le jury du Salon. En effet, Nana vêtue d’un déshabillé ne fait appel à aucune référence de la tradition classique et s’affiche effrontément en fixant le spectateur. De manière générale, les portraits de femme à leur toilette, chers aux impressionnistes, sont tenus pour inconvenants.

Vie mondaine et misère ouvrièreSalle : Les lumières de la mode

La mode, prétexte aux jeux de couleurs et de lumière

A Paris, capitale mondiale de la mode dans les années 1880-1890, chaque saison a sa loi dictée par les grands noms comme Worth, Redfern ou un peu plus tard, Paul Poiret. L’influence des grands magasins qui introduisent des vêtements plus sobres et plus pratiques est d’abord sensible chez les bourgeois, puis dans les couches plus populaires.

De leur côté, les peintres Impressionnistes s’intéressent surtout aux atours de la bourgeoisie. Leurs tableaux sont des défilés de mode où les femmes s’habillent chez les grands couturiers. Les toiles dans lesquelles apparaissent des figures humaines sont nombreuses mais ne constituent pas réellement des portraits. Ce qui intéresse les peintres, ce sont les effets de lumière sur les tissus et les vêtements, ou bien le contraste des robes immaculées avec la végétation.

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Vêtements et accessoires

Attiré par les scènes de la vie mondaine, aucun lieu n’échappe au regard inquisiteur d’Edgar Degas. Dans la toile intitulée Chez la modiste (1882-1886), il restitue avec habileté l’atmosphère de la boutique. Les chapeaux occupent le premier plan et la jeune femme est reléguée au second. Pour une femme de l’époque, sortir sans chapeau serait comme se promener nue. La femme l’aime fleuri, noué sous le menton si elle est mariée. Pendant du chapeau, l’ombrelle multicolore qui virevolte à la belle saison est également fort appréciée. Côté robes, la crinoline n’est plus à la mode. Le pouf, soutenu par une structure baleinée, avec volume de gaze et de mousse, fait la taille élancée ainsi qu’une belle cambrure. Il est cependant très encombrant dans les transports et canots. Le dimanche, les femmes leur préfèrent des robes moins larges.

Le labeur des ouvrières

Parallèlement, les patrons paient une misère les ouvrières de la mode bien que celles-ci ne comptent pas leur nombre d’heures. A Paris, les loyers sont plus chers qu’en banlieue, mais les logements sont parfois infects. Blanchisseuses, couturières, repasseuses ou lingères se prostituent parfois, en cachette, pour compléter leurs revenus, au risque de contracter une amende ou même d’aller tout droit en prison.

On perçoit la difficulté du labeur de ces femmes dans l’œuvre de Degas intitulée Les repasseuses (1884) où l’une des deux femmes, en train de bailler, semble éreintée.

Le monde de la scène et l’agitation des cafésSalles : Le Café Concert – La vie de Café

Scènes parisiennes

A la fin du XIXe siècle, sarah Bernhardt (1844-1923) est la reine incontestée des scènes parisiennes. A l’Opéra, dans les théâtres ou les cafés concerts, nombreuses sont les actrices, danseuses et chanteuses qui se disputent les cœurs des parisiens. Vedette du Moulin-Rouge, la Goulue (1866-1929) est l’une des plus célèbres danseuses de french cancan. La chanteuse Yvette Guilbert (1865-1944) et la danseuse Jane Avril (1868-1943) font également partie des « stars » de ce temps. Leur souvenir est conservé dans les œuvres de Toulouse-Lautrec exécutées dans les années 1890.

Eclairages de scènes, instants pris sur le vif

Edgar Degas, attiré par les jeux de lumières artificielles et spectaculaires, choisit de représenter une chanteuse de café concert en 1878 à travers un point de vue rapproché et des

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effets d’ombre et de lumière qui soulignent ses traits. Cafés et salles de concert figurent parmi les sujets préférés du peintre. Il démontre ainsi son habileté à concevoir des mises en page surprenantes. Ces images semblent prises sur le vif et révèlent l’apport du procédé photographique.

La vie de café

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les cafés et brasseries s’imposent comme les nouveaux foyers de la vie sociale. Ecrivains et artistes s’y retrouvent en fin de journée pour discuter art, littérature, politique, commenter les dernières nouvelles et échanger leurs impressions. Dans le quartier des Batignolles, le café Guerbois réunit autour d’Edouard Manet, écrivains, critiques, musiciens,

et presque tous ceux qui donneront naissance à l’Impressionnisme. A partir de 1875, ils délaissent le Café guerbois pour la nouvelle Athènes, située place Pigalle, non loin des ateliers de Renoir et de Degas.

Les Impressionnistes, inspirés par l’ambiance particulière de ces lieux, en représentent des scènes qui paraissent sortir tout droit des romans de Zola. On y perçoit une humanité singulière et désespérée qui constitue la face sordide des nuits parisiennes. Ce sentiment de solitude s’exprime clairement dans La Prune (1878) de Manet : le portrait d’une élégante bourgeoise seule, assise à la table d’un café devant son verre, les yeux dans le vague.

A cette époque, l’absinthe, surnommée la Fée Verte, connaît un vif succès. Spiritueux de couleur verte à base de plantes, l’absinthe est interdite dès 1915 car elle est accusée de provoquer des intoxications. Les artistes Manet, Degas, Van Gogh (1853-1890), ou Toulouse-Lautrec ont mis cette boisson en scène dans leurs peintures.

La révolution industrielleSalle : Une architecture de fer et de verre

Dans la campagne des environs de Paris, les usines, gares, voies ferrées et routes prennent possession du paysage.

Les peintres se font les témoins de cette révolution industrielle que connaît la France du XIXe siècle. Ils puisent dans ces architectures d’acier, de fonte et de verre un réservoir de motifs symbolisant le progrès. Les formes géométriques inédites des halles, gares, balustrades et autres ponts frappent l’imagination des artistes. Gustave Caillebotte peint les ferronneries de son balcon ainsi que les croisillons du Pont de l’Europe, bâti

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en 1868 au-dessus de la gare Saint-Lazare. Cet édifice inspire également Edouard Manet et Claude Monet qui, pour le représenter, composent avec une gamme de tons froids.

Les gares constituent de manière générale un sujet de prédilection pour les Impressionnistes.

Le chemin de fer est en pleine expansion, son réseau s’étend jusque dans les villes et bouleverse la physionomie des quartiers. Monet s’efforce de traduire l’atmosphère des gares en peignant avec légèreté la vapeur envahissante des locomotives.

Le temps des loisirsSalle : La gare, une invitation au voyage

Dans les années 1880, les ouvriers travaillent plus de dix heures par jour, six jours sur sept. Le temps libre est rare, il est plutôt réservé aux bourgeois et rentiers. Pourtant, le travail donne le besoin et les moyens d’organiser ses moments de plaisir ; c’est ainsi que les ouvriers découvrent les horizons de la banlieue.

L’idée de loisirs s’épanouit donc avec la réduction progressive du temps de travail et le tourisme fait son apparition grâce au développement du chemin de fer. Le dimanche, les parisiens - bourgeois et ouvriers coude à coude - montent dans le train

pour se détendre. Ils se tournent vers le sport : vélo, course, jeux de ballon, canotage... découvrent les bals et guinguettes, les pique-niques à la campagne et autres joies du plein air.

L’édition donne un nouveau souffle à la publication des guides qui font l’éloge du voyage. Les compagnies de chemin de fer publient également des guides par lignes qui notent, à l’attention du voyageur, toutes les curiosités à voir.

Les techniques picturalesSalle : Paysages vus du train

Les Impressionnistes peignent les sensations de vitesse qui confèrent à leurs œuvres une tournure révolutionnaire. La modernité ne se trouve pas dans leurs sujets mais dans la façon de les représenter : notions d’éblouissement et d’inachèvement, travail par touches rapides et multicolores. Le train est leur nouveau moyen de locomotion, ils sillonnent la campagne à vive allure. Leurs yeux et leurs carnets de croquis s’emplissent au fur et à mesure de ces fragments de paysages. Les Impressionnistes ne recomposent plus la réalité en atelier. Ils installent désormais leurs chevalets en plein air pour peindre sur le motif. Munis de leur boîte de couleurs, ils exploitent les perspectives offertes par ce nouveau mode de travail.

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Grâce à l’invention de l’américain John G. Rand (1801-1873), ils peuvent désormais emporter la peinture facilement, conditionnée dans des tubes en zinc dans lesquels les pigments sont déjà mélangés à l’huile.

Pour représenter leurs sujets, ils s’en remettent à la seule perception de l’œil et renoncent au filtre de l’intellect. Se servant de touches rapides pour capturer l’immédiateté d’une atmosphère, ils fixent sur la toile les impressions fugitives et visions éphémères suscitées par le spectacle de la nature. Les taches de couleur pure induisent une simplification des formes, ainsi qu’un sacrifice de la ligne et du contour au profit de la couleur et de la lumière.

Un dimanche à la guinguetteSalle : Espaces scénographiques NOUVEAUTE 2013

Les guinguettes sont des cabarets populaires de la banlieue parisienne qui officient comme restaurants et, souvent, comme lieux de bal. Elles s’installent peu à peu sur les berges des rivières, essentiellement sur les bords de la seine et de la Marne, et particulièrement à Chatou et à Bougival où elles fleurissent tous les vingt mètres. Le célèbre tableau de Renoir intitulé Le Déjeuner des Canotiers (1881) représente des parisiens déjeunant à La Maison Fournaise, à Chatou. Situé à vingt minutes en train de la gare Saint-Lazare, cet endroit est le rendez-vous des canotiers et des amoureux des sports nautiques. A Bougival, sur l’île de Croissy, la Grenouillère est un café-bateau composé de deux péniches amarrées sous les arbres. Rendez-vous familial et sportif, c’est une des guinguettes les plus représentées par les Impressionnistes.

Les bords de l’eau (mer et rivière)Salle : Espaces scénographiques NOUVEAUTE 2013

Claude Monet réserve une attention particulièrement minutieuse aux surfaces aquatiques.

L’artiste explore peu à peu toutes les facettes de l’élément liquide : la tranquillité des fleuves, les vagues impétueuses de la Manche, les éclats lumineux de la Méditerranée ou encore le silence des étangs aux nymphéas de son jardin de Giverny où il passe les dernières années de sa vie.

depuis son bateau-atelier, il capture les reflets de la lumière à la surface de la Seine.

Alfred Sisley est également fasciné par l’eau : en 1876, il peint différents épisodes de l’inondation de Port-Marly.

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UN ChâTeaU Pas Comme Les aUTres

C’est un musée ? il y a des toiles originales ? - NON. Il n’y a pas de tableaux originaux des peintres impressionnistes dans les murs du Château. D’ailleurs, il n’y a pas de Conservateur au Château.Par contre 500 toiles (Claude Monet, Camille Pissarro, Gustave Caillebotte, Edouard Manet, Alfred Sisley, Auguste Renoir) sont projetées et mises en mouvement. On découvre la peinture impressionniste en «entrant» dans les tableaux avec le même regard que celui des peintres.Des vidéos, des écrans dynamiques, des bornes tactiles, fournissent des explications sur les techniques picturales : l’influence du Japonisme, le rôle de la photographie, le traitement de la couleur, les outils du peintre…

C’est un site d’attractions ? - NON, il n’y pas à proprement parler d’attractions.  Le parcours des impressionnistes peut être considéré comme une attraction culturelle.

C’est pas pour les enfants ? - NON. Le parcours multimédia est ludique et pédagogique et convient aux enfants à partir de 5 ans. Les enfants sont captivés car le parcours est basé sur l’image, les explications sont simples, le son omniprésent. Ils bougent constamment pour aller d’une pièce à l’autre, le parcours est très diversifié. Les atmosphères tamisées, sont mystérieuses et surprenantes. Chaque salle est une histoire.Deux livrets Carnet-Jeux sont proposés à l’entrée du parcours pour les enfants de maternelle et les enfants les niveaux CP-CE.

C’est loin de Paris ? - NON . Le château se situe à 30 minutes de PARIS en voiture. Un train direct transilien snCF relie Paris Gare du Nord à Auvers-sur-Oise en 33 min, du 30 mars au 03 novembre 2013 tous les samedis, dimanche et jours fériés.

1h de parcours c’est court par rapport au déplacement ?

Pas la peine de revenir, une fois suffit !- NON. Le parcours peut être visité chaque année. Des nouveautés sont apportées, des aménagements, de nouvelles animations. Sans compter le plaisir de faire découvrir le lieu à ses amis lors de la saison suivante.

C’est démodé ? - NON. Le parcours est scénarisé de façon très contemporaine avec des matériaux et une technologie avancés. Finis les caques, place aux audio guides multi langues. Huit langues étrangères dont le japonais, le néerlandais, le russe et le chinois.

C’est cher ?- NON. 14.00 € pour les adultes, 9.90 € pour les enfants de moins de 18 ans et gratuit pour les moins de 6 ans. A Noter : la formule visite du parcours multimédia + déjeuner du mercredi au dimanche midi à 30 € et 18 € pour les enfants. Parking Gratuit.

C’est surtout pour les japonais ?

aNNeXe 2 Les 9 fausses idées reçues sur le parcours des Impressionnistes

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Château d’Auvers, Rue de Léry,

95430 Auvers-sur-OiseTél. : 01 34 48 48 48 / [email protected]

www.chateau-auvers.fr

Ouvert du 1er avril au 30 septembre,

de 10h30 à 18h00 et

du 1er octobre au 31 mars, de 10h30 à 17h00.

Fermé le lundi (sauf jours fériés)Accès handicapés et parking gratuit.

Horaires

« Voyage au temps des Impressionnistes »

Durée : environ 1h00 de visite

Tarifs : Adultes : 14,00 €Enfant de moins de 18 ans : 9,90 €

gratuit pour les moins de 6 ans

Des audioguides gratuits sont disponibles en huit langues étrangères dont le néerlandais, le japonais, le russe et le chinois.

Parcours multimédia

EN VOITURE, PAR L’AUTOROUTE :

De la Porte Maillot ou de Clignancourt, suivre l’A86 (direction Cergy-Pontoise) puis l’A15(direction Cergy-Pontoise). Prendre ensuite l’A115 (direction Calais), sortie Méry-sur-Oise centre, puis Château d’Auvers.

PAR LE TRAIN

- De la Gare de Paris Saint-Lazare. Correspondance à Pontoise pour Auvers-sur-Oise.- De la Gare de Paris Nord. Correspondance à Valmondois pour Auvers-sur-Oise.

De fin mars à début novembreles samedis, dimanches et jours fériés Trains directs de Paris Nord à Auvers, En 33 MinuTEs

Horaires sur www.transilien.com

Se rendre à Auvers-sur-Oise

aNNeXe 3Informations Pratiques

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aNNeXe 4

L’office de tourisme d’Auvers-sur-Oise vous propose toute une série d’animations :

• Croisières sur l’Oise, pour revivre les guinguettes d’autrefois ! - Faune Flore au fil de l’Oise

- L’impressionnisme au fil de l’Oise

• Si vous visitez le village en famille...Vous pouvez suivre un parcours conçu par l’équipe de l’office de tourisme en louant un audio-vidéo guide – Il existe 2 parcours : un parcours adulte et un parcours enfant.

• Possibilité de visiter le village en vous amusant grâce aux tablettes tactiles de l’office ! Venez découvrir notre tout nouveau rallye-jeu spécialement conçu pour les adultes sur tablette tactile ! En partenariat avec Urban Gaiming !

• Location de vélo possible le Week-end ! Une excellente façon de vous balader sur les petites routes de campagne du Vexin français.

Vous pouvez même visiter le musée de la meunerie à Valmondois, le village natal de Jean Gabin et son musée à Mériel

et le musée des tramways à vapeur à Butry-sur-Oise.

Destination Auvers-sur-Oise

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Coordonnées & Infos Pratiques

Manoir des Colombières - rue de la sansonne

- 95430 Auvers-sur-Oise - Tél. 01 30 36 10 06

- contact: [email protected] - www.lavalleedeloise.com

Horaires : du mardi au dimanche, de 9h30 à 12H30 et de 14h00 à 17h00

Les incontournables :

L’Eglise immortalisée par Vincent van Gogh

son tableau est au Musée d’Orsay

Les tombes de Vincent et Théo van Gogh

qui s’ouvrent sur la plaine avec ses

champs de blés,

Le Festival d’Auvers-sur-Oise

organise tous les ans de juin à juillet

des concerts de musique classique à

renommée internationale.

l’Auberge Ravoux et la chambre

où Vincent van Gogh a séjourné 70 jours

avant sa mort tragique, période au cours de

laquelle, il peignait un tableau par jour.

La Maison-atelier de Daubigny,

lieu unique dans l’histoire des peintres du XIXe siècle, la Maison-Atelier de Daubigny a été

décorée sur 200 m2 de murs intérieurs par Charles-François Daubigny, peintre qui a joué

un rôle considérable dans l’évolution de la peinture vers l’Impressionnisme.

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aNNeXe 5 Visuels Presse

1.Château d’Auvers et jardins à la française - ©G.FEY

5. Pont de l’Europe - ©G.FEY

3. Espaces scénographiques - ©G.FEY

7. Impressionnist’Café - ©G.FEY

2.Jardins à la française - ©G.FEY

6. Café-concert - ©G.FEY

4. Bord de campagne - ©G.FEY

8. Exposition à l’Orangerie sud - ©G.FEY

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Toute la programmation sur www.chateau-auvers.fr et l’application iPhone

Réservation : [email protected] / 01 34 48 48 48

CONTACTS PRESSEChâteau d’Auvers : Julie LEVY – 01 34 48 48 54 – [email protected]