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Édition du lundi 28 octobre 2013 | VOLUME LXXXII N O 7 FACEBOOK  www .facebook.com/LaRoton de.ca  TWITTER @LaRotonde  WEB  www .larotonde.ca - Le journal indépendant de l’Université d’Ottawa - PREMIÈRE DE MONONC’SERGE EN ONTARIO PAGE 6 DOSSIER ÉLECTIONS PAGES 9 À 15

Édition du 28 octobre 2013

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Édition du lundi 28 octobre 2013 | VOLUME LXXXII NO 7

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- L e j o u r n a l i n d é p e n d a n t d e l ’ U n i v e r s i t é d ’ O t t a w a -

PREMIÈRE DEMONONC’ SERGE

EN ONTARIOPAGE 6

DOSSIER ÉLECTIONSPAGES 9 À 15

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ACTUALITÉS  Ghassen Athmni | [email protected]

28 octobre 2013

2 www.larotonde.ca

ÉLECTIONS À GATINEAU

Des enjeux qui concernent les étudiant

Maxime Pedneaud-Jobin - Photo

Léa Papineau Robichaud

 Adjointe à la rédaction

Les Gatinois iront aux urnesle 3 novembre prochain, and’élire un nouveau maire. Lemaire sortant, Marc Bureau,est dans la course. Il fait faceau parti Action Gatineau et àsa tête, Maxime Pedneaud-Jo-bin. L’ex-pompier Jacques Le-may est le troisième candidatde ces élections.

Les enjeux sont importants en ce qui con-cerne la population estudiantine gatinoise.L’Université du Québec en Outaouais traine dela patte comparativement aux autres universitésdu Québec, tandis que les établissements collé-giaux ont une offre de programmes techniquesinférieure à d’autres régions québécoises moinspopuleuses.

Selon des chiffres présentés dans le quoti-dien Le Droit  en janvier 2013, l’UQO compte38 programmes de moins qu’au Saguenay–Lac-

Saint-Jean et 65 de moins qu’en Mauricie. Le

constat est semblable lorsqu’il s’agit des pro-grammes techniques des établissements col-légiaux de la région, avec 29 programmes demoins que la région des bleuets et 21 de moinsque la région de l’énergie. Pourtant, selon deschiffres de 2012, Gatineau compte environ100 000 citoyens de plus que chacune de cesrégions.

 Ainsi, plus de 2600 étudiants se tournent vers Ottawa pour compléter leurs études post-secondaires. « L’enjeu principal c’est l’offre deprogrammes. À partir du moment où l’offre deprogrammes n’est pas disponible, ça encourageles gens à aller du côté de l’Université d’Ottawa», afrme Maxime Pedneaud-Jobin. « On l’a vuquand l’UQO a mis en place son programme decommunication, celui de l’Université d’Ottawaa perdu beaucoup d’étudiants. » Selon lui, le -nancement de l’Université est le point central detous ces problèmes.

« Ça prend un maire à Gatineau qui défenddes enjeux de l’ensemble de la région, par ex-emple, le sous nancement de l’Université duQuébec en Outaouais, qui est l’université la plussous-nancée dans tout le réseau UQ », croit M.Pedneaud-Jobin. « Si on veut que notre régionréussisse à être nancée adéquatement, ça prenddes politiciens qui en parlent. »

 Ainsi, un leadership plus fort pourrait aider àaméliorer la situation de la seule université de la

 ville, selon M. Pedneaud-Jobin. « Quand le min-istre de l’éducation vient ou quand la Première

ministre vient, il faut que le maire parle de sonuniversité, il ne faut pas juste qu’il parle de sesenjeux municipaux », afrme-il.

La Rotonde  a tenté de questionner JacquesLemay sur le sujet, mais n’a reçu aucuneréponse. Nous avons aussi tenté d’avoir une en-trevue avec Marc Bureau, mais son attaché depresse a refusé : « Je suis désolé, mais l’agenda deM. Bureau est tout simplement trop chargé pourpouvoir accepter votre demande d’entrevue. »

M. Pedneaud-Jobin incite les jeunes à aller

 voter le 3 novembre prochain. « D’habitgens ne votent par parce qu’ils sentent q

a pas de différence entre les politiciens, il y a une différence majeure. Je suis ququi communique beaucoup. J’ai parttous les débats. Je fais les entrevues. J’emes idées. Je fais face à un adversaire prM. Bureau, qui est vraiment un politicie

 vieille école, qui communique très peu,participe pas aux débats, qui boycotte cjournalistes, alors qu’Action Gatineau néral, on est sur les réseaux où les gens ça, on le fera après l’élection aussi. »

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28 octobre ACTUALITÉS  [email protected]

Le campus se dote d’une salle d’audienc

Ian G. Scott - Photo Ayoub

POLITIQUE ÉTUDIANTE

Le CA ait le bilan avanles élections partielles

Marc-André Bonneau Adjoint actualités 

L’Université d’Ottawa aprocédé à l’ouverture ofci-elle d’une salle d’audience sur

le campus, où des étudiantspourront être témoins des au-diences qui s’y tiendront. Éri-gée en mémoire d’Ian G. Scott,décédé en 2006, cette salle rendhommage à la marque que cedernier a laissée sur la justiceontarienne.

L’inauguration a été télédiffusée en di-rect dans une salle du Pavillon Fauteux, oùles étudiants ont pu suivre la cérémonie.L’évènement a eu lieu le 23 octobre. Lesprocédures juridiques seront les mêmes àce nouvel emplacement que dans les autres

salles d’audience de la province.

« Rapprocher la justice »

En entrevue avec La Rotonde , Nathalie

Des Rosiers, doyenne de la Faculté de droit,a souligné que cette nouveauté « rapproche lajustice […] de la communauté universitaire etde la Faculté de droit. C’est un beau symboled’avoir une salle d’audience sur le campus ».L’ensemble de la population étudiante pourraproter du déroulement de certaines audienc-es, selon le consentement des partis en cause.

Munie d’un miroir sans tain et de micros,la salle de classe adjacente à cette nouvellepièce permettra aux étudiants de suivre ledéroulement des audiences. Cet arrangementleur offrira l’occasion d’assister à un courssans déranger les audiences.

Unique au pays

Située dans l’édifice Brooks, la salle declasse sera en mesure d’accueillir un petitnombre d’étudiants et permettra la projec-tion de diapositives, telle une classe con-

 ventionnell e. C ’est un projet unique au pa ys.Cette salle ne sera pas associée à un coursspécifique, mais sera plutôt utilisée par unemultitude d’enseignants qui en bénéficieront.

Plusieurs juges de diverses cours enOntario ont appuyé le projet et ont déclarédésirer utiliser cette salle lorsqu’une occa-sion se présentera. Ce lieu est d’autant plusunique par sa proximité au Palais de justiced’Ottawa, ce qui est un atout de plus pourfaire le pont entre le monde juridique et la

communauté universitaire.

Dédié à Ian G. Scott

Quant à Ian G. Scott, qui a été procu-reur de l’Ontario, Mme Des Rosiers l’a décritcomme « quelqu’un qui a beaucoup con-tribué à l’élimination de la discrimination enOntario. L’inauguration de cette salle permetde célébre[r] sa carrière et ce qu’il a fait pour

l’Ontario ». De plus, elle a évoqué qbeaucoup fait pour les Autochtonesoulignant ses nombreuses implication

Les frères du défunt, David etScott, ont mis tous leurs efforts pou

dre le projet possible, entre autres en visant les travaux. D’aut res proches dévoués pour le succès de ce projet, 75 donateurs ont contribué financièrLes premières audiences sont attenduele mois de novembre.

Sinda GarzizJournaliste 

Dimanche dernier s’estdéroulée la deuxième réuniondu Conseil d’administration(CA) de la Fédération étudi-ante de l’Université d’Ottawa(FÉUO) depuis le début del’année universitaire, et ce,au pavillon Roger-Guindon. Après un retour sur les évène-ments du mois dernier, la

réunion a abordé les électionspartielles et la pétition pour des Assemblées générales présen-tée par le l’Association des étu-diantes et étudiants marxistesde l’Université d’Ottawa.

La réunion du Conseil d’administrations’est déroulée sur deux parties. La premièrepartie été à huis clos et seulement les membres

de l’exécutif avaient le droit d’y assister. SelonChris Hynes, ils ont nalement décidé quetoutes les décisions devaient être publiques.

La deuxième partie a été accessible aux mé-dias et aux invités de l’exécutif (il faut savoirque chaque étudiant qui est intéressé d’assisteraux Conseils d’administration doit demanderà l’un des membres de l’exécutif de l’inviter).Durant cette partie de la réunion, les membresde l’exécutif ont été appelés à faire une miseà jour des évènements et des décisions prisesdurant le mois passé.

La présidente de la FÉUO, Anne-MarieRoy, a mentionné que suite aux revendicationsreçues des étudiants pour avoir plus d’espacepour les clubs et les petits groupes de danseà l’Université, chaque groupe d’étudiants quisouhaiterait utiliser l’Agora devrait la réserver

à l’avance pour éviter les confusions d’horairesou bien les plaintes concernant le bruit. Ellea ajouté que la FÉUO a commencé des dis-cussions avec l’administration de l’Universitéd’Ottawa (U d’O) sur l’importance d’étendrela durée de la validité du U-PASS, couvrantl’été et permettant aux étudiants de faire deséconomies. Puis, elle a ni par mentionnerque la FÉUO était en train de travailler pourla représentation effective des étudiants au Co-mité du sénat.

Nicole Desnoyers a, quant à elle, men-tionné la présence et le soutien de la FÉUO

au vigile du 4 octobre dernier à la mémoire desfemmes autochtones assassinées et disparues.Elle a aussi soulevé l’important travail que leCentre du bilinguisme était en train de fairepour renforcer la francophonie sur le campus,et c’est dans cette optique que le gala de lafrancophonie qu’il organise avec la FÉUO sedéroulera le 2 novembre prochain. Elle a parailleurs souligné l’effort fourni pour que lesétudiants autochtones aient un accès plus facileaux études postsecondaires. Enn, elle a expo-sé les budgets attribués aux associations et auxclubs étudiants de l’U d’O. Chris Hynes a men-tionné que les discussions sur l’emplacementde la nouvelle résidence pour les étudiants qui

 va être construite à la Côte-de-Sable ne sontpas encore terminées, donc ils n’ont pas encorede verdict concernant son emplacement.

Pat Marquis a souligné son inquiétude partrapport à la mauvaise qualité de la connexioninternet sur le campus. Il a afrmé que la com-pagnie Rogers allait s’en charger sous peu.

Ossob Hassan, pour sa part, a fait un pe-tit résumé du déroulement de la campagneélectorale qui, jusqu’à maintenant, s’est biendéroulée, à l’exception des deux candidatsDaniel Dumas et Nasha Brownridge. Selonla constitution de la FÉUO, les candidats quine respectent pas les dates limites dans leurprésentation ne peuvent pas se présenter auxélections et c’est ce qui s’est passé dans le

cas de Mme Brownridge, puisqu’elle édéplacement. Pour Daniel Dumas, ctest de bilinguisme qui lui a fait défautMme Hassan, il avait demandé deux jorévisions supplémentaires pour préptest, mais le Comité des élections avfusé car il ne pouvait pas faire excequelques candidats et pas à d’autres.

Ces décisions sont sévères, selonBrownridge, et le Comité des électioprendre le soin d’informer les candiddates limites et surtout des étapes àpour se présenter aux élections, l’avance.

Enfin, Mme Hassan a fini par mner en réponse aux questions relativnon-visibilité des compagnes que les es des candidats ont été exposées d

endroits les plus fréquentés du camqu’elles devraient être suffisamment v Au cours de la réuni on, Emily Beveété élue pour rejoindre le Comité detions. Dave Eaton, Mahmoud Dhiaf, Desnoyers, Ciara Roberts et Chris Hynété élus pour composer le Comité detion. En fin de réunion, le CA a dé

 valider la péti tion pré sentée par l’As sodes étudiantes et étudiants marxisl’Université d’Ottawa, ce qui veut direréférendum sera bientôt organisétrancher la question.

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28 octobre 2013 [email protected] ACTUALI

Kathleen Macfarlane Bénévole 

L’Ontario fait face à une pénuried’infirmièresThe Varsity, Université de Toronto

L’Ontario pourrait bientôt faire face àune grave pénurie d’inrmières, ce qui af -fecterait le temps d’attente dans les sallesdes centres médicaux et la qualité des soinsde santé, selon l’Association des inr-mières et inrmiers autorisés de l’Ontario(AIIAO).Un récent rapport de l’Institutcanadien d’information sur la santé (ICIS)a découvert que la plupart des pays ontconnu une augmentation du nombred’inrmières par 100 000 habitants. Leschiffres de l’Ontario ont diminué de 718à 699 entre 2008 et 2012, ce qui classe laprovince pénultième au Canada. Alorsque la majorité travaillent dans les hôpi-taux, les inrmiers peuvent aussi exercerdans des cliniques, des écoles, dans la ges-

tion et l’administration hospitalière et dansd’autres domaines. Christine Elliot, dépu-tée de la circonscription Whitby-Oshawaet porte-parole en matière de santé pourle parti progressiste-conservateur, a dit quela pénurie fait partie du grand problèmeéconomique de la province.

La Charte de la discorde Montréal Campus, Université du Qué-

bec à Montréal 

Le 18 septembre dernier,L’Association facultaire étudiante dessciences humaines (AFESH) a adoptéà l’unanimité une motion « contre leracisme et le sexisme » de la Chartedes valeurs québécoises. « La Charte

 vise à mousser le populisme identitairepéquiste », a critiqué la secrétaire aux af-faires externes, Louisa Worell. « Ça leurpermet aussi de camouer les mesuresd’austérité imposées par le gouverne-ment Marois. » Lors de l’assemblée gé-nérale, une trentaine d’étudiants se sontpositionnés sur le sujet. « Le quorumnous donne la légitimité de prendre po-sition », a justié l’adjointe à l’exécutif,Florianne Philippe-Beauchamp. Selon

 Virginie Mikaelian, ancienne membrede l’association, le Québec doit se dé-faire de cette peur d’être assimilé. « Ledébat de la Charte est important, mais

ne doit pas camouer le reste des en-jeux sociaux », a-t-elle ajouté.Selon le procès-verbal de

l’assemblée, l’AFESH a perdu le quo-rum après avoir voté cette motion ets’est trouvée dans l’impossibilité de

 voter d’autres résolutions.

Le Collège de médecine en prtionThe Sheaf, Université de la Sask

ewan

Le Collège de médecine

l’Université de la Saskatchewan mis en probation pour la deuxièmLe 4 octobre, le Comité d’agrédes facultés de médecine du CaComité de liaison sur l’éducation cale (CAFMC/ LCME) a inforCollège que le programme de ftion médicale sera désormais accavec probation. Seule école méde la Saskatchewan, l’institut est lmier au Canada à être mis en ption deux fois. Dans un commude presse, la présidente de l’UnivIlene Busch-Vishniac, a assuré lamunauté universitaire que malgstatut de probation, le Collège ecore accrédité. Une école de méd

ou un programme qui a son accrtion enlevée ou qui est investigule CLEM doit informer tous les ants qui cherchent à s’inscrire, quaccepté une inscription et qui sotuellement inscrits.

Revue de PresseCHRONIQUE

Une exonération

peu réléchie?Léa Papineau Robichaud

 Adjointe à la rédaction

La chancelière de l’Universitéd’Ottawa (U d’O), Michaëlle Jean,

a annoncé il y a quelques semainesl’exonération des étudiants fran-cophones internationaux. Eh oui,à partir de mai 2014, tous les étu-diants étrangers qui s’inscrirontà l’Université d’Ottawa dans unprogramme francophone payerontles mêmes frais de scolarité quetous les étudiants canadiens.

Face à cette annonce, je suisrestée bouche-bée. Je suis surprisede l’injustice criante que cettemesure entraînera. Je suis aussisurprise du bien pour les franco-phones du Canada que pourraitamener cette annonce. En fait, jesuis mi-gue, mi-raisin.

De l’injustice, il y en a à lapelleté dans cette bombe qu’ontlâchée les administrateurs de l’Ud’O. Pourquoi les étudiants inter-nationaux anglophones auraient-ils à payer près de 10 000 $ parsession alors que les francophonesne paieraient que 3000 ou 4000$? J’ai beau être profondémenttouchée par les droits des franco-phones au Canada, je trouve toutde même que c’est très inégal. Enplus, cette mesure ne s’appliquerapas aux étudiants internationauxdéjà inscrits. Non mais, il y a dequoi chialer!

D’un autre côté, la franco-phone en moi se réjouit puisqueplus de francophones seront at-tirés à Ottawa. Si nous voulons

que le français puisse survivreau Canada, il faut qu’il y ait plusd’immigrants francophones. C’estce que m’a déjà afrmé Mark Power, professeur à la Faculté dedroit de l’Université d’Ottawa,lors d’une entrevue.

C’est donc une merveilleuseidée pour attirer des étrangersfrancophones, mais je me posequand même une question : si

l’Université a autant d’argent àdépenser pour les étudiants inter-nationaux, pourquoi ne dépense-t-elle pas un peu pour aider les Can-adiens francophones? Les boursespour les Franco-Ontariens ont étécoupées l’an dernier par le gouver-nement provincial. Pourquoi l’Ud’O ne tente-t-elle pas de com-bler ces coupures et de donnerun coup de pouce nancier à nosfrancophones?

 J’appl audis tout de mêmecette idée risquée. La seule choseque je reproche à l’Universitéd’Ottawa c’est qu’elle sembleavoir pris cette décision sans trop

y réfléchir. L’impression que çame donne c’est qu’elle a coupéles coins ronds en pensant seule-ment à son objectif de Destina-tion 2020 d’avoir plus de franco-phones sur le campus. L’appât dugain monétaire que le gouverne-ment offrira à l’Université pourpromouvoir la francophonie apeut-être aveuglé, ou du moinsobstrué, la vue de l’U d’O.

L’exonération, c’est unpas vers une égalité pour tous.

 J’ose espérer que l’exonérat ions’appliquera aux autres étudiantsinternationaux dans quelques an-nées. Et puis, je continue de rêver

qu’un jour, les études postsec-ondaires pourront être gratuitespour tout le monde.

Un réérendum sur les Assemblées générales

Sinda GarzizJournaliste 

 Vendredi dernier, l’Associationdes étudiantes et étudiants marx-istes de l’Université d’Ottawa(AÉÉMUO) s’est présentée au bu-reau de la présidente de la FÉUO,

pour déposer la pétition de lacompagne qu’ils ont lancée pourl’instauration des Assemblées gé-nérales (AG) comme corps décision-nel suprême. Cette pétition compte1700 signatures. Elle sera présentéeau Conseil d’administration qui setiendra dimanche.

Le Conseil devrait voter pourl’acceptation de la pétition vu queles signatures collectées dépassentde loin les 1500 signatures exigéespour faire un referendum, selon laconstitution de la Fédération étu-

diante de l’Université d’Ottawa(FÉUO).

« Nous représentons les étudi-ants les moins mobilisés de tout lepays et c’est à cause de cela qu’on ales frais de scolarité les plus élevés», a déclaré Jean Philippe Ouellet,membre de l’AÉÉMUO. C’est pourcette raison que l’AÉÉMUO a prisl’initiative cette année d’organiserune campagne pour collecter les sig-natures des étudiants pour pouvoir

par la suite passer au referendum.La pétition a étét accep-tée ce dimanche par le Conseild’administration, le référendumdevrait être déclenché soit d’ici lan novembre, soit à la n du se -mestre.

Il y aura une période de 20jours où les acteurs impliquéspourront préparer les compagnesdu « oui » et du « non », ainsi pourque les étudiants aient le temps dese familiariser avec l’enjeu des AGet d’aller voter.

Pavillon Montpetit

uOttawa C. Western1er nov., 18 h et 20 h

uOttawa C. Windsor2 nov., 18 h et 20 h

Visitez le www.geegees.ca pour l’horaire complet et plus de renseigneme

Très prochainement,

l’Antenne d’ivoire, l’émission de radio de La Rotonde , sera de retour sur l

ondes de CHUO 89,1 FM.

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7/27/2019 Édition du 28 octobre 2013

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28 octobre

ARTS et CULTURE  Lysane Caouette | [email protected]

Léa Papineau Robichaud Adjointe à la rédaction

La formation montréalaisePlants and Animals était à laNature Nocturne du Muséecanadien de la nature. Pourl’occasion, La Rotonde  a poséquelques questions à NicBasque, guitariste du groupe.

 La Rotonde : Comment le groupe a-t-il étéfondé?Nic Basque : On joue ensemble depuis qu’on està l’université. On étudiait les trois en musique àl’Université Concordia. On s’est rencontrés là-bas, on est devenus amis et on a commencé àfaire de la musique ensemble à ce moment-là.

 LR : Si vous pouviez décrire votre groupe enseulement trois mots, quels seraient-ils?NB : Amitié, authenticité et risque.

 LR : Que pensez-vous de la scène musicalecanadienne?NB : Il y a toutes sortes de groupes de partoutqui semblent éclore dans chacune des villes etdes provinces du pays, donc je pense que lascène est assez en santé en ce moment. Quandon va aux États-Unis, on voit souvent des nomsde groupes canadiens sur les afches de groupes

qui suivent après nous autres. Bref, c’est unescène qui est en santé et diversiée.

 LR : Est-ce que lorsque vous jouez auxÉtats-Unis, c’est important pour vous d’êtrereconnus en tant que groupe canadien?NB : Je pense que ça nous importe peu. C’est plusd’être reconnus pour notre musique et ce qu’on

fait. D’où on vient, je ne sais pas à quel point çaa une inuence. C’est sûr qu’on est un groupe deMontréal. Notre identité, c’est la scène montréal-aise plutôt que la scène canadienne.

 LR : Selon vous, est-ce que Te End of Tat est votre meilleur album?NB : C’est dur à dire. Pour moi, le meilleur al-

bum c’est celui qui est à venir plutôt ququi est fait. On est en train de travaillerautre disque et pour moi c’est celui quplus intéressant à mes yeux parce que je dans et je pense à ça tout le temps. Je pechaque album a ses forces et ses faibless

 LR : Contrairement aux autres albumavez décidé de composer et de déveles chansons de ce dernier albumd’entrer en studio. Pourquoi?NB : Je te dirais qu’on voulait plus fairebum qui sonnait, à la limite, comme unemance, même d’enregistrer tout live endans le studio. Donc, il fallait être plus pparce que c’était plus difcile après de reles pièces, de les changer complètemenmoment-là, c’est ce qui nous intéressait. Jqu’en ce moment on fait carrément l’invearrive plus désorganisés. On prend une pon la vire à l’envers, donc je ne sais pas

la suite va être.

 LR : En tant que groupe, quel est votgrand rêve?NB : De continuer dans la même lignée, er le plus honnête possible et que notre msoit appréciée par le plus de gens possibqu’on ait à faire des compromis artistiqne sais pas si c’est un rêve, c’est plus un oSinon, quelque chose qu’on aimerait faid’aller jouer en Asie ou en Océanie. Ça sfun d’aller faire des shows là-bas et de rtrer des gens d’un peu partout.

Léa Papineau Robichaud

 Adjointe à la rédaction

C’était le party d’Halloweende l’Association des étudi-ants diplômés (GSAÉD) del’Université d’Ottawa vendre-di dernier. L’évènement a étépopulaire auprès des étudiants,puisque les 100 billets ont été vendus.

La fête a commencé au Café Nostalgica, vers 18h, où l’Association offrait des nachos et un verre debière aux participants. Puis, vers 20 h, les étudiantsse sont dirigés vers le Musée canadien de la nature,an de participer à la Nature Nocturne. Cet évène -ment mensuel permet au public de découvrir le mu-sée sous un nouvel œil, alors que de la musique, desexpositions, des hors-d’œuvres et des cocktails sontmis à la disposition des participants.

« Notre public cible, les 35 ans et moins, a vrai-ment adopté le concept qui combine l’évènement

mondain, la danse et la découverte du musée en une

seule expérience », explique Cynthia Iburg, coordo-natrice des programmes pour les adultes du musée. « Y a-t-il un autre endroit à Ottawa où on peut faire lafête avec un dinosaure ou un rorqual bleu? », ajoute-t-elle.

 Visiter un musée différemment

 Ainsi, la GSAÉD a pu festoyer au beau milieude la nature. « C’est un évènement qui a beaucoupde facettes! », a lancé Patricia de la Tremblaye, com-missionnaire à la vie étudiante à la GSAÉD. « Ona souvent des étudiants internationaux, donc on sedisait que comme activité étudiante, de visiter unmusée serait intéressant. (…) On a pensé que Na-ture Nocturne était une bonne manière de visiter lemusée, de rencontrer des gens et de fêter », explique-t-elle.

Pendant que DJ-Dot animait le lanternon, JesseStewart faisait vibrer les murs de la Galerie EauBleue RBC avec son waterphone. Finalement, legroupe d’Ottawa Hilotrones, ainsi que le fameuxgroupe montréalais Plants and Animals, mettaient lefeu aux planches au quatrième étage. Les Montréal-ais ont d’ailleurs fait fureur, alors que la pièce étaitpleine à craquer de personnes dansant et chantant.

Le groupe a enchaîné ces plus grands hits tels que,Lightshow , Good Friend et Bye Bye Bye , et a conclu avecl’énergisante Mercy.

Pour une bonne cause

L’argent récolté au cours de la soirée allait au

prot de la Société pour la nature et les pCanada (SNAP). « C’est un spectacle paparce que c’est une levée de fonds pour SNest pour la protection de certains animaux qen voie d’extinction au Canada. C’est spécique c’est dans un musée. (…) Il y a de tout, dsique, de l’éducation sur la nature et une fête show », afrme Nic Basque, de Plants and A

GSAÉD

Un party d’Halloween au milieu de la natur

ENTREVUE AVEC NIC BASQUE DE PLANTS AND ANIMALS

Le résultat d’une longue amitié

 Warren Spicer de Plants and Animals - Photo Léa Papineau R

Nic Basque - Photo Léa Papineau Robichaud

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28 octobre 2013 [email protected] ARTS et CULTU

SPECTACLE DE MONONC’ SERGE

Une premièreprestation ensol ontarien

ENTREVUE AVEC MONONC’ SERGE

Thérapeutique,se déoulersur la scène

Photo Ayoub B

Sara Robinson Bénévole 

 Après une entrevue plutôtamicale qui impliquait une table

de pique-nique et plusieurs ciga-rettes, j’ai attendu avec une cer-taine curiosité de voir commentallait se dérouler le spectacle deMononc’ Serge au Centre uni- versitaire Jock-Turcot, ce mer-credi dernier. L’artiste m’avaitconé plus tôt que c’était latoute première fois qu’il allaitperformer en Ontario et qu’il nesavait guère à quoi s’attendre.

Organisée par le Carrefour francophone, cette

performance gratuite de ce personnage allait-elleattirer un bon nombre de gens de l’Ontario? Ilfaut dire que la musique de Mononc’ Serge estbeaucoup plus connue sur le sol québécois quecelui ontarien. Comme il me l’a mentionné pen-dant l’entrevue, les paroles de ses pièces déjà mar-ginales touchent peu l’auditoire anglophone.

 Je fus agréablement surprise de constaterque, malgré la foule qui n’était constituée qued’une quarantaine de personnes, ceux qui se sontprésentés ont su manifester haut et fort leur en-train et leur amour envers le musicien à la foissublime et grotesque.

Mononc’ Serge ponctue l’univers de lachanson québécoise depuis plus de quinze ans,notamment en mariant vulgarité et littérature àtravers des textes abordant autant l’actualité poli-tique que la drogue, le show-business, ou bien« les grosses torches acadiennes ».

 Ambiance acoustique

La troupe de Mononc’ Serge nous a don-né une performance énergique, en revenant àquelques moments à un tempo plus chaleureuxen baignant dans l’intimité des sonorités acous-tiques.

Sorti en mai dernier, le tout dernier album deMononc’ Serge, Pourquoi Mononc’ Serge joues-tu du 

rock’n’roll?, repose sur une ambiance entièrementacoustique.

C’est un retour aux sonorités qui ont marquéle tout début de sa carrière, considérant le styleplutôt « Metal » de ses derniers albums. Le publica manifesté son appréciation face à cette ambi-ance qui rappelait plus la « chanson québécoise »que le « gros Metal sale ».

Danser et chanterSi les spectateurs se sont montrés plutôt

calmes, voire attentifs pendant que le groupe in-terprétait les chansons moins connues du dernieralbum, l’ambiance s’est drastiquement réchauf-fée lorsque Mononc’ a entamé un set qui com-prenait les versions acoustiques de plusieurs deses grands succès. Les spectateurs se sont donnésun plaisir de délier leurs jambes et de chanter àtue-tête ses grands succès, comme Fourrer , Hitler 

Robert et, en rappel s’il-vous-plait, le classique etoh-combien-trash Chez Frank.

Sara Robinson Bénévole 

De passage dans la région de lacapitale nationale, Serge Robert

a bien voulu accorder une ent-revue à La Rotonde avant sa per-formance de mercredi dernier, auCentre universitaire Jock-Turcotde l’Université d’Ottawa.

 La Rotonde : Merci inniment, Mononc’ Serge,de nous accorder cette entrevue avant ce spec-tacle qui, dis-tu, est le premier que tu feras enOntario?Mononc’ Serge : Oui, c’est le premier show que je faisen Ontario en tant que Mononc’ Serge. J’étais venuquelques fois avec Les Colocs, notamment dansle cadre des Francofolies, mais c’est une premièrepour nous ce soir. C’est ironique, considérant le faitque récemment, j’ai fait des shows en France et mêmeen Angleterre.

 LR : On espère que l’expérience sera agré-able (rires). En tant qu’artiste québécois,comment vois-tu le marché de la musiquequébécoise étendre son auditoire hors-prov-ince?M’S : Malheureusement, je dois avouer que monauditoire canadien se limite pas mal à la provincede Québec. Pas par absence d’intérêt pour lesminorités francophones, mais justement, parceque ces minorités sont les seules que ma musiquetouche réellement. Les anglophones, en général,s’intéressent peu à ma musique dont les paroles

et les références renvoient à une réalitéquébécoise.

 LR : Ton dernier album est entièrementtique. Mononc’ va-t-il faire un virage arlorsqu’il sera devenu grand-papa, ou restoujours un éternel marginal?

M’S : J’ai déjà fait plusieurs virages artistiqpeu malgré moi, au cours des quinze derninées. Disons que c’est toujours plutôt incoment que ma musique change en même temmoi. Par exemple, une amie m’a fait remarqles thèmes de mon dernier album étaient peux, et pourtant, ce n’était pas voulu.

 LR : La vulgarité est-elle un moyen de fou une façon de provoquer?M’S : Je suis un provocateur. Pour moi, l’humune façon d’exprimer les choses tout en m’a

 J’aime choquer ceux dont ma vulgarité déra

 LR : Mononc’ Serge serait-il l’alter abolique de Serge Robert?M’S : C’est une théorie très plausible (rires)quelqu’un de plutôt réservé dans la vie de jours, et c’est assez thérapeutique de se défoune scène. Je n’ai pas créé délibérément le nage de Mononc’ Serge, il s’est matérialisé aannées et au gré des albums. Ce n’est pas personnage que j’incarne, mais plutôt une pmoi que j’exagère.

 LR : Pour terminer, as-tu, quelqudes chansons d’amour que tu cache

 public?M’S : Ah, ça, non! Je n’en ai même écrite une seule de toute ma vie. J’apcelles des autres, mais je suis plutôt inspl’actualité que par mes propres sentim

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Lysane CaouetteChef de pupitre 

Le thriller musical Le Fa le 

do, dernier projet de l’auteurLuc Moquin, prendra formesur les planches des théâtresfranco-ontariens dès le print-emps prochain. La troupe decomédiens présentera la piècepour la première fois du 6 au9 novembre à l’Auditorium del’École secondaire publiqueDe La Salle.

Le récit commence avec une trouvaille toutà fait inattendue qui bascule le chemin ennuy-eux d’Albert, un archiviste blasé, lorsque celui-citombe sur une bande magnétique. Il sera alorsenvoûté par la voix anonyme d’une chanteuse defado et désireux de rechercher cette inconnue.

 Au l de la pièce, le spectateur a droit à la

fusion de tout un amalgame de personnages trèsdifférents des uns et des autres. Cependant, tousont un point commun, puisqu’ils recherchenttous une nécessité, et ce, de façon maladroite,d’où tend l’intrigue de la pièce.

Un cowboy fait son apparition, sortant com-plètement de son cadre caricatural : il vit au cen-tre-ville et veut rendre service aux gens.

Un scientique est de l’affaire, apportant

une dynamique de science-ction au récit.Luc Moquin s’est initialement inspiré pour

l’écriture de l’histoire des différentes techniquespour enregistrer la voix humaine. « C’était monpoint de départ. Puis, ça l’a évolué un peu plusque ça. Mais c’est ça qui a donné le côté un peupolicier. Ce qui m’intéressait, c’était le côté espi-onnage de l’époque de la guerre froide. »

Puis, le dramaturge s’est posé un tout autre

dé pour produire son œuvre. « C’est dment une tentative de mélanger les genrMon dé d’auteur était de réussir à intégférents univers les uns dans les autres. »

Cependant, l’auteur qualie le prd’écriture comme étant plutôt ardu, à cla fusion de ces multiples personnagedébut, ce que je pensais qui serait facilel’intégration des différents univers damême histoire. », explique-t-il. L’écrivainque c’est ce qui lui a donné le plus de l dre, puisque les premières versions de létaient beaucoup trop longues pour penmise en scène.

La titraille de la pièce relève de la chde fado, musique traditionnelle du Portuse référant aux notes de gamme de musiet fa), en plus d’exploiter un côté qui ne sérieux. « C’était un de mes buts dans l’édu texte, de voir si au théâtre, on peudes choses et dire des choses que l’onsincèrement sur un mode non-sérieux. M. Moquin.

L’auteur souhaite que la pièce en soiles spectateurs à rééchir sur la place deence dans la vie, en offrant l’accès à un qui n’est, selon lui, pas si loin du nôtre.

Hélène Labelle Bénévole 

Ce 27 octobre à 14 h avaitlieu le concert inaugural de Mu- 

sique à Tabaret . Pour entamer lasérie annuelle de concerts 2013-2014, l’Université d’Ottawa aeu l’honneur de recevoir TripleForte, un trio entièrement cana-dien, composé de Jasper Woodau violon, de Yegor Dyachkov au violoncelle et de David Jal-bert au piano.

L’Université d’Ottawa accueille en ef-fet chaque année des invités prestigieux quipermettent, entre autres, aux étudiants dedécouvrir à prix accessible (5,65 $ en pré ven-

te sur le web) une musique classique. Cesévènements musicaux sont également ou-

 verts au gra nd pub lic à prix s upéri eur.Ce dimanche dernier, nous avions la vis-

ite de trois solistes canadiens parmi les plusréputés, regroupés sous le nom de TripleForte, qui nous offrait un concert haut enémotions. Le concert d’une heure et demieprenait place à la salle austère Huguette-La-belle au pavillon Tabaret.

La première partie consistant en uneœuvre du très connu Beethoven, trio avec 

piano en si bémol majeur, opus 97 « àl’Archiduc ». Le jeu des musiciens alliait sen-sibilité et puissance, en particulier chez lepianiste David Jalbert, qui donna une perfor-mance énergique dans le dernier mouvementdu morceau. La deuxième partie, plus en-jouée et plus riche en variations rythmiques,nous faisait découvrir Antonín Dvorák, com-positeur tchèque, dans un trio avec piano enfa mineur, opus 65. Cette deuxième partieétait des plus enlevantes; le niveau de diffi-culté du morceau exigeait en effet une ex-trême rapidité de la part des trois musiciens,

marathon qui laissa béate la foule de specta-teurs qui avaient peine à suivre les mouve-ments de doigts agiles des artistes.

Malgré leur nom, qui signifie en français« le plus fort possible », Triple Forte reste belet bien loin du bruit. Nous ne pouvons quesaluer la grande technicité et l’humanité deleurs interprétations.

Nous ne pouvons cependant pas passersous silence la construction en cours dansle pavillon Tabaret, qui eut comme effet defrigorier littéralement quelque peu les spec-tateurs, la salle Huguette-Labelle étant plus

froide que jamais. Espérons que la sise règle pour les prochains artistes à reEn effet, d’autres concerts de  Mu

Tabaret  sont à venir. Le prochain aule dimanche 17 novembre ; Stéphane lin y interprétera les trois dernières sde Beethoven. Mentionnons pour teque les ensembles de l’École de musil’Université d’Ottawa offrent dans lechaines semaines une panoplie d’évènmusicaux : opéras, orchestre, etc. Pplus amples informations, visitez le w

sique.uOttawa.ca .

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28 octobre ARTS et CULTURE  [email protected]

THÉÂTRE

Du a, du do, et du ado

Photo Marc Lemyre

CONCERT INAUGURAL DE MUSIQUE À TABARET

Triple Forte, ou interprétation enthousiast

 Jasper Wood, Yegor Dyachkov et David Jalbert - Photo Shimo

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28 octobre 2013 [email protected] ARTS et CULTU

Samuel PoulinSecrétaire de rédaction

Suite à la réalisation de succès ciné-

matographiques tels que Polytechnique  (2009)et Incendies (2010), lms à saveur canadienne,Denis Villeneuve est de retour avec Prison-ers. Ce thriller américain s’avère toutefois toutaussi envoûtant. Lors de la première scène, lespéripéties sont déclenchées suite à la dispari-tion de deux jeunes lles, amies de voisinage.Les parents des llettes vivant une situationcruellement ardue, c’est le détective Loki (JakeGyllenhaal) qui reçoit la lourde tâche de résou-dre cette énigme criminelle.

 Toutefois, l’apparition des génériques defermeture nous laisse songeurs, cause d’unscénario étiré à 153 minutes et dont plusieurséléments semblent inutiles. Ce sont plutôt lesprestations rafnées des acteurs qui méritentle crédit pour l’aspect énigmatique du récit.Dans son rôle de père impuissant, Hugh Jack-man fait montre d’une performance digne

d’une personne prête à toute action pourretrouver son enfant, alors que Gyllenhaalpersonnie, d’une façon des plus plausibles,un détective déchiré par les évènements quil’entourent et les responsabilités qu’il doitassumer. À recommander pour les cœurs ro-bustes et les esprits ébranlables.

Shabnam Bahramifarid Bénévole 

 À suspense et inquiétant, ce lm de Ben

 Afeck est un drame dès la première scène. Ayant remporté l’Oscar du meilleur lm en2013, Argo est tiré d’une histoire vraie, portantsur l’évasion de six membres de l’ambassadeaméricaine en Iran. Le 4 novembre 1979,après avoir entendu que le président des États-Unis ait donné refuge à leur roi, des activistesiraniens ont attaqué l’ambassade américaine à

 Téhéran. Tandis que la plupart des diplomatesde l’ambassade sont pris en otage, six d’entreeux créent un plan ingénieux mais risqué pourquitter le pays : ils vont faire semblant d’êtreune équipe de tournage pour ensuite quitter lepays par avion.

L’élément le plus intéressant de ce lm estle sentiment de peur émis par les fugitifs. Ex-posés à plusieurs actes de violence commis pardes activistes, on peut facilement comprendrela situation difcile des six Américains. De

plus, on ressent la colère de plusieurs Irani-ens envers le gouvernement des États-Unis enraison des scènes d’émeutes. En dépit du faitque le lm soit critiqué pour quelques inexact-itudes historiques, surtout en ayant minimiséle rôle de l’ambassade canadienne dans le sec-ours, Argo est bien apprécié par les cinéphiles.

Jeudi 31 octobre :

Musée : Séance de spiritisme historique,

Lieu historique national du domaine Bill-

ings, à 19 h

Vendredi 1er novembre:

Musique : Phil Nimmons et David Braid,Centre national des Arts, à 19 h

Théâtre : Douze hommes en colère, Mai-

son de la culture de Gatineau, à 20 h

Samedi 2 novembre :

Musique : Harry Manx,

Salle Jean-Despréz, à 20 h

Musique : Karim Ouellet,

Cabaret La Basoche, à 20 h

CALENDRIER C ULTUREL

Lundi 28 octobre :

Musique : Ruben Ponce,

Les Brasseurs du Temps, à 19 h 30

Conférence : Jacques frère de Jésus,

Pavillon des arts salle 509, à 19h

Mardi 29 octobre :

Conférence : Chroniqueur de Radio-Can-

ada Michel Normandeau, Bibliothèque

municipale de Gatineau, à 19 h

Mercredi 30 octobre :

Musique : Harvest Breed,

salle Jean-Despréz, à 19 h

Dimanche 3 novembre:

Théâtre : Where Poppies Blow, Great

nadian Theatre Company, 13 h 30

L

Lysane CaouetteChef de pupitre 

Dimanche, la plupart des ménages se-ront rivés sur leur téléviseur pour regarderle 35e gala de l’Association québécoise del’industrie du disque, du spectacle et de la

 vidéo (ADIS Q), présenté par Radio-Cana-da (à l’heure où j’écris ces lignes, le gala n’apas encore eu lieu).

Les tubes des artistes du Québec quiont tourné sans cesse aux stations de radiopendant la dernière année seront récom-pensés selon les différentes catégories danslesquelles ils sont nominés.

Le gala présenté par l’ADISQ s’avèreà être une belle vitrine de reconnaissancepour le marché de la musique québécoiseet francophone.

Pour les gens qui sont moins à l’affûtdes dernières compositions des artistes duQuébec, c’est une belle occasion de con-naître les nouveautés, mais aussi d’observer

 vers quelle direc tion l’industrie musica led’ici se dirige.

 Aussi, on aime b ien voi r si la vedette del’heure que l’on aime gagnera le Félix danslequel elle est nominée.

Cependant, je trouve que le gala pour-rait s’améliorer sur un point.

L’évènement de l’ADISQ « rebrasse »les mêmes têtes qui sont présentes dansl’industrie de la musique québécoise depuisun bon nombre d’année. La Céline natio-nale est bien brossée dans le sens du poilau gala. Oui, je sais, elle a produit un al-

bum que les gens ont probablement fortapprécié, puisqu’elle est nominée dansun bon nombre de catégories. Entre au-tres, (croyez-le, croyez-le pas), celle del’interprète féminine de l’année. On nepourrait pas obtenir un petit sentiment desurprise en nominant de nouveaux artistes?

L’Association travaille, entre autres, à «la survie et à l’épanouissement, au Québec,d’une production musicale indépendante,forte, originale et innovatrice. »

L’ADISQ devrait mettre plus l’emphasesur les artistes québécois émergents. Il y ena déjà quelques uns, notamment grâce àla catégorie Révélation de l’année. La car-rière du groupe Forêt, formation de deuxartistes, se trouve sur une belle lignée.C’est avec beaucoup de travail qu’ils ont p upercer le marché, et de même, être visibleau gala.

Le Québec est chanceux d’avoir un galapermettant de reconnaitre les artistes lo-caux. L’industrie musicale est extrêmementdiversifiée, et l’ADISQ la met bien en val-eur. Cependant, cela serait bien de mettreplus de l’avant le travail des artistes émer-gents, et non seulement les artistes profes-sionnels que l’on connait déjà bien.

CHRONIQUE

Les années se

suivent et se

ressemblent…

CRITIQUE DE FILM

 Argo de Ben Afeck

CRITIQUE DE FILM

 Prisoners de Denis Villeneuve

Lysane Caouette

Chef de pupitre 

Laurence Anyways, le troisième filmDolan, relève d’une relation amoureumultueuse d’un couple dans lequel l’hrévèle sa transsexualité.

Laurence Alia (Melvil Poupaud), prode littérature, confie à son amoureuse(Suzanne Clément), ne pas être né dans corps. La déchirante révélation, une desles plus importantes du long métrage, se dtout bonnement en plein milieu d’un lav

Le paradoxe s’en suit, formant le amoureux. Laurence, honnête face à sofort désir, celui de devenir une femmeentière, croit pouvoir conserver leur intact. Fred, désirant accompagner son reux dans cette transition, croit s’accomCependant, elle se sent trahie par elle-m

 Tout ce que j’aime de toi, c’est ce que testes de toi. »

Xavier Dolan relève les tabous de lasexualité avec une histoire d’amour magnMalgré la durée relativement longue, soit40, je vous recommande de mettre ce film

 votre réper toire , vous ne se rez pa s déçu!

CRITIQUE DE FILM

 Laurence Anyways deXavier Dolan

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FÉUO : ÉLECTIONS PARTIELLES

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28 octobre 2013 [email protected] ÉLECTIO

BILLETTERIE DU CNA

lundi-samedi 10 h à 21 h

cna-nac.ca

/NACDANCEDANSE

BILLETS À PARTIR DE 22 $POUR LES ÉTUDIANTS

Sinda GarzizJournaliste 

La Fédération étu-diante de l’Universitéd’Ottawa (FÉUO) aannoncé le début de

la période de la cam-pagne électorale la se-maine dernière, ainsique la période de vote,qui aura lieu les 29,30, 31 octobre 2013, àl’Université d’Ottawa(U d’O). Des électionsqui, comme à chaqueannée, regroupentplusieurs candidats,

deux grands partis etdes indépendants. La 

Rotonde  s’est déplacéesur le campus poursavoir comment lacampagne se déroulejusqu’à maintenant.

Ossob Hassan, membre du

Comité des élections, nous a

exprimé son enthousiasme con-

cernant le déroulement de la

campagne. Elle a déclaré que,

« malgré l’horaire très chargée

des étudiants, on a vu plus d’un

candidat se présenter pour plu-

sieurs positions. » Puis, concer-

nant la visibilité de cette cam-

pagne, elle a mentionné que les

affiches de tous les candidats

qui ont fait des campagnes et

qui ont respecté les réglementa-

tions de l’affichage, ont été af-

fichées dans les endroits les plus

fréquentés du campus.

La campagne électorale

cette année a focalisé l’attention

sur deux partis, Campus Uni

et 1Campus, qui ont bénéficié

d’une meilleure représenta-

tion par rapport aux candidats

indépendants. Campus Uni a

même eu le soutien de la majori-

té des membres de l’exécutif. La

présidente actuelle de la FÉUO,

 Ann e-Mari e Roy , a déc lar é pub -

liquement les soutenir. « Ils

poursuivent le même programme

que j’ai entamé quand je me suis

présentée aux élections et avec

lequel je continue de travailler »,

a-t-elle confié.

Cette déclaration a suscité lemécontentement de la majorité

des autres candidats, autant ceux

de 1campus que les indépen-

dants. Vincent Rioux, candidat

au poste de vice-président aux

services et communications, va

même jusqu’à remettre en cause

le Comité des élections. Il a vu

ses affiches un temps retirées du

campus, parce que selon Ossob

Hassan, il n’a pas respecté les

règles du collage des affiches et

il a utilisé le mauvais ruban ad-

hésif. « Pour moi, le Comité des

élections n’est pas seulement

impartial, il est carrément délin-

quant. Ils ont enlevé toutes les

affiches que j’ai collées tout seul,

sans me prévenir, et l’histoire du

ruban adhésif n’existait pas dans

les premières communications

qu’on nous a envoyées », con-

sidère M. Rioux.

Sur le site internet de la

FÉUO, dans la rubrique des élec-

tions, on ne trouve pas toutes

les plateformes des candidats, et

essentiellement celles des candi-

dats indépendants. Anne-Marie

Roy nous explique que les candi-

dats qui n’ont pas de plateforme

sont ceux qui n’ont pas respecté

les délais imposés par la consti-

tution de la FÉUO pour l’envoi

des plateformes au Comité des

élections.

Enfin, nous mentionnons

que deux des candidats présen-

tés, Tatiana Forstner et Miso

Gostimir, n’ont pas fait une

campagne électorale jusqu’à

maintenant. Toutefois, selon le

Comité des élections, ils sont

encore candidats aux élections.La majorité des étudiants que

nous avons sollicités ignorent le

fait que ces élections ont lieu.

Certains d’entre eux ont remar-

qué les affiches mais ne savaient

pas de quoi il s’agissait. C’est le

cas de Monalisa Moposa, étudi-

ante en deuxième année à la Fac-

ulté de sciences sociales. « J’ai vu

une fois les affiches, mais je sou-

haiterais en savoir plus sur les

campagnes, je souhaiterais voir

plus d’efforts venant du Comi-

té d’organisation des élections,

mettant l’accent sur l’importance

des élections et encourageant les

étudiants à l’implication. Puis,

les candidats qui viennent se

présenter dans nos classes, doi-

 ven t nou s exp liquer plu s leu rs

programmes », a-t-elle affirmé.

OÙ VOTER

La campagne électorale a été lancée par Fédération étudiante de l’Université d’Ottaw(FÉUO), le 21 octobre dernier. Le vote aura lidu 29 au 31 octobre 2013, de 9 h à 19 h daplusieurs bâtiments du campus de l’U d’O :

• UCU : au 1er étage, devant la cafétéria.• UCU : au rez-de-chaussée.• Marion : à l’entrée.• Lamoureux : à l’entrée (de Jean-Jacques Lussie• Montpetit : au niveau 2, salon étudiant.• Desmarais : à l’entrée.• Arts : à l’entrée.• SITE : à la cafétéria.• CBY : à l’entrée.• FSS : à l’entrée.• RGN : au salon étudiant

ÉLECTIONS PARTIELLES

Une campagne

qui soulève lescritiques

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28 octobre ÉLECTIONS  [email protected]

 La Rotonde : Qu’est-ce qui t’as motivée à te présenter pour ce poste?Ikram Hamoud : Avec quatre années passées àl’Université d’Ottawa, dont trois en résidence,je pense avoir une connaissance approfondiedu campus. J’ai aussi travaillé, l’année dernièreet cette année, en tant que coordonnatrice encommunication à la Maison internationale. Cequi me motive, c’est de faire partie d’une équi-pe capable d’améliorer les choses.

 LR : Que représente ce poste pour toi? Teserais-tu présentée si c’était un autre postesur l’exécutif?IH : Je me présente pour ce poste en particu-lier parce que j’ai déjà de l’expérience dans lacoordination des communications et qu’aveccette position, je peux travailler à plus grandeéchelle, avec plus d’étudiants. Ce serait donc

continuer dans la même voie.

 LR : Penses-tu pouvoir te greffer facilementà l’exécutif de la FÉUO?IH : Grâce à mon passage à la Maison interna-tionale, j’ai eu la possibilité de travailler avecles membres de l’exécutif actuel. Nous avonsdéjà expérimenté les efforts communs, doncje crois pouvoir facilement m’intégrer dansl’équipe.

 LR : Quels sont les projets sur lesquels tu voudrais travailler?

IH : D’abord, améliorer le réseau insans l. Ce serait bien que le campus l’époque dans laquelle nous vivons. Ens

 voudrais avoir plus de micro-ondes. Bead’étudiants éprouvent des difcultés pouréchauffer leurs repas. J’aimerais aussi indes stations pour alimenter les téléphonlulaires en électricité. Puis, je voudraimodier les horaires du Café Alt et du Pfaçon à les conformer à ceux de la bibliotsurtout pendant les périodes d’examencette même période, je voudrais égalemtervenir auprès de l’Université pour quplus d’édices ouverts.

 LR : Pourquoi avoir choisi de te préavec le parti Campus Uni?IH : Je partage la vision des autres candiCampus Uni et je pense que c’est une for

d’être une équipe parce que nous avons djectifs communs et que c’est plus facileaccomplir de cette manière.

 LR : Qu’est-ce qui te démarque de tocurrent, Vincent Rioux?IH : J’ai de l’expérience en communicatposte que j’occupe m’oblige à être à ldes étudiants et à rester en contact avMes années de résidence m’ont permremarquer des éléments que quelqu’n’habite pas sur le campus n’aurait proment jamais remarqués.

Ghassen Athmni Rédacteur en chef  

Le vice-président aux services et com-munications est membre de l’exécutif de laFÉUO. Il est responsable de l’ensemble descommunications. Il doit siéger au Comité dudéveloppement durable et s’occuper de dif-férents regroupements, tels que la Coopéra-

tive de vélo et le Centre d’entraide. Élu à ceposte l’année dernière, Brad LaFortune a dûdémissionner pour poursuivre ses études su-périeures.

Deux candidats sont dans cette course àl’exécutif, Ikram Hamoud, ancienne coor-donnatrice des communications de la Mai-son internationale, porte l’étendard Campus

Uni. Vincent Rioux, ancien rédacteuchef de La Rotonde, se présente quant en indépendant. Les plateformes des candidats ne se rejoignent pas vraimsans être diamétralement opposées. Si MHamoud a choisi de cibler d’ordre pratM. Rioux s’attaque essentiellement à dejeux politiques.

 La Rotonde : Pour quels motifs te présentes-tu pour ce poste?

 VR : Ce qui me motive d’abord, c’est le fait quela FÉUO soit gangrenée par des gens qui ap-puient aveuglement la Fédération canadiennedes étudiantes et étudiants (FCÉÉ). Je pense quela FCÉÉ prend une place qui ne lui est pas dueà l’Université d’Ottawa (U d’O). Je veux con-stituer la voix dissidente dans l’exécutif. Ensuite,je pense que les communications de la FÉUO

sont défaillantes, voire même insultantes, àl’égard des francophones et je voudrais y re-médier. On se contente de traduire de l’anglais,des fois en utilisant des machines, ce qui est in-sensé. Enn, je voudrais travailler pour que les

 Assemblées générales aient lieu et deviennent lecorps décisionnel suprême de la Fédération par-ce que je pense que concentrer les pouvoirs auxmains de la vingtaine d’étudiants qui composentle Conseil d’administration, surtout qu’ils fontpartie d’une même tendance, celle d’Action étu-diante, c’est anti-démocratique.

 LR : Te serais-tu présenté si un autre posteeut été libre dans l’exécutif?

 VR : Pour moi, les communications sont ledomaine pour lequel je suis le mieux armé, depar mes études et mon expérience à La Rotonde .

 Je ne peux me prononcer sur les autres postes,

mais mon opposition à la FCÉE et mon soutienaux AG s’appliquent à plusieurs, dans et àl’extérieur, de l’exécutif.

 LR : Que penses-tu du fait que la majoritédes membres de l’exécutif soutiennent ou-

 vertement la candidature d’Ikram Hamoudet celles de Campus Uni?

 VR : C’est déplorable. Ce n’est pas surprenant,compte tenu des liens entre Campus Uni et

 Action étudiante. C’est déplorable parce quec’est quasiment du népotisme. C’est à se de-mander si la FÉUO prend ses étudiants pour

des tartes. C’est aussi donner un avantage auxgens qui sont pro FCÉÉ. Cela désavantage desindépendants comme moi. Puis, on a toujoursl’impression qu’il faut faire partie d’une certainepetite clique pour être élu, celle des employés,des volontaires, des clubs et des corps fédérésde la FÉUO. Ikram travaillait justement à laMaison internationale.

 LR : Comment penses-tu te greffer à

l’exécutif actuel? VR : Je pense pouvoir travailler avec le Conseild’administration. Même si j’ai de grands désac-cords avec Action étudiante et Campus Uni,certains de leurs élus ne sont pas étroitementliés à la FCÉÉ, certaines personnes ont des val-eurs similaires aux miennes et ne pourraient selibérer de la ligne de parti.

 LR : Quels sont les projets sur lesquels tu voudrais travailler? VR : D’abord, de faire une campagne au sujet dela FCÉÉ. Il s’agirait en premier lieu d’informeret d’éduquer les étudiants à ce sujet pour en-suite avoir une mobilisation. Ensuite, je prévoischanger concrètement les communicationsfrancophones. Les AG sont aussi dans ma lignede mire. Sur ce point, je devrais avoir le soutiende tout l’exécutif et d’Anne-Marie Roy, mais je

ne sais pas s’ils veulent en faire le corps décisi-onnel suprême.

 LR : Qu’est-ce qui te démarque de ta con-currente, Ikram Hamoud?

 VR : Je n’ai aucune attache envers la FCÉÉ, niqui que ce soit. Je n’ai pas de comptes à rendre,ni de ligne de part à respecter. Ikram va con-tinuer dans la même voie, celle de la FCÉÉ, al-ors que je suis là pour la contester et pour rom-pre avec elle. Si les étudiants votent pour elle,ils voteront pour le statu quo, alors que moi, jereprésente la rupture.

Vice-président aux services et communication

Ikram HamoudVincent Rioux

Photos Ayoub Ben Sessi

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28 octobre 2013 [email protected] ÉLECTIO

Ghassen Athmni etSamuel Poulin

1campus, aux afches en vert et noir, seprésente comme un groupe d’individualitésqui ont décidé de se présenter ensemblean de s’entraider et de se faciliter la tâche.Six candidats estampillés 1campus briguentdes mandats d’administrateurs au Conseild’administration : Marylin Tourangeau enÉducation, Jonathan Savard Shaw en Droitcivil, Hanna Fazal en Arts, Alexandre Roy enSciences de la santé, Tom Simpson en Sci-ences sociales et Sara-Pier Marie Piscopo enMédecine.

La Rotonde : Pourquoi vous présentez-vous en équipe? Hanna Fazal : Nous voulions nous présenter en indépendants, maisnous avions ensuite découvert que c’était mieux d’unir nos forces.Marylin Tourangeau : Mon raisonnement est pas mal le même que Han-na. Je pensais que je ne devais pas me présenter en équipe, je n’aime pas lefait que les gens n’apprennent pas à connaître ta plateforme, mais la situ-

ation en éducation est un petit peu différente. Je suis déjà présidente de laFaculté, les gens me connaissent beaucoup, donc je me suis dit que celaallait être plus facile pour se partager les tâches. Nous nous présentonsen équipe parce que c’est ça le système, puis c’est un désavantage pournous de ne pas se présenter en équipe. Mais si on est élus, c’est une chosequ’on aimerait changer. Il y a des points concrets qui sont très spéciquesà chacun de nos programmes. Par exemple, moi j’ai une certaine inquié-tude par rapport à l’espace pour les étudiants à la Faculté d’éducationmais vous n’allez pas trouver cela sur la plateforme à Hanna.

 Alexandre Roy : Je fais conance aux membres de cette équipe et je saisqu’ils sont honnêtes et c’est pour ça que j’en fais partie.Sara-Pier Marie Piscopo : Moi j’ai rencontré Hanna à Roger Guindon, etelle m’a encouragée à venir me joindre au groupe.

 LR : Pourquoi avoir adopté le nom 1campus et que pensez-vousde la ressemblance avec Campus Uni?

 Tom Simpson : Je crois que le campus est désuni. La FÉUO, les em-ployés, et les services, font leur travail en étant isolés. Ce que nous ten-

tons de faire, c’est que nous sommes indépendants et nous essayons derapprocher tout ce qui n’est pas connecté, et de créer un seul campusuni.MT : Pour être honnête, les idées sont très similaires dans la plate-forme, pour cette idée là, de 1campus et de Campus Uni. C’est beau-coup plus facile du côté bilingue, car 1campus s’écrit d’une façon dansles deux langues.MT et HF : Pour la ressemblance, nous avons déjà reçu de la frus-tration de la part des étudiants. Nous ne connaissions pas le nom del’autre équipe avant de déterminer le nôtre .

 Jonathan Savard-Shaw : Je trouve ça intéressant. Je pense que les deux viennent rechercher la même idée. J’aime mieux l’expression 1campus.Campus Uni, ça fait référence à plusieurs groupes, à plusieurs divisionsqui doivent ensuite s’entendre, tandis que 1campus, c’est un entier.

 AR : C’est drôle que cela se ressemble, mais je pense que c’est bien.Cela veut dire que les deux partis pensent au collectif et j’espère que ça

 va se reéter dans les politiques de chaque équipe.

 LR : Que pensez-vous du fait que la majorité des membres del’exécutif de la FÉUO soutiennent ouvertement Campus Uni?HF : Je ne crois pas que ce soit juste. Je ne crois pas qu’ils devraient. Jesais que je me suis faite demander, personnellement, de me présenteravec Campus Uni, et j’ai choisi de me présenter de façon indépen-dante parce que je crois que mes idées seraient mieux perçues en tant

qu’indépendante. Nous partageons seulement nos ressources et nosbénévoles.

 TS : Je suis du même avis. Je suis vice-président des affaires aca-démiques pour les sciences politiques à l’AÉÉPID, et les exécutifs nepeuvent pas aider aucun des candidats. C’est pour promouvoir cettesorte d’idée contre les cliques, pour dire que n’importe qui peut seprésenter et être élu.

 JSS : C’est la politique. Ce sont des jeux d’alliance, des jeux de pouvoir.Ma Faculté n’est pas vraiment impliquée dans tout cela. Je ne crois pasque ce soit contre les règles.SPMP : Je trouve qu’ils ne devraient pas vraiment participer à la pro-motion d’un groupe en particulier, parce qu’ils représentent tous lesétudiants.

 LR : Quels sont les projets que vous voulez accomplir si voélus?MT : Bien, je pense qu’on est vraiment au courant rôles, de nos responsabilités au CA. Un de nos projet

d’enlever les partis. Il s’agit de passer une motion, deavec les candidats, les différents membres du CA, posayer de voir notre raisonnement, de travailler avec lefédérés qui eux, peuvent donner des propositions à leurs différentes tables rondes, pour apporter au CA, deer la constitution, d’enlever le jeu des partis, et d’emles exécutifs d’aider sur les campagnes, à moins qu’eux-soient candidats.

 TS : Personnel lement, je ne crois pas que les membCA soient responsables constitutionnellement. Ils n’ose présenter à une réunion par mois. Je ne suis pas davec ça. Ce que je propose personnellement, c’est que jchaque mardi, de 5 h 30 à 8 h 30, au deuxième étage de létudiant du FSS, et que tous les étudiants des sciences spuissent venir me demander « que fait la FÉUO? »HF : Il faut être présents pour les étudiantset dire « vous savje siège au CA, je suis capable d’y amener vos préoccupation

 LR : Qu’apportez-vous de mieux que Campus Uni?HF, TS et MT : Les individualités, à cent pourcent. Le fait que nousindépendants, c’est très, très différents. Nous sommes tous là popropre faculté. Nous sommes une équipe, mais nous sommes inddans le même sens. Nous amenons tous des choses différentes à la

 JSS : En Droit civil, on pourrait dire que je suis quelqu’un qui

Faculté à cœur. Je suis impliqué depuis le premier jour des initiationdans des comités, j’ai aidé dans des organisations, j’accueille les noj’y mets vraiment mon cœur, mon énergie, ma passion, et j’ai vraimimpliqué en interne. Maintenant, je pense que je suis capable d’apl’externe.

 AR : Campus Uni, c’est la même chose que l’exécutif. Nous, on estchose de différent. Nous sommes plusieurs personnes avec différents, avec différentes idées, et j’espère qu’on peut donner quelque cnouveau, une nouvelle perspective.SPMP : Moi je pense que le plus important est de voter pour la pqui va représenter le mieux la faculté. Je serais très heureuse de avec les membres de 1campus, car je les connais déjà mais je seraitravailler avec du monde de d’autres groupes s’il le fallait.

CONSEIL D’ADMINISTRATIO

1CAMPUS

Photos Ayoub B

Marylin Tourandeau, Hanna et Tom Simpson

 Jonathan Sav Alexandre RoySara-Pier Marie Piscopo

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28 octobre ÉLECTIONS  [email protected]

CONSEIL D’ADMINISTRA

 Julien ImbeauIndépendantMarie-Claude CharronChef web

 La Rotonde : Quelles sont tes mtions pour te présenter?

 Julien Imbea u : L’année pass ée, l

était vacant, alors je pense que c’portant qu’il y ait un représentanla Faculté de droit civil, surtout perspective où l’AÉÉDCO (Ation des étudiantes et étudiants dcivil de l’Outaouais) voulait sefilier de la FÉUO (Fédération étude l’Université d’Ottawa). Il n’yeu de suite à la médiation, seuune promesse de débloquer desde la FÉUO pour l’AÉÉDCO. fondamental de désaffiliationdonc toujours pas résolu. Brefnécessaire pour moi qu’une pereprésente les intérêts de la Facdroit civil au sein de la FÉUO.

 LR : Pourquoi te proposes-tu ccandidat pour le Conseil admini

 JI : En fait, c’est le seul si ège oùy avoir un représentant pour la de droit civil. De grandes décisprennent au CA, beaucoup d’argimpliqué dans celles-ci, puis ontrouve de nombreux enjeux.

 LR : Que penses-tu des partis étud JI : Le concept est intér essant , pour représenter quoi que ce soije ne remarque pas beaucoup férences entre les deux partis, dans le choix de leur nom (Camp

 versus 1campus). Cela pourr ait téressant, mais pour l’instant il nde pertinence à s’affilier à un partout que je préfèrerais rester indant pour ce poste.

 LR : Que voudrais-tu apporConseil d’administration?

 JI : Tout d’abord, une voix phone. Je suis pour le respect dçais dans les réunions du CA, plument dans la FÉUO. Il s’agit d’y l’effort nécessaire afin que la conauté francophone ne soit pas part. Aussi, je prône la transpdans les décisions au sein de la Fqui, jusqu’à maintenant, restentfloues. Je souhaite aussi m’assul’exécutif respecte ses promessetorales de l’année passée pour meplace des assemblées générales.

 voter une fois par année pour ledat au CA, les étudiants n’ont pade voix dans les débats importan

 LR : Pourquoi penses-tu être leleur candidat?

 JI : Étant donné que je s uis un caindépendant, je pourrais représeFaculté le plus efficacement. Merêts rejoignent d’autant plus des plus larges comme la francophla transparence dans le cadre desions. Je crois fortement que jencourager l’idée des assemblénérales, quitte à mettre la pnécessaire pour leur instauration

Marc-André Bonneau Adjoint actualités 

L’association Campus Uni compte quatrecandidats, dont trois qui ont déposé leur candi-

dature au Conseil d’administration(CA) de dif-férentes facultés. Le regroupement fait compé-tition à 1Campus, qui tente de faire élire sescandidats aux mêmes positions. Hanna Samtente de se faire élire à la Faculté des sciencessociales, alors que la candidate Todisoa Parainaest dans la course pour représenter la Facultéde gestion Telfer. Sam Randazzo tente de fairede même pour la Faculté des arts. L’entretiens’est déroulé en français avec Todisoa Paraina,et en anglais avec les deux autres candidats.

 La Roto nde : Quelles sont vos motivations pour occuper ce posteau CA?Hanna Sam : J’aimerais faire du campus un endroit plus inclusif et plus sécuri-taire, qui met n à toute forme de discrimination. […] Je pense aussi que les fraisde scolarité sont très élevés et qu’ils rendent l’éducation inaccessible. Pour cetteraison, j’aimerais les réduire.

 Todisoa Paraina : Quelque chose qui me tient à cœur est de me battre pour lesétudiants francophones de Telfer, et de faire en sorte qu’il y ait cette idée de bi-linguisme [dans ma Faculté], parce que je trouve que cela manque à Telfer. […]Les sessions de révisions ne sont jamais offertes en français. C’est injuste parcequ’on paye la même chose.Sam Randazzo : J’ai décidé de participer à la course parce que je veux voir duchangement sur le campus. Parfois, je sens que la Faculté des arts est sous-

évaluée. […] Un des points de ma plateforme est la présence de foires d’emplois,qui seraient en mesure d’aider les étudiants non-gradués. […] Je suis un er Gee-Gee et je veux aussi améliorer l’esprit de communauté sur le campus.

 LR : Que voulez-vous apporter au CA ?HS : Je veux apporter des idées qui contribueront à améliorer la vie

étudiante sur le campus. Je veux aussi aider à mettre en place des cam-pagnes qui pourront vraiment apporter du changement.

 TP : Je suis une fièr e francophone et je pense que les francophonesn’ont pas autant de ressources qu’ils devraient en avoir. Je veux vrai-ment apporter cette touche de francophonie et me battre pour cela,parce que c’est une belle cause.SR : Je veux apporter une voix forte au CA. J’ai certaines idées que je

 veux vraiment mettre de l’avan t. […] En considé rant les gens qui sontimpliqués en ce moment, je sens que nous avons une vision mutuelle etqu’ensemble, nous pouvons apporter des changements efficaces.

 LR : Pourquoi est-ce que vous vous présentez en tant que parti, plutô t que comme candi dats indépendants?On a une vision commune des choses, on veut faire du changementpositif que les étudiants vont aimer parce que ce sont des change-ments qui vont rendre leur vie plus facile, donc c’est pour cela qu’onse présente en équipe. […] Autant se présenter en équipe si l’on a une

 vision commune, p lutôt que de se présen ter i ndivi duell ement .

 LR : Est-ce que votre parti est une continuation de la formation Actio n Étud iante de l ’année dern ière?Les similarités entre les deux plateformes sont seulement dues au faitque nous avons tous les deux des visions semblables concernant leschangements qu’on voudrait voir sur le campus et pour la Fédérationétudiante.

 LR : Que pensez-vous du fait que les deux partis dans la courseont presque le même nom?C’est plutôt drôle. Nous avons choisi le nom Campus Uni et nous avonsentendu par la suite le nom de leur parti, sans savoir s’il l’avait choisiavant ou après nous. Nous sommes ici pour représenter tous les étudi-ants, donc c’est compréhensible que les noms soient similaires.

CONSEIL D’ADMINISTRATION

CAMPUSuni

Photo Ayoub Ben Sessi

Hanna Sam, Sam Randazzo etTodisoa Audrey Paraina

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28 octobre 2013 [email protected] ÉLECTIO

SÉNAT|TELFER

Christine Kiki LeebvreGhassen Athmni

 Rédacteur en chef  

 La Rotonde : Qu’est-ce qui te motive à te présenter au Sénat?Christine Kiki Lefebvre : J’ai presque ni monbaccalauréat en gestion et en comptabilité. J’aibeaucoup d’opinions à propos de comment çase déroule à l’école de gestion Telfer et j’aimerais

 vraiment les partager avec le Sénat.

 LR : Quelle est ton expérience dans la poli-tique étudiante?CKL : Ça fait plus de quatre ans que je suisimpliquée avec la Fédération étudiante et avecl’exécutif. Pendant deux ans, j’ai été la coordi-natrice des bénévoles à la FÉUO. Ça m’a donnébeaucoup d’occasions de travailler avec les as-sociations étudiantes, avec des groupes sur lecampus et avec des bénévoles. Ça m’a donnél’occasion aussi d’organiser des évènements telsque le gala des bénévoles, le dé hivernal, Mo-

 vember, Shinearama, etc. J’ai rencontré beau-coup de gens sur notre campus grâce à ce poste.

 LR : Si tu es élue, quels points aimerais-tuapporter au Sénat?CKL : J’ai mentionné une chose dans ma plate-forme : communiquer l’information pertinenteaux étudiants en gestion via Facebook, Twit-ter, les panneaux d’afchage à Desmarais etj’espère que le conseil de Telfer pourra commu-niquer l’information par courriel aux étudiants.

 Aussi, avec l’aide du conseil étudiant Telfer, je

 veux communiquer avec les étudiants leur demander de donner du feedbackqu’ils pensent du Baccalauréat en gestiodire s’ils veulent des changements. Par lprendre cette information et la commaux deux membres du Sénat, au doyen

professeurs en gestion, pour savoir si otrouver des solutions aux préoccupatioétudiants. Finalement, je veux exprimpréoccupations au sujet du manque dconcernant les cours francophones à l’égestion, parce qu’une fois que les étudiaen troisième ou en quatrième année, le csection de cours est de un par année, doétudiants ne suivent pas la séquence de ccommandée, ils auront de la difculté à à temps.

 LR : Pourquoi crois-tu être la meilleudidate pour ce poste?CKL : Je pense que je suis la meilleure caparce que je suis une étudiante travaillaprend mes engagements au sérieux. Je vles étudiants puissent se er à moi pour f

changements au sein de l’école de gestion Aussi, je suis passionnée par ce que je f veux bien parler au nom des étudiantsdébrouillarde et facile d’approche. Je veles étudiants se sentent confortables de vparler de leurs préoccupations.

 LR : Tu portes les couleurs d’un pors que tu n’y es pas ofciellement a

 pourquoi?CKL : Je suis un peu du côté d’un desparce que je ne suis pas d’accord avec lesque Campus Uni font. Ceci dit, je ne sofciellement afliée à 1campus.

Ghassen AthmniMarc André Bonneau etLéa Papineau Robichaud

Les membres du Sénatont pour principale respon-sabilité la mise en place dela politique éducative del’Université et de la ges-tion des affaires scolaires.Chaque étudiant qui y siègereprésente leur Faculté.

Pour le moment, deuxpostes sont à combler auSénat. L’un pour la Faculté

des sciences sociales, pourlequel trois étudiants fontcampagne, Simon Gollish,Hanna Sam et Joël Rocque.M. Gollish mise sur unemeilleure communicationavec les étudiants, un peucomme Mme Sam qui veutmettre en place des consul-tations avec les étudiants.Pour sa part, M. Rocque veu t instaurer un code

d’éthique, afin de forcer lessénateurs à se présenter auxréunions.

L’autre poste disponibleest à la Faculté de gestion Telfer, pour lequel deuxétudiants se disputent leposte, Christine Kiki Lefe-bvre et Todisoa Audrey Paraina. Mme Lefebvre sou-haite améliorer les moyensde communications entre

le Sénat et les étudiants ets’assurer que les cours fran-cophones à l’école de ges-tion soient plus facilementaccessibles. Mme Paraina voudrait , quant à elle, ap-porter plus de soutien péda-gogique dans la langue deMolière.

SÉNAT | TELFER

Todisoa Audrey ParainaMarc-André Bonneau Adjoint actualités 

 La Rotonde : Qu’est-ce qui te motive àbriguer un poste au Sénat?

 Tod isoa Aud rey Par aina : Je me présen teau Sénat parce que c’est le lieu où se pren-nent les décisions au niveau pédagogique.Un de mes points de plateforme étantd’augmenter le soutien pédagogique auxfrancophones, en étant au Sénat, je pourraiavoir un peu plus de poids pour lutter pourles francophones et le bilinguisme. Avecmon expérience de travail à la FÉUO, j’aibeaucoup d’expérience avec tout ce qui estadministration et la possibilité que je soisau Conseil d’administration et au Sénat

permettra de donner plus d’efficacité à mesprojets, parce que c’est vraiment au Sénatque les décisions se prennent selon moi.

 LR : Quelles expériences pertinentesas-tu pour convaincre?

 TAP : Simple men t mon exp éri enc ed’étudiante. À travers les cours que jeprends, les autres étudiants que je rencon-tre et qui me parlent de leur situation , desdifficultés auxquelles ils font face danscertains cours et l’environnement péda-

gogique en général. Je suis capable dter la voix des étudiants au Sénat.

 LR : Que voulez-vous apporter anat?

 TAP : Le Sén at est une ins tit uti on étudiants ne connaissent pas bea

 J’a ime rai s apport er plu s de tra nspau Sénat, étant donné qu’il est quandbeaucoup question des étudiants au

 Je veux inv ite r les étu dia nts à s’i ntà cette institution, parce que beaucos’y intéressent pas, simplement parcene sont pas au courant de son existe

 LR : Pourquoi penses-tu être laleure candidate dans la course?

 TAP : Mon atout maj eur est ma proavec les étudiants, étant donné qupoints de plateforme sont inspirés férentes situations que les étudiants

 Avec ce t atout , je suis vra iment en pde porter la voix des étudiants.

 LR : Dans le cas où tu serais élufois au Conseil administratif et nat, que choisirais-tu?

 TAP : Je garder ais les deu x. En aydeux positions, je pense que nousplus de poids pour faire des changeet pour être dans le changement. Oplus de possibilités pour mettre noen action.

CANDIDATS AU SÉNAT

Photos Ayoub Ben Sessi et Léa Papineau Ro

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28 octobre ÉLECTIONS  [email protected]

SÉNAT|SCIENCES SOCIALES

 Joël RocqueMarc-André Bonneau

 Adjoint actualités 

 La Rotonde : Qu’est-ce qui te motive dans ce posteau Sénat?

 Joël Rocque : Ma motivation première est de m’assurerque la majorité des étudiants aillent une voix au Sénat,une voix forte. […] C’est important d’avoir un représent-ant de la Faculté au Sénat qui peut représenter les intérêtset qui peut vraiment réunir la communication que les au-tres corps fédérés de la Faculté pourraient donner. […]C’est vraiment de se rencontrer, d’avoir un dialogue pours’assurer que le sénat représente vraiment la volonté desétudiants. Le Sénat, c’est le corps administratif le plus im-

portant. Je voudrais y intégrer plus de bilinguisme [sur lecampus]. La majorité des cours qui sont offerts en françaisont une contrepartie en anglais alors que, souvent, il n’y apas de cours équivalents [aux cours en anglais], donc çaserait pour pousser le bilinguisme à atteindre le 100 %. Ily a quand même un tiers du campus qui est francophone,c’est une grosse clientèle.

 LR : Quelles expériences pertinentes as-tu pour con- vaincre? JR : J’ai participé [en politique] durant mon secondaire [et]j’ai été page à la Chambre des communes. Cela m’a aidé,dans le sens où je connais la procédure et comment lesdébats fonctionnent. Ça ne me dérange vraiment pas delire les règlements et les lois de l’Université pour m’assurerque tout se passe à la lettre.

 LR : Que veux-tu apporter au sénat? JR : C’est vraiment cet aspect de bilinguisme. Aussi, jepenche vers un code d’éthique pour les sénateurs, pours’assurer que franchement les sénateurs représentent vrai-ment les étudiants. […] Je suis au courant que la majoritédes sénateurs ne se présentent pas aux réunions, je trouveque cela est ridicule. Aussi, je ferais campagne sur les fraisadministratifs.

 LR : Pourquoi penses-tu être le meilleur candidatdans la course?

 JR : Je me prends vraiment comme quelqu’un qui est ca-pable d’avoir un bon dialogue. […] Je sais que les autresfacultés ont aussi de bonnes idées, mais c’est vraiment unequestion de travailler ensemble en tant qu’étudiants. Pas

 versus l’administration, mais avec l’administration.

SÉNAT| SCIENCES SOCIALES

Hanna SamMarc-André Bonneau

 Adjoint actualités 

 La Rotonde : Quelles sont vos motivations pour occuperce poste au sénat?Hanna Sam : Je suis dans la course pour le sénat parce queles enjeux académiques qui touchent les étudiants me tien-nent à cœur. La Faculté des sciences sociales a souffert deplusieurs coupures dans ses programmes qui affectent les étu-diants, puisqu’ils ne reçoivent plus la qualité d’enseignementqu’ils méritent. J’aimerais également contribuer à créer un en-

 vironnement académique dans lequel les étudiants ont accèsaux ressources et aux programmes qu’ils veulent.

 LR : Quelles expériences pertinentes as-tu pour con- vaincre?HS : J’ai fait du bénévolat avec le Groupe de recherched’intérêt publique de l’Ontario (GRIPO) et je siège au conseiladministratif. Ce conseil décide ce que l’organisation nanceet quelles directions prend l’organisme. Ainsi, je comprends

le fonctionnement derrière des organisations et le besoin deprise de position.

 LR : Quel sont les projets sur lesquels tu veux travailler?HS : J’aimerais apporter des consultations avec les étudiantsportant sur les travaux du Sénat […]. Je voudrais aussi que lelobbying associé à chacun des cours soit disponible dans lesdeux langues, en français et en anglais.

 LR : Pourquoi penses-tu être la meilleure candidatedans cette course?HS : Je pense que je suis la meilleure candidate parce queje suis une travailleuse chevronnée et je suis passionnée parles enjeux qui touchent le campus. Il y a un besoin pour unemeilleure représentation des étudiants là où les décisions sontprises et les voix des étudiants n’y sont pas assez écoutées.

 LR : Dans le cas où tu serais élue à la fois au Conseild’administration et au Sénat, que vas-tu faire?HS : Dans le cas où je suis élue aux deux positions, je vaisgarder les deux parce que je veux vraiment apporter duchangement [sur le campus]. En plus, en représentant les étu-diants au CA, j’aurais l’occasion d’être à leur écoute, et j’auraisensuite l’opportunité de les représenter au Sénat, à un niveauacadémique.

SÉNAT|SCIENCES SOCIALES

Simon GollishGhassen Athmni etLéa Papineau Robichaud

 La Rotonde : Qu’est-ce qui t’as motivé à te présenter pour ce poste?Simon Gollish : Pour moi, la vie à l’Université c’est quelquechose d’important. C’est important dans notre développe-ment, mais aussi pour la communauté. Il y a plein debonnes choses qui se passent ici. La meilleure façon pour

moi de contribuer à ça, c’est d’y amener mes idées et mapassion et de me présenter aux élections. C’est au Sénatque toutes les décisions académiques sont prises. Tout cequi est académique m’intéresse énormément. Je pense quec’est quelque chose auquel on ne pense pas beaucoup. Onpense souvent à l’argent et à tout ce qui est corporatif, maisnos programmes sont décidés là-bas. C’est pour cela queje me présente.

 LR : Quelle est ton expérience en politique étudiante?SG : Premièrement, je suis étudiant de quatrième année, donc j’aiquand même vécu des expériences étudiantes variées. J’ai partici-pé à différentes activités académiques, des discours, des workshops  sur différents sujets. Je suis un membre de l’AÉÉPID et je parti-cipe souvent à des activités. Je suis souvent présent dans le milieuétudiant. Au terme de ma deuxième année, j’ai travaillé avec deuxde mes professeurs et pour moi, c’était très intéressant de voir del’autre côté, de voir ce que les professeurs voient.

 LR : Que veux-tu apporter au Sénat?SG : Selon moi, le rôle des étudiants au Sénat c’estd’expliquer ce que nous comprenons de la situation parceque l’administration et les professeurs ont leurs besoinset leurs idées, et notre perception de la situation peut dif-férer. Pour moi, ce n’est pas une question de conit, maisplutôt une question de dialogue, an que tout le mondecomprenne ce dont l’autre a besoin. Aussi, je veux parlerdes opportunités étudiantes. Par exemple, moi, je suis encoop et c’est une opportunité étudiante qui est énorme,qui apporte beaucoup. Il y a des stages à l’étranger et deséchanges et il y a même des programmes d’immersion.Pour moi, c’est de dire au Sénat que ces opportunités-làsont très importantes et qu’il faut les garder.

 LR : Pourquoi portes-tu les couleurs du parti 1cam- pus?SG : Ce sont des personnes qui pensent comme moi. Jene fais pas partie ofciellement du parti à cause des règle-ments, mais mes idées ressemblent à ce groupe. Je suisun candidat indépendant, mais j’ai quand même des liensavec 1campus et j’essaye de le démontrer avec mes af-ches.

 LR : Pourquoi penses-tu être le meilleur candidat?SG : Je suis impliqué. Je connais très bien la Faculté dessciences sociales. C’est quelque chose qui me passionne.

 J’approche la situation de manière constructive. Je croisque c’est très important. Je pense que je suis le meilleurcandidat parce que j’ai des idées plausibles, ou enn, j’aiune approche qui est assez simple et qui peut porter fruit.

Photo Ayoub Ben Sessi

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28 octobre 2013 [email protected] ÉLECTIO

Le poste de représentant du premiercycle au Bureau des gouverneurs (BDG)

consiste à représenter les intérêts de lapopulation étudiante dans le cadre desréunions du BDG. C’est le deuxième postedu premier cycle, précédemment occupépar Nicole Desnoyers, qui est en jeu. Dansla course, Arno Van Dijk semble plutôt

proche de l’équipe 1campus et Myriam Whalen de celle de Campus Uni. Adam

Strombergsson-Denora s’est retiré de lacourse dès le premier jour de campagne,an de continuer son travail au Sénat. Ta-tiana Forstner a brillé par son absence, ellene semble pas avoir fait campagne et n’apas répondu à nos sollicitations. M. Van

Dijk et Mme Whalen sont notammd’accord sur la nécessité d’augment

nombre de représentants étudiants, leurs visions diffèrent quant à la madont il faut agir par rapport aux haudes frais de scolarité. Si Mme Whcherche à obtenir une baisse, son conrent préconise plutôt un gel.

BUREAU DES GOUVERNEURSGhassen Athmni

 Rédacteur en chef  

Photos Ayoub Ben Sessi et Léa Papineau Ro

Myriam Whalen

 La Rotonde : Qu’est-ce qui t’as motivé pour te présenter à ce poste?Myriam Whalen : Depuis ma jeunesse je me suis toujours impliquée dans la vie étudiante. Jeque c’est important de le faire. Je suis le BDG depuis plusieurs mois et je pense qu’il a beaucpouvoir. C’est là que les décisions qui affectent tout le monde sont prises. C’est pour cela pensé à m’y présenter pour représenter la voix des étudiants.

 LR : Que penses-tu de ce qui s’est passé en mai dernier et des hausses que le BDG rinées?MW : Vous savez que nous avons des frais vraiment élevés en Ontario, et cela impacte tout leet les étudiants rencontrent de plus en plus de difcultés. Je trouve que la décision d’augmefrais était injuste pour les étudiants, surtout qu’ils étaient partis pour l’été. Cette situation mcouragée à me présenter.

 LR : Comment comptes-tu t’y prendre pour lutter contre les augmentations?MW : Je pense qu’il faut travailler avec les représentants étudiants déjà présents, à vulgariser les informconcernant le BDG, parce que malheureusement, beaucoup d’étudiants ignorent son importancepour une baisse qui passerait par l’élimination des frais cachés et les frais de retard. Au point où sommes, nous ne pouvons pas nous contenter d’un gel.

 Je pense aussi essayer d’augmenter le nombre de sièges étudiants au Bureau. Trois étudiant, c’est vpeu comparé au nombre de personnes qui y siègent. Pour ce faire, il me faudra bien entendu le soutcommunauté étudiante, ce que je pense pouvoir accomplir vu que j’ai une certaine expérience sur le c

 LR : Anne-Marie Roy, la présidente de la FÉUO, soutient ouvertement ta candidaturqu’Arno Van Dijk se présente avec les couleurs de 1campus. Peut-on en déduire

 portes les couleurs de Campus Uni?MW : Pour le BDG nous ne pouvons pas nous présenter avec des partis. Je connais Annedepuis longtemps, et nous partageons beaucoup d’idées. J’ai suivi sa campagne l’année derje pense qu’elle a une vision claire. Je suis évidemment contente d’avoir son soutien, c’est imd’en avoir de partout. Ceci dit, je ne représente pas les couleurs de Campus Uni, et j’appellediants à prendre connaissance de toutes les plateformes avant de voter. Je crois que les deuxont des projets assez limpides, ce qui est louable.

Arno Van Dijk

 La Rotonde : Pourquoi te présentes-tu pour ce poste? Arno Van Dijk : Je veux changer quelque chose, je veux être là pour les étudiants et leur donner la

possibilité d’améliorer les aspects qu’ils jugent défaillants à l’Université. D’autre part, le BDG est lecorps décisionnel suprême donc c’est important d’y être pour défendre la cause étudiante. Je suisaussi le vice-président aux affaires sociales de l’Association étudiante de la Faculté des arts, j’ai donccertaines connaissances en matière de budgets.

 LR : Myriam Whalen défend une baisse des frais de scolarité, alors que pour toi, il vautmieux travailler pour un gel, pourquoi?

 AVD : Je pense que c’est plus réaliste. Le BDG ne va pas changer de stratégie et continuera à vouloiraugmenter les frais. Je crois qu’il faut trouver un juste milieu et éviter de se positionner aux extrêmes.Il faut donner pour recevoir, c’est pour cela que j’adopte cette position.

 LR : Comment penses-tu t’y prendre pour obtenir ce gel? AVD : Je pense qu’il faut travailler étroitement avec les autres représentants étudiants et essayerd’obtenir d’autres postes de représentant. Le nombre actuel est ridicule, il est nécessaire de se battrepour en avoir plus.

 LR : Tes afches portent les couleurs de 1campus alors que tu ne peux y être aflié, pour -quoi ce choix?

 AVD : Je pense que se liguer ainsi en partis n’est pas la meilleure chose. Je ne suis pas pour les af-

liations et si j’étais en position de les démanteler, je le ferais, mais c’est malheureusement devenuune nécessité. Je me dis qu’il faut combattre le feu par le feu, avec une afliation, j’ai clairement plusde chances de gagner.

 LR : Que penses-tu du fait que la présidente de la FÉUO soutienne ouvertement MyriamWhalen?

 AVD : Je suis un peu déçu. Je pense qu’Anne-Marie [Roy] est capable de remplir ses tâches de présidente,mais je ne crois pas que l’exécutif de la FÉUO devrait supporter des candidats pendant la campagne.

 LR : Qu’est-ce qui te démarque de tes concurrents? AVD : Les manifestations et les protestations n’ont pas donné de résultats tangibles jusqu’ici. Il fautchanger de stratégie et aller vers le consensus et le juste milieu pour accomplir des changements. Jepense être le candidat capable d’opérer cette transformation.

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28 octobre

SPORTS  Louis-Charles Poulin | [email protected]

Cynthia Leblanc - Photo Yulia Mikhailovna

Ghassen Athmni Rédacteur en chef  

Premières au Canada etde la division Est des Sportsuniversitaires de l’Ontario(SUO), les joueuses de soccerde l’Université d’Ottawa (Ud’O) devaient éliminer les re-doutables Gaels de l’UniversitéQueen’s dans un duel pourune place en nale provinciale.Samedi après-midi au terrainMatt Anthony, les Gee-Geesont butté sur une équipe trèsdisciplinée qui a pu créer lasurprise et éliminer les tenantesdu titre. Suite à un nul vierge,elles se sont qualiées aux tirsde barrage, 3 à 2.

Défenses hermétiques

 Au milieu en tride nt d’Ott awa,l’entraineur-chef de Queen’s, Dave McDow-ell, a choisi d’opposer un milieu à cinq. Cettedensité, couplée à l’engagement physique età la discipline tactique des Gaels, a été l’unedes clés de la partie, en permettant de rete-nir Julia Francki et Chantal McFetridge auxarrières-postes, forçant même Corina Jarrettà faire beaucoup de travail défensif.

La première période fut très équilibrée, lasolidité défensive des deux côtés a cadenasséla rencontre, et peu d’occasions franches ont

été enregistrées.Le début de la deuxième période a con-

nu une légère domination ottavienne. Latechnicité de Corina Jarrett et la vitesse deSarah De Carufel ne sont cependant pas ve-nus à bout de la portière adverse. Les visit-euses ont essayé de réagir et de se projeter àl’avant, mais se sont heurtées à la vigilancede Marys Barnabe et de la très convaincanterecrue, Anika Littlemore.

Le reste de la mi-temps a vu les deuxéquipes se neutraliser au milieu de terrain, et

les quelques coups de pied arrêtés de part etd’autre n’ont pas porté fruit.

Une élimination inattendue

Lors des prolongations, les deux forma-tions se sont tout de suite lancées dans le

 vif du sujet. Les Gaels ont d’abord menacéles buts de Cynthia Leblanc par le biais de

 Jenni fer Siu, mais Little more a s u i ntervenirà temps. Pilar Khoury a répondu en enrhu-mant sa défenseure, mais son tir a été contré.Dans les dernières minutes du temps régle-mentaire, le Gris et Grenat a multiplié les as-sauts dans la surface adverse. Khoury s’est

échappée sur la droite mais a été rattrapéede justesse par Melissa Jung. Julia Francki aeffectué une percée en s’appuyant sur De Ca-rufel, mais son tir a été capté par l’excellenteMadison Tyrell. N’ayant pu se départager aubout de 120 minutes, les deux équipe s ont dûs’en remettre aux tirs de barrage.

Cet exercice a mis en vedette les deuxgardiennes. Si Cynthia Leblanc n’a pas dé-mérité, Madison Tyrell a été l’artisane de laqualification des Gaels. Après deux ratésde chaque part, Chiara Quadri a donné un

avantage éphémère à Ottawa, Tara Bégalisant tout de suite après. La gardieQueen’s a annihilé la tentative de SaCarufel et Kyra Steer a capitalisé pomettre aux visiteuses de mener. Dès ne restait à Britanny Almeida que d’ison tir pour qualifier son équipe, ce réussit malgré la détente de Cynthia L

 Après une saison exemp laire aude laquelle elles ont longtemps gapremier rang national, les Gee-Geestrouvent éliminées avant même les nationales. La déception était lisible

 visages de l’équ ipe et des suppor terne suis pas contente du résultat, mais

mes coéquipières ont tout donné, je sud’elles », raconte Julia Francki. « Les barrage sont très difficiles mentalemperdre de cette façon est vraiment dif

Steve Johnson n’a pas caché sa tion. « Nous avons eu affaire à un advtrès solide qui ne nous a pas laissé la de marquer. La saison a été très satisfamais c’est sûr que nous aspirions à ma-t-il confié. Il s’agit de la quatrième

 vingt saisons que l es Gee-Ge es r atentnales SUO.

SOCCER FÉMININ

Une immense déception

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[email protected] SPOR

Louis-Charles PoulinChef de pupitre 

Le Rouge et Noir d’Ottawafera son entrée la saisonprochaine dans la Ligue ca-nadienne de football (LCF).L’avenue de cette nouvelleéquipe aura des impactspositifs sur le recrutementet sur le développement desathlètes de la région.

C’est d’ailleurs ce que croit le directeurgénéral du Rouge et Noir, Marcel Desjar-dins. « Ça aura un impact sur les équipesdes niveaux secondaire et collégial qui vontdévelopper plus de joueurs. Cela va don-ner beaucoup plus d’options à l’Universitéd’Ottawa (U d’O) et aux autres Universi-

tés de la région pour choisir ses joueurs.Éventuellement, le calibre du football devi-endra plus élevé et nous à Ottawa, commeles autres équipes de la LCF, aurons plusde joueurs disponibles dans la région »,prévoit- il. Marcel Desjardins ajoute quece phénomène avait été observé au Québeclorsque les Alouettes de Montréal sont ar-rivées. « Les Alouettes ont amené beaucoupplus de jeunes à jouer au football et ça a aidéles programmes de football de l’UniversitéLaval, de Sherbrooke et de Montréal », re-marque-t-il.

L’organisation de l’équipe ottaviennetravaille d’arrache-pied pour débusquer

les meilleurs joueurs du circuit en vue du

repêchage d’extension du 16 décembre. « Lapriorité pour notre organisation en ce mo-ment est de visionner le plus de films sur leséquipes de la LCF en vue de ce repêchage »,indique le directeur général du Rouge etNoir. Lors de ce repêchage de trois rondes,Ottawa pourra piger parmi les athlètes quin’auront pas été protégés par les huit autreséquipes de la ligue. Dix joueurs, ainsi qu’unquart-arrière, seront indisponibles danschacune des équipes pour Ottawa à la pre-mière ronde. Six autres joueurs seront en-suite protégés par les autres organisations àla deuxième et à la troisième ronde. « Aprèsle 16 décembre, on va mettre l’emphase sur

le recrutement au niveau universitaire », ex-

plique Marcel Desjardins qui devra complé-ter son alignement au mois de mai, lors durepêchage des athlètes universitaires.

Le directeur général du Rouge et Noir,Marcel Desjardins, estime qu’il est encoretrop tôt pour déterminer si des joueurs del’U d’O enfileront l’uniforme de son équi-pe la saison prochaine. « Par contre, lesrecruteurs et moi sommes déjà allés voirquelques matchs à l’Université Carleton et àl’U d’O », confie-t-il. Le recruteur au niveauuniversitaire pour le Rouge et Noir, MilesGorrell, croit que l’équipe d’entraîneurs del’U d’O travail efficacement pour permettreà leurs joueurs de s’améliorer constamment.

« Il y a beaucoup de jeunes talents dGee-Gees et Jamie Barresi et son font du très bon travail avec eux. », socelui qui croit que certains joueurs seraient en mesure d’apporter du poRouge et Noir.

Fred Weinrauch, gérant d’age

bres et recruteur pour la LCF, peaussi que certains Gee-Gees ont unir prometteur. « Je crois qu’il yjoueurs qui ont le talent pour passGee-Gees au Rouge et Noir. Il y a djoueurs, comme Simon Le MarquBrendan Gillanders des Gee-Gees, qété repêchés l’année dernière par la

 À par t ces joueur s, Ott awa n’a pascoup d’autres joueurs pour le repêchcette année, mais il y en a plusieurl’année prochaine », relève-t-il. « bien le receveur Nicholas Dagher. Lattanzio est un bon joueur et j’oaussi Vincent Campbell qui n’est pa

 vai s. En plu s, ces tro is joueur s ont du temps pour se développer et perejoindre la LCF. »

Le directeur général du Rouge eMarcel Desjardins, estime qu’il signer entre 15 et 20 joueurs originapays des universités canadiennes et caines. Il indique que son équipe cle meilleur joueur possible pour cdes positions, donc il est difficile ddire si des joueurs de l’U d’O perl’alignement.

Marcel Desjardins est confiant et sà de bonnes performances de la pRouge et Noir dès sa première saisola LCF. « Je ne serais pas surpris que lqu’on va assembler puisse rivaliser aautres équipes », affirme-t-il.

LE ROUGE ET NOIR D’OTTAWA EN MODE RECRUTEMENT

Des impacts positis sur le ootball régiona

Football : Déaite de 41 à 7

en quarts de fnaleLouis-Charles PoulinChef de pupitre 

Les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa (U d’O) ont été éliminés par les Ma-raudeurs de McMaster, 41 à 7, samedi en quarts de nale.

L’équipe d’Ottawa a connu un match difcile, eux qui n’ont inscrit aucuntouché durant la rencontre. Le Gris et le Grenat n’a obtenu que 30 verges au solet 181 verges par la passe, ce qui est peu reluisant comparativement à leurs autresperformances habituelles. Ce fut un effort insufsant pour vaincre les Marauders.L’équipe gagnante, elle, a couru pour 143 verges et obtenu des gains de 208 vergespar la passe.

La défensive des Maraudeurs a réussi à contrôler le quart-arrière Aaron Col-bon et son offensive, les obligeant à jouer sur les côtés du terrain. Colbon a termi-né son dernier match dans l’uniforme des Gee-Gees avec une che de 17 passescomplétées sur 39 tentatives et de deux interceptions. Les receveurs du Gris etGrenat, Nicholas Dagher et Simon Le Marquand ont tout de même connu unbon match malgré la défaite. Dagher a capté sept passes pour 84 verges et Le

Marquand a capté quatre passes pour 52 verges de gains.Malgré les 41 points marqués par McMaster, l’entraîneur-chef des Gee-Gees,

 Jamie Barresi, estime que sa défensive a livré une bonne performance. La défen-sive de l’U d’O a réalisé trois sacs du quart-arrière et réussi deux interceptions.

 Au niveau des unités spéciales, le botteur de précision de l’U d’O, Lewis Ward,a réussi une tentative de placement sur deux. Vincent Campbell et Andrew Mull-ings ont effectué des retours de botté d’en moyenne neuf verges à chaque tenta-tive.

Pour plusieurs vétérans des Gee-Gees, ce match marque la n de leur carrièredans l’uniforme de l’U d’O.

Du côté des Marauders de McMaster, ils affronteront l’équipe de Western lan de semaine prochaine en demi-nale. L’autre match de demi-nale opposeraGuelph à Queen’s. Les gagnants de ces deux rencontres s’affronteront pour laCoupe Yates le 9 novembre.

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Stéphane Bourgeois etLéa Papineau Robichaud

Les joueuses du Gris et Gre-nat ont bien lancé la saisonà domicile la n de semainedernière avec deux victoires,l’une de 2 à 1 contre les Sting-ers de Concordia et l’autre de6 à 1 contre les Ravens de Car-leton.

Samedi, les joueuses d’Ottawa ont dû tra- vailler en désavantage numérique plus souvent

qu’à l’habitude, au premier vingt, en écopant dequatre pénalités mineures. Durant ces 16 min-utes, elles ont bloqué plusieurs tirs adverses.L’entraîneur, Yanick Evola, a d’ailleurs levé sonchapeau à ses unités spéciales et à la gardienneStéphanie Mercier.

Premier but pour Germuska

« Nous devons rester concentrées et tra- vailler fort. Nous avons gardé la tête haute, cequi nous a permis de remporter ce match », a

afrmé celle qui en est à sa première saison chezles Gee-Gees, Victoria Germuska. L’anciennede Carleton vient tout juste d’intégrer l’équipe etelle n’est pas passée inaperçue. Son premier butavec le Double G, inscrit en milieu de 3e péri-ode alors que Concordia menait 1-o, a permis auGris et Grenat de prendre contrôle du jeu. « Jeme sens bien, c’est excitant de marquer. Il est ar-rivé au moment opportun », souligne-t-elle. Elleajoute qu’elle n’aurait pu le compter sans sescompagnes de jeu. Son entraîneur s’est dit im-pressionné par son éthique de travail : « VictoriaGermuska est constante, physique et est rapide.C’est un exemple pour nous. »

Les joueuses ont réussi à marquer une deux-ième fois au troisième tiers pour obtenir la vic-toire. Cette dernière s’est concrétisée à la suite

d’un arrêt de jeu crucial : le tableau indiquait 34secondes à jouer et le Double G était en avan-tage numérique. Le quintet local a proté de cejeu de puissance pour voler le match aux Sting-ers. Bourdonnant autour du let adverse, nelaissant aucun répit à l’adversaire, elles ont mys-tié la défensive de Concordia. Les joueuses ontdirigé les rondelles au let et ont capitalisé surleurs chances en avantage numérique. Position-née dans l’enclave, Janie Paquette a nalementtouché le fond du let, alors qu’il ne restait que9,95 secondes au temps réglementaire.

Stéphanie Mercier solide

 À son deuxième départ consécutif, la gar-dienne d’Ottawa s’est signalée à 17 reprisespour permettre aux Gee-Gees de rester dans lacourse. Mercier a géré la pression et la circula-tion devant son let. « C’est juste de la commu -nication. On gagne en équipe, [mes co-équip-ières] m’ont aidée. » Cette dernière s’est aussimontrée solide dimanche contre leurs grandesrivales, les Ravens, réussissant 26 arrêts sur les27 lancers adverses.

Lors de ce match, Ottawa a rapidement

montré de quoi elles étaient capable

quant trois buts en première période. Ende deuxième, Carol-Ann Upshall y est son deuxième but du match grâce à unde Jen Delange. Puis, Carleton a proavantage numérique pour marquer lemier et dernier but de la rencontre. Malavance de trois buts, les Gee-Gees ne pas relâchées en troisième période et onqué deux autres buts pour clore le match

Le prochain match du Gris et Grenal’Université McGill, dimanche.

Philippe Marceau-Loranger  Bénévole 

La n de semaine n’aura passouri à la troupe de Réal Paie-ment, celle-ci ayant plié l’échineà deux occasions, respective-ment aux mains des Patriotesde l’UQTR et de leurs grandsrivaux, les Ravens de Carleton.

Il y avait de l’électricité dans l’air dans un com-plexe Minto plein à craquer. Au-delà de l’évidenterivalité en présence, l’autre formation ottaviennereprésentait l’une des puissances de leur division,comme en faisait foi leur che de 3-1-0. Les Ra-

 vens furent premiers à s’inscrire au tableau, quandLinden Bahm prota d’une supériorité numérique

pour faire dévier le lancer-frappé de la pointe deMatthew Stanisz. Alors que Carleton avait le ventdans les voiles, Nicolas Larocque-Marcoux y est alléd’une charge dangereuse à l’endroit du défenseurOwen Werthner, qui a heurté la bande violemment.S’il était visiblement sonné, il s’en est sorti indemneet est demeuré dans la partie. Une mêlée générales’ensuivit, et Larocque-Marcoux en fut quitte pourune expulsion de la rencontre. « C’était une décisionde frustration », relate Réal Paiement, entraîneur duGris et Grenat. « En bout de ligne, c’était un jeu dan-

gereux, et ce n’est pas cela que l’on recherche ».

Retombant sur leurs pieds, les Gee-Gees rentmal à leurs adversaires, non pas par leurs épaules,mais par leurs bâtons, lorsque Stephen Blundenrepéra dans l’enclave Alexandre Touchette, qui tscintiller la lumière rouge avec une minute à faire aupremier tiers. Si le Double G croyait avoir désarçon-né ses ennemis d’un let à un moment crucial, c’étaitbien mal connaître les Ravens, qui répliquèrenttrente secondes plus tard. Protant d’un ricochet surle patin de son coéquipier, Jordan Deagle, qui vintdéjouer Warren Shymko, le grand numéro douze

des Ravens, Mitch Porowski, poussa la rondelle

dans une cage béante.Les Gee-Gees jouèrent avec le feu en deux-

ième période, servant sur un plateau d’argent undouble avantage numérique aux Ravens, qui n’endemandaient pas tant. Michael McNamee, postédans l’enclave, bondit sur le retour de lancer de

 Jake Cardwell pour donner une priorité de 3 à 1 àsa troupe. En troisième, ce fut au tour du Double Gd’évoluer avec deux hommes en plus. Matt Whiteen prota pour tromper la vigilance de Dube d’untir frappé de la pointe et réduire l’écart à un point.

Menés par l’énergie du désespoir, les Gmenacèrent en n de match, jusqu’à ce que Cenfonce le dernier clou du cercueil, et scell

du match dans un let désert.

Les unités spécialescoulent l’U d’O

Dans le camp des locaux, la défaite s’epar une nette domination de Carleton surdes unités spéciales. Les Gee-Gees ne proque d’un de leurs huit avantages numériaccordèrent deux buts en cinq infériorités ques. Réal Paiement explique ces insuccès homme en plus : « On n’a pas été assez dace soir. Il va falloir qu’on travaille à miecirculer la rondelle. Par contre, en désanumérique, on a été plutôt bons, mais toubonds nous étaient défavorables. » Les Gecontinuent ainsi de crouler au classement ache d’une maigre victoire et de cinq rev

capitaine Guillaume Donovan tente tant bmal d’expliquer une telle che : « En commla saison, on ne s’attendait pas à avoir uche. On a été éprouvés par les blessurescrois que l’on peut construire sur un match aujourd’hui. Les gars ont bien travaillé, maipas été capables d’aller chercher le but qumanquait à la n. »

Les Gee-Gees renoueront avec l’actiomicile le vendredi 1er novembre face à l’UnQueen’s, puis le lendemain face au CMR.

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28 octobre SPORTS  [email protected]

HOCKEY MASCULIN

Les Ravens remportent labataille de la capitale nationale

Matthieu Tanguay-Theriault et Charles Power - Photo Ayoub Ben Sessi

HOCKEY FÉMININ

Les Gee-Gees victorieuses à domicil

Cindy Laurin et Janie Paquette - Photo Yulia Mikhailovna

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Ghassen Athmni et Alexandra Vienneau

 Après avoir glané la médaillede bronze dans leur classiquede pré-saison et enchaîné avecdeux victoires contre Laval etManitoba, les volleyeuses del’Université d’Ottawa (U d’O)accueillaient la n de semainedernière au pavillon Montpetit,les deux équipes de Kingtson,l’Université Queen’s et le Col-lège militaire royal (CMR)

Un premier succès mérité

Pour leur premier match de saison régu-

lière, les joueuses de Lionel Woods ont affron-té les Gaels. Comme à son habitude, le Gris etGrenat a eu une entame convaincante grâce àplusieurs attaques réussies des sœurs Englishet de Colleen Morelli. L’adversaire n’a pas àrougir de sa première manche, mais malgré unsursaut d’orgueil à l’approche de la sentence,Queen’s n’a pas pu empêcher Ottawa de rem-porter son premier set 25 à 20.

Le scénario de la deuxième manche fut

identique, le Double-G prenant rapidement lelarge pour ensuite laisser revenir l’équipe visit-

euse sans pour autant lui permettre d’égaliser.C’est notamment Kira Tome et Alix Durivagequi se sont illustrées lors de cette manche, lapremière par son jeu de passe, la seconde parson assurance défensive. Cette manche s’estaussi conclue sur la marque de 25 à 20.

Lors du dernier set, Queen’s a mis les bou-chées doubles et a mené jusqu’à se retrouverà deux points de forcer une quatrième ronde.Mais l’excellent rendement de Myriam et Kelsie

English, conjugué au retour de Morelli a per-mis aux hôtes de soufer la manche 25 à 23

et de remporter ainsi la première partie de leursaison.

«  Hit and run » pour Ottawa

L’U d’O a complété sa n de semaine de victoires par un match éclair contre les Pala-dins du Collège militaire royal. En moins d’une

 vingtaine de minutes, la première manche éta-it terminée pour un score de 25 à 6 pour les

Gee-Gees. À la deuxième manche, les es du Gris et Grenat ont décidé de laiavantage aux joueuses adverses. « On l’équipe, on s’attendait donc à un matile. On l’a pris plus comme une pratiq

a fait des jeux qu’on n’aurait pas fait noment contre une autre équipe », nous eKelsie English. Les Paladins ne baissèrles bras aussi facilement en défensive mpuissance de l’attaque des Gee-Gees, pocette manche 25 à 20. Par contre, l’« enment » était terminé à la troisième manccune réchappe était possible pour les éde Kingston. Le momentum ne fut jamaibien que la dernière manche fût entrede temps d’arrêt de la part de l’équipe aEn une heure, le match était terminé again de 3 à 0 pour l’U d’O.

Selon l’entraîneur-chef, on peut s’aà une compétition au sein de la divisiosaison. « Dans l’est, il y a cinq équipides et il n’y a que quatre places dans les éliminatoires. Il y a un moment qun’avons pas vu ça. Ce sera une batail

stante. Vendredi, c’était vraiment une vimportante contre Queen’s, car elle faide ces cinq bonnes équipes », afrme WIl souligne que chaque match sera dnant pour la saison.

Le prochain match se déroulera aucile des Lakers de l’Université de Niple samedi 2 novembre. Les Gee-Gees teront aussi l’Université York dimanl’équipe à battre », selon Lionel Woods

Léa Papineau Robichaud Adjointe à la rédaction

Contrairement à ce qu’onest habitué de voir dans lesfamilles de sportifs, c’est leplus jeune des frères Camp-bell qui a essayé le football enpremier. Puis, son frère aîné l’asuivi. Vincent et Julien Camp-bell partagent aujourd’hui cettepassion ensemble au sein desGee-Gees.

 La Rotonde : Qu’est-ce qui vous a amenés àjouer au football?

 Vincent Campbell : Les deux on a été des joueurs desoccer pendant longtemps. Puis, mon cousin jouaitau football. Je suis allé le voir pratiquer et j’ai décidéde changer de sport. J’ai pris un peu ma décision surun coup de tête au début, mais nalement, j’ai vrai-ment aimé ça et j’ai continué avec ce sport-là.

 Julien Campbell : Dans le fond, Vincent a com-mencé à jouer avant moi, même si je suis le plus

 vieux. Je suis allé au Cégep pour jouer au volleyball,pendant que lui jouait au football. J’allais toujours le

 voir jouer et ça a adonné qu’à ma deuxième annéede Cégep, il y ait une équipe de football qui a com-mencé et j’ai décidé d’essayer ça.

 LR : Avant les Gee-Gees, aviez-vous déjà jouédans la même équipe?

 JC : Non, on a quatre ans de différence donc ça n’ajamais adonné. La raison pour laquelle on joue en-semble ici c’est que je me suis blessé au genou et jen’ai pas pu jouer pendant trois ans. Ça a fait en sortequ’on a pu jouer ensemble. C’est vraiment spécialde jouer dans la même équipe. Le fait que je jouaisici a été, je crois, une des raisons pourquoi Vincentest venu ici.

 VC : Oui. C’est une des grosses raisons pourquoi jesuis venu à Ottawa. Je voulais jouer avec mon frère.

 LR : Entre frères, il arrive dans toute famillequelques petites chicanes. Est-ce que ça vous

arrive, puisque vous êtes souvent ensemble enjouant dans la même équipe? VC : On a toujours été proches. Dans tous les sportsque j’ai pratiqués, mon frère a toujours été là pourm’aider à devenir meilleur. On a toujours eu debonnes relations.

 LR : Qu’est-ce que vous aimez le plus dans lefootball?

 JC : Moi ce que j’aime le plus c’est l’esprit de famille. Je n’ai jamais ressenti ça autant, même quand jejouais au soccer et au volleyball. Au football, on esttout le temps ensemble et ça devient un peu comme

une famille. Aussi, tu développes une discipline de vie que tu ne développerais pas nécessairement dansles autres sports.

 LR : Quels sont les aspects un peu moins posi-tifs de ce sport?

 JC : On n’a pas de vie (rires)! Mais si je ne ressentiraispas du plaisir à le faire, je ne le ferais pas.

 LR : Où vous voyez-vous dans le futur?

 VC : Je dirais que le football c’est vraimentde vie. J’aimerais continuer à jouer. Si ça ntionne pas, je deviendrai sûrement enseign

 JC : Je nis ma maîtrise cette année, donc dernière année avec les Gee-Gees. C’est le football professionnel pour moi c’estréaliste avec toutes les blessures que j’ai eucontre, le coaching c’est quelque chose quefaire, donc le football reste quand même dplans de vie.

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28 octobre 2013 [email protected] SPO

TIRS DE BARRAGE

« Je voulais jouer avec mon rère »

 Julien et Vincent Campbell - Photo Alexandra

VOLLEYBALL

Un début de saison racassan

Myriam English, Sophie Chenail et Kira Tome - Photo Yulia Mikhailovna Teryaeva

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28 octobre SPORTS  [email protected]

ÉTOILES DE LA SEMAINEStéphanie Mercier : Hockey Féminin

La gardienne de but de l’équipeféminine de hockey de l’Universitéd’Ottawa a grandement contribué à lavictoire de 2 à 1de son équipe face auxStingers de Concordia. Elle a réaliséplusieurs arrêts importants, surtout en

troisième période, permettant à sonéquipe de remporter leur premier matchà domicile cette saison. Elle a aussiréussi 26 arrêts lors de la victoire de 6 à 1contre l’Université Carleton. Elle cumuleun pourcentage d’arrêt de 0,925.

Myriam English : Volleyball

La volleyeuse de quatrième année,originaire d’Orléans, a été très utile pourson équipe lors de leur match d’ouvertureà domicile contre les Gaels de Queen’s etqui s’est soldé par une victoire en troismanches. Myriam English, numéro

7 des Gee-Gees, a réussi 18 attaquesmarquantes, cinq manchettes défensiveset deux blocs. Lors du match contreCMR, elle a réussi 6 attaques, alorsqu’elle n’a joué qu’une seule des troismanches.

L’équipe de soccer Féminin

Étoile décernée pour l’ensemleur saison. Elles ont terminé preau classement du SIC avec unede 12-1-3. Les joueuses de l’Unid’Ottawa ont marqué un total de 5et n’ont alloué que 10 buts cette s

Elles ont terminé au deuxième raSUO pour les moins de buts accorsaison régulière. Malheureusemenelles, l’équipe a subi une élimicrève-cœur aux tirs de barrage, dimcontre Q ueen’s.

  MJ V D PP PC P YORK 4 4 0 12 1

OTTAWA 2 2 0 6 0

RYERSON 3 2 1 6 5

TORONTO 3 1 2 4 6

QUEEN’S 1 0 1 0 3

CMR 1 0 1 0 3

NIPISSING 3 0 3 0 9

 Volleyball

  MJ V D N BP BC PTOTTAWA 4 3 1 0 15 8 6

MCGILL 2 2 0 0 10 3 4

MONTREAL 3 2 1 0 10 8 4

CARLETON 4 1 3 0 4 17 2

CONCORDIA 3 0 3 0 3 6 0

Hockey Féminin

CLASSEMENTS

Louis-Charles PoulinChef de pupitre 

Le basket-ball, le football et le soccersont tous des sports d’équipe très popu-laires à l’Université d’Ottawa. Par contre,si nous vivions ailleurs, peut-être que lessports que nous aimerions seraient com-plètement différents. Dans d’autres pays,ce sont d’autres sports qui attirent lesfoules et certains d’entre eux sont parfoisbizarres et rigolos. Je vous ai concocté untop 4 des sports d’équipe qui, à mon avis,sont les plus farfelus et qui sont très popu-laires dans d’autres milieux.

n° 4- Le bouzkachi est le sport na-tional de l’Afghanistan. Des équipes de

dix joueurs à dos de cheval ont pour butde prendre possession d’une carcasse dechèvre décapitée, placée au centre du ter-rain, et de la ramener dans la zone desbuts.

n° 3- Le poteau tiré vers le bas opposedeux équipes de 150 joueurs. Chacuned’elles doit à la fois s’assurer q ue leur long poteau perpendiculaire au sol reste deboutet tenter de faire pencher le poteau adverseà un angle de plus de 30 degrés pour gag-ner la partie. Le poteau tiré vers le bas esttrès populaire au Japon.

n° 2- Le fromage qui roule consiste àune tomme de fromage de sept livres etdes participants qui dévalent une penteabrupte. Le gagnant est le premier à at-

traper le fromage ou à atteindre la ligned’arrivée. Le fromage atteint parfois une vit ess e de plu s de 100 km/ h, aya nt mêm eblessé un participant en 1997. Autre faitanodin, la majorité des participants doi-

 ven t ê tre con dui ts à l’ hôp ita l à la f in d’u nepartie. La compétition annuelle a lieu surla colline Cooper en Angleterre.

n° 1- Le jeu du mur est qualifié c ommel’un des sports les moins spectaculaires etles plus ennuyeux à regarder. Par contre,ce sport est la fierté du collège Eton àLondres depuis plus de 250 ans. Un matchse résume à une mêlée compacte de deuxéquipes qui tentent de gagner du terrainsur l’autre et de faire avancer un ballon àl’extrémité adverse d’un mur de 110 m. Les

joueurs ne peuvent pas utiliser leurs mainset ils doivent en tout temps rester en con-tact avec le mur. La majorité des joueursterminent la partie avec de nombreuseséraflures causées par le mur. Si une équipeparvient à atteindre l’extrémité adverse,elle doit atteindre une cible en bottant leballon pour marquer un but qui vaut un to-tal de dix points. Si elle n’atteint pas cettecible, l’équipe ne reçoit qu’un point. Cequi me fait le plus rire, c’est que personnen’a atteint cette cible depuis 1909.

CHRONIQUE

Dessportsétranges

Hockey Masculin  MJ V D N BP BC PCARLETON 5 4 1 0 26 14

QUEEN’S 5 3 0 2 20 14 MCGILL 5 3 1 1 18 9

LAURENTIENNE 6 3 3 0 23 21

UQTR 6 3 3 0 21 20

CONCORDIA 5 2 1 2 20 15

UOIT 6 1 4 1 18 24

NIPISSING 6 1 5 0 19 32

OTTAWA 6 1 5 0 19 25

RMC 6 0 6 0 13 40

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OPINIONS  [email protected]

28 octobre 2013

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Les FTX de TroublesCollaboration spéciale 

Pour ceux que ça intéresse, le 3 octobre dernier,le plus haut tribunal au monde, la Cour suprême duCanada, a accueilli dans ses rangs un nouveau jugepuîné. Il s’agit de l’honorable Marc Nadon, ancienjuge de la Cour d’appel fédérale du Canada et récipi-endaire du « Sourcil louche d’or 2010 ». Seulement,semblerait-il qu’il y a anguille sous roche, référenceévidente à ses connaissances en droit maritime. Eneffet, Rocco Galati, un Torontarien pratiquant ledroit de ceux qui attendent que ça aille mal pourintervenir, c’est-à-dire la Common Law, s’est op-posé à cette nomination (pas celle du sourcil, là).Fait surprenant, son opposition n’est pas basée surun jugement caduc de la cour d’Henri III, mais biensur la loi de la Cour suprême elle-même. Bien quela nomination du juge ait reçu la grande patente dusceau du gouverneur prévue à l’article 4 de la Loi surla Cour suprême, les articles 5 et 6 viennent quant

à eux préciser que les trois juges représentants duQuébec en Cour suprême doivent avoir été juge à laCour supérieure ou d’appel de la province de Qué-bec. Marc Nadon, malgré toute son expérience etses connaissances inégalées dans certains domaines,est donc tout à fait incompétent. Paraîtrait-il que desdizaines d’années d’expérience en Cour fédérale ain-si qu’en Cour d’appel fédérale ne valent absolumentrien pour siéger sur une autre Cour ayant juridictionsur l’ensemble du pays. Ah bon.

 À la suite de cette contestation et de la contro- verse qui s’en est suivie, le gouvernement Harpers’est nalement résigné à soumettre l’affaire àl’appréciation… de la Cour suprême, an d’évitertout conit d’intérêts, probablement. Ainsi, lesjuges siégeant présentement en cette Cour devront

décider si le nouveau venu correspond aux critèresan d’être leur nouveau collègue. C’est-tu pas unpeu moyen éthiquement pas correct? Bref, en cescirconstances, il ne semble y avoir que trois issuespossibles à cette situation :

1. La Cour suprême rend une décision una-nimement favorable. Dans ce cas, pas de problème,mais beaucoup de pas contents. Marc Nadon jointles rangs de la Cour suprême et cette histoire n’auraété qu’une tempête dans un verre d’eau (on est enfeu avec nos références aux connaissances de droitmaritime de Nadon!) et les critères de nominationsont éclaircis;

2. Les juges rendent un jugement défavor-able. Ainsi donc, le Québec est privé de sa pleinereprésentation pour un délai supplémentaire, letemps de nommer un autre juge. Les critères denomination sont également éclaircis puis Marc Na-don passe les prochaines semaines à pleurer dansson lit en mangeant du chocolat et en caressant sonsourcil louche.

3. Les juges considèrent, à la majorité, que lanomination de Marc Nadon est full legit, mais cer-tains juges sont dissidents. Lorsqu’un juge est dis-sident, il explique en général en profondeur (ré-ré-référence breaker!) ses motivations. Marc Nadonsiègerait donc auprès de gens ayant activement re-cherché à travers les innombrables sources de droitet à la suite d’une longue et complexe justication,pourquoi ils ne veulent pas l’avoir parmi leurs col-lègues. Belle ambiance de travail!

Malheureusement, peu importe comment cettehistoire se terminera, ce seront les Québécois quien sortiront les grands perdants, restant ainsi sous-représentés à la Cour suprême, et ce, tant que le con-it ne sera pas réglé. Ah, et Marc Nadon aussi, quiest triste que tant de personnes ne veulent pas de lui,sauf les poissons et les pirates.

Nanon Nadon! Action-réactionSamuel PoulinSecrétaire de rédaction

 Voilà que mercredi dernier, je lus dansl’éditorial de M. Pierre Allard, du journal Le Droit,que l’on pouvait « conclure que sur le simpleplan de la participation et de l’intérêt soulevé, les“États généraux” [sur l’éducation postsecondaireen langue française de l’Ontario] constituent uneréussite ». Les chiffres ne mentent pas; une soix-antaine de Franco-Ontariens se sont prononcéslors de la première consultation régionale ayantlieu à Timmins, le 19 octobre, alors que la dernière,soit celle du 30 novembre à Ottawa, prévoit déjàplus d’une centaine de participants. C’est bien de

 voir que la collectivité franco-ontarienne, grâce àl’initiative des États généraux, démontre un intérêt,pour ne pas dire une inquiétude, pour le futur de lafrancophonie en Ontario. Mais devons-nous êtresatisfaits de cette mobilisation réussie?

Car avant tout, l’objectif ultime de ces con-sultations est d’obtenir notre propre gouvernanceen matière d’éducation postsecondaire. Cette gou-

 vernance, elle a déjà été acquise aux niveaux élé-mentaire et secondaire, et même au collégial, maisen ce qui a trait aux universités, il n’y a rien quisoit entièrement propre à la communauté franco-ontarienne. Il y a plusieurs années que l’idée d’uneuniversité purement francophone en Ontario faitsurface parmi les débats et les suggestions. Maistout comme les consultations prévues par les Étatsgénéraux, les spéculations et les espoirs ne nousmèneront pas bien loin.

Il y a cependant la promesse d’une améliora-tion signicative à l’horizon. En effet, pas plus tôtque cette semaine, la Première ministre Kathleen

 Wynne a conrmé un investissement prov14,5 millions de dollars dans le but d’auget d’améliorer les programmes postsecode langue française dans la région du Graronto. Il était temps, dirons-nous, surtouconsidère le besoin criant de cette régionombre de francophones augmente plusment qu’ailleurs dans la province, mais dprogrammes francophones ne représenten% de tous les programmes offerts.

Enn, une action concrète? Oui efment. Devons-nous en être rassasiés? ment pas. Bien que ce soit un pas dans ladirection, la formation des États générautre justement que les besoins de la commfranco-ontarienne sont présents à la grandeprovince, notamment dans la région de Windu Nord de l’Ontario. La situation pourrament s’améliorer à Ottawa et à l’est.

Car comme l’a clairement annoncé Fra

linas, porte-parole du Nouveau Parti démode l’Ontario, dans le cadre du Jour des FOntariens et des Franco-Ontariennes, « lesparlent plus fort que les mots ». S’il semblgouvernement Wynne et les États générahaitent justement faire preuve d’actions coc’est à nous, la collectivité franco-ontaries’assurer qu’elles soient exécutées à leur ptentiel, an d’en proter au maximum.

Car c’est bien beau d’établir des plans,des promesses et de se rassembler pour dmais ce n’est qu’un début qui n’assure paschose. Des actions doivent êtres prises pos’en suivent les résultats. L’intérêt et les prétions y sont, il ne nous reste qu’à faire nos et d’agir.

La Rotonde souhaiteremercier les contributeur 

de la semaine : 

Les Fauteux de TroublesAlexandra VienneauStéphane BourgeoisShabnam BahramifaridHélène LabelleSara RobinsonPhilippe Marceau-Loranger

Kathleen MacFarlane

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Édition du lundi 28 octobre 2013VOLUME LXXXII NO7

109, rue OsgoodeOttawa, OntarioK1N 6S1TÉL. : 613 421 4686

RÉDACTIONRédacteur en chef Ghassen [email protected]

Adjointe au rédacteur en chef Léa Papineau [email protected]

Secrétaire de rédactionSamuel [email protected]

CorrecteursHéloïse [email protected] Jean-Marie [email protected]

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JournalisteSinda Garziz

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Directrice généraleJérôme Simon et Anaïs Elboudjaï[email protected]

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Prochaine parutionLundi 4 novembre 2013 La Rotonde  est le journal étudi-

ant de l’Université d’Ottawa, publiéchaque lundi par Les Publications de

 La Rotonde Inc., et distribué à 2 500copies dans la région d’Ottawa. Ilest financé en partie par les membresde la FÉUO et ceux de l’Associationdes étudiants diplômés.  La Rotonde  est membre de la Presse universitairecanadienne (PUC).

 La Rotond e  n’est pas respon-sable de l’emploi à des fins diffama-toires de ses articles ou élémentsgraphiques, en totalité ou en partie.

L

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La Rotonde embauche! Nous sommes à la recherche d’un(e) Chef de pupitr

et d’un(e) adjoint(e) pour la section l’Actualité.

Envoyez vos candidaturesà [email protected]

28 octobre

ÉDITORIAL  [email protected]

Ghassen Athmni Rédacteur en chef  

Non, il ne s’agit pas d’un pam-phlet contre les élections, un deces mauvais textes qui vous dis-ent de ne pas aller voter « parcequ’ils sont tous pareils », ni un deceux où dégoulinent à la fois, enun tissu nauséabonde et indigeste,la fanfaronnade et les pires clichés

nihilistes. C’est plutôt un constatimplacable que nous impose ladouble sollicitation électorale dela semaine, celle de la Fédérationétudiante de l’Université d’Ottawaainsi que celle de la Ville de Gatin-eau. Si le milieu étudiant sembleconnaître des alternatives intéres-santes au stade embryonnaire, lesmunicipalités et autres institutionsétatiques ne semblent pas connaî-tre un engouement citoyen per-

mettant de prégurer un vent dechangement dans un futur proche.

Un enlisement dénitif 

Ce « désenchantement démocratique »habite en particulier les démocraties diteslibérales, en témoigne la faiblesse des tauxde participations à la majorité des votations,hormis épisodiquement celles de grande en-

 vergure. Particulièr ement personnalist e, ladémocratie représentative nourrit et se nourritde la mégalomanie de la volonté de démarca-tion exacerbée. Elle génère autant au niveaude l’État, des parlements et des municipalités,qu’à celui des syndicats étudiants, une aliéna-tion qui va dans les deux sens, les représentésne se retrouvent jamais dans les représentantsqui leur sont de plus en plus étrangers, et ces

derniers sous le poids de leurs responsabilités,même avec les meilleures intentions, muenten bureaucrates en rupture totale avec leurmission première, les représentants au niveaude l’état deviennent des pions aux mains desindustriels et des banquiers qui leur sont in-dispensables pour arriver à obtenir leurs posi-tions et surtout pour s’y maintenir.

Les estimations prévoient une participa-tion autour des 30 % à Gatineau, beaucoupmoins sur le campus de l’U d’O. Dans lesdeux cas, la majorité ne sera aucunementreprésentée, ce qui « en remet une couche »quant à l’aspect définitif de la dérive de cetteorganisation des pouvoirs. Les mandats ir-révocables ont réquisitionné le pouvoir con-stituant essentiel à la démocratie, et excluentpour plusieurs années ou plusieurs mois, les

masses citoyennes ou étudiantes, de touteprise de décisions, ce qui force la démissiongénérale.

Que faire?

Les idées neuves et brillantes nequent pas, il suft d’ouvrir les yeux, ide s’informer, ne pas avoir peur de l’ins’ouvrir à des courants ou à des idéologférentes que celles qui dominent en ce mLe mot d’ordre c’est changer de paradigd’indicateurs, pour enn retrouver la pnon pas au sens que lui donnent les pontclergés médiatiques et « intellectuels », ceul’omniprésence nous étrangle au quotidieplutôt dans son sens premier.

Il est primordial de ne pas se réside ne pas « lâcher l’affaire ». Le systèmerepose sur la nécessité de travailler le pl

sible et d’en consommer autant, ce que diants expérimentent plus que d’autres, même les études, avec leurs tonnes de encyclopédique, les centaines de pages

 voler hebdomadairement sans aller proment, deviennent un obstacle à l’impet à l’engagement citoyens, tellement élus étudiants ont besoin de gros salairlors, aucun temps de réexion n’est La démocratie réelle a besoin de beauctemps et d’autant de débats que nécLes Assemblées générales sont une boncasion d’évoluer dans ce sens et nous d’apprendre que l’Université d’Ottawa pbientôt s’en doter.

 Autre élément indispensable à lation : savoir s’informer. Alors que les s’autocensurent dans le meilleur des ca

l’inuence de ceux qui les nancent, savcéder aux bonnes informations, en faire lnalement les synthétiser.

Pour des alternatives

réellement démocratique

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