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Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 486–516 SFE Lyon 2014 Posters publiés SFE Thyroïde P599 Encéphalopathie d’Hashimoto révélée par des infarctus cérébraux à répétition M. Popescu (Dr) a , F.L. Velayoudom-Cephise (Dr) a,, A. Prevot (Dr) a , L. Corvo (Dr) a , S. Benabdallah (Dr) a , J.P. Donnet (Dr) a , C. Alecu (Dr) b a CHU de Pointe-à-Pitre, service d’endocrinologie, Pointe-à-Pitre b CHU de Pointe-à-Pitre, service de neurologie, Pointe-à-Pitre Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.L. Velayoudom-Cephise) Introduction L’encéphalopathie d’Hashimoto (EH) est une entité neuroen- docrine auto-immune rare (2,1/100 000) associée à la thyroïdite d’Hashimoto. Deux types ont été proposés : un type vasculaire caractérisé par des épisodes récurrents de déficits neurologiques focaux et un type progressif diffus avec déclin cognitif. Il n’existe pas de critères de diagnostiques reconnus pour EH, le diagnostic étant d’exclusion. Observation Un patient âgé de 61 ans d’origine Afro-Caribéenne ayant des antécédents d’AVC ischémique de l’artère cérébrale moyenne gauche en 2012, était hospitalisé pour une hémiparésie gauche brutale. L’épisode actuel était son quatrième en 2013. L’IRM cérébrale révélait des hypersignaux diffusion et FLAIR du centre semi-ovale droit et du pédoncule cérébelleux inférieur gauche. L’échocardiographie cardiaque transœsophagienne, l’ECG, l’écho-Doppler des troncs supra-aortiques, le bilan de vascularite et l’étude du liquide céphalorachi- dien étaient normaux. La recherche des toxiques était négative. La fonction thyroïdienne était normale (TSH 0,9 U/mL [0,270–4,20], T4L 16 pmol/L [12–22], et T3L 3,6 pmol/L [3,1–6,8]). Le dosage des anticorps antithyro- globuline était positif (ATG à 355,4 UI/mL référence < 115). Les anticorps anti-thyroperoxydase étaient négatifs. L’échographie de la thyroïde indiquait un goitre hétérogène hypoéchogène. Compte tenu des résultats cliniques et de laboratoire, un diagnostic d’EH était posé. Discussion EH peut être trouvée dans des cas d’encéphalopathie inexpli- quée avec titre sériques élevés d’anticorps antithyroïdiens après l’exclusion des maladies infectieuses, toxiques, métaboliques, vasculaires ou néoplasiques. La recherche étiologique des AVC ischémiques a priori idiopathiques doit être orientée aussi vers l’exploration de la thyroïde. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.733 Résumés présentés lors du 31 e Congrès de la Société franc ¸aise d’Endocrinologie Lyon 2014. P600 Performances de la cytoponction à l’aiguille fine du nodule thyroïdien M.M. Benghani (Dr) a,, I. Maharrar (Dr) a , A. Messaï (Dr) a , B. Ould Gacem (Dr) a , I. Houalef (Dr) a , M. Belkorissat (Dr) b , F.Z. Aït Yahia (Dr) a , H. Sallemine (Dr) a , Z. El Ghazi (Dr) c , K. Faraoun-Allal (Dr) a , T. Benkhelifa (Dr) a , Z. Benzian (Dr) a , F. Mohammedi (Dr) a a Service d’endocrinologie diabétologie, Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran, Oran b Service d’épidémiologie, Établissement Hospitalier Spécialisé en pédiatrie Canastel, Oran c Service d’anatomie et de cytologie pathologiques, Établissement Hospitalier Spécialisé en pédiatrie Canastel, Oran Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.M. Benghani) Introduction/objectifs Comme dans la plupart des maladies, la décision thé- rapeutique dans la pathologie nodulaire thyroïdienne repose sur un faisceau d’arguments. Cependant, il est indéniable que la cytoponction à l’aiguille fine y joue un rôle prépondérant. L’objectif principal de notre travail est d’évaluer la fiabilité diagnostique de la cytoponction à l’aiguille fine des nodules thyroïdiens. Patients et méthode Étude rétrospective descriptive sur dossiers de patients thyroïdectomisés suivis au sein de notre service. Les résultats de la cytoponction et de l’examen anatomopathologique ont été confrontés pour définir la sensibilité et la spécificité de la cytoponction. Résultats 134 dossiers colligés de nodules thyroïdiens solitaires ou dominants ponctionnés, réséqués au cours d’une thyroïdectomie avec examen histologique postopératoire. Cette série comptait 11,2 % de cancers. La sensibilité de la cyto- ponction est de 33,3 % et la spécificité de 71,4 %, avec une valeur prédictive positive de 17,8 % et une valeur prédictive négative de 88,4 %. Discussion et Conclusion Les performances de la cytoponction dans notre série se situent bien au-dessous du minimum requis pour un examen diagnostique jouant un rôle aussi central dans notre décision thérapeutique. Ceci suggère qu’il est primordial de standardiser les techniques de cytoponction, ne pas hésiter à la répéter, et de toujours confronter ses résultats aux autres données cliniques. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.734 P601 Profil anatomopathologique de nodules thyroïdiens opérés M.M. Benghani (Dr) a,, I. Maharrar (Dr) b , A. Messaï (Dr) b , B. Ould Gacem (Dr) b , I. Houalef (Dr) b , M. Belkorissat (Dr) c , I. Fazaz (Dr) b , I.M. Benlahouel (Dr) b , M. Safi (Dr) b , 0003-4266/$ – see front matter

Encéphalopathie d’Hashimoto révélée par des infarctus cérébraux à répétition

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Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 486–516

SFE Lyon 2014Posters publiés SFE

Thyroïde�

P599

Encéphalopathie d’Hashimoto révélée pardes infarctus cérébraux à répétitionM. Popescu (Dr) a, F.L. Velayoudom-Cephise (Dr) a,∗, A. Prevot (Dr) a,L. Corvo (Dr) a, S. Benabdallah (Dr) a, J.P. Donnet (Dr) a, C. Alecu (Dr) b

a CHU de Pointe-à-Pitre, service d’endocrinologie, Pointe-à-Pitreb CHU de Pointe-à-Pitre, service de neurologie, Pointe-à-Pitre∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected](F.L. Velayoudom-Cephise)

Introduction L’encéphalopathie d’Hashimoto (EH) est une entité neuroen-docrine auto-immune rare (2,1/100 000) associée à la thyroïdite d’Hashimoto.Deux types ont été proposés : un type vasculaire caractérisé par des épisodesrécurrents de déficits neurologiques focaux et un type progressif diffus avecdéclin cognitif. Il n’existe pas de critères de diagnostiques reconnus pour EH,le diagnostic étant d’exclusion.Observation Un patient âgé de 61 ans d’origine Afro-Caribéenne ayant desantécédents d’AVC ischémique de l’artère cérébrale moyenne gauche en 2012,était hospitalisé pour une hémiparésie gauche brutale. L’épisode actuel étaitson quatrième en 2013. L’IRM cérébrale révélait des hypersignaux diffusion etFLAIR du centre semi-ovale droit et du pédoncule cérébelleux inférieur gauche.L’échocardiographie cardiaque transœsophagienne, l’ECG, l’écho-Doppler destroncs supra-aortiques, le bilan de vascularite et l’étude du liquide céphalorachi-dien étaient normaux. La recherche des toxiques était négative. La fonctionthyroïdienne était normale (TSH 0,9 �U/mL [0,270–4,20], T4L 16 pmol/L[12–22], et T3L 3,6 pmol/L [3,1–6,8]). Le dosage des anticorps antithyro-globuline était positif (ATG à 355,4 UI/mL référence < 115). Les anticorpsanti-thyroperoxydase étaient négatifs. L’échographie de la thyroïde indiquaitun goitre hétérogène hypoéchogène. Compte tenu des résultats cliniques et delaboratoire, un diagnostic d’EH était posé.Discussion EH peut être trouvée dans des cas d’encéphalopathie inexpli-quée avec titre sériques élevés d’anticorps antithyroïdiens après l’exclusiondes maladies infectieuses, toxiques, métaboliques, vasculaires ou néoplasiques.La recherche étiologique des AVC ischémiques a priori idiopathiques doit êtreorientée aussi vers l’exploration de la thyroïde.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.733

� Résumés présentés lors du 31e Congrès de la Société francaised’Endocrinologie Lyon 2014.

P600

Performances de la cytoponction à l’aiguillefine du nodule thyroïdienM.M. Benghani (Dr) a,∗, I. Maharrar (Dr) a, A. Messaï (Dr) a,B. Ould Gacem (Dr) a, I. Houalef (Dr) a, M. Belkorissat (Dr) b,F.Z. Aït Yahia (Dr) a, H. Sallemine (Dr) a, Z. El Ghazi (Dr) c,K. Faraoun-Allal (Dr) a, T. Benkhelifa (Dr) a, Z. Benzian (Dr) a,F. Mohammedi (Dr) a

a Service d’endocrinologie diabétologie, Centre Hospitalo-Universitaired’Oran, Oranb Service d’épidémiologie, Établissement Hospitalier Spécialisé en pédiatrieCanastel, Oranc Service d’anatomie et de cytologie pathologiques, Établissement HospitalierSpécialisé en pédiatrie Canastel, Oran∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M.M. Benghani)

Introduction/objectifs Comme dans la plupart des maladies, la décision thé-rapeutique dans la pathologie nodulaire thyroïdienne repose sur un faisceaud’arguments. Cependant, il est indéniable que la cytoponction à l’aiguille fine yjoue un rôle prépondérant. L’objectif principal de notre travail est d’évaluer lafiabilité diagnostique de la cytoponction à l’aiguille fine des nodules thyroïdiens.Patients et méthode Étude rétrospective descriptive sur dossiers de patientsthyroïdectomisés suivis au sein de notre service. Les résultats de la cytoponctionet de l’examen anatomopathologique ont été confrontés pour définir la sensibilitéet la spécificité de la cytoponction.Résultats 134 dossiers colligés de nodules thyroïdiens solitaires ou dominantsponctionnés, réséqués au cours d’une thyroïdectomie avec examen histologiquepostopératoire. Cette série comptait 11,2 % de cancers. La sensibilité de la cyto-ponction est de 33,3 % et la spécificité de 71,4 %, avec une valeur prédictivepositive de 17,8 % et une valeur prédictive négative de 88,4 %.Discussion et Conclusion Les performances de la cytoponction dans notresérie se situent bien au-dessous du minimum requis pour un examen diagnostiquejouant un rôle aussi central dans notre décision thérapeutique. Ceci suggère qu’ilest primordial de standardiser les techniques de cytoponction, ne pas hésiter àla répéter, et de toujours confronter ses résultats aux autres données cliniques.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.734

P601

Profil anatomopathologique de nodulesthyroïdiens opérésM.M. Benghani (Dr) a,∗, I. Maharrar (Dr) b, A. Messaï (Dr) b,B. Ould Gacem (Dr) b, I. Houalef (Dr) b, M. Belkorissat (Dr) c,I. Fazaz (Dr) b, I.M. Benlahouel (Dr) b, M. Safi (Dr) b,

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