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6 Congrès SFNR 2012 Objectif.— Évaluer l’intérêt de la spectroscopie phosphore dans le bilan initial d’imagerie des gliomes de grade 2 OMS. Patients et méthodes.— On note que 26 gliomes OMS 2 histologiquement prouvés non traités explorés consécutive- ment avec IRM, SRM 1H/31P et IRM de perfusion. Paramètres RM étudiés : T1 post-gadolinium, lactates, Naa, Choline, Créatine, pHi, rCBV. Paramètres histologiques; Ki-67. Analyse statistique uni- et multivariée. Résultats.— Âge 41 (21—71), 10 F 16 H. Classe 1 : 6 ; Classe 2 : 8 ; Classe 3: 12. rCBV, Lipides libres et pHi significativement élévé (cl 3). L’augmentation du Ki-67est corrélée avec l’augmentation du rCBV, des Lac et du pHi. rCBV, Lac et pHi corrélés sur les trois intervalles de Ki-67 (Krusskall et Wallis). Étude multivariée : Lac et Chol/Naa sont prédictifs du Ki-67. pHi est prédictif du Ki-67. pHi et rCBV sont prédictifs du Ki-67. Il existe une relation de dépendance entre Lac et pHi, pHi étant alors seul prédictif de Ki-67. Conclusion.— La spectroscopie 31P est plus performante que la spectroscopie 1 H dans la prédiction de l’agressivité des gliomes de grade II OMS. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.018 CO-16 Étude en IRM fonctionnelle des structures corticales impliques en l’attention de l’espace C. Billon-Grand , R. Billon-Grand , S. Hague , A. Comte , P. Andrieu, F. Cattin, T. Moulin, A. Biondi CHU de Besanc ¸on, Besanc ¸on, France Objectifs.— Le lobe pariétal droit est impliqué dans l’attention de l’espace. Cependant, le substrat anatomique de ces phénomènes est controversé. Le but de cette étude était d’identifier les zones du cortex pariétal impliquées dans ces processus en utilisant un test visuographique de passation simple en IRMf. Patients et méthodes.— On note que 14 volontaires sains droitiers (six hommes et huit femmes) ayant entre 21 à 34 ans (moyenne de 25,92 ans). Les réponses ont été obtenues pendant la réalisation d’un test de stimulation visuelle qui consistait à identifier une cible localisée dans l’hémiespace droit ou gauche parmi des distracteurs. Résultats.— Une analyse qualitative et quantitative des réponses a été réalisée. Les activations étaient plus importantes à droite avec un plus grand nombre de voxels. Le lobe pariétal droit étant impliqué dans l’attention de l’hémiespace droit et gauche et le lobe pariétal gauche dans l’attention de l’hémiespace droit. Conclusion.— Nos résultats en IRMf expliquent les données cliniques, en particulier l’héminégligence, observées chez les patients présen- tant une lésion pariétale. Une fois validé dans un échantillon plus important des sujets, notre test pourrait être utilisé en routine diagnostique et lors des pro- cédures neurochirurgicales pour identifier et respecter les zones corticales impliquées dans l’attention de l’espace. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.019 CO-17 Imagerie en tenseur de diffusion avec technique de champ de vue réduit pour l’exploration des myélites cervicales à 3T J. Hodel , P. Besson , O. Outteryck , H. Zephir , P. Vermersch , J.-P. Pruvo, X. Leclerc CHRU de Lille, Lille, France Objectif.— L’imagerie en tenseur de diffusion (DTI) est une technique prometteuse pour l’étude de la moelle épinière mais elle est classiquement limitée par les artéfacts de susceptibilité magnétique. L’objectif de cette étude est d’évaluer une séquence DTI utilisant un champ de vue réduit pour l’exploration de patients présentant une myélite cervicale. Patients et méthodes.— La séquence DTI a été appliquée chez 13 témoins sains et 27 patients consécutifs présentant une myélite dans le cadre d’une sclérose en plaque. La tractographie probabi- liste des cordons postérieurs et latéraux de la moelle a été réalisée pour tous les sujets de C1à C7. La fraction d’anisotropie (FA), la diffusivité moyenne (MD), axiale (Dax) et radiale (Dr) ainsi que le ratio entre Dax et Dr ont été mesurés pour chacun des faisceaux obtenus. Résultats.— Des différences significatives ont été observées entre les valeurs moyennes mesurées chez les sujets témoins : FA= 0,61, MD = 1,17 10—3 mm 2 /s, Dax = 1,96 10—3 mm 2 /s, Dr = 0,77 10— 3 mm 2 /s, ratio entre Dax et Dr = 2,5 et les valeurs moyennes mesurées chez les patients : FA = 0,53, MD = 1,36 10—3 mm 2 /s, Dax = 2,11 10—3 mm 2 /s, Dr = 0,99 10—3 mm 2 /s, ratio entre Dax et Dr = 2,2. Cette approche a également permis de distinguer les myélites chroniques avec atrophie médullaires des lésions inflammatoires actives. Conclusion.— Cette étude suggère la reproductibilité et l’apport de la séquence DTI avec champ de vue réduit pour le suivi quantitatif à 3T des patients présentant une myélite. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.020 CO-18 Évaluation de l’interprétation des scanners neurologiques en urgence par les internes de radiologie de garde A. Perreard , A. Lintia Gaultier , F. Toulgoat , B. Daumas Duport , E. Auffray Calvier , H. Desal CHU de Nantes, Nantes, France Objectifs.— Évaluer la pertinence de l’interprétation des internes de radiologie au cours de leur formation et l’intérêt d’une relecture systématique par des neuroradiologues séniors des scanners réalisés en garde au CHU de Nantes. Materiel et méthodes.— Étude prospective sur cinq mois dans le service de radiologie du CHU de Nantes intéressant 1000 scanners. Les paramètres cliniques recueillis ont été : âge, sexe, indica- tion. Une première interprétation a été effectuée par l’interne de garde et une relecture a été réalisée par le neuroradio- logue sénior le lendemain. Les séniors ont noté deux critères principaux : le protocole d’acquisition et l’interprétation de l’interne selon la classification suivante : grade I aucune modi- fication, grade II modification mineure sans relation avec la clinique, grade III modification majeure sans impact thérapeu- tique et grade IV modification majeure impliquant un changement thérapeutique. Résultats.— Sur 1000 scanners, 33,.8 % ont concerné une pathologie traumatique, 27,6 % une pathologie vasculaire, 28,1 % une patho- logie médicale, 10,5 % une autre pathologie. Un protocole correct d’acquisition a été constaté dans 96,9 % des cas. On note que 75,7 % des scanners ont été classé en grade I, 8,8 % en grade II, 10 % en grade III et 5,5 % en grade IV, soit 15,5 % d’erreurs majeures. Une différence significative d’interprétation a été retrouvée entre les internes en début de formation et les internes ayant validés leur stage de neuroradiologie, malgré une formation théorique préa- lable. Conclusion.— Cette étude confirme l’intérêt d’une relecture systématique des scanners par un neuroradiologue sénior. La per- manence des soins en radiologie nécessite une évaluation de nos pratiques. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.021

Évaluation de l’interprétation des scanners neurologiques en urgence par les internes de radiologie de garde

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tudiés : T1 post-gadolinium, lactates, Naa, Choline, Créatine, pHi,CBV. Paramètres histologiques ; Ki-67. Analyse statistique uni- etultivariée.ésultats.— Âge 41 (21—71), 10 F 16 H. Classe 1 : 6 ; Classe 2 : 8 ;lasse 3 : 12. rCBV, Lipides libres et pHi significativement élévé (cl).’augmentation du Ki-67 est corrélée avec l’augmentation du rCBV,es Lac et du pHi. rCBV, Lac et pHi corrélés sur les trois intervallese Ki-67 (Krusskall et Wallis).tude multivariée : Lac et Chol/Naa sont prédictifs du Ki-67. pHist prédictif du Ki-67. pHi et rCBV sont prédictifs du Ki-67. Il existene relation de dépendance entre Lac et pHi, pHi étant alors seulrédictif de Ki-67.onclusion.— La spectroscopie 31P est plus performante que lapectroscopie 1 H dans la prédiction de l’agressivité des gliomese grade II OMS.

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O-16tude en IRM fonctionnelle des structuresorticales impliques en l’attention de l’espace. Billon-Grand , R. Billon-Grand , S. Hague , A. Comte ,. Andrieu , F. Cattin , T. Moulin , A. BiondiCHU de Besancon, Besancon, France

bjectifs.— Le lobe pariétal droit est impliqué dans l’attention de’espace. Cependant, le substrat anatomique de ces phénomènesst controversé. Le but de cette étude était d’identifier les zonesu cortex pariétal impliquées dans ces processus en utilisant un testisuographique de passation simple en IRMf.atients et méthodes.— On note que 14 volontaires sains droitierssix hommes et huit femmes) ayant entre 21 à 34 ans (moyenne de5,92 ans). Les réponses ont été obtenues pendant la réalisation’un test de stimulation visuelle qui consistait à identifier une cibleocalisée dans l’hémiespace droit ou gauche parmi des distracteurs.ésultats.— Une analyse qualitative et quantitative des réponsesété réalisée. Les activations étaient plus importantes à droite

vec un plus grand nombre de voxels. Le lobe pariétal droittant impliqué dans l’attention de l’hémiespace droit et gauchet le lobe pariétal gauche dans l’attention de l’hémiespaceroit.onclusion.— Nos résultats en IRMf expliquent les données cliniques,n particulier l’héminégligence, observées chez les patients présen-ant une lésion pariétale.ne fois validé dans un échantillon plus important des sujets, notreest pourrait être utilisé en routine diagnostique et lors des pro-édures neurochirurgicales pour identifier et respecter les zonesorticales impliquées dans l’attention de l’espace.

oi:10.1016/j.neurad.2012.01.019

O-17magerie en tenseur de diffusion avec techniquee champ de vue réduit pour l’exploration desyélites cervicales à 3T

. Hodel , P. Besson , O. Outteryck , H. Zephir , P. Vermersch ,

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CHRU de Lille, Lille, France

bjectif.— L’imagerie en tenseur de diffusion (DTI) est uneechnique prometteuse pour l’étude de la moelle épinière mais

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Congrès SFNR 2012

lle est classiquement limitée par les artéfacts de susceptibilitéagnétique. L’objectif de cette étude est d’évaluer une séquenceTI utilisant un champ de vue réduit pour l’exploration de patientsrésentant une myélite cervicale.atients et méthodes.— La séquence DTI a été appliquée chez3 témoins sains et 27 patients consécutifs présentant une myéliteans le cadre d’une sclérose en plaque. La tractographie probabi-iste des cordons postérieurs et latéraux de la moelle a été réaliséeour tous les sujets de C1 à C7. La fraction d’anisotropie (FA), laiffusivité moyenne (MD), axiale (Dax) et radiale (Dr) ainsi que leatio entre Dax et Dr ont été mesurés pour chacun des faisceauxbtenus.ésultats.— Des différences significatives ont été observées entre

es valeurs moyennes mesurées chez les sujets témoins : FA=,61, MD = 1,17 10—3 mm2/s, Dax = 1,96 10—3 mm2/s, Dr = 0,77 10—mm2/s, ratio entre Dax et Dr = 2,5 et les valeurs moyennesesurées chez les patients : FA = 0,53, MD = 1,36 10—3 mm2/s,ax = 2,11 10—3 mm2/s, Dr = 0,99 10—3 mm2/s, ratio entre Daxt Dr = 2,2. Cette approche a également permis de distingueres myélites chroniques avec atrophie médullaires des lésionsnflammatoires actives.onclusion.— Cette étude suggère la reproductibilité et l’apport de

a séquence DTI avec champ de vue réduit pour le suivi quantitatif3T des patients présentant une myélite.

oi:10.1016/j.neurad.2012.01.020

O-18valuation de l’interprétation des scannerseurologiques en urgence par les internes deadiologie de garde. Perreard , A. Lintia Gaultier , F. Toulgoat , B. Daumas Duport ,. Auffray Calvier , H. Desal

CHU de Nantes, Nantes, France

bjectifs.— Évaluer la pertinence de l’interprétation des internese radiologie au cours de leur formation et l’intérêt d’une relectureystématique par des neuroradiologues séniors des scanners réalisésn garde au CHU de Nantes.ateriel et méthodes.— Étude prospective sur cinq mois dans le

ervice de radiologie du CHU de Nantes intéressant 1000 scanners.es paramètres cliniques recueillis ont été : âge, sexe, indica-ion. Une première interprétation a été effectuée par l’internee garde et une relecture a été réalisée par le neuroradio-ogue sénior le lendemain. Les séniors ont noté deux critèresrincipaux : le protocole d’acquisition et l’interprétation de’interne selon la classification suivante : grade I aucune modi-cation, grade II modification mineure sans relation avec lalinique, grade III modification majeure sans impact thérapeu-ique et grade IV modification majeure impliquant un changementhérapeutique.ésultats.— Sur 1000 scanners, 33,.8 % ont concerné une pathologieraumatique, 27,6 % une pathologie vasculaire, 28,1 % une patho-ogie médicale, 10,5 % une autre pathologie. Un protocole correct’acquisition a été constaté dans 96,9 % des cas. On note que 75,7 %es scanners ont été classé en grade I, 8,8 % en grade II, 10 % enrade III et 5,5 % en grade IV, soit 15,5 % d’erreurs majeures. Uneifférence significative d’interprétation a été retrouvée entre lesnternes en début de formation et les internes ayant validés leurtage de neuroradiologie, malgré une formation théorique préa-able.onclusion.— Cette étude confirme l’intérêt d’une relecture

ystématique des scanners par un neuroradiologue sénior. La per-anence des soins en radiologie nécessite une évaluation de nosratiques.

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