2
Communications orales du dimanche 14 octobre A53 confortable et 38 % pour le débit rapide ; tous les enfants normo- entendants reproduisaient les 8 syllabes dans les trois modalités. Cinq enfants implantés cochléaires reproduisaient la phrase pour les trois débits de parole. Des différences existaient entre ces cinq enfants et les enfants normo-entendants : — pour les débits de parole confortable et rapide (U confortable = 2, p = 0,000 et U rapide = 8, p = 0,006) ; — pour les durées d’articulation (U confortable = 10, p = 0,011 et U rapide = 12, p = 0,019). Les résultats du jury d’écoute étaient corrélés avec le score SIR (r de Spearman : 0,653 p = 0,000). Une corrélation partielle existait entre débits de parole, EVIP et score de PLO (débit lent : 0,624 p = 0,013, confortable : 0,639 p = 0,01 et rapide : 0,636 p = 0,011). Conclusion.— Les enfants sourds implantés pouvaient faire varier leur débit sur demande, mais la modalité rapide restait difficile pour eux. L’échelle SIR apparaissait un outil subjectif efficace pour juger de la qualité de la production orale. Celle-ci apparaissait cor- rélée au niveau perceptif et syntaxique. Il pourrait être intéressant d’étendre cette observation aux enfants implantés précocement. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.138 136 Implantation cochléaire pédiatrique en situation d’audition résiduelle M. Gratacap , N. Loundon , I. Prang , A. De Lamaze , I. Rouillon , N. Garabedian Hôpital d’enfants Armand-Trousseau, Paris, France Auteur correspondant. But de la présentation.— L’objectif de ce travail était d’évaluer les contextes d’implantation cochléaire (IC) pour les enfants en situation d’audition résiduelle et analyser les performances vocales post-implantation. Matériels et méthodes.— Sur 820 IC, 53 enfants ont été implan- tés en situation d’audition résiduelle initiale. Nous avons identifié cinq groupes cliniques de surdité (S.) : surdités partielles avec conservation des basses fréquences (n = 5) ; surdités sévères avec intelligibilité faible (n = 12) ; surdités sévères asymétriques (n = 9) ; surdités évolutives (n = 15) ; surdités fluctuantes (n = 12). Nous avons analysé les seuils moyens sans et avec appareillage et les résultats perceptifs de mots en liste ouverte (MLO) en pré IC, à 12 et à 24 mois postopératoire. Résultats.— L’âge moyen à l’implantation était respectivement pour les G1 à G5 de 15,4 ; 11,1 ; 8,7 ; 7,8 et 11 ans (moyen : 10,1 ans). Les délais moyens entre le diagnostic de la surdité et la décision d’implantation étaient respectivement pour les G1 à G5 de 100 ; 87 ; 63 ; 51 et 58 mois (moyen : 69 m). Les scores MLO étaient de 47,9 % en pré-IC, de 73,6 % à 12 mois et 80,7 % à 24 mois (p < 0,001). Les progressions les plus importantes étaient observées dans le G4 (35 % vs. 74 %). Quatre enfants ont des performances vocales postopératoire limitées (MLO < 50 %). Conclusion.— Les cinq groupes, de profils audiologiques différents, ont présenté une amélioration des scores perceptifs. Les facteurs de limitation étaient liés au délai avant implantation, à la sous- estimation des distorsions et au problème du choix du côté en cas de surdité asymétrique. L’implantation cochléaire en cas d’audition résiduelle améliore les résultats perceptifs de fac ¸on significative. L’implantation cochléaire pourrait être proposée plus précocement aux surdités sévères, asymétriques et aux surdités partielles pour limiter les risques de résultat partiel. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.139 137 Perception auditive à long terme chez 80 patients sourds profond implantés cochléaire I. Prang a , B. Thierry b,, V. Pean a , N. Garabedian b , N. Loundon b a IFIC, Paris, France b Hôpital Armand-Trousseau, Paris, France Auteur correspondant. But de la présentation.— Étudier les résultats perceptifs à long terme parmi des enfants sourds profonds implantés en unilatéral (IC). Matériels et méthodes.— Quatre-vingt sujets sourds profonds implantés en unilatéral depuis plus de cinq ans et âgés de 15 à 30 ans au moment de l’évaluation et encore suivis sur le secteur ont été inclus. Les sujets ont été répartis en trois groupes selon l’histoire de la surdité et l’âge à l’implant : surdité profonde congénitale et IC inférieur à quatre ans (G1, n = 20), (âge moyen IC = trois ans), surdité profonde congénitale et supérieur à quatre ans (G2, n = 30) (âge moyen IC = huit ans), et surdité congénitale sévère (G3, n = 30) (âge moyen IC = dix ans). 38,8 % des sujets avaient passé les tests en modalité IC + prothèse. Les résultats perceptifs étaient obtenus sur les tests suivants : Liste ouverte de mots (MLO) dans le silence (dissyllabique de Fournier), Liste ouverte de phrases (PLO) à 65 dB (MMBA enregistrée) nombre de mots, dans le silence et dans le bruit (S/B + 10 dB). Ces tests avaient été proposés dans la situation auditive habituelle du sujet : IC seul ou IC + prothèse. Étaient notés le niveau lexical (EVIP) et l’intelligibilité (SIR Nottin- gham). Résultats.— Les scores moyens de reconnaissance de MLO étaient de 75,5 % pour le G1, de 55,3 % pour le G2 et de 64,6 % pour le G3 (G1/G2 p = 0,003). Les scores moyens de PLO dans le silence étaient respectivement de 69,4 % pour le G1, de 49,4 % pour le G2 et de 68,5 % pour G3 (p = 0,017). Les scores moyens de PLO dans le bruit, étaient respectivement de 52,9 % pour le G1, de 33 % pour le G2 et de 53,7 % pour G3 (p = 0,011). On note que 70 % des sujets des G1 et G3 avait un niveau lexical supérieur ou égal à celui de leur classe d’âge (niveau 3/4) versus 46 % pour le groupe 2 (p < 0,005). Lorsqu’on étudiait l’effet de l’EVIP sur l’ensemble des résultats per- ceptifs, on observait un effet significatif (p < 0,0001) des niveaux 3 et 4. La corrélation entre le niveau lexical et les scores variait selon les tests : effet croisé test/EVIP p < 0,0001. Le niveau 5 SIR était atteint pour 52,5 % des sujets, 60 % pour le groupe G1, 23 % pour G2 et 76 % pour G3. L’effet du SIR = 5 était significatif sur l’ensemble des groupes (p < 0,0001). Conclusion.— Les résultats dans chaque groupe étaient satisfai- sants. Les meilleurs résultats étaient obtenus parmi les enfants ayant rec ¸u l’IC à un jeune âge, sourds profonds d’emblée, comparés aux enfants présentant une surdité sévère implantée plus tard. La condition bruyante faisait chuter les scores de reconnaissance de la parole. Sont discutés les différents facteurs influenc ¸ant les résul- tats. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.140 138 Évolution des performances après réimplantation cochléaire chez l’enfant M. Calmels , M. Marx , J. Lajoie , V. Bongard , N. Cochard , B. Fraysse CHU Purpan, Toulouse, France Auteur correspondant. But de la présentation.— Analyse des résultats d’une population d’enfants ayant bénéficié d’une réimplantation cochléaire. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective sur 15 enfants réim- plantés entre 1999 et 2012 dans notre service. Chaque cas est

Évolution des performances après réimplantation cochléaire chez l’enfant

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Communications orales du dimanche 14 octobre

confortable et 38 % pour le débit rapide ; tous les enfants normo-entendants reproduisaient les 8 syllabes dans les trois modalités.Cinq enfants implantés cochléaires reproduisaient la phrase pourles trois débits de parole.Des différences existaient entre ces cinq enfants et les enfantsnormo-entendants :— pour les débits de parole confortable et rapide (U confortable = 2,p = 0,000 et U rapide = 8, p = 0,006) ;— pour les durées d’articulation (U confortable = 10, p = 0,011 et Urapide = 12, p = 0,019).Les résultats du jury d’écoute étaient corrélés avec le score SIR (r deSpearman : 0,653 p = 0,000). Une corrélation partielle existait entredébits de parole, EVIP et score de PLO (débit lent : 0,624 p = 0,013,confortable : 0,639 p = 0,01 et rapide : 0,636 p = 0,011).Conclusion.— Les enfants sourds implantés pouvaient faire varierleur débit sur demande, mais la modalité rapide restait difficilepour eux. L’échelle SIR apparaissait un outil subjectif efficace pourjuger de la qualité de la production orale. Celle-ci apparaissait cor-rélée au niveau perceptif et syntaxique. Il pourrait être intéressantd’étendre cette observation aux enfants implantés précocement.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.138

136Implantation cochléaire pédiatrique en situationd’audition résiduelleM. Gratacap ∗, N. Loundon , I. Prang , A. De Lamaze , I. Rouillon ,N. GarabedianHôpital d’enfants Armand-Trousseau, Paris, France∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’objectif de ce travail était d’évaluerles contextes d’implantation cochléaire (IC) pour les enfants ensituation d’audition résiduelle et analyser les performances vocalespost-implantation.Matériels et méthodes.— Sur 820 IC, 53 enfants ont été implan-tés en situation d’audition résiduelle initiale. Nous avons identifiécinq groupes cliniques de surdité (S.) : surdités partielles avecconservation des basses fréquences (n = 5) ; surdités sévères avecintelligibilité faible (n = 12) ; surdités sévères asymétriques (n = 9) ;surdités évolutives (n = 15) ; surdités fluctuantes (n = 12). Nous avonsanalysé les seuils moyens sans et avec appareillage et les résultatsperceptifs de mots en liste ouverte (MLO) en pré IC, à 12 et à 24 moispostopératoire.Résultats.— L’âge moyen à l’implantation était respectivement pourles G1 à G5 de 15,4 ; 11,1 ; 8,7 ; 7,8 et 11 ans (moyen : 10,1 ans).Les délais moyens entre le diagnostic de la surdité et la décisiond’implantation étaient respectivement pour les G1 à G5 de 100 ; 87 ;63 ; 51 et 58 mois (moyen : 69 m).Les scores MLO étaient de 47,9 % en pré-IC, de 73,6 % à 12 mois et80,7 % à 24 mois (p < 0,001). Les progressions les plus importantesétaient observées dans le G4 (35 % vs. 74 %). Quatre enfants ont desperformances vocales postopératoire limitées (MLO < 50 %).Conclusion.— Les cinq groupes, de profils audiologiques différents,ont présenté une amélioration des scores perceptifs. Les facteursde limitation étaient liés au délai avant implantation, à la sous-estimation des distorsions et au problème du choix du côté en casde surdité asymétrique. L’implantation cochléaire en cas d’auditionrésiduelle améliore les résultats perceptifs de facon significative.

L’implantation cochléaire pourrait être proposée plus précocementaux surdités sévères, asymétriques et aux surdités partielles pourlimiter les risques de résultat partiel.

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37erception auditive à long terme chez 80 patientsourds profond implantés cochléaire. Prang a, B. Thierry b,∗, V. Pean a, N. Garabedian b, N. Loundon b

IFIC, Paris, FranceHôpital Armand-Trousseau, Paris, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Étudier les résultats perceptifs à longerme parmi des enfants sourds profonds implantés en unilatéralIC).atériels et méthodes.— Quatre-vingt sujets sourds profonds

mplantés en unilatéral depuis plus de cinq ans et âgés de 15 à 30 ansu moment de l’évaluation et encore suivis sur le secteur ont éténclus. Les sujets ont été répartis en trois groupes selon l’histoiree la surdité et l’âge à l’implant : surdité profonde congénitale etC inférieur à quatre ans (G1, n = 20), (âge moyen IC = trois ans),urdité profonde congénitale et supérieur à quatre ans (G2, n = 30)âge moyen IC = huit ans), et surdité congénitale sévère (G3, n = 30)âge moyen IC = dix ans).8,8 % des sujets avaient passé les tests en modalité IC + prothèse.es résultats perceptifs étaient obtenus sur les tests suivants : Listeuverte de mots (MLO) dans le silence (dissyllabique de Fournier),iste ouverte de phrases (PLO) à 65 dB (MMBA enregistrée) nombree mots, dans le silence et dans le bruit (S/B + 10 dB).es tests avaient été proposés dans la situation auditive habituelleu sujet : IC seul ou IC + prothèse.taient notés le niveau lexical (EVIP) et l’intelligibilité (SIR Nottin-ham).ésultats.— Les scores moyens de reconnaissance de MLO étaiente 75,5 % pour le G1, de 55,3 % pour le G2 et de 64,6 % pour le G3G1/G2 p = 0,003). Les scores moyens de PLO dans le silence étaientespectivement de 69,4 % pour le G1, de 49,4 % pour le G2 et de8,5 % pour G3 (p = 0,017). Les scores moyens de PLO dans le bruit,taient respectivement de 52,9 % pour le G1, de 33 % pour le G2 ete 53,7 % pour G3 (p = 0,011).n note que 70 % des sujets des G1 et G3 avait un niveau lexicalupérieur ou égal à celui de leur classe d’âge (niveau 3/4) versus6 % pour le groupe 2 (p < 0,005).orsqu’on étudiait l’effet de l’EVIP sur l’ensemble des résultats per-eptifs, on observait un effet significatif (p < 0,0001) des niveauxet 4. La corrélation entre le niveau lexical et les scores variait

elon les tests : effet croisé test/EVIP p < 0,0001.e niveau 5 SIR était atteint pour 52,5 % des sujets, 60 % pour leroupe G1, 23 % pour G2 et 76 % pour G3. L’effet du SIR = 5 étaitignificatif sur l’ensemble des groupes (p < 0,0001).onclusion.— Les résultats dans chaque groupe étaient satisfai-ants. Les meilleurs résultats étaient obtenus parmi les enfantsyant recu l’IC à un jeune âge, sourds profonds d’emblée, comparésux enfants présentant une surdité sévère implantée plus tard. Laondition bruyante faisait chuter les scores de reconnaissance de laarole. Sont discutés les différents facteurs influencant les résul-ats.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.140

38volution des performances après réimplantationochléaire chez l’enfant. Calmels ∗, M. Marx , J. Lajoie , V. Bongard , N. Cochard ,. Fraysse

CHU Purpan, Toulouse, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Analyse des résultats d’une population’enfants ayant bénéficié d’une réimplantation cochléaire.atériels et méthodes.— Étude rétrospective sur 15 enfants réim-lantés entre 1999 et 2012 dans notre service. Chaque cas est

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http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.143

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nalysé depuis la suspicion de panne d’implant jusqu’à la dernièreerformance après réimplantation. La recherche étiologique et lesodalités chirurgicales sont décrites. L’évolution des performances

perception des mots monosyllabiques, dissyllabiques et des phrasesn liste ouverte) est analysée.ésultats.— Treize patients ont été réimplantés du même côté,inq avec le même implant, huit avec un implant dernière géné-ation de la même firme et deux avec un implant différent. Cinqannes franches du processeur ont été diagnostiquées (deux post-raumatiques), deux enfants présentaient une infection locale, huitnfants une dégradation des performances avec test d’intégritéormal dont cinq avec signes fonctionnels associés (grésillements,éphalées, vertiges). La durée moyenne entre la panne et la réim-lantation était de 106 jours, 44 jours pour les pannes franches.ans deux cas de réimplantation, l’insertion du porte-électrodes’a pas pu être complète. Dix enfants ont été réimplantés du mêmeôté avec le même type d’implant et sont évalués avec les mêmesests de perception. Dans cette population, plus le délai (D) entrea panne et la réimplantation est long, plus les performances à troisois post-réimplantation (perception des mots dissyllabiques et deshrases en liste ouverte) sont significativement faibles. De même,lus D est long, plus la progression post-réimplantation de la per-eption des phrases en liste ouverte est lente (p = 0,048 à six moisost-réimplantation) pendant la première année. Après un an, cetteonstatation tend à disparaître. Chez 13 enfants sur 15, les résul-ats perceptifs après un an de réimplantation sont sensiblementdentiques ou meilleurs que ceux qu’ils présentaient avant la panne.onclusion.— La chirurgie de réimplantation cochléaire chez

’enfant est le plus souvent réalisée sans difficulté. Le diagnostice panne de l’implant peut, par contre, être difficile à poser. Lesésultats perceptifs sont satisfaisants après un an de réimplantationt progressent d’autant plus vite que ce diagnostic est précoce eta réimplantation rapide.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.141

39mplantation chirurgicale du BAHA en une étapehez une population pédiatrique

. Saliba ∗, S. Bouhabel , J. DufourUniversité de Montréal, CHU Sainte-Justine, Montréal, CanadaAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’implantation du BAHA chez la popula-ion pédiatrique est souvent effectuée en deux étapes chirurgicales.’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la supérioritée l’implantation en une seule étape par rapport à deux étapest d’identifier laquelle des deux peut être considérée comme unraitement standard chez les enfants.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective effec-

uée dans un centre tertiaire sur 26 patients opérés de BAHA enne seule étape (groupe I) et 29 autres patients (groupe II) opé-és en deux étapes. On compare les deux groupes pour identifier’incidence et la sévérité des complications (mineures, modéréest majeures) rencontrées ainsi le temps opératoire et le suivi.ésultats.— Aucune différence significative n’a été note dans

’incidence des complications mineures (p = 0,12), modéréesp = 0,41) ou sévères (p = 0,68) entre les groupes I et II. Deux cas’extrusion traumatiques ont eu lieu dans le groupe I. En plus,e temps opératoire dans le groupe I (moyenne : 54 [32—100]inutes) est statistiquement significatif plus court que le groupe

I (moyenne : 79 [63—148] minutes) (p = 0,012). Tous les enfantsmplantés de BAHA ont été effectués en une chirurgie d’un jour. Leurée de suivi moyenne est de 114 et 96 semaines pour les groupes

et II respectivement (p = 0,058).onclusion.— L’insertion chirurgicale du BAHA en une étape chez laopulation pédiatrique est sécuritaire et efficace offrant des bonsésultats en un temps opératoire plus court que l’insertion en deux

tapes. Elle est effectuée en une chirurgie d’un jour sans nécessité’une deuxième hospitalisation. Elle peut être considérée commen choix standard pour les BAHA chez les enfants.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.142

ancérologieualité de vie/Sujets âgés4 octobre 2012 11 h 00 — 12 h 30alle : 341

40nformation des patients opérés d’un cancer desADS : enquête prospective, à propos de 66 cas. Messaoudi a,∗, N. Vincent b, G. Poissonnet c, O. Dassonville c,. Schultz a, A. Bozec c

CHU Hautepierre, Strasbourg, FranceIUFC, Nice, FranceCentre Antoine-Lacassagne, IUFC, Nice, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le but de cette étude prospective est’évaluer la qualité d’information et les facteurs prédictifs duesoin d’information chez des patients opérés de manière inaugu-ale d’un cancer des voies aérodigestives supérieures.atériels et méthodes.— Tous les patients opérés d’un cancer desADS dans la période de juin 2011 à février 2012 ont été inclus dansotre étude. Cette étude a été conjointement réalisée dans deuxentres de chirurgie cervico-faciale. L’évaluation de l’informationt de la qualité de vie préopératoire a été obtenue à l’aide deeux questionnaires validés de l’Organisation européenne de laecherche et du traitement du cancer. Les scores de qualité de vielobale, la nature de la pathologie et de l’intervention chirurgicaleéalisée ont été corrélés aux scores obtenus par le questionnaire’information, de manière à identifier les éléments significative-ent prédictifs du besoin d’information. Cette corrélation a été

tudiée à l’aide du test de corrélation de Pearson.ésultats.— Les scores de qualité d’information associés à ceux de

a qualité de vie sont obtenus chez 66 patients âgés de 65 ± 11 ans.e score de qualité de vie globale préopératoire a été évalué à 60 %.’évaluation de la qualité de l’information a atteint un score glo-al de 41 %. La qualité de l’information a principalement été jugéensuffisante pour l’item relatif au traitement. Les principaux fac-eurs prédictifs du besoin d’information ont été le score global deualité de vie et la douleur, de sorte que plus les patients avaientne bonne qualité de vie plus ils étaient satisfaits de l’informationonnée, plus les patients étaient algiques et plus ils étaient deman-eurs et insatisfaits de l’information prodiguée. Il est égalementpparu que plus les patients présentaient une pathologie tumo-ale sévère ou avancée (précédemment traitée par radiothérapie,résentant des métastases ganglionnaires ou une reconstructionar lambeau libre), plus ils avaient un besoin accru d’informationp = 0,01 à 0,05).onclusion.— Conformément aux recommandations de l’EORTC,

’utilisation du questionnaire (QLQ-INFO25) pour les patientstteints d’un cancer des VADS permet d’objectiver les axes’information évalués comme insuffisants. Les facteurs prédictifs