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Programme de Recherche Afrique de l’Ouest et du Centre Faits Saillants 2016

Faits Saillants 2016Highlights 2016 - ICRISAT...Faits Saillants 2016 ICRISAT-India (Headquarters) Patancheru, Telangana, India [email protected] ICRISAT-India Liaison Of˜ce New Delhi,

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Programme de RechercheAfrique de l’Ouest et du CentreFaits Saillants2016

ICRISAT-India (Headquarters)Patancheru, Telangana, [email protected]

ICRISAT-India Liaison Of�ceNew Delhi, India

ICRISAT-NigeriaKano, [email protected]

ICRISAT-MalawiLilongwe, [email protected]

ICRISAT-MozambiqueMaputo, [email protected]

ICRISAT-NigerNiamey, [email protected]

ICRISAT-EthiopiaAddis Ababa, [email protected]

ICRISAT works in agricultural research for development across the drylands of Africa and Asia, making farming pro�table for smallholder farmers while reducing malnutrition and environmental degradation.

We work across the entire value chain from developing new varieties to agribusiness and linking farmers to markets.

ICRISAT appreciates the support of CGIAR investors to help overcome poverty, malnutrition and environmental degradation in the harshest dryland regions of the world. See http://www.icrisat.org/icrisat-donors.htm for full list of donors.

About ICRISAT: www.icrisat.org ICRISAT’s scienti�c information: EXPLOREit.icrisat.org

We believe all people have a right to nutritious food and a better livelihood.

ICRISAT-Mali (Regional hub WCA)Bamako, [email protected]

ICRISAT-ZimbabweBulawayo, [email protected]

ICRISAT-Kenya (Regional hub ESA)Nairobi, [email protected]

/ICRISAT /ICRISAT /ICRISATco/company/ ICRISAT

/PHOTOS/ ICRISATIMAGES /ICRISATSMCO

DRAFTResearch ProgramWest and Central AfricaHighlights

2016

FC-BC (ICRISAT AR 17 Frn).indd 2-3 14/12/2017 18:49

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Ce programme, en partenariat avec la recherche et institutions de développement en Afrique de l’Ouest et Centrale, développe et promeut des technologies pour l’amélioration durable de la productivité agricole en mettant l’accent sur le sorgho, le mil et l’arachide, ainsi que l’intégration culture-élevage dans un climat changeant.

La recherche stratégique dans le cadre de ce programme vise une gamme d’interventions couvrant l’agroécologie de zones favorisant les communautés et les villages et permettant d’accroitre la résilience des petits exploitants agricoles tout en exploitant les opportunités de la demande sur le marché.

Programme de recherche - Afrique de l’Ouest et du Centre – Points saillants de l’action 2016 –

Réduire la malnutrition• Cultures-biofortifiées- 2 variétés de mil riche en fer (Fe) identifiées

pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC)- 15 variétés de sorgho à forte teneur en

Fe et Zin (Zn) identifiées pour l’adaptation au Nigéria

• phénotypage standardisé de la qualité du grain en AOC pour le Fe et Zn

• 600 agriculteurs (40% de femmes) ont participé à des essais culinaires sur différentes variétés de sorgho dans 23 villages du Mali

• Les coûts de l’élevage ont diminué significativement avec l’usage du sorgho sans le tanin comme source d’énergie

• Des génotypes d’arachides à forte valeur nutritionnelle, nommément ICGV IS 07833, ICGV IS 13980, ICGV SM 08553 et ICG 5891, avec une forte teneur en protéine (30% -32%), Zn (46-51 ppm) et Fe (23-34 ppm) ont été identifiés. Une forte teneur en huile (53% -54%) a été identifiée dans les génotypes ICGV IS 11060, SAMNUT 23, ICGV 00064, ICGV 01276, ICGV IS 07827 et Kampala suite à l’évaluation d’un grand nombre de génotypes d’arachide.

Prévention de la dégradation de l’environnement

• 20 agriculteurs pilotes ont été formés à la BDL dans l’Etat de Kebbi, Nigéria. Ces agriculteurs, à leur tour ont formé les membres de leur groupe pour établir des BDL dans l eurs localités.

• 10 770 femmes ont eu accès à la terre et ont augmenté leurs revenus grâce au BDL, par lequel 241 ha de terres dégradées ont été transformés en terres productives au Niger.

Surmonter la pauvreté et la faim

• Production d’arachide de contre-saison à Bauchi, Nigéria (analyse des coûts et bénéfices en dollars américains)

- coût de production de 489 USD par hectare- rendement net par hectare de 2 679 USD

• Amélioration de la disponibilité des semences (environ 944 tonnes de différentes classes par rapport à 300 tonnes par an au cours des deux dernières années) grâce à l’utilisation de petits sachets de semences et la production de semences de contre saison dans les États d’intervention du projet des légumineuses tropicales III (TLIII), et à travers des projets de mise à l’échelle des technologies de l’arachide au Nigéria, menant à une adoption accrue de variétés d’arachide améliorées, à savoir SAMNUT 24, SAMNUT 25 et SAMNUT 26.

• Bio restauration des terres dégradées (BDL) au Niger augmentation de 26 USD du revenu des femmes participantes

- Augmentation de 50% par rapport aux non participantes - Amélioration de la consommation domestique d’aliments

riches en nutriments et augmentation du revenu du ménage des femmes participantes (de 14, 345 FCFA équivalent à 26 USD) et un revenu de 50% supérieur comparé aux non-participantes système du BDL.

agriculteurs, à leur tour ont formé les membres

A propos d’ICRISAT

L’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT) est une organisation à but non lucratif et apolitique qui oeuvre dans la recherche agricole pour le développement en Asie et en Afrique subsaharienne avec une large gamme de partenaires à travers le monde. Sur une superficie de 6.5 million de kilomètres carrés couvrant 55 pays, les tropiques semi-arides comptent près de 2 milliards de personnes, dont 644 millions sont les plus pauvres ; la mission de l’ICRISAT et de ses partenaires consiste à soutenir ces populations à vaincre la pauvreté, la faim, la malnutrition et la dégradation de l’environnement à travers une agriculture meilleure et plus résiliente. L’ICRISAT a son siège à Hyderabad dans l’Andhra Pradesh en Inde et dispose de deux bureaux régionaux et quatre bureaux-pays en Afrique subsaharienne. L’ICRISAT est membre du CGIAR.

(Centre régional pour l’Afrique

de l’Ouest et du Centre)

BP 320, Bamako, Mali

Tél : + 223 20 70 92 20 Fax : + 223 20 70 92 01

Email : [email protected]

BP 12404, Niamey, Niger

Tél : + 227 20 72 25 29 Fax : + 227 20 73 43 29

Email : [email protected]

PMB 3491, Sabo Bakin Zuwo Road, Tarauni, Kano,

Nigeria

Tél : + 234 70 34 88 98 36

Email : [email protected]

Contributeurs

Prakash I Gangashetty,

Baloua Nebie,

Bouba Traore,

Samuel Partey,

Robert Zougmore,

Mathieu Ouedraogo,

Pierre Sibiry Traore,

Haile Desmae,

Hippolyte Haffognon,

Ayoni Ogunbayo,

Michael Vabi,

Paul Tanzubil,

Alphonse Singbo.

ICRISAT-BAMAKO

CIT

ATIO

n

ICRISAT-nIGER

ICRISAT-KAnO

ICRISAT Afrique de l’Ouest et du Centre. 2017.

Programme de Recherche Afrique de l’Ouest et du Centre. 2016. 44 pp

Concept et coordination éditorialeAgathe Diama, [email protected]

Design et mise en pageTextpolishwww.textpolish.com

2017 ICRISAT AOC. Tous droits réservés.

Information Scientifique d’ICRISAT : exploreit.icrisat.org

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méliorer la ré ilien e de agri ulteur au angement limati ue

• 24 000 petits exploitants agricoles dans cinq États au Nigéria ont augmenté leur rendement céréalier de 5% à 46% grâce à des solutions scientifiques intelligentes face au climat. Cela comprenait la diffusion de variétés de sorgho résistantes au climat (résistantes à la sécheresse et au Striga, à maturité précoce, possédant une valeur nutritive plus élevée et répondant aux préférences sur le marché), et l’application stratégique d’engrais organiques et des fertilisants.

• 2 variétés de sorgho à double-usage et possédant des traits de tolérance à la sécheresse, un rendement élevé de fourrage de qualité sont disponibles pour la consommation humaine et l’alimentation du bétail au Mali.

• 6 000 agriculteurs ghanéens ont fait des changements dans leur culture élevage autres moyens de subsistance suite à la formation des agents de vulgarisation dans L’approche des Services Climatologiques Participatifs et Intégrés pour l’Agriculture (PICSA). L’initiative a déclenché une demande de plus de 160 communautés au Mali, Burkina Faso et le Sénégal, représentant une population rurale de plus de 100 000 habitants.

on tru tion dura le de olle tivité

• 25 536 personnes (12 316 hommes et 13 220 femmes) ont bénéficié d’un soutien à court terme apporté par l’ICRISAT pour la gestion de la culture améliorée d’arachide.

• 250 acteurs politiques de haut niveau ont été sensibilisés sur les résultats des scénarios du changement climatique au Mali, au Ghana et au Sénégal dans le cadre d’une planification participative des scénarios pour stimuler les in uences politiques et la transformation sociale.

Renfor er le apa ité de agri ultri e

• 258 femmes ont été formées à la production de semences au Mali.

• L’accès aux moulins a amélioré une activité génératrice de revenus du groupement de femmes Benkola (Solidarité) et permit de satisfaire certains besoins alimentaires de leurs ménages ; de m me, ces femmes ont re u des formations qui ont renforcé leur capacité d’organisation et de leadership. Le groupe Benkola, créé en 2001 dans les régions rurales des zones de akoro dans de Dioila et Sikasso compte 75 membres. Avec deux moulins (2, 285,000 FCFA environ 4200 USD chacun), le chiffre d’affaires annuel moyen de ce groupement atteint 800,000 FCFA 1500 USD.

Renfor er le apa ité de agri ultri e

• 258de

• L’accèsgénératricefemmessatisfaire

ommunaute et ille ura le

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Message du irecteur A ri ue de l’Ouest et du CentreCe rapport relate les impacts obtenus grâce à la recherche axée sur la demande et l’innovation pour le développement. ICRISAT croit que toutes les personnes ont le droit à une alimentation nutritive et à de meilleurs moyens de subsistance. En 2016, nous avons célébré 45 ans de recherche scientifique et d’innovations vers l’atteinte des objectifs de notre mission des zones tropicales semi-arides d’Asie et d’Afrique subsaharienne.Nous remercions les agriculteurs qui ont gardé leur foi dans nos sciences et nos solutions; nos partenaires qui croient que les actions collectives et les synergies peuvent multiplier l’impact pour tous; et nos donateurs qui ont partagé notre vision et cru en nous. Ce partenariat a permis d’évaluer l’impact et d’améliorer les moyens de subsistance des petits agriculteurs de cette région.Nous restons déterminés afin d’apporter des solutions équitables et durables avec les petits exploitants agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Bonne lecture.Ramad ita Tabo

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Ta b l e d e m aT i è r e s

Les variétés nutritives de mil (Pennisetum glaucum) permettent à l’Afrique subsaharienne de lutter contre l’anémie du fer

Les premières variétés de sorgho sucré à usages multiples diffusées en Afrique de l’Ouest pour l’intégration culture-élevage

Les services d’information climatiques à travers l’usage de la téléphonie mobile renforcent la résilience des petits exploitants face aux changements climatiques au Mali

L’approche du village climato-intelligent améliore les moyens de subsistance des communautés villageoises au Sénégal

Au Mali, les petits exploitants agricoles adaptent leurs décisions de gestion des cultures grâce à la surveillance satellitaire

Développement d’un genotype d’arachide tolérant à plusieurs stress pour l’amélioration de la productivité et de la production

Les bonnes pratiques de gestion des cultures contribuent à réduire la contamination par les a atoxines dans l’arachide avant le stockage au Mali

Le renforcement stratégique des systèmes de production d’arachide et de semences par des modèles d’affaires inclusifs au Mali

Lutte contre la contamination des arachides par les a atoxines dans le nord du Ghana

Impacts préliminaires de la vulgarisation à grande échelle des variétés améliorées d’arachide au nord du Nigéria

Des pas pour établir des prix justes, équitables et abordables pour les semences d’arachide certifiées au nord du Nigéria.

L’écart entre le genre dans la productivité agricole au Mali

ontri uteur au rapportPrakash I Gangashetty, Baloua Nebie, Bouba Traore, Samuel Partey, Robert Zougmore, Mathieu Ouedraogo, Pierre Sibiry Traore, Haile Desmae, Hippolyte Haffognon, Ayoni Ogunbayo, Michael Vabi, Paul Tanzubil, Alphonse Singbo.

P oto de ouvertureAgathe Diama, ICRISAT

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Les variétés nutritives de mil (Pennisetum glaucum) permettent à l’Afrique subsaharienne de lutter contre l’anémie du ferLes variétés bio-fortifiées du mil sont pr tes à combattre l’anémie causée par les carences en fer chez près de la moitié des femmes africaines et les deux tiers des enfants de moins de cinq ans.Grâce à un projet financé à ICRISAT-Niger par le HarvestPlus Challenge Program du CGIAR ;

trois variétés à teneur modérément forte en fer (Fe) (jusqu’à 50 ppm) du mil ont été identifiées pour la multiplication des semences par les Systèmes Nationaux de Recherche Agronomiques (SNRA) partenaires au Niger, au Nigeria, au Mali, au Burkina Faso, au Ghana et au Sénégal.

L’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré que l’Afrique et l’Asie du Sud-Est, sont les deux premières régions qui manquent de progrès par rapport à la sécurité alimentaire nutritionnelle car deux tiers des enfants de moins de cinq ans et près de 50% des femmes sont anémiques. Le plus ancien mil utilisé par les anc tres en Afrique sub-saharienne est le mil perlé (petit-mil), qui contient un très fort taux de Fe (50-55 ppm) et Zn (45-50 ppm) dans les graines, avec une forte teneur en fibre (1,2 g 100 g), et qui le rend plus sain que les autres mils. C’est une source importante d’énergie alimentaire pour plus de 90 millions de personnes dans l’Afrique sub-saharienne et la source alimentaire de Fe et Zn la moins chère.

La station d’ICRISAT à Niamey, au Niger s’investit dans la lutte contre les problèmes de malnutrition à travers le projet de bio-fortification du mil génétiquement amélioré avec un fort taux de fer dans le grain en vue d’améliorer la nutrition humaine en Afrique occidentale et centrale (AOC), l’objectif principal étant de croiser le petit mil avec des grains à fort taux de Fe et Zn avec un mil à haut rendement à travers les techniques améliorées de croisement.

Trente variétés de mil ont été testées avec la variété locale et des tests relatifs à l’amélioration du rendement dans des blocs aléatoires con us pour trois réplications pendant la saison des pluies 2015-2016. Les essais ont été menés au Niger, au Mali, au Burkina Faso, au Sénégal, au Nigeria et au Ghana. Des échantillons de graines à pollinisation libre ont été prélevés dans chaque parcelle de test dans tous les sites et analysés à l’ICRISAT-Niamey pour évaluer la densité de Fe et Zn dans la graine en utilisant la méthode de la spectroscopie à l’aide de la radio uorescence à énergie non destructive et dispersive (ED RF).

Les parcelles d’essai contenaient deux rangées de 4,8 mètres par entrée, espacées de 80 cm de distance entre chaque rangée comprenant sept monticules à des intervalles de 80 cm. Des tests dans des localités différentes ont été menés suivant les pratiques recommandées en gestion de la fertilité des sols dans six pays. Des échantillons d’environ 20g de graines de variétés à pollinisation libre (OPV) ont été recueillies à partir de plantes représentatives dans chaque parcelle à la récolte dans toutes les localités d’essai pour l’estimation du Fe et Zn en utilisant ED RF. Des entrées ont été sélectionnées à partir de ces échantillons, en utilisant le procédé plasma à couplage inductif (ICP) de spectrométrie de masse. La sélection libre et populaire des OPV de haut rendement sera réévaluée pour la densité de Fe et Zn pendant la saison des

ensit de e et n dans les ari t s populaires pollinisation libre du mil en A ri ue de l’Ouest et du Centre.

Figure 1

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Photo 1

pluies de 2017. haut rendement et riche en Fe, les OPV seront identifiées pour la diffusion et l’adoption.

Au Niger, Dhanashakti s’est averée tre le cultivar avec la plus grande quantité de Fe (57 ppm), suivie par GB 8735 et irani. Au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal, le Dhanashakthi et GB 8735 sont les cultivars plus riches en Fe avec 54-55 ppm, alors que ICMV 221 br contient une quantité modérée en Fe (45 ppm). Au Ghana, la plus grande densité de Fe était de 56 ppm en Dhanashakti, suivi par GB 8735 et ICMV 221 br. Au Nigeria, Dhanashakti avait une densité de Fe de 52 ppm et 37 ppm de Zn, tandis que GB 8735 contenait 50 ppm de Fe et 27 ppm de Zn. Les résultats ont montré que, Dhanashakti est plus prometteur en fer dans la plupart des pays testés, ainsi la promotion de cette variété ainsi que la variété locale riche en Fe est très nécessaire.

La sélection des lignées ayant une quantité élevée de Fe et Zn avec un rendement élevé en S1 et S2 lignées de Dhanashakthi, GB 8735, ICMV 221 br et SOSAT-C88 pour la création des versions supérieures de Fe résistantes au mildiou est en cours. Cinq cents entrées génétiques d’Afrique de l’Ouest et Centre

sont testées pour la diversité génétique et la capacité d’adaptation agronomique en vue d’identifier les nouvelles sources de Fe et Zn. Des efforts sont également en cours dans les régions d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour tester les hybrides de mil riche en Fe (ICMH 1201 et ICMH 1301), et avec un rendement supérieur à 40% comparée à la variété locale et de haute composition de Fe tels que ICMP 1401 pour bénéficier de l’avantage du rendement hétérosis combiné à une forte teneur en Fe et de Zn dans les graines.

La haute performance des variétés de mil telles que Dhanashakti, GB 8735, irani et ICMV 221

br qui se sont révélés tre des cultivars riche en Fe (jusqu’à 56 ppm) à travers les essais multi-sites en Afrique de l’Ouest et Centre signifie que ces cultivars seront proposés comme cultivars riche en Fe pour la production de semences avec des partenaires des SNRA au Niger, au Nigeria, au Mali, au Burkina Faso, au Ghana et au Sénégal.

L’utilisation de cette plateforme de bio-fortification pour renforcer le programme de mil d’Afrique de l’Ouest et Centre est en cours en termes des variétés et des technologies hybrides.

** Ce travail a été appuyé par le programme HarvestPlus Challenge et a été entrepris dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur l’Agriculture, la nutrition et la santé (A4NH)

Credit: r Pra

ash

Gangashetty ICRISAT

Photo 1

a per ormance agronomi ue de

hanasha thi l’ISC-Sadore.

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es premi res ari t s de sorgho sucr à usages multiples diffusées en Afrique de l’Ouest pour l’intégration culture-élevage

ne riandise pour l’homme et l’animal est rendue encore plus sucr e pour tous les consommateurs gr ce un programme de croisement ICRISAT-Mali.

Et les dernières variétés améliorées de sorgho sucré peuvent tre utilisés pour le sirop, le bioéthanol et la production de la bière ainsi que dans des formes plus traditionnelles par les producteurs et leur bétail.

Le sorgho, occupant plus de 27 millions d’hectares en Afrique de l’Ouest ainsi que le mil, est principalement cultivé pour son grain utilisé dans la consommation humaine, mais le résidu est de plus en plus utilisé dans l’alimentation du bétail. Le sorgho sucré constitue une culture mineure, cultivé en général autour des maisons, sa tige juteuse et sucrée est soit vendue ou consommée par les producteurs comme des friandises. Les animaux de la ferme profitent des résidus pour sa douceur et haute digestibilité.

En conséquence ICRISAT-Mali a lancé un programme de croisement de sorgho sucré pour développer des variétés combinant un rendement plus élevé des céréales et des qualités de résidus tout en maintenant les tiges juteuses et sucrées. La première série de ces lignes a été évaluée à l’aide d’une approche participative et des variétés préférées inscrits dans le catalogue régional ouest-africain en 2016 et publié au Mali.

Les variétés locales du sorgho sucré ont été obtenues à partir de la banque des gènes de l’ICRISAT pour l’évaluation et utilisées dans le programme de croisement. Certaines de ces variétés (ICSR 93034, SPV 422 et IS23541) et les variétés locales maliennes de sorgho sucré (F60, F221) ont été croisés avec la graine du sorgho pour développer le sorgho sucré à usages multiples. La banque des gènes de sorgho sucré et le nouveau sorgho sucré développé ont ensuite été testés dans la station

Credit: Baloua nebie

ICRI

SAT

es pa sans appr cient une ari t de sorgho

double-usage dans un champ de Kouli oro

au Mali.

Phot

o 2

.01-4 (I ri AR 17 Frn).indd 8 14/12/2017 18:51

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et deux années successivement aux champs dans cinq zones agro-écologiques au Mali, pour leur performance agronomique et leur adaptation aux conditions et aux besoins des agriculteurs. En 2015 et 2016, environ 560 agriculteurs ont apprécié les variétés et ont voté pour chaque variété avec des cartes blanches, jaunes et rouges. La préférence des agriculteurs a ensuite été calculée comme suit:

L’appréciation des agriculteurs était principalement basée sur le nombre de graines par panicule rendement en graines, le cycle de la variété, le nombre de feuilles vertes, etc. La Photo montre les agriculteurs en train d’apprécier voter pour de nouvelles variétés dans leur domaine.

NWC, nombre de cartes blanches;

NYC, nombre de cartes jaunes;

CNRC, nombre de cartes rouges.

’appr ciation des ari t s sur le terrain par

les agriculteurs. e adda est le sorgho h bride

utilis comme essai et Tieble est le t moin local.

Figure 2

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Semences de base de contre

saison de la ari t

Soumbatimi.

La première série de huit sorghos sucrés à usages multiples a été enregistrée dans le catalogue régional des semences. En outre, les semences de pré-base et de base de ces variétés sont disponibles pour les programmes de sélection et les coopératives de producteurs de semences ainsi que les entreprises semencières. Les efforts sont en cours pour diversifier la collection du sorgho sucré, y compris les hybrides et les variétés à forte teneur en oligo-éléments dans le grain et le sirop fabriqué à partir du jus de tige.

ari t s PedigreeTrait

sp ci ue

Rendement en graines dans la

station t ha Autres traits

JIGIKALA IS23562 Brix ≥ 15% 2 Juteux, reste vert

KALA WASSA IS23555 Brix ≥ 15% 2 Juteux, reste vert

TIOKALA IS23525 Brix ≥ 15% 2 Juteux, reste vert

PITIKALA IS23541 Brix≥ 15% 2.4 Juteux, reste vert

SIAROUKALA ICSR 93034 Brix ≥ 13% 2 Juteux, reste vert

ZALATIMI IS23519 Brix ≥ 16% 2.5 Juteux, reste vert

LOUBATIMI F2 ([F3 SPV 422/Lata]/TIEBLE)-1/3-3 Brix = 16% 2 Juteux, reste vert, résistant à la striga

SOUBATIMI BCF2 ([F3Soumba/ ICSR 93034]/Soumba)-1-1/6-1 Brix = 16% 3 Juteux, reste vert

Réali ationSix variétés de sorghos sucrés éthiopiens de la banque de gènes d’ICRISAT ont été identifiés en 2010-2012 grâce aux évaluations des agriculteurs à utiliser principalement pour la consommation humaine, l’alimentation du bétail et de la production de bioéthanol par Mali Biocarburant SA, qui est également dans la production de biodiesel à partir de plantes de Jatropha curcas. Certaines de ces variétés incluses dans les essais en 2015 et 2016 ont été à nouveau appréciées par 67% des agriculteurs (Tiokala et Jiguikala) igure . Zalatimi était moins apprécié en raison de son grain rouge, mais cette couleur est bien appréciée dans les zones o la bière du sorgho est produite.

Parmi les nouvelles variétés de sorgho sucré à usages multiples développées en utilisant les variétés locales du sorgho et du sorgho sucré de la banque de gènes de l’ICRISAT, Soubatimi a été le préféré des agriculteurs (75%) en raison de son rendement élevé en grain (3 tonnes en station et

2 tonnes en milieu paysan) et son caractère rester vert . Cette variété a été la préférée des

hommes et des femmes dans toutes les zones (Koutiala, Beleko, Dio la, Koulikoro et Kita). iguikala, la deuxième variété la plus appréciée,

a attiré 67% des agriculteurs, Tieble (66%). Loubatimi a enregistré l’appréciation la plus faible en terme de performance agronomique, mais a été identifié pour sa qualité de grain.

Tableau présente quelques traits et les performances des premières variétés de sorgho sucré à usages multiples publiées au Mali, dans la zone de précipitations de 800-1000 mm.

Les deux nouvelles variétés, Soubatimi et Loubatimi, ont été enregistrées dans le catalogue ouest africain des semences; les semences pré-bases et bases ont été produites dans la station en 2016 Photo . Au moins 10 ha de production de semences certifiées par les agriculteurs sont prévues pour la campagne agricole de 2017.

Remer iement Nous remercions les producteurs de Beleko,

Dio la, Kita, Koulikoro, Koutiala et leurs coopératives syndicats respectifs,

qui ont mené ces essais. Nous remercions également la Fondation McKnight pour

son soutien financier.

Brix = concentration de sucre dans le jus

Caract risti ues des ari t s de sorgho sucr multiples usages inscrites dans le catalogue des semences ouest-a ricaine en .

Table 1

.01-4 (I ri AR 17 Frn).indd 10 14/12/2017 18:51

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Photo 3

Credit: Baloua nebie

ICRI

SAT

Semences de base de contre

saison de la ari t

Soumbatimi.

Photo 3

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Mois Cerclepr isions e caces

Pr isions non e caces nombre de SMS

Pr isions e caces a ec

pluie

Pr isions e caces sans

pluie

Pr isions non e caces a ec

pluie

Pr isions non e caces sans

pluie

août Bankass 68.43 31.57 3865 38.91 29.52 22.15 9.42

Douentza 85.64 14.36 932 34.73 50.91 5.68 8.68

Koro 70.29 29.71 3029 38.79 31.50 21.56 8.15

Mopti 73.77 26.23 2714 35.67 38.10 16.80 9.43

Youwarou 53.20 46.80 1810 12.32 40.88 42.10 4.70

Total des pr isions . . . . . .

septembre Bankass 66.28 33.72 5299 23.22 43.06 27.99 5.74

Douentza 90.29 9.71 1834 16.25 74.05 6.92 2.78

Koro 65.78 34.22 4263 16.63 49.14 29.16 5.07

Mopti 77.15 22.85 2407 20.11 57.04 14.50 8.35

Youwarou 62.17 37.83 2670 8.05 54.12 34.87 2.96

Total des pr isions . . . . . .

octobre Bankass 78.41 21.59 4636 7.25 71.16 16.98 4.62

Douentza 94.68 5.32 620 10.16 84.52 3.87 1.45

Koro 81.82 18.18 2613 9.11 72.71 13.09 5.09

Mopti 82.45 17.55 1419 13.95 68.50 9.94 7.61

Youwarou 70.76 29.24 1474 4.34 66.42 15.33 13.91

Total des pr isions 81.62 18.38 10,762 8.96 72.66 11.84 6.54

Total des pr isions pour la p riode d’ tude . . . . . .

Tabl

e 2

L’analyse des 39.595 SMS Sandji re us par les agriculteurs pour les prévisions pluviométriques quotidiennes dans six cercles de Mopti a indiqué que 75% prévisions de pluie ou pas de pluie , a prouvé la conformité avec les conditions réelles tableau . Le pourcentage le plus élevé de conformité entre les prévisions et la réalité a été obtenu à Douentza avec 86%, 90% et 95% respectivement en août, septembre et octobre. En revanche, le pourcentage le plus faible de la conformité a été observé dans le cercle de ouwarou avec 53% et 62%, respectivement,

pour les mois d’août et septembre.

’ef a ité de prévi ion météorologi ue uotidienne

Tabl

e 2

Photo 4Photo 4

Appu er sur le bouton pour lire les pr isions ournali res.

’outil de prise de d cision des agriculteurs au Mali a t ren orc par l’introduction des pr isions m t orologi ues et des conseils techni ues uotidiens sur les t l phones mobiles dans les ones rurales s lectionn es.

Les systèmes expérimentés par l’ICRISAT et les ONG partenaires sont encore à développer pour surmonter la barrière de l’analphabétisme pour de nombreux utilisateurs potentiels, mais les premiers résultats de tests, y compris la formation à la lecture des messageries SMS, montre que l’action en faveur des prévisions re ues peuvent aller jusqu’à 95% dans certains cercles de Mopti.

Les systèmes actuels d’appui à la diffusion de l’information climatique et le développement rural sont principalement sous l’autorité de l’État, mais la nature générale de l’information sur le climat et la messagerie technique est mal adaptée aux conditions spécifiques des communautés. Les développements technologiques récents et la libéralisation du secteur des télécommunications ont favorisé l’émergence des compagnies de téléphonie privées qui sont de plus en

plus intéressées par l’utilisation de la téléphonie mobile pour la diffusion des informations sur le climat, mais aussi pour fournir des services d’appui et de conseils gratuits ou payants.

L’activité du projet vise à évaluer l’e cacité de l’utilisation des téléphones mobiles pour la diffusion des prévisions pluviométriques quotidiennes et servir d’outil pour fournir des conseils techniques afin de faciliter ou d’orienter la prise de décisions dans les activités quotidiennes visant à renforcer la capacité d’adaptation des communautés à la variabilité du climat. Deux systèmes de communication de téléphonie mobile mises au point par la société d’appel Orange Mali ont été utilisés: (i) le programme Sandji pour la diffusion localisée de la prévision pluviométrique quotidienne par l’envoi et la réception de messageries et (ii) la plate-forme Sènèkèla pour la mise à disposition des conseils agricoles par l’échange avec un service agro-conseil.

Les essais de ces programmes ont été réalisés avec le réseau des agents de mobilisation communautaire (AMC) dans 60 villages encadrés par l’ONG AMASSA Afrique verte. Un groupe

Les services d’information climatiques à travers l’usage de la téléphonie mobile renforcent la résilience des petits exploitants face aux changements climatiques au Mali.

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En ce qui concerne la conformité de 75%, 19% représente les précipitations prévues ( pluie attendue et il a plu ) et 56% représente les prévisions de non-pluie (il ne pleuvra pas et il n’a pas plu). D’autre part, on observe que 25% de la prévision de pluie ou non-pluie ne correspondait pas à la réalité sur le terrain. Le pourcentage le plus élevé de non-conformité a été obtenu à ouwarou en août, septembre et octobre. De la non-conformité de 25%, 19% représente les prévisions des précipitations qui ne sont pas e caces (précipitation

prévue, mais il n’y avait pas eu de pluie) et 7% représente les prévisions sans pluie (il ne pleuvra pas, mais il a plu).

Conna tre les prévisions des précipitations quotidiennes a aidé les agriculteurs dans la prise de décision de leurs activités agricoles quotidiennes telles que la préparation du sol, surtout au début de la saison des pluies, pour le labour, le désherbage, et l’annulation ou la reprogrammation de certaines activités champ tres. D’autre part, si les prévisions n’indiquent

aucun cas de pluie, les agriculteurs se sentent mieux en sécurité en participant dans des activités telles que les marchés hebdomadaires, les traitements phytosanitaires ou l’application d’engrais minéraux. Les femmes étaient surtout intéressées parce-que les activités de lavage ou de séchage de céréales dans des espaces ouverts pendant les périodes de précipitations potentielles pouvaient tre planifiées en conséquence.

Mois Cerclepr isions e caces

Pr isions non e caces nombre de SMS

Pr isions e caces a ec

pluie

Pr isions e caces sans

pluie

Pr isions non e caces a ec

pluie

Pr isions non e caces sans

pluie

août Bankass 68.43 31.57 3865 38.91 29.52 22.15 9.42

Douentza 85.64 14.36 932 34.73 50.91 5.68 8.68

Koro 70.29 29.71 3029 38.79 31.50 21.56 8.15

Mopti 73.77 26.23 2714 35.67 38.10 16.80 9.43

Youwarou 53.20 46.80 1810 12.32 40.88 42.10 4.70

Total des pr isions . . . . . .

septembre Bankass 66.28 33.72 5299 23.22 43.06 27.99 5.74

Douentza 90.29 9.71 1834 16.25 74.05 6.92 2.78

Koro 65.78 34.22 4263 16.63 49.14 29.16 5.07

Mopti 77.15 22.85 2407 20.11 57.04 14.50 8.35

Youwarou 62.17 37.83 2670 8.05 54.12 34.87 2.96

Total des pr isions . . . . . .

octobre Bankass 78.41 21.59 4636 7.25 71.16 16.98 4.62

Douentza 94.68 5.32 620 10.16 84.52 3.87 1.45

Koro 81.82 18.18 2613 9.11 72.71 13.09 5.09

Mopti 82.45 17.55 1419 13.95 68.50 9.94 7.61

Youwarou 70.76 29.24 1474 4.34 66.42 15.33 13.91

Total des pr isions 81.62 18.38 10,762 8.96 72.66 11.84 6.54

Total des pr isions pour la p riode d’ tude . . . . . .

sécuritédes

Tabl

e 2

de suivi pour chaque programme (Sandji et Sènèkèla) avec 10 à 15 agriculteurs a été mis en place dans chaque village. Avec l’appui du Projet de Renforcement des Initiatives Communautaires pour la Résilience

aux Extr mes Climatiques (RIC4REC), tous les agriculteurs des groupes ont été souscrit au programme et formé sur la lecture des messageries SMS, le remplissage des tableaux de bord et des avantages connexes d’accès.

Anal se des pr isions d’ao t octobre dans les cercles de Mopti.

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Per pe tive

Bien qu’un nombre croissant de personnes utilisent des téléphones mobiles au Mali, en particulier dans les zones rurales, leur utilisation dans l’agriculture reste limitée en raison du manque de possibilités adaptées aux contraintes spécifiques des communautés locales. Pour ces occasions d’ tre largement adoptées ou intégrées dans les habitudes des agriculteurs, il est d’abord nécessaire de faciliter l’accès à travers un système d’abonnement simple et aussi en rempla ant les messageries SMS par des messages vocaux parce que l’analphabétisme est commun dans la plupart des communautés en zones rurales, et les utilisateurs potentiels ont donc des di cultés dans la lecture des prévisions envoyées par voie de messagerie SMS. En outre, compte tenu du faible revenu des agriculteurs, réduire le prix des SMS inciterait les communautés à adopter facilement le système.

Pour renforcer la résilience des agriculteurs face au changement climatique, en particulier ceux qui font face à la variabilité des précipitations quotidiennes affectant les systèmes de culture au Mali, l’utilisation des téléphones mobiles reste une opportunité innovante pour la diffusion localisée et individuelle des prévisions climatiques quotidiennes et aussi comme une plate-forme d’échange de services agro-conseil couvrant les principales contraintes liées aux activités agricoles.

Remer iement Le programme d’aide du Royaume-Uni BRACED

(Renforcer la Résilience et l’Adaptation aux Changements Climatiques Extr mes et des

Catastrophes) a fourni des fonds pour RIC4REC (Renforcer les Initiatives Communautaires pour la

Résilience aux Extr mes Climatiques) mise en uvre par International Relief and Development (Blumont IRD). La mise en uvre a également été réalisée par des partenaires nationaux notamment le Groupe de Formation, Consultation et Etude (G-FORCE), l’ONG AMASSA Afrique Verte, l’Association des Femmes

Ingénieures du Mali et Orange Mali.

Photo 5ormation des

pa sans l’usage de t l phone mobile pour

la lecture despr isions

climati ues.

Photo 5

Credit: Bouba Traore

ICRI

SAT

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L’approche du village climato-intelligent améliore les moyens de subsistance des communautés villageoises au Sénégal

Les technologies et pratiques de l’agriculture intelligente face au climat

aident les agriculteurs (hommes et femmes) au Sénégal à cultiver en contre-saison pour gagner de revenus conséquents permettant de les sortir de la pauvreté.

Credit: ansira embele

CCA

FS

Photo 6CCA S A ri ue de l’Ouest

et du Centre a d elopp le concept de illage climato-intelligent dans les illages de Si ilo et aga birame Ka rine au S n gal pour une r duction du ris ue climati ue et l’ins curit

alimentaire.

Photo 6

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Les changements et variabilités climatiques sont examinés en prenant en compte de multiples facteurs qui menace la capacité du secteur agricole à contribuer de manière significative à l’économie nationale et aux besoins de sécurité alimentaire de la population en pleine expansion au Sénégal. L’adoption des innovations intelligentes facilite l’impact des chocs hydrométéorologiques causés par les incertitudes saisonnières des précipitations induites par les changements climatiques.

Au sein de son programme de développement international, le programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS) a développé une approche

recherche agricole pour le développement du village climato-intelligent (ARPD VCI) pour un test participatif et une mise à l’échelle des innovations de l’agriculture intelligente face au climat (AIC) qui ont la propension à améliorer la capacité d’adaptation des systèmes agricoles et de réduire les risques liés au climat. Dans Daga-Birame, un village dans la région de Kaffrine au Sénégal, l’approche VCI a conduit à l’essai du jardinage de longue saison et plusieurs autres options AIC depuis 2011 avec des effets positifs sur la sécurité alimentaire et les indicateurs de subsistance en constante évolution.

Dans ce rapport, nous proposons une synthèse de la fa on dont le jardinage de saison testé sur le

site ARPD VCI de Daga-Birame et l’intégration de produits forestiers non ligneux (PFNL) à haute valeur dans le développement des interventions de l’AIC ont été prometteurs pour apporter une contribution significative vers l’amélioration des moyens de subsistance en milieu rural.

L’approche du village climato-intelligent (Figure 03) a été utilisée pour tester de manière intégrée et participative plusieurs technologies et pratiques de l’AIC à Daga-Birame (Figure 04). La description détaillée du VCI mis en place est rapportée par Sanogo et al. (2016). Des évaluations périodiques des technologies de l’AIC en fonction des indicateurs de productivité et de subsistance agricoles sont effectuées pour accentuer les implications sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.

Grâce à la mise en uvre de l’approche VCI, les femmes engagées dans le jardinage de contre-saison ont connu une Compositions du CI

de aga-Birame au S n gal.

Credit: ansira embele

CCA

FS

Photo 7e traitement du ruit

du baobab en poudre est une importante acti it

g n ratrice de re enus pour de nombreuses emmes aga Birame. En celles-ci ont produit sacs de g et les ont

endu pour euros chacun.

Photo 7

Figure 3

.01-4 (I ri AR 17 Frn).indd 1 14/12/2017 18:51

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augmentation de leurs revenus tout en contribuant à la diversité nutritionnelle. Les jardins sont pluviaux pendant la saison des pluies alors que l’irrigation d’énergie propre (énergie solaire) est utilisée pendant la saison sèche. Depuis 2015, les groupes de femmes ont produit le melon (Citrullus lanatus), le gombo (Abelmoschus esculentus), la menthe (Mentha spicata) et le poivre (Capsicum annuum). Le melon et le gombo ont généré respectivement 85 dollars et 22 dollars, par saison en 2016 alors que la menthe a été cultivée uniquement pour l’autoconsommation.

Un comité de promotion composé de femmes a été créé pour transformer le fruit du baobab en poudre dans le but de générer des revenus, et il a été rapporté que 29 kg de poudre de baobab ont été vendus en 2015, ce qui a donné 191 dollars de revenus pour l’association des femmes. Ces revenus pourraient aider à acheter des provisions alimentaires et secourir les membres de la communauté pendant les mauvaises années de récolte. Il pourrait aussi aider les agricultrices à investir dans des activités de résilience pour la communauté.

Ré ilien e futureAvec les marchés et les variations climatiques entrainant un changement rapide dans les pratiques agricoles dans la Savane en Afrique de l’Ouest (Ouédraogo et al., 2016), le jardinage saisonnier peut devenir une importante innovation agricole et une stratégie de réduction de la pauvreté, en particulier pour les femmes à Daga Birame. De plus, les données suggèrent que la conception et la promotion des interventions d’AIC qui favorisent la production de produits forestiers non ligneux à haute valeur et les cultures peuvent créer de nouvelles perspectives d’opportunités de génération de revenus pour la communauté agricole à Daga Birame. usqu’à présent, les résultats s’alignent parfaitement aux stratégies fondamentales qui ont été intégrées dans le programme du développement agricole accéléré au Sénégal (PRACAS) et le Plan du Sénégal Émergent (PSE). Avec la collecte continue des évidences, le succès de ce projet contribuera à l’élaboration des politiques au niveau du district et devraient in uencer positivement les communautés rurales au Sénégal pour renforcer les moyens de subsistance plus résistants.

La nutrition et le revenu sont susceptibles de réaliser des gains importants à partir du jardinage de saison con u à la fois pour le marché et les besoins des ménages. La valeur ajoutée des arbres (comme le baobab) et d’autres

produits forestiers non ligneux tels que le Ziziphus et le Tamarindus peuvent également fournir un moyen de

sécurité important et réduire la vulnérabilité des agriculteurs liés aux risques climatiques.

Remer iementDans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique,

l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS), le présent rapport est basé sur le travail mené par l’ISRA en collaboration avec ICRAF, INSAH, ANACIM, ANCAR,

DRDR, AGRECOL. Le travail actif et dur de la communauté du village de Daga-Birame ainsi que les dirigeants de la plate-forme,

du groupe des femmes et du chef du village est grandement reconnu.

es prati ues AIC test es au CI de aga-

Birame au S n gal.

Figure 4

Prati ues agricoles intelligentes ace au climat

Plantation d’arbres (Ziziphus mauritiana, Adansonia digitata, Tamarindus indica, etc.)

R g n ration naturelle g r e par les agriculteurs (Ma s, mil, arachide)

ari t s am lior es (Ma s, mil)

non labour r duit (Ma s, mil)

Gestion int gr e de la nutrition

Engrais inorgani ue (ma s, mil)

ardinage de saison Groupe(pasteque, gombo menthe, poivre)

i ersi cation du re enu (Volaille)

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Au Mali les etits e loitants ada tent leurs

d cisions de gestion des cultures gr ce la sur eillance satellitaire

es agriculteurs et les scienti ues au Mali sont entrain d’apprendre comment l’imagerie satellitaire de pointe peut interpr ter le rendement des cultures et changer les d cisions relati es aux cultures.

uand j’ai vu sur les images satellitaires la mauvaise réponse de ma culture de coton à l’application de l’engrais Sabunyuman, j’étais complètement consterné , dit Usman Sania Berthe, un producteur de coton de Sukumba au Mali. Mais plutard, au cours des discussions de groupe, je me suis rendu compte que c’était du fait d’un retard dans l’application de la dose recommandée à la date recommandée. u’un satellite si loin dans le ciel puisse me conduire à cette prise de conscience est ahurissante. Bien sûr, la saison prochaine, je ferai de mon mieux pour tre pr t, si l’engrais est disponible à temps opportun

Les systèmes des petits exploitants se caractérisent par des écarts de rendement énormes. La variabilité des conditions environnementales et les pratiques de gestion permettent l’hétérogénéité du paysage, et le suivi de la productivité à l’échelle reste un défi de taille. Les technologies d’information modernes, y compris la télédétection peuvent contribuer à l’évaluation du rendement des cultures à des niveaux de granularité de plus en plus compatible avec les petits exploitants agricoles. Cela pourrait donner place à des applications pratiques d’appui à l’agriculture de précision, ce qui démontre que l’augmentation de la productivité et des moyens de subsistance est également possible dans les systèmes de culture complexes. La recherche d’ICRISAT dans le cadre du projet STARS (Projet de recherche visant à identifier les moyens d’utiliser les technologies de télédétection

pour intensifier durablement l’agriculture en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud)se concentre sur l’analyse du potentiel de la télédétection pour récupérer des informations sur l’état des cultures à l’échelle sous-champ dans les systèmes de production des petites exploitations pluviales hétérogènes.

L’étude mesure la sensibilité des capteurs satellites lors des traitements de fertilité au champ, appliquée à cinq cultures locales importantes autour de la ceinture du coton au Mali: le coton, le mas, l’arachide, le mil et le sorgho. La sensibilité de l’indice de végétation à la fertilisation est analysée à l’échelle du champ, ainsi que l’amplitude et la synchronisation des réponses des plantes les plus fortes. Les composantes de la variance spatiale sont quantifiées par rapport à la fertilisation et aussi au dedans et entre la variabilité des champs associés à la gestion, les caractéristiques du sol et la position dans un catena ou regroupement de types de sols co-évolutifs.

La croissance des plantes a été évaluée dans 48 petites exploitations (taille moyenne: 1,4 ha) réparties sur une catena. Dans chaque champ, six parcelles de fertilisation de 225 m2 ont été installées, dans chacun des cinq 4 m2 quadrats, il a été prélevé toutes les deux semaines des données sur l’état des cultures,

es agriculteurs et les scienti ues au Mali sont entrain d’apprendre comment

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le stade de développement, la teneur en chlorophylle, la couverture fractionnaire, l’indice de surface foliaire (LAI) et la hauteur des plantes. En synchrone, les séries chronologiques des images satellites des véhicules aériens sans pilote (drones) de très hautes résolutions ont été recueillies, l’ortho-rectifiées et corrigées pour calculer de fa on atmosphérique la Différence Normalisée d’Indice de Végétation (NDVI).

Des relations fortes entre NDVI et les paramètres de croissance des plantes ont été observées à des échelles de tracé, ce qui implique que NDVI re ète directement les différences dans les conditions de plantes associées aux modèles de la fertilité des sols et de gestion. En moyenne, les cultures ont clairement répondu à la fertilisation impactant la NDVI, mais une grande variabilité intra-champ et parcelle a indiqué que de nombreux autres facteurs in uencent la réponse NDVI à la croissance des cultures. Un modèle de décomposition de la variance au niveau du champ est appliqué pendant la période spécifique de culture lorsque la réponse NDVI la plus forte (par exemple en fin août pour l’arachide, début octobre pour le sorgho) a montré qu’au mieux,

50% de la variance intra-champ est attribuable à des niveaux de fertilisation, dans seulement la moitié des champs évalués.

l’échelle du paysage, l’effet des applications d’engrais sur la réponse NDVI des cultures était proportionnellement faible ( 35% variation totale) par rapport à l’effet des autres pratiques de gestion (semis, désherbage) et la position de catena. De grandes différences dans les signatures temporelles entre les champs d’une espèce de culture donnée ont été observées. La réponse NDVI peut donc tre partiellement établie par rapport à une référence de fertilisation dans le domaine. Les méthodes d’agriculture de précision standard basées sur des comparaisons NDVI dans un m me champ sont d’une utilité limitée dans ces paysages hétérogènes, et tenir compte des autres sources de variabilité est une condition sine qua non avant que la réponse des engrais soit évaluée à l’échelle.

er le e timation de l’é art d’engrai par atellite

La variabilité de la dimension du paysage dans les pratiques agricoles des petites exploitations (autres que la fertilisation adéquate) et les propriétés du sol sont déterminants, les facteurs de trouble à résoudre avant la réponse des engrais sur les cultures peuvent tre évalués à l’échelle, et avant de tirer les conclusions par la suite à partir des signatures spectrales des cultures par rapport aux lacunes dans la fertilisation et les gains en e cience des nutriments. L’avènement de haute résolution spatiale concomitante et la fréquence élevée des systèmes d’Observation de la Terre sont exploités à cette fin dans le cadre du projet Sentinel-2 Agriculture de l’Agence Spatiale Européenne, et le Mali est le premier pays en voie de développement à piloter le projet STARS .

Le suivi de la croissance hétérogène des cultures, dans les champs des petits exploitants agricoles est désormais possible avec des séries chronologiques d’imagerie de très haute résolution. Les impacts de fertilisation NDVI servent d’estimation de la réponse aux cultures. Cependant, l’évaluation de la réponse des engrais à l’échelle nécessite une stratification préalable de l’environnement de production (par exemple les classes de catena) et la gestion sur le terrain (par exemple, les pratiques de semis).Credit: P

CS Traore

ICRI

SAT

Photo 8Su umba Mali les

agricultrices pointent sur le hicule a rien sans pilote drone Sense l eBeeAg d’ICRISAT

prenant des images pour calibrer les relations entre les indices de g tation par satellite et

les ariables de croissance des plantes sensibles des ni eaux de ertilisation dans une petite

exploitation de coton.

Photo 8

.01-4 (I ri AR 17 Frn).indd 19 14/12/2017 18:51

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Re onnai an e Le Projet Spurring a

Transformation for Agriculture through Remote Sensing) (STARS) est financé par la Fondation Bill et Melinda

Gates (BMGF).

Figure 5a-d Le satellite Digital Globe GeoEye à 2 m de résolution (a, b) et le SenseFly eBeeAg UAV à 10 cm de résolution (c, d) la réponse du couvert végétal de capture aux traitements de fertilité dans les champs de mil de petits exploitants sur le sol sablonneux (a, c) et le sorgho sur le sol limoneux (b, d), mais révèle aussi l’expression de plusieurs autres facteurs d’hétérogénéité. e : une série chronologique de saison de satellites DigitalGlobe a che la réponse temporelle NDVI à la fertilisation croissante (B-C-D-E-F) pour cinq cultures dominantes et illustre comment, à l’échelle du paysage, la pratique de la fertilisation explique moins de variation dans NDVI que le type de culture et d’autres facteurs de gestion.

26 uin

Type de culture

Coton

Mais

Mil

Arachide

Sorgho

Effet de la fertilisation (arachide)

variabilité intra-champ (arachide)

variabilité intra-champ (5 cultures)

11 uillet 29 uillet 26 Août 04 Octobre 18 Octobre

Figure 5

a b c d

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a principale contribution de l’arachide aux re enus ruraux en esp ces au Mali et au nig ria est ren orc e par l’am lioration des gains g n ti ues.

et des bénéfices pour les transformateurs. La fane et le tourteau d’arachide sont de très importants aliments pour bétail. En outre, la capacité biologique de fixation de l’azote de l’arachide joue un r le important dans l’amélioration de la fertilité du sol, augmentant ainsi la productivité des céréales cultivées en association ou en rotation avec elle pour améliorer la sécurité alimentaire.

Le Programme de sélection d’arachide d’ICRISAT en Afrique de l’Ouest et du Centre développe des variétés améliorées d’arachide ; fournit un appui technique et partage des lignées de sélection avec les programmes nationaux d’amélioration de l’arachide ; il travaille aussi avec les partenaires sur la promotion et la vulgarisation des technologies améliorées de production d’arachide, y compris des variétés améliorées pour accro tre la productivité et la production de l’arachide pour une meilleure nutrition, santé et revenu des petits exploitants agricoles.

Son importance l’a rendu une culture prioritaire pour le programme d’amélioration des cultures d’ICRISAT qui travaille avec des partenaires pour mettre à l’échelle les technologies de production d’arachide améliorées, y compris les variétés améliorées. Ces efforts comprennent également des démonstrations technologiques, le renforcement des capacités et le renforcement des systèmes semenciers d’arachide.

S’inspirant des réussites antérieures, le programme passe par un processus d’amélioration pour accro tre son e cacité par l’apport de la science pour améliorer le gain génétique. Cela comprend l’augmentation de l’envergure des programmes de croisement et de test du rendement, la mécanisation des opérations sur le terrain et la numérisation de la collecte des données, l’analyse, le stockage et le partage du processus.

L’arachide est une culture vivrière et de rente en Afrique de l’Ouest et du Centre ; et la région représente plus de 70% de la production d’arachide en Afrique. En tant que culture vivrière pour la consommation familiale sous diverses formes, le grain peut tre broyé, bouilli, r ti ou transformé en pâte, etc. En tant que culture de rente, l’arachide contribue de manière significative aux revenus en espèces des ménages d’agriculteurs, et il est une source importante d’emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes, qui comptent 21% des revenus ruraux (en espèces) du Nigéria et environ 50% au Mali.

Dans certains pays comme le Nigéria les petites, moyennes et grandes entreprises de transformation d’huile d’arachide créent des opportunités d’emploi pour la population locale

Développement d’un génotype d’arachide tolérant à plusieurs stress pour l’amélioration de la productivité et de la production

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Agenda de sélection Un agenda de sélection pour les caractères d’intér t est maintenu par le développement et la promotion des populations séparées. De nouveaux croisements sont faits chaque année pour développer des populations de F1 pour les caractères prioritaires. Les parcelles ainsi que des espaces d’essai en contre-saison et en saison principale sont utilisés pour accélérer le processus d’avancement de séparation des populations (F2, F3, F4, F5 et F6). En 2016, de nouvelles populations totalisant 200 (50 pour la sécheresse ; 50 pour la maladie foliaire et de cycle court ; 50 de cycle court et de tolérance d’a atoxine ; et 50 de cycle moyen) ont été développées. Plus de 325 populations F2-F6 ont été plantées pour l’avancement.

Essais pour la diffusion uatre essais r liminaires de ari t s P

a ec lign es de s lection a anc es ont t r alis s en et un essai de ari t

r gionale a ec lign es de s lection a anc es our aluer la erformance des lign es de s lection a anc es our les en ironnements ci les a remi re P com renant ari t s r sistantes la s cheresse l’a ato ine et la rosette a r l une di rence tr s signi cati e du rendement des gousses entre les ari t s e rendement des gousses arie entre g ha mo enne g ha e deu i me

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a montr la di rence tr s signi cati e du rendement des gousses entre les ari t s e rendement des gousses arie entre g ha mo enne g ha e quatri me

essai com renant ari t s r sistantes la s cheresse et la maladie foliaire a montr la di rence tr s signi cati e du rendement des gousses entre les ari t s test es e rendement des gousses arie entre

g ha mo enne g ha ’essai de ari t r gionale com renant ari t s a t r alis au hana sites ur ina Faso

sites le ali sites et le ig ria sites Pour l’essai men la station d’ CR SA de Saman o au ali il a t o ser une di rence tr s signi cati e du rendement des gousses entre les ari t s test es e rendement des gousses arie entre

g ha mo enne g ha

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Les meilleures variétés préférées

n le rogramme a artag lign es de s lection a anc es au ur ina Faso au ali et au ig ria our les essais nationau de rendement multi sites et essais de s lection ari tale artici ati e des agriculteurs our identi er les meilleures ari t s haut rendement r f r es ar les agriculteurs es meilleures ari t s r f r es identi es ar a s sont les sui ants

Mali C AR C C

Bur ina aso C C C C C AR Fleur

a di usion de certaines de ces ari t s les lus rometteuses est

attendue en

nig ria c cle court C S C A C c cle mo en C C S C C

Ghana C S C C C C C

Amélioration de l’efficacité et du gain génétique Le nombre de croisement par saison et le nombre de lignées de sélection avancées dans les essais ont considérablement augmenté depuis 2014 pour améliorer le gain génétique. Un processus d’avancement rapide de génération est utilisé en exploitant plusieurs cultures en un an tout en utilisant une descente unipare et une approche volume.

Les progrès dans l’e cacité comprennent l’utilisation par le programme du codage à barres en 2017 pour l’étiquetage des parcelles dans les champs et l’inventaire des semences lors du stockage. Il est également en cours d’acquérir une pince à nacelle et une décortiqueuse pour les parcelles d’essai, et un spectroscope infrarouge pour l’analyse de la qualité des grains et fanes. Les appareils portatifs sont utilisés pour recueillir des données qui

sont ensuite transférées dans des ordinateurs. Des efforts sont consentis pour migrer vers un système de gestion de la

sélection (BMS) toutes les données de production depuis 2008 pour faciliter la gestion de pedigree, la conception

des croisements, les essais de rendement et la collecte, l’analyse des données, le stockage et le partage ; ce qui

facilitera le développement économique et accélérer le développement variétal. Il permettra également

l’emploi des analyses statistiques avancées des essais de rendement multi-environnement des

données (MET) pour tenir compte des effets non génétiques et réduire les erreurs dans les

décisions de sélection.

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Les bonnes pratiques de gestion des cultures contribuent à réduire la contamination par les a atoxines dans l’arachide avant le stockage au Mali

Il a été démontré dans certaines régions du Mali que la contamination par les a atoxines dans les stocks des commer ants peut atteindre 120 ppm et sur les marchés d’arachide jusqu’à 250 ppm, considérablement plus élevés que les normes internationales de consommation humaine fixée à 4 ppm dans l’Union européenne et 20 ppm aux États Unis.

En conséquence, le projet, Amélioration de la Productivité de l’Arachide chez les Petits Exploitants Agricoles au Ghana, Mali et au Nigéria, financé par l’USAID dans le cadre de l’initiative Feed the Future a conduit une enqu te au cours de la campagne agricole 2015 au Mali sur l’effet des bonnes pratiques de gestion des cultures afin de réduire la contamination par les a atoxines de l’arachide avant le stockage. L’infection peut avoir lieu à tout stade de la production, y compris la culture, la récolte, le séchage, le stockage, le transport et la commercialisation. L’infection par les moisissures contribue à des pertes en quantité, qualité et valeur économique de l’arachide disponible pour la consommation ou la commercialisation. Non seulement la qualité de l’arachide est réduite mais aussi lorsque, les métabolites toxiques sont déposés lorsque les champignons colonisés sont mycotoxigéniques, et crées des conditions favorables à la production de toxines. Les a atoxines sont des fongiques toxiques qui s’accumulent dans les produits stockés lorsque les conditions de stockage favorisent la prolifération des champignons a atoxigènes.

En dépit de son r le clé en tant que principale légumineuse au Mali, la productivité de l’arachide reste faible, avec un rendement non-décortiqué inférieur à 1 tonne ha1 par rapport à une moyenne mondiale de 1,5 tonnes ha1 et plus de 3 tonnes ha1 aux États-Unis et en Chine. Pendant que les variétés améliorées mises au point par ICRISAT et les institutions de recherche nationales existent, elles ne sont pas souvent disponibles pour les petits exploitants agricoles en raison de la faiblesse de l’offre de semences certifiées et le manque d’information au sujet de ces variétés. Le résultat d’une faible adoption de technologies améliorées de production conduit

à une faible productivité des cultures, aggravée par les pratiques inappropriées de stockage et de post-récolte qui prédisposent davantage les récoltes à des pertes quantitatives et qualitatives, en particulier la contamination par l’a atoxine.

Les parcelles de démonstration participative comportant une technologie améliorée et des pratiques locales des agriculteurs ont été mises en place dans trois régions (Sikasso, Koulikoro et Mopti). L’application de la fumure lors de la préparation du sol était de 100 kg ha de di ammonium de phosphate (18-46-0) d’engrais. Le gypse a été appliqué à raison de 400 kg ha à 35-40 jours après le semis. La technologie améliorée comprend principalement l’utilisation de variétés tolérantes, l’engrais approprié, la récolte à maturité de 70-80% et à un taux d’humidité à 8%. Un total de 224 échantillons d’arachide, répartis également entre la technologie et l’amélioration des pratiques agricoles, a été recueilli et analysée. La concentration d’a atoxine dans les graines a été mesurée en utilisant le test ELISA.

L’analyse globale a montré que les échantillons provenant des parcelles de technologies améliorées avaient une moyenne de 3,94 5,23 ppm d’a atoxine, ce qui est nettement moins (p 0,01) que les échantillons des parcelles de pratiques paysannes avec

une moyenne de 12,71 15,10 ppm. En outre, compte tenu des données de chaque région, des différences significatives ont été observées entre les technologies améliorées et les pratiques agricoles, bien que la différence fût significative à 10% dans la région de Mopti qui est plus sèche que les deux autres régions. Les champignons toxigènes des genres aspergillus, fusarium et penicillium qui ont des répercussions sur la sécurité et la qualité de l’arachide stockées, sont souvent classées comme des champignons qui peuvent survivre et se développer dans une variété de conditions environnementales à certaines étapes, y compris le stockage.

Il a été conclu que l’usage des variétés améliorées avec les bonnes pratiques de gestion des cultures peuvent contribuer à réduire la contamination par l’a atoxine dans l’arachide avant le stockage. Une approche holistique combinant les variétés tolérantes, les pratiques de gestion des cultures, le développement des capacités et la sensibilisation du public est recommandé pour la réduction de la contamination par les a atoxines de l’arachide. Cependant, l’échantillonnage devrait continuer à recueillir les données de plusieurs années pour confirmer la tendance et la performance des bonnes pratiques de gestion des cultures sur la contamination par les a atoxines.

Frayer le chemin pour une production d’arachide de qualité supérieure est démontrée dans des parcelles participatives des agriculteurs qui utilisent des variétés améliorées en combinaison avec des pratiques de gestion pour réduire la contamination des cultures.

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Le renforcement stratégique des systèmes de production d’arachide

et de semences par des modèles d’affaires inclusifs au Mali

Photo 9

Credit: Agathe iama

ICRI

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Madame anta iamoutene productrice

d’arachide dans la r gion de Si asso au Mali.

Photo 9

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L’intervention de l’ICRISAT pour stimuler la diffusion des semences d’arachide améliorées et la recherche technologique s’est accélérée grâce à un modèle d’affaires inclusif mettant ensemble les paysans, les ONG et les transformateurs de produits agricoles.

En conséquence, près de 460 tonnes de semences de qualité de quatre variétés d’arachide améliorées ont été produites et injectées dans le système semencier malien durant les campagnes agricoles 2015 et 2016, appuyant l’accès des paysans aux semences de qualité et augmentant la disponibilité des semences au niveau communautaire.

En dépit de sa sécurité alimentaire et de son importance économique pour les petits exploitants agricoles, le rendement de l’arachide est faible et estimé à moins d’une tonne à l’hectare en milieux paysans. Ceci est attribué à la faible adoption des technologies améliorées causée par des systèmes semenciers faibles qui ont conduit à un accès insu sant aux semences de variétés améliorées. L’accès limité aux semences de qualité est attribué à une faible capacité du secteur public à produire su samment de semences de pré-base et de base de variétés améliorées pour la distribution aux producteurs de semences. Par ailleurs, seuls quelques acteurs du système semencier favorisent la multiplication des semences de bases certifiées et déclarées.

Les systèmes semenciers, impliquant à la fois des composants formels et informels, ont évolué. Le système semencier formel est celui dans lequel la responsabilité de la production de semences de pré-base et de base est dirigée par des institutions publiques nationales et internationales (par exemple, ICRISAT et l’institut d’économie rurale du Mali - IER). Cependant, les entreprises de semences enregistrées et compétentes sont encouragées à produire des semences de base sous la surveillance étroite de l’ICRISAT et de l’IER. Le système semencier informel implique des systèmes de semences communautaires (SSC), des organisations paysannes (OP) pour surmonter les pénuries de semences de bonne qualité et accélérer la diffusion des variétés améliorées de l’arachide au sein des communautés agricoles.

Cette approche SSC est utilisée pour compléter le système de semences conventionnelles pour permettre aux agriculteurs de répondre à leurs besoins en semences. Il vise à favoriser un sentiment d’appropriation des principales activités de production de semences par les organisations paysannes et les communautés villageoises locales de telle sorte que les communautés produisent leurs propres semences et revendent les excédents à d’autres. L’initiative SSC initiée par l’ICRISAT et ses partenaires a commencé en 2007 avec des groupes

Monsieur assana Kouma Pr sident irecteur G n ral de

SAMA-AGRI a ec des boites de p te beurre d’arachide pr sent es sous le label atiga.

Credit: Agathe iama

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Table 3. Incorporation of different groundnut varieties into farm fields

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Credit: Agathe iama

d’agriculteurs dans les villages de acoro (Dio la), Bougoula et Sanambélé dans la région de Koulikoro au Mali. Il est en cours d’extension à d’autres communautés au Mali dans les régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro et Mopti à travers le projet de mise à l’échelle de l’arachide financé parl’USAID. Plus de 85 communautés sont engagées dans la production de semences de qualité de quatre variétés améliorées (Fleur 11, ICGV 86015, ICGV 86024 and ICGV 86124).

Pour renforcer les capacités des paysans dans la production de semences et de graines, ainsi que leurs compétences en marketing, diverses interventions ont été adoptées, y compris la sélection variétale participative, la démonstration au champ, les journées paysannes, les formations, les communications à travers les médias, les foires aux semences, la production de semences et le suivi de la qualité des semences. Les petits producteurs de semences sont liés par contrat avec des entreprises de semences privées assistées par ICRISAT fournissant un appui technique pour la production de semences de qualité.

Un modèle négocié pour les ONG est également mis en uvre, dans lequel 15 ONG participent à la diffusion des variétés améliorées et de bonnes pratiques agronomiques aux paysans. Les semences produites sont vendues dans de petits emballages (1-15 kg) par les entreprises privées de semences car les paysans ne peuvent pas se permettre de payer le coût total non-subventionné de gros emballages commerciaux. Des expositions de semences ont été organisées sur les sites du projet : les campagnes médiatiques et les manuels de formation sont utilisés pour améliorer les connaissances du public sur les systèmes de production de semences à travers l’information, l’éducation et la communication.

Les liens commerciaux fonctionnels entre les secteurs publics et privés ont été créés le long des chanes de valeur de l’arachide. l’heure actuelle, le plus grand transformateur d’arachide au Mali (SAMA-AGRI) a été mis en relation avec les partenaires du projet, les producteurs de semences et les entreprises de semences. La disponibilité des semences de bonne qualité des variétés adaptées dans les sites ciblés du projet suscite maintenant l’intér t de nombreux paysans à cultiver l’arachide pour la consommation et à des fins commerciales. En conclusion, l’utilisation des systèmes semenciers intégrés par un modèle d’affaires inclusif a réussi à améliorer la disponibilité des semences d’arachide de qualité au Mali.

es participants du pro et d’am lioration de la producti it de l’arachide che les petits exploitants agricoles dans la r gion de Si asso

au Mali.

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Table 5. Constraints to the adoption of improved groundnut varieties

’ eil de conscience sur la contamination d’a atoxines dans les r gions du nord du Ghana est en cours pour lutter contre les cons uences conomi ues sanitaires et nutritionnelles n astes en particulier dans les communaut s rurales.

Les pâtes d’arachide, généralement fabriquées à partir de grains endommagés de faible qualité, sont le plus souvent celles qui portent les toxines qui peuvent provoquer le cancer du foie potentiellement mortel, la cirrhose et l’hépatite chez les consommateurs. usque-là, l’ampleur du problème a été mal comprise et apprécié, mais le projet de mise à l’échelle de la technologie d’arachide financé par l’USAID, mis en uvre par l’ICRISAT et les partenaires locaux, vise à mieux faire conna tre l’a atoxine et sa gestion par des moyens de démonstrations participatives sur le terrain, la sensibilisation et la formation des acteurs de la cha ne de valeur.

Les a atoxines sont des mycotoxines qui contaminent les produits alimentaires de base et présentent une variété d’effets indésirables, y compris l’a atoxicose aigu , la mort, le cancer du foie, la cirrhose et l’hépatite chez les consommateurs de ces produits. Les conséquences économiques, sanitaires et nutritionnelles néfastes sont particulièrement ressenties par les communautés rurales.

Des échantillons des produits à base d’arachide ont été recueillis entre décembre 2015 et janvier 2016 dans les 21 districts du projet. Les échantillons de gousses ont été prélevés dans les parcelles de démonstration du projet ainsi que des magasins des paysans tandis que les graines et pâtes d’arachide ont été obtenues sur les marchés locaux dans les districts de l’étude :

• 300 échantillons de gousses d’arachide, des grains et des pâtes ont été collectés dans les magasins et les marchés agricoles du Nord, des régions de la Haute-Ouest et Est.

• 1 kg d’échantillon de gousses a été prélevé à la récolte à partir des 400 parcelles de démonstrations aménagées par les partenaires du projet dans les différents districts du projet.

• Les échantillons ont été envoyés au laboratoire de technologie alimentaire biotechnologie de l’Université d’études de développement à Tamale o ils ont été analysés à l’aide de test d’a atoxine mobile.

Les résultats de l’analyse et leurs implications sont diffusés aux parties prenantes à travers des foires, des réunions, des visites scolaires, des formations et des émissions radios. Les signes de prise de conscience est déjà perceptible. Les échantillons de gousse prélevés à partir de 2015 dans les parcelles de démonstration contenaient des niveaux d’a atoxine allant de 1,1 à 19,72 ppm. En 2016, les niveaux d’a atoxine étaient généralement plus faibles, allant de 1,46 à 6,92 ppm, une indication que les démonstrations du projet commencent à avoir probablement l’effet désiré de réduction de la contamination par l’a atoxine.

Aucune tendance claire des différences variétales importantes dans la sensibilité de l’a atoxine n’est jusqu’à présent établie, mais NkatieSari semble montrer la moindre contamination moyenne (2,57 ppm) pour les deux années à travers des localités, alors que SAMNUT 22 avait les plus hauts niveaux de contamination de 4,81 ppm.

Parmi les différents produits à base d’arachide, les pâtes ont les plus grands taux d’a atoxine dans toutes les régions, suivies dans l’ordre par les graines décortiquées et les gousses (fig. 6). Les pâtes d’arachide sont généralement produites à partir de graines de faible qualité (ratatinés, brisés, endommagés) qui sont plus sujettes de la contamination par les a atoxines, d’o les taux les plus élevés d’a atoxine dans ces produits.

Au moins 35 écoles élémentaires et 30 groupes de femmes ont été sensibilisés, et 36 programmes radios organisés sur la nutrition de l’arachide et la gestion de l’a atoxine à partir des résultats des études comme preuves et informations de base. Ces résultats ont clairement exposé les dangers auxquels nous faisons face à la contamination par les a atoxines, et nous allons nous assurer de discuter de ce sujet dans toutes nos émissions

lutte contre la contamination des arachides par les aflatoxines au nord du Ghana

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es l es de l’ cole de Binduri ER au nord du

Ghana participant un atelier de sensibilisation

sur l’a atoxine.

Taux d’a atoxine dans les produits dans toutes les

r gions.

Sains droite et contamin s par

l’a atoxine gauche arachides cuites en ente au march de

Tamale dans le nord du Ghana.’

Credit: Paul Tanubil

Credit: Paul Tan ubil

ICRISAT

ICRI

SAT

Photo 12 Ph

oto 1

3

Figure 6

de développement en tant que station régionale , a fait remarquer Emmanuel Kye-eeboh, animateur de radio à URARADIO, Bolga au cours d’une récente réunion d’examen.

La plupart des produits d’arachide ont montré des taux d’a atoxines échantillonnés supérieurs à la limite acceptable par l’Union européenne à savoir 5 ppm, avec les pâtes comme les produits les plus touchés. Cela appelle à une sensibilisation plus intensive des acteurs de la cha ne de valeur arachide, en particulier les transformateurs, ainsi que le suivi rigoureux des produits d’arachide pour minimiser les risques d’intoxication humaine et animale par la contamination d’a atoxines.

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Impacts pr liminaires de la ulgarisation grande chelle des ari t s am lior es d’arachide au

nord du nig ria’accroissement de la producti it et

des re enus mon taires pro enant de la production d’arachide est de enu plus ident suite d’une tude d’impacts de l’adoption des ari t s am lior es au nord du nig ria.

Bien que l’arachide ait perdu sa position stratégique en Afrique de l’Ouest au début de cette décennie, il reste une culture principale pour les paysans dans cette région o il demeure une source régulière de protéines, de graisses et de vitamines pour les enfants. Son grain et ses sous-produits sont généralement consommés avec des céréales et d’autres denrées alimentaires à base de tubercules, du lait et des fruits. Les tourteaux d’arachide et les fanes sont utilisés comme aliments pour bétail et volaille et les coques sont utilisées comme combustible (1 kg de coques 1 k d’énergie). L’arachide améliore aussi la fertilité des systèmes agricoles en fixant jusqu’à 60 kg d’azote par hectare dans le sol, et dispose également des capacités de réduire l’érosion et contr ler les mauvaises herbes.

Ces raisons encouragent la nécessité de poursuivre les actions d’amélioration de la productivité de cette culture. L’identification et la promotion des variétés d’arachide tolérantes à la sécheresse, moins sensibles à la contamination par les a atoxines, les maladies foliaires, le virus de la rosette, et le développement de semences de meilleure qualité sont autant de stratégies pour accro tre la productivité et la compétitivité. A la lumière de ce fait, l’Institut pour la Recherche Agricole (IAR) et les partenaires nationaux et internationaux (y compris ICRISAT), se sont activement engagés dans le développement des variétés adaptées au nord du Nigéria au cours de la dernière décennie.

Mis à part du fait que les variétés homologuées sont d’un haut rendement, elles sont résistantes aux principaux stress biotiques et abiotiques de la région. En 2012 et 2014, trois variétés à haut rendement, à maturation précoce et résistantes à la rosette - SAMNUT 24, SAMNUT 25, et SAMNUT 26 - ont été homologuées et mises en diffusion. Ces trois variétés ont été ciblées pour la promotion à grande échelle en raison de ces

caractéristiques intrinsèques par la composante nigériane du Projet d’Amélioration de la Productivité de l’Arachide chez les Paysans, un projet mis en uvre par l’ICRISAT et financé par l’USAID au Ghana, au Mali et au Nigéria.

Dans le contexte de promotion de ces variétés, une étude d’impact préliminaire a été menée dans 224 unités administratives décentralisées (Local Government Areas - LGAs) – reparties entre les unités administratives ciblées et non ciblées par le projet – dans les Etats de Kano, Katsina et igawa, trois des cinq États o le Projet est mis en uvre. Une combinaison des techniques d’échantillonnage aléatoire et non-aléatoire a été utilisée dans la sélection des ménages producteurs d’arachides.

Il convient de rappeler qu’une étude d’impacts des technologies agricoles introduites englobe au moins trois aspects : i) les bénéficiaires, ii) e cacité de la prestation et iii) les institutions (Anderson et Herdt, 1990, Anandajayasekeram et al., 1996. Moshi et al., 1998). Les impacts au niveau des bénéficiaires ciblent des aspects socio-économiques (analyse d’e cacité), les aspects socio-culturels et les aspects environnementaux (Anandajayasekeram et al., 1996). Cette première étude est une tentative d’évaluation de l’impact auprès des bénéficiaires du projet dans les unités administratives (LGA) ciblées et non ciblées au Nigéria.

Le comptage de fréquence a été utilisé pour résumer les données collectées. Ensuite, La marge brute a servi d’indice de rentabilité de la production d’arachides. Ceci est simplement représenté comme suit :

MB pi qI - rj xj; o MB est la marge brute; pi est le prix unitaire de la production d’arachide, le qi est la quantité de production d’arachide, rj est le coût unitaire des intrants utilisés et xj est la quantité.

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e pro l o io démograp i ue de produ teur 98% des producteurs étaient des hommes dans les unités administratives ciblées par le projet contre 93% dans les unités administratives non-ciblées par le projet indiquant que les hommes dominent la production d’arachides. L’âge moyen des ménages impliqués dans les unités administratives du projet était de 48 ans alors qu’il était de 41 ans dans les unités administratives non-ciblées par le projet. Dans l’ensemble, l’expérience moyenne dans la production agricole est de 28 ans. La taille des exploitations était généralement inférieure à 5 ha.

ariété améliorée adoptée Le tableau 3 démontre que trois variétés d’arachide améliorées et locales sont utilisées dans toutes les unités administratives. Les variétés améliorées promues par le projet ont été utilisées par 36% des ménages impliqués dans l’étude, la plupart des ménages utilisant plus d’une des variétés d’arachide améliorées promues. uatre-vingt-deux pour cent des ménages impliqués dans l’étude ont exprimé leur préférence pour SAMNUT 24. Les variétés locales les plus populaires sont ar-gyada et Ex-Dakar (SAMNUT 14) dans les unités administratives

ciblées par le projet, tel que rapporté respectivement par 34% et 30% des ménages.

Dans les unités administratives non-ciblées par le projet, les ménages ont confirmé l utilisation d’une large gamme de variétés locales et d’autres variétés améliorées ; Ex-Dakar étant plus populaire (28% des ménages), suivie par Maibargo (22% des ménages). SAMNUT 24 a été utilisée par plus de la moitié (55%) des ménages dans les unités administratives non-ciblées par le projet.

ari t s Am lior es r uence ari t s ocales r uence

Samnut-23 11 9.8 argyada 38 33.9Samnut-24 40 35.7 Ex-Dakar 33 29.5Samnut-26 2 1.8 Maibargo 18 16.1Samnut-21 26 1 0.9 Kwankwaso 1 9Samnut-23 24 22 19.6 arkosoma 11 9.8Samnut-23, 24 25 3 2.7 Badankama 4 3.6Samnut-24 25 13 11.6Samnut-22 24 1 0.9Samnut-24 26 1 0.9Samnut-24, 25 26 12 10.7Samnut-25 26 6 5.4

ari t s locales r uenceari t s

Am lior es r uenceargyada 10 8.1 Samnut-23 5 4.5

Ex-Dakar 35 28.2 Samnut-24 61 54.5Maibargo 27 21.8 Samnut-25 8 7.1Kwankwaso 7 5.6arkosoma 7 5.6

Badankama 7 5.6Mai Atampa 8 6.5Maizabuwa 4 3.2Ayaya 5 4.0Maikwarwa 2 1.6

nité

dm

init

rativ

e

ilée

par

le P

roet

nité

dm

init

rativ

e n

oni

lée p

ar le

Pro

et

’introduction de di rentes ari t s d’arachide dans les

champs des m nages.

Table 3

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El ments des co ts

nit s Administrati es cibl es par le

pro et naira g

nit s Administrati es non-cibl es par

le pro et naira g

Graines 11,084 16.71 9,035 18.29

Engrais 16,890 25.47 5,935 12.02

Pesticides 790 1.19 615 1.25

Fumier organique 2,655 4.00 1,657 3.35

Redevance de terre 893 1.35 778 1.58

Sacs pour le stockage 1,842 2.78 1,476 2.99

Totaux

Main d’ uvre (jours homme) 30,268 51.50 28,876 39.47

Transport 1,894 2.86 1,020 2.07

Co ts totaux

Rentabilité

Production moyenne (kg ha) 1,109.23 448

Prix moyen (N kg) 114 151

Les revenus bruts (N ha) 126,452.22 67,648

Marge Brute 60,136.22 18,256

Alors que l’ICRISAT a été citée comme la principale source de variétés d’arachide améliorées dans les unités administratives ciblées par le projet et 83% des ménages des unités administratives non-ciblées par le projet a rapporté qu’elles s’approvisionnent en variétés locales dans les différents marchés locaux, les entreprises semencières privées ne sont pas citées comme source d’approvisionnement en semences d’arachide améliorées. Presque la m me proportion de ménages dans les unités administratives ciblées par projet (94%) et unités administratives non-ciblées par le projet LGA (92%) a déclaré utiliser des semences sauvegardées pour les saisons suivantes. Ce recyclage des deux variétés d’arachide locales et améliorées et l’utilisation inadéquate des pratiques de production prescrites limitent le rendement potentiel de production. On sait que les marchés des semences développées ont tendance à fournir des semences de qualité nécessaires pour garantir la performance des cultures. Cela souligne le fait que les paysans doivent rester des acteurs clés dans le développement des systèmes semenciers.

Co ts et re enus de production d’arachide

dans les unit s administrati es

de l’etude.

Table 4

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arge rute Le tableau 4 résume les coûts d’exploitation et revenus de production d’arachides dans les unités administratives ciblées et non-ciblées par le projet. Les éléments des coûts inclus les semences, les engrais et les pesticides, les locations saisonnières des parcelles agricoles, la main-d’ uvre et le transport des produits du champ à la maison. Le coût de la main-d’ uvre a été l’élément du coût le plus important dans le processus de production, ce qui représente 52% dans les unités administratives ciblées par le projet et 40% dans les unités administratives non-ciblées par le projet. Il convient de noter que le coût de certification des semences et des services de vulgarisation par les services publics et privés appropriés n’ont pas été inclus dans l’estimation des marges brutes.

La moyenne des prix kg de semences étaient plus faibles dans les unités administratives ciblées par le projet que dans les unités administratives non-ciblées par le projet. Ces prix ont été utilisés pour calculer les revenus totaux, dont les résultats ont constitué la base pour le calcul de la valeur de la marge brute. La marge brute dans les unités

administratives ciblées par le projet et unités administratives non-ciblées par le projet ont été respectivement 60.136 Naira (soit 197 US ) et 18.256 (soit 6 US ), ce qui indique des potentiels pour une rentabilité plus élevée en adoptant des variétés améliorées d’arachide promues. Celles-ci se traduisent en pourcentage des marges brutes de 48% et 27% pour les unités administratives ciblées par le projet et non-ciblées par le projet, respectivement.

La marge brute dans unités administratives ciblées par le projet et celles non-ciblées par le projet révèle qu’en adoptant des technologies améliorées de production d’arachide (semences et pratiques agricole accompagnantes) les paysans a moyens limités pourraient augmenter leurs productivités et revenus. Il faut reconna tre que, malgré ses limites, la marge brute est un indicateur utile pour suivre la rentabilité des exploitations agricoles. D’une manière générale, et particulièrement dans les deux catégories d’unités administratives, la rentabilité agricole peut tre améliorée soit en manipulant les salaires de la main d’ uvre et le nombre de main-d’ uvre agricole, et ou d’autres intrants.

Carte du nig ria montrant les nit s

Administrati es Etats cibl s pour

l’ tude.

Figure 7

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es pas pour tablir des prix justes, équitables et

abordables pour les semences d’arachide certi es dans

le nord du nig ria

e ontrainte l’adoption de variété améliorée d’ara ideLe tableau 5 résume les principales contraintes liées à l’adoption des variétés améliorées d’arachide promues par le projet. L’accès di cile aux semences améliorées d’arachide a émergé comme la contrainte la plus importante (24%), tandis que la livraison tardive des semences a été considérée comme une contrainte majeure dans les unités administratives ciblées par le projet (12%). D’autres contraintes signalées étaient la mauvaise qualité des semences (4%) et la fourniture des variétés non appréciées par les ménages dans les unités administratives ciblées par le projet (2%). Des études antérieures ont signalé un accès di cile à des variétés améliorées (37,26%), de faibles rendements (20,82%), de faible valeur marchande (14,66%), le manque d’argent pour acheter des semences (11,10%), les ravageurs et les nsectes et maladies foliaires (6,30%) comme étant les principales contraintes à l’adoption à Kano, Katsina et igawa.

Bien que le coût des services de certification des semences et de vulgarisation par les services appropriés n’ont pas été inclus dans cette étude, il permet de mieux comprendre i) la structure des coûts de production d’arachide dans les États o le projet est mis en uvre; ii) la marge brute comme un indice pour l’amélioration de la rentabilité des exploitations agricoles d’arachide; et iii) des voies de débordement possibles de l’introduction de techniques améliorées d’arachide. Au sein et entre les unités administratives ciblées et non-ciblées par le projet, les retombées de cette nature pourraient économiser des ressources pour la sensibilisation et le renforcement des capacités connexes des agriculteurs sur l’utilisation des technologies agricoles.

escription de la contrainte

nit s administrati es cibl es par le pro et

nit s administrati es non-cibl es par le

pro et

r uence r uenceL’accès di cile aux semences améliorées 27 24.1 55 49.1L’arrivée tardive des semences améliorées 13 11.6 13 11.6La mauvaise qualité des semences fournies 4 3.6 7 6.3La variété indésirable fournie 2 1.8 37 33.0

Contraintes li es l’adoption de

ari t s am lior es d’arachide.

Table 5

Remer iement Le fonds pour la mise en uvre du projet

Amélioration de la productivité de l’arachide chez les petits exploitants au Ghana, Mali et Nigeria

provient de l’USAID. Nous remercions Dr Hakeem A. Ajeigbe, Représentant Résidant de l’ICRISAT

(Nigeria) et Dr Hippolyte Affognon, Coordonnateur Régional du projet pour leur soutien technique. Le soutien de tous les agents de vulgarisation des Unités Administratives ciblées par le projet est cordialement apprécié pour leur facilitation

dans la collecte des données. Enfin, merci aussi à tous les agriculteurs qui ont fourni les données

informations nécessaires lors de l’exécution de l’étude.

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es pas pour tablir des prix justes, équitables et

abordables pour les semences d’arachide certi es dans

le nord du nig ria

Photo 14

Entre 80 à 90% des stocks de semences du monde sont fournis grâce à des systèmes gérés principalement par les agriculteurs. Dans de tels systèmes, les agriculteurs se procurent en semences chez d’autres agriculteurs qui ont un surplus de semences à partager et ou vendre à d’autres agriculteurs. Par conséquent, refuser le droit aux agriculteurs d’échanger des semences pourrait signifier une perte importante de revenus ruraux (en espèces) et des semences de qualité.

Dans les cinq États o le projet de mis à l’échelle de l’arachide, financé par l’USAID est mis en

uvre, l’ICRISAT a facilité cinq discussions de focus groupe (FGD) pour démontrer que les producteurs de semences communautaires peuvent produire des semences de qualité disponible pour les communautés agricoles avec des marges bénéficiaires réalistes, ce qui rend les échanges de semences d’agriculteur à agriculteur une source régulière et fiable de revenus (en espèces) et de semences de qualité. Credit: n

ame

Org

anisa

tionBonne r colte.

Photo 14

.01-4 (I ri AR 17 Frn).indd 35 14/12/2017 18:51

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En effet, la politique semencière du Nigéria reconna t pleinement les droits des agriculteurs à des échanges de semences car il stipule que les agriculteurs conserveront leur droit d’utiliser, d’échanger, de partager ou de vendre leurs semences autoproduites entre eux sans aucune restriction et auront le droit de continuer à utiliser toutes les variétés de leur choix sans tre g né par le système d’enregistrement obligatoire à condition qu’ils ne commercialisent pas la production provenant de variétés exclusives (Point 4.6, la politique nationale des semences, 2014).

Une activité de base du projet de l’USAID est l’amélioration de la production et la disponibilité des différentes catégories de variétés de semences améliorées aux agriculteurs. La promotion de la production de semences communautaire est l’un des éléments de base de ce support. A partir de la campagne agricole 2015, ICRISAT, en collaboration avec les partenaires du projet, ont identifié et formé un total de 93 producteurs de semences communautaires à produire et à faciliter l’accès des agriculteurs aux semences certifiées au sein de leurs communautés respectives.

Au total, les groupes de discussion ont réuni 174 acteurs de la cha ne de valeur, comprenant 66 producteurs de semences

a) Les opérations agricoles nécessitant l’utilisation de main d’œuvre sont: défrichement, labour / buttage, les pilonnages, le semis, le désherbage, l’épandage d’engrais, pulvérisation des pesticides, le décapage, la récolte, le séchage et le transport des produits/gousses et fanes du champ à la maison.

escription des intrants op rations agricoles

tat de igawa tat de Katsina tat de Kano tat de Kebbi tat de So oto ans l’ensemble des tats

Co t Co t Co t Co t Co t Totaux Mo ens es carts1. Location de terre

(taux ha) 1 9,000 5.72 8,500 6.31 9,600 6.43 7,000 5.37 8,100 6.99 42,200 6.14 8,440 981

2. Graines (70 kg ha) 2 24,600 15.61 19,200 14.25 20,000 13.41 20,833 15.99 11,960 10.33 96,593 14.06 19,318.6 4,604

3. Engrais NPK (SSP) et (1 sacs de NPK à 3 sacs de SSP par ha) 3

22,500 14.50 30,000 22.27 22,900 15.35 23,000 17.65 23,000 19.86 121,400 17.66 24,280 3,204

4. Pesticides (toutes catégories) 3 8,850 5.61 3,200 2.37 2,750 1.84 3,742 2.88 4,920 4.25 23,462 3.41 4,692.4 2,461

5. Main d’ uvre pour les différentes opérations agricoles (a) 4

74,100 47.08 58,750 43.6 83,800 56.17 43,149 33.11 53,460 46.16 313,259 45.59 66,651.8 16,695

Co t total des op rations agricoles NA NA NA NA NA NA

Imputation des coûts du temps des agriculteurs 5 18,000 11.43 15,000 11.14 10,000 6.70 32,500 24.94 14,300 12.34 89,800 13.07 17,960 8,616

Marge bénéficiaire souhaitée par kilogramme de graines produites par les producteurs de semences communautaires

92.83 0.06 108.77 0.08 113.51 0.07 84.26 0.06 75.58 0.07 474.95 0.06 94.99 16.04

Co t total par hectare n

Rendement moyen par hectare (kg) 1,000 NA 954 NA 800 NA 960 NA 750 NA NA NA 892.8 110

Prix unitaire par kg de semences produites (N) 157.14 NA 141.23 NA 186.49 NA 135.74 NA 154.42 NA NA NA 155 19.7

Prix convenu du marché par kg(N) 250.00 NA 250.00 NA 300.00 NA 220.00 NA 230.00 NA 1250 NA 250 30.8

Chiffre d’affaires total prévu par hectare (N) 250,000 NA 239,600 NA 240,000 NA 211,200 NA 172,500 NA 113,300 NA 222,660 31,553

Marge brute n NA NA NA NA NA NA

.01-4 (I ri AR 17 Frn).indd 3 14/12/2017 18:51

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communautaires, 58 agents de vulgarisation, 37 distributeurs d’intrants fournisseurs de services agricoles et 13 autres acteurs; 161 des participants étaient des hommes alors que 13 étaient des femmes. Après avoir expliqué l’objectif de l’exercice et répondu à une série de préoccupations, les participants ont travaillé en groupes représentant leurs zones locales de gouvernance (LGA) (tableau 6). Les résultats de chaque groupe, représentant les LGA participantes ont été largement discutés et consolidés dans chacun des cinq États o le projet est mis en uvre. Les coûts imputés ont été plus tard acceptés et complété comme coût des éléments distincts.

Les résultats du FGD sont résumés dans le tableau 6. Les éléments de base de la production de graines certifiées sont : main d’ uvre (44%), suivi par les engrais (17%), puis les graines (14%). Les prix du marché pour les semences certifiées convenus varient d’un minimum de 220 Nairas (72 US) à Kebbi à un maximum de 300 Nairas (98 US) dans la ville commerciale de Kano. Ces prix du marché inclus les marges bénéficiaires des producteurs de semences communautaires, qui représentent une proportion non négligeable des prix du marché convenus entre les cinq États du projet.

Les échanges récurrents de semences d’agriculteur à agriculteur continueront de prospérer aux c tés des systèmes formels de distribution et de commercialisation. Dans de telles circonstances, les résultats présentés ici soulignent un des points d’entrée pour relier les politiques et réglementations du secteur agricole aux réalités des marchés de semences.

Peu importe les tentatives pour s’assurer que les prix justes, équitables et abordables sont établis pour les semences de qualité, la sensibilisation cohérente reste essentielle pour faire en sorte que les agriculteurs soient conscients des différences dans les classes de semences. Les prix convenus au cours des groupes de discussion sont : pas assez chers pour permettre aux agriculteurs désireux d’acheter (abordables), soutenus par des faits ( uste), et également libres de tendances spéculatives ( uitables).

1Imputation du coût car la plupart des terres appartiennent aux agriculteurs, 2Semences de base fournies, 3Coût du marché, 4La plupart du temps fait par les femmes et les enfants dans tous les États, 5Imputation coût

Org

anisa

tion

Photo 15ne uipe scienti ue isite des

parcelles de semences au nigeria au cours de la saison plu iale

. Ce parcelle met en idence la ari t Samnut- l’une des ari t s d’arachide promues dans le cadre du pro et d’am lioration

de l’arachide che les petits exploitants agricoles.

Credit: name

Photo 15Table 6

Co ts par hectare naira et rendements attendus

de la production de semences certi es

d’arachide dans certains tats du nord du nig ria.

Table 6

escription des intrants op rations agricoles

tat de igawa tat de Katsina tat de Kano tat de Kebbi tat de So oto ans l’ensemble des tats

Co t Co t Co t Co t Co t Totaux Mo ens es carts1. Location de terre

(taux ha) 1 9,000 5.72 8,500 6.31 9,600 6.43 7,000 5.37 8,100 6.99 42,200 6.14 8,440 981

2. Graines (70 kg ha) 2 24,600 15.61 19,200 14.25 20,000 13.41 20,833 15.99 11,960 10.33 96,593 14.06 19,318.6 4,604

3. Engrais NPK (SSP) et (1 sacs de NPK à 3 sacs de SSP par ha) 3

22,500 14.50 30,000 22.27 22,900 15.35 23,000 17.65 23,000 19.86 121,400 17.66 24,280 3,204

4. Pesticides (toutes catégories) 3 8,850 5.61 3,200 2.37 2,750 1.84 3,742 2.88 4,920 4.25 23,462 3.41 4,692.4 2,461

5. Main d’ uvre pour les différentes opérations agricoles (a) 4

74,100 47.08 58,750 43.6 83,800 56.17 43,149 33.11 53,460 46.16 313,259 45.59 66,651.8 16,695

Co t total des op rations agricoles NA NA NA NA NA NA

Imputation des coûts du temps des agriculteurs 5 18,000 11.43 15,000 11.14 10,000 6.70 32,500 24.94 14,300 12.34 89,800 13.07 17,960 8,616

Marge bénéficiaire souhaitée par kilogramme de graines produites par les producteurs de semences communautaires

92.83 0.06 108.77 0.08 113.51 0.07 84.26 0.06 75.58 0.07 474.95 0.06 94.99 16.04

Co t total par hectare n

Rendement moyen par hectare (kg) 1,000 NA 954 NA 800 NA 960 NA 750 NA NA NA 892.8 110

Prix unitaire par kg de semences produites (N) 157.14 NA 141.23 NA 186.49 NA 135.74 NA 154.42 NA NA NA 155 19.7

Prix convenu du marché par kg(N) 250.00 NA 250.00 NA 300.00 NA 220.00 NA 230.00 NA 1250 NA 250 30.8

Chiffre d’affaires total prévu par hectare (N) 250,000 NA 239,600 NA 240,000 NA 211,200 NA 172,500 NA 113,300 NA 222,660 31,553

Marge brute n NA NA NA NA NA NA

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chi rer les raisons principales de la disparit entre le genre dans les re enus des agriculteurs est abord e dans une nou elle tude conduite au Mali par ICRISAT en A ri ue de l’Ouest et du Centre.

Des raisons communes ont été avancées pour expliquer l’écart observé dans les différences entre le genre dans la productivité agricole en Afrique subsaharienne et donné lieu à un mythe au sujet de la mesure dans laquelle les femmes sont défavorisées par rapport à la propriété foncière, l’accès aux engrais, l’eau, l’utilisation de la main-d’ uvre, les nouvelles variétés, les technologies d’adoption et l’accès aux marchés, ainsi que l’appui institutionnel ( uisumbing et Pandolfelli, 2010; Doss et al., 2015).

Le Mali est l’un des pays ouest-africains situés dans les zones arides et avec une population de 14,5 millions de personnes, 50,4% d’entre elles sont des femmes. Sur les 77,46% de la population vivant dans les zones rurales du Mali, environ 50,58% sont des femmes. De 35% de la population active féminine, plus de 84% sont des agricultrices rurales (FAO, 2017). Bien que les femmes jouent un r le majeur dans l’agriculture au Mali, on sait peu sur les différences dans la productivité agricole entre le genre. Récemment, plusieurs études empiriques dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne ont enqu té sur l’ampleur de l’écart entre le genre dans la productivité agricole. L’objectif était directement et explicitement d’aborder les causes principales de la disparité des écarts observés entre le genre (Kilic et al., 2015).

L’étude de l’ICRISAT examine la décomposition de l’écart dans la productivité agricole entre le genre et les facteurs qui mettent en évidence les différences entre le genre au Mali. Il utilise l’approche Oaxaca-Blinder et la méthode de décomposition de fonction d’in uence recentrée pour quantifier l’écart de revenu agricole entre les gestionnaires de parcelles agricoles hommes et femmes. L’étude utilise des données nationales représentatives de la Banque Mondiale à partir de l’étude sur la mesure du niveau de vie et les enqu tes intégrées sur l’agriculture (LSMS-ISA) pour le Mali en 2014 publiés par l’Unité de Planification et de la Statistique du Ministère du Développement Rural avec l’aide de l’équipe de la Banque Mondiale, cet ensemble de données est représentatif de la nation et couvre toutes les régions, à l’exclusion de la région de Kidal ( igure ).

En moyenne, les femmes gestionnaires de parcelles ont moins de revenus agricoles que les hommes gestionnaires de parcelles dans la zone de l’étude. Le revenu des parcelles gérées par une gestionnaire femme (186.337,20 FCFA l’équivalent de 344 US ) est nettement plus faible, autour de 1%, que celui d’un gestionnaire homme en raison d’une différence de 56.971,13 FCFA (105 ). La valeur de la récolte par hectare (à savoir la productivité) est

Figure 8

illages des m nages ruraux

en u t s au Mali.

Figure 8

L’écart entre le genre dans la productivité agricole au Mali

.01-4 (I ri AR 17 Frn).indd 38 14/12/2017 18:51

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ariables Tout omme emme i rencees mesures de producti it

Valeur de la récolte (FCFAa) 216,737.40 243,308.30 186,337.20 -56971.13Valeur de la récolte (FCFAa ha) 536,407.20 629,771.70 429,587.20 -200,184.50Caract risti ues du Gestionnaire

ge 41.38 42.76 39.79 -2.97Niveau d’études secondairesNiveau d’études de baseNombre d’adulte dans les ménages (15-64 ans) 6.78 6.72 6.85 0.13

Nombre d’adulte dans les ménages dirigés par l’homme (15-64 ans) 3.20 3.26 3.14 -0.12

Nombre d’adulte dans les ménages dirigés par femme (âge 15-64) 3.58 3.46 3.71 0.25

Enfants 0-14 ans 6.93 6.78 7.11 0.33Les enfants de moins de 5 ans 3.09 3.02 3.16 0.14Les enfants 6-14 ans 3.85 3.76 3.95 0.19Taux de dépendance de l’enfant 1.14 1.13 1.15 0.02

a production principaleMa s ( 1 si oui) 0.16 0.17 0.06 -0.11Mill ( 1 si oui) 0.26 0.26 0.07 -0.19Sorgho ( 1 si oui) 0.20 0.20 0.08 -0.12Arachide ( 1 si oui) 0.16 0.42 0.15 -0.27Paddy ( 1 si oui) 0.11 0.27 0.10 -0.17Coton ( 1 si oui) 0.01 0.01 0 -0.01Caract risti ues des parcellesSuperficie (ha auto-déclarée) 0.81 0.83 0.78 -0.05Distance des champs par rapport à la maison (km) 5.65 5.19 6.19 0.99

Sol : glaise ( 1 si oui) 0.50 0.50 0.33 -0.17Sol: argile ( 1 si oui) 0.38 0.51 0.37 -0.14Sol: rouge ( 1 si oui) 0.05 0.05 0.06 -0.01Sol: autres ( 1 si oui) 0.05 0.05 0.05 0.00Pente de la parcelle: sommet plat ( 1 si oui) 0.65 0.65 0.63 -0.02

Pente de la parcelle: légèrement raide ( 1 si oui) 0.13 0.13 0.14 0.01

Pente de la parcelle: très raide ( 1 si oui) 0.01 0.00 0.01 0.01

Pente de la parcelle: autres ( 1 si oui) 0.19 0.19 0.19 0.00L’érosion ( 1 si oui) 0.98 0.98 0.98 0.00

Le degré d’interprétation enregistré pour la différence dans les caractéristiques moyennes entre les parcelles uniquement gérées par les femmes et toutes les autres parcelles gérées par le recul des superficies inférieures correspondantes permettent de regrouper par secteur les erreurs de dénombrement; ***P < 0,01. **P < 0,05, *P < 0.1. 1 $ US est égal à 542.07 FCFA en 31/12/2014.

R sum des statisti ues et

r sultats des tests et la mo enne des

di rences par gendre.

Table 7

à suivre

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Suite

Table 7calculée en divisant la valeur de la récolte par la superficie de la parcelle. En moyenne, la valeur de la récolte par hectare pour l’échantillon total est de 536.407,20 (990 ). Une parcelle gérée par une femme (429.587,20 FCFA l’équivalent de 792 ) est 1% nettement inférieure à celle d’un homme, avec une différence 200.184,50 FCFA (369 ). Les valeurs moyennes montrent que les hommes gestionnaires de parcelles obtiennent plus de production à ha que celles des femmes gestionnaires de parcelles.

En moyenne, les femmes gestionnaires de parcelles ont plus souvent moins d’espace, mais vivent dans des ménages avec plus d’adultes et enfants à charge que les hommes. La taille moyenne de la parcelle des femmes est 6% plus petite que celles tenues par les hommes. La taille moyenne des parcelles gérées par des femmes est de 0,78 ha alors que celle des hommes est de 0,83 ha, et la différence est significative et de 10%. Les parcelles gérées par les femmes sont situées plus loin de la maison que celles des hommes (tableau 7). Ceci peut tre expliqué par le fait que les femmes se font attribuer de nouveaux champs qui se trouvent à la périphérie du village et parfois abandonnés par les hommes. Les femmes utilisent plus de semences achetées à l’hectare que les hommes, avec une différence en moyenne de 2%.

Une autre raison de différence dans la productivité peut tre l’utilisation des autres intrants. En termes d’intrants non main-d’ uvre, les hommes sont plus susceptibles que les femmes d’utiliser les engrais minéraux, herbicides et pesticides, et de les utiliser en plus grande quantité. Les ressources humaines sont classées en famille (hommes, femmes et enfants) et main-d’ uvre salariée (hommes, femmes et enfants). Les gestionnaires hommes sont plus en mesure d’utiliser la main-d’ uvre familiale que les femmes, avec une différence en moyenne de 2%. De plus, les hommes obtiennent significativement (autour de 5%) en moyenne plus de jours de travail, avec 2,97 jours de travail de différence.

En résumé, on peut noter que la partie essentielle de 20,3% de l’écart dans la productivité entre le genre peut tre attribuée à des désavantages structurels. L’essentiel de cet écart (58,62%) reste inexpliqué après la prise en compte de cette partie de

l’écart expliqué par les différences entre les genres dans les caractéristiques du gestionnaire de parcelle.

Les effets structurels sont importants à échantillonnage complet et au niveau de tous les pourcentages de la productivité agricole, à l’exception des trois premiers pourcentages. Cela mène à penser qu’au-dessus des trois premiers pourcentages (du 10ème au 30ème) de la productivité agricole, les femmes obtiennent des rendements moyens inférieurs en raison des facteurs qu’elles appliquent sur leurs parcelles par rapport aux parcelles gérées par les hommes.

Les coe cients positifs et significatifs du désavantage structurel des femmes à l’échantillonnage complet et à partir du 40e jusqu’au 80e pourcentage à travers les distributions de la décomposition globale suggèrent que des facteurs non observables travaillent contre l’effet d’élargissement de contribution de l’écart entre le genre dans la productivité agricole. Mais du 10e au 30e pourcentages, les coe cients de désavantage structurel des femmes ne sont pas importants et sont insignifiants. Les informations importantes des résultats sont que la taille de la parcelle n’est pas déterminante pour expliquer l’écart entre le genre. L’ampleur des effets structurels suggère que l’accès égal aux facteurs de production entre les hommes et les femmes, ne peut probablement pas combler l’écart entre hommes et femmes au Mali.

Figure 9

cart de producti it dans la distribution

uantile.

Figure 9

D’autre part, les parcelles gérées par des femmes sont également susceptibles d’utiliser plus de main-d’ uvre familiale féminine par rapport aux parcelles gérées par les hommes, avec une différence en moyenne de 3%. Les parcelles gérées par les femmes obtiennent plus de jours de main-d’ uvre familiale féminine que les parcelles gérées par les hommes. Le degré de différence reste la m me avec la normalisation. En ce qui concerne la main-d’ uvre hors maison, les femmes sont moins susceptibles d’utiliser la main-d’ uvre masculine payante par rapport aux hommes gestionnaires de parcelles, avec 3% de différence significative autour de 1%. M me si nous normalisons le nombre de jours de main-d’ uvre familiale par rapport à la taille des parcelles, les hommes gestionnaires de parcelles utilisent encore plus de main-d’ uvre masculine payante que les femmes gestionnaires de parcelles, mais la différence n’est pas statistiquement significative.

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Suite

ariables Tout omme emme i renceMain d’oeu re amiliale Main-d’ uvre familiale 0.99 0.98 0.99 0.01Main-d’ uvre familiale des hommes ( 1 si oui) 0.87 0.88 0.86 -0.02Main-d’ uvre familiale des hommes (jours) 19.16 20.54 17.57 -2.97Main-d’ uvre familiale des hommes (jours ha) 50.37 58.12 41.50 -16.62ours de main-d’ uvre familiale des hommes ha

(conditionnelle à l’utilisation) 116.77 130.35 100.84 -29.51

Main-d’ uvre familiale des femmes ( 1 si oui) 0.59 0.57 0.60 -0.03Main-d’ uvre familiale des femmes (jours) 8.46 8.89 7.97 -0.92Main-d’ uvre familiale des femmes (jours ha) 9.50 10.22 8.67 -1.55ours de main-d’ uvre familiale des femmes ha

(conditionnelle à l’utilisation) 87.60 89.77 85.28 -4.49

Utilisation de main-d’ uvre familiale des enfants ( 1 si oui) 0.65 0.65 0.65 0.00ours de main-d’ uvre familiale des enfants 12.78 13.38 12.09 -1.29

Main-d’ uvre familiale des enfants (jours ha) 49.20 50.95 47.20 -3.75ours de main-d’ uvre familiale des enfants ha

(conditionnelle à l’utilisation) 123.93 113.58 135.96 22.37

Main-d’ u re pa anteMain-d’ uvre payante ( 1 si oui) 0.14 0.15 0.12 -0.03Main-d’ uvre masculine payante ( 1 si oui) 0.12 0.13 0.11 -0.02Main-d’ uvre masculine payante (jours) 18.33 18.33 18.34 0.01Main-d’ uvre masculine payante (jours ha) 4.23 4.63 3.78 -0.86ours de main-d’ uvre masculine payante ha

(conditionnel à l’utilisation) 83.31 98.19 61.35 -36.84

Main-d’ uvre féminine payante ( 1 si oui) 0.40 0.50 0.30 -0.20Main-d’ uvre féminine payante (jours) 0.71 0.82 0.57 -0.25Main-d’ uvre féminine payante (jours ha) 32.6 30.85 35.68 4.82ours de main-d’ uvre féminine payante ha

(conditionnel à l’utilisation) 50.93 52.48 48.06 -4.42

Utilisation de main-d’ uvre des enfants ( 1 si oui) 0.30 0.30 0.32 0.02Main-d’ uvre des enfants utilisée (jours) 27.6 37.17 13.46 -23.71ours de main-d’ uvre des enfants ha 147.33 227.31 29.21 -198.10ours de main-d’ uvre des enfants ha (conditionnel à

l’utilisation) 38.83 41.42 34.81 -6.61

IntrantsPesticides ( 1 si oui) 0.24 0.23 0.23 0.00Pesticides (kg) 2.7 2.79 2.59 -0.21Pesticides (kg ha) 5.00 5.18 4.79 -0.39Engrais organiques ( 1 si oui) 0.99 0.99 0.99 0.00Engrais organiques (kg) 6,841.58 7,233.70 6,353.51 -880.17Engrais organiques (kg ha) 17,757.31 20,065.14 14,884.83 -5,180.32Engrais inorganiques ( 1 si oui) 0.33 0.35 0.31 -0.04Engrais inorganiques (kg) 2,601.34 3,151.54 1,890.09 -1,261.45Engrais inorganiques (kg ha) 4,256.54 4,528.20 3,905.35 -622.85Utilisation des semences achetées ( 1 si oui) 0.87 0.86 0.88 -0.02Observations 5,341 2,850 2,491 5,341

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Bama o MaliRamad ita TaboDirecteur, Afrique de l’Ouest et du CentreTchad

Aboubacar ToureChercheur Sénior - Sélection SorghoMali

Pierre CS TraoreChercheur Principal, Intégré au Secteur Privé (Agriculture Numérique)France

Robert B ougmoreLeader du Programme Régional – Changement Climatique Agriculture et Sécurité alimentaire (CCAFS)Burkina Faso

ailemichael Shewa rgaChercheur Sénior - Sélection ArachideEthiopia

Birhanu emadim BirhanuChercheur – gestion du sol et de l’eau ( CA)Ethiopie

elix BadoloChercheur– économiste agricoleBurkina Faso

Baloua nebieChercheur - Sélection SorghoBurkina Faso

Alphonse Gbema i SingboChercheur – Economie du marché Bénin

Gnangnimon G Edmond TotinChercheur – politique et institutionsBénin

Mathieu OuedraogoChercheur – CCAFSBurkina Faso

Samuel Tetteh ParteChercheur – CCAFSGhana

Personnel scienti ue - A ri ue de l’Ouest et du Centre

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M riam AdamChercheur – CIRAD ICRISATFrance

ohn Rusagara n ungi eGestion de projet et spécialiste de la mise à échelle des technologies. Diffusion à grande echelle des technologies pour les systèmes de production du mil et du sorgho: projet financé par l’USAID)Rwanda

ippol te A ognonGestionnaire senior de projet spécialiste de la mise à échelle des technologies - Amélioration de la productivité de l’arachide chez les petits exploitants agricoles au Ghana, au Mali et au Nigéria (projet financé par l’USAID)Bénin

A oni Ogunba oGestionnaire de projet-Pays – Amélioration de la productivité de l’arachide chez les petits exploitants agricoles au Ghana, au Mali et au Nigéria (projet financé par l’USAID)Nigéria

Krista IsaacsPost-doctorante - Genre et sélection participativeUSA

Amadou Bila BelemgoabgaAdministrateur RégionalBurkina Faso

Agathe iamaResponsable Régionale de l’informationMali

Amadou SidibeAgro-Socio-Economie – Chercheur Spécial du projet - Adaptation à l’échelle des régions semi-aridesMali

amado TapsobaCoordinateur du Project Hope IIBurkina

Bouba TraoreChercheur, Facilitateur de la connaissance sur la science du climat.Mali

ummai Othniel ilaChercheur – Spécialiste du genreNigéria

niame nigerMalic BaChercheur Principal – entomologieReprésentant – Pays (Niger)Burkina Faso

amidou alalouChercheur, Physiologie des plantes – Responsable de la banque de régional des gènes et du laboratoire de biotechnologie Niger

atond i ougbed iChercheur Sénior – agronomieBénin

r Boubie incent BadoChercheur Principal – systèmes de zones arides et diversification des moyens de subsistenceBurkina Faso

Pra ash GangashettChercheur - Sélectionneur MilInde

Buc ner A ouete KoConsultant – Systèmes semenciersNiger

assane AmadouDirecteur financier régionalNiger

Gaston SangarGestionnaire régionale de la fermeMali

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Kano nig ria

a eem A inde A eigbeChercheur Principal – agronomieReprésentant – Pays (Nigéria)Nigéria

I anti u Ignatius AngarawaiChercheur - Sélection SorghoNigéria

Michael Bobboh abiGestionnaire de projet-Pays – Amélioration de la productivité de l’arachide chez les petits exploitants agricoles au Ghana, au Mali et au Nigéria (projet financé par l’USAID)Cameroun

Shuaibu Abuba ar mmahSpécialiste du suivi et de l’évaluation (S E)Nigéria

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Ce programme, en partenariat avec la recherche et institutions de développement en Afrique de l’Ouest et Centrale, développe et promeut des technologies pour l’amélioration durable de la productivité agricole en mettant l’accent sur le sorgho, le mil et l’arachide, ainsi que l’intégration culture-élevage dans un climat changeant.

La recherche stratégique dans le cadre de ce programme vise une gamme d’interventions couvrant l’agroécologie de zones favorisant les communautés et les villages et permettant d’accroitre la résilience des petits exploitants agricoles tout en exploitant les opportunités de la demande sur le marché.

Programme de recherche - Afrique de l’Ouest et du Centre – Points saillants de l’action 2016 –

Réduire la malnutrition• Cultures-biofortifiées- 2 variétés de mil riche en fer (Fe) identifiées

pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC)- 15 variétés de sorgho à forte teneur en

Fe et Zin (Zn) identifiées pour l’adaptation au Nigéria

• phénotypage standardisé de la qualité du grain en AOC pour le Fe et Zn

• 600 agriculteurs (40% de femmes) ont participé à des essais culinaires sur différentes variétés de sorgho dans 23 villages du Mali

• Les coûts de l’élevage ont diminué significativement avec l’usage du sorgho sans le tanin comme source d’énergie

• Des génotypes d’arachides à forte valeur nutritionnelle, nommément ICGV IS 07833, ICGV IS 13980, ICGV SM 08553 et ICG 5891, avec une forte teneur en protéine (30% -32%), Zn (46-51 ppm) et Fe (23-34 ppm) ont été identifiés. Une forte teneur en huile (53% -54%) a été identifiée dans les génotypes ICGV IS 11060, SAMNUT 23, ICGV 00064, ICGV 01276, ICGV IS 07827 et Kampala suite à l’évaluation d’un grand nombre de génotypes d’arachide.

Prévention de la dégradation de l’environnement

• 20 agriculteurs pilotes ont été formés à la BDL dans l’Etat de Kebbi, Nigéria. Ces agriculteurs, à leur tour ont formé les membres de leur groupe pour établir des BDL dans l eurs localités.

• 10 770 femmes ont eu accès à la terre et ont augmenté leurs revenus grâce au BDL, par lequel 241 ha de terres dégradées ont été transformés en terres productives au Niger.

Surmonter la pauvreté et la faim

• Production d’arachide de contre-saison à Bauchi, Nigéria (analyse des coûts et bénéfices en dollars américains)

- coût de production de 489 USD par hectare- rendement net par hectare de 2 679 USD

• Amélioration de la disponibilité des semences (environ 944 tonnes de différentes classes par rapport à 300 tonnes par an au cours des deux dernières années) grâce à l’utilisation de petits sachets de semences et la production de semences de contre saison dans les États d’intervention du projet des légumineuses tropicales III (TLIII), et à travers des projets de mise à l’échelle des technologies de l’arachide au Nigéria, menant à une adoption accrue de variétés d’arachide améliorées, à savoir SAMNUT 24, SAMNUT 25 et SAMNUT 26.

• Bio restauration des terres dégradées (BDL) au Niger augmentation de 26 USD du revenu des femmes participantes

- Augmentation de 50% par rapport aux non participantes - Amélioration de la consommation domestique d’aliments

riches en nutriments et augmentation du revenu du ménage des femmes participantes (de 14, 345 FCFA équivalent à 26 USD) et un revenu de 50% supérieur comparé aux non-participantes système du BDL.

agriculteurs, à leur tour ont formé les membres

A propos d’ICRISAT

L’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT) est une organisation à but non lucratif et apolitique qui oeuvre dans la recherche agricole pour le développement en Asie et en Afrique subsaharienne avec une large gamme de partenaires à travers le monde. Sur une superficie de 6.5 million de kilomètres carrés couvrant 55 pays, les tropiques semi-arides comptent près de 2 milliards de personnes, dont 644 millions sont les plus pauvres ; la mission de l’ICRISAT et de ses partenaires consiste à soutenir ces populations à vaincre la pauvreté, la faim, la malnutrition et la dégradation de l’environnement à travers une agriculture meilleure et plus résiliente. L’ICRISAT a son siège à Hyderabad dans l’Andhra Pradesh en Inde et dispose de deux bureaux régionaux et quatre bureaux-pays en Afrique subsaharienne. L’ICRISAT est membre du CGIAR.

(Centre régional pour l’Afrique

de l’Ouest et du Centre)

BP 320, Bamako, Mali

Tél : + 223 20 70 92 20 Fax : + 223 20 70 92 01

Email : [email protected]

BP 12404, Niamey, Niger

Tél : + 227 20 72 25 29 Fax : + 227 20 73 43 29

Email : [email protected]

PMB 3491, Sabo Bakin Zuwo Road, Tarauni, Kano,

Nigeria

Tél : + 234 70 34 88 98 36

Email : [email protected]

Contributeurs

Prakash I Gangashetty,

Baloua Nebie,

Bouba Traore,

Samuel Partey,

Robert Zougmore,

Mathieu Ouedraogo,

Pierre Sibiry Traore,

Haile Desmae,

Hippolyte Haffognon,

Ayoni Ogunbayo,

Michael Vabi,

Paul Tanzubil,

Alphonse Singbo.

ICRISAT-BAMAKO

CIT

ATIO

n

ICRISAT-nIGER

ICRISAT-KAnO

ICRISAT Afrique de l’Ouest et du Centre. 2017.

Programme de Recherche Afrique de l’Ouest et du Centre. 2016. 44 pp

Concept et coordination éditorialeAgathe Diama, [email protected]

Design et mise en pageTextpolishwww.textpolish.com

2017 ICRISAT AOC. Tous droits réservés.

Information Scientifique d’ICRISAT : exploreit.icrisat.org

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Programme de RechercheAfrique de l’Ouest et du CentreFaits Saillants2016

ICRISAT-India (Headquarters)Patancheru, Telangana, [email protected]

ICRISAT-India Liaison Of�ceNew Delhi, India

ICRISAT-NigeriaKano, [email protected]

ICRISAT-MalawiLilongwe, [email protected]

ICRISAT-MozambiqueMaputo, [email protected]

ICRISAT-NigerNiamey, [email protected]

ICRISAT-EthiopiaAddis Ababa, [email protected]

ICRISAT works in agricultural research for development across the drylands of Africa and Asia, making farming pro�table for smallholder farmers while reducing malnutrition and environmental degradation.

We work across the entire value chain from developing new varieties to agribusiness and linking farmers to markets.

ICRISAT appreciates the support of CGIAR investors to help overcome poverty, malnutrition and environmental degradation in the harshest dryland regions of the world. See http://www.icrisat.org/icrisat-donors.htm for full list of donors.

About ICRISAT: www.icrisat.org ICRISAT’s scienti�c information: EXPLOREit.icrisat.org

We believe all people have a right to nutritious food and a better livelihood.

ICRISAT-Mali (Regional hub WCA)Bamako, [email protected]

ICRISAT-ZimbabweBulawayo, [email protected]

ICRISAT-Kenya (Regional hub ESA)Nairobi, [email protected]

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DRAFTResearch ProgramWest and Central AfricaHighlights

2016

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