Fiches pédagogiques - Biotechnologies, biochimie génie biologique - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - Rectorat-communication- septembre 2008

Biotechnologiesoption biochimie - génie biologique

Inspecteur concerné et secteurs d'interventionIA-IPR biochimie - génie biologique

Secteurs d'intervention :

n sections STL-BGB (biochimie, microbiologie,biologie humaine)

n sections ST2S (biologie humaine, terminologiemédicale et physiopathologie)

n BTS analyses de biologie médicale, bioanaly-ses et contrôles, biotechnologie, diététique,économie sociale et familiale - ESF - (enseigne-ment de biologie), hygiène, propreté, environ-nement -HPE- (enseignement de sciences ettechnologies de l'habitat et de l'environnement)

n DTS imagerie médicale et radiologie thérapeu-tique

Problèmes et priorités de la disciplineEn section STL-BGB : intégration de l'enseigne-ment de la sécurité aux activités de laboratoire(analyse des risques, connaissance des textesréglementaires, bonnes pratiques de laboratoi-re).En section ST2S : intégration des enseignementsde biologie humaine, de terminologie médicaleet de physiopathologie.

Références aux textes et documents intéressantsConvention cadre fixant les conditions d'attribu-tion aux établissements scolaires (sections STL-BGB et BTS correspondants) de sang et de pro-duits dérivés du sang d'origine humaine - àrenouveler chaque année : signatures ETS - éta-blissement scolaire.Circulaire du 8 août 1973 relative aux manipula-tions de souches microbiennes.Note de service des 12 et 26 janvier 1993 relativeà l'obligation de vaccination des élèves, desenseignants et du personnel de laboratoire cont-re le virus de l'hépatite B.

Recommandations pédagogiques

n En seconde option BLP 2 séances de 1,5h par semaineou 1 séance de 1h et une séance de 2h

n En 1ère STL-BGB TP de microbiologie : 3h + 2h (ou 2h + 3h), les2 séances étant espacées de 24 à 48hTP de biochimie : 1 séance de 4h par semaine

n En terminale STL-BGB TP de microbiologie : 2h + 2h, les 2 séancesétant espacées de 24 à 48hTP de biochimie : 1 séance de 4h par semaineTP de biologie humaine : 2h par semaine +0,5h de TD par semaine.

SECTIONS STL, spécialité Biochimie -Génie Biologique

L'enseignement confié aux professeurs de bio-chimie - génie biologique en section STL-BGBcomporte une part importante de travaux pra-tiques.Ces derniers constituent la formation de base dutechnicien dans les domaines de l'analyse bio-chimique, microbiologique, hématologique etimmunologique.

On s'attachera :

n à faire acquérir aux élèves les savoir-faireindispensables à la mise en œuvre, dans desconditions satisfaisantes de sécurité et d'effi-cacité, des techniques fondamentales;

n à inculquer des références méthodologiques;

…

Fiches pédagogiques - Biotechnologies, biochimie génie biologique - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - Rectorat-communication- septembre 2008

n à favoriser l'adaptation aux réalités du labora-toire et à l'évolution technologique.

Les qualités de rigueur, de soin, d'initiative, desens des responsabilités sont donc à privilégieren toutes circonstances.

L'enseignement théorique doit contribuer à laformation scientifique et générale et doit permet-tre la poursuite d'études technologiques supé-rieures (BTS, IUT, écoles paramédicales). Chaquediscipline doit être traitée en liaison étroite avecles domaines voisins.

SECTIONS ST2S

L'enseignement de la biologie et physiopatholo-gie humaine, confié aux professeurs de biochi-mie-génie biologique permet de comprendre l’or-ganisation générale de l’être humain et d’appré-hender son fonctionnement global. Cet enseigne-ment s’appuie sur une démarche expérimentale.La pédagogie développée permet de faire émer-ger des savoirs donnant aux élèves une culturebiologique suffisante pour la poursuite d’études,en particulier dans les métiers des secteurs para-médical ou social.

Il requiert aussi bien le travail de groupe que laréflexion individuelle, que ce soit en cours, en TDou en TP.

Il doit contribuer à l'acquisition d'une démarchescientifique rigoureuse et au développement desqualités d'expression.

Prise en compte des priorités natio-nales au travers de la disciplinen Ouvrages recommandés pour les élèves

Collection biologie technique (CRDP de Bordeaux)

Sections STL-BGB :- activités technologiques en microbiologie (clas-

ses de 1ère BGB, de terminale BGB)- activités technologiques en biochimie (métho-

des d'analyse, protocoles d'analyse)- activités technologiques en hématologie et en

immunologie

n Textes réglementairesB.O. hors série du 24 septembre 1992 - Tome III :Classes de première et terminale technologiquesBrochure 3 : STL

Circulaire du 8 août 1973 relative aux manipula-tions de souches microbiennes au cours des tra-vaux pratiques (J.O. du 6 novembre 1973).

Convention cadre à propos de l'attribution et del'utilisation d'échantillons de sang et produitsdérivés.

B.O. hors série du 05 août 1999.

Série ST2S : B.O. hors série n° 2 du 26 octobre 2006

n DocumentsL'Opéron, revue de l'Union des Professeurs dePhysiologie, Biochimie et MicrobiologieSiège social :Lycée La MartinièreLa DuchèreAvenue Andréi Sakharov69 338 Lyon Cedex 9

Les formations et les enseignements

Le professeur de biotechnologies optionsanté - environnement peut assurer desenseignements dans différentes formations :

- Section de technicien supérieur en écono-mie sociale familiale(ESF) et année prépara-toire au Diplôme d’Etat de Conseiller enEconomie sociales familiale (DE CESF).

- Section de technicien supérieur diététique- Section de technicien supérieur hygiène -

propreté - environnement.- Section de technicien supérieur esthétique

cosmétique.- Section de technicien supérieur hôtellerie -

restauration et années préparatoires au bac-calauréat de la même filière.

Dans ces filières, les enseignements qui relè-vent de la compétence du professeur de bio-technologies option santé - environnementsont :

- Santé-Alimentation-Hygiène- Habitat-Logement- Gestion de la vie quotidienne dans un servi-

ce ou dans un établissement (démarchequalité, amènagement des espaces de vie,circuits des repas, du linge, des déchets)

- Les sciences appliquées- Les enseignements professionnels en troisiè-

me année préparatoire au DE CESF.

Une fonction de coordination des enseigne-ments, de relation avec les milieux profes-sionnels est souvent confiée au professeurde la spécialité.

Les programmes de ces enseignements sontparus au B.O. et ont été publiés par le CNDP :

- BTS ESF : arrêté du 31 juillet 2009, B.O. n° 35 du 24 septembre 2009

- DE CESF : arrêté du 1-9-2009, B.O. n° 38 du 15 octobre 2009 nouveau

- BTS hôtellerie - restauration : B.O. n°32 du30 septembre 1993 modifications : B.O. n°12hors série du 30 octobre 1997 et B.O. n°23du 7 juin 2001 (voir inspection Biochimie -Biologie)

- BTS hygiène - propreté - environnement :B.O. n°34 du 14 octobre 1993 modificationB.O. n°12 hors série du 30 octobre 1997.

- BTS diététique : B.O. n°4 du 28 janvier 1988,modification B.O.n°12 hors série du 30 octo-bre 1997.

Vous pouvez trouver ces sources au CDI devotre établissement ou en ligne sur les sites :

- de l’académie de Rennes : www.ac-rennes.fr

- du ministère : www.education.gouv.fr ouwww.enseignementsup-recherche.gouv.fr

- du Scérén (CNDP-CRDP) : www.cndp.fr.

Fiches pédagogiques - biotechnologies - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

Biotechnologiesoption santé-environnement en lycée d'enseignement général et technologique

…

Méthodes et organisationLa finalité de ces enseignements est de faireacquérir aux étudiants des compétences pro-fessionnelles dans les domaines propres àchaque diplôme dans le cadre d’une forma-tion pluridisciplinaire.

La démarche pédagogique doit permettreaux étudiants, à partir de l’étude de situa-tions concrètes issues du milieu profession-nel et de la maîtrise de connaissances à untrès bon niveau scientifique et technique :

- de réaliser une synthèse des savoirs asso-ciés et des compétences dans une perspec-tive professionnelle ;

- de conduire un travail en équipe ;

- de mettre en œuvre des actions selon unedémarche de projet en réponse à desbesoins repérés localement ;

- d’appréhender la démarche pluridisciplinai-re du travail de terrain.

Les actions professionnelles prévues dans lesréférentiels doivent viser à faire acquérir auxétudiants la capacité à appréhender un problè-me ou une situation sous ses aspects multidi-mensionnels, à développer l’esprit d’équipe,l’initiative, l’autonomie et le sens des respon-sabilités.

Il est indispensable de prévoir une progres-sion sur l’année, en concertation avec lesenseignements des autres disciplines. Il s’a-git de programmer les séquences et les séan-ces à l’intérieur de chaque séquence enrépartissant les thèmes à traiter entre lescours et les TD ou TP, sans oublier les évalua-tions qui devront se calquer, dans le contenuet les modalités d’organisation, sur les épreu-ves de l’examen.

L’ouverture sur les milieux professionnelss’impose sous la forme d’interventions deprofessionnels dans la formation, de visitesou lors des stages des étudiants (seront alorsprévues des visites de stage qui permettront,au-delà de l’évaluation de l’activité de l’étu-diant, de mieux connaître les professionnelset leurs pratiques).Cette bonne connaissance des structures pro-fessionnelles doit faciliter l’insertion profes-sionnelle des étudiants.

Il conviendra également d’identifier les pour-suites d’études dans le champ professionneldu diplôme pour aider à l’orientation des étu-diants et établir d’éventuels partenariats(licences professionnelles).

L’IA - IPR de SMSBiotechnologie santé - environnement

Fiches pédagogiques - biotechnologies - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

…

Les différentes disciplinesEn lycée professionnel, le professeur de bio-technologies santé-environnement est un ensei-gnant polyvalent, intervenant dans des ensei-gnements généraux, technologiques et profes-sionnels.n Enseignement général - vie sociale et professionnelle en CAP et BEP (le

dédoublement pourrait se faire à partir du 25ème

élève) remplacée à la rentrée 2009 par la PSE*.- Hygiène prévention secourisme en bacs profes-

sionnels industriels (enseignement facultatif ).- Prévention Santé Environnement (PSE*) en bac-

calauréat professionnel en 3 ans et dans toutesles secondes professionnelles rentrée 2009(plus de dédoublement).

n enseignement technologique et professionneldans différents secteurs- CAP agent polyvalent de restauration- CAP maintenance et hygiène des locaux- CAP Assistant technique en milieu familial et

collectif- BEP bioservices dominante agent technique

d’alimentation (en extinction)- BEP métiers de l'hygiène, de la propreté et de

l'environnement - BEP carrières sanitaires et sociales- Mention complémentaire aide à domicile- Bac professionnel hygiène-environnement- Baccalauréat professionnel services de proxi-

mité et vie locale (un profil conseiller en écono-mie sociale et familiale est recommandé)

- Diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique(poste soumis à profil)

- Diplôme d’Etat de technicien de l’interventionsociale et familiale (poste soumis à profil)

- Diplôme d’Etat Auxiliaire de vie sociale (postesoumis à profil).

n enseignement des sciences appliquéesdans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, des métiers de l’alimentation aux niveaux CAP,BEP, mention complémentaire, bac professionnel.Le secteur est en évolution, entraînant la créa-tion de nouveaux diplômes à plus ou moins longterme.

En EREA, le professeur de biotechnologies inter-vient dans les classes de CAP - vie sociale et professionnelle (enseignement

général)- enseignements technologiques et profession-

nels

En collège, le professeur de biotechnologiessanté-environnement peut intervenir en sectiond’enseignement général et professionnel adapté(en 4è et 3è de SEGPA) sur le champ “alimenta-tion-service” et en VSP (enseignement général)dans les champs de formation retenus au planacadémique pour les SEGPA.

Les finalités des formationsL’enseignant doit connaître les finalités de la for-mation professionnelle de ses élèves ainsi que lafinalité des disciplines qu’il enseigne.

Ces renseignements se trouvent dans les réfé-rentiels de formation, dans les programmesd’enseignement voire dans les BO. Il est néces-saire de rechercher l’information auprès du chefd’établissement, du chef de travaux, de l’équipepédagogique. L’enseignant doit posséder lesbrochures du CNDP, les BO relatifs à ses ensei-gnements.

L’évaluationLa grande majorité des enseignements relevantdu professeur de biotechnologies santé-environ-nement est évaluée sous forme de contrôle encours de formation (CCF).Le cadre des évaluations en CCF est fixé dans lesréférentiels. Dans le cadre réglementaire, le CCFest mis en œuvre au plan académique sous l’au-torité de l’inspecteur de l’Éducation nationale,au moyen de documents d’évaluation en entre-prise et en établissement de formation, docu-ments qu’il convient d’utiliser (se renseigner, enpriorité au sein de l’établissement et éventuelle-ment auprès de l’inspecteur).

Fiches pédagogiques - biotechnologies - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2009

Biotechnologiesoption santé-environnement en lycée professionnel, EREA et collège

…

Remarques sur certaines disciplinesLa Prévention Santé Environnement rem-place le programme de vie sociale et pro-fessionnelle

Se reporter aux éléments consignés sur le siteacadémique “Biotechnologies et sciences médi-co-sociales” intégré dans le portail des scienceset technologies industrielles de l’espace éducatif.

n La méthode d’analyse des situations est unedémarche destinée à “outiller” le jeune pourqu’il aborde les situations complexes de la vieavec une relative sérénité et lui donner lesmoyens de surmonter les difficultés engendréespar cette complexité. Il ne s’agit pas de rendrele “problème” systématique et la vie catastro-phique (dérive souvent enregistrée dans cesenseignements).n Certaines “problématiques” sont justifiéescar elles sont réelles : s’insérer dans la vie pro-fessionnelle, prendre soin de sa santé, bienvivre sa sexualité… En revanche certains pointsde programme peuvent être abordés sans cher-cher à les intégrer systématiquement dans uneproblématique.Il s’agit donc de réfléchir aux stratégies pédago-giques pour développer certes des compétencesmais apporter des connaissances spécifiques.

Le programme de VSP des CAP (doit êtreremplacé à la rentrée 2009 par un programme dePSE, Prévention santé environnement. Textes enattente de parution pour l’été 2009).

Le monitorat SST, exigé pour former à la préven-tion des risques professionnels et à la formationsauveteur, secouriste du travail, nécessite unrecyclage annuel. L’ensemble de ces formationsest assuré en proximité dans les bassins si lesbesoins sont clairement identifiés et formulés ausein des établissements scolaires.

La co-animation et la complémentarité decertains enseignements

n En bac professionnel industriel l’ergonomie-sécurité est un savoir associé inclus dans le réfé-rentiel professionnel. Cet enseignement est assu-ré conjointement par le professeur de biotechno-logies et le professeur de sciences et techniquesindustrielles. Il prend la forme d’une co-anima-tion de préférence mais en tout état de causenécessite une complémentarité des deux ensei-gnements et donc une concertation obligatoireentre les enseignants.n En bac professionnel hôtellerie-restaurationl’enseignement des Sciences appliquées néces-site une concertation avec les professeurs detechnologie afin d’assurer la cohérence desenseignements (il peut éventuellement prendrela forme d’une co-animation).

L’enseignement technologique et profes-sionnelL’enseignement technologique et professionnelnécessite une bonne connaissance des entrepri-ses pour répondre aux objectifs définis pour laformation. La qualification professionnelle desjeunes en dépend !

Les besoins en formationCompte tenu de ce qui précède et des responsa-bilités confiées à l’enseignant, des besoins enformation peuvent émerger. Ces besoins peuventêtre liés à un manque de connaissances spéci-fiques, scientifiques et/ou technologiques maisaussi pédagogiques. Ils peuvent également êtreliés à un manque de connaissance des milieuxprofessionnels. Le projet de montée en compé-tences du jeune professeur peut se décliner surtous ces domaines. Il est possible de s’appuyersur des ressources locales et académiques. Serenseigner auprès du chef d’établissement.

Fiches pédagogiques - biotechnologies - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2009

…

S’intégrer aux projets Enseigner une discipline :- c’est s’inscrire dans les politiques nationales en

matière d’éducation et d’EPS par l’intégrationdes textes fondateurs.

- c'est répondre au projet académique et à sespriorités,

- c’est participer aux objectifs spécifiques de l’é-tablissement,

- c’est adopter le projet d’EPS,- c’est prendre en compte les besoins spéci-

fiques des élèves,- c’est s’inscrire dans les dispositifs interdiscipli-

naires et d’aide aux élèves.

Procurez-vous ces projets et les différents docu-ments existants afin de mieux adapter votreenseignement aux choix éducatifs de l’académieet de l’établissement.

Répondre aux objectifs de l’EPS En collège, les contenus et les démarchesd’enseignement doivent permettre aux élèves :

- de développer les capacités organiques etmotrices et contribuer au développement de lapersonne,

- d’acquérir des savoirs relatifs à la pratique desactivités physiques, sportives et artistiques(APSA) qui constituent un domaine de la culture,

- d’accéder à des connaissances et des métho-des utiles à l'organisation et l'entretien de lavie physique à tous les âges.

En enrichissant les connaissances et les compé-tences liées aux APSA, l’EPS contribue aussi àl’éducation de la santé, de la sécurité et de lacitoyenneté, de la responsabilisation, de l’auto-nomie.

Textes officiels- loi d’orientation du 23/04/2005,- décret n°2006-830 du 11 juillet 2006 relatif au

socle commun de connaissances et de compé-tences,

- pour le collège : BO spécial n°6 du 28 août2008,

En lycée, l’EPS donne la possibilité, par les dif-férentes expériences corporelles, par la diversitédes APSA d’acquérir des connaissances néces-saires à la construction de compétences métho-dologiques et culturelles. Nécessaire pour :

- accéder au patrimoine culturel.- développer ses ressources.- l’entretien de la vie physique, et de sa santé

tout au long de sa vie.- s’engager dans une voie de spécialisation.

Textes officiels- pour le lycée général et technologique : BO spé-

cial n°4 du 29 avril 2010,- pour la voie professionnelle : BO spécial n°2

du 19 février 2009

Le programme Il est le garant d’une certaine équité entre lesélèves, les classes et de la cohérence, la conti-nuité de leur éducation physique et sportive aucours de leur cursus. Il précise les compétences,capacités, attitudes et les connaissances qu’unélève doit acquérir à chaque niveau de classe.Votre projet d’enseignement ne peut ignorer ceréférent national.

L’obligation d’une EPS pour tousL’EPS (ses objectifs et ses programmes) s’adres-se obligatoirement à tous les élèves. Cependant,les contenus de formation et les modalités d’é-valuation peuvent être aménagés selon les inap-titudes et les handicaps des élèves.

Fiches pédagogiques - EPS - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

EPS Éducation physique et sportive

Fiches pédagogiques - EPS - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

Textes officiels- circulaire du 30 mars 1994 : les épreuves aux

examens pour les handicapés et inaptes par-tiels, BO n°15, avril 1994,

- le document adressé aux lycées de l’académiesur les activités adaptées

L’association sportiveLe sport scolaire participe de façon complémen-taire à l’éducation physique et sportive des jeu-nes. Il y a les formes compétitives de l’UNSSmais il y a également des modes de pratique ori-ginales, innovantes et facilitant la pratique duplus grand nombre dans le cadre des districtspour une véritable responsabilisation en actes.

Il faut savoir que les 3 heures hebdomadairessont comprises dans les obligations de servicede l’enseignant d’EPS.

Textes officiels- Circulaire du 20 mars 1969 : accompagnement

des équipes sportives, BO n° 13, 27 mars 1969.- Note de service du 1er décembre 1987 : organisa-

tion du sport scolaire, BO n° 45, 17 décembre1987.

Mettre en oeuvre une pédagogie dela réussiteAfin de produire un enseignement plus efficace,différentes conditions sont nécessaires :- présenter les objectifs du cycle, de la leçon aux

élèves, les raisons de ces choix, les critères deréussite et de réalisation afin qu’ils puissentdonner du sens à leur apprentissage ;

- aider les élèves à mieux réussir en organisantles contextes d’apprentissage, en adaptant lessituations par rapport aux difficultés rencon-trées par les élèves, en remédiant aux erreurs ;

- faire participer les élèves à leur apprentissage,les solliciter pour la recherche de solutions,l’appréciation de leurs résultats, la formalisa-tion de principes généralisables ;

- permettre à l’élève de s’exercer suffisammentpour progresser, stabiliser ses acquisitions ;

- observer, prendre du recul pour exploiter lesréponses, les situations ;

- connaître ses élèves pour différencier les condi-tions de l’apprentissage, pour personnaliserses conseils, ses interventions.

Mettre l’élève en sécurité Il n'est pas question de mettre en danger les jeu-nes qui nous sont confiés. L'enseignement del'EPS peut poser un problème spécifique desécurité. Par le biais des activités physiques etsportives, les élèves vivent des situations inha-bituelles, source de développement, de ressour-

ces diverses mais elles ne doivent pas porteratteinte à leur intégrité physique. La gestion durisque est indissociable de la pratique.

Différents éléments sont à prendre en compte : - les conditions matérielles, l'état des équipe-

ments et l'organisation des lieux, - les consignes données aux élèves : des explica-

tions, des instructions, des précautions àrespecter sont à fournir,

- la maîtrise du déroulement du cours : l'ensei-gnant doit exercer une surveillance constanteet intervenir rapidement en cas de problème,

- le caractère dangereux ou non des activités : untraitement didactique et les précautions néces-saires sont à prévoir (assurance, parade,aide,...).

Textes officiels - circulaire du 15 octobre 1965 : instructions pour

l’enseignement de la natation scolaire (jeunes-se et sports),

- circulaire interministérielle du 9 mars 1992 :équipements sportifs, BO n°15, avril 1992,

- note de service du 9 mars 1994, sécurité desélèves, BO n° 11, mars 1994.

Deux documents peuvent vous aider dans cedomaine :

- dossier EPS n°46 : risque et sécurité, A. Derlon,revue EPS, septembre 1999 ;

- dossier EPS n°51 : les responsabilités de l’en-seignant d’EPS, revue EPS juin 2000.

Se former de façon continue L’évolution constante des besoins de société,des enjeux de l’éducation, des connaissancessur l’apprentissage et les formes de pratiqueprofessionnelle, la transformation des jeunesobligent l’enseignant à se ressourcer de façonconstante.

Sans manquer de signaler les textes officiels,vous avez les revues concernant l’EPS, les pro-ductions disciplinaires et générales qui permet-tent à l’autodidacte de réactualiser ses connais-sances. Une démarche personnelle de traitementdes données théoriques ont des effets très posi-tifs.

Sinon nous vous conseillons de prendre connais-sance du PAF de la Dafpen qui met en place denombreux dispositifs qui peuvent répondre defaçon individualisée et/ou collective aux problè-mes et aux besoins professionnels. La lecturedes fascicules du plan académique de formation(PAF) est le moyen de repérer les différentes pro-positions, le calendrier et les opérations d’ins-cription.

Les IA-IPR d’EPS sont à votre disposition pourvous aider, vous conseiller.

…

Fiches pédagogiques - langues vivantes - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

Arrivée dans votre établissementn Prenez contact avec :

- le chef d'établissement et son adjoint - le gestionnaire- les collègues de langues vivantes et plus parti-

culièrement le coordonnateur- le conseiller pédagogique s’il y a lieu- le CPE (le conseiller principal d'éducation)- le documentaliste- le professeur principal de la classe- les autres professeurs de la classe

Si nécessaire, vous pouvez vous adresser à votreInspecteur, à l'adresse ci-suivante : Inspectionpédagogique régionale ou Inspection de l’ensei-gnement technique, Rectorat, 96 rue d’Antrain,CS 10503 - 35705 Rennes Cedex 7

Allemand : Jonas ErinAnglais : Catherine Batsch, Cécile Crespin, Anne

Garin, Guy Jamin, Eric Maillot / Marie-Luce Chevrollier-Brown (LP)

Arabe : Michel NeyreneufBreton - Gallo : Rémy GuillouChinois : Isabelle PilletEspagnol : Nadine Loiseau, Marie-Agnès MailleHébreu : Monique Ohana Italien : Claude AlessandriniPortugais : Anne-Dominique ValieresRusse : Anne-Marie Olive

n Renseignez-vous sur le fonctionnement de l'établissement

- le règlement intérieur de l'établissement - les horaires, etc- le contrôle des absences et la gestion des retards- le cahier de textes de la classe, les relevés de

notes et bulletins trimestriels - le système de photocopies adopté par l'établis-

sement - la répartition géographique des classes et leur

utilisation- l’inscription de l’établissement dans le bassin

au titre de la carte des langues (Réseau demutualisation ou groupes de secteurs, forma-tions de proximité…).

n Renseignez-vous sur le projet d'établissement- les dispositions en matière de constitution des

groupes de langues- l’évaluation des compétences en langues

- les stratégies mises en œuvre afin de favoriserle développement des compétences en langues

- les objectifs retenus pour la section européenneou de langue orientale (SELO) ou section inter-nationale, s’il en existe.

n Renseignez-vous sur les ressources de l'éta-blissement

- Les manuels et supports audio ou multimédiasutilisés dans l'établissement et les abonnementsà diverses revues. Le documentaliste pourra vous prêter lesmanuels et éventuellement les livres du maîtreen attendant que vous les commandiez auxéditeurs.

- Les outils mis à la disposition des professeursde langues : salle multimédia, ordinateur, lec-teur de CD, vidéoprojecteur, tableau blancinteractif, balado diffusion, magnétophone,rétroprojecteur, TV et magnétoscope, labora-toire de langues, caméscope, accès à NUXEO,logiciels en réseau avec licence mixte.

- Les échanges et voyages scolaires organiséspar l'établissement et l’ouverture internationale.

- Le contexte local qui peut favoriser l’ouverture(entreprises exportatrices, ressources humaines).

n Renseignez-vous sur l'aide professionnelle

- La formation dont vous pouvez bénéficier : la tutelle pédagogique, l'observation des clas-ses de collègues, les stages (consultez le Plan Académique de Formation) organiséspar le SAFOR.

Préparer vos coursn Reportez-vous aux programmes en vigueur

Pour l’école primaire

. BOEN Hors série n°1 du 14 février 2002

. BOEN Hors série n°4 du 29 août 2002Pour le collège

. BO Hors série n°6 du 25 août 2005 (palier 1 - 6e et 5e)

. BOEN Hors série n°7 du 26 avril 2007 (palier 2 - 4è et 3è)

Langues vivantes

…

Quelques recommandations pour les collègues qui n’ont jamais enseigné.

n Que faire lorsque vous arrivez dans l'établissement ?

n Comment préparer vos cours ?

Fiches pédagogiques - langues vivantes - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

Pour le lycée

. BOEN Hors série n°7 du 3 octobre 2002 (2nde)

. BOEN Hors série n°7 du 28 août 2003 (1re)

. BOEN Hors série n°5 du 9 septembre 2004 (Tle)

. BOEN spécial n° 4 du 29 avril 2010 (program-me d’enseignement de langues vivantes enclasse de 2nde)

Pour le LP

. L'ensemble des textes relatifs à la rénovationde la voie professionnelle - BOEN spécial n°2du 19 février 2009. Ils vous fourniront toutesles indications utiles en fonction de la classeconcernée.

. Modalités d’évaluation des langues vivantesdu Baccalauréat professionnel. BOEN n° 21 du 27 mai 2010

Des documents d’accompagnement (mainte-nant appelés documents ressources) pour lesclasses de collège (le palier 1 et prochainementle palier 2) que vous pourrez vous procurerauprès du Centre Régional ou du CentreDépartemental de Documentation Pédagogiquevous donneront des exemples concrets et éclai-rants.

Le site du ministère, www.education.gouv.fr,vous permettra d’accéder au Bulletin officiel de l’éducation nationale (BOEN) ainsi qu’à tousles textes officiels depuis 1998, de même que lesite pédagogique du Ministère de l’EducationNationale http://eduscol.education.fr/default.htm?sommairedesthemes vous propose des res-sources pour l’enseignement (dans toutes lesdisciplines et aux différents niveaux.) Un accèsthématique permet également de s’y informersur la vie scolaire, les actions éducatives, l’inno-vation, l’orientation, les formations continues etles programmes européens et internationaux.

n Consultez le site académique www.ac-rennes.fr,à la rubrique "Espace éducatif" et en cliquantsur l’onglet "Portail Langues vivantes"

Il vous propose de nombreux documents, infor-mations et ressources relatifs à l’enseignementgénéral des langues vivantes ou plus spécifiquesà celle que vous enseignez.

n Un objectif central : développer les compé-tences langagières des élèves

Tout votre enseignement doit viser au dévelop-pement de la maîtrise pratique de la langue parles élèves à travers les cinq activités langagièrestelles qu’elles ont été définies par le Cadre euro-péen commun de référence pour les langues *.

- compréhension de l’oral,- expression orale en continu,- interaction orale,- compréhension de l’écrit,- expression écrite.

n Des documents authentiques

Afin d’amener les élèves à fréquenter la languedans toutes ses dimensions, les supports que vous leur proposerez seront authentiques,c’est-à-dire conçus par des habitants des paysconsidérés pour leurs compatriotes. Ils serontaussi variés que possible : enregistrementsdivers (radio, télévision, films, chansons, œuv-res théâtrales, conversations, reportages, etc.)avec le souci d’éviter l’écrit oralisé ; textesécrits informatifs et utilitaires mais aussi poè-mes, saynètes, extraits de romans et iconogra-phies diverses, etc.Les diverses collections de manuels en proposentde nombreux, mais vous pourrez aussi en retenirque vous aurez choisis par ailleurs. À cet égard,les TICE offrent de nombreuses possibilités,notamment grâce au réseau internet.Les savoirs culturels et linguistiques, indissocia-bles de la langue, ne seront jamais considéréscomme des fins, mais comme des moyens, en fonction des besoins des élèves déterminéspar le contexte et la tâche à accomplir.

n Des activités qui font sens

En vous appuyant sur ces supports, vous propo-serez aux élèves des activités à leur portée, respectueuses du contenu et du sens des docu-ments. Comprendre l’essentiel d’un message et réagir aux informations recueillies, apprécierl’état d’esprit d’un interlocuteur et s’habituer au dialogue, apprendre à rapporter des événe-ments de façon claire et ordonnée, etc. serontautant d’occasions pour les élèves d’élaborerprogressivement des stratégies de compréhensionet d’expression, à l’oral comme à l’écrit.Il conviendra particulièrement de soigner l’éva-luation de leur progression dans chacune descinq activités langagières, conformément aux cri-tères fixés par les programmes et le Cadre euro-péen commun de référence. Il est en effet capitalque les élèves mesurent ce qu’ils sont capablesde faire, afin de passer à l’étape suivante.

n Des dispositions adaptées à la réalité desélèves

Il conviendra donc de tenir le plus grand comptedes acquis des élèves que vous reconnaîtrezdès votre arrivée.Le coordonnateur pour les langues vivantes oule professeur que vous remplacez pourront vouspermettre d’accéder aux évaluations individuali-sées les plus récentes. Vous ne manquerez pasde procéder vous-même à des évaluations afinde déterminer le niveau atteint par les élèvesdans les différentes activités langagières. Vouspourrez ainsi faire des choix efficaces pour lesaider à poursuivre leur progression.

* Le Cadre européen commun de référence pour les langues a été publié en 2001 (éd. Didier pour l’édition française).On peut le trouver sur le site : http://culture2.coe.int/portfolio/documents/cadrecommun.pdfIl décrit ce que les apprenants d’une langue doivent maîtriser afin de l’utiliser dans le but de communiquer. Il définit également des niveaux de compétence qui lui permettent de mesurer les progrès accomplis à chaque étape.L’article 1er du décret du premier ministre du 22 août 2005 sur l’organisation de l'enseignement des langues vivantesétrangères fixe “les niveaux de compétence en langues vivantes étrangères attendus des élèves des écoles, collègeset lycées (À la fin de l'école élémentaire, le niveau A1 dans la langue vivante étudiée. À la fin de la scolarité obligatoire,le niveau B1 pour la première langue vivante étudiée et le niveau A2 pour la seconde langue vivante étudiée. À la findes études du second degré, le niveau B2 pour la première langue vivante étudiée et le niveau B1 pour la seconde lan-gue vivante étudiée) et précise : Les programmes et méthodes d'enseignement des langues vivantes étrangères sontdéfinis en fonction de ces objectifs.

Fiches pédagogiques - Lettres Histoire - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

L'enseignement de disciplines générales en lycée professionnel présente un certain nombre de spécificités, qu'il convient de prendre en compte.

n Vos élèves passeront un certain nombre de semaines de formation en milieuprofessionnel : il vous appartient d'en connaître le calendrier et d'en tenir comp-te pour l'organisation de votre enseignement.N.B. : les professeurs d'enseignement général doivent être associés à la préparation et au suivi de cette formation en entreprise, dans des formes à préciser au sein de l'équipe pédagogique.

n Vos élèves, pour certains d'entre eux, arrivent en lycée professionnel avec unevision négative de nos disciplines ; il convient donc de les remotiver par des projetsdonnant du sens aux apprentissages.

n Les niveaux CAP, BEP, Bac Pro définissent des objectifs à atteindre ; mais selonle niveau réel de votre classe, vous avez à adapter les moyens d'y parvenir : parexemple, pour l'étude d'une oeuvre intégrale, c'est à vous qu'il revient de la choisir selon sa difficulté (longueur, thématique, complexité de l'intrigue, plus ou moins grande proximité culturelle...).

Lettres, histoire et géographie

…

Savoir et savoir-faireLe bulletin officiel de l’Éducation nationale publie les pro-grammes et instructions concernant ces cycles. Vous pou-vez les consulter au CDI ou, à défaut, au secrétariat devotre établissement ainsi que sur le site www.educa-tion.gouv.fr/bo.

Les classes du lycée professionnel

3e DP6

n La 3ème DP6 (module de découverte professionnelle6 heures) “concerne plus spécialement un public d’é-lèves volontaires à la scolarité fragile, prêts à semobiliser autour d’un projet de poursuite de forma-tion à l’issue de la classe de 3ème”. BO n° 13 du 31mars 2006.

CAP

n BO n°14 du 8 avril 2010 pour les horaires.

n BO n°8 du 25 février 2010 pour les nouveaux pro-grammes, applicables à la rentrée 2010 en 1ère annéeet à la rentrée 2011 en terminale .

n BO n°8 du 25 février 2010 : depuis la session 2005, le français et l'histoire-géographie sont évalués parcontrôle en cours de formation.

BEP

n BO n°31 du 30 juillet 1992, à éclairer par les documentsd’accompagnement qui peuvent être consultés au CDI

n BO n°34 du 22 septembre 1994 (définition des épreu-ves de français et d’histoire-géographie).

n BO n°33 du 13-09-01. Les grilles horaires prévoient en2nde professionnelle des heures d'enseignementmodulaire et d'aide individualisée ; pour une défini-tion de ces dispositifs d'accompagnement pédago-gique, voir le BO n°23 du 7 juin 2001 (circulaire depréparation de la rentrée).

n BEP en tant que diplôme intermédiaire inclus dansun cursus de bac pro en 3 ans ; modalités d'évalua-tion : BO n°31 du 27 août 2009 et liste des correspon-dances : BO n°35 du 24 septembre 2009.

Baccalauréat professionnel

Nouveaux programmes de bac pro

Les nouveaux programmes de bac pro sont applicables :- rentrée 2010 pour la classe de première- rentrée 2011 pour la classe de terminale

n L'ensemble des textes concernant la rénovation de lavoie professionnelle est contenu dans le BO spécialn°2 du 19 février 2009.

n Les programmes de 1995 (BO spécial n°11 du 11 juin1995) continuent de s'appliquer en terminale à la ren-trée 2010.

n Nouvelles modalités d'évaluations applicables à lasession 2012 : BO n°20 du 20 mai 2010.

Pour des renseignements complémentaires

n http://espaceeducatif.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/site/espaceeducatif3/pid/4776

L’enseignement du français en lycée professionnelL’enseignement du français en lycée professionnel visela maîtrise de l’expression orale et écrite, l’affirmationd’une identité culturelle fondée sur le partage deconnaissances, de valeurs et de langages communs.

Un enseignement par compétences

L’enseignement du français vise l’acquisition de quatrecompétences :n Confronter des savoirs et des valeurs pour construire

son identité culturelle.n Entrer dans l’échange oral.n Entrer dans l’échange écrit.n Devenir un lecteur compétent et critique.Le professeur doit veiller à construire, de façon pro-gressive, les connaissances, les capacités et les attitu-des mobilisées par ces quatre compétences.

Fiches pédagogiques - Lettres Histoire - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

Une approche de la littérature centrée sur laconstruction du sens

Si l’acquisition de notions littéraires et linguistiquesest indispensable, celle-ci ne constitue pas un objectifd’apprentissage en soi : les notions doivent rester desoutils au service de la construction du sens.

En baccalauréat professionnel, le professeur conçoitdes parcours de lecture dans des œuvres longues gui-dés par le questionnement lié aux différents objetsd’étude. Les œuvres choisies doivent aider les élèves àenrichir leur expérience vécue, à dégager la façondont, à travers les siècles, les hommes ont construitdes réponses aux questions qu’ils se posent, à seconfronter aux idées et aux valeurs qui ont marqué lapensée humaine. Chaque objet d’étude est appréhen-dé par le biais d’un questionnement qui permet dedonner du sens aux apprentissages, de construire lamotivation et de développer l’esprit critique. Ces inter-rogations déterminent le choix des textes et de la pro-blématique, les axes de lecture qui permettent de resi-tuer un texte littéraire dans son contexte de produc-tion et de réception, les liens à établir entre les expé-riences vécues par les élèves et les contenus discipli-naires. Des stratégies didactiques et pédagogiquessont à élaborer pour que les élèves s’approprient lequestionnement.

En CAP, la progression est élaborée par le professeuren fonction de son projet pédagogique. Le choix destextes littéraires est déterminé par les finalités et pro-blématiques au programme : il doit permettre de déve-lopper la créativité et la réflexivité des élèves afin deles aider à se construire en tant que personne, citoyenet professionnel.

Quelques rappels pour l’enseignement de l’histoire et de la géographie.Des démarches pédagogiques variées : le professeurd'histoire et de géographie doit faire travailler ses élè-ves à l'appropriation de connaissances spécifiques, au développement d'une capacité de réflexion critiqueet à la recherche de l'autonomie de chacun. Plusieursméthodes pédagogiques peuvent y concourir. Parexemple, l'étude de cas en géographie ou l'analysed'une situation clairement circonscrite en histoire.

Les documents : s'il est vrai que l'analyse du docu-ment est une pratique indispensable à l'acquisitionactive des savoirs, celle-ci ne doit pas être considéréecomme une fin en soi. Elle est complètement intégréedans la réponse à la question (problématique) qui"structure" la leçon. Le souci de la cohérence de ladémarche invite autant à s'attacher à la logique de sesenchaînements (d'un document à l'autre, de la paroledu professeur aux activités des élèves) qu'au contenude chaque étape.Le rythme du cours doit veiller à un équilibre entre laplace du document et la parole du professeur. Le pro-fesseur peut proposer un récit, il est aussi celui quicontextualise le document.

Les projets : le professeur peut engager la classe dansla réalisation de projets bien ciblés et d'une duréelimitée. Ce qui est important dans la démarche de pro-jet ce n'est pas la réalisation en tant que telle maisbien la construction de notions d'histoire et de géogra-phie tout au long des activités. En outre, la démarchede projet responsabilise les élèves et favorise le travailde groupe.

Les TICE : les technologies de l'information et de lacommunication pour l'enseignement (TICE) sontaujourd'hui des outils dont la maîtrise s'impose tantpour l'enseignant que pour les élèves. Ces outilsconcourent à l'acquisition de connaissances maisaussi de méthodes qui peuvent être propres à l'histoi-re et à la géographie ou communes à d'autres discipli-nes. Pour autant, l'utilisation des TICE en classe n'ex-clut pas la présence active et irremplaçable de l'ensei-gnant qui est seul capable de répondre aux besoinsdes élèves. Le professeur doit prendre soin d'intégrerles TICE à d'autres méthodes de travail plus classiqueset de mettre ces outils au service des problématiquesde son enseignement.NB : De nombreux documents d'accompagnementpédagogique sont consultables et téléchargeables surle site : www.eduscol.education.fr

Rythme des contrôlesA la fin de chaque séquence, on évalue un travail indi-viduel en fonction des objectifs qui motivaient laséquence. Si la séquence dure plus de trois semaines,il est nécessaire de prévoir une évaluation intermédiaire(courte).Ces évaluations doivent être traduites en notes, à des-tination des familles, des élèves et de l’administration.Pour des exemples d’épreuve d’examen, se reporteraux ouvrages du type «annales», ou consulter les sitesacadémiques.

…

Que devez-vous faire pour le premier jour ?Comment préparer vos cours ?Où trouver les programmes ?

Memento pour le premier journ Avez-vous contacté, rencontré ?

- d’autres collègues de mathématiques,- d’autres professeurs de la classe,- le professeur principal,- le CPE,- le chef d’établissement,- le conseiller pédagogique,- le documentaliste.

n Vous êtes-vous renseigné sur ?

- le contrôle des absences,- la gestion des retards,- la gestion des notes,- les moyens de sanction,- la tenue du cahier de textes,- les consignes de circulation,- les autres consignes.

n Avez-vous pris connaissance ?

- des programmes,- des commentaires,- des manuels utilisés,- du contenu des cahiers de textes,- du contenu de cahiers d’élèves.

n Avez-vous déjà prévu ?

- une progression,- un calendrier des devoirs,- le contenu de la séance de “prise en main” :- se présenter aux élèves,- prévoir un plan de classe,- prévoir une activité mathématique

de “mise en train”.

n Vous êtes-vous assuré ?

- du lieu de rendez-vous de la classe, du nom de la classe,

- de l’heure exacte,- du n° de la salle de classe, de la clef,- du matériel indispensable (craie, éponge...)

Préparer ses coursINDISPENSABLE : n la documentation

Les programmes, les manuels scolaires, les brochu-res diverses et vos collègues.

- Etudiez les “commentaires et compléments” desprogrammes officiels publiés dans les brochuresdes programmes officiels au CNDP ou dans les BO(voir références ci-après)- “livres du maître” en particulier- publications IREM (voir au CDI)

n L’organisation

1- Connaître la progression suivie par le professeurde la classe

. le contacter si possible et/ou se renseigner surl’existence d’un travail en équipe.

2- Prévoir un planning d’activités (nature : cours,TD, devoirs et contenu des séquences)

. voir le cahier de textes,

. veiller à l’alternance des activités et de leurscontenus,

. ne pas oublier les devoirs en classe et à la maison.

n La préparation des cours

1- Pourquoi faire ? (objectifs). établir une liste des notions et des savoir-faire

exigibles à l’issue de la leçon,. se fixer des objectifs raisonnables, peu nombreux

et bien définis.2- Quoi ? (contenus)

. recenser les acquis et les prérequis,

. penser à la nécessité éventuelle d’une mise aupoint préalable.

3- Comment ? (déroulement). nombre de séquences, articulation des séquences.

4- De quelle manière ? (méthodes d’animation). type des activités (exposés, recherche guidéed’exercices et problèmes, activité dirigée, T.D...).

5- Avec quoi ? (moyens à mettre en oeuvre). matériel à utiliser (rétroprojecteur, ordinateur...mais aussi compas, règle, équerre...).

…Fiches pédagogiques - Mathématiques - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2008

MathématiquesCette fiche pédagogique est destinée en premier lieu aux professeurs venant effectuer un remplacement ou arrivant dans l’établissement en cours d’année. Néanmoins un certain nombres de rappels peuvent être utiles à tous.

Fiches pédagogiques - Mathématiques - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2008

SECTIONS RÉFÉRENCES DES PROGRAMMES

Série STG

classes de 1ère BO hors série n°5 du 09/09/04 classes de terminale BO hors série n°7 du 01/09/05

Série ST2S

BO hors série n°2 du 26/10/06

Série STL

physique de laboratoire BO du 2/05/91et du 7/07/94chimie de laboratoire BO du 2/05/91et du 7/07/94biochimie-génie biol. BO du 2/05/91et du 7/07/94

Série STI

géniesmécanique,électronique, BO spécial n° 2 du 2/05/91 électrotechn. et BO spécial n° 8 du 7/07/94civil,énergétique,des matériaux.

génie optiqueBO hors série n° 8 du 2/10/97

arts appliqués

TMD BO n° 28 du 10/07/03

Séries technologiques

n L’exposé

- Le cours “proprement dit” doit être bref (cf. textesofficiels).

- Impliquez les élèves dans son déroulement (cf. poserdes questions).

- Présentez les problèmes clairement.- Soignez les enchaînements.- Surveillez bien (maîtrisez) la trace écrite dans le

cahier des élèves.

n Les activités dirigées

- manipulations, études de situations, problèmes,recherches d’exercices...

Vos élèves doivent être réellement actifs !- obligez-vous à une réflexion approfondie avant de les

proposer aux élèves,- faites les exercices avant ! (par exemple, assurez-

vous des résultats numériques),- évitez absolument que l’élève se contente d’attendre

que la solution soit donnée par vous ou un autreélève,

- exigez de la discipline dans les débats.

n Poser des questions

- posez des questions utiles,- attendez les réponses,- écoutez les réponses,

n Donner du travail hors classe (exercices, devoirs “àla maison”)- ne surchargez pas de travail les élèves,- veillez à une grande régularité dans la répartition des

exercices et devoirs,- prévoyez le temps pour un corrigé (court) et/ou le

compte rendu.

…

CollègesLes programmes de mathématiques ainsi quel’introduction commune à l’ensemble des discipli-nes scientifiques et les thèmes de convergencesont publiés au BO hors série n° 6 du 19/04/07.

Lycées- classes de 2nde : BO spécial n°2 volume 7

du 31/08/01- classes de 1ère et de terminale L, ES et S : BO

spécial n°2 volumes 8 et 9 du 31/08/01- enseignement obligatoire au choix de mathé-

matiques en première L : BO hors série n°5 du09/09/04

- enseignement de spécialité en terminale L : BO hors série n°7 du 01/09/05

Programmes et commentaires officiels

Le site académique

mais aussi les sites

des autres académies

ainsi que ceux du ministère

sont très riches et vous

y trouverez des éléments

de réflexion qui enrichiront

vos pratiques pédagogiques

et didactiques.

Le CNDP a édité un CD-ROM contenant les programmes,

et lorsqu’ils existent, les documents d’accompagnement,

de l’ensemble des classes du collège et du lycée.

Fiches pédagogiques - Maths sciences - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2009

Les programmesLes informations réglementaires et pédagogiquessont accessibles sur le site Eduscol (http://edus-col.education.fr), celui du CNDP (www.cndp.fr) etcelui du bulletin officiel de l’Éducation nationale(www.education.gouv.fr/bo).

Baccalauréat Professionnel (rentrée 2009)• Bulletin officiel spécial n° 2 du 19 février 2009

Baccalauréat Professionnel (anciennes modalités)• BO spécial n°11 du 15 juin 1995• BO n° 31 du 31 août 2006 (Évaluation expérimen-

tale des sciences physiques au baccalauréat pro-fessionnel)

1. Modification de programmes :Les programmes de certains diplômes ont été modi-fiés depuis la publication au BO de juin 1995 (parexemple le Bac Pro Bio Industrie de transforma-tion…), vérifier les contenus dans les référentielsdes diplômes téléchargeables sur les sites Eduscolou du CNDP.

2. Bac Pro en CCF :• Définition des épreuves : BO n°10 du 2 décembre

1999• EDPI : BO HS n°9 du 31 octobre 2002• Technicien modeleur et outilleur : BO n°13 du 25

mars 2004• Systèmes Électroniques Numériques : BO n°24 du

15 juin 2006• Réparation des carrosseries : BO n°20 du 15 mai

2008. • Maintenance Nautique : BO n°20 du 15 mai 2008.

3. Mise en œuvre du Bac Pro 3 ans à la rentrée 2008. Des recommandations pédagogiques pour la miseen œuvre des enseignements de mathématiques et de sciences physiques et un exemple de progres-sion pédagogique pour chacune des spécialitésconcernées, sont accessibles sur l'espace acadé-mique dédié au Bac Pro 3 ans : http://espaceeduca-tif.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/pid/9534

CAP • BO HS n°5 du 29 août 2002• BO n°29 du 17 juillet 2003• BO n°41 du 6 novembre 2003

Comment enseigner les mathématiques et les sciences physiques ?Quel est le programme ?Comment vous documenter ?Comment évaluer ?

Mathématiques- sciences physiques

…

Site académique : http://espaceeducatif.ac-rennes.fr

L’étude des mathématiques et des sciences physiques au lycée professionnel a pour objectif principal de former l’individu et le citoyen afin de lui permettre une adaptabilité à long terme aux évolutions du monde du travail. La plupart des élèves arrivant au lycée professionnel ont besoin d’être remis en confiance et d’être (re) motivés. Pour cela, l’enseignement ne doit pas être construit commeun cours magistral mais privilégier des activités variées dans lesquelles les élèvessont actifs et les temps de recherche suffisants. Pour donner davantage de sensaux enseignements, il est souhaitable que ces activités s’appuient sur des situa-tions problèmes issues du domaine professionnel - une réflexion interdisciplinaireest alors indispensable - ou de la vie courante et qu'elles soient sous-tendues par la mise en œuvre d'une démarche d'investigation*. En sciences physiques,l'enseignement doit reposer sur la pratique d'activités expérimentales conduitespar les élèves eux-mêmes ; Elles contribuent à développer le sens de l'observationet à acquérir une méthode et un raisonnement permettant de formuler un jugementcritique et éclairé. Enfin, l'intégration des Technologies de l’Information et de laCommunication dans les séquences d'enseignement est également à développer.

* La démarche d'investigation scientifique est présentée dans l’introduction commune àl’ensemble des disciplines scientifiques des programmes de collège - Bulletin officiel spé-cial n° 6 du 28 août 2008 et dans les nouveaux programmes de baccalauréat profession-nel Bulletin officiel spécial n° 2 du 19 février 2009.

BEP• BO n°31 du 30 juillet 1992• Carrières sanitaires et sociales, Bio services BO n°7

du 17 février 1994

Les dispositifs transversauxModules Enseigner autrement en différenciant la pédagogie en réponse à des groupes de besoin.BO n°23 du 04 juin 1992

Aide individualisée Re motivation et individualisation des enseignementspour les élèves en difficulté avec un groupe limité à 8élèves maximum.BO n°25 du 24 juin 1999

PPCP Le projet pluridisciplinaire à caractère professionnelconsiste en la réalisation d’un objectif de productionou de services dans une organisation où plusieursdisciplines interviennent. • BO n°25 du 29 juillet 2000

• BO n°33 du 13 septembre 2001

• Brochure de la DESCO disponible au CNDP.

EEDD

L’éducation à l’environnement pour un développe-ment durable n’est pas une nouvelle discipline maisun support pour l’ensemble des disciplines ; Il s’agitd’ancrer cette préoccupation sur les programmes, des’appuyer notamment sur les dispositifs pluridiscipli-naires et sur les actions éducatives conduites en par-tenariat.BO n°28 du 15 juillet 2004

B2ITous les enseignants sont susceptibles de contribuerà la validation des compétences inscrites au B2i. Ilest donc recommandé d’identifier les élèves qui neseraient pas titulaires du Brevet puis de participer à la validation des compétences manquantes.http://espaceeducatif.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/lang/fr/pid/14307

Accompagnement personnaliséLes dispositifs d'accompagnement personnalisé s'a-dressent aux élèves selon leurs besoins et leurs pro-jets personnels. Il peut s'agir de soutien, d'aide indi-vidualisée, de tutorat, de modules de consolidationou de tout autre mode de prise en charge pédago-gique. (Art 4 arrêté du 10-2-2009).Les modalités d’organisation doivent être au serviced’un projet formalisé qui commence par un diagnosticpartagé (pluridisciplinaire) et se termine par une éva-luation des résultats obtenus.

Les documents de travailPour construire une progression pédagogique en spi-rale, il convient de se baser sur les programmes ou

référentiels de formation et leurs documents d’ac-

compagnement. Après définition des objectifs régle-mentaires de formation, la conception de la leçonpeut se faire à l’aide de nombreuses sources dedocumentation : les manuels scolaires, les brochuresdiverses, les documents échangés avec les collègues,les sites Internet académiques ou personnels (notam-ment le site académique http://www.ac-rennes.frrubrique “Espace éducatif” puis “Portail sciences” et “Math-sciences en LP”), etc.

Les évaluationsLes contrôlesLa durée des contrôles de connaissances peut varierd'1/4 d’heure à 1 heure en fin de thème ; une moyennetrimestrielle de 3 contrôles par discipline est attendue. Dans tous les cas, il convient :• que les questions soient de difficulté progressive• d’éviter de tester plusieurs fois les mêmes

compétences• d’intégrer autant que faire se peut des situations

technologiques

Les évaluations ne sauraient se limiter à ces seuls

contrôles formatifs et sommatifs. Des notes d'oral, de tenue de cahiers, d’évaluations de TP, d’exposé, de devoirs à la maison, d'activités de recherches…peuvent aussi être attribuées. La promotion d'unedémarche d’auto évaluation formative peut égale-ment concourir à aider l'élève dans sa formation et dans la structuration de ses apprentissages.

Le Contrôle en cours de FormationLes documents et les ressources nécessaires à la miseen œuvre du CCF sont téléchargeables sur le site aca-démique :• Pour les CAP : http://back.ac-rennes.fr/pedago-gie/mathphysique_lp/officiel/prgmcap/ccap.htm • Pour les Bac Pro : http://back.ac-rennes.fr/pedago-gie/mathphysique_lp/officiel/bofficiel.htm

Les sujets d’examenLes sujets des années antérieures, sont parfois dispo-nibles dans l’établissement (se renseigner auprès devos collègues) ou au CRDP. Ils sont aussi téléchargeablessur le site de la base nationale des sujets d’examenshttp://www.crdp-montpellier.fr/ressources/examens/consultation/index.asp

Restez toujours en contact avec un enseignant de votre matière

cont

act

…

Fiches pédagogiques - Maths sciences - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2009

Programmes et instructionsn dans les séries générales : Arrêté du 27 mai 2003 (BO

du 19 juin 2003)

n dans les séries technologiques : Arrêté du 5 juillet1983, modifié en 1994.

Instructions concernant le travail des élèves : Circulaire du 4 novembre 1977 (BO n° 41 du 17 novembre1977)

Épreuves :

n dans les séries technologiques- définition des épreuves écrite et orale : Note de ser-

vice n°2006-087 du 19 mai 2006 (BO n° 23 du 8 juin2006).

n dans les séries générales- définition des épreuves écrite et orale : Note de ser-

vice n°2001-154 du 30 juillet 2001 (BO n°31 du 31août 2001) complétée par la Note de service n°2001-230 du 7 novembre 2001 (BO n°42 du 15 novembre2001).

- libellé du 3ème sujet : Note de service n°2001-092 du30 mai 2001 (BO n°23 du 7 juin 2001).

Horairesn en série économique et sociale et dans les sériestechnologiques : Arrêté du 15 septembre 1993 (B.O.spécial n°4 du 23 septembre 1993)

n en série littéraire : Arrêté du 24 juillet 2002 paru auB.O. n°33 du 12 septembre 2002 (rétablissement de la8ème heure)

n en série scientifique : Circulaire de rentrée n° 2003-50 (encart du B.O. n° 14 du 3 avril 2003). Le texte laisseaux établissements une certaine latitude. Modalitéspossibles : - soit 2 heures en classe entière et 1 heure endemi-classe (3h/élèves, 4h/professeur) ou 3 heures enclasse entière�

- soit 4 heures en classe entière.

Recommandations pédagogiquesIIl convient d'examiner attentivement les termes du pro-gramme.

n pour les séries générales : «Les programmes se compo-sent d’une liste de notions et d’une liste d’auteurs. […] Cesdeux éléments seront traités conjointement, de manière àrespecter l’unité et la cohérence du programme».�

« Les notions retenues doivent constituer un ensemble suf-fisamment cohérent et homogène pour que leur traitementfasse toujours ressortir leurs liens organiques de dépen-dance et d’association».�« […] la liste des notions s’articule à partir de cinq champsde problèmes, eux-mêmes désignés par des notions isoléesou couplées […]. La deuxième colonne présente les princi-pales notions […] dont le traitement permet de spécifier etde déterminer, par les relations qu’il établit entre elles, lesproblèmes correspondant à ces divers champs».�«La présentation de certaines notions en couple n’impliqueaucune orientation doctrinale définie. De même que la miseen correspondance des notions de la deuxième colonne àcelle de la première, elle vise uniquement à définir une priori-

té dans l’ordre des problèmes que ces notions permettent deformuler».«Les notions figurant dans l’une et l’autre colonnes neconstituent pas nécessairement, dans l’économie du coursélaboré par le professeur, des têtes de chapitre. L’ordredans lequel les notions sont abordées et leur articulationavec l’étude des oeuvres relèvent de la liberté philoso-phique et de la responsabilité du professeur, pourvu quetoutes soient examinées. Le professeur mettra en évidencela complémentarité des traitements dont une même notionaura pu être l’objet dans des moments distincts de sonenseignement.».�«[Les] repères ne feront en aucun cas l’objet d’un enseigne-ment séparé ni ne constitueront des parties du cours ; leprofesseur déterminera à quelles occasions et dans quelscontextes il en fera le mieux acquérir par les élèves l’usagepertinent, qui ne saurait se réduire à un apprentissagemécanique de définitions.».�« Les sujets donnés à l’épreuve du baccalauréat porterontsur les notions (colonnes 1 et 2) et sur les problèmes qu’el-les permettent de poser […]. La structure du programmeautorise que ces sujets puissent recouper divers champs[…]».

n pour les séries technologiques : «le choix et la formu-lation des problèmes� philosophiques qui déterminent l’étu-de des notions sont laissés à l’initiative des professeurs.L’ordre d’énumération choisi pour les notions du program-me n’impose pas d’ordre obligatoire à leur examen ».

La leçon est consacrée à l'étude des notions qui figurentau programme. Les notions ne sont ni des thèmes, nides concepts. Il appartient au professeur de décider desproblèmes philosophiques qu'il entend traiter pour lesétudier. Cela signifie qu'une leçon examine une ques-tion : le professeur se donne un sujet à traiter qui donneson titre à la leçon. Le principe de la leçon est ainsi lemême que celui de la dissertation, mais la leçon s'a-dresse à un auditoire d'élèves qu'il s'agit d'instruire. Onsollicitera l'activité philosophique des élèves au moyend'exercices divers, intégrés à la leçon (cf. Circulaire du 4novembre 1977). Les Instructions de 1925, auxquelles seréfère implicitement la Présentation du programme desséries générales («L’enseignement de la philosophie enclasses terminales a pour objectif de favoriser l’accès dechaque élève à l’exercice réfléchi du jugement, et de luioffrir une culture philosophique initiale. ces deux finalitéssont substantiellement unies.»), font de «l'apprentissagede la liberté par l'exercice de la réflexion» l'«objet pro-pre et essentiel» de l'enseignement philosophique.�

Ainsi le professeur conçoit un cours qui ne se réduit pasà l'exposé successif de notions, quel que soit l'ordreretenu, mais doit être philosophiquement organisé.�Si le programme n'est pas un programme d'histoire dela philosophie, il comporte cependant une liste d'au-teurs et prescrit l'étude d'œuvres philosophiques. Cetteétude, déterminée par les problèmes que dégage lemouvement du cours n'est pas séparée de celle desnotions. Il convient de distinguer explicitement la finassignée à l'étude d'un texte : étude suivie d'une oeuv-re, explication d’un fragment visant à rendre compted’un problème, étude d'un bref passage intégré à laleçon à laquelle il peut servir de point de départ, deconclusion, d'analyse et d'argumentation, etc. – ce quiimplique que le sujet de la leçon ait été préalablementposé et que son développement soit organisé de maniè-re autonome. L'usage du texte doit toujours être philo-

Fiches pédagogiques - Philosophie - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2005

Philosophie

…

sophique et ne consiste jamais en un exposé en extério-rité d'un point dedoctrine.�

De même, on prendra garde au fait que les repères ne sesurajoutent pas au programme de notions (le programmese [compose] d’une liste de notions et d’une liste d’au-teurs) mais, [précisant] et [enrichissant] l’étude métho-dique des notions, ils sont mis en oeuvre dans le courscomme ils devront l’être par les élèves dans leurs devoirs.La liste qui les formule explicitement répertorie ceux dontl’usage est le plus constant et le plus formateur.

On veillera à donner très rapidement un sujet de disser-tation, sans s'attarder dans des considérations métho-dologiques préalables. Il est préférable de donner enclasse, dans la leçon, le constant exemple du traitementméthodique d'une question, et notamment de l'usagephilosophique des textes.Il est recommandé de ne proposer pour chaque devoirqu'un seul sujet. Pour un devoir en temps limité, onpourra donner le choix entre deux sujets (une question,un texte).Tout sujet doit faire l'objet d'un corrigé. Un corrigé n'estni un simple compte-rendu des copies, ni un plandétaillé. Le professeur traite lui-même la question qu'ila donnée. Mais sa dissertation n'est pas simplementune "bonne copie", elle prend en charge, philosophi-quement, les difficultés rencontrées par les élèves pourpenser la question.

Le travail de la dissertation doit être régulier et soutenu.En S, ES et dans les séries technologiques, la périodicitérecommandée est d'un devoir toutes les quatre semai-nes, donné lors de la remise des copies précédentes.Trois devoirs en temps limité (4 heures) doivent être orga-nisés au cours de l'année. En série L, le nombre desdevoirs en temps libre est plus important (un toutes lestrois semaines).Ce travail peut utilement, notamment en début d’année,être accompagné au moyen d’exercices divers (détermi-nation de l’objet de l’interrogation, analyse de notions,formulation d’un problème, étude de textes brefs, pro-duction et analyse d’exemples, etc.).

Le cahier de textes doit être soigneusement tenu, demanière détaillée, et fait apparaître la cohérence du tra-vail de la classe. C'est un document officiel sur lequelfigurent précisément et clairement le sujet de la leçon(sa place dans l'ensemble du cours ainsi que les notionsabordées), les exercices (préparation d'étude de textesphilosophiques, analyses de notions, recherche d'exem-ples, définitions, lectures dirigées, analyses de docu-ments, comptes-rendus divers, etc.), les oeuvres étu-diées en lecture suivie (avec l'indication des passagesexpliqués), les sujets de dissertation (avec les datesauxquelles ils sont donnés, rendus et corrigés).

Le tableau est un auxiliaire précieux. On y indiquera demanière ordonnée le plan de la leçon au fur et à mesurede son déroulement, afin notamment de faciliter la prisede notes. On y inscrira également les noms propres oules mots difficiles.Dans la conduite de la classe, on s'assurera que l'on estsuivi et compris au moyen de questions précises, ens'attachant à intégrer les interventions des élèves à laprogression de la pensée. La leçon de philosophie n'estpas un exposé ex cathedra : quelle que soit sa forme,déterminée par son objet, quels que soient le but viséau moment donné et le style pédagogique propre duprofesseur, elle est toujours acte commun au professeuret aux élèves, elle appelle toujours la participation de

ceux-ci. Dès la préparation ducours, on s'attachera à anticiperquestions, objections, ouincompréhension. Le rappel dece qui a été vu et compris estindispensable.

Il peut être utile d’aider les élèves à ordonner leursdocuments de travail (cahier de cours, cahier d’exerci-ces, devoirs, etc).

Formation continuePour les maîtres auxiliaires et les professeurs certifiés, l'aide la plus efficace à la préparation des cours demeurele travail de fond de la préparation des concours, dans lamesure où leurs exigences sont substantiellement demême nature que celles de l'enseignement en classe ter-minale.Des Journées d'Etudes philosophiques rassemblant lesprofesseurs de toute l’Académie autour de notions,d’oeuvres ou d'auteurs sont inscrites au PAF 2007-2008.On trouvera toutes les indications nécessaires (program-me, calendrier, modalités d'inscription - notamment pourles professeurs arrivant dans l'académie) dans le PlanAcadémique de Formation qui peut être consulté danschaque Lycée.Il est vivement recommandé de participer aux actions deformation destinées aux professeurs de philosophie quisont autant d’occasions d’étendre et d’approfondir sesconnaissances et de travailler en commun avec ses collè-gues.

Conditions favorables à l’enseignement philosophiquen services : équilibre entre classes d'enseignement

général et technologique

n emplois du temps : de préférence des séquences dedeux heures, en évitant la fin de l'après-midi

n dans les séries technologiques : 1 h en classe dédou-blée

n aménagement de plages horaires permettant les troisdevoirs en temps limité prévus par les Instructions de1977

n aménagement de l'emploi du temps favorisant la for-mation continue

n en série scientifique : plutôt 4 h/élèves

ÉvaluationLes réunions d'entente et d'harmonisation de la correc-tion du baccalauréat constituent un moment essentiel àla vie de la communauté des professeurs de philoso-phie. Elles sont, au demeurant, obligatoires.

Des réunions de travail (élaboration de sujets, correc-tion de copies, etc.) auront lieu en cours d’année.

Les échanges de copies, notamment à l'occasion desdevoirs en temps limité, sont recommandés pour autantqu'un travail d'entente et d'harmonisation est réelle-ment accompli. En cours d'année, le professeur doit res-ter maître de la notation des élèves dont il a la respon-sabilité.

Henri ELIEInspecteur d'AcadémieInspecteur Pédagogique Régional de Philosophie

Fiches pédagogiques - Philosophie - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2005

Sur toutes les questions intéressant

l'enseignement philosophique, en

cas de difficulté ou pour orienter

sa recherche d'information et sa

réflexion, le professeur peut s'adres-

ser à l'Inspecteur Pédagogique

Régional de Philosophie (Rectorat

de l'Académie, Secrétariat des IPR).

…

Les sciences physiques et chimiques sont une discipline enseignée au collègedepuis la classe de cinquième et au lycée de la seconde à la terminale dans la série scientifique S, dans les séries "sciences et technologies industrielles"(STI), "sciences et technologies de la santé et du social" (ST2S) et "sciences et techniques de laboratoire" (STL), ainsi qu’en première dans la série littéraire L.Les enseignants de sciences physiques et chimiques interviennent égalementdans les enseignements d’exploration de la classe de seconde "Méthodes etPratiques Scientifiques" et "Sciences et Laboratoire". Ils peuvent égalementparticiper à l’encadrement des TPE (Travaux Personnels Encadrés) en classe de première.

Fiches pédagogiques - Sciences physiques et chimiques - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication - septembre 2010

Objectifs généraux Au collège, en s’appuyant sur des activitésexpérimentales, l’enseignement des sciencesphysiques et chimiques contribue :

• à l’acquisition d’une culture scientifique ettechnologique pour construire une repré-sentation globale cohérente et rationnelledu monde ;

• au développement chez les élèves de lacuriosité ainsi que du sens de l’observationassocié à une attitude rigoureuse, critiqueet intellectuellement honnête ;

• à l’acquisition de la démarche expérimentaleet du raisonnement scientifique ;

Au lycée, le programme de sciences physiqueset chimiques de la classe de seconde s’adresseà tous les élèves, futurs scientifiques ou non,dans la continuité des acquis et du socle com-mun. Il contribue à la formation de basenécessaire à tout citoyen pour avoir une analy-se critique des problèmes de société actuels etdes solutions proposées. Il permet de donner le goût des sciences auxjeunes et de leur faire découvrir les formationset les métiers liés aux sciences pour les éclairerdans leur démarche d’orientation. Enfin, il acomme objectif d’initier les élèves aux pratiqueset méthodes des sciences expérimentales.Au cycle terminal, en série L, la physique-chi-mie, associée aux sciences de la vie et de laTerre, permet d’aborder des thématiquesincontournables à notre époque.Dans les séries scientifiques et technologiques,l’enseignement des sciences physiques et chi-miques a pour ambition de développer la voca-tion des élèves pour la science et de les préparerà des études scientifiques post-baccalauréat. Ilpermet la construction progressive et la mobili-sation du corpus de connaissances et deméthodes scientifiques de base de la discipline.

Modalités pédagogiques Rendre l’élève acteur de ses apprentissagesLe modèle du cours magistral et les attitudesdogmatiques doivent être évités autant quepossible. Une présentation par l’enseignantest parfois nécessaire, mais elle ne constituepas, en général, l’essentiel d’une séance quidoit être principalement construite en privilé-giant des activités d’élèves permettant leurmise en réflexion. Une bonne appropriationdes contenus nécessite de mettre les élèvesen questionnement, en confrontant leursreprésentations initiales à la réalité des phé-nomènes.

Donner du sens aux apprentissagesLe professeur doit faire appel aux intérêtsspontanés des élèves en ancrant l’enseigne-ment sur leur environnement quotidien et ens’appuyant sur le concret pour préparer lepassage à l’abstraction. La mise en perspecti-ve historique ainsi que l’ouverture en direc-tion de l’actualité scientifique montrent lascience qui se construit.

Mettre en œuvre la démarche scientifiqueLa mise en œuvre de la démarche scientifiquepermet à l’élève d’identifier un problème, de

Sciences physiques et chimiques

…

Fiches pédagogiques - Sciences physiques et chimiques - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication - septembre 2010

formuler des hypothèses, de les confronteraux constats expérimentaux et d’exercer sonesprit critique. Il doit pour cela pouvoir mobi-liser ses connaissances, rechercher, extraireet organiser l’information utile, afin de poserles hypothèses pertinentes. Il lui faut égale-ment raisonner, argumenter, démontrer ettravailler en équipe. En devant présenter ladémarche suivie et les résultats obtenus, l’é-lève est amené à une activité de communica-tion écrite et orale susceptible de le faire pro-gresser dans la maîtrise des compétenceslangagières.La démarche d’investigation, qui doit être pri-vilégiée lorsque sa mise en œuvre est perti-nente comme méthode de construction dessavoirs, s’inscrit dans cette logique pédago-gique. Elle contribue à développer l’autono-mie et l’esprit d’initiative de l’élève.

ExpérimenterLes activités expérimentales jouent un rôlefondamental dans l’enseignement de la phy-sique et de la chimie. Elles peuvent s’articu-ler autour de deux pôles distincts : l’expé-rience de cours, qui permet par exemple demettre en évidence les phénomènes phy-siques, et les activités expérimentalesmenées par les élèves, moyen d’appropria-tion de techniques, de méthodes, mais aussides notions et des concepts.

Utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) L’enseignement des sciences physiques etchimiques s’appuie avec profit sur un usageadapté des TIC : expérimentation assistée par ordinateur, traitement des résultats expé-rimentaux, simulation qui ne doit cependantpas prendre le pas sur l’expérimentationdirecte, exploration pertinente des ressour-ces d’Internet.

Faire le lien avec les autres disciplinesLa liaison avec les autres disciplines, scienti-fiques ou non, est nécessaire dans le cadrede la mise en œuvre du socle commun decompétences et de connaissances au collège.Elle doit également être recherchée au lycéeafin de croiser les regards sur les domainesabordés.

Travail personnel de l'élèveEn dehors des travaux réalisés en classe, ilimporte que les élèves fournissent un travailpersonnel pour faciliter la réussite desapprentissages. Ce travail doit être régulier,dosé en fonction du niveau des élèves et dutype de classe. Les connaissances et les

capacités mises en jeu doivent être claire-ment précisées aux élèves afin que ceux-cipuissent le prendre en charge de façon auto-nome.

Diverses formes sont envisageables :- la résolution d’exercices d’entraînement de

différentes natures (savoir-faire théoriques,exercices à entrée expérimentale, activitésayant pour support un texte documentaire,scientifique) ;

- des travaux écrits consécutifs à des recher-ches personnelles (au CDI, sur Internet.) ;exploitation de textes scientifiques, histo-riques ou d’actualité ;

- l’analyse et/ou l’établissement de protoco-les expérimentaux ; l’interprétation d’expé-riences ; la reformulation d’un compterendu d’expériences ;

- la réponse à des questions se rapportant àun document préparant la séquence suivan-te d’enseignement.

Il convient de veiller à un équilibre judicieuxentre ces activités. L’utilisation d’un environ-nement numérique de travail peut contribuerà enrichir et valoriser ce travail personnel.

L'évaluationIl y a lieu de distinguer :

- l’évaluation diagnostique qui, en début deséquence, conduit l’enseignant à identifierles représentations des élèves, leursconnaissances, les méthodes acquises etles obstacles cognitifs, pour adapter sonenseignement ;

- l’évaluation formative qui jalonne lesapprentissages et permet une différencia-tion des aides apportées à l’élève ;

- l’évaluation sommative qui permet de dres-ser un bilan des acquis et des progrès del’élève, sans négliger d’apporter à chacundes conseils personnalisés.

Les activités expérimentales étant le fonde-ment même de la physique et de la chimie, leprofesseur doit veiller en particulier à évaluerles capacités qui s’y rattachent (observationdes élèves en train de manipuler, analyse decomptes rendus d’expériences). L’évaluationdoit également porter sur un ensemble decompétences transversales, au sein desquel-les figure en bonne place la maîtrise, écrite etorale, de la langue française.Avant toute évaluation, les connaissances etcapacités sont à énoncer de manière expliciteaux élèves pour leur permettre d’identifier lesobjectifs à atteindre, de pratiquer une auto-évaluation et de participer à une éventuelleremédiation.

…

Les enseignements Le professeur de sciences et techniques médico-sociales assure les enseignements suivants :

- Santé et social en classe de seconde (enseigne-ment d’exploration)

- Sciences et techniques sanitaires et sociales enclasses de première et terminale préparatoires aubaccalauréat technologique de la série "Scienceset technologies de la santé et du social" (ST2S).

- Méthodologie d’investigation, modules animation-formation (technique d’animation et de formation,méthodologie de projet…) et travail en partenariatinstitutionnel et inter institutionnel (connaissancedes politiques, des dispositifs et des institutions,analyse du fonctionnement des organisations) enpremière et deuxième année du BTS Economiesociale familiale.En fonction de son ou ses diplômes d’origine, ilpeut également intervenir dans les cours de"Connaissance des publics".

- Modules "Intervention sociale" (si CESF),"Communication professionnelle", "Implicationsdans les dynamiques partenariales, institutionnel-les et inter-institutionnelles" ; Méthodologie derecherche (si diplôme de sciences humaines),Insertion sociale et professionnelle (si ext-tra-vailleur social) dans la troisième année préparatoi-re au diplôme d’Etat de conseiller en économiesociale familiale.

- Modules A, B (si compétences en sciences humai-nes), C, D et G dans le BTS SP3S.

Les programmes de ces enseignements sont parusau B.O. et ont été publiés par le CNDP :

- pour le baccalauréat ST2S : B.O. n° 2 du 26 octo-bre 2006 et n°14 du 5 avril 2007.

- pour le BTS ESF : B.O. n°35 du 24 septembre2009.

- pour le DE CESF : B.O. n° 38 du 15 octobre 2009.

Vous pouvez trouver ces sources au CDI de votreétablissement ou en ligne sur les sites du ministère :www.education.gouv.fr ,www.enseignementsup.gouv.fr ou www.cndp.fr. etle portail ST2S.

Méthode et organisationIl est souhaitable que le service de l’enseignant deSTMS comporte à la fois des cours, TD et TP de scien-ces et techniques sanitaires et sociales afin d’êtrecapable de faire des liens entre les différents pôlesde cet enseignement et ainsi de lui donner du sens.Le professeur de STMS participe à la conception et àla mise en place des activités interdisciplinaires(série ST2S), des actions professionnelles (BTS et DECESF).

La finalité des enseignements qui lui sont confiés estde faire acquérir aux élèves et étudiants des compé-tences générales et spécifiques au domaine sanitai-re et social, c’est à dire une culture médico-socialequi leur permette la réussite dans leur poursuite d’é-tudes.

La démarche pédagogique technologique à privilé-gier est de type inductif : elle associe approcheconcrète et approche conceptuelle.

Il convient donc de partir de situations-problèmesqui posent des questions sanitaires ou sociales et :

1- de développer chez les élèves et les étudiants :- la maîtrise d’un langage spécifique et adapté ;- l’utilisation d’une méthodologie de recherche

d’informations ;- l’aptitude à la réflexion, à l’argumentation et à la

synthèse ;- la prise de responsabilité et l’autonomie ;- les capacités relationnelles et d’adaptation.

2- tout en exigeant de la rigueur dans la maîtrisedes connaissances des disciplines technolo-giques et/ou professionnelles.

Il est indispensable de prévoir une progression surl’année, en concertation avec les enseignements desautres disciplines si possible. Il s’agit de program-mer les séquences et des séances à l’intérieur dechaque séquence en répartissant les thèmes à trai-ter entre les cours et les TD ou TP, sans oublier deprogrammer des évaluations qui devront se calquerpeu à peu, dans le contenu et les modalités d’orga-nisation, sur les épreuves de l’examen.

Un souci d’individualisation doit transparaître dans lesobjectifs des séances de TD ou TP puisque le groupeclasse peut être dédoublé.

Fiches pédagogiques - Sciences et techniques médico-sociales - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication - septembre 2010

Scienceset techniques médico-socialesen lycée d'enseignement général et technologique

…

Un dialogue doit s’établir dans la classe pour permett-re à tous les élèves ou étudiants de s’exprimer à unmoment ou à un autre de la séance. L’objectif est d’i-dentifier les réussites et les difficultés des élèves ouétudiants pour valoriser les unes et trouver des mesu-res de remédiation aux autres.

Est encouragée l’ouverture sur les milieux profes-sionnels lors d’interventions en classe, de visites,des activités interdisciplinaires (série ST2S) ou lorsdes stages des étudiants en STS ESF et année pré-paratoire au DE CESF (seront alors prévues des visi-tes de stage qui permettront, au-delà de l’évaluationde l’étudiant, de mieux connaître les professionnelset leurs pratiques).

L’IA-IPR de SMS - Biotechnologie santé - environnement

Fiches pédagogiques - Sciences et techniques médico-sociales - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication - septembre 2010

…

Le secteur d’interventionLe professeur de sciences et techniques médico-sociales peut intervenir en :n BEP carrières sanitaires et socialesn Mention complémentaire aide à domicilen Baccalauréat professionnel services de proxi-

mité et vie locale (un profil conseiller en éco-nomie sociale et familiale est recommandé)

Il peut être sollicité pour des interventions en :n CAP petite enfancen CAP agent de prévention et de médiationn Diplôme professionnel d’aide soignant (un

profil infirmier est exigé)n Diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique

(poste soumis à profil)n Diplôme d’Etat de technicien de l’intervention

sociale et familiale (poste soumis à profil)

Des réflexions dans le secteur permettent depenser qu’à plus ou moins long terme, d’autresdiplômes pourraient être créés.

Les finalités des formationsL’enseignant doit connaître les finalités de la for-mation professionnelle de ses élèves ainsi que lafinalité des disciplines qu’il enseigne.

Ces renseignements se trouvent dans les réfé-rentiels de formation, dans les programmesd’enseignement voire dans les BO. Il est néces-saire de rechercher l’information auprès du chefd’établissement, du chef de travaux, de l’équipepédagogique. L’enseignant doit posséder lesbrochures du CNDP, les BO relatifs à ses ensei-gnements.

L’évaluationLa grande majorité des enseignements relevantdu professeur de sciences et techniques médico-sociales est évaluée sous forme de contrôle encours de formation (CCF).Le cadre des évaluations en CCF est fixé dans lesréférentiels. Dans le cadre réglementaire, le CCFest mis en œuvre au plan académique sous l’au-torité de l’inspecteur de l’Éducation nationale,au moyen de documents d’évaluation en entre-prises et en établissements de formation, docu-ments qu’il convient d’utiliser (se renseigner, enpriorité au sein de l’établissement et éventuelle-ment auprès de l’inspecteur).

Les besoins en formationCompte tenu de ce qui précède et des responsa-bilités confiées à l’enseignant, des besoins enformation peuvent émerger. Ces besoins peuventêtre liés à un manque de connaissances spéci-fiques, scientifiques et/ou technologiques maisaussi pédagogiques. Ils peuvent également êtreliés à un manque de connaissance des milieuxprofessionnels. Le projet de montée en compé-tences du jeune professeur peut se décliner surtous ces domaines. Il est possible de s’appuyersur des ressources locales et académiques. Serenseigner auprès du chef d’établissement.

Fiches pédagogiques - Sciences et techniques médico-sociales - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2007

Scienceset techniques médico-socialesen lycée professionnel

Fiches pédagogiques - Sciences et techniques médico-sociales - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication -septembre 2007

Fiches pédagogiques - STI - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2009

Votre interlocuteur privilégié : le chef de travaux Adjoint du chef d'établissement, le chef de tra-vaux assure la coordination et l'animation desenseignements technologiques dans tous lesaspects techniques et pédagogiques. C'est auprès du chef de travaux que le professeurdébutant peut obtenir toutes les informations uti-les à la mise en oeuvre de son enseignement. - les référentiels- les programmes officiels - les guides d'équipement des ateliers et labora-

toires- les repères pour la formation- les recommandations pédagogiques

Intégration aux équipes pédagogiques La spécificité des enseignements technolo-giques (élèves répartis en groupes, espaces detravail partagés par plusieurs enseignants,...)font qu'une approche collective du travail desenseignants est la règle. Le professeur débutantou nouvellement nommé doit s'approprier lespratiques locales et s'intégrer au fonctionne-ment des équipes pédagogiques.

Le conseil pédagogique Certaines catégories de personnels (débutants,contractuels, professeurs stagiaires) peuventbénéficier de l'aide d'un conseiller pédagogique,désigné par le Recteur sur proposition conjointedu chef de travaux, du chef d'établissement et del'inspection pédagogique des STI. Ce conseiller apour mission "d'accompagner" le professeurdébutant dans toutes les phases de son activité.(préparation des cours, conduite de la classe,

évaluation...). Des visites mutuelles organiséesdans les classes durant l'année complètent cetteaction. Toute difficulté constatée devra êtresignalée dès que possible à l'Inspecteur pédago-gique.

La visite de l’Inspecteur Vous en serez informé quelques jours avant ladate prévue. L'inspection comprend toujoursdeux parties : une observation d’une séancepédagogique en présence d’élèves et un entre-tien individuel.

n Séance avec élèves

Il peut s'agir d'une leçon, d’un cours théorique,de travaux dirigés ou de travaux pratiques. Saufindication contraire, ne pas bouleverser le travailnormalement prévu. A préparer par le professeur : dossier à l'inten-tion de l'inspecteur pour l'informer des antécé-dents à cette séance, des objectifs visés, de laplanification des activités et de leurs évaluations(cahier de texte, carnet de notation, documentsde préparation...). Ecueil à éviter : faire une leçon "spéciale" pourl'inspecteur !

n Entretien

Il permet d'échanger sur la séquence observéeet d'aborder l'ensemble des activités du profes-seur.

n Evaluation

Elle est globale et prend en compte la séanceavec élèves (rigueur des démarches, maîtrisedes contenus, communication, techniques de laclasse...) et l'entretien (rôle dans l'équipe péda-gogique, maîtrise des programmes, planificationdes formations,...). D'autre part toute implica-tion du professeur dans des actions locales, aca-démiques ou nationales est intégrée à l'évalua-tion.

n Notation :

Une grille de notation est établie pourchaque grade. La note attribuée est fonc-tion de l'échelon. Elle contribue à l’avance-ment promotionnel suivant trois possibili-tés : grand choix, choix, ancienneté. Lanotification à l’intéressé est faite l'annéescolaire suivante.

STI Sciences et techniques industrielles

Fiches pédagogiques - STI - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2009

Fiches pédagogiques - SVT - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

Les horaires en 2010-2011Comme toutes les disciplines, les sciences de la vieet de la Terre sont enseignées dans les collèges etlycées selon des programmes et horaires nationaux.En 2010-2011, ces horaires des élèves sont les sui-vants (le premier chiffre, entre parenthèses,indique l’horaire pendant lequel la classe fonc-tionne en groupes à effectif restreint, et le secondl’horaire en classe entière).

En collège• Sixième : (0,5h) + 1 h• Cinquième : 1,5 h• Quatrième : 1,5 h• Troisième : 1,5 h

En lycée• Seconde : 1,5h (effectif des groupes à définir

dans l'établissement)• Première L - enseignement scientifique : (1,5 h)• Première ES - Biologie : (0,5 h) + 1 h • Première S : (2 h) + 2 h• Terminale S : (1,5 h) + 2 h pour l’enseignement

de tronc commun auxquelles s'ajoutent 2 heu-res pour l'enseignement de spécialité.

S’y ajoutent des dispositifs pluridisciplinaires,déjà existants ou liés au "nouveau lycée", danslesquels les Sciences de la vie et de la Terre peu-vent être partie prenante :• Itinéraires de découverte en cinquième et qua-

trième (cycle central)• Travaux personnels encadrés en Première.• Enseignements d’exploration en classe de 2de

(MPS, STL…)• Accompagnement personnalisé en classe de

2de

Les programmes en 2010-2011Les programmes et les compléments sont parus auBOEN et sont accessibles sur le site Eduscol ou surle site disciplinaire académique.

• Nouveaux programmes en - Classes de collège : BO spécial n°6 du 28 août 2008.- Classes de seconde : BO spécial n°4 du 29 avril 2010.

• Première S : BO hors série n°7 du 31 août 2000• Première L : BO hors série n°7 du 31 août 2000• Première ES : BO hors série n°7 du 31 août 2000• Terminale S : BO hors série n°5 du 30 août 2001.

Présentation des épreuves du baccalauréat : Epreuve anticipée en série L et ES, indiquant en particulier les thèmes retenus à la session 2010 - BO n°39 du 1er novembre 2007.Épreuve de SVT en série S - BO n°9 du 26 février2004. Modalités de l’épreuve d’évaluation des capacitésexpérimentales : BO N°14 du 3 avril 2008

La conception des programmesn L’enseignement des sciences de la vie et de laTerre doit permettre de contribuer efficacement à laformation de l’esprit scientifique des élèves.Il doit leur apporter des connaissances et des compé-tences en mettant en oeuvre des démarches rigoureu-ses qui placent les élèves dans des situations derecherche et leur font utiliser différents outils ou tech-niques. Les programmes ont été construits de maniè-re à respecter une progression dans les apprentissages.Leur cohérence verticale doit être absolument respec-tée. La formation en SVT participe en outre à la cons-truction de toutes les autres compétences du socle.

n Cette construction des programmes a une consé-quence importante : comme les notions se cons-truisent progressivement en prenant appui sur cequi a été traité l’année précédente, l’ensemble dusystème sera efficace si les programmes de chaqueclasse sont couverts dans leur totalité. Chaque pro-fesseur doit y veiller. La crédibilité et l’efficacité denotre enseignement sont en jeu. Cette contraintene doit pas être ressentie comme quelque chosede sclérosant, ou destiné à brimer les initiativespédagogiques. La construction des notions biolo-giques et géologiques s’appuie sur des exemplesdont le nombre et la nature sont à la discrétion duprofesseur. Des choix s’imposent à chaque stadeafin de couvrir l’ensemble du programme.

Quels sont les horaires ?Quels sont les programmes ?Comment sont conçus ces programmes ?Quelles méthodes pédagogiques pouvez-vousutiliser ?Comment pouvez-vous évaluer vos élèves ?

Sciences de la vie et de la Terre

…

Fiches pédagogiques - SVT - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - rectorat-communication- septembre 2010

Les méthodes pédagogiques n L’enseignement des sciences de la vie et de laTerre est basé sur la mise en oeuvre de méthodesactives, c’est-à-dire de méthodes qui font appel àl’activité intellectuelle des élèves. C’est une démar-che participative qui nécessite l’organisation dudialogue dans le groupe-classe afin de mettre enplace une démarche d’investigation qui laisse unepart de prise d’initiative à chaque élève. Il convientlors de chaque séance de laisser à chaque élève untemps de travail individuel (une production de l’é-lève est attendue).

n L’enseignement des sciences de la vie et de laTerre ne doit pas non plus trop s’éloigner de l’objetde l’étude c’est-à-dire le réel. Il est souhaitable departir, chaque fois que cela est possible du concretou alors de documents de substitution qui s’en rap-prochent le plus. Dans l’ordre : films, diapositives,textes, dessins et schémas peuvent être utilisés.

n L’utilisation des technologies usuelles de l’infor-mation et de la communication (multimédias, expé-rimentation assistée par ordinateur) doit s’intégrerdans la démarche d’investigation mise en œuvre.

n Une leçon peut consister à trouver des réponses àl’ensemble des questions qui ont été soulevées audépart et qui s’enchaîneront selon un ordre logique.Le rôle du professeur est très important pour faireémerger les questions fécondes qui amèneront lesélèves à expérimenter, observer ou rechercher dansdes documents. Ces questions deviennent alors desproblèmes biologiques ou géologiques qui introdui-sent une démarche EXPLICATIVE.

n Dans d’autres circonstances, l’activité des élèvesconsistera à conduire une argumentation à partirde documents, pour justifier des résultats.

n Les traces écrites font partie de l’activité. Elless’élaborent progressivement au fur et à mesure dudéroulement de la leçon. Elles doivent être présen-tées selon un plan bien structuré (qui ne reprendpas systématiquement toutes les étapes de ladémarche) et faire apparaître le travail personnel del’élève et les bilans élaborés collectivement.

n Même si certains documents restent nécessairesdans les classeurs d’élèves, l’utilisation abusivedes polycopiés et des photocopies est souventdénoncée. Le livre est un outil de l’élève quidemande à être utilisé en classe, et le questionne-ment intermédiaire gagne souvent à être construitpar (ou avec) les élèves plutôt qu’à être imposé parle professeur dans un polycopié.

n Dans la logique de ce qui a été écrit précédem-ment, toute distribution d’une fiche d’activité quiimpose la démarche est à éviter. Ceci ne remetnaturellement pas en cause les fiches techniquesd’utilisation du matériel ou de protocole.

n Le socle commun des connaissances et des com-pétences impose une réflexion interdisciplinaire,mais la nécessité de travailler en interdisciplinariténe se limite pas au collège.

L’évaluationn Lors de l’évaluation (tout comme lors de la for-mation à laquelle elle fait suite), une attentiontoute particulière est à porter sur ce que l’on éva-lue réellement en terme de compétences.

n Il est important aussi de bien distinguer l’éva-luation formative, pratiquée lors d’activités inté-grées au cours, lorsque l’élève est en situationd’apprentissage et qui ne peut donc donner lieu àune note qui compterait pour une moyenne tri-mestrielle, de l’évaluation sommative (ou évalua-tion-bilan) qui, elle, se situe lorsque l’apprentis-sage est terminé.

n Lors d’une évaluation sommative, les questionsfaisant appel à la restitution de connaissances ouà leur présentation organisée sont toujours d'ac-tualité. Il convient de veiller à la typologie desquestions de restitution qui doivent être adaptéesau niveau d’enseignement.

n Toute compétence évaluée lors d’une évalua-tion sommative doit avoir fait l’objet d’un appren-tissage et être en adéquation avec celles tra-vaillées dans le chapitre.

n L’enseignement des SVT participe à la forma-tion à des compétences scientifiques, mais aussià la formation aux autres compétences du soclecommun des connaissances et des compétences.

n Lors d’une évaluation sommative, l’élève doitêtre capable de prévoir sa note. Il est ainsi impor-tant de préciser les compétences qui sont évaluéesdans chaque question et de donner le barème.

n Dans une dynamique d’autoévaluation, iIconvient de mettre l’accent sur la production detraces écrites personnelles permettant aux élèvesde formaliser leur raisonnement et d’identifier leséventuels blocages. Ces traces personnelles sontpour le professeur source de diagnostics lui per-mettant d’envisager des remédiations.

n L’évaluation des capacités expérimentales estprise en compte dans la note du baccalauréat (BOn°9 du 26 février 2004). Au collège, comme aulycée, l’évaluation des pratiques expérimentalestout au long du cursus de l’élève doit pouvoir êtremise en œuvre.

Informations disciplinairesLes inspecteurs pédagogiques régionaux de SVTvous invitent à consulter régulièrement votre adres-se de messagerie académique et la page SVT del’espace éducatif du site académique dans lesquel-les des informations pédagogiques vous serontrégulièrement apportées (www.ac-rennes.fr).

Véronique Gerones-Troadec, Johann Gérard et Catherine Pequin

Inspection pédagogique régionale des SVT

…

Fiches pédagogiques - Technologie au collège - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - Rectorat-communication- Septembre 2009

Intégration à l’équipe pédagogiqueLa spécificité de l'enseignement de la techno-logie (élèves répartis en groupes, espaces detravail partagés par plusieurs enseignants,cohérence entre les quatre niveaux...) faitqu'une approche collective du travail desenseignants est la règle. Cette règle est for-malisée au sein d’un projet disciplinaire querédige chaque établissement. En cas de nomi-nation dans un collège n'ayant qu'un poste detechnologie, s'adresser au secrétariat des IPR-IA pour obtenir un guide pédagogique.

Aide pédagogiquen Le conseil pédagogique Certaines catégories de personnels (maîtresauxiliaires, professeurs stagiaires en situa-tion) peuvent bénéficier de l'aide d'un"conseiller pédagogique". La délégation aca-démique pour la formation des personnels etl’innovation (DAFI) propose un dispositif"conseil individualisé" pour lequel le chef d'é-tablissement et les inspecteurs pédagogiqueschargés de la technologie sont invités à pro-poser un professeur-tuteur (dossier conseilindividualisé à demander à votre chef d'éta-blissement). Le professeur-tuteur a pour mis-sion d'accompagner le professeur débutantdans toutes les phases de son activité (prépa-ration de cours, conduite de la classe, évalua-tion,...). Des visites réciproques organiséesdans les classes durant l'année complètentcette action. Toute difficulté constatée devraêtre signalée dès que possible à l'IPR-IAconcerné.

n Le collège-ressource Dix collèges ont été choisis dans l'académiepour permettre aux enseignants d'atteindreles objectifs suivants : - aider les équipes pédagogiques à construiredes projets technologiques, - répondre aux divers besoins de formation,- faciliter l'échange de documents pédago-

giques, - présenter de nouveaux matériels. Ces collèges sont essentiellement des lieuxprivilégiés pour réfléchir sur l'enseignementde la technologie pour se former, échanger etexpérimenter. Deux ou trois professeurs-animateurs sont àvotre disposition, le jeudi après-midi (1/2 jour-née banalisée pour la discipline). L'inscription se fera directement au collège-ressource selon une procédure annoncée avecle programme d'activités.

Ces collèges sont :

- Vannes “St Exupéry”- Fouesnant “Kervihan” - Guichen “Noël du Fail” - Rennes “Le Landry” - Dol de Bretagne “Paul Féval” - Quéven “Joseph Kerbellec” - St Brieuc “Léonard de Vinci” - Morlaix “le Château” - Daoulas “Coat-Mez” - Pontivy “Charles Langlais”

Technologie collège

…

Fiches pédagogiques - Technologie au collège - Livret d'accueil des nouveaux personnels de l'académie de Rennes - Rectorat-communication- Septembre 2009

n Visite de l'Inspecteur Vous serez informé(e) de sa visite quelquesjours avant la date prévue. L'inspection comp-rend toujours deux parties : le suivi d'uneséquence avec élèves et l'entretien sans élèves.

Séquence avec élèves Il doit s'agir d'une séance qui permettra destructurer les connaissances et de mettre l'é-lève en situation de production (fabrication,compte rendu...). L'Inspecteur assiste pen-dant une heure à cette séquence. Recommandations : Préparer un mini dossierà l'intention de l'Inspecteur pour l'informerdes antécédents à cette séquence, des objec-tifs visés, de la planification des activités, etleur évaluation (cahier de textes, carnet denotation, documents de préparation...).Ecueil à éviter : Faire une leçon "spéciale"pour l'Inspecteur.

EntretienIl permet d'échanger sur la séquence observéeet d'aborder ensemble les activités du profes-seur. Il doit aussi être l'occasion de parler duprojet personnel du professeur.

Evaluation de l'inspection Elle est globale et prend en compte la séquen-ce avec élèves (rigueur des démarches, maîtri-se des contenus, communication, techniquesde la classe, maîtrise de la classe,...) et l'entre-tien qui suit pour examiner le rôle du profes-seur dans l'équipe, la maîtrise des program-mes, la planification des activités... D'autrepart, toute implication du professeur dans desactions au sein du collège, au collège-ressour-ce ou sur un plan académique, est intégréedans l'évaluation. Pour les maîtres auxiliairesdébutants, cette inspection tient essentielle-ment compte des aptitudes naturelles à deve-nir un enseignant.

Notation Une grille de notation est établie pour chaquegrade. La note attribuée est fonction de l'é-chelon sachant que dans un échelon la répar-tition des notes se divise en 3 ensembles d'a-vancement possible : 20 % à l'ancienneté, 50% au petit choix, 30 % au grand choix. Lesnotes sont étalonnées entre elles en fin d'an-née scolaire et vous parviennent en débutd'année scolaire suivante.

…