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FINANCEMENT FORFAITAIRE PROSPECTIF PAR PATHOLOGIE ET SON CONTEXTE Séminaire du 20 Février 2014 Centre Hospitalier de Jolimont – Lobbes 1

FINANCEMENT FORFAITAIRE PROSPECTIF PAR PATHOLOGIE ET SON CONTEXTE Séminaire du 20 Février 2014 Centre Hospitalier de Jolimont – Lobbes 1

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  • FINANCEMENT FORFAITAIRE PROSPECTIF PAR PATHOLOGIE ET SON CONTEXTE Sminaire du 20 Fvrier 2014 Centre Hospitalier de Jolimont Lobbes 1
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  • Table des matires La Chambre Syndicale et lABSyM dans le systme de soins Consquences du financement prospectif par pathologie pour le patient au point de vue : Ethique Qualit Accessibilit 2
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  • Les enjeux en cours : projets et propositions de lois prsents en 2013 et actuellement en suspens Les supplments La modification unilatrale du contrat Les marchs publics Lavant-projet de loi pratique dans les soins de sant Le financement prospectif par pathologie Limpact sur le statut du mdecin 3
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  • I. La Chambre Syndicale et lABSyM dans le systme de soins par Anne-Franoise Ziegels 4
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  • La Chambre est une des 5 composantes de lABSyM (Association Belge des Syndicats Mdicaux) LABSyM est lorgane reprsentatif au niveau fdral. Il ngocie avec lINAMI, les Mutuelles, le SPF Sant Publique, Les 5 composantes de lABSyM sont les 5 Chambres Syndicales provinciales : Une chambre couvre les Provinces de Lige et Luxembourg. Une chambre (la ntre) couvre les Provinces du Hainaut, Namur et BW. Une chambre couvre la Rgion de BXL. Une chambre couvre les Provinces dAnvers, du Limbourg et du Brabant Flamand. Une chambre couvre les Provinces de Flandre Occidentale et de Flandre Orientale. 5
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  • En conclusion : ABSyM = Chambre Syndicale Parle au niveau fdral Parle au niveau local Remarque : les mdecins saffilient aux Chambres Syndicales et non lABSyM car : services et ngociation de proximit. 6
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  • La structure juridique particulire : Les Chambres + lABSyM = des ASBL indpendantes les unes des autres. Cela signifie que chaque Chambre et lASByM ont chacune : Leur CA Leur AG toujours des mdecins (parit SP et MG) Leur Prsident + parit linguistique au fdral Leur bureau technique : compos en gnral dun secrtariat, de juristes et de chargs de communication auxquels viennent sajouter des avocats, des fiscalistes, des comptables, 7
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  • Raison historique : Cration en 1963. Au dpart de Lige. En raction aux lois Leburton. Effet boule de neige. Politique commune : Ecouter les dsidrata des membres; En discuter au CA de la Chambre ; Dfendre ces positions pour les intgrer dans celles de lABSyM; Adopter une position commune au CA de lABSyM; Dfendre cette position. 8
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  • Organisation la plus reprsentative du corps mdical Reprsentative lgalement parlant (nombre de membres, MG et SP, prsence sur plusieurs rgions,). Elections syndicales tous les 4 ans 2014. La plus reprsentative : En 2010 : 82 % des SP pour lABSyM. Consquence : le nombre de dlgus de lorganisation envoys dans les conseils et commissions. 9
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  • Les services quoffre la Chambre : Le plan rgional : Braine et Lige avec le Ministre de la Rgion wallonne. Le plan local (hpitaux) : ngociations avec les gestionnaires, avis et soutien aux Conseils Mdicaux. Le plan individuel : Avis juridiques gratuits ; Fourniture de renseignements et tudes ; Structure de soutien Impulseo pour les MG ; Aide la ngociation de problmes individuels ; Publication douvrages ; Organisation de sminaires et tables rondes ; . Intervention dans tous les aspects de la vie professionnelle des mdecins. 10
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  • Lquipe de la Chambre : LE PRESIDENT Docteur Roland Lemye Mdecin gnraliste originaire de Courcelles. Prsident de lABSyM. Prsident de la CSMHNBW. Prsident du Groupe de Travail de MG du Conseil Suprieur des Mdecins Gnralistes et des Mdecins Spcialistes du SPF Sant Publique. Membre du Conseil Suprieur des MG et des Mdecins Spcialistes du SPF Sant Publique. Membre effectif de la Commission de Planification de loffre mdicale du SPF Sant Publique. En charge des affaires internationales de lABSyM pendant plus de 20 ans. 11
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  • Le CA de la CSMHNBW VICE-PRESIDENTS Docteur Willy ANDRE (MG) Docteur Jean DUFRASNE (MG) Docteur Pierre DUPREZ (SP) Docteur Vincent LAMY (SP) Docteur Jean-Paul SALEMBIER (SP) 12
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  • ADMINISTRATEURS Zone du HAINAUT OUEST Docteur Catherine GABRIELLI (SP) Docteur Bernard GEORGES (SP) Docteur Graldine LAMY (SP) Docteur Philippe MOONS (MG) Docteur Michel WAUTERS (SP) Zone du CENTRE Docteur Christian CLAEYS (SP) Zone de CHARLEROI Docteur Orlando BLAZINSEK (MG) Docteur Paul GASMANNE (SP) 13
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  • Zone de NAMUR Docteur Philippe LUTTE (MG) Docteur Pierre MASSCHELEYN (MG) Zone du BRABANT Docteur Pierre DE PLAEN (MG) Docteur Richard MARTENS (MG) CA en constante volution, vers une fminisation. 14
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  • Henri Anrys Secrtaire Gnral de la Chambre Syndicale des Mdecins des Provinces du Hainaut et de Namur et du Brabant Wallon depuis 1987. Conseiller Juridique de la Chambre depuis 1963. Docteur en droit, licenci en criminologie, ancien avocat et journaliste. 15
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  • Anne-Franoise Ziegels Diplme en droit de lULg. Diplme en journalisme de lUCL avec une spcialisation en enqutes, reportages, documentaires et en journalisme international et europen. Conseiller Juridique et charge de communication pour la Chambre depuis un an. A prcdemment travaill comme avocat et comme journaliste. 16
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  • II. Les enjeux en cours : Projets et propositions de lois prsents en 2013 et en suspens (bloqus ou reports) par Henri Anrys 17
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  • 1. Serpent de mer Supplments : interdiction tendue aux chambres un lit et aux hospitalisations de jour : bloqu. Modification unilatrale du contrat (art x+33 de lavant- projet de loi portant dispositions diverses en matire de sant) : retir (succs de la Chambre). objections : 1. ou ces statuts transforment les mdecins en fonctionnaires et ds lors il faut en dduire les consquences, 2. ou ils restent contractuels et il faut alors un mandat de lAG (cfr vade-mecum, tome 1). 18
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  • 2. En suspens Marchs publics : application au recrutement de mdecins hospitaliers. Projet sur la pratique dans les soins de sant. Financement par pathologie. 19
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  • 2.1. Les marchs publics Position du problme : Entre en vigueur de la nouvelle loi (de 2006) au 1 er juillet 2013. Position du Premier Ministre : exigence pour engagement de tout mdecin indpendant. Raction de la Chambre : Pas applicable : Titre IV de la loi sur les hpitaux, crer un OJNI (objet juridique non identifi) : hirarchie, modification de revenus fixs unilatralement, exclusion par extension de la notion d emploi . 20
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  • Si applicable : Le mdecin dfend lintrt du patient, pas de lhpital. Commercialisation de la mdecine interdite (AR n78). Donc pas dadjudication sur loffre conomique la meilleure pour lhpital mais pour le malade. Cahier des charges et procdures conformes la rglementation gnrale et au contrat de lhpital, entre autres au statut financier qui ne peut varier individuellement. Pas de slection sur le moins-disant mais sur la qualit uniquement. La procdure doit respecter le Titre IV de la loi sur les hpitaux (statut hospitalier). 21
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  • 2.2. Pratique dans les soins de sant Projet de loi fdral Vanderwoude Decoster. Objet : la qualit. Porte : tous les praticiens sont viss, avec une distinction entre 3 catgories : Tous les mdecins. Les spcialistes. Les chirurgiens. 22
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  • Contenu quelques points dachoppement : Responsabilit vis--vis de lhygine, protocole de nettoyage (comptence !). Responsabilit vis--vis du nombre et de la qualit des auxiliaires. raction : Opposition avec les normes hospitalires, charge du cot. Condition dexercice : exprience et qualifications : quid de la premire fois ? Quid des PG et MACCS ? Obligation de suivre les guidelines internationaux (arrt Mercier, 1936 quid des nouveaux traitements ?). raction : Donc tenu compte oui, obligation non. Manuel de qualit et certification (accrditation) de chaque praticien par une socit daudit internationale. Sanction : interdiction dexercice sans le certificat Prison en cas de non respect. raction : cot immense, sanctions inacceptables retires. 23
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  • Discussions entre la Chambre et la Rgion wallonne Contradiction avec les normes hospitalires. Remplacement par une rgle rgionale portant sur une certification. Situation actuelle : report en inter-cabinets au niveau fdral. Sera rediscut avec le nouveau gouvernement. 24
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  • 2.3. Le financement prospectif par pathologie Quid ? Le projet a pour but de faire par APR-DRG un prix all in (honoraires, mdicaments, soins et hbergement). Renvoi une tude du KCE qui stalera jusquen septembre 2014. Interview des Drs de Toeuf, Moens, Louis, de lexpert de la Chambre Syndicale de Braine sur cette question : le Dr Van Cang et de lexpert de la Chambre Syndicale de Lige sur cette question : le Dr Devos. 25
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  • Problmes Composition du all in : cot global dune pathologie APR-DRG de svrit niveau 1 ou 2 : cot mdecin, cot mdicament, cot hbergement avec soins. honoraires + factures mdecins et fournitures + prix de journe. Problmes : Prix unique dans des cots diffrents dun BMF suprieur ou gal selon hpital : amortissements, B1 frais communs. Seraient-ils exclus ? Quid de leur rpartition sur les honoraires exclure du financement all in ? Traitement standardis : combien de RMN, de biologie, de radios pris en charge dans le prix dun APR-DRG dtermin ? Quid en cas de besoin, de prestations supplmentaires ? 26
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  • Clart pralable dans la rglementation quand un APR- DRG est de svrit 1 ou 2 et sera pay par le all in et non a posteriori par un programme 3M. Paiement des tickets modrateurs et supplments facturer soit par lhpital (chambre) soit par le mdecin (honoraires). La Ministre avait voqu lexigence dun devis du mdecin pour le traitement de chaque malade. Ceci correspond un devis (Le Soir du 18.04.2013). Ds lors, il faut, comme pour le plombier, numrer ce qui est compris dans le devis facturer et facturer les -cts. 27
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  • Position de la Chambre propose lABSyM : Principes dans tout financement : La transparence pralable : APR-DRG dfinition rglementaire des niveaux de svrit. Garanties de qualit : exclure le financement part des incidents et pathologies concomitants. exclure tous traitements nouveaux. standardisation ne peut figer les traitements. poids du Conseil Mdical accru dans lvaluation de la qualit : avis conforme sur tous les points davis. dfinition de ce que comporte un traitement mdical par APR-DRG rserv au CTM. paiement part des honoraires. Exclure du cot : services publics (urgences), formation. Matrise maintenue sur la facturation des honoraires. Proprit des honoraires. 28
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  • III. Limpact sur le statut du mdecin par Henri Anrys 29
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  • Le nouveau systme pourrait toucher le titre IV. Art 137 : 9 e : prvisions budgtaires relatives lactivit mdicale (tendues tout le budget de lhpital). 10 : besoin en quipement. 11 : acquisition de lappareillage : avis renforc. 14 : affectation des locaux. 16 : cadre infirmier. 17 : le cadre du personnel financ par les honoraires : avis renforc. 30
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  • Art 143 4 : contrle de la commission financire paritaire de lhpital dans la rglementation gnrale. Art 144 3, 4 : les dispositions financires relatives lactivit mdicale: avis renforc en vertu de larticle 137, 4. Art 149 et 150 : perception par le Conseil Mdical. Dcision du Conseil Mdical. Art 154 : le contenu des honoraires : frais indirects dans lhonoraire (problme de lhonoraire pur). Art 155 : retenues revenant lhpital, avis renforc ou accord (5). Si honoraire pur, il y a 3 ngociations que doit mener le corps mdical : Au niveau commission mdico-mutualiste : valeur de lhonoraire. Au niveau du ministre de la Sant voire au Parlement (loi) : les frais ncessaires mdicalement et intgrer. Au niveau de lhpital : veiller des moyens (matriel et personnel) ncessaires la qualit indpendamment du montant retenu dans le financement. 31
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  • IV. LEtude en cours par Henri Anrys 32
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  • 1. Premire Phase (pralable) Etude du KCE sur la faisabilit dun financement all in (121B/2010) Base Le systme actuel comporte 2 sources principales de recettes : Le BMF. Les rtrocessions dhonoraires. Le projet all in pourrait supprimer cette partie en attribuant tous les cots au gestionnaire. Danger Retirer du financement de lhpital la rtrocession des honoraires cest selon le KCE vider le pouvoir du Conseil Mdical. 33
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  • En fait, les comptences du Conseil Mdical visent aussi protger le malade (Cour de Cassation) et le statut du mdecin. En outre, le KCE relve que Lentente intelligente entre le Corps Mdical et le Pouvoir Organisateur constitue souvent un facteur de succs et contribue favoriser latteinte des objectifs du systme de sant . Comment viter quun changement de structure des recettes rsultant du all in perturbe lquilibre des forces ? Selon le Rapport de faisabilit du KCE : Il faut de nouvelles modalits de partenariat par un rle plus proactif dans toutes les solutions qui permettent lhpital de contribuer tous les objectifs du systme. Rechercher le plus grand consensus entre les parties . 34
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  • Comment sauvegarder le respect de la qualit et de lobjectif mdical de lhpital qui en est sa caractristique ? NB : Lhpital nest ni entreprise dexploitation commerciale. Ni htellerie qui nest quun moyen des soins mdicaux et leur suivi. De toute faon, la responsabilit restera aux mdecins (loi sur les droits du patient). Il faut donc leur sauvegarder les moyens de cette responsabilit. Le contrle de qualit, essentiellement bureaucratique, doit impliquer les praticiens. Conclusion : Le respect dpendra de la force de ngociation de lABSyM et de ses Chambres Syndicales comme en 1987 qui ont mis sur pied le statut. Cette force dpend de la solidarit et de limplication des mdecins. 35
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  • La place des honoraires dans le calcul par pathologie : Si le financement ne passe plus par : a) lhonoraire lacte ; b) lhonoraire englobant les frais (en hpital et en cabinet) ; il faudra ngocier la valeur pure de lacte, depuis la consultation jusqu la chirurgie cardiaque. L aussi, la force de lABSyM et de la Chambre Syndicale, Organisation reprsentative majeure (80 %) est essentielle et limportance et la comptence de ses moyens techniques. 36
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  • Problmes explorer par les experts des Chambres Syndicales : Incidence sur la qualit Dualit du financement Honoraire pur : valuation Comment grer au niveau INAMI les critres Version nomenclature Pnibilit Qualification Supplments 37
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  • 2. Deuxime phase (Interview des stakeholders) Questions poses lors de linterview de la socit mandate par le KCE en janvier-fvrier 2014 aux experts dsigns par lABSyM DRG Paiement lacte Pour et contre Exprience dans dautres pays Forfaits Proprit des honoraires et lien avec le pouvoir mdical Autonomie professionnelle Gouvernance hospitalire 38
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  • Rponses : La discussion a mis en vidence plusieurs points. Que peut-on introduire dans le financement par pathologie ? Celui-ci est ventuellement abordable pour des actes chirurgicaux simples mais trs compliqu pour la mdecine et les interventions de disciplines varies au fur et mesure du traitement. Quels sont les actes intgrs qui correspondraient un traitement standard sans porter atteinte la qualit ? Qui et comment les dsigner ? 39
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  • Menace sur la qualit : Tout appel des prestations et prestataires sortant de la prvision pourrait tre vit do baisse de qualit. Il faut donc prvoir des ajouts. Lvolution des DRG. Ils sont en rvision vers une augmentation. Il y en a 1.200. Il y en aura 10.000. Comment va-t-on valuer les 10.000 traitements homognes ? Intgration de lhonoraire pur ou honoraire avec partie de frais rtrocder. Comment compter la partie frais uniformment pour chaque APR-DRG quels que soient les cots dans lhpital ? Comment viter que le calcul impose le cot dun matriel donn pour la prestation alors que ce cot dpend du march et des adjudications dans chaque hpital ? 40
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  • Impact sur les pools destins lisser les ingalits si un honoraire pur est destin un mdecin qualifi dtermin pour cette pathologie ? Comment calculer la valeur diffrente de la rmunration du mdecin (anesthsiste hollandais 136 /heure. Les calculs ici lui laisseraient 83 ). Une psychothrapie est value 100 /heure. Un avocat cote 250 /heure. Un ouvrier Ford Genk cote 39 /heure. Conclusion : La ngociation tant technique que politique va tre cruciale. La proprit et la composition des honoraires vont demander une action importante du Syndicat. 41
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  • MERCI POUR VOTRE ATTENTION Pour nous joindre : La Chambre Syndicale des Mdecins des Provinces du Hainaut et de Namur et du Brabant Wallon Rue de lHpital, 5 bote 35 1420 Braine-lAlleud. Tl. : 02/384.39.30 Fax :02/384.89.20 Mail : [email protected]@csm-braine.be Site : www.syndicat-medecins.be 42