Click here to load reader
Upload
dodan
View
212
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Formulaire de mécanique des milieux continus
Cinématique :
Déplacement : φ, ξ
x(t) = φ(X,T ) = X + ξ(X, t)
Gradient de déformation : F = ∇φ = 1 +∇ξTransporte un vecteur dM = F .dM0
Jacobien : J = det(F)
Transporte une surface orientée a = J tF−1.A
Transporte un volume |Ω| = J |Ω0|Tenseur des dilatiations : C = tF .F ' 1 +∇ξ + t∇ξ
Tenseur symétrique, dont les trois directions principales sont orthongonales, restentorthogonales à la n du déplacement et subissent un allongement λK .
Transporte un produit scalaire v.w = V .C.W
Tenseur des déformations de Green-Lagrange : e = 12
(C − 1
)Transporte une diérence de produit scalaire dM.dM
′ − dM0.dM′0 = 2 dM0.e.dM
′0
Tenseur des déformations linéarisé : ε = 12
(∇ξ + t∇ξ
)Tenseur taux de déformation : d = 1
2
(∇U + t∇U
)=(F .F−1
)sym
La vitesse U est reliée au déplacement dξ = U.dt
Variation temporelle du produit scalaire ddt
(dM.dM
′)
= 2 dM0.d.dM′0
Variation temporelle du volume ddt
(|Ω|) = |Ω0| div (U)
Dynamique :
Tenseur des contraintes de Cauchy σ (x, t) = 1JF .S.tF
−1
Dans le milieu, au travers d'une surface orientée par n, le milieu + exerce sur lemilieu − une contrainte (ie une force surfacique) T (x, n, t) = σ (x, t) .n
σ = tσ
ργ = ρF + divσ
[[U ]]⊗ ρ (U −W ) .nΣ = [[σ]].nΣ
T ∂Ω = σ.n∂Ω
Principe des puissances virtuelles :
P(i) (U) = −´σ :t gradU dΩ−
´Σ
[[U ]].σΣ.nΣdΩ
P(e) (U) =´ρF .U dΩ +
´∂ΩT .U da
A (U) =´ργ.U dΩ +
´U.[[U ]]⊗ ρ (U −W ) .nΣ da
1
Pour un mouvement rigidiant P(i) (U) = 0
A (U) = P(e) (U) + P(i) (U)
Critère de résistance (p165 - 227)
• Utilisation :Pour des critères de résistance ne portant que sur le déviateur descontraintes, on utilise des champs virtuels tels que divU = 0 et sanssaut de vitesse normale sur les surfaces de discontinutés.On a alors, à l'équilibre, (l'égalité σ : d = σ : tgradU provient de la
symétrie de σ)
P(e) (U) = −P(i) (U) =´σ : d dΩ ≤ Plimite (U) =
´sups
(s : d
)dΩ
• Von Mises : 12s : s− k2 ≤ 0⇒ supss : d = k
√2d : d
• Tresca : sup (σK − σL − σ0) ≤ 0⇒ supss : d = σ02
(|dI |+ |dII |+ |dIII |)
Déviateur des contraintes s = σ − 13Trσ 1.
Tenseur des contraintes de Piola S = J F−1.σ.tF−1
Transporte la puissance des eorts intérieurs en conguration initiale.σ : d dΩ = S :e dΩ0
Inégalité de Clausius-Duhem −ρ0∂ψ∂e
: e+ S : e ≥ 0
Dans le cas élastique, S = ρ0∂ψ∂e
+ ηi∂ϕi∂e, où ϕi
(e)
= 0 donne les contraites cinéma-
tiques (pour l'isochorie, ϕ =
√det
(1 + 2e
)− 1⇒ ∂ϕ
∂e= JC−1)
Energie libre ψ = e− TsPour un milieu élastique (ie sans mémoire de ses déformations) et linéaire,
ρ0ψ = 12e.C.e− (T − T0)κ.e+ σ0.e+ ρ0eT (T ).
Pour un milieu élastique, linéaire et isotrope,
ρ0ψ = λ2Tr2e+ µTre2 − 3κα(T − T0)Tre− p0Tre+ ρ0eT (T ).
S =
λTre 1 + 2µe− 3κα(T − T0)1(−p01 si contraintes internes (incompressibilite...)
)e = 1+ν
ES − ν
ETrS 1 + α(T − T0)1
ν = λ2(λ+µ)
: coecient de poisson. ν ∈[−1, 1
2
]avec ν = 1
2⇔ incompressible
E = µ3λ+2µλ+µ
: module d'Young.
λ = E ν(1+ν)(1+2ν)
, µ = E2(1+ν)
: coecient de Lamé. ⇒ λ+ 2µ = E(1−ν)(1+ν)(1−2ν)
κ = 3λ+2µ3
= E λ+µ3µ
: module de compressibilité.
Tenseur de Boussinesq P = Jσ.tF = F .S.
Transporte les eorts intérieurs en conguration intiale :´σ : t∇UdΩ =
´P :
t∇UdΩ0
Transport des contraintes en conguration initiale : P .NdA = Tda
Cas des petites transformations :
2 Daniel Suchet
Hypothèses :
• Le milieu continu est en petites transformations : |∇ξ| 1
• L'échauement est petit : α|T − T0| 1
• En tout point de la frontière où le chargement est imposé, le champ de déplace-ment est susament petit pour eectuer un développement limité : T di (X +ξ, n, t) da = T di (X, N, t) dA+ ∂T
∂x.ξ dA+ ∂T
∂∇ξ .∇ξ.
Linéarisation des déformations e ' ε⇒ J = detT ' Trε
Linéarisation du comportement
Tenseur de Piola : S ' σ0 − (T − T0)κ+ C : ε
Tenseur de Boussinesq : P = σ0 +∇ξ.σ0−(T −T0)κ+C : ε = σ0 +∇ξ.σ0−3κα(T −T0)1 + λTrε1 + 2µε dans le cas élastique isotrope.
Si le tenseur de Piola est au plus du premier ordre par rapport à∇ξ et à l'échauement,
alors σ ' S ' P .
Cas des petites perturbations autour d'un état naturel :
Hypothèses :
• Le milieu continu est en petites transformations : |∇ξ| 1
• L'échauement est petit : α|T − T0| 1
• En tout point de la frontière où le chargement est imposé, le champ de déplace-ment est susament petit pour identier le chargement surfacique à sa partieprincipale : T di (X + ξ, n, t) da = T di (X, N, t) dA
• On prend σ0 = 0 ⇒on identie σ ' S ' P =
• L'évolution est quasistatique ⇒ les forces d'inerties sont négligeables devant leseorts élastiques.
Linéarisation comme précédement.
Champs statiquement et cinématiquement admissibles
ξ′ est CA ssi ξ′ ∈ξ′, C1pmet ξ′i = ξdi
σ′ est SA ssi σ′ ∈
σ′C1pm, symetrique et equilibre
.
Formulation en déplacement :
• Energie libre : W (ξ′) =´ (
λ2
[trε′
]2+ µε′ : ε′ − 3κα∆T trε′
)dΩ0
• Potentiel des eorts extérieurs : Φ (ξ′) =´ρ0F .ξ
′dΩ0 + Σ´STi
T di ξ′idA
Formulation en contrainte :
• Energie complémentaire :
W ∗(σ′)
=´ [
1+ν2Eσ′ : σ′ − ν
2E
(trσ′
)2+ α∆T trσ′ + 3E
2(1−2ν)α2∆T 2
]dΩ0
• Potentiel des déplacement imposés : Φ∗(σ′)
= Σ´Sξiξdi ei.σ
′.N dA
Résultats:
Encadrement énergétique
−W ∗(σ′)
+ Φ∗(σ′)≤ −W ∗
(σ)
+ Φ∗(σ)
= W (ξ)− Φ (ξ) ≤W (ξ′)− Φ (ξ′)
Formule de Clapeyron si isotherme, W ∗(σ)
= W (ξ) = 12
[Φ∗(σ)
+ Φ (ξ)]
3 Daniel Suchet