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452 Congrès annuel de la Société fran¸ caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480 lués par 2 opérateurs indépendants étaient le score de Dash, l’index de kapandji, la force de la poigne et de la pince latéropulpaire, ainsi que les angles d’abduction et d’antéposition de la première colonne. Résultats.– Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes pour les scores du dash (prothèse : 18,58/trapézectomie : 19,58), pour l’index de kapandji (pro- thèse : 9,46/trapézectomie + greffe : 9,29), pour la pince pulpolatérale (prothèse : 4,66 kg/F/trapézectomie : 4,92 kg/F). Par contre, la force de la poigne était supé- rieure dans le groupe trapézectomie (21,91 kg/F pour 14,8 kg/F) tout comme l’abduction et l’antéposition respectivement à 66,42 et 66,78 (prothèse) contre 71,35 et 97,64 (trapézectomie) avec une différence significative pour l’antéposition. Discussion.– Le groupe prothèse a des résultats similaires au groupe trapézec- tomie en termes de qualité de vie et de mobilité globale. Le plus grand recul du groupe trapézectomie peut expliquer une meilleure récupération de la force. La contre indication de la prothèse trapézométacarpienne demeure le trapèze trop petit (< 8 mm), situation rare. La principale complication demeure la luxa- tion de l’implant. Le deuxième problème qu’est le descellement diminue avec le temps et l’amélioration des concepts. La trapézectomie évolue, elle aussi, d’abord en montrant ses complications au grand recul sur le carpe mais aussi en pouvant être réalisée sous arthroscopie. Il semble nécessaire de pouvoir proposer des solutions différentes à des problèmes et des patients différents. Comme le montrent certaines études, la prothèse a probablement un intérêt dans la rapidité de la reprise de fonction et de l’indolence par rapport aux autres techniques chirurgicales. doi:10.1016/j.main.2011.10.087 CP087 La capsulofibrodèse intercarpienne de retension horizontale de la première rangée des os du carpe O. Delattre , F. Duroux , G. Goulon , S. Joulié , L. Stratan, J. Vogels Orthopédie traumatologie, SOS Main, PZQ, Fort-de-France, Martinique Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots clés : Capsulofibrodèse ; Capsulodèse postérieure ; Instabilité scapholunaire Objectif.– Les capsulodèses carpiennes dorsales peuvent être proposées comme choix thérapeutique des instabilités scapholunaire sans arthrose. La retension horizontale de la première rangée des os du carpe ou capsulofibrodèse est utilisée dans le service afin de traiter ces instabilités. Il s’agit d’une technique frontière entre la technique de capsulodèse intercarpienne décrite par Viegas et celle décrite par Berger. Patients et méthodes.– La technique de capsulofibrodèse présente 2 objectifs complémentaires. Le premier est la recherche d’une fibrodèse scapholunaire en réalisant une résection complète du cartilage de la facette articulaire scaphoï- dienne du lunatum et de la facette articulaire lunarienne du scaphoïde suivi d’une ostéosuture trans-articulaire, le but étant la fermeture du diastasis scapholunaire et le maintien, dans le temps, de la réduction par constitution d’une fibrose. Le deuxième élément essentiel est la capsulodèse intercarpienne dorsale par reten- sion horizontale du ligament intercarpien dorsal. Ce ligament est sectionné en son milieu lors de la voie d’abord carpienne longitudinale et 2 lambeaux latéraux sont individualisés avec respect de leurs insertions osseuses. Les 2 lambeaux sont suturés sur ancre osseuse en paletot avec contrôle peropératoire de la fermeture du gap scapholunaire et brochage d’immobilisation. Dix cas ont été traités selon cette technique au cours des 4 dernières années et revus par un observateur indé- pendant. Sept patients présentaient une instabilité dynamique et 3 une instabilité scapholunaire statique. Une évaluation clinique et radiographique était réalisée à distance avec notamment réalisation de clichés dynamiques (poings, de face, serrés autour d’un même objet radio-transparent, comparatif sur le même cliché). Résultats.– Concernant les instabilités scapholunaire dynamiques, les résultats ont été excellents avec disparition sur les clichés radiologiques dynamiques à 1 an du diastasis scapholunaire, récupération d’une force de préhension évaluée à 70 % du côté controlatéral (Jamar). Un déficit de flexion de 40 en moyenne était à noter, tandis que l’extension était proche de la normale. Les scores DASH et PRWE étaient bons dans les instabilités dynamiques et les patients jugeaient « bon » le résultat de leur intervention avec reprise du travail 3 à 6 mois après l’intervention. Concernant les instabilités statiques, la technique s’est avérée insuffisante au vu des contrôles radiocliniques ultérieurs réalisés 3 à 6 mois après l’intervention avec dans 2 cas sur 3, une réapparition du diastasis scapholunaire sur les clichés standards, des douleurs persistantes, une force de préhension et des mobilités diminuées. Conclusion.– La capsulofibrodèse intercarpienne de retension horizontale de la première rangée des os du carpe est d’après notre expérience une technique adaptée aux instabilités scapholunaires dynamiques mais son intérêt doit être confirmé par des séries plus importantes avec un plus long recul. Toutefois, cette technique ne doit pas être choisie comme alternative aux ligamentoplasties dans les instabilités statiques. Cette technique peut également être envisagée en complément d’autres techniques de stabilisation telle que dans les luxations péri-lunaire du carpe. doi:10.1016/j.main.2011.10.088 CP088 Fracture du « tiers moyen-quart distal » du radius chez l’enfant : expérience et résultats du traitement par embrochage centromédullaire élastique stable postéromédial S. Joulié a,, J.-M. Laville b , F. Salmeron b a Orthopédie traumatologie, SOS Main, PZQ, Fort-de-France, Martinique b Orthopédie pédiatrique, Bellepierre, Saint-Denis La Réunion, Réunion Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots clés : ECMES postéromédial ; Déplacement antérieur ; Diaphysométaphysaire Introduction.– Les fractures du « tiers moyen-quart distal » à déplacement anté- rieur se situent dans une zone frontière difficilement classable puisque trop distales pour faire partie des fractures du tiers moyen et trop proximales pour entrer dans le cadre des fractures du quart distal du radius. Ce type de fracture intéresse la jonction diaphysométaphysaire. Ces fractures réputées instables, peuvent être isolées ou associées à une luxation radio-ulnaire ou encore à une fracture ou un décollement épiphysaire distal de l’ulna. Afin de s’adapter à ces formes frontières, une technique de réduction-stabilisation par ECMES à point de pénétration postéromédial a été proposée. Patients et méthodes.– Sous anesthésie générale, une broche dont le calibre est choisi préalablement en fonction du plus petit diamètre diaphysaire, est intro- duite à la limite de la métaphyse inférieure et du cartilage de conjugaison, sur la face postérieure et au bord médial du radius. La concavité de la broche s’oriente en radial pour reconstituer la courbure pronatrice du radius, et en dorsal pour lutter contre la récidive du déplacement. En cas de fracture associée de l’ulna, l’embrochage de cet os n’est pas systématique si la réduction obtenue est satis- faisante. L’immobilisation est confiée à un plâtre brachio-antébrachiopalmaire fenêtré pour 45 jours. La broche est retirée entre le quatrième et le sixième mois. Seize patients d’âge moyen 11 ans, ont ainsi été traités et revus jusqu’à ablation de la broche (4,5 mois). Les critères d’inclusion de l’étude étaient les fractures à déplacement antérieur du « tiers moyen-quart distal » du radius chez l’enfant associées ou non à une fracture ulnaire, pour lesquelles a été réalisé un ECMES à point d’entrée postéromédial. Les critères d’exclusion étaient toutes les autres fractures radiales n’intéressant pas la zone diaphysométaphysaire distale, ainsi que tous les déplacements autres qu’antérieurs. La fracture du radius était asso- ciée à une fracture ulnaire dans 13 cas (81 %), cinq fractures étaient ouvertes (31 %) dont deux Cauchoix 1 et trois Cauchoix 2. Résultats.– La réduction a été régulièrement satisfaisante. Le délai moyen de consolidation était de 2,5 mois, et aucun déplacement secondaire n’a été noté. Les patients ne ressentaient aucune gêne du matériel en place. Une complica- tion à type de ténosynovite de l’extenseur commun des doigts, spontanément résolutive après ablation du matériel, a été relevée. Les patients ont tous récu- péré une flexion-extension, une pronosupination et une force de préhension complète comparativement au côté controlatéral. La technique étant percuta- née, la ranc ¸on cicatricielle était minime. La courbure pronatrice du radius et l’index radio-ulnaire distal étaient restaurés pour tous les patients de la série. Conclusion.– L’ECMES postéromédial donne d’excellents résultats dans le traitement des fractures du tiers moyen-quart distal du radius à déplacement

Fracture du « tiers moyen-quart distal » du radius chez l’enfant : expérience et résultats du traitement par embrochage centromédullaire élastique stable postéromédial

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Page 1: Fracture du « tiers moyen-quart distal » du radius chez l’enfant : expérience et résultats du traitement par embrochage centromédullaire élastique stable postéromédial

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52 Congrès annuel de la Société francaise de chirurg

ués par 2 opérateurs indépendants étaient le score de Dash, l’index de kapandji,a force de la poigne et de la pince latéropulpaire, ainsi que les angles d’abductiont d’antéposition de la première colonne.ésultats.– Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes pour les scoresu dash (prothèse : 18,58/trapézectomie : 19,58), pour l’index de kapandji (pro-hèse : 9,46/trapézectomie + greffe : 9,29), pour la pince pulpolatérale (prothèse :,66 kg/F/trapézectomie : 4,92 kg/F). Par contre, la force de la poigne était supé-ieure dans le groupe trapézectomie (21,91 kg/F pour 14,8 kg/F) tout comme’abduction et l’antéposition respectivement à 66,42◦ et 66,78◦ (prothèse)ontre 71,35◦ et 97,64◦ (trapézectomie) avec une différence significative pour’antéposition.iscussion.– Le groupe prothèse a des résultats similaires au groupe trapézec-

omie en termes de qualité de vie et de mobilité globale. Le plus grand reculu groupe trapézectomie peut expliquer une meilleure récupération de la force.a contre indication de la prothèse trapézométacarpienne demeure le trapèze

rop petit (< 8 mm), situation rare. La principale complication demeure la luxa-ion de l’implant. Le deuxième problème qu’est le descellement diminue avece temps et l’amélioration des concepts. La trapézectomie évolue, elle aussi,’abord en montrant ses complications au grand recul sur le carpe mais aussi enouvant être réalisée sous arthroscopie. Il semble nécessaire de pouvoir proposeres solutions différentes à des problèmes et des patients différents. Comme leontrent certaines études, la prothèse a probablement un intérêt dans la rapidité

e la reprise de fonction et de l’indolence par rapport aux autres techniqueshirurgicales.

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a capsulofibrodèse intercarpienne de retensionorizontale de la première rangée des os du carpe. Delattre , F. Duroux , G. Goulon , S. Joulié ∗, L. Stratan , J. Vogels

Orthopédie traumatologie, SOS Main, PZQ, Fort-de-France, Martinique

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

ots clés : Capsulofibrodèse ; Capsulodèse postérieure ; Instabilitécapholunaire

bjectif.– Les capsulodèses carpiennes dorsales peuvent être proposées commehoix thérapeutique des instabilités scapholunaire sans arthrose. La retensionorizontale de la première rangée des os du carpe ou capsulofibrodèse est utiliséeans le service afin de traiter ces instabilités. Il s’agit d’une technique frontièrentre la technique de capsulodèse intercarpienne décrite par Viegas et celleécrite par Berger.atients et méthodes.– La technique de capsulofibrodèse présente 2 objectifsomplémentaires. Le premier est la recherche d’une fibrodèse scapholunaire enéalisant une résection complète du cartilage de la facette articulaire scaphoï-ienne du lunatum et de la facette articulaire lunarienne du scaphoïde suivi d’unestéosuture trans-articulaire, le but étant la fermeture du diastasis scapholunairet le maintien, dans le temps, de la réduction par constitution d’une fibrose. Leeuxième élément essentiel est la capsulodèse intercarpienne dorsale par reten-ion horizontale du ligament intercarpien dorsal. Ce ligament est sectionné enon milieu lors de la voie d’abord carpienne longitudinale et 2 lambeaux latérauxont individualisés avec respect de leurs insertions osseuses. Les 2 lambeaux sontuturés sur ancre osseuse en paletot avec contrôle peropératoire de la fermetureu gap scapholunaire et brochage d’immobilisation. Dix cas ont été traités selonette technique au cours des 4 dernières années et revus par un observateur indé-endant. Sept patients présentaient une instabilité dynamique et 3 une instabilitécapholunaire statique. Une évaluation clinique et radiographique était réaliséedistance avec notamment réalisation de clichés dynamiques (poings, de face,

errés autour d’un même objet radio-transparent, comparatif sur le même cliché).ésultats.– Concernant les instabilités scapholunaire dynamiques, les résultatsnt été excellents avec disparition sur les clichés radiologiques dynamiques àan du diastasis scapholunaire, récupération d’une force de préhension évaluée

70 % du côté controlatéral (Jamar). Un déficit de flexion de 40 en moyennetait à noter, tandis que l’extension était proche de la normale. Les scores DASHt PRWE étaient bons dans les instabilités dynamiques et les patients jugeaientbon » le résultat de leur intervention avec reprise du travail 3 à 6 mois après

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a main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480

’intervention. Concernant les instabilités statiques, la technique s’est avéréensuffisante au vu des contrôles radiocliniques ultérieurs réalisés 3 à 6 mois après’intervention avec dans 2 cas sur 3, une réapparition du diastasis scapholunaireur les clichés standards, des douleurs persistantes, une force de préhension etes mobilités diminuées.onclusion.– La capsulofibrodèse intercarpienne de retension horizontale de laremière rangée des os du carpe est d’après notre expérience une techniquedaptée aux instabilités scapholunaires dynamiques mais son intérêt doit êtreonfirmé par des séries plus importantes avec un plus long recul. Toutefois,ette technique ne doit pas être choisie comme alternative aux ligamentoplastiesans les instabilités statiques. Cette technique peut également être envisagéen complément d’autres techniques de stabilisation telle que dans les luxationséri-lunaire du carpe.

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racture du « tiers moyen-quart distal » du radius chez’enfant : expérience et résultats du traitement parmbrochage centromédullaire élastique stableostéromédial. Joulié a,∗, J.-M. Laville b, F. Salmeron b

Orthopédie traumatologie, SOS Main, PZQ, Fort-de-France, MartiniqueOrthopédie pédiatrique, Bellepierre, Saint-Denis La Réunion, Réunion

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

ots clés : ECMES postéromédial ; Déplacement antérieur ;iaphysométaphysaire

ntroduction.– Les fractures du « tiers moyen-quart distal » à déplacement anté-ieur se situent dans une zone frontière difficilement classable puisque tropistales pour faire partie des fractures du tiers moyen et trop proximales pourntrer dans le cadre des fractures du quart distal du radius. Ce type de fracturentéresse la jonction diaphysométaphysaire. Ces fractures réputées instables,euvent être isolées ou associées à une luxation radio-ulnaire ou encore à uneracture ou un décollement épiphysaire distal de l’ulna. Afin de s’adapter à cesormes frontières, une technique de réduction-stabilisation par ECMES à pointe pénétration postéromédial a été proposée.atients et méthodes.– Sous anesthésie générale, une broche dont le calibre esthoisi préalablement en fonction du plus petit diamètre diaphysaire, est intro-uite à la limite de la métaphyse inférieure et du cartilage de conjugaison, sur laace postérieure et au bord médial du radius. La concavité de la broche s’orienten radial pour reconstituer la courbure pronatrice du radius, et en dorsal pourutter contre la récidive du déplacement. En cas de fracture associée de l’ulna,’embrochage de cet os n’est pas systématique si la réduction obtenue est satis-aisante. L’immobilisation est confiée à un plâtre brachio-antébrachiopalmaireenêtré pour 45 jours. La broche est retirée entre le quatrième et le sixième mois.eize patients d’âge moyen 11 ans, ont ainsi été traités et revus jusqu’à ablatione la broche (4,5 mois). Les critères d’inclusion de l’étude étaient les fracturesdéplacement antérieur du « tiers moyen-quart distal » du radius chez l’enfant

ssociées ou non à une fracture ulnaire, pour lesquelles a été réalisé un ECMESpoint d’entrée postéromédial. Les critères d’exclusion étaient toutes les autres

ractures radiales n’intéressant pas la zone diaphysométaphysaire distale, ainsiue tous les déplacements autres qu’antérieurs. La fracture du radius était asso-iée à une fracture ulnaire dans 13 cas (81 %), cinq fractures étaient ouvertes31 %) dont deux Cauchoix 1 et trois Cauchoix 2.ésultats.– La réduction a été régulièrement satisfaisante. Le délai moyen deonsolidation était de 2,5 mois, et aucun déplacement secondaire n’a été noté.es patients ne ressentaient aucune gêne du matériel en place. Une complica-

ion à type de ténosynovite de l’extenseur commun des doigts, spontanémentésolutive après ablation du matériel, a été relevée. Les patients ont tous récu-éré une flexion-extension, une pronosupination et une force de préhensionomplète comparativement au côté controlatéral. La technique étant percuta-

ée, la rancon cicatricielle était minime. La courbure pronatrice du radius et’index radio-ulnaire distal étaient restaurés pour tous les patients de la série.onclusion.– L’ECMES postéromédial donne d’excellents résultats dans le

raitement des fractures du tiers moyen-quart distal du radius à déplacement

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Congrès annuel de la Société francaise de chirurgi

ntérieur. Les avantages sont : biomécanique par le respect de la courbure pro-atrice du radius, esthétique par la technique de mise en place et d’ablationercutanée des broches, fonctionnel par la récupération complète du grasp, de’arc de flexion-extension et de la pronosupination et enfin thérapeutique puisqueette technique peut être proposée en première intention mais aussi en deuxièmentention en cas d’échec du traitement orthopédique ou bien de fracture itérative.’extension de la technique peut être discutée aux fractures du tiers inférieur-uart distal chevauchées quel que soit leur déplacement quand la ruptureériostée rend la fracture totalement instable.

oi:10.1016/j.main.2011.10.089

P089

raitement de la déformation de Madelung parllongement et réaxation avec fixateur externe monolatéral. Maes-Clavier a, L.-M. Collet b,∗, R. Gouron b, F. Deroussen b, M. Juvet b,.-C. Plancq b

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, CHU d’Amiens, Amiens,ranceService de chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU d’Amiens, Amiens,rance

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

ots clés : Madelung ; Fixateur externe ; Poignet

bjectifs.– Nous rapportons notre expérience du traitement de la déformation deadelung par allongement et réaxation du radius avec fixateur externe mono-

atéral chez l’adolescent. Cette étude comporte 2 objectifs : d’une part, décrirees grands principes de ce traitement chirurgical et, d’autre part, d’en évaluer lesésultats à court terme.

éthodes.– Neuf poignets ont été opérés d’une déformation de Madelungelon la technique d’allongement et réorientation du radius par le même opé-ateur, avec trois interventions bilatérales. L’âge moyen lors de l’interventiontait de 12 ans et 9 mois. Le recul moyen était de 22 mois. Trois principaleséthodes chirurgicales ont été réalisées : chirurgie en 2 temps (allongement

uis réaxation du radius), chirurgie en 1 temps avec résection d’un coinsseux externe et chirurgie en 1 temps avec réorientation de l’épiphyseistale.ésultats.– Les amplitudes articulaires moyennes postopératoires appartiennentu secteur fonctionnel utile, excepté pour l’inclinaison ulnaire. Les scoresonctionnels postopératoires traduisent un retentissement minime dans la vieuotidienne. Les résultats radiologiques retrouvent une amélioration significa-ive des mesures caractéristiques de la déformation de Madelung (inclinaisonrontale du radius, enfoncement du lunatum, déplacement palmaire du carpe,ngle carpien). Les principales complications rencontrées furent consécutives à’absence de régénérat osseux de bonne qualité (2 pertes de hauteur du cal et unracture du cal après ablation du fixateur).onclusion.– Le traitement par allongement et réorientation de l’extrémitéistale du radius par fixateur externe est une alternative intéressante dans leraitement chirurgical de la Maladie de Madelung pour les déformations sévèresymptomatiques. Il permet une correction importante sans toutefois restaurerne anatomie normale. Certains principes doivent être respectés afin d’obtenirne correction durable.

oi:10.1016/j.main.2011.10.090

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caphoid non-union treatment with corticocancellous boneraft and stem cells from bone marrow. Machi a, E. Pamelin b,∗, M. Bertolotti a

Chirurgia della Mano, Ospedale San-Paolo, Savona, ItalyService chirurgie de la main, hôpital San-Paolo, Savone, Italy

Corresponding author.

-mail address: [email protected]

eywords: Scapuid non-union; Matti-Russe; Stem cells

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a main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480 453

ntroduction.– Lack of proper union in scaphoid fractures, particularly in theorm of pseudoarthrosis, is a complication that continues to be an object ofoncern for hand surgeons. Cell based therapy for tissue regeneration starts toe used in Maxillofacial Surgery to treat loss of bone. We present the comparisonf the treatment of scaphoid non-union treated with simple Matti-Russe methodnd in association with stem cell injected in the non-union site.atients and methods.– From april 2010 and july 2011, 12 patiens underwent sur-ical treatment for scaphoid non-union with Matti-Russe method (6 patients) andn association with stem cell injection preleved from bone marrow (6 patients).ll the patients were clinical controlled 1 and 3 months after surgery with pain

nd grip strength measurement and X-ray control and after six month with MRmaging Gadolinium enhanced sequens.esults.– Even if the radiological appearance seems to be the same for bothroups, at the MR control homogeneus high signal was found in 2 patients,eterogeneous in 3 patients and absent in one case treated with Matti-Russeethod. In the group treated with Matti-Russe and stem cell injection in 4 cases,e have found homogeneus high signal and heterogeneous high signal in 2

ases. Relationship with clinical improvement and grip strength was found at the-month control whit the bests results in homogeneus high signal enhancement.onclusions.– Bone marrow aspirate has been shown to add stem cells to theone graft matrices improving a significant osteogenic capability that leadsiperintensity in MR control. If we consider the corticocancellous bone likescaffold, it works not only as cell carrier providing mechanical support, but

lso actively influence cellular responses including cell attachment and prolifera-ion. Despite the short follow-up we have found a good relationship with clinicalutcome and MR findings in the patients treated with stem cells injection.urther readingendonca JJ, Juiz-Lopez P. Regenerative facial reconstruction of terminal stage

steonecrosis and other advanced craniofacial diseases with adult cultured stemnd progenitor cells. Plast Reconstr Surg 2010;126(5):1699–709.ippel N, Schulze M, Tobiasch E. Biomaterials and mesenchymal stem cells for

egenerative medicine. Recent Pat Biotechnol 2010;4(1):1–22.ong C, Xue D, Yuan W, et al. Reconstruction of rat calvarial defect with humanesenchymal stem cells and osteoblast-like cell in poly-lactic-co-glycolic acid

caffold. Eur Cell Mater 2010;20:109–20.ernstein P., Bornhauser M., Gunther KB, Stiehler M. Bone tissue enginee-

ing in clinical application: assessment of the current concept. Orthopade009;38(11):1029–37.

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es tumeurs glomiques sous-unguéales. Yakoubi a,∗, N. Meziani b, R. Benbakouche b

M, Chu de Bab-El-Oued, Alger, AlgérieChirurgie Orthopedique, CHU de Bab-El-Oued, Alger, Algérie

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

ots clés : Appareil unguéal ; Glomus ; Tumeur

a tumeur glomique serait moins rare au niveau de la main que ne le laisseraitupposer les courtes séries publiées. Sa situation sous-unguéale qui est de loin lalus fréquente des localisations fait de la technique d’exérèse un sujet de contro-erse. La voie latérale, en décollant le complexe unguéal du périoste phalangienistal semble être une technique la plus adéquate avec peu d’inconvénients etermet ainsi de mener à bien l’exérèse.a tumeur glomique est une formation bénigne constituée aux dépens du tissueuro-myoartériel siégeant au niveau des anastomoses capillaroveineuses deégulation, particulièrement nombreuses au niveau des extrémités digitales.e diagnostic est essentiellement clinique. Un haut degré de suspicion est néces-aire devant toute douleur digitale distale persistante sans étiologie évidente,xacerbée au choc et au froid, élicitée avec une pointe de stylo. Sur une sérieétrospective de 23 cas (22 femmes–1 homme) d’âge moyen 35,2 ans (18–61),éalisée dans un pays du Maghreb (2000–2010) avec un recul moyen de 53 mois

9–95), tous nos patients ont bénéficié d’une radiographie standard des doigts,omplétée par une IRM. La radiographie a montré un scalloping de la phalangeans 16 cas. L’aspect de la tumeur en IRM était en hyposignal T1 dans 19 cas