Upload
s-joulie
View
217
Download
3
Embed Size (px)
Citation preview
4 ie de l
lleRdt4rlclDtdLttldpdmdc
d
C
LhO
∗A
Ms
OchdedPcrdoedssssdcpsàsRo1àée«
lilsdCpaccdep
d
C
FlepSa
b
∗A
MD
IrdeipffdPcdfellffSdàaàfqc(RcLtrpc
52 Congrès annuel de la Société francaise de chirurg
ués par 2 opérateurs indépendants étaient le score de Dash, l’index de kapandji,a force de la poigne et de la pince latéropulpaire, ainsi que les angles d’abductiont d’antéposition de la première colonne.ésultats.– Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes pour les scoresu dash (prothèse : 18,58/trapézectomie : 19,58), pour l’index de kapandji (pro-hèse : 9,46/trapézectomie + greffe : 9,29), pour la pince pulpolatérale (prothèse :,66 kg/F/trapézectomie : 4,92 kg/F). Par contre, la force de la poigne était supé-ieure dans le groupe trapézectomie (21,91 kg/F pour 14,8 kg/F) tout comme’abduction et l’antéposition respectivement à 66,42◦ et 66,78◦ (prothèse)ontre 71,35◦ et 97,64◦ (trapézectomie) avec une différence significative pour’antéposition.iscussion.– Le groupe prothèse a des résultats similaires au groupe trapézec-
omie en termes de qualité de vie et de mobilité globale. Le plus grand reculu groupe trapézectomie peut expliquer une meilleure récupération de la force.a contre indication de la prothèse trapézométacarpienne demeure le trapèze
rop petit (< 8 mm), situation rare. La principale complication demeure la luxa-ion de l’implant. Le deuxième problème qu’est le descellement diminue avece temps et l’amélioration des concepts. La trapézectomie évolue, elle aussi,’abord en montrant ses complications au grand recul sur le carpe mais aussi enouvant être réalisée sous arthroscopie. Il semble nécessaire de pouvoir proposeres solutions différentes à des problèmes et des patients différents. Comme leontrent certaines études, la prothèse a probablement un intérêt dans la rapidité
e la reprise de fonction et de l’indolence par rapport aux autres techniqueshirurgicales.
oi:10.1016/j.main.2011.10.087
P087
a capsulofibrodèse intercarpienne de retensionorizontale de la première rangée des os du carpe. Delattre , F. Duroux , G. Goulon , S. Joulié ∗, L. Stratan , J. Vogels
Orthopédie traumatologie, SOS Main, PZQ, Fort-de-France, Martinique
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Capsulofibrodèse ; Capsulodèse postérieure ; Instabilitécapholunaire
bjectif.– Les capsulodèses carpiennes dorsales peuvent être proposées commehoix thérapeutique des instabilités scapholunaire sans arthrose. La retensionorizontale de la première rangée des os du carpe ou capsulofibrodèse est utiliséeans le service afin de traiter ces instabilités. Il s’agit d’une technique frontièrentre la technique de capsulodèse intercarpienne décrite par Viegas et celleécrite par Berger.atients et méthodes.– La technique de capsulofibrodèse présente 2 objectifsomplémentaires. Le premier est la recherche d’une fibrodèse scapholunaire enéalisant une résection complète du cartilage de la facette articulaire scaphoï-ienne du lunatum et de la facette articulaire lunarienne du scaphoïde suivi d’unestéosuture trans-articulaire, le but étant la fermeture du diastasis scapholunairet le maintien, dans le temps, de la réduction par constitution d’une fibrose. Leeuxième élément essentiel est la capsulodèse intercarpienne dorsale par reten-ion horizontale du ligament intercarpien dorsal. Ce ligament est sectionné enon milieu lors de la voie d’abord carpienne longitudinale et 2 lambeaux latérauxont individualisés avec respect de leurs insertions osseuses. Les 2 lambeaux sontuturés sur ancre osseuse en paletot avec contrôle peropératoire de la fermetureu gap scapholunaire et brochage d’immobilisation. Dix cas ont été traités selonette technique au cours des 4 dernières années et revus par un observateur indé-endant. Sept patients présentaient une instabilité dynamique et 3 une instabilitécapholunaire statique. Une évaluation clinique et radiographique était réaliséedistance avec notamment réalisation de clichés dynamiques (poings, de face,
errés autour d’un même objet radio-transparent, comparatif sur le même cliché).ésultats.– Concernant les instabilités scapholunaire dynamiques, les résultatsnt été excellents avec disparition sur les clichés radiologiques dynamiques àan du diastasis scapholunaire, récupération d’une force de préhension évaluée
◦
70 % du côté controlatéral (Jamar). Un déficit de flexion de 40 en moyennetait à noter, tandis que l’extension était proche de la normale. Les scores DASHt PRWE étaient bons dans les instabilités dynamiques et les patients jugeaientbon » le résultat de leur intervention avec reprise du travail 3 à 6 mois aprèsnlCt
a main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480
’intervention. Concernant les instabilités statiques, la technique s’est avéréensuffisante au vu des contrôles radiocliniques ultérieurs réalisés 3 à 6 mois après’intervention avec dans 2 cas sur 3, une réapparition du diastasis scapholunaireur les clichés standards, des douleurs persistantes, une force de préhension etes mobilités diminuées.onclusion.– La capsulofibrodèse intercarpienne de retension horizontale de laremière rangée des os du carpe est d’après notre expérience une techniquedaptée aux instabilités scapholunaires dynamiques mais son intérêt doit êtreonfirmé par des séries plus importantes avec un plus long recul. Toutefois,ette technique ne doit pas être choisie comme alternative aux ligamentoplastiesans les instabilités statiques. Cette technique peut également être envisagéen complément d’autres techniques de stabilisation telle que dans les luxationséri-lunaire du carpe.
oi:10.1016/j.main.2011.10.088
P088
racture du « tiers moyen-quart distal » du radius chez’enfant : expérience et résultats du traitement parmbrochage centromédullaire élastique stableostéromédial. Joulié a,∗, J.-M. Laville b, F. Salmeron b
Orthopédie traumatologie, SOS Main, PZQ, Fort-de-France, MartiniqueOrthopédie pédiatrique, Bellepierre, Saint-Denis La Réunion, Réunion
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : ECMES postéromédial ; Déplacement antérieur ;iaphysométaphysaire
ntroduction.– Les fractures du « tiers moyen-quart distal » à déplacement anté-ieur se situent dans une zone frontière difficilement classable puisque tropistales pour faire partie des fractures du tiers moyen et trop proximales pourntrer dans le cadre des fractures du quart distal du radius. Ce type de fracturentéresse la jonction diaphysométaphysaire. Ces fractures réputées instables,euvent être isolées ou associées à une luxation radio-ulnaire ou encore à uneracture ou un décollement épiphysaire distal de l’ulna. Afin de s’adapter à cesormes frontières, une technique de réduction-stabilisation par ECMES à pointe pénétration postéromédial a été proposée.atients et méthodes.– Sous anesthésie générale, une broche dont le calibre esthoisi préalablement en fonction du plus petit diamètre diaphysaire, est intro-uite à la limite de la métaphyse inférieure et du cartilage de conjugaison, sur laace postérieure et au bord médial du radius. La concavité de la broche s’orienten radial pour reconstituer la courbure pronatrice du radius, et en dorsal pourutter contre la récidive du déplacement. En cas de fracture associée de l’ulna,’embrochage de cet os n’est pas systématique si la réduction obtenue est satis-aisante. L’immobilisation est confiée à un plâtre brachio-antébrachiopalmaireenêtré pour 45 jours. La broche est retirée entre le quatrième et le sixième mois.eize patients d’âge moyen 11 ans, ont ainsi été traités et revus jusqu’à ablatione la broche (4,5 mois). Les critères d’inclusion de l’étude étaient les fracturesdéplacement antérieur du « tiers moyen-quart distal » du radius chez l’enfant
ssociées ou non à une fracture ulnaire, pour lesquelles a été réalisé un ECMESpoint d’entrée postéromédial. Les critères d’exclusion étaient toutes les autres
ractures radiales n’intéressant pas la zone diaphysométaphysaire distale, ainsiue tous les déplacements autres qu’antérieurs. La fracture du radius était asso-iée à une fracture ulnaire dans 13 cas (81 %), cinq fractures étaient ouvertes31 %) dont deux Cauchoix 1 et trois Cauchoix 2.ésultats.– La réduction a été régulièrement satisfaisante. Le délai moyen deonsolidation était de 2,5 mois, et aucun déplacement secondaire n’a été noté.es patients ne ressentaient aucune gêne du matériel en place. Une complica-
ion à type de ténosynovite de l’extenseur commun des doigts, spontanémentésolutive après ablation du matériel, a été relevée. Les patients ont tous récu-éré une flexion-extension, une pronosupination et une force de préhensionomplète comparativement au côté controlatéral. La technique étant percuta-
ée, la rancon cicatricielle était minime. La courbure pronatrice du radius et’index radio-ulnaire distal étaient restaurés pour tous les patients de la série.onclusion.– L’ECMES postéromédial donne d’excellents résultats dans leraitement des fractures du tiers moyen-quart distal du radius à déplacement
e de l
anplciLqp
d
C
TaCMa
Fb
F
∗A
M
OMllrMsrémpodRafqtfalfCdtsuu
d
C
SgEa
b
∗E
K
IfcboaPgiAaiRghmwc6CbhaatoFMoaZrZmsBr2
d
C
LMa
b
∗A
M
LspvdpLnrLserr
Congrès annuel de la Société francaise de chirurgi
ntérieur. Les avantages sont : biomécanique par le respect de la courbure pro-atrice du radius, esthétique par la technique de mise en place et d’ablationercutanée des broches, fonctionnel par la récupération complète du grasp, de’arc de flexion-extension et de la pronosupination et enfin thérapeutique puisqueette technique peut être proposée en première intention mais aussi en deuxièmentention en cas d’échec du traitement orthopédique ou bien de fracture itérative.’extension de la technique peut être discutée aux fractures du tiers inférieur-uart distal chevauchées quel que soit leur déplacement quand la ruptureériostée rend la fracture totalement instable.
oi:10.1016/j.main.2011.10.089
P089
raitement de la déformation de Madelung parllongement et réaxation avec fixateur externe monolatéral. Maes-Clavier a, L.-M. Collet b,∗, R. Gouron b, F. Deroussen b, M. Juvet b,.-C. Plancq b
Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, CHU d’Amiens, Amiens,ranceService de chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU d’Amiens, Amiens,rance
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Madelung ; Fixateur externe ; Poignet
bjectifs.– Nous rapportons notre expérience du traitement de la déformation deadelung par allongement et réaxation du radius avec fixateur externe mono-
atéral chez l’adolescent. Cette étude comporte 2 objectifs : d’une part, décrirees grands principes de ce traitement chirurgical et, d’autre part, d’en évaluer lesésultats à court terme.
éthodes.– Neuf poignets ont été opérés d’une déformation de Madelungelon la technique d’allongement et réorientation du radius par le même opé-ateur, avec trois interventions bilatérales. L’âge moyen lors de l’interventiontait de 12 ans et 9 mois. Le recul moyen était de 22 mois. Trois principaleséthodes chirurgicales ont été réalisées : chirurgie en 2 temps (allongement
uis réaxation du radius), chirurgie en 1 temps avec résection d’un coinsseux externe et chirurgie en 1 temps avec réorientation de l’épiphyseistale.ésultats.– Les amplitudes articulaires moyennes postopératoires appartiennentu secteur fonctionnel utile, excepté pour l’inclinaison ulnaire. Les scoresonctionnels postopératoires traduisent un retentissement minime dans la vieuotidienne. Les résultats radiologiques retrouvent une amélioration significa-ive des mesures caractéristiques de la déformation de Madelung (inclinaisonrontale du radius, enfoncement du lunatum, déplacement palmaire du carpe,ngle carpien). Les principales complications rencontrées furent consécutives à’absence de régénérat osseux de bonne qualité (2 pertes de hauteur du cal et unracture du cal après ablation du fixateur).onclusion.– Le traitement par allongement et réorientation de l’extrémitéistale du radius par fixateur externe est une alternative intéressante dans leraitement chirurgical de la Maladie de Madelung pour les déformations sévèresymptomatiques. Il permet une correction importante sans toutefois restaurerne anatomie normale. Certains principes doivent être respectés afin d’obtenirne correction durable.
oi:10.1016/j.main.2011.10.090
P090
caphoid non-union treatment with corticocancellous boneraft and stem cells from bone marrow. Machi a, E. Pamelin b,∗, M. Bertolotti a
Chirurgia della Mano, Ospedale San-Paolo, Savona, ItalyService chirurgie de la main, hôpital San-Paolo, Savone, Italy
Corresponding author.
-mail address: [email protected]eywords: Scapuid non-union; Matti-Russe; Stem cells
(cd
a main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480 453
ntroduction.– Lack of proper union in scaphoid fractures, particularly in theorm of pseudoarthrosis, is a complication that continues to be an object ofoncern for hand surgeons. Cell based therapy for tissue regeneration starts toe used in Maxillofacial Surgery to treat loss of bone. We present the comparisonf the treatment of scaphoid non-union treated with simple Matti-Russe methodnd in association with stem cell injected in the non-union site.atients and methods.– From april 2010 and july 2011, 12 patiens underwent sur-ical treatment for scaphoid non-union with Matti-Russe method (6 patients) andn association with stem cell injection preleved from bone marrow (6 patients).ll the patients were clinical controlled 1 and 3 months after surgery with pain
nd grip strength measurement and X-ray control and after six month with MRmaging Gadolinium enhanced sequens.esults.– Even if the radiological appearance seems to be the same for bothroups, at the MR control homogeneus high signal was found in 2 patients,eterogeneous in 3 patients and absent in one case treated with Matti-Russeethod. In the group treated with Matti-Russe and stem cell injection in 4 cases,e have found homogeneus high signal and heterogeneous high signal in 2
ases. Relationship with clinical improvement and grip strength was found at the-month control whit the bests results in homogeneus high signal enhancement.onclusions.– Bone marrow aspirate has been shown to add stem cells to theone graft matrices improving a significant osteogenic capability that leadsiperintensity in MR control. If we consider the corticocancellous bone likescaffold, it works not only as cell carrier providing mechanical support, but
lso actively influence cellular responses including cell attachment and prolifera-ion. Despite the short follow-up we have found a good relationship with clinicalutcome and MR findings in the patients treated with stem cells injection.urther readingendonca JJ, Juiz-Lopez P. Regenerative facial reconstruction of terminal stage
steonecrosis and other advanced craniofacial diseases with adult cultured stemnd progenitor cells. Plast Reconstr Surg 2010;126(5):1699–709.ippel N, Schulze M, Tobiasch E. Biomaterials and mesenchymal stem cells for
egenerative medicine. Recent Pat Biotechnol 2010;4(1):1–22.ong C, Xue D, Yuan W, et al. Reconstruction of rat calvarial defect with humanesenchymal stem cells and osteoblast-like cell in poly-lactic-co-glycolic acid
caffold. Eur Cell Mater 2010;20:109–20.ernstein P., Bornhauser M., Gunther KB, Stiehler M. Bone tissue enginee-
ing in clinical application: assessment of the current concept. Orthopade009;38(11):1029–37.
oi:10.1016/j.main.2011.10.091
P091
es tumeurs glomiques sous-unguéales. Yakoubi a,∗, N. Meziani b, R. Benbakouche b
M, Chu de Bab-El-Oued, Alger, AlgérieChirurgie Orthopedique, CHU de Bab-El-Oued, Alger, Algérie
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Appareil unguéal ; Glomus ; Tumeur
a tumeur glomique serait moins rare au niveau de la main que ne le laisseraitupposer les courtes séries publiées. Sa situation sous-unguéale qui est de loin lalus fréquente des localisations fait de la technique d’exérèse un sujet de contro-erse. La voie latérale, en décollant le complexe unguéal du périoste phalangienistal semble être une technique la plus adéquate avec peu d’inconvénients etermet ainsi de mener à bien l’exérèse.a tumeur glomique est une formation bénigne constituée aux dépens du tissueuro-myoartériel siégeant au niveau des anastomoses capillaroveineuses deégulation, particulièrement nombreuses au niveau des extrémités digitales.e diagnostic est essentiellement clinique. Un haut degré de suspicion est néces-aire devant toute douleur digitale distale persistante sans étiologie évidente,xacerbée au choc et au froid, élicitée avec une pointe de stylo. Sur une sérieétrospective de 23 cas (22 femmes–1 homme) d’âge moyen 35,2 ans (18–61),éalisée dans un pays du Maghreb (2000–2010) avec un recul moyen de 53 mois
9–95), tous nos patients ont bénéficié d’une radiographie standard des doigts,omplétée par une IRM. La radiographie a montré un scalloping de la phalangeans 16 cas. L’aspect de la tumeur en IRM était en hyposignal T1 dans 19 cas