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Résumés/Abstracts 29 du pont la lésion pourrait entraîner un dysfonctionnement de fibres ponto-cérébelleuses impliquées dans la nociception ou de fac ¸on alternative une interruption de la voie dopaminergique diencéphalo-spinale En cas d’atteinte des noyaux gris centraux, on pourrait envisager un dysfonctionnement d’autres voies dopaminer- giques telles la voie nigro-striatale ou la voie méso-limbique. Le dysfonctionnement de cette voie pourrait rendre compte du besoin compulsif de bouger les membres que présentent les patients. Déclaration d’intérêts.— aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.066 PO 21 Fréquence du syndrome des jambes sans repos (SJSR) associé à un infarctus du tronc cérébral M. Bataillard a,, A. Hacquard b , U. Kilic-Huck c , H. Zagala b , M. Ghobadi c , V. Wolff d , E. Ruppert c , P. Bourgin c a Centre des troubles du sommeil, CHRU de Strasbourg, CNRS - UPR 3212, Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (INCI), service des urgences neurovasculaires, CHRU Strasbourg, Strasbourg, France b Centre des troubles du sommeil, CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France c Centre des troubles du sommeil, CHRU de Strasbourg, CNRS - UPR 3212, Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (INCI), Strasbourg, France d Service des urgences neurovasculaires, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Bataillard) Objectif.— Le SJSR est une affection fréquente mais son association avec un infarctus cérébral a été rarement rapportée. Les données contradictoires de la littérature et en particulier l’absence de cas décrits dans les grandes séries d’infarctus du tronc cérébral nous ont amenés à nous interroger sur la fréquence d’une telle association. Méthodes.— Un SJSR a été recherché de fac ¸on prospective durant un an, selon les critères de l’IRLS, chez tous les patients hospitalisés à l’UNV de Strasbourg pour un infarctus du tronc cérébral. Résultats.— Trente patients ont été inclus. Trois d’entre eux soit 10 % présentaient une telle symptomatologie. Chez deux de ces patients, il s’agissait de l’exacerbation d’un SJSR préexistant à l’infarctus. L’un présentait un infarctus antéro médial bulbaire. L’autre présentait un infarctus antéro médial et latéral droit du pont. Le troisième patient présentait un SJSR apparu de novo. L’infarctus touchait la partie antéro médiale droite du pont. Conclusion.— Nous avons mis en évidence une fréquence non négli- geable d’un SJSR dans les suites d’un infarctus du tronc cérébral. Plusieurs explications peuvent être avancées pour rendre compte des différences constatées avec les données de la littérature. Le caractère transitoire, fluctuant et parfois peu intense du SJSR risque de le faire méconnaître. Par ailleurs elle est associée chez les patients à la phase aiguë d’un infarctus du tronc cérébral à des signes cliniques plus bruyants, ce qui risquer de la faire passer au second plan. L’apparition brutale d’un SJSR doit faire rechercher un infarctus cérébral en urgence. Par ailleurs le traitement d’un SJSR améliore la prise en charge à la phase aiguë des patients atteints d’un accident vasculaire cérébral. Nous recherchons actuellement de fac ¸on prospective un SJSR dans les suites d’un infarctus cérébral quelque soit sa localisation. Déclaration d’intérêts.—aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.067 PO 22 Développement et validation psychométrique d’une échelle auto-administrée en ligne pour mesurer la qualité subjective du sommeil V. Kubiszewski a , S. Mouchabac b , A. Dubroc c,a EA 3188, LABORATOIRE de psychologie, université de Franche-Comté, Besanc ¸on, France b Département de psychiatrie et de psychologie médicale CHU de Saint-Antoine, Paris, France c Société DBVM/MySommeil, Suresnes, France Auteur correpsondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Dubroc) Objectif.— L’Indice Capital Sommeil (ICS) est une échelle auto- administrée en ligne constituée de 10 items et destinée à évaluer la qualité subjective du sommeil. L’objectif de ce travail était d’étudier les qualités psychométriques de l’ICS : sa validité de contenu, sa validité interne et sa validité convergente. Méthodes.— Étude 1 : la validité de contenu a été explorée au moyen de 22 entretiens cognitifs (n = 21) selon la méthodologie de Haynes et al. (1995) et de Patrick et al. (2011). Étude 2 : la validité interne a été étudiée par le biais d’une analyse factorielle explo- ratoire (AFE) et par l’analyse des alphas de cronbach (n = 5462). Étude 3 : la validité convergente a été appréhendée par l’analyse des corrélations entre l’ICS et des échelles mesurant des construits semblables : l’Indice de Sévérité de l’Insomnie (ISI) et l’échelle d’Epworth. (n = 105). Résultats.— Lors de la phase de développement de l’ICS, 2 domaines principaux et 5 sous-domaines ont été retenus. Par affinages suc- cessifs, 10 items en lien avec ces sous-domaines ont été gardés. Les entretiens cognitifs ont témoigné d’une bonne validité de contenu de l’ICS. La validité interne de l’ICS a été explorée par le biais : — d’une AFE qui rend compte d’une structure à deux facteurs expli- quant 59,51 % de la variance ; — par l’analyse de la consistance interne de l’ICS ( = 0,85) et de ses 2 facteurs ( = 0,87 pour le facteur 1 « perception d’un retentis- sement diurne du sommeil » ; = 0,70 pour le facteur 2 « perception subjective du sommeil ». L’étude de la validité convergente indique une corrélation signifi- cative des scores obtenus à l’ICS avec ceux de l’Index de Sévérité de l’Insomnie (ISI) (r = —0,65 ; p < 0,001) et de l’échelle d’Epworth (r = —0,24 ; p < 0,05). Chacun des facteurs de l’ICS est significa- tivement corrélé aux scores des échelles mesurant un construit semblable : r = —0,66 (p < 0,001) entre le facteur 2 de l’ICS et l’ISI, et r = —0,36 (p < 0,001) entre le facteur 1 de l’ICS et l’échelle d’Epworth. Conclusion.— Ces résultats témoignent de qualités psychométriques satisfaisantes de l’ICS pour la mesure auto-administrée et en ligne de la qualité subjective du sommeil. Déclaration d’intérêts.— Étude réalisée grâce au soutien financier de la société DBVM/MySommeil. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.068 PO 23 Classification du sommeil à l’aide de la fréquence cardiaque et des mouvements du poignet A. Muzet a,, S. Werner b , T. Roth c , J.-Y. Schaffhauser d , R. Fleck d , R. Luthringer d a PPRS, Geispolsheim, France b PPRS, Rouffach, France c Sleep Disorders Center, Henri Ford Hospital, Detroit, Michigan, États-Unis

Fréquence du syndrome des jambes sans repos (SJSR) associé à un infarctus du tronc cérébral

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Page 1: Fréquence du syndrome des jambes sans repos (SJSR) associé à un infarctus du tronc cérébral

Résumés/Abstracts 29

du pont la lésion pourrait entraîner un dysfonctionnement defibres ponto-cérébelleuses impliquées dans la nociception ou defacon alternative une interruption de la voie dopaminergiquediencéphalo-spinale En cas d’atteinte des noyaux gris centraux, onpourrait envisager un dysfonctionnement d’autres voies dopaminer-giques telles la voie nigro-striatale ou la voie méso-limbique. Ledysfonctionnement de cette voie pourrait rendre compte du besoincompulsif de bouger les membres que présentent les patients.Déclaration d’intérêts.— aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.066

PO 21Fréquence du syndrome des jambessans repos (SJSR) associé à uninfarctus du tronc cérébralM. Bataillard a,∗, A. Hacquard b, U. Kilic-Huck c, H. Zagala b,M. Ghobadi c, V. Wolff d, E. Ruppert c, P. Bourgin c

a Centre des troubles du sommeil, CHRU de Strasbourg, CNRS -UPR 3212, Institut des neurosciences cellulaires et intégratives(INCI), service des urgences neurovasculaires, CHRU Strasbourg,Strasbourg, Franceb Centre des troubles du sommeil, CHRU de Strasbourg,Strasbourg, Francec Centre des troubles du sommeil, CHRU de Strasbourg, CNRS -UPR 3212, Institut des neurosciences cellulaires et intégratives(INCI), Strasbourg, Franced Service des urgences neurovasculaires, Hôpitaux Universitairesde Strasbourg, Strasbourg, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M.Bataillard)

Objectif.— Le SJSR est une affection fréquente mais son associationavec un infarctus cérébral a été rarement rapportée. Les donnéescontradictoires de la littérature et en particulier l’absence de casdécrits dans les grandes séries d’infarctus du tronc cérébral nous ontamenés à nous interroger sur la fréquence d’une telle association.Méthodes.— Un SJSR a été recherché de facon prospective durantun an, selon les critères de l’IRLS, chez tous les patients hospitalisésà l’UNV de Strasbourg pour un infarctus du tronc cérébral.Résultats.— Trente patients ont été inclus. Trois d’entre eux soit10 % présentaient une telle symptomatologie. Chez deux de cespatients, il s’agissait de l’exacerbation d’un SJSR préexistant àl’infarctus. L’un présentait un infarctus antéro médial bulbaire.L’autre présentait un infarctus antéro médial et latéral droit dupont. Le troisième patient présentait un SJSR apparu de novo.L’infarctus touchait la partie antéro médiale droite du pont.Conclusion.— Nous avons mis en évidence une fréquence non négli-geable d’un SJSR dans les suites d’un infarctus du tronc cérébral.Plusieurs explications peuvent être avancées pour rendre comptedes différences constatées avec les données de la littérature. Lecaractère transitoire, fluctuant et parfois peu intense du SJSR risquede le faire méconnaître. Par ailleurs elle est associée chez lespatients à la phase aiguë d’un infarctus du tronc cérébral à dessignes cliniques plus bruyants, ce qui risquer de la faire passer ausecond plan. L’apparition brutale d’un SJSR doit faire rechercher uninfarctus cérébral en urgence. Par ailleurs le traitement d’un SJSRaméliore la prise en charge à la phase aiguë des patients atteintsd’un accident vasculaire cérébral. Nous recherchons actuellementde facon prospective un SJSR dans les suites d’un infarctus cérébralquelque soit sa localisation.Déclaration d’intérêts.—aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.067

PO 22Développement et validationpsychométrique d’une échelleauto-administrée en ligne pourmesurer la qualité subjective dusommeilV. Kubiszewski a, S. Mouchabac b, A. Dubroc c,∗a EA 3188, LABORATOIRE de psychologie, université deFranche-Comté, Besancon, Franceb Département de psychiatrie et de psychologie médicale CHU deSaint-Antoine, Paris, Francec Société DBVM/MySommeil, Suresnes, France∗ Auteur correpsondant.Adresse e-mail : [email protected] (A. Dubroc)

Objectif.— L’Indice Capital Sommeil (ICS) est une échelle auto-administrée en ligne constituée de 10 items et destinée à évaluerla qualité subjective du sommeil. L’objectif de ce travail étaitd’étudier les qualités psychométriques de l’ICS : sa validité decontenu, sa validité interne et sa validité convergente.Méthodes.— Étude 1 : la validité de contenu a été explorée aumoyen de 22 entretiens cognitifs (n = 21) selon la méthodologie deHaynes et al. (1995) et de Patrick et al. (2011). Étude 2 : la validitéinterne a été étudiée par le biais d’une analyse factorielle explo-ratoire (AFE) et par l’analyse des alphas de cronbach (n = 5462).Étude 3 : la validité convergente a été appréhendée par l’analysedes corrélations entre l’ICS et des échelles mesurant des construitssemblables : l’Indice de Sévérité de l’Insomnie (ISI) et l’échelled’Epworth. (n = 105).Résultats.— Lors de la phase de développement de l’ICS, 2 domainesprincipaux et 5 sous-domaines ont été retenus. Par affinages suc-cessifs, 10 items en lien avec ces sous-domaines ont été gardés. Lesentretiens cognitifs ont témoigné d’une bonne validité de contenude l’ICS.La validité interne de l’ICS a été explorée par le biais :— d’une AFE qui rend compte d’une structure à deux facteurs expli-quant 59,51 % de la variance ;— par l’analyse de la consistance interne de l’ICS (� = 0,85) et deses 2 facteurs (� = 0,87 pour le facteur 1 « perception d’un retentis-sement diurne du sommeil » ; � = 0,70 pour le facteur 2 « perceptionsubjective du sommeil ».L’étude de la validité convergente indique une corrélation signifi-cative des scores obtenus à l’ICS avec ceux de l’Index de Sévéritéde l’Insomnie (ISI) (r = —0,65 ; p < 0,001) et de l’échelle d’Epworth(r = —0,24 ; p < 0,05). Chacun des facteurs de l’ICS est significa-tivement corrélé aux scores des échelles mesurant un construitsemblable : r = —0,66 (p < 0,001) entre le facteur 2 de l’ICS et l’ISI,et r = —0,36 (p < 0,001) entre le facteur 1 de l’ICS et l’échelled’Epworth.Conclusion.— Ces résultats témoignent de qualités psychométriquessatisfaisantes de l’ICS pour la mesure auto-administrée et en lignede la qualité subjective du sommeil.Déclaration d’intérêts.— Étude réalisée grâce au soutien financierde la société DBVM/MySommeil.

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.068

PO 23Classification du sommeil à l’aide dela fréquence cardiaque et desmouvements du poignetA. Muzet a,∗, S. Werner b, T. Roth c, J.-Y. Schaffhauser d, R. Fleck d,R. Luthringer d

a PPRS, Geispolsheim, Franceb PPRS, Rouffach, Francec Sleep Disorders Center, Henri Ford Hospital, Detroit, Michigan,États-Unis