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B RE SEMAINE DU 22 AU 28 JANVIER 2020 - 27%! ANNÉE - 4 A LUE “L’Adieu” de Lulu Wang, un film touchant sur la famille et la Chine contemporaine. Cinéma pp.4-5 Une sélection de quelques livres d’art pour enfants. pp.26-27 Ad value : € 13 170.46 BRAFA Source : ARTS LIBRE Date : 22.01.2020 Keyword : BRAFA Circulation : 36.300 Page(s) : 1+12+13 Reach : 167.200* Journalist : Roger Pierre Turine Frequency : Weekly Powered by Ammco A3- | 1 / 3 BE 001220402T | *CIM RATED

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Page 1: Frequency : Weekly ALUE

B RESEMAINE DU 22 AU 28 JANVIER 2020 - 27%! ANNÉE - N° 4

ALUE

“L’Adieu” de Lulu Wang,un film touchant sur la familleet la Chine contemporaine.

Cinéma pp.4-5

Une sélection de quelqueslivres d’art pour enfants.

pp.26-27

Ad value : € 13 170.46BRAFASource : ARTS LIBRE Date : 22.01.2020

Keyword : BRAFA Circulation : 36.300

Page(s) : 1+12+13 Reach : 167.200*

Journalist : Roger Pierre Turine Frequency : Weekly

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Àrts L'événement

65° Brafa à lacroisée des arts

Tenue pour l’une des plus anciennes

et belles foires à traversla planète, la

Brafa retrouve ses aises à Tour&Taxis.

G 65° Brafa Arts de toutes les époques Où Site deTour&Taxis, 88, avenue du Port, 1000 Bruxel-

les. www.brafa.art Tél: 02.513.48.31 Quand

Du dimanche 26 janvier au dimanche 2 fé-vrier, tous Les jours, de 11 à 19h; nocturne le

jeudi 30, de 11 à 22h30.

La foire de tous les arts du monde, de toutes

les époques, de l'Antiquité à l’ère contempo-raine, reprend ses assises en cette fin de jan-vier 2020.Qu'en attendre? Pour Harold t'Kint de Roo-

denbeke, son Président, la donne est simple: son

succès et sa qualité font des miracles chaque an-née.Pour son 65° anniversaire, elle se targue de

deux événements: une vente caritative, tout au

long de la foire, de cinq mor-ceaux du défunt Mur de Berlin.Renseignements sur le site etpendant l'événement.Second must à l'initiative du

galeriste de Knokke SamuelVanhoegaerden, 20 ans de bonset loyaux services et, pourles fê-ter, un ensemble solo de JamesEnsor (1860-1949).

Mort il y a septante ans, Ensorfait toujours figure de précur-seur exceptionnel de la peinturemoderne en Belgique. Symbo-liste d'abord, puis avant-gar-diste de l’expressionnismealle-mand, de Dada, du surréalisme,il fut, durant les vingt premièresannées de création une sorte demonstre sacré qui n’hésita pas à montrer lesdents, à s'avérer facétieux et prompt à la criti-que des gens de son temps.Treize peintures et une bonne vingtaine de

dessins d’Ensor, fruits de dix ans de quêtes, Van-

hoegaerden peut être heureux de son pactole etnul doute que les visiteurs de son stand le se-ront aussi. Une pièce majeure, bien que tardive,met en scène de jeunes danseuses comme desfleurs.

COURTESY

DIDIER

CLAE

SGA

LLER

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133 galeries et une vingtaine de registres

Des galeries férues d’Antiquité aux promo-teurs de la création actuelle, la variété des gen-res donne à la Brafa ses allures éclectiques etjoyeusement colorées.Le nombre de marchands et galeristes partici-

pants est le même que l’an dernier mais on si-gnale huit galeries présentes pour la premièrefois et onze retours gagnants (on l’espère!). Toutce beau monde a été visité par un groupe decent experts indépendants, gages d’une foiresans honte ni reproches.Cinquante galeries belges (37% de l’ensem-

Reliquaire Kota, Gabon, début20° siècle. Bois, cuivre, laiton.

H: 58 cm.

ble), 83 galeries internationales (63%) et une

belle variété parmi celles-ci: 43 françaises, 13britanniques, 10 italiennes, 8 suisses...

Lesinvités d'honneur seront cette fois rempla-cés par l’exceptionnelle vente caritative au bé-néfice de, notamment, Télévie, Cap 48 ou Kan-

ker. Prix de départ de chaque morceau du Murde Berlin: 15 000 euros.

Arts moderne et actuel, arts tribaux

Pas question d’éplucherici les joyaux des qua-tre horizons que nous proposent des mar-chands forcément affûtés! Maïs, de-ci de-là, en

fouinant (et nous vous en dirons plus la semaineprochaïne après avoir croisé tout cela de visu),nous pouvons vous éclairer quelques pistes.Et gageons d'emblée que le record de visiteurs

— 66000 lan dernier — sera battu!Venues de Paris, Agnès et Odile Aïttouarès

(Galerie AB-Ba) pourraient attiser vos convoiti-

ses avec, entre autres, du très avenant Ale-

chinsky, Venet ou Marfaing.Associés depuis cette année, Baronian et Xip-

pas annoncent du beau monde avec les Becher,Alighiero Boetti, de Staël, RobertDevrindt, Gilbert&George, Yves

Klein ou Takis.Claude Bernard, fort de son ex-

périence, associe deux peintresqui, chacun de leur côté, ont aiméet apprécient la matière, la pein-ture à fleur de peau: Eugène Le-roy et Ronan Barrot.Ne pas sous-estimer, brassant

les époques, le stand de la Cham-bre professionnelle belge de la Li-braïrie ancienne et moderne: ony trouve des perles en leurs co-quilles.Venu de Knokke, Patrick De-

brock pose un Soulages en exer-gue. Bien vu pour saluer les 100ans du peintre français.

Chez Oscar De Vos comme chez FrancisMaere, une place est dévolue à l’expression-nisme flamand et il est heureux qu'on neFoublie pas. Comme il ne faut pas délaisser lesgaleries Deletaille et les défenseurs des artsd'Afrique et d'ailleurs, de Didier Claes à PierreDartevelle, de Yann Ferrandin à Charles-WesleyHourdé, Serge Schoffel ou Adrien Schalg: destrésors s’y nichent.Seule galerie de bande dessinée à l’assaut de la

Brafa, Huberty&Breyne affichent Rep, Nicolasde Crécy, Miles Hyman, Loustal, Avril et… Phi-Eppe Geluck et Le Chat!Rodolphe Janssen offre au plaisir des yeux un

panel aussi diversifié que choisi. Pris au hasard(tu parles!) Alechinsky, Appel, Bervoets, Del-voye, Geers, Landers, les Tobias et Wuidar pourun salmigondis.Mentor de ensemble, Harold t'Kint a, à cha-

que fois, un stand empli de merveilleux appelsaux coups de cœur. Il faut aller à lui! Sansoublier, ténors de choix, Meessen Declercq, Pa-trick Lancz, Axel Vervoordt, La Patinoire.

RogerPierre Turine

Harold t’Kint de Roodenbeke propose Sam Francis, Composition

abstraite SF74-207, 1974, acrylique sur papier. 92x183 cm.

Chez Kálmán Makláry Fine Arts, Judit Reigl (Kapuvár, Hongrie,

1923), Explosion, 1957, Huile sur toile, 186 x 155.5 cm.

Samuel Vanhoegaerden Gallery propose James Ensor, La Bataille

des éperons d'or, 1888. Crayon noir sur papier, 13 x 19 cm.

12 Arts Libre - mercredi 22 janvier 2020

Ad value : € 13 170.46BRAFASource : ARTS LIBRE Date : 22.01.2020

Keyword : BRAFA Circulation : 36.300

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COUR

TESY

SAMUEL

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LLER

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COURTESY

HAROLD

T'KI

NTDE

ROODENBEKE

COURTESY

KÁLM

ÁNMA

KLÁR

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NEAR

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Les antiquairesau cœur du

Pour ses 65 ans, la Brafa

redonne du tonus aux arts

anciens. Il était temps.

Les tendances du marché del'art depuis vingt ans étant cequ'elles sont — omniprésence del’art contemporain, chute de l’in-térêt pour les meubles et les ob-jets d'art anciens — toutes les foi-res occidentales évoluèrent et fi-rent en sorte, pour tenir la têtehors de l’eau et remplir les tra-vées, de donner de plus en plus deplace aux arts du XX° siècle puisdu XXTsiècle. Ce fut à tel pointque l’on entendit pour la Brafacomme pour Eurantica, desbruits de couloirs faisant connaî-tre une exaspération de la partdes antiquaires (ce qui n’inclutpas les numismates, les mar-chands de tableaux modernes, et

les défenseurs duDesign), face à leurperte d'influence,alors qu'il y a unpotentiel de re-nouvellement desprofessionnelscomme des jeunesacheteurs.La Brafa en cette

année 2020 où l’onfête ses soixante-cinq ans de créa-tion dans les gale-ries souterrainesdu goulet Louise àBruxelles, a eu la

LIPP

ENS

venir vers ses baseset de renforcer l'of-fre dans ce seg-ment.Vivement donc dimanche et un

peu avant pour ceux qui bénéfi-cieront d’invitations, pour décou-vrir les œuvres occidentales ouorientales ayant entre 200 et3000 ans. Dansl'excellent dossierde Raoul Buyle publié samedidernier dans L'Essentiel, on avait

déjà eu droit à un bel éventail decréations anciennes. En voicid’autres en attendant la semaineprochaine de vous livrer unefoule de coups de cœur, aprèsavoir vu ce salon qui n’est pas en-core ouvert.

Berger à Beaune depuis 115 ans

Chez Paolo Antonacci (Rome)on verra des “vedute” comme onle dit des vues de Naples, souventtracées à la gouache, aux XVIIFetXIX°*siècles. Celle-ci est à l’huilesur toile et peinte par GiovanniSignorini (1846). On y voit les ri-ves de l’Arno à Florence, vers

Magnifique aiguièrebonne idée de re- Chine, en jade, montée surune ais, collègue de

terrasse en bronze doré LouisXV. À voir chez les Lemaire.

débatl’ouest, depuis le Ponte Vecchio.La composition est délicate et di-vertissante. Chez Apolloni (ausside Rome), on vous proposera unetrès belle toile de l'Anversois Phi-lippe-Jacques van Bree (1786-1871), peinte en 1838 où l’on serafraîchit à une fontaine romaineavec trois jolies dames devisantavec un paon. Laurence Lenne

(Ath-Silly) sera présente avec descéramiques italiennes, françaiseset belges, mais aussi avec de l’or-fèvrerie et des objets de cabinet,commece coffre en écaille de tor-tue qui servait de coffret de ma-riage, au Mexique, au XVIIsiècle.Pour les 115 ans de la galerie

Berger à Beaune, et après un suc-cès mitigé à Namur, les Bourgui-gnons ont amené de quoi meu-bler toute une maison du Val de laCambre, avec le meilleur goûtfrancais disponible sur le marché.Un “bonheur-du-jour” de Rous-sel, voisinera avec une encoi-

gnure de Louis De-laître ou une chif-fonnière de LouisPéridiez.

Il y aura de trèsbeaux objets chezles frères Brun(Milan et Lon-

dres), qui ne sontpas les descen-dants du joueurde cartes de Pa-gnol dans Marius,pas plus qu'ils nele sont de PhilippeBrun, exception-nel jazzman fran-

Ray Ventura et deDjango Reinhardt.Les frères Brun

amèneront une superbe sculp-ture en terre cuite d’Apollon parle Bolonais Mazza, de la fin duXVIIsiècle.

Il ne faudra pas manquer lesstands de Desmet (Bruxelles)

pour leurs sculpturesitaliennes,pas plus que le stand de la ma-nufacture De Wit (Malines)

pour ses extraordinaires tapis-series ou encore les bijoux subli-mes chez Chamarande et Épo-que Fine Jewels. Pour les ta-bleaux anciens, il faudracompter avec les De Jonckheere(Genève) dont le retour est unejoie. Dans le même segment, il yaura les tableaux des Coster-mans (Bruxelles), ceux de chezDouwes (Amsterdam) et ceux de

Madame de Voldère (Paris). On

terminera avec les porcelaineschez les Lemaire (Bruxelles) et

chez Bertrand de Lavergne (Pa-ris).

Philippe Farcy

COMMENTAIRE

Brafa et autres...

Par Roger Pierre Turine

“La foule”, par une Edith Piafgalvanisée par la perte de soi aucœur d’unefoule qui tourne etqui danse. Mais aussi “Le pluriel”,par un Brassens qui se méfied’être plus que quatre et d'y per-dreses adjuvants personnels, ledouble problèmede l’individua-lisme et du concentrationnaireresurgit dèslors qu'il est questiondefoire d’art et de foules qui s'yagglutinent en se demandantparfois pourquoielles sont là.La Brafa serait donc, peut-être,unefoire comme les autressi ellen'avait pour elle l’éclectisme deses choix et, surtout, le largeéventail de ses offres majeures,desarts de l'Antiquité ou desterres lointaines aux arts moder-nes et contemporains, toutesleursvariantes au rendez-vous.Si l’on exceptela Tefaf à Maas-tricht, largement plébiscitée parunefoule de gens et d'experts, laBrafa a pour elle ses espaces aéréset fleuris, ses tapis feutrés et uneambiance assez bonhomme,mêmesiles prix affichéssontloinde satisfaire les bourses en pannedeliquidités.À la Brafa, on trouve de tout maispas façon pièces de brocante.Adoubés par unefoule d'expertsindépendants, les lots proposés àla vente sont de qualité supé-rieure et s'offrent à vos convoitisesavec aussi des petits prix à déni-chericiet là.Le grand James Ensor y sera lavedette septante ans après samort etc’est là belle affiche.Il fut,ne l’oublions pas, notre premierartiste majeur de l’ère moderne etle demeure aux yeux d’une autrefoule de gens. Samuel Vanhoe-gaerdena visé haut etil le méritepuisqu'il lui aura fallu dix ans dequêtes pourarriver à un ensemblequi tiennela route.Pas cette fois de nouvelles galeriescontemporaines, une façon, sansdoute raisonnable, de garderl'église au milieu du village, quel-ques antiquaires ayant vu d’unmauvais œil l’arrivée, soudainpléthoriqueà leurs yeux, de mar-chands desarts les plus actuels.Dansla foulée de la Brafa,se glis-sent, malins, d’autres interve-nants. On vous parle par ailleursde la magnifique célébration desarts africains au Musée Van Buu-ren.Et Bruneaf, au Sablon, joue sonhiver en une sorte delointaineconcordance avecles marchandsd'arts africains de la Brafa. Unemanière d’agrémenter l'hiver desamateurs d'art.

mercredi 22 janvier 2020 - Arts Libre FE]

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